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CHÂPITRE QUATORZIÈME
DE LA CONSOMMATION DU SIÈCLE;
DE L'AVÈNEMENT DU SEIGNEUR;
- Dan. IX. '2ï ; - que ces paroles aient été dites par Daniel SUI'
III fin de l'Église Chrétienne d'aujourd'hui, on le voit dans 1\Iat
thieu, - XXIV. 15. - (1 En dévastation sera tuute la terre,
CONSOMMATION cependant je ne (eraipoint. )) - Jérém.IV. 2ï.
l( Encore point n'a été CONSOMMÉE l'iniquité des Émor1'éens. »
- Gen. XV. 16. - « J éhot'ah dit: Je descendrai, et je verrai si
selon son cri qui est venu jusqu'à Moi, ils ont (ait LA CONSOM
MATION. " - Gen. XVIII. 2'1 ; - il s'agit lâ de Sodome. Le der
nier temps de l'Église Chrétienne d'aujourd'hui est aussi entendu
par la Consommai ion du Siècle dans ces passages: « Les Disciples
demandèreut à Jésus: Quel sera le signe de ton A vènement et
de J.A CONSOMMATlON nu SIÈCLE? .. - XXIV. 3. - « Au temps
de la moisson je dirai aux moissonneurs: Cueillez JJ,'emih'e
ment l'ivraie pour la brûler,. mais amassez le froment dans
. mon g,'enier,. de même il en sera à la CONSOMMATION DU SIÈCLE. »
- Matth. XIII. 30, 40. - « Dans la CONSOMMATION DU SIÈCLE,
les Anges sm'tiront et sépareront les méchants du milieu des
justes. » - l\Ia tth. XIII. 49. - « Jésus dit aux Disciples: Voici,
JIIloi, avec vous je suis jusqu'à la CONSOMMATION DU SIÈCLE))
- Matllt. XXVIII. 20. - Il faut qu'on sache que la Vastation,la
Désolation, la Décision, signifient la même chose que la Consom
mation; mais la Désolation sigllifie la consommation du vrai; la
Vastation, la consommation du bien, et la Décision, la c'oOlsom
mation complèLp. de l'un et de l'autre; et que la plénitude des
temps, dans laquelle le Seigneur est venu dans le Monde et dans
laquelle il doit venir, est aussi la Consommation.
ï56. La Consommation du Siècle peut être illustré par diverses
RELIGION CHRÉTIENNE. 33t
choses dans le Monde naturel, car dans ce monde toutes et cha
cune des choses qui sont sur la terre vieillissent et se.consomment.
mais ijar d'alternatives vicissitudes appelées Cercles des choses;
les temps parcourent ces cercles tant dans le commun que dans la
partie: dans le Commun, l'Année passe du printemps à l'été, et
par l'été :1 l'automne, et finit dans l'hiver, .et de l'Iuver revient au
printemps, mais ce cercle appartient à la chaleur; dans la Partie,
le Jour passe du matin à midi, et par midi au soir, et finit dans la
nuit, et de la nuit revient au matin, mais ce cercle appartient à la
lumière. Tout homme aussi parcourt le cercle de la nature; il
commence la vie par l'enfance, de là il s'avance dans l'adolescence
et dans la jeunesse, et de celle-ci dans la vieillesse, et il meurt;
il en est de même de tout oiseau du ciel et de toute bête de la
terre. Tout arbre aussi commence par un germe, parvient fi sa
hauteur complète, et décroîl successivement jusqu'à ce qu'il
tombe. Il en arrive de même à tout arbuste el à tou le plan le, et
même à toute feuille et à toule fleur, et aussi à l'humus même
qui par le temps devient stérile; il en est encore de même d'une
eau slagnante, qui successivement se corrompt. Toutes ces choses
sont d'alternatives consommations, qui sont natul'elles et relatives
au temps, mais toujours périodiques, car lorsqu'une chose a passé
de son origine à sa lin, une autre semblable commence; ainsi tout
nait et périt, et de nouveau nail, afin que la création soit conti
nuée. S'il en arrive de même à l'Église, c'est parce que l'~e
~t l'~glise, et que. dans le commun HIa constitue; or, mie gé
nération suit l'aulre, et il y a une variélé parmi tOIlS les mentais
(animz) , et l'iniquilé, une fois enracinée quant à l'inclination pour
elle, passe dans la postérité, et Ile peut être extirpée que par la
régénération qui est faiLe par le Seigneur seul.
332 LA VRAIE
QUE JE VIENNE. » - XXI. 22, 23. - Dans les ACles des Apôtres:
.. LONqu'ils virent Jésus enlevé au Ciet, deux hommes se tenaient
f debout près d'eux en vêtements blancs, et leur dÙ'ent : Ce Jésus
) qui a été enlevé d'avec vous au Ciel, VIENDRA DE ~A MÈME MANIÉRK
1 QUit vous L'AVEZ VU AI-LANT.AU CIEL. p - l, 9, 1.Û, 11.. - Dans
l'Apocalypse: l( Le Seigneur, Dieu des Saints Prophètes, a en
voyé son Ange pOUt' montrer à ses sm'vitew's les choses qui
doivent arriver; VOICI, JE VIENS; heureux celui qui garde les
oommandements de ce Livre; et VOICI, JE VIENS, et ma récom
atm
pense avec lI/oi, que je donne LI chacun seLon son œuvre. )..
RELIGION CHRÉTIENNE. 3H
- XXII. 6, 7, 12. - Et encore: « Moi JÉsus, j'ai envoyé mon
Ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Moi, je suis
la Racine et la Race de David, rÉtoile brillante et du matin.
L'Esprit et la Fiancée disent: VIENS; el que celui qui écoute
dise: VIENS,. el que celui qui a soif VIENNE et que cûui qui
veut prenne de l'eau de la vie gratuitement. Il - ibid. Vers. 16.
17. - Et encore: « Il dit, celui qui atteste ces choses: OUI, JE
VIENS; Amen. OUI, VIENS SEIGNEUR JÉSUS. LA GRACE DU SEIGNEUR
JÉSUS-CHRIST (soit) AVEC VOUsTo1.js,Amen. II -Ibid. Vers. 20, 2i.
766. Le Seigneur est préselJt chez tout homme, et il presse et
insiste afin d'être reçu; et quand l'homme Le reçoit, ce qui arrive
lorsqu'il Le reconnaît pour son Dieu Créateur, Rédempteur et
Sauveur, c'est son premier avènement, qui est appelé le Point du
jour; à partir de ce temps l'homme commence à être illustré quand
à l'entendement dans les choses spirituelles, et à s'avancer dans
une sagesse de plus en plus intérieure, et à mesure qu'HIa reçoit
du Seigneur, il s'avance par le matin dans le Jour, et ce jourper
siste chez lui dans la vieillesse jusqu'à la mort, et après la mort il
vient dans le Ciel vers le Seigneur Lui-Même; et l~, quoiqu'il soit
mort vieux, il re\'ient dans le malin de son fige, et il continue du
. rant l'éternité à croître dans la sagesse qui a été implantée dans
le Monde naturel.
767. L'homme qui est dans la foi au Seigneur, et dans la cha
rité à l'égard du prochéiin, est l'Église dans le particulier, et l'É
glise dans le commun est composétl de pareils hommes. Il y a cela
(Je merveilleux, que tont ange a le Seigneur devant ses regards.
. dans quelque conversion de corps et de face qu'il soit; en effet, le
/, ( ~jg!!!lur est le S..QleiLQu Ciel Angélique, c'est lui qui apparaît de
~ vant les yeux des Anges, quand ils sont dans tine méditation spi
768. L'opinion qui domine aujourd'hui dans les Églises est que
le Seigneur, lorsqu'il viendra pour le jugement dernier, appar:.ll
tra dans les nuées du Ciel avec les Anges et le son de trompettes;
qu'il rassemblera tOIlS ceux qui habitent sur la Terre, et en même
tèmps tous ceux qui y sont morts; qu'il séparera les mé('hants
d'avec les bons, comme un berger sépare les boucs d'avec les bre
bis; qu'alors il précipitera les méchants ou les boucs dans l'enfer,
ét élèvera les bons ou les brebis dans le Ciêl; qu'en même temps
il créera un nouveau èiel visible et une Nouvelle Terre habitable;
que sur cetle terre il fera descendre une Ville, qui sera appelée la
Nouvelle Jérusalem, dont la s(ruclure sera selon la description
qui en est faiLe dans l'Apocalypse, Chap. XXI, à savoir, de jaspe et
d'or, les fondements' de sa muraille de pierres précieuses, sa hau
teUl', sa largeur et sa longueur égales, chacune de douze mille
stade$ ; que dans celle Ville seront rassemblés tous les élus, tant
ceux qui virent que ceux qui sont morts depuis le commencement
du ~fonde, et qu'alors ceux-ci reviendront dans leurs corps, et
jouiront de la joie éternelle dans celte Ville magnifique comme
dans leur Ciel. Celte Opinion sur l'avènement du Seigneur, et sur
le Jugement Dernier, est aujourd'hui dominante dans les Églises
Chrétiennes.
769. Quant à l'état des Ames après la mort, ce que l'on croit
:Aujourd'hui universellement et singulièrement, c'est que les Ames
humaines après la mort sont des Souffles, dont on se fait une idée
èomme d'un souffle de vent, et que, parce qu'elles sont telles,
elles sont réservées jusqu'au jour du jugement dernier, soit dans
le centre de la terre où est leur Quelque part (Pou), soit dans le
Limbe des anciens pères; mais sur ces points on diffère, les uns
éensent. que les âmes sont des formes éthérées ou aériennes, et
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qu'ainsi elles sont comme des fantômes et des spectres, et que les
unes habitent dans l'air, d'autres dans les forêts, et d'autres dans
les eaux; quelques autres, au contraire, pensent que les âmes des
morts sont transportées dans les planètes ou dans les. étoiles, et
qu'elles y ont des demeures; d'autres s'imaginent qu'elles ren
trent dans les corps après mille ans; mais la plupart cr·oient
qu'elles sont réservées Jusqu'au Lemps où tout le Firmament pé
rira avec le Globe Terraqué, ce qui arrivera par un feu s'élançant
du Centre de la Lerre, 011 jeté du Ciel comme une foudre univer
selle; qu'alors les sépulcres seront ouverts, et que les âmes ré
servées revêtiront de nouveau leur corps, et 5eront transportées
dans cette Ville sainte de Jérusalem, et ainsi h;lbiteront ensemble
sur une :lUtre terre dans leurs corps illustrés, les uues plus bas,
les autres plus haut, parce que la hauteur de la ville doit être de
douze mille stades, comme sa largeur et sa longueur, - Apoc.
XXI. 16.
770. Lorsqu'on demande à un Ecclésiastique ou à un Laïque, s'ils
croient fermement toutes ces choses; par exemple, que les An
tédiluviens avec Adam et Êve, et les Postdiluviens avec Noé et ses
ms, puis Abraham, Isaac et Jacob avec tous les Prophètes et les
Apôtres, sont, de même que les Ames de tous les autres hommes,
ellcore réservés dans le Centre de la terre, ou s'ils voltigent dans
l'éLher ou dans l'air; puis aussi, s'ils croient que les Ames revê
tiront de nùuveau leur corps, et s'uniront. à ces corps, qui ce
pendant sont les uns des cadavres rongés par des vers, de:ii rats et
.Ies poissons; d'autres,comme en Égypte, des momies consom
mées par les hommes; et d'autres des squelettes brûlés par le so
leil et tombés en poussière; et encore, s'ils croient qu'alors les
éLoiles du Ciel tomberont sur la terre, qui cependant est plus pe
tite qu'une seule de ces étoiles; et si toutes ces opinions ne sont
pas des paradoxes, que la raison même dissipe, comme elle a cou
tume de faire pour les choses contradictoires; alors quelques-uns
ne rél'ondent rien, d'autres répondent que cela appartient à la foi.
sous l'obéissance de laquelle l'entendement doit être mis; d'autres
disent que non-seulement ces choses là, mais encore plusieurs
autres qui sont au-dessus des rationnels, appartiennent à la TouLe
Puissance Divine; et dès qu'ils nomment la Foi et la Toute-Puis
RELIGION CHRÉTIENNE. 345
sance, la raison est chassée, et alors la saine raison est dissipée et
devient comme rien, ou devient comme un spectre et est appelée
folie; ils ajoutent: Ces chol'ies ne sont.:elles pas conformes à la
Parole? Qui est-ce qui ne doit pas penser et parler d'après eHe?
711. Qlle la Parole dans la leUre· ait été écrite par des Appa
rences et des Correspondances, et qu'en conséquence dans cha
cune de ses parties il y ait un Sens spirituel, dans lequel la vérité
est dans sa lumière, et un Sens de la lettre dans lequel la vérité
est dans l'ombre, c'est ce qui a été montré dans le Chapitre sur
l'Écriture Sainte. Afin donc que l'homme de la nouvelle Église,
ne s'égare pas, comme l'homme de la vieille Eglise, dans l'ombr..e
dans laquelle est Je sens de la lettre de la Parole, surtout au sujet
rlu Ciel et de l'Enfer, de sa Vie après la mort, et ici, de l'Avène
ment du Seigneur, il a plu au Seigneur d'ouvrir la vue de mon
esprit, et ainsi de m'introduire dans le !\fonde spirituel, et de
m'accorder non-seulement de parlel' avec les esprits et les anges,
et avec mes parents et mes amis, même avec des rois et des prin
ces, qui avaient terminé leurs destinées dans le Monde naturel,
mais encore de voir les merveilles du Ciel et les horreurs de l'En
fer, et qu'ainsi l'homme n'habite pas dans un Quelque part (Pou)
de la terre, et ne voltige pas aveugle el muet dans l'air ou dans
le vide, mais qu'il vit homme dans un eorps substantiel, dans un
état beaucoup plus parfait, - s'il vient parmi les bienheureux,
qu'auparavant lorsqu'il vivait dans un corps nJatérie1. C'est pour
quoi, afin que l'homme ne s'enfonce pas plus avant dans l'Opinion
sur la destruction du Ciel visible et de la Terre habitable, et ainsi
rsur le Monde spirituel, par une ignorance d'après laquelle I~-
turalisme et eT.! m.§..me temps l'athéisnle, - qui aujourd'hui p.!rmi
. --------
eux il soit formé unNouveaa Ciel A~éli[j'l!5, et une Nou
velle Egli.se da'!}s les -JEres,. et sans cet Avènement aucune
Chaù' ne pouvait être consm'vée, - Matth. XXIV. 22.
vah a c?'éé sur tout habitacle de Sion tme NCÉE pendant le jow',
car sllr toute gloire une couverture. » - Ésaïe, IV. 5; - la Pa
.role dans le Sens de la lettre était aussi représentée par la NUÉE,
dans ItAquelle descendit Jéhovah sur la Montagne de Sinaï, lors
qu'il promu) gua la Loi; les choses de la Loi, qui furent alors pro
mulguées étaient les prémices de la Parole. Pour confirmation "il
sera encore ajouté ceci: D3ns le Monde spirituel il y a des Nuées
comme dans le ~Ionde naturel, mais d'une autre origine; dans le.
Monde spirituel il ya des Nuées brillantes parfois au-dessus des
Cieux Angéliques, et des Nuées noires sur les Enfers; les Nuées
brillantes au-dessus des Cieux Angéliques signifient l'obscurité
dans ces cieux d'après le Sens littéral de la Parole, mais quand
ces Nuées sont dissipées, elles signifient que les Anges sont d:rns
la clarté d'après le sens spirituel; mais les Nuées noires sur les
Enfers signifien t la falsification et la profanation de la Parole. Si
les Nuées dans le I\Ionde spirituel ont de telles significations, cela
RELIGION CHRÉTIENNE. 351
vient de ce qiJe la Lumière, qui procède du Seigneur comme So-
leil de ce Monde, signifie le Divin Vrai, aussi le Seigneur est-il
appelé la Lumière. - Jean, 1. 9. XII. 85; - c'est de là que la-Pa-
role Elle-Même, qui est conservée dans les sanctuaires des temples
du Monde spirituel, apparaît environné d'uue lumière éclatante;
et son obscurité est annoncée par des Nuées.
777. Que le Seigneur soit la Parole, on le voit clairement par
ces passages dans Jean: Il A u commencement était la Parole, et
la Pm'ole était chez Dieu, et Dieu elle était, la Parole! et la
Parole Chaù' a été faite. Il - 1. l,U. - Que la Parole dans ces
passages soit le Divin Vrai, c'est parce que le Divin Vrai n'esl chez
les Chrétiens que d'après la Parole, qui est la source d'où toutes
les Églises qui tiennent leur nom du Christ puisent les eaux vives
dans leur plénitude, hi en que comme dans une nuée dans laquelle
est son Sens naturel, mais dans la gloire et la puissance dans les-
quelles sont le Sens spirituel et le Sens céleste; que dans la Parole
il y ait trois Sens, le Naturel, le Spirituel et le Céleste, l'un au
dedans de l'autre, c'est ce qui a été montré dans le Chapitre sur
l'ÉCRITURE SAI~TE, et Jans le Chapitre sur le DECALOGUE Oll CA-
TÉCHISME; il est donc évident que par la Parole dans Jean, il est
entendu le Divin Vrai; c'est même ce qu'atteste encore Jean dans
sa Première Épitre : « Nous savons que le Fils de Dieu est veliU,
et nous a donné rENTENDE~IENT, afin que nous connussions le
VRAI,. et nous sommes dans le VRAI, dans son Fils Jésus-Christ. Il
- V. 20. - Etc'elit pour cela que le Seigneur a dit tant de Jois,
« AMEN Je vous dis .. Il et Amen dans la Langue Hébraïque est la
'-~Ct"---
RELIGION CHRÉTIENNE. 355
salem N(Juvelle, descendant de Dieu par le Ciel, parée comme
utle Fiancée ornée pour son Mari. li - XXI. 1, 2. - .On lU de
même dans Esaïe : '« Voici, je crée un Ciel nouveau et une Terre
nouvelle;' soyez dans l'allégresse et tressaillez de joie pour 1'é
terni,té; et voici, Moi, je vais créer Jérusalem joie, et son peu
ple allégresse. » ...:..- LXV..17, 18. - Qu'aujourd'hui le SeignelH"
forme un Nouveau Ciel de Chrétiens, qui dans le Monde ont reconnu..
et après leur sortie du l\londe ont pu reconnaître que le Seigneur est
le Dieu du Ciel et de la Terre, selon ses paroles dans Matthieu, -,
XXVIII. 18, - c'est ce qui a été montré ci-dessus dans ce Cha- .
pitre.
i82. Si la Nouvelle Eglise est enlendue par la Nouvelle Jérusa
lem descendant de Dieu par le Ciel, - Apoc. XXI, - c'est par Ge-'
que Jérusalem était la Métropole dans la Terre de Canaan, et que
là il Yavait le Temple, l'Autel, les Sacrifices, ainsi le Culte Divin
même, auquel trois fois dans l'an.née chaque mâle dé toute .cette
terre avait ordre de venir;' puis, parce que le Seigneur a é.té dans'
Jérusalem~ et a enseigné dans son Temple, t"t ensuite 'ya glorifié_
son Humain. C'est de là que par Jérusalem est signifiée l'Eglise.
Que l'Eglise soit entendue par Jérusalem, c'est ce que l'on voit
clairement dans l'Ancien Testament par les Prophétiques sur l'E-.
gl~se Nouvelle que le Seigneur devait instaurer, en ce qu'elle y est
ap.pelée Jérusalem. Il ne sera rappor.té que les passages d'après
lesquels quiconque est doué d'une raison inléEieure peut voir que
par Jérusalem il esl entendu l'Eglise. Soient seulement ceux
ci: '( Voici, je C1'ée UN CIEL NQUVEAU ET UNE TERRE NOUVELLE,
et ron ne se souviendra point des precédents; voici, Moi, je
VAIS CRÉER JÉRUSALEM joie, et son peuple allégresse, afin que je
me réjouisse sUr JÉRUSALEM, et que.je m'égaie sur mon peu
ple. Alors le loup et l'agneau paÎl1'ont ensemble: on ne fera
point de mal dans toute La Montagne de ma sainteté. » - Esaïe,
LXV. i 7, 18, i 9, 2~. - « A cause de Sion je ne me tairaipoint,
et à cause de JÉRUSALE'AI je ne me 1'eposerai point, jusqu'à ce
que sm'te comme la spLendew' sa justice, et que son Salut
comme un flambeau soit allumé. Alors verront les Nations ta
justice, et tous les Rois ta gloire, et l'on t'appeller.a d'un Nom
nouveau q'!Je la bouche de Jéhovah énoncera; et tu seras une
356 LA VRAIE
Couronne d'honneur et un Turban de Royauté dans la main de
ton Dieu. Jéhovah se complaira en toi, et ta terre sera mariée.
Voici, ton Salut vient; voici, sa récompense (est) avec Lui; et
on les appellera le Peuple de sainteté, les Rachetés de Jeho
vah; et toi, tu seras appelée Ville recherchée, non déserte. »
- Esaïe, LXII f à 4, H, i2. - « Réveille-toi, réveille-toi, re
vêts-toi de ta force, Sion; revêts-toi de tes habits d'ornement,
JÉRUSALEM, Ville de sainteté, parce que chez toi ne continue
1'ont plus à venir l'incirconcis et le souillé. Dégage-toi de la
"poussière, lève-toi, assieds-toi, JÉRUSALEM. Mon peuple connaî
tra mon Nom en ce jour-là; car Moi, je suis celui qui dit: Me.
voici. Jéhovah a consolé ~on peuple, il a racheté JÉRUSALEM. »
- Esaie, LU. 1, 2, 6, 9. - « Réjouis-toi, fille de Sion, tressaille
de tout ton cœur, fille de JÉRUSALEM,. le roi d'Israël (est) au
milieu de toi,. ne crains plus de mal,. il s'égaiera sur toi avec
joie, il se reposera dans ton amo,ur; il tressaillera sur toi avec
jubilation,. je vous mettrai en 1'enom et en louange parmi tous
les peuples de la terre. " - Séphan. Ill. f4 à f 7, 20. - « Ainsi
a dit Jéhovah ton Rédemptew', disant à JÉRUSALEM' Tu serfZ$
habitée. » - Esaïe, XLIV. 24,26. - « Ainsi a dit Jéhovah: Je
retournerai vers Sion, et j' habiterai au milieu de JÉRUSALEM;
de là sera appelée JÉRUSALEM la Ville de vérité; et la Monta
gne de Jéhovah Sébaoth, la montagne de sainteté. ,) - Zachar.
VlII.3, 20 à 23. - «Alors vous connaitrez que Moi, Jéhovah
votre Dieu, j' habite dans Sion, Montagne de ma sainteté, et
sera JÉRUSALEM sainteté. Et il m'rivera en c~ jour-là, que les
montagnes distilleront du mO'lU, et que les collines couleront
en lait; et JÉRUSALEM S81'a assise durant génération et géné
ration. " - Joël, IV. 1. 7 à 2f. - « En ce jour-là le germe de Jé
hovah sera en honneur et en gloire,. et il ar1'ivera que le 1'esté
en Sion et le résidu dans JÉRUSALEM, Saint sera appelé, qui
conque a été écrit pour la vie dans JÉRUSALEM. » - Esaïe, IVe. 2,
3. - « Dans fextrémité des jours il arrivera que la Montagne
de la maison de Jéhovah sera établie comme Tête des monta
gnes, ,car de Sion sortira la Loi, et la Parole de Jéhovah, de
JÉRUSALEM. Il - Michée, IV. f, 2. 8. - « En ce temps-là, on ap
pellera JÉRUSALEM le Trdne de Jéhovah, et s'assemhleront toutes
RELIGION CHRÉTIENNE. 357
les nations à cause du Nom de Jéhovah à JÉRUSALEIlI, et elles
n'iront plus après la confirmation de leur cœur mauvais. Il -
Jérém. III. i 7. - « Regarde Sion la ville de notre Füesolennelle.
que tes yeux voient JÉRUSALEM, l'Habitacle tranq'tlille, le Ta-
bernacle qui ne sera point déplacé; ôtés ne seront point ses
pieux à pe'l'pétuité, et ses cordages ne seront point rompus.»
- Esaïe, XXXIII. 20; - outre plusieurs autres passages; par
exemple, Esaïe, XXIV. 23. XXXVII. 32. LXVI. 10 à 14. Zacharie.
XII. 3, 6 à J.O. XIV. 8, H, i2, 21. Malach. III. 2, 4. Ps. CXXIL
1 à 7. Ps. CX.XXVII. 4, 5, 6. - Que là par Jérusalem il soit en-
tendu l'Eglise que doit restaurer le Seigneur, et non la Jérusalem
habitée par les Juifs, cela est évident d'après chaque partie de la
description de Jérusalem dans les passages rapportés; par exem-
pIe: Que Jéhovah-Dieu va créer un Ciel nouveau et Ulle Terre
nouvelle, et alors aussi Jérusalem; qu'elle sera une Couronne
d'honneur et un Turban de ro)'auté ; qu'elle sera appelée Sainteté.
et la Ville de vérité, le Trône de Jéhovah, l'Habitacle tranquille.
le Tabernacle qui ne SGra point déplacé; que le loup et l'agneau y
paîtront ensemble; que les montagnes y distilleront du moût et
que les collines y couleront en lait, et qu'elle sera assise durant gé-
nération et génération; outre plusieurs autres expressions, même
au sujet du Peuple; par exemple : Qu'il est saint, écrit pour la
..vie, qu'ils sont les rachetés de Jéhovah. De plus, dans tous ces
passages il s'agit de l'Avènement du Seigneur, surtout de son Se-
cond Avènement, quand Jérusalem sera telle qu'elle y est décrite;
car auparavant elle n'était pas la mariée, c'est-à-dire qu'elle n'é-
tait pas devenue la Fiancée et l'Epouse de l'Agneau, comme il est
dit de la Nouvelle Jérusalem dans l'Apocalypse. La précédente
.Eglise ou l'Egliiie d'aujourd'hui est entendue par Jérusalem dans
,D~niel. et son commencement y est décrit par ces paroles: « Sa-
che et perçois que depuis la sortie de la Parole jusqu'à ce
J}u'on rétablisse et bâtisse JÉRUSALEM, jusqu'au Messie le Prince.
(il y a) sept semaines,. et après soiXante-deux semaines sel'ont
rétablis et Mtis la place et le fossé, mais dans 1angoisse des
temps. » - IX. 25 ; - mais sa fin y est décrite par ces paroles
« Enfin sur l'Oiseau des abominations (sera) la désolation, et
jusqu'à la consommation et à la décision elle se répandra sur
358 LA VRAIE
la dévastation. » - Vers. 27 j - ce sont ces derniers événements
-.qui SQnt entendus par ces paroles du ,Seigneur dans MatlbielH
« Quand vous verrez l'ahominatiun de la désolation, préd'ite
-par Daniel le Prophète, ·établie en lieu saint, que celui qui lit
tasse attention. » - XXIV. 10. - Que par Jérusalem, dans-l6!Y pas
-sages ci-dessus rapportés, il n'ait pas été entendu Jérusalem ha
bitée par les Juifs, on peut le voir dans la- Parole par ie& passages
,où il est dit de cette ville q-u' elle. a été entièr-ement perdue et
,qu~elle sera détruite, par exemple, - Jérém. V. L VI. 6, 7.· VII.
17,18, et l"uiv. VIII. 6, 7, 8,etsuiv.IX.10 i 11, 13,et·suiv.XIII.
9,10, t4. XIV. 16. LamElD!. 1. 8,9,17. Ezéch. IV. 1 à t7. V. 9 à
t7'. XII. 18. 19. X.V. 6,7,8. XVI. 1 à 63. XXIII. 1 à 40. Mallh.
-xxm. 37, 38. Luc, XIX. 41 à 44, XXI. 20, 21, 22, XXIII. 28,29,
.30, - et dans beaucoup d'autres passages; et aussi dans celix où
elle est appelée Sodome, - Esaïe, III. 9. Jérém, XXIII. 14. Ezéch.
XVI. 46, 48, - et ailleurs.
783. Que l'Eglise appartienne au Seigneur, el que d'après le
Mariage Spirituel, qui est celui du Bien et du Vrai, le Seigneur
,soit appelé Fiancé et Mari, et l'Eslise Fiancée et Epouse,cela est
-connu des Chrétiens d'après la P~role, surtout d'après ces passa
-ies: '! Jean a dit du Seigneur: Celui qui a la FIANCÉE, FIANCÉ il
est,. mais l'ami du FIANCÉ, celui qui se tient debout et L'écoute,
se ?'éjouit à cause de la voix du FIANCE. - Jean, III. 29. - '
« Jésus dit: Tant quOavec eux est le FIANCÉ, les FILS DES NOCES
ne peuventjeitner. lI-l\fallh. IX. 10. !\farc, Il. 19, 20. Luc, V.
-30. - (( ,le vis la Ville Sainte, Jérusalem nouvelle, descendant
de Dieu parle Ciel, parée comme une FJA~CÉE ORNÉE POUR SON
MARI. II - Apoc. XXI. 2. - Il L'Ange dit à Jean .. Viens, je-te
montrerai LA FIANCÉE, DE L'AGNEAU L'EpoUSE,. et· de la Monta
gne il lui montra la Ville, la Sainte Jérusalem. » - Apoc. XXI. 9.
10. - Il Le temps des NOCES DE ,;AGNEAU est venu, et SON ÉPOUSE
s'est parée,. Heureux' ceux qui AU SOUPER DES NOCES DE L'A
GNEAU ont été appelés. Il -'Apoc. XIX. 7,9. - cr Moi,jesuisla
MEMORANDUM.
ceci a été fait le 19° Jour du Mois de Juin de l'Année 1.iiO. C'est
SUPPLÉMENT.
été décrit. QU~ ne sait ou ne peut savoir que l'homme vit .après la
Même, que la volonté du Père est, que quiconque croit au Fils ait
la vie éternelle, et que cel~ ..cIui .!lé croit pas au Fils ne voie pas
la vie, mais que la colère de Dieu demeure sur lui, - Jean, Ill.
36. VI. 40;- et j'ajouterai que la Foi symbolyque, qui est appelée
sont non pas deux mais un, et qu'ils sont dans une seule Per
à ceux de la ville, qu'on ne sait s'il faut ou non faire le bien'; ils
quent non accepté par Dieu. Mais quand ceux qui habitent dans
fi
392 LA VRAIE
marquent qu'ils vivent après la mort, et qui dans. le Mond.e pré
cédent ont plus pensé à DLeu qu'à la Papauté, et ont fait les ·œu
,:res de la charité d'après un _cœur sim le, sont facilement dé
tournés des superstitions de cette Religion, lorsqu~tls ont été ins
truits que le Seigneur Lui-Même, le Sauveur du Monde, régne
là ; il leur est aussi facile de passer du Papisme au Christianisme,
que d'entrer dans un Temple dont les portes sont ouvertes, que
de traverser la Salle des Gardes à la Cour quand on est mandé par
'le Roi, que de lever la tête et de porter ses regards vers le ciel
quand on y entend' des voix: mais quant à ceux qui dans le cours
de leur vie dans le Monde ont rarement pensé à Dieu: si toutefois
ils yont pensé, et qui n'ont aimé le CuIte que pour sesfêteS;-iI
leur est, au c'Ontraire, aussi difficile Je se détourner des supersti
tions de cette Religion, que d'entrer dans un Temple dont les
portes sont fermées, que de traverser la Salle des Gardes à la Cour
quand le Roi le défend; et aussi difficile qu'à un serpent sous l'her
be de porter ses regards Vers le Ciel. Une chose étonnante, c'est
que tous ceux de cette Religiosité Catholique, qui arrivent dans le
Monde spirituel, n'y voient point le Ciel, où sont les Anges; il y a
-êlu,dessus d'eux comme une Nuée obscure qui borne leur vue;
mais dès qu\m' converti vieiïi ve~s les convertis,' le Ciel s'ouvre,
eJ parfois ils y voient des Anges vêtus de blanc, vers lesquels aussi
ils sont élevés, après que le temps de la préparation est achevé.
li" Vie après la mort? Qui ne sait que l'homme vit après la mort? "
" les hommes, ouLre plusieurs Merveilles sur ces sujets. Les Anges
Il se réjouirent de ce qu'il a plu au Seigneur de faire ces révélations,
Il afin que l'homme ne soit plus par ignorance dans l'incertitude sur
" LEIL que dans le nôtre; que le Soleil de votre ~Ionde est pur
" Amour, et le Soleil de notre Monde pur Fen; que c'est pour
.. cela que tout ce qui prQcède de votre Soleil, puisqu'il est pur
.. Amour, tient de la Vie, et que tout ce qui procède du nôtre,
Il puisqu'il est pur Feu, ne tient rien de la vie; et que de là vient
. 84i. " Ensuite je dis aux Anges qu'il avait encore été révélé"
Il quelque chose dans le Monde par le Seigneur; ils demandèr~nt
» ce que c'éLait; je répondis que c'était sur L'AMOUR VRAIMENT~
Il CONJUGAL, et sur ses Délices spirituels; et les Anges dirent: « Qui·
" de lui qu'une idée corporelle: c'est pourquoi. comme· cet AmoH(t.
" est selon la Religion, il est spirituel chez les spirilUels. naturel
» chez les naturels, et ent.ièrement charnel chez les adultères.
848. Il Les Anges étaient très-réjouis de tout ce qu'ils venaient
)l d'entendre, mais ils perce\'aient de la tristesse en moi; et ils me.
Il demandèrent d'où me venait celle tristesse; je leur dis: " De ce
II il n'y avait que des ténèbres: et il leur fut dit d'écrire ces Ar
)l- canes sur un Papier, et que le Papier serilit jeté sur. la. Terre, eb:,
RELIGION CHRÉTIENNE ..
» qu'ils verraient un prodige; et il fut fait ainsi, et voici, le Papier
" sur lequel ces Arcanes avaient été écrits fut jeté du Ciel, et dans
Il sa chute, pendant qu'il était encore· dans le Monde spirituel, il
l> brillait camme une Etoile; mais lorsqu'il tomba dans le Monde
.... naturel, la lumière disparaissa-it:; et, à me~lire qu'il tombait, elle
» s'obscurcissait: et, quand il eut été ~nvoyé par les Anges dans
,,.- des Assemblées où étaient des savants et des érudits d'entre les
» Ecclésiastiques et les Laïques, il fut entendu de la part de plu-
» sieurs un murmure au milieu duquel on distinguait ces mots:
» Qu'est-ce que cela? est-ce quelque chose? Que nous importe que
Il nous sachions ces choses ou que nous ne les sachions pas? Ne
l> à quand cela durera-t-il? » il leur fut dit: " JUSQU'A UN TE~IPS,
» ET DES TE~IPS, ET LA MOI1JE D'UN TEMPS. Il - Apoc. XII. 14.
849. II Après cela, j'entendis sortir des lieux inférieurs un mur-
l> mure hostile, et en même temps ces paroles: « FAIS DES MI-
l> RACLES ET NOUS CnOIRONs. Il Et je répliquai: « Ne sont-ce pas l't
» des Miracles? Il Et il fut répondu: « Non, ce ne sont pas des Mi-
» racles. II Et je leur dis: Quels Miracles voulez-vous donc?- » Et
»ils dirent: «Manifeste et révèle les choses à venir, et nous au-
i> font la foi. Il M:lis je répond is:
lC De telles révélations ne vien-
. Il nent pas du Seigneur, parce qu'autant l'homme connaît l'ave-
» nir, autant sa raison et son entendement, avec la prudence et
II la. sagesse, tomhent dans l'inaction, s'engourdissent et ~e dé-
» Monde.»
850. l) Ensuite, je vis mon 1er des Lieux infél'ieurs, d'où ces pa
l) roles avaient été entendues, quelques Esprils qui, s'adressant à
" moi d'un ton sévère; dirent: « Pourquoi ton Seigneur t'a-t-il ré
" vélé, à toi qui est Laïque, et non à quelque membre du Clergé,
" les Arcanes que tu viens d'énumérer en une si longue série. » A
l) ces mots je répondis: C'est que cela a pin au Seigneur qui m'a
)l préparé à celte fonction dès ma première jeunesse; toutefois,
,. me reportant en arrière, je vous adresserai celle question: Pour
II quoi le Seigneur, lorsqu'il était dilns le Monde, a-t-il choisi pour
» sent dans les Cieux, on le voit clairement par les choses sem
» blables, qui out été vues et décrites dans l'Apocalypse par JEAN,
» et aussi par celles qui ont été vues et décrites- dans la Parole de
» l'Ancien Testament par les PROPHÈTES. Dans l'ApOCALYPSE:
» Jean a vu le FILS DE L'HOMME au milieu des sept Chandeliers;
»Il a vu un Tabernacle, un Temple, une Arche, un Autel dans le
» Ciel; un Livre scellé de sept sceaux, ce livre ouvert et des Che
" vaux qui en sortaient; quatre Animaux autour d'un Trône
»douze mille Elus de chaque Tribu; des Sauterelles qui mon·
» taient de l'abîme; nne Femme qui enfanta un Fils mâle, et qui
» s'enfuit dans le désert à cause d'un Dragon; deux Bêtes mon
» tant, l'une de la mer, l'autre de la terre; un Ange qui volait au
II été vues ensuite par PIERRE, - Act. Apôt. XI; - et celles qui
II ont été vues et entendues par PAUL. De plus, dans l'Ancien
1) Testament, celles qui on t été vues par les PROPHÈTES; par
» exemple, ËztCHIEL, a vu quatre Animaux, qui étaient des Ché
414 "LA VRAIE
.. rubins, - Chap. 1 el X; - un_ Nouveau Temple el une Nouv.el~e
» ·'Ferre, el un Ange qui les .mesurait, -"Chap. XL à XLVIII;_
CHAPITRE 'r.
".
-_1r_,
.- _-
J"
V·1~
1
1 • Il l,t;,I ('II Il .•
1. Toute l'Écriture Sainte, et par suite toutes les doctrines des
Églises dans le Monde Chrétien, enseignent qu'il y a un Dieu, et
ql!e Dieu est 'Un, ,N°" 5 à, 7.
2. L'influx universel, procédant de Dieu dans' les âmes des
(. hommes·J.-est ,qu'il Yrla un Dieu et qu'il est Un, N° 8.
3. De.là vientJ,que dans 'le Monde entier il n'y a, pas u'1~ ~a
ti,oon, ay,atlt lUne Reli.gion el unellRaisQo saine,l' qui ne reco,!uaisse
Dieu, et que Diell estUn, N°S 9, to.
4d.. el,NâJti(}Ds et .les Peupl~s ont eu et ont, d'a:prè~ plusieurs
causes, des opinions difféfen~~s, sur la q\lalité de ce Dieu' Un N° i~L j
t;nv... r
Du Divin Être, qui est Jéhovah. -_._~. cz..~
~. Puisque D'ieu 3' été avan'tle Monde, ainsi avant i"origin'e des
3. Depuis q'ue le Monde a été fait, Dieu est dans l'Espace ,sans
y ait ces rapports, cependant il n'y" a ni'en 'de l'espace dans l'IIil
,/1 .; ..-.
Vh--.. 1 U2 ""- ,:>,~ ~..lc... If;" S '::> --t. L
St::-o$ ~
,.-.-e.. _-,
--rD'
RELIGION CHRÉTiENNE. 417
'l6n-.L:.:E
De l'Essence de Dieu, Essence qui est le Divin Amour et la
Divine Sagesse. ~ 5g 0
vouloir être un avec eux, et de les rendre heureux par soi, N°' 43,
.44, 45.
St.
dans l'Univers que dans toutes et dans chacune des choses de l'U
-r"
J'1.c'.5 /J
01
De la C1'éation de l'Univers.
' °.5
Personne ne peut se former une idée juste de la Créèltion de
l'Univers, si quelques connaissances générales données d'avance
ne mettént pas l'Entendement dans un état de perception; voir
ces cOllnai~sances, N° 75.
La Cr:éation de l'Univers eRt décrite .par cinq MÉMORABLES',
N°S 76, 77, 78, 79, 80. ~ rr-
lïO.: 12.~
\ CHA~TRE II.
1 Du SEIGNEUR RÉDEMPTEUR. - - - - -
~I""-LJ.
r0 J,2'
(1' :q+
· De la Rédemption.
CHAPITRE Ill.
---J"à,.-u-1.
DE L'EsPRIT SAINT FT DE LA DIVINE OPÉRATION. - f·~t+
CHAPITRE IV.
-r.~Î
~.-... T
,4,24 .·LA VRAIE
10. Des Hérésies peu,vent être tirées du Sens de la lettre de la
Parole, mais les confiru;er est dangereux, N°S 254 à 260.
- Plusieurs choses dans la Parole sont des apparences du
vrai, dans lesquelles sont cachés les vrais réels, N° 257 .
" - De la contirmalion des apparences du vrai naissent des il
lusions, N° 258.
- Le Sens de la leLLre de la Parole est une Garde pour, les
vrais réels, qui sont cachés en dedans, N° 260.
- Le Sens de la lettre de la Parole a été représenté,par les
"Chérubins,' et il est sign ifiépar eux dans la Parole, N° 260.
1 i. Le Seigneur dans le Monde a accompli toutes les choses de
la Parole, et par là il a été fait la Parole, c'est-à-dire, le Divin
Vrai, même dans les derniers, N°S 261, 262,263.
1.2. Avant celte Parole, qui aujourd'hui est dans le Monde, il y
a eu une Parole qui a été perdue, N°s 264, 265, 266.
13. Par la Parole la Lumière est même communiquée à ceux
qui sont hors de l'Église, et qui n'ont pas la Parole, N°S 267 à 272.
i4. S'il n'y avait pasune Parole, personne ne saurait qu'il y a
iun Dieu. un Oiel et un Enfer, une Vie après lIa mort, et personne
CHAPITRE V.
~,..;._ T'
iMTÉOIHSME Ou DÉCALOGUE, EXPPQUÉ QUANT A SON SENS EXTERNE
l'Il \' ET ~ SON SENS!NTERNE. ~----~ f '1~1'
~'1 "i. Le Décalogul':j. été l,a Sainteté mêm~ dans l'Él;lise Israélite;
mais, le septième jour, Sabbath il Jéhovah ton Dieu, N°S 30t à 304..
6. QUA,TRIÈAIE PRÉCEPTE: Honore ton Père et ta Mère, afin que
soient prolongés tes jours sur la terre que Jéhovah ton Dieu le
-donne, N°S 305 à 308.
7. CINQUlÉME PRÉCEPTE: Tu ne tueras point, N°' 3091l 312.
8. SlXIÈ~IE PRÉCEPTE: Tu ne commettras point adultère, N°S 3 t3
2 3t6.
Ani, ni aucune chose qui soit à ton Prochain, N°S 325 à 328.
CHAPITRE VI.
--n,nv.-:I
DE LA FOI.' f,4-3'
CHAPITRE VII.
-r;rn........I
rr. .
- Il Ya trois Amours universels: L'Amour du Ciel, l'A'mour du
Monde, et l'Amour 'delsoi, N°S '394., 395,39'6.
400.
404,405. .
7"P'-<..-1:
RELIGION CHRÉTIENNE. 429
Œ Tou~ ho~jlIe;.d~nsJesin.gulier aS,t le Proch.ain., qui d,oilêtre ai
mé, mais selon la qualité de. s~n bien, N°' 406 à 411.
(4) L'Homme dans le phiriel, c'est-il-dire, une Société petite ou
grande, et l"Homme dans le composé de ces Sociétés, c'est-à·dire,
la Patrie, est le Prochain qui doit être aimé, N°S 412, 413, 414.
l]7L'Église est le Prochain, qui doit être aimé dans un degré su
périeur; et le Royaume du Seigneur est le Prochain qui doit être ai·
mé dans le suprême degré, N°S 4Hî, 416.
fFl Aimer le Prochain, ce n'est pas, considéré efl soi, aimer la
Personne, mais c'est aimer le BielJ qui est dans la Personne; N°S
417., 4'18, 419.
[) La Charité et les Bonnes OEuvres sont deux choses distinctes
comme le bien-vouloir et le bien-faire, N°' ,no, 421.
8) La Charité même est d'agir avec justice et fidélité dans l'office,·
le travail et l'ouvrage, qu'on a à exercer, et avec ceux avec qui on a
quelque commerce, N°S 422, 423, 424.
Œ"J Les BIENFAITS de la Charité consistent à donner aux pau
vres et à secourir les indigents, mais avec prudence, N°' 4'!5 à
428.
l!Q1 Il Y a les DETTES de la Charité, les IInes Publiques, d'autres
Domestiques, et d'autres Privées, N°S 429 Il 432.
IID Les DÉLASSEMENTS de la Charité sont les Dîners, les Sou
pers et les réunions, N°S 433, 434. .
r.r21 La Première chose de la Charité est d'éloigner les maux, et
la Seconde de faire les biens qui sont-utiles au prochail, N06 435
à 438.
@) L'homme, (bns les Exercices de la Charité, ne place pas le
mérite dans les OEuvres, lorsqu'il croit que tout bian vient du Sei
gneur, N°S 439 à 442.
[Ii La Vie morale, lorsqu'elle est en même temps spirituelle, est
la Charité. N°' 443, 444, 445.
.& Une Amitié d'amour liée a'·ec l'homme, quel qu'il soit quant
à l'esprit, est préjudiciable apr.ès la mort, N°S 446 à 449.
@111 Y a une Charité bâtarde, une Charité hypocrite el une
Charité morte, N°S 450 à 453 .
.. @ L'Amitié d:amour entre les méchants est tine H:line intes-·
Ine entre eux, N°S 454, 455.
430 LA VRAIE
([[J De la conjonction de l'amour envers Dieu et de l'amour à
l'égard du Prochain, N°S 456, 457, 458. ~~ -X
t
é) IA.",-t::;::- 11~ -;.., ~ NA ~~5 tY~ ,. '-':0 ;::- 4-('2.. f' 'ft(~:: {;o
-
L
"!f
: l
Do LIBRE ARBITRE. - - - -
,
'r -1
DE LA PÉNITENCE. -/' Q4
432 LA VRAIE
7. La vraie Pénitenc.e est d'examiner non-seulement les actes'
de sa vie, mais aussi les intentions de sa volonté, Nol 532, 533~
53i.
8. Ceux qui ne s'examinent point, mais qni néanmoins renoncent
aux maux, parce qu'ils sont des péchés, font aussi Pénitence; ,~t cette
Pénitence a lieu chez ceux qui font par reli~ien les OEuvres de la
Charité, N°· 535, 536, 537.
9. Il faut que la Confession soit faite devant le Seigneur Dieu
Sauveur, "et qu'il y ait alors supplication pour le secours et pour la
puissance de résister aux maux, N°· 538,539,560.
10. La Pénitence actuelle est facile chez ceux qui l'ont faite quel
quefois, mais très-réfractaire pour ceux qui ne l'ont pas faite, N°S
56!,062,563.
i t. Celui qui n'a jamais fait Pénilence, ou qui ne s'est jamais re
gardé intérieurement ni scruté, ne sait pas enfin ce que c'est que le
mal qui damri'e, ni ce que c'est que le bien qui sauve, N°S 564, 565,
566. . ~~TJ
é)lA.-..... L c ~;:""fI6>.~ A('0 5"&''). 5 1-0 _ ~h 9$j ...-110
0,-
CHAPITREX.
~-.e~~
CHAPITRE XI.
q'~""-J- IT'
DE L'IMPUTATION. ;.1(1
L La Foi de l'Eglise d'a.ujourd'bui, qui seule est dite justifier, et
l'Imputation, font un, N°S 626, 627.
2. L'Imputation appartenant à la Foi d'aujourd'hui est double,
l'une du Mérite du Christ, et l'autre du Salut qui en résulte, N'" (j.28
à 631.
3. La Foi, qui est imputative du mériLe et de la justice du Chris~
Rédempteur, est d'abord sortie des Décrets du Synode de Nicée
sur les Trois .Personnes Divines de toute éternité, foi qui depuis
Il. 28
--.I<)~f'/t
434 LAf "VRAIE -
cette époque jusqu'à présent a été reçue par tout le Monde Chré
tien, N°S 632 à 635.
4. La Foi imputative. du mérite du Christ n'a point été connue
dans l'Eglise Apostolique, qui a précédé le Concile de Nicée, et
elle n'est entendue nulle part dans la Parole,. WS 636 à 639.
5. L'Imputation du mérite et de la justice du Christ est impossible,
.CBAPITRE XII.
'To~'IT'
---'
Du BAPTÊME r .#J..11
1. Sans la connaissance du Sens spiri~uel de la Parole, personne
CHAPITRE XIII.
CHAPITRE XIV.
~I>'-A-I\
,DE LA CONSOMMATION DU SIÈCLE;' DE L'A vÈNEMENT DU SEIGNEUR;
ET DU NOUVEAU CmLET tE LA NOUVELLE EGLISE. - ; , "3'2~
qui a été prédit et décrit par le Seigneur dans les Évangé listes et
-TB""-"-_ } ï
RELIGION CHRÉTIENNE. 437
~. ~près cette Nuit vient le Matin, et l'Avènement du Seigneur
~t ce Mat,in, N°S 764 à 767.
5. L'Avènement du Seigneur n'est point son Avènement PQur
-détruire le Ciel visible et la Terre habitable, el créel' un Nouveau
Ciel et tihe Nouvelle Terre, comme plusieurs l'ont cru jusqu'à pré
.sent, parce' qu'ils n'ont pas compris le Sens spirituel de la Parole,
N°s 768à 771,
6. Cet Avèneme.nt du Seigneul', qui est le Second, a liell afin
que les méchants soient séparés d'avec les bons, et que ceux qui ont
cru et croient au Seigneur soient sfluvés, et afin qu'avec eux il soit
fqrmé un Nouveau Ciel Angélique, et une Nouvelle Église dans les
terres; et sans cet Avènement aucune Chair ne pouvait être conser
vée, -l\falth. XXIV. 22,'- N°s 772 à 775.
7. Ce Second Avènement du Seigneur est un avènement non pas
en Personne, mais dans la Pa}ole qui procède de Lui" et qui est Lu:...
il. Ou MOl'DE SPIRITUEL; quel il est, N°S 792 à 795. --- r· 3~'
2. De LUTHER dans le Monde spirituel, N° 796. . }. ?,b'j
3. De MÉLA~CHTON dans le Monde spirituel, N° 797. -"- }, n /
4. De CALVIN dans le Monde spirituel, N°s 798, 799. - f ne,..
5. Des HOLLANDAIS dans le Monde spirituel, N°S 800 à 805. -- r n1
7;;.n.J 'J'""
438 LA VRAIE
6. Des ANGLAIS dans le Monde spirituel, N°- 806 à 812; - 1&J. r
7. Des ALLEMANDS dans le Monde spirituel, N°' 8i3 à 8i6, -;,?'U"
8. Des CATHOLIQUES·RoMA-INS dans le ltlonde spirituel, N°' -8i 7 à
820. - - - - - - - - - - . f . 3'i?1
9. Des SAINTS DES CATHOLIQUES-ROMAINS dans le Monde spiriluêl,
l
NoJ 822 à 827. _ _- - - - - 3'f"L..
iO. Des MAHOMÉTANS dans le Monde spirituel, N°' 828 à 834;- ,315"'
r.r
i i. Des AFIHCATNS dans le Monde spirituel; et aussi quel-
ques,observalio'Ds concernant les NATIONS (ou GENtiLS), N°' 835 à
840. - - - ---- f-3'"}
i2. Des JUIFS dans le Monde spil'ÏLuel, N°' 8H à 845. - f &r"'lt-
CJà--..1]:
1:'" o<.>.~i'<> ~_ '1 ~:... " ~ t, -4.J 1 r- ~ 4-31
~.,,~..t.i- ,'.1Jt,~ ... ~~~I,...:......J" (.J"''''(7 t.1"'"'- -4-<j~
G. '7.S't.... b".... 'fQ,.......... --r .vt'!T _ b" 1-- '0 b>
\
\;
RELIGION CHRÉTIENNE. 439
liqlles, et aussi les Hommes Illustres qui ont vécu nprès ce Con
notre Foi, laquelle cepenclalH est une étoile qui brille jOllrct
nuit devant nOlis; mais cet homme a agi ainsi, parce qu'il perd la
vue dans les mystères de celle foi, et il n'a pas \"11 en elle la jus
il ~
450 LA. VRAIE
et cependant celte Foi est en trois Personnes Divines, et ainsi en
Dieu tout entier: et comme il a iransféré sa foi dans la Seconde
Personne, et non pas même dans cette Personne, mais dans l'Hu
main de cette Personne, il ne peut se faire autrement que le Na
turalisme ne découle de là. " Au discours de ce Personnage ap
plaudirent ceux qni a~aient vécu après Je Concile de Nicée, en
disant qu'il est impossible qu'il y ait une autre foi, et que la foi
vienne d'autre part. Mais les Pères Apostoliques, qui ont vécu
avant le siècle ne ce Concile. saisis d'indignation, rapportèrent
plu:-:ieurs choses qui sont dites dans le ciel sur la Foi de Nicée et
sllr la Foi d'Athanase, voir qnelles elles sont. Toulefois, comme
le Président du Consistoire avait été associé quant à l'esprit avec
nn certain écrivain de Leipsik, je m'adressai à lui, el je démontrai
par la Parole, que le ChrISt est Dieu, même quant ~ l'H~f!lain, puis
aussi par le Li,;re dogmatique des Évangéliques, appelé FORMULE
nE CO'lCORDE, que dans le Christ Dieu est Homme et l'Homme
est Dieu; (HIIS enCOI'e, que la confession d'Augsbourg approuve
surtout ce culte du Seigneur; sans pader de plusieurs ChOH'S,
auxquelles il ne répondit pas un mot; et il se tourna d'un autre
('ôté. Ensuite je m'adressai à un autre Esprit, qui avait été asso
cié il un Personnage éminent de Gothembourg, qui avait souillé
le Culte du Seigneur par une injure encore plus grande: enfin ces
deux injures furent déclarées être des mensonges inventés avec
astuce pour effrayer les volontés, et les détourner du Saint Culte
du Seigneur, N° 137. -ro~ r ~ filo
)XXIO Il apparut une Fumée qui s'élevait de la Terl'e inférieure,
et il fut dit que les fumées ne sont autre chose que des faux en
masse; et alors quelljues Anges eurent le désir d'examinel' quels
étaient les faux qui fumaient ainsi, et ils descendirent, et ils ren
contrèrent qualre Troupes d'Esprits, dont deux étaient composées
de savants et d'ignorants d'entre les Ecclésiastiques, et deux d'é
rudits el d'illellrés d'entl'e les Laïques, qui tous confirmaient entre
eux qu'il faut adorer le Dieu invisible, et qu'alors ceux qui L'a
dorent ont la sainteté et sont exaucés; qu'il en serait autrement
si le Diel] visible étAit adoré: la sainteté et l'action d'être exaucés
par Dieu invisible, ils les confirmaient de diverses manières, et ils .
disaient que c'est pour cela qu'ils reconnaissent trois Dieux de
RELIGION CHRÉTIENNE. 45t
,toute éternité, qui sont invisibles; mais il leur fut montré que le
.culte d'un Dieu invisible, et à plus forte raison, de trois Dieux in
visibles, est un culte nul; pour que cela fut confirmé, on tira des
Enfers Socin et Arius a\'cc qllelquef.-uns de leurs sectateurs, qui.
tous avaient adoré une Divinité invisIble; qnand ils parlaient d'a
l)rès leur mental naturel ou externe, ils disaient qu'il y a un Dieu~
quoiqu'invisible; mais quand leur mental externe était bouché et
leur mental interne ouverl, et qu'ils étaient forcés de divulguer
leur confession sur Dieu d'après ce mental interne, il::; disaient:
.. Qu'est-ce que Dieu? nous n'avons pas vu sa forme, et nous n'a
vons pas entendu sa voix; qu'est-ce donc que Dieu, sinon un être
.de raison, ou la nature?» Mais ils furent instruits qu'il a plu il
Dieu de descendre, et de prendre l'Humain, afin qu'on vît sa
forme et qu'on entendit sa voix ; ces paroles entrèrent dans leurs
oreilles sans produire aucun effet, N° t59. --r~ __-r ~ '2-~1
\xxnd Il s'agit d'abord des Étoiles dans le Monde naturel, et
de la probabilité qu'elles sont en aussi grand nombre que les So
ciétés angéliques dans le Ciel, puisque chaque Société y brille
parfois comme une Étoile. Ensuite je parlai avec les Anges d'un
chemin qui apparait cou\erl d'une foùle innombrable d'esprits,
et qui est le chemin par lequel passent tous ceux qui ont quitté le
Monde naturel pour !e Monde spir.iluel; je m'approchai de ce
chemin en compagnie des Anges, et nous appelâmes dOllze hom
mes de ceux qui y étaient, el nous leur demandâmes ce qu'ils
croyaienL du Ciel el de J'Enfer, et de la vie après la morl; et comme
ils ne savaienl auLre chose. sinon qu'ils étaient encore dans le
Monde naturel,' ils répondil'enl d'après l'idée qu'ils avaient ap
portée avec eux: Le PRE"IEI\: Que ceux qui vivent moralement
viennenl dans le Ciel, el que personne ne va dans l'Enfer, parce
que tous vivent moralement. Le SECOND: Que Dieu gouverne le
Ciel, et le Diable l'Enfer, et qu'étant opposés l'un à l'autre, l'un
appelle bien ce que l'autre appelle mal; et qne l'homme hypo
crite, se tenanl dans l'un et l'autre parti, peut également "ivre
sous la domination de l'un el sous celle de l'autre. Le TROIS/ÈME:
Qn·il n'y a ni Ciel, ni Enfer, « Qui en est revenu ?Qui en a donné
des nouvelles? .. Le QUATRIE~lE : Que personne n'a pu en revenir
ni en donner des nouvelles, parce que, quand l'homme meurt,
402 LA VRAIE
. c'est ou un spectre ou tin souffle. Le CINQUIEMÉ: Qu'il faut ill.
des nouvelles, et l'on saura tout; mais en disant celà il)'iait en s06
1(
souffle, peut-elle reven il' dans son corps rongé par les vers, et.
TltME; Que les hommes après la mort ne peuvent pas plus viVl'c
ne lJeut aller dans l'Enfer, parce que Dieu a envoyé son Fils, qui
ce que peut le diable con [re cela?» Le O~ZIÈME, qui était un Prêtre:
Que ceux-là seuls sont sauvés, qui ont oblenu la . foi; et que l'É·
fer; m,~is qu'il faut laisser. les PrêLres en pal'ler, afin que par un
lois el aux chefs. Apr~s avoir entfmdu ces divers sentiments, les
morL; et ils les introduisirent dans le Ciel, mais ils n'y restèrent
pas longtemps, parce qu'il fut reconnu qu'ils étaient entièrement
. naturels, ct que par suite leurs occiputs étaient excavés; il est 1.-.;
t
padé, en dernier lieu, de celle excava:ion, et de sa· cause, ~t60: tlo'3
1XXI~ J'entendis un bruit comme celui qUf\ fait une Meule, et
aY,lnt suivi la fiil'ection d'u bruit, je vis une mai,on léz,mlée, dont
J'f\utl'ée était sous terre, et dan.:; celte maison un Homme qui re
cueil13it !lans la Parole eL dans les Lirees un grand 1I0mure de
passages !'our LA JUSTIFICATION PAR LA FOI SEULE, passages que
des secrétaires à CÔLé de lui trallscrivaient dans lItI volume. Lui
ayant demandé ce qu'il recueillait mainLenant, il répondit: « Des
extraits pour prouver que Dieu le Père s'était éloigné de la grâce
envers le genre humain, et qu'en conséqnence il avait envoyé le
Fils pour faire expiation etpropitiation.» A cela je répondis, qll'il.est
RELIGION CHRÉTIENNE.
~pposé à l'Écr.iture et à la raison, que Dieu ait pu se détourner ,de
I~ grâce; que de celle manière il se serait aussi détourné de son
-essence, et qu'ainsi il ne serait point Dieu; et comme je lui dé-
montr.1i cela jusqu'à la conviction, il entra en fureur et ordonna
:lUX secrétaires de me jeter dehors; mais comme je sortis de mon
plein gré, il lança après moi un livr~ue sa main saisit aù hasard,:
et ce livre était la Parole, N° 16L t>""'-"L-:r FY- Vr4
G~xY1 Il y eut une discussion entre les Esprits sur celte ques-
lion: Peut-on voir quelque vrai réel dans la Parole, si l'on ne
s'adresse point immédiatement 3U Seigneur, qui est 'la Parole elle-
même? l\Iais comme il y en ayait qui contredisaient, il fut fait une
expérience; et alors ceux qui s'aMessèrent fi Dieu le Père ne vi-
rent aucun vrai, mais tous ceux qui s'adressèrent au Seigneur vi-.
rer.t les nais. Pendant que celle discussion continuait, quelques
Esprits montèrent de l'Abîme, ~ doM il est parlé, ~ Apoc.lX. - où
l'on discute sur les arcanes de la justification par la foi seule; ils di-
rent qu'eux s'adressaient il Dieu le Père, et qu'ils voyaient leurs
·.arcanes dans une lumière claire; mais il leur fut répondu qu'ils les
voyaient dans une lumière phantastlque, et' qu'ils n'avaient pas
même un seul Vrai. Indignés de cette réponse, ils exposèrent d'a-
près la Parole plusieurs propositions, qui étaient des vrais; mais
H leur fut dit qu'en elles-mêmes elles étaient des vrais, mais qu'en
eux elles étaient falsifiées: pour leur prouver "que cela était ainsi,
ils furent conduits dans une maison, où il y avait une Table, sur
laquelle la lumière influait directement du Ciel, et il leur fut dit
d'écrire sllr lin papier ces vrais qu'ils avaient avancés d'après la
Parole~ et de meUre le papier sur cette table; lorsque cela eut éte_
fait, ce papier, sur lequel les vrais avaient été écrits, brillait
'Comme IIne Étoile, mais quand ils approchèrent et fixèrent la vue
dessus, le papier apparut noirci comme par de la suie. Ensuite on
fut conduit vers une Table sêmblable, sur laquelle était placée la
Parole environnée d'un Arc-en-Ciel; un certain Chef de la doc-
trine sur la foi seule l'ayant touchée de sa main, il se fit une ex-
plosion avec fracas, et ce chef fut lancé dans un coin de la cham-
bre, et. il y res!a étendu comme mort pendant une demi-heure.
D'après ces épreuves, on fut convaincu que lOus les vrais, qui
>étaient· chez eux d:après la Parole, étaient en eux-mêmes des vrais,
454 LA VRAIE '""J.P'-C- ':E ,. .~1'
mais que dans leurs mentaIs ils étaient des vrais falsifiés, N° 162. J
(Xi VU Dans le Monde Spiriluel il y a des Climats cODlme dans
le Monde Naturel, et par suite il ya aussi des Zônes boréales, où
sont des neiges et des glaces, Un jour que j'y avais été conduit en
esprit, j'entrai dans un Temple alol's couvert de neige, éclairé à
l'intérieur par des lampes, où derrière l'Autel je vis un Tableall
sur lequel il y avait cetle inscription: TI\Ii'\ITJ<; DIVINE, PÈRE.
FILS ET ESPI\IT SAIl"T, QUI ESSEi'\TJELLDIEi'\T SOi'\T UN, ~IAIS PES
SO;';i'\ELLE~IENT TROIS; et j'entendis un Prètre prêcher sur quatre
Mystères de la Foi, à l'égard desquels il faut meUre l'entende
ment sous l'obéissance de la fci; voir Je Mémorable. Après la
prédication, les Auditeur" rendirent des actions de gràces auPrê
tre pour son sermon si rempli de sagesse; mais comme je leur
demandai s'ils avaient compris quelque chose, ils répondirent:
~ Nous avons tout saisi il pleines oreilles;· pourquoi demandes-tu
si nous avons compris? L'entendement n'est-il pas stupéfié dans
de tellet> matières?» Le Prêtre, qui était présent à cette conver- __
sation ajouta: ~< Parce.que vous avez entendu et n'avez pas compris. ·/dM.(..!.
vous êtes heul'eux, puisque de 1:\ vous vient le salul, » N° Hm. f' .1:++
1XXVII! Le l\lENTAL HUMAIN a été distingué en trois Régions,
comme le Ciel où sont les Anges; et les choses Théologiques chez
seux qui aimelltles vrais, parce que ce sont des vrais,resident
dans la région suprême du l\fental, les choses morales sont sous
elles dans la région moyenne, les choses politiques sont sous celies
ci dans la dernière région, et les diverses sciences constituent la
porle. Mais chez ceux qui n'aiment pas les vrais, les choses Théo
logigues sont dans la région infime, et s'y mêlellt avec les propres
de l'homOl,e, et ainsi avec Jes illusions des sens; et de là vient que
.quelques-uns ne peuvent nullement percevoir Jes choses Théolo
~ires, N; 186. 'ff>f"'-'L 'E rr~ "L'if
XXVlII. Je fus conduit vers un endroit où étaient ceux qui sont
entendus dans l'A pocalypse par le FAUX PROPHETE; et là, je fus
imité par eux à voir leur Temple; et je les suivis, et je le vis; et
au milieu de ce temple il y avait l'image d'une Femme, vêtue
d'une robe d'écarlate, tenant dans la main droite une monnaie:
d'or, et dans la gauche une chaîne de perles; mais et l'image et
le temple étaient le produit d'une· phantaisie ; or,. quand les inlé
RELIGION CHRÉTIENNE.
rieurs de mon mental eurent été ouverts par le Sei 5neur, au lieu
d'un Temple je vis une maison crevassée, et au lieu de la femme
je vis la bête telle qu'elle est décrite dans l'Apocalypse, - Chap.
XIII. 2 ; - et sous le sol un marais dans lequel la Parole était pro
fondément cachée : mais bientôt après le Vent oriental ayant
souflé, le Temple fut emporté, le marais fut mis à sec, et la Pa
role fut vue à découvert; et alors par la lumière provenant du
Ciel il apparut un TABERNACLE. tel qu'était celui d'Abraham,
quand trois AngesYinrent, et lui annoncèrent la naissance pro
chaine d'Isaac: et, plus tard, une lumière apnt été ep,v-Oyée du
second Ciel, au lieu du Tahernacle il apparut un TE~IPLE sembla
ble à celui de Jérusalem: <Iprès cela, une Lumière venant du troi
sième Ciel resvlendit, et alors le Temple disparut, et on vit le SEI
GNEUR SEUL, debout sur la Pierre du fond, où était la Parole;
mais comme une trop grande sainteté remplissait alors les men
laIs, cette lumière fut soustraite et remplacée par une lumière du
second Ciel, d'après laquelle revint le précédent aspect du Tem- ".,-.... l
pIe, et au dedans de ce Temple celui du Tabernacle, N° 18i. r .2..~'2-
lXXIX~. Je vis un Palais magnifique, dans lequel il y avait uu
Temple, et dans ce Temple étaient placés des siéges en triple
rang: un Concile y avait été convoqué par le Seigneur, afin qu'on
délibérât sur le SEIGNEUR SAUVEUR, et sur l'ESPRIT SAINT; et lors
qu'il y eut autant d'Ecclésiastiques rassemblés qu'il y avait de
siéges, on COIllI1.ença le Concile; et comme il s'agis!'ait du Sei
gneur, la première Proposition fut celle-ci: QU! EST CELUI QUI A
l'RIS L'HUMAIN DANS LA VIERGE MARlE? Et alors un Ange, qui se
tenait debout auprès de la Table, lut devant eux les paroles que
l'Ange Gabriel dit à MariE': UN ESPRIT SAINT VIENDRA SUIl TOI, El'
UNE VERTU VU TRÈS-HAUT T'OMBRAGERA, ET CE QUI NAITRA DE TOI
SAINT SERA APPELE FILS DE DIEU, - Luc, I. 35, - et aussi celles
qui sont dans à-Iallhieu, - I. 20, 25; - et en outre pluslellrs pas
sages dans les Prophètes, où il est dit que Jéhovah Lu j-l'dême
viendra dans le Monde, el où Jéhovah Lui-Même est appelé Sau
veur, Rédempteur, et Jm;tice, d'après lesquels il fut conclu que
Jéhovah Lui-Même a pris l'Humain. La seconde délibération slIr
le Seigneur fut celle·ci: LE PÈRE ET LE SEIGNEUR JESUS-CURlsr
NE SONT-ILS PAS UN, CO~I"'E L'AME ET LE CORPS SONT UN? Et cela
t56 LA VRAIE
fut confirmé par un grand nombre de passages dans la Parole..
·et aussi par la Foi symbolique de l'Eglise d'aujourd'hui; d'aprés
, cela il fut conclu qlle l'Ame du Seiv;neur était de Dieu le Père,
et qu'ainsi son Humain est Divin, et que c'est à cet Humain qu'il
faut s'adresser pour s'adresser au Père, puisque Jéhovah Diell
cs'est envoyé par cet Humain dans le Monde, et s'est rendu visible
aux yeux des hommes, et par' conséquent' accessible. Ensuite vint
la Troisième délibération, qui concernait l'EsPRIT SAINT; et d'a
bord fut discutée l'idée slIr les trois Personnes Divines de toute
éternité, et il fut établi d'aprè~ la Parole que lé Saint Divill, <lui
est appelé Esprit Saint, procède du Seigneur d'après le Père. En
fin, parsuite des délibérations prises dans ce Concile, on décréta
èOmme Conclusion, que dans le Seigneur Sauveur il y a la Divine
Trinité, laquelle est le Divin à quo (de ([ui tout procède) qui est
appelé Père, le Divin Humain qui est appelé Fils, el le Divin pro
cedant qui est appelé Esprit Saint, et qu'ainsi il y a lin seul Dieu
dans l'Eglise. Le Concile étant terminé, on donna à ceux qui
avaient élé assis sur les siéges des vêtements splendides; et ils fu
rent conduits dans le Nouveau Ciel, N° 188. "'Gr"'-L?: J't~f5g't-
\ ~XX! Je vis dans une crèche de gr.1ndes Bourses, dans les
hourses des Jeunes gens qui les gal'daient, puis dans la chambre
la plus proche jevis des Vierges modestes avec Hne Épouse ehaste,
et nans une autre chambre deux Enfant~; et enfin I,lne Femme dé
dit qu'à ces lettres, en partie, étaient semblables les lettres Hébraï
/
RELIGION CHRÉTIENNK 459
chose du juste; peu de temps après, ces Juges furent précipités
dans l'Enfer, et les livres de leurs lois furent changés en cartes à
jouer; et, au lieu de juger, il leur fut donné pour emploi de préparer
du fard, pour mettre sur les visages des prosti tuées, et les chan
ger ainsi en beautés, N° 332. ~I""-A- T r-~ 4-~
. lxxxv]! En,suite j'allai vers le lieu où l'on criait: OH QU'ILS SONT
ERUDITS! et je vis une Assemblée d'Esprits qui raisonnaient pour
savoir si TELLE CHOSE EST, ou N'EST PAS, sans chercher si ELLE
EST DE TELLE MANIÈRE; et par suite ils s'arrêtaient au premier
pas sur chaque chose, ainsi ils la touchaient seulement en dehors,
et ne pénétraient pas en dedans; de même aussi sur Dieu: Ya
t-il un Dieu? Pour m'assurer qu'ils étaient tels, je leur posai celle
question: Quelle doit être la Religion }Ja1' laquelle l'homme est
sauvé? Ils répondirent qu'il faHait d'abord mettre en discussion:
1° Si une Relibion est quelque chose: 2° s'il y a une Religion qui
30it plus efficace qu'une autre; 3°. s'il y a une vie éternelle, et
ainsi s'il y a quelque salvation ; 4° sïl ya un Ciel et un Enf,er. Et
alors ils se mirent à discuter le premier Point: Si une Religionest
quelque chose, et ils dirent que ce point exigeait de si nom
breu~es recherches qu'il ne pourrait être résolu ell un an, et l'ur)
d'eux dit qu'il ne pourrait l'être en cent ans; à cela je répliquai,
qu'en attendant ils étaient sans religion; mais néanmoins ils dis
cUlaient ce premier Point avec tant d'adresse que la Cohorte des
assistants criait: OH QU'ILS SONT iÉRUDITS! Il me fut dit par les
Anges que de tels Esprits apparaissent comme des statues; et que,
plus tard, ils sont envoyés dans des dé~erts, où entre eux ils ba
billent et ne prononcent que de vaines paroles, N° 33~ 'fo~'1 r"'3-4... 4-2..3
\XxxvII! Je vins ensuite vers la troisième Assemblée, d'où j'a
vais entendu le cri: OH QU'ILS SONT SAGES! et je découvris que là
étaient réunis ceux qui ne peuvent voir que le vrai est vrai, mais
qui cependant peuvent faift: que tout ce qu'ils veulent apparaisse
comme vrai, et qui par suite sont appelés CONFIRlIIATEURS; je re
marquai aussi qu'ils étaient tels, d'après les diverses réponses aux
propositions, par exemple, de faire vrai que la Foi est le tout de
l'Église; et ensuite, que la Charité est le tout de l'Église; et aussi, .
que la foi et la charité ensemble sont le tout de l'Église; et comme
ils confirmaient chacune de ces propositions, el les ornaient d'ap
460 LA VRAIE
parences, an point q1l'elles brill3ient comme des vrais, les assis
tants criaient: On, QU'ILS SO:'iT SAGES! EnsuiLe quelques questions
badines leur furent aussi proposées, afin qu'ils en fissent des vrais,
car ils disent qu'il n'y a de vrai que ce que l'homme fait vrai; ces
questions badines étaient de prouver que la lumière est l'obs
curité, et l'obscurité la lumière; puis aussi que le corbeau est
blanc et non pas noir; et ils le firent, de sorte que 'ces proposi
tions apparaissaient absolument comme des vrais; voir leurs con
firmations dans le MÈMonABLE, Il me fut dit à le~r sujet par les
Anges, que de tels confirmalenrs ne possèdent pas même un grain
d'entendement, parce que tout ce.qui est au-dessns du rationnel
che~ eux a éLé fermé, et que Lout ce qui est au-dessous du ration
nel a été oUI'ert; or, ce qui est au-dessous ou .rationnel peut con
firmer Lout ce qui plaît, mais ne peut roir que le \Tai est vrai;
aussi cela n'est-il pas le fail de l'homme intelligent; mais pouvoir
voir que le vrai est vrai el que le faux est faux, c'est là le fait de
l'homme intelligent, N° 334 . .....,-;~ '7: r~ 4-'4: .
IXXXVIII~ Je convel'sai avec des Esprits qui, dans le Monde na
turel, avaient joui d'nne grande renommée d'érudition, lesquels
discutaient entre eux sur les IDÉES IN~ÉES, s'il y en avait chez les
110mmes comme chez les bêles; et alors un Esprit Angélique in
tervint dans la discussion, et leur dit: (( Vous disputez sur de
la laine de chèvre; il n'y a aucune idée innée chez les hommes,
et il n'yen a pas non plus chez les bêtes. n A ces mots, tous s'em
pOI'tèrent; mais la faculté de parler lui ayant 'été donnée, il dit
d'abord au sujet des bêtes, qu'il n'y a point d'idées innées en
elles, et cela, parce qu'elles ne pensent point, mais qu'elles agis
sent seulement d'après l'instinct qui leur vient de leur amour na
turel; cetinstinct qui fait l'analogue de la volonté chez elles in
flue immédiatement dans les sens d.e leur corps, et e)"cite ce qui
concorde avec cet alJJQur et le favorise; et cependant les idées se
disent de la pensée seule; il confirma par di.\'ers moyens que chez
les bêtes il ya seulement la sensation, et qu'il n'y a aucune pen
sée; il le confirma particulièrement par les merveilles que I;on
~onnaÎt sur les araignées, les abejlles et l.es ver.s à soie, en disant:
Est-ce que l'A raignée, quand elle .forme sa toile, pense dans sa
petite têle, qu'elle doit être lissée pour tels ou tels us.a~es!· Est'
RELlGION CHRèTfENNE. 46t
ce que l'Abeille pense d'ails sa petite tête: « De ces fleurs je suce
rai lé lIliel, et de celles~ci la cire; avec la cire je éonstruirai des
cellules en série con Linue. et j'y déposerai du miel en abondance,
alin qu'il y ell a'iL aussi assez pour l'hiver, etc. ? » Est-ce que le
Vers à soie, encoré à l'état de vers, pense dans sa pe~ite têLe:
« Je vais maintenant me mettre à filer ma soie, et quand je l'aurai
filée, je volerai el folàLI'erai avec mes semblables, ~t pourvoirai il
ma postérité'? » N'en est-il pas de mêlne pour les Betes et POU)'·
les Oiseaux? A l'égard des homllle~ il dit, que chaque mèl'e et
chaque nourrice, et aussi chaque père, sait que chez les enfants
nouvellement nés, il n'y a abSOlument aucune idée innée; qu'il n'y
a aucuue idée chez eux a:vant qu'ils aienL commencé à penser, et
qU'alors les idées naissent et se forment selon toute qualité de la
pensée qu'ils ont puisée par l'instruction; que cela arrive ainsi,
parce qu'il n'y a d'inné chez l'homme que la faculté de savoir, de
'Comprendre et d'être sage, el l'inclination à aimer lion-seulement
'Soi.-mê1l'le et le monde, mais encore le prochain et Dieu: LEIBNITZ
et WOLF écoulaient à distance, eL LEIBNlTZ applaudit, mais il en
fut autrement de Wolf, N° 330. -"G~ '2 /'-~ i.r3'
(XXXIX] Un jour, un Esprit Angélique fiL voil' clairemenL CE QUE
C'EST Ql'T~ LA FOI ET LA CHARITÉ, et ce que leur conjonction opère;
ï le fit voir clairement par une comparaison avec la Lumière et la
Chaleur, quand elles sont ensemble dans une troisième chose, parce
<lue dans le Ciel la Lumière dans son essence est le Vrai de la foi, et
que la Chaleur dans son essence est le Bien de la charité; qu'ainsi,
de même que la Lumière sans la Chaleur, telle qu'elle e~t en hi
ver dans le )londe, dépouille les arbres <le leurs fe\lilles et de
leurs fruits, de même la foi sans la charité; et de même que la
Lumière conjointe il la chaleur, telle qu'eile est au printemps, vi- J;,"'-<--L
r
vine loutes cli.oses, de ltJ~me la foi conjoiute à la charilé, l! 3~ '/Sob
\xCl Deux Anges descelldirent, l'un du Ciel Orien lai où l}on est
dans l'alllour, et l'autre du Ciel Méridional où J'on esL dans la sa
~esse, et parlèrent de l'essence des Cieux, si elle était l'Amour 011
la Sagesse; et ils tombèrent d'accord qu'elle élaitl'Amour et par
suite la Sagesse, eL qu'ainsi Dieu avait créé les Cieux d'après l'A
mour par la ::iagesse, Ne 386. ~ ---2: "'0 c... 5"1
IX~I~ Après cela, j'entrai dans un Jardin où je me promenai
462 LA VRAIE
avec un Esprit, qui me condllisit ensuite vers un Palais qu'on ap
pelait le TE31PLE DE LA SAGESSE; il etait quadrangulaire, les mu
railles étaient de cristal, la toiture de jaspe, et les fondements de
diverses pierres précieuses; cet Esprit me dit que personne n'y
peut entrer que celui qlli croit que ce qu'il sail, comprend ct
~oûte avec sagesse, est ~i peu relativement à ce qu'il ne sait pas,
ne eomprend pas et ne goùte pas avec sagesse, qu'à peine est-ce
quelque chose; et comme je croyais cela, il me fut donné d'entrer,
et je vis que tout ce temple était construit en forme lumineuse.
Dans ce Temple je l'acon lai ce que je venais d'apprendre des deux
Anges slIr l'Amour et la Sagesse, et l'on me demanda s'ils avaient
parlé aussi du Troisième, qui est l'Usage; et l'on me dit que l'A
mour et la Sages~e
~
sans l'Usag'e sont seulement des êtres en idée, .-rJo"""
u
mais que dans l'Usage il~ deviennent des réalités; et qu'il en est --r
de même de la Charité, de la Foi et des Bonnes OEuvres, ~~82: 5'6 3 r
XLII. Un des Esprits du Dragon m'invita à \'oil' les plaisirs de
leur amour, et me conduisit vers une espèce d'AMPHITHÉATRE,
sur les bancs duquel étaient assis des Satyres et des Prostituées;
et alors il me dit: « Tu vas voir notreDivertissement; )l et il ouvrit
une porte, et fit entrer comme de jeunes taureaux, des béliers, des
cllevreaux et des agneaux; et peu après par une autre porte il fit
entrer des lions, des panthères, des tigres et des loups, qui s'é
lançaient sur le bétail, et ils le déchiraient et le massacraient;
mais tOlites ces choses que j'avais \'ues avaieut été produites par
des fanlaisies. Après avoir yu cela, je dis au Dragon: « Dans pen
tu verras ce théâtre changé en lin Étang de feu et de soufre.)) Le'
Divertissement terminé, le Dragon sortit entouré de ses satyres et
de ses prostituées, et il vit un troupeau de brebis, d'où il comprit
qu'il y avait da~s le voisinage une Ville oes Jérusalémiles, et
l'ayant vue, il se sentit embrasé du désil' de s'en emparer et d'en
chasser les habitants; mais comme elle était ceinte tune muraille,
il résolut de s'en emparer par ruse, et alors il envoya un esprit
expert en enchantement, qlli, ayant été introduit auprès des ci
loyens de celte ville, parla 3vec adresse sur la Foi et sur la Cha
rilé, principalement sur celle des deux qui lient le premier rang,
et si ta Charité contribue en quelque chose au salut; mais le Dra
gon, irrité de la réponse, sortit de la Ville et rassembla un graud
RELIGION CHRÉTIENNE. 463
nombre d'esprits de sa troupe, et commença à assiéger la Ville;
mais tandis qu'il s'efforçait de la preudre et de l'envahir, le feu du
Ciel les consuma, selon ce qui a été prédit dans l'ApOCALYPSE,
Chap. XX. 8,9. - N° 388. -T,;,t,.;a.<I r~ 5'1/
(XLiii! Un jour, il me fut envoyé du Ciel un Papier, qui contellait
une exhortation à reconnaître le Seigneur Sauveur pour Dieu du
Ciel et de la Terre, selon ses paroles dans Matthieu, - XXVIII. f 8;
- mais on con~nlta- deux Évêques, qui étaient là, sur ce qu'il fal
lait faire; ceux-ci dirent qu'il fallait renvoyer le Papier au Ciel,
d'où il venait; quand ce renvoi eut été fait, celle société s'enfonça.
mais non profondément: le lendemain, quelques-uns en remontè
rent, et racontèrent quel sort ils y avaient subi; PUif; là aussi, ils
étaient allés auprès des Evêques, et leur avaient fait des reproches
sur le con!'eil qu'ils avaient donné; ils leur avaient dit plusieurs
choses sur l'état de l'Église aujourd'hui; ils avaient blâmé leur
Doctrinesur la Trinité, sur la Foi justifiante, sur la Charité, et sur
d'autres points conMrnant l'Orthodoxie des É\"êque!', et les avaient
priés de s'en désister, parce que c'était contre la Parole, mais en
vain; et comme lcnr foi, ils l'appelaient morte, et même diaboli-:
que, selon Jacques dans son EpîLre, l'un des Évêques prit sa mitre
de dessus sa tête, et la mit !'lUI' la table, en disant qu'il ne la re
prendrait pas avant d'avoir tiré vengeance des railleries sur sa foi;
mais alors apparut un monstre montant des enfers" semblable à
la bête décrite dans l'ApOCALYPSE, Chap. XIII. 1, 2, qui prit la
l\Iitre et l'emporta, N° :j89 . .--r;,~:!: ~ 6 J~
ŒLlY) Je m'approchai d'une Maison, ou ceux qlli s'y trouvaient
rassemblés discutaient entre eux, si le bien qlle l'homme fail dans
l'état de justification par la foi estnn bien ùe religion ou non; il
Y eut consentement unanime que par bien de religion Il est en
tendu un bien qui contrihue au !'alut: la victoire fut pour ceux
qui étaient d'avis que tout bien que l'homme fait ne contribue en
rien au salut, parce que aucun bien volontaire de l'honime ne
peut être conjoint a\'ec un bien gratuit, pUisque la salvation se
fait gratutternent ; qu'au~un bien venant de l'homme ne peut pas
non plus être conjoint avec le Mérite du Christ, par lequel il ya
uniquement salvation; que l'opératIOn de l'homme Re peut pas
non plus être conjointe avec l'Opération de l'Esprit Saint, qui fait
464 LA VRAlI!:
tout sans le secours de l'homme; d'oi! ils concluaient que les
borin'es œuvres, même dans l'étàt de justification par la foi, ne
coillribueÎ1L en rien au salut, maï's que la foi seuie le donne. En
entendant ces raisonnements, deux Gentils, qui se tenaient à l'en
trée, dirent entre eux: (( Ils n'ont aucune religion ;qui ne sait, que
faire du bien au prochain pour Dieu, ainsi d'après Dieu, et avec
Dieu~ c'est la religion, » N° 390. '1ô~"1 !''''Y- 520 .
- (iLV J'entendis des Anges gémir de ce qu'il y a aujourd'hui
Hans l'Église une telle INDIGENCE SPIRITUELLE, qu'on ne sait plus.
rien, sinon qu'il y a trois Personnes Oivines, et que la foi seule
·sauve; et sur le Seigneur, seulement les faits historiques, et qu'on
ignore profondément ce qui est rapporté dans la Parole sur le Sei
gneur, sur son Unité avec le Père, SUI.' sa Divinité et sur son Pou
voir; et ils dirent qU'lin Ange avait été envoyé par eux pour exa
miner s'il y avait aujourd'hui une telle indigence chez les Chré
tiens; et que cet Ange ayant demandé à un Cb.-rétien quelle était
la Religion qu'il professait, celui-ci avait répondu que· c'était la
Foi; qu'ensuite l'ayant inLerrogé sur la Rédemption, sur la Régé
nération et sur la Sahation, il avait répondu que toutes ces choses
étaient de la Foi; et aussi à l'égard de la charité, qu'elle était
dans la foi, parce que personne ne peUL par soi-même faire le bien.
Ensuite l'Ange lui diL.: « Tu as répondu comme quelqu'un qui joue
de la flûte su~ un seul ton, je n'entends pour réponse que la foi,
mais si tu ne connais que cette foi, .tu ne sais rien; » et alors il le
conduisit vers ses compagnons daus un désert, où il n'y avait pas
même de l'herbe, etc., N° 391. -rD~ r f-~ 52..1 .
Œ!.. VI! Je vis cinq Gymnases environnés chacun d'une lumière
différente, j'entrai ;lvec plusieurs Esprits dans le Premier qui ap
pàraissait comme dans une lumière ennammèe; il Y avait là une
nombreuse assemblée; et le Président proposa aux membres de
manifester leurs sentiments sur la CHARITÉ; eL, aussilôt que la
discussion fut ouverte, un PltEl\llER dit que selon son sentiment
la Charité était iJ Moralité inspirée par la foi; un SECOND, que c'é
lait la Piété inspirée par la commisération; un TROIS1Èl\IE, qu'elle
consistait à faire du bien à chacun, tant ilU méchant qu'au bon;
. un QUATRIÈME, qu'elle consistait il être utile en toute manière à
parents et amis; un CINQUIÈME, qu'elle consistait à faire l'aumône
RELIGION CHRÉTIENNE. 465
aux pauvl'es et à secourir les indigents; un SIXIÈME, qu'elle con
...sistait 11 bâtir des Hôpitaux, des Maisons pour les ~lalades, pour
'-les Orphelins; UII SEPTIÈME, qu'elle consistait à enrichir les .Tem
pIes et à faire du bien aux l\linistres qui en font le service; un
HUITIÈME, que c'était la vieille Fraternité Chrétienne; un NEu
VIÈME, qu'elle consistait à remettre à chacun ses faute:;: chacun
_d'eux confirma son sentiment par des argUl~lents, mais ils sont
trop nombreux ponr qu'ils puissenl êlre rapportés ici, on peut les
voir dans le l\fK~lORABLE même. Après cela, il me fut aussi per
mis de donner mon ~entimenl, et je dis que la Charité consisté à
agir, dans toule œuvre et dans tout emploi, d'après l'alllour de la
Justice avec le jugement, mai3 d'après un Amour qui ne procède
d'autre part qne du Seigneur Dieu Sauveur; et après que cela eut
été démontré, j'ajoutai que toutes les choses qui venaient d'êlre
dites sur la Charité par les neuf célèbres Personnage~ élaient de
bons doculllents de la Charité, pour\"u qu'elles fussent. f<lites d'a
près la justice avec le jugement; et, comme la Justice et le juge
ment ne viennent pas d'autre part que du Seigneur Sauveur,
POUI'VU qu'elles fussent faites par l'homme d'après le Seigneur:
cela fut approuvé par plusieurs dans leur homme In terne, mais 'Î",-..ut.. I
'p0n encore de même dans leur homme Externe, N° 459. r~C;'8~
\XLVU) J'entendis de loin comme un gl'incement de dents, au- .
quelle des deux était l'essentiel de l'Église; ceux qui étaient pOlir
lement naturelle; mais il lui fut dit qu'il y a deux vies morales,
JI. 30
466 LA VRAIE
d'après le Seigneur il y a la vie morale spirituelle, mais que dans
l'homme qui ne vit pas d'après le Seignenr il y a la vie morale na
turelle, telle qu'elle existe chez les méchants, et parfois chez les
Esprits dans l'Enfer, N° 460. f;/'>'.L-"7 ~ 5<t~
'Xï:Viiïl Je fus conduit en esprit dans un certain Jardin situé
dans la Plage méridionale, et là je vis assis sous un Laurier des
Ésprits qui mangeaient des figues; je leur demandai comment Ils
comprenaient que l'homme peut faire le bien d'après Dieu, et tou
jours cependant comme pa" lui-même; ils répondirent que Dieu
opère le bien intérieurement dans l'homme.. mais qne si l'homme
le fait d'après sa volonté et d'après son entendement, il le souille
hlilement que ce n'est plus le bien; mais sur cela je dis, que
l'homme est seulement un organe de la vie; et que, s'il croit au
Seigneur, il fait Je bien par lui-même d'après le Seigneur; mais
que, s'il fle croit pas au Seigneur, et plus encore s'il ne croit en
aucun Dieu, il fait lé" bien par lui-même d'après l'Enfer; et qu'en
outre le 'Seigneur a donné à l'homme le Libre Arbitre defaire d'a
près l'un ou d'après l'autre: que le Seigneur ait donné ce Libre
Arbitre, cela fut confirmé par la Parole, en ce que le Seigneur a
commandé à l'homme d'aimer Dieu et le prochain, d'opérer des
biens de la charité comme l'arbre produit des fruits, et de faire
ses préceptes pOlir être sauvé, et en ce que chacun était jugé se
lon ses Œuvres; que toutes ces choses n'auraient pas étê com-'
mandées, si l'homme ne pouvait pas faire le bien par lui-même
d'après le Seigneur. Après leur avoir dit cela, je leur donnai des
branches d'un cep, et les branches dans leur mains produisirent des
raisins, etc., N° 461 ..--r,9#'n..L- r ~c.. boa
[XLIX~ Je vis un PonT MAGNIFIQUE. et dans ce port des Navil'es
grands et petits, et sur les bancs de jeunes garçons et de jeunes
filles; ils attendaient des TORTUES, qui devaient sortir de la mer;
et quand elles en sortirent, je vis qu'elles avaient deux Têtes, l'une
qu'elles retiraient à volonté dans les coquilles de leur corps, et
l'autre qui apparaissait dans une forme comme homme, et avec
celle-ci elles parlaient aux jeunes garçous et aux jeunes filles; et
ces enfants, à cause de leurs discours élégants, les caressaient et
leur faisaient des présents. Après que j'eus vu ces choses, il me
fut expliqué par un Ange ce qu'elles signifiaient, à savoir, que ces
RELIGION CHRÉTIENNE. 467
i~rtues représentaient ces hommes d~ns le Monde, et par suile
~utant d'Esprits après la mort, qui disent que Dieu, chez ceux qui
o~nt obtenu 'la foi, ne voi 1. rien de ce qu'il pensent et font, mais
regarde seuillment il la foi qu'il a renfermée dans les intérieurs de
leur mental; et que les mème~ 'devant les 'Assemblées dans les
iemples prononcent des choses s,aintes d'après la Parole, absolu
ment comme les autres, mais avec la grande Tête qui a l'appa
rence d'un homme, dans laquelle alors ils font en~rer la petite, ou
bien la retirent dans lenr corps. Ensuite les mêmes furent vus
dans l'air dans un l\"avire volant avec sept voiles, et ils étaient là
c.ouronnés de lauricr et en vêtements de pourpre, criant qu'ils
,étaient les Chefs des sages de tout le Clergé; mais ce n'étaient que
h~s images de leur faste, qui profluaient des idées de leur mental;
(lt comme ils étaient sur terre, je parlai avec eux d'abord d'apl'ès
la Raison, el ensuite d'après l'Écriture Sainte; et, par plusieurs
uguments, je leur démontrai que leur Doctrine était insensée, et
que comme clle était opposée à l'Écriture Sainte elle provenait de
l'~nfer. Mais les Arguments dout je me servis dans celte démons
tration étant trop étendus pour qu'ils puissent être rapporté3 ici,
(ln peut les voir dans le ME)IOBABLE même, Après cela ils furent
vûs dans un lieu sablonneux, dans des vêtements en lambeaux, et
les reins entourés de filets de pêcheur, à travers lesquels appa-' ,,-.
raissaient leurs nudités; et enfin ils furent envoyés dans la société Jo,...... l
qïlÎ est sur les con lins de la société des ,Machiavélistes, N° 462. /' ... ~ 60"3
CS Il fut convoqué un Comice" qu.i tint séance dans un Temple
rond, dans lequel sur les côlés il y avait des Autels, et près des au
tels étaient assis les membres du comice, mais il n'y avait pas là
n'y a pas plus de Libre Arbitre dans ces choses chez l'homme que
sel. » Le SECOND:II n'yen a pas plus que chez la bête et chez le.
468 LA VRAIE
deviendrait maniaque, et se croirait comme un dieu, qui pent se
régénérer et se sauver lui-même. Il Le CINQUIEME lut, dans le Li
vre des Évangéliques intitulé FOR~IULE DE C01\CORDE, que l'homme
n'a pas plus de Libre Arbitre dans les choses spirituelles qu'une
souche et qu'une pierre, et que sur ce sujet il ne peut rien compren
dre, penser, vouloir, ni même s'appliquer ou s'adapter à recevoir
le spirituel, etc.; voir ci-dessus, N° 464. Après cela, il me fut aussi
permis de parler, et je dis: « Sans le Libre Arbitre dans les choses.
spirituelles qu'est-ce que l'homme, sinon une brute? Et à quoi ser
vent sans ce Libre Arbitre tous les dogmes Théologiques? »i\Iais
ils me répondirent: Ct Lis nos ouvrages Théologiques, et tu n'y
trouveras rien de spirituel, et tu verras que le spirituel y a été
tellement caché en dedans, qu'il n'en apparaît pas même l'ombre;.
lis donc ce que notre Théologie enseigne sur la Justification, c'est
à-dire, sur la rémission des péchés, sur la régénération, sur la'
sanctification et sur la salvation; tu n'y verras rien de spirituel,
parce que ces choses influent par la foi sans aucune conscience d8
l'homme; notre Théologie a même repoussé la charité loin du
spirituel, et aussi la pénitence hors de SOli contact; et en outre,
quant à la Rédemption, elle a attribué à Dieu des pl'opriélés pu
rement humaines-naturelles, qui sont, que Dieu avait enveloppé le
genre humain sous une damnation universelle; que son Fils a pris
sur lui celle damnation, et qu'ainsi il a rendu le Père propice; l'in
tercession et la médiation auprès du Père sont-elles autre chose?
Il est donc évident que dans toute notre Théologie il n'y a rien de
spirituel, . ni même rien de rationnel, mais que tout est purement.
llaturel au-dessous du spirituel et du rationnel. Il Mais alors la
foudre tomba tout-à-coul' du ciel, et les membres du comice s'é
, lancèrent tout effrayés, et chacun s'enfuit dans sa maison,
·N° 503. -ro~!E. F~ 4-'3
UJ] Je conversai avec deux Esprits, dont l'ull aimait le bien et
le vrai, el l'autre le mal et le faux, et je décoUHis qu'ils jouissaient
l'un et l'autre d'une semblable faculté de pensel' rationnellement;
mais quand celui qui aimait le mal et le faux pensait livré à lui
même, je remarquais qu'il s'élevait de l'enfer comme une fumée,
-et qu'elle éteignait la clarté qui était au-dessus de la mémoire; au
n traire, quand celui qui aimait le bien et le vrai était livré à lui
RELIGION CHRÉTlE~NE. 469
même, je voyais comme une flamme douce qui descendait du Ciel
~t éclairait la région de son mental au-dessus de la mémoire, et
par suite aussi les choses qui étaient au-dessous de cette mémoire.
Ensuite, je conversai sur LE LIBRE ARBITHE DANS LES CHOSES SPI-
RITUELLES avec celui qui aimait le mal et le faux, eL au nom seul
de ce Libre Arbitre il s'emporta, et s'écria: « Personne ne peuL
remuer ni le pied. ni la main pour faire quelque bien spirituel, ni
I.t langue ni la bouche pour prononcer quelque vrai spirituel, et
~insi ne peut même s'appliqner ni se disposer à recevoir quoi que
.ce soit de spirituel; l'homme n'esl-JI pas mort et pUl'ement passif
dans les choses spirituelles? Comment ce qui est 1lI0rt et pure-
ment passif peut-il de soi-même faire le bien et prononcer le vrai?
N'est-ée pas là aussi ce gue dit notre Église? » L'autre, au contraire
qui aimait le bien el le vrai, s'exprima ainsi sur le Libre Arbitre
dans les choses spirituelles: « Sans ce Libre Arbitl'e, qlle serait
toute la Parole? et sans lui que serai t l'Église, la Religion, le Culte
de Dieu,. ainsi que serait le Ministère? et d'après la lumière de
mon entendement, je sais que l'homme sans celle Liberté spiri-
tuelle ne serait pas homme, ce serait une bêle, car s'il est un
homme et non Ilne bête, c'est d'après ceLLe Liberté; et de plus, je
sais que sans le Libre Arbitre dans les choses spirituelles il n'y
~urait pas chez l'homme de vie après la mort, ainsi pas de vie
éternelle, parce qu'il n'y aurait a~cune conjonction de l'homme
.avec Dieu; c'est pourquoi, nier ce Libre Arbitre n'appal'tient qu'à
ceux qui dans les choses spirituelles sont devenus fous. Il Ensuite
je vjs sur un arbre un serpent volant, qui présenta du fruit de cet
arbre à celui qui avait nié le Libre Arbitre dans les choses spiri-
tuelles, et dès qu'il tn eut mangé, il apparut une fumée qui mon-
tàit de l'enfer, et qui éteignit la partie supérieure de son mental ra-
tionnel quant 11 la lumière, N° 504. -r:, Y"".Q.. 2E. r~ 4-+
@ Un jour, j'entendis un bruit comme le frottement de deux
meules de moulin l'une contre l'autre, et je m'approchai vers le
lieu d'où provenait ce bruit, et je vis une Maison où il y avait plu-
sieurs cellules, dans lesquelles des Érudits .de ce siècle étaient
assis, et confirmaient la Justification par la foi seule; et, m'étant
~pproché d'une cellule, je demandai à l'un d'eux de quel sujet ils
:s'occupaient dans ce moment; il répondit: " De l'ACTE DE LA Jus-
470 LA VRÀIÊ
TIFICÀT10N,· qui est la tête de' toules les choses de la Doctrine dan!;
notre Orthodoxie. » Et je lui demandai s'il connaissait quelque si
gne qui indiquât quand la Foi justifiante est introduite, el quànd
elle a été introduire; et il répondit que cela se fait passivement et
non activement ; alor~ je lui dis: li Si tu ôtes l'actif en cela, tu ôtes
aussi le réceptif, .et ainsi cel acte ne serait qu'une c.hose purement
idéale, qu'on nomme être de raison, et par conséquent ce n'est que
la statue, la femme de Loth, ne rendant d'autre son que celui du sel,
effleurée par la plume de l'écrivain, ou pal' l'ongle de son doigt. ,.
Ce personnage prit avec emportement le cha·ndelier pour le jeter
contre moi, mais la chandelle s'étant alors éteinte, il le jeta contre
son compagnon, N° 5ù~. ~,..-wL-!E S'<:>
[LIu1 Je vis deux Troupeaux, l'un e boucs, l'autre de brebis;
mais lor~que je les regardai de près, au lieu de bOllCS et de brebis,
je vis des hommes, et je perçus qùe le troupeau de boucs se com
posait de ceux qui font salvi tique la foi seule, et que le troupeau
de brebis se· composait de ceux qui font salvifiques la Charité et
en même temps la Foi; il ma demande, pourquoi ils étaient là,
ceux que j'a"ais vus comme boucs répondirent qu'ils tenaient un
Concile, paree qu'il leur avait été découvert que ce passage de
Paul, .. L'homme est justifié par la foi smis œuvres de loi, »
Rom. 1II. 28, - n'avait pas été bien compris, puisque lit par la
Foi il est entendu. non pas la foi d'aujourd'hui, mais la foi au Sei
gneur Sauveur, et que par OEuvres de loi il est entendu, non pas
les OEuvres de la 101 du Décalogue, mais les OEuvres de la loi de
l\Joïse, qui étaient des ri les ; - ce qui aussi a élé démontré; - el
ils dirent qu'ils avai~lit conclu que la foi produit les bonnes am
vres comme l'Arbre produit les fruils. Ceux qui formaient Je Trou
peau de BrebiS étaient en faveur de celle conclusion; mais aiors
lin Ange, qui se tenait entre les deux. Tl'Oupeaux, cria·:111 Trou
peau de hrebis: "Ne les éCOUlez point, car ils n'ont pas renoncé
le
ft leur ancienne foi;» et il cl ivisa Trour~au de Brebis en rleux.
-Troupeaux, et il dit aux brebis de la gauche: li Joiguez-\'ous aux
boucs, mais je vous prédis qu'il viendra un loup qui l'es ravira·, et
vous avec eux. " Alors il fut fait une recherche pour savoir 'corb
ment ils entendent que la Foi produ:t lès bonnes œuvres comme.
l'Arbre produit les frili!s; ~t il· ful découvert que leùr perception
.~-------------~------ -~-
RELIGION CHRÉTIENNE, 4.71
~ur la conjonction èe la foi et de la charité est absolument opposée
à cetle conlpal'aison, et qu'ainsi c'était une locution captieuse. LèS.
iroupeaux. de brebis ayant compris cela se réunirent comme an
par..... ant en un seul troupe:lU,. atlquel s'adjoignirent quelques-uns
des boucs, en confessant que l:t charité est l'essence de la foi, et
qu'ainsi la foi séparée d'avec la c11arité est seulement natu
f_elle, mais que conjointe avec la charité elle devient spirituelle,
N° 506 , -r;, ~ '"lI i"""-y- 5 1
{UV. Conversation avec des Anges sur les trois Amours qui sont
u;rv;rsels, et par suite chez chaque homme, à savoir: L' A~IOUR
I)U PROCHAIN ou AMOUR DES USAGES, qui en soi est spirituel, L'A
MOUR DU MONDE ou AMOUR DE POSSÉDER LES RICHESSES, qui en
soi est matériel, et L'AMOUR DE SOI OU AMOUR DE DOMINER SUR
LES AUTRES, qui en soi est corporel; quand ces trois Amours Ollt
été chez l'homme convenahleIl)ent subordonnés, l'homme est vé
ritablement homme; et ils ont été convenablement subordonnés,
alors que l'amour du prochain fait I~ tête, l'amour dn monde le
corps, et l'amour de soi les pieds; il en est tout autrement quand
chez l'homme ils ont leur siége contre l'ordre; et il fut montré
quel est l'homme, quand l'amour du l'fonde fait la tête, et quel il
est quand c'est l'amour de soi; que lui alors est un homme ren
yersé, une bête féroce quant aux intérieurs de son mental, et un
histrion quant aux extérieurs du mental et par suite quant à ceux
du corps. Enmite je vis monter des enfers un diable d'une face
noire avec un cercle blanc autour de la tête; et il dit qu'il était
Lucifer, quoiqu'il ne le fût pas; il dit aussi qne dans ses internes
il était i1iable, mais que dans ses externes il était Ange de lu
mière; et il ajouta que lorsqu'il est dans les externes il est moral
parmi ceux qui sont moraux, rationnel parmi ceux qui sont l'a
t.ionnels, et même spirituel parmi ceux qui sont spirituels, et que,
lorsqu'il était dans le !\fonde, il avait prêché, et alors déclamé contre
les malfaiteurs d"8 tout genre, et que c'était à cause de cela qu'il
J
avait été appelé fils de l'Aurore; que ce qui l'avait étonné lui
même, c'est que lorsqu'il était dans la chaire, il p('rcevait que les
ch'oses étaient telles qu'il les d~~ait, mais qu'il en était tout autre
ment quand il était hors du Temple; il en donna la raison, c'est
que dans le Temple il était dans s,es Externes, et alors seulement
4,72 LA VRAIE
dans l'Entendement, tandis que hors du Temple il était dans ses
Internes et alors dans la Volonté, et qu'ainsi l'Entendemenll'éle
vait dans le Ciel; mais que la volonté l'entraîne dans l'Enfer, et que
la Volonté l'emporte sur l'Entendement, parce qu'elle le dispose en
sa faveur et à son gré. Après cela, ce diable, qui se donnait pour
Lucifer, fut précipité dans l'Enfer, N° 007. 'f::,--7E. /";y- 5g
Ci::SU Je vis un Temple de forme circulail'e, dont le Toit était à
l'instar d'une Couronne;· les Murailles étaient de continuelles Fe
nêtres de Cristal; la Porte, d'une substance de' perle; -il y. avait
dans ce Temple une Chaire sur laquelle était la Parole enta-urée
d'une sphère de lumière; dans le milieu du Temple élait le Sanc
tuaire, devant lequel il y avait un Voile, mais alors soulevé, où se
tenait un Chérubin, ayant à la main une épée qui se tournait de
côté et d'autre: après que j'eus vu ces choses, leur signification
me fut donnée, comme on peut le voir dans le l\Iémorable ; sur la
Porte il y avait cetle Inscription: MAINTENANT IL EST PEIIAlIS, ce
qui signifiait que maintenant il est permis d'entrer inlellectuelle-~
ment dans les Mystères de hi foi; et il me fut donné de percevoir
qu'il était très-dangereux d'entrer par l'entendement dans les
dogmes de la foi, qui proviennent de la propre intelligence, et sont
par suil.e dans les faux, et qu'il éfait encore plus dangereux de les
confirmer d'après la Parole; et que c'est à cause de cela que, d'a
près la Divine Providence, la Pal'ole a été enlevée aux Catholiques
Romains, et que chez les Protestants elle a été fermée par leur
dogme, que l'Entendement doit être mis sous l'obéissance de leur
foi; mais que, comme les Dogmes qui appartiennent à la Nouvelle
Église sont tous conformes à la Parole, il est permis d'entrer en
eux par l'Entendement, parce qu'ils sonl une chaine de Vérités
tirées de la Parole, lesquelles aussi brillent devant l'entendement.
C'était h ce qui est entendu par l'Inscription sur la Porte: MAIN
TEi\'A~T IL EST PER~IJS, et aussi par cela que le Voile du sanctuaire
devant le Chérubin était soulevé. Ensuite il me fut apporté un pa
pier par un enfant, qui était un Ange du troisième Ciel; sur ce
papier était écrit: ENTREZ DEsomlAls DANS LES MVSTERES DE LA
PAROLE JUSQU'A PRÉSENT FERMEE, CAR TOUTES SES VERITES SONT AU-
'TANT DE MIROIRS DU SEIGNEUR, N° 508. -r9~ "TT ~ b () .
1LVI' Je fus saisi d'une maladie grave, causée par une fumée
--~=-=:...==--_:::.--......- :..==--------------::--=====::-3:=~
RELIGION CHRÉTIENNE. 473
provenant de la Jérusalem qui, dans l'Apocalypse, XI. 8, est ap
pelée. Sodome et Égypte; et je fus vu comme mort par ceux qui
étaient dans cette Ville, et qui alors dirent entre eux que je n'étais
pas digne de la sépulture, de même qH'il est dit des deux Témoin:;
dans ce Chapitre de l'Apocalypse; et pendant ce temps là j'enten
dis les habitants de la ville prononcer une foule de blasphèmes,
parce que j'avais prêché la pénitence et la foi ail Seigneur Jésus
Christ; mais comme le jugement sur eux élait proche, je vis que
{oute cette ville s'écroulait et était inondée d'eaux; et ensuite je
vis les habitants courir parmi des monceaux de pierres, et se la
menter sur leur sort, en disant que cependant ils ~e croyaient re
nés par la foi de leur Église, et par conséqnent justes; mais il leur
fut dit qu'ils n'ét:lient rien moins qUfl justes, puisqn'ils n'avaient
jamais fait aucune pénitence, et qu'ainsi ils ne connaissaient pas
un seul mal damnable chez eux: ensuite il leur fut dit du Ciel,
que la foi au Seigneur et la pénitence sont les denx l\Ioyens de ré
génératjon et de salvation, et que cela est très-connu d'après la
Parole, el eu outre d'après le Décalogue, le Baptême et la Sainte
Cène; voir dans le MEMORAIlLE, N° 567. 'Îo~"::1!: ~ "18
ILVII! Tous cwx qui viennent après la mort dans le Monde spi
rituel sont temls au commencement dans les Externes, dans les
quels ils ont été dans le Monde naturel: et comme la plupart,
lorsqu'ils sont dans les Externes, vivent moralement, fréquentent
les Temples et prient Dieu, ils croient que certainement ils vien
dront dans le Ciel; mais on leur apprend que tout homme après la
mort dépouille successivement l'homme Externe, et que l'homme
Interne est ouvert, el qu'alors l'homme est connu tel qu'il est en
lui-même, puisque l'homme est homme- d'après la Volonté et l'En
tendement, et non pas seulement d'après l'Action et le Langage;
~t que de là -résulte que l'homme peut d:1IIs les Externes se mon
trer comm~ une Brebis, quoique dans les Iilternes il soit comme
un Loup; et que leI il est dans san homme Interne, s'il n'examine
pas les maux de sa volonté et par conséquent de son intention, et "CI>UL-ri
n'en fait pas pénitence; outre plusieurs autres ehoses, N° 568. J..~ e. /iJ'2..
ILVm! Chaque Amour exhale un plaisir; tomefois les PLAISIRS
OtiSAMOURS sont peu sentis dans le "Monde naturel, mais ils le sont
manifestement dans le Monde spirituel; et là, ils sont quelquefois
LA VRAIE
changés en odeurs, et alors on pèrçoit quels sont les plaisirs, et à
quel amour ils appartiennent; les plaisirs de l'amonr du bien, tels
qu'ils sont dans les Cieux, sont perçus comme les odeurs suaves
dans des jardins et des bosquets, et au contraire les plaisirs d~
l'amour du mal, tels qu'ils sont dans les Enfers, sont perçus comme
des odeurs fétides et puantes d'étangs et de lalrines ; et comme
les enfers et les cieux sont opposés, les diables sont tourmenlés
quand ils senleut quelque odeur suave du ciel, et vice versâ les
~nges le sont quand ils sentent quelque odeur fétide de l'enff\r: il
a élé confirmé par deux exemples que cela est ainsi. C'est d'après
cette raison que l'Huile d'onction était préparée avec des aroma-,
tes, et qu'il est dil de Jéhovah qu'il odorait l'odeur agréable des
holocaustes; et que, vice ve1'sâ, il :lVai t été commandé aux fils d'Is
raël de porter hors du camp ce qui était immonde, et de faire un 7;,,,,
trou en terre pour leurs excréments; car leur camp représentait le -rr'
Ciel, elle désert hors du camp représenlait l'Enfer, N° 069. 1<:>'1-
~-~ _._--
·
RELIGION CHRÉTIENNE. .
q: l'O''''':?!:
1J G
475
;-. +
parfums, aussi les appelait-il les délices Qe ses narines, N° 570. .-/
(LX) Je vis nue Assemblée d'Esprits, priant Dieu de leur- en
voyer des Anges pour les instruire snI' différentes choses, qui ap
partiennent à la foi, et sur laplupart desquelles ils étaient dans
le doute, parce que les Églises ne s'accordent pas entreellés sur
ces points, et que lous les ministres de ces Églises disent: èROYEZ
NOUS, NOUS SOMMES LES MINISTRES DE DIEIJ, ET NOUS POSSÉDONS
LA SCIENCE: et. il apparut des Anges Qu'ils interrogèrent sur la
Charité et la Foi, sur la Pénitence, snI' la Régénération, sur Dieu,
sur l'Immortalité de l'âme, et sur le Baptême et la Sainte-Cène; à
chacune de ces questions les Anges firent des réponses qui pou
vaient tomber dans leur entendement, disant en outre que tout
ce qui ne tombe pas dans l'entendement, est comme ce qui a été
semé dans le sable, et qui, quoiqu'arrosé par la pluie, se flétrit
toujours; et que l'Entendement fermé pal' la religion ne voit plus
rien dans la Parole d'après la lumière qni est li! par le, Seigneur,
et que même, si on lit la Parole, il devient de plus en plus aveugle
dans les choses de la foi et du salut, N° 621. -r;,~ -:E ~ 1':)4
[tiI! Il est montré comment, après avoir été pl'éparé pour le Ciel,
l'homme y entre, li savoir, qu'après la préparation, il voit un chemin
qui conduit dans l~ Ciel vers la société dans l;lquelle il doit vivre
éternellement, _et près de la société il y a une port.e qui s'ouvre;
après qu'il est en"tré, on examine s'il y a en lui la même lumière et
la même chaleur, c'est-il·dire, le même vrai et le même bien que
chez les Anges de celte société; lorsque l'examen est satisfaisant,
il va de côté et d'autre dans la société et cherche où est sa maison,
car pour chaque Ange novice il y li une nouvelle maison; et, après
l'avoir Iro'uvée, il est reçu et complé comme un parmi eux. Quant
à ceux chei qUI il. n'y.a ni lumière ni chaleul', c'est-à-dire, ni le
vrai ni le bien ou Ciel, leur sort est trisle ; dès qn'ils entrent, ils
sont misérablement tGurmentés, et leur tourment les force à se
précipiter eri bas; éela leur arrive. parce que la sphère <le ·la lu
mière et de la chaleur du Ciel est opposé à celle dans laquelle ils
sont et ceux":ci dans la suite ne désirent plus le Ciel, mais sont ils
consociés avec leurs semblables dans l'Enfer: par là on voit clai
rement qu'il est frivole de penser que le Ciel est seuleme.nt une
admission par grâce, et que res admis y jouissent de joies comme
476 LA VRAIE
ceux qui, dans le Monde, entrent dans une maison de noces, N°
622. -ro~ -rI r~ 1 ~1
1LXIII Plusieurs Esprits, qui croyaient que le Ciel était "seule
ment une admission par grâce, et après l'admission une joie éter
nelle, monlèrenl par permission" dans le Ciel; mais comme ils ne
pOllvaient pas y supporter la lumière et la chaleur, c'est-à-dire,
la foi et la charité, ils s'élancèrent prfcipitamment en bas, et alors
ils furent vus comme des Chevaux morts par les Esprits qui étaient
ali-dessous: parmi ceux qui étaient au-des~olJs et qui les virent
ainsi, il y avait des enfants avec leur maître; et celui-ci les instrui
sit de ce que signifiait l'apparition d'un Cheval mort, et leur dit
alors qui sont cellx qui de loin apparaissent ainsi, à savoir, que
ce sont cel:x qui, lorsqu'il lisent la Parole, pensent matérielle
ment et non spiri tuellemen t à Dieu, au Proehain et au Ciel; et
qu'on pense matériellement à Dieu, quand on pense à l'Essence
d'après Ja Personne; matériellement au Prochain, quand on pense
à Ja qualité d'après la face et le langage; et matériellement au Ciel..
quand on pense à l'élat de l'amour du Ciel d'après le lieu; mais
qu'aÎl COli traire on pense spirituellement à Dieu, quand on pense
d'après l'Essence et par suite à la Personne; spirituellement au
Prochain, quand on pellse d'après la qualité et par suite à la face
et au langage; et spirituellement au Ciel, quand on pense d'après
l'état de l'amour dans le Ciel el par suite ail lieu: et ensuite il leur
apprit que le Cheval signifie J'Entendement de la Parole; et que,
comme la Parole chez ceux qui peflsent spirituellement, qlland ils
la lisent, est une Lettre vive, c'est pour cela qlle de loin ils appa~
raissent comme des Chevaux vivants; et qu'au contraire, comme
la ~arole chez ceux qui pensent matériellement, quand ils la lisent
est une Lettre morte, c'est pour cela que ceux~ci de loin apparais
sent comme des Chevaux morts, N° 623. --J;,r.4.-1f r. ri
1LXllI~ Je vis descendre du Ciel dans le Monde un Ange tenant
à la main un Papier, sur lequel était écrit: MARIAGE DU BIEN ET
Dt: Y~AI; et je" vis que ce Papier dans le Ciel resplendissait, mais
qu'en descendant il brillait peu à peu de moins en moins, jusqu'à
ce qu'enfin le Papier et l'Ange n'apparurent plus, excepté devant
quelques Esprits sans instruction, qui étaient simples de cœur,
devant lesquels l'Ange expliqua ce qu'enveloppe le Mariage du
RELIGION CHRÉTIENNE. 477
Bien et du Vrai, c'est-à-dire que toutes et chacune des choses
dans le Ciel enLier et dans le Monde enti~r contiennent le bien et
le vrai en même temps; et cela, parce que le bien et le vrai font
un dans le Seigneur Dieu Créat~ur, et qu'en cons~quence Il n'y a
nulle part aucune chose qui soit seulement le bien, ni aucune
chose qui soit seulement le vrai, qu'ainsi dans toules et dans cha~
cune il yale l\Jariage du bien et du vrai, et dan~ l'Église le 1\Ia
riage de la Charité et de la Foi, puisque la Charité appartient au
bien, et la Foi ail vrai, N° 624. -}Ôr>YL JI: ~. 1 C4
of LXIVI Pendant que j'étais dans une profonde pensée sur le Se
cond Avènement du Seigneur, je vis le Ciel lumineux de l'Orient à
l'Occident, et j'entendis llne Gloritication el une Célébration du
Seigneur par les Anges, mais d'après la Parole, tant d'après la
Parole Prophétique de l'Ancien Testamen t que d'après la Parole
Apostolique du Nouveau; quant aux passages mêmes de la Parole,
par lesquels se faisaient les Glorifications, voù' le l\IEMORAlll.E,
N° 625. --r?JP"W'.-'E f-' l{;b
\LXV: Dans la Plage septentrionale-orientale il y a des LIEU
D'INSTRUCTION, et ceux qùi là reçoivent intérieurement les ins
tructions sont nommés disciples du Seignenr. Un jour, pendant
q!Je j'étais en esprit, je demandai aux l\'laitres s'ils connaissaient
.les Universaux du Ciel et les Universaux de l'Enfer; et ils répon
dirent que les Universaux du Ciel sont ces trois Amours, l'Amour
des usages, l'Amour de posséder les biens du Monde d'après l'a
mour de faire des usages, et l'Amour vraiment conjugal; et que
les Universaux de l'Enfer sont les trois Amours opposés à ceux-là,
à savoir, l'Amour de commanqer d'après l'amour de soi, l'Amour
de posséder les biens des autres d'après l'amour du Monde, et
l'Amour scortatoire. Il est ensuite décrit quel est le pre miel' amour
infernal, à savoir, L'AMOUR DE DOMINER n'APRÈS L'AMOljR DE SOI:
Cet amour est tel chez les Laïques, que quand les freins lui sont
lâchés ils veulent dominer sur toutes les choses du Monde, et le l
chez les Ecclésiastiques, que ceux-ci veulent dominer sur toutes
les choses du Ciel. Qu'il y ait une telle fantaisie chez ceux qui sont
dans cet amour, cela fut confirmé par leurs semblables dans l'En
fer, où dans une certaine "allée sont ensemble ceux qui metlent
leur plaisir dans les fantaisies qu'ils son t les empereurs des em
478 LA VRAIE
pereurs ou les rois des rois; et, dans un autre eD~roit, ceux qui
se délectent dans la fanlaisie qu'ils sonl des Dieux; el même à
l'aspect de ceux-ci, on villes premiers, qui étaient d'un caraclère
si orgueilleux, tomber fi genoux et les adorer. Ensuite je conver
sai avec denx Anges, dont l'un était le Prince d'une société dans
le Ciel, et dont l'autre en était le grand Prêtre; ils me dirent que
chez eux, dans celte société, touLesl magnifique et resplendis
saDI, parce que leur amour procède non de l'amour de soi mais
de l'amour des usages; qu'ils sont enlourés d'honneurs, el qu'ils
les acceptent non- pour eux-mêmes mais pour le bien de toMis
sarice. Alors je leur fis celle qu~sljon: Comment quelqu'un peut
(1
çaiept son siége' dans les trois Ventricules du Cerveau, tantôt pour
ceux qui le plaçaient'là dans.les Corps striés, tantôt pour ceux qui
SIÈME, étant monté, dit que le Siége de l'Ame était dans le Cœur'
et par suite dans le Sang, et' il, confirma son sen liment d'après la
suite monté, dit que dès l"en'fance il avait cru, avec les Anciens,
. ,que l'Ame n'était pas dans une partie, mais qu'elle était dans le
tout, parce que c'est unestibstance spirituelle, à laquelle peut s'ap
pliquer, non pas le lieu, mais l'implélion; puis, parce que par
l'âme il est aussi entendu la vie, et que la vie ést dans' 'le tout. Le
f:INQUIÈUE, élant monté, dit qu'il croyait que l'Ame était quelque
chose de pur, semblable' à l"éther ou à J'air, et qu'il avait cru cela,
parèe qu'on jugeait que l'Ame serait telle, après sa séparation d'a
'vec le corps. Mais comme les sages, qUi étaient dans J'Orches
-l.re, perçurent qu'aucun d'eux ne savait ce que c'est que )'Ame,
ils prièrent le Président, qui aVilit proposé ce Problème, de des
cendre et d'instruire ; celui-ci donc, ~tlnt descendu, di t :- (1 L'Ame
est l'Essence même de rhomme ; et comme l'Essence saris la Forme
n'est rien, l'AIlle est la Forme des formes de l'ho'mme, et celle
forme est la Forme vérilahlem'ent humaine, dans laquelle la Sa
gesse 'avec ses perceptions, et· J'Amour avec ses' afl'e'c ti ons, rési
dentuniversellemsnt; et, comme vous avez cru dans '.Je Monde
que vous seriez desAmes après la mort, vous êtes maintenant' des
Ames. Il Il dit; en 'oulre, plusieurs autres choses '; el' cela' fut'con-
-firmé pa,t' ce passage dans le Lh're de la 'Créàtion: « J éhovah-Die_u
souffla 'dans les narines d~Adain une' A~IE DE' VIE, et Illt fait
l'Homme 'en AME VIVANTE.,,;'- Gen. Il. 7. - N° 697.'!' .~Cc9 -r~e.
.fLXX VI~ Je \lis un Ange avec; une trompette au son de laqlielle
il cbnvoquales pl'us ,Célèbres en érudi,tion parmi les Chrélièll&,
pour qu'ils déclarassent ce'qu'ils avaient précédemment cru _dans
le Monde au sujet des Joies du, Ciel, et de lâ FELICLTÈ· ÉTERNELLE '~
-cela avail lieu ,parce qu'il avait été dit dans ,le',Ciel, 'que per~
sonne dans le Inonde Chrétien' ne, savait la, moindre chose au su
RELIGION CHRÉTIENNE. 487
jet de ces joies et de cette félicité; et après une demi-heure, je
vis arriver six cohortes. composées de Chrétiens érudits, qui fu
rent interrogés sur ce qu'ils savaient des Joies du Ciel, et de la fé~
licité éternelle. La PREMIÈRE COHOHTE diL qu'ils avaient cru que ce
serait seulement l'Admission dans le Ciel, et ensuite dans les ré
jouissances du ciel, comme lorsqu'on est admis dans une salle de
noces et dans les réjouissances qui s'y fon t. La SECONDE COHORTE
dit qu'ils avaien t cm que c'étaient des Réunions très-joyeuses
avec ies Anges, et des Conversations très-agréables avec eux. La
_TROISIÈME COHORTE dit qu'ils avaient cru que c'étaient des Ban
quets avec Àbraham, Isaac et Jacob. La QUATRIÈ~IE COHORTE dit
qu'ils avaient cru que c'étaient des Délices Paradisiaques. La CIN
QUIÈME COHOIITE, que c'étaient des Dominations su.'-éminentes,
des Trésors immenses, et une Magnificence pJus que royale. La
SIXIÈ~IE COHORTE, que c'était la Glorification de Dieu, et une Fêle
qui durait éternellement. Afin donc que ces Érudits connussent si
ces chQses, ql.!'ils avaient crues, étaient les Joies du Ciel, il leur fut
donné d'entrer dans leurs Joies, et il chaque cohorte séparément,
afin que par une vive expérience ils apprissent si c'étaient des
Joies imaginaires ou des Joies réelles; cela arrive il la plupart
de ceux qui passent du Monde naturel dans le Monde spirituel,
N°S 731,732,733. -Jo'""-! '1I' r ,1..43, z."jç/ 't.-9:).
- Et alors la cohorte qui avait cru que les Joies du Ciel étaient
des Réunions très-joyeuses avec les Anges et dés Conversations
très-agréables avec eux, fut introduite dans les joies de son ima~
~ination ; mais comme c'étaient des joies externes et non inter~
nes, après quelques jours ils furent affectés d'ennui, et ils se re~
-tirèrent, N° 734. "/tlr>"J-7!:, f. . 2qf5
_ - Ensuite, ceux qui avaien t cl'~ que les Joies CélesLes élaient des.
Banquets avec Abraham, Isaac et Jacob furent intl'oduits dans de
semblables joies; mais comme ils perçul'en t que. ces joies étaient
seulement externes et non internes, l'ennui s'empara d'eux, eL ils
s'en allèrent, N° 135. -r::""-f.-]T F .z9'~
- Il en arriva de même à ceux qui avaient cru lJ.ue les Joies du
Ciel et la Félicité éternelle, consistaient dans des Dominalions sur
éminentes, dans des Tréso.'s immenses, eL dans une Magnificence
plus que royale, N° 736. 'T~..-...L '1f r' '3 ~~
488 LA VRAIE
- De même aussi à ceux qui avaient cru que les Joies Célestes
~t la Félicité éternelle étaient des Délices Paradisiaques, N°
- 737. -r;.-.A.- "JI if" 3 '-r
Q
- De même ensuite à ceux qui avaient cru que les Joies Cé
lestes et la Félicité éternelle étaient une perpétuel1e Glorification
pourvu qu'ils fussent admis dans le Ciel. et qu'alors leurs Joies se
raient comme If\s joies de ceux qui entrent dans UDe salle de noces'
. et qui sont alors dans les réjouissances; mais comme il leur fut
montré, par de vives expériences, que dans le Ciel il n'y a des
Joies que pour ceux qui ont vécu la vie du Ciel, c'est-à-dire; la
vie de la charité et de la foi, et que vice versâ le Ciel est un tour
Illent pour ceux qui ont mené une vie contraire, ils se retirèrent
et se consocièrent avec leurs semblables, N° 739. -ro~:I. f' ~.J
Les Anges ayant perçu que nul dans le Monde naturel ne savait
encore quelles sont les Joies du Ciel, ni par conséquent .quelle
est la Félicité éterpelle, il fut dit à l'Ange de la trompetle de c!loi
sir dix des convoqués. et de les introduire dans une Société du
Ciel, afin qu'ils vissent de leurs yeux et per/tussel1l par leurs men
taIs ce que c'est que le Ciel, et quelles y sont les joies j et if fut
.fait ainsi; et, après l'admission, il leur. fut d'abord donné d'y voir
titude interne, et, d'après cette béatitude, dans des Plaisirs ex
-de l'usage, N°S 742, 744. Après le dîner, on fit venir par l'ordre
,présent; les voici: I. Que dans toutes et dans ëhacline des choses
dans le sens de la lettre; et que c'est pour cela que la Parole a été
Ollt élé découverles telles qu'elles sont. III. Il a aussi été fait des
CIEL, et sur L'ENFER, quel est l'un et quel esll'aulre; et aussi sur
et que par suite toutes les choses qui en procèdent sont Spirituelles
feu, et que par suite toutes les choses qui procèdent de ce Soleil
NOTA. A l'Article Anima, S'wedenborg cite, il est vrai, l' .Ipocalypsis Ex
plicafa, et le Traité De Novd flierosolymâ, ce qui, au premicr àbord,
pou l'rait faire présumel' que l'Index est postérieur à la composition de ces
deux Traités; mais, d'après ce qui vient d'être dit, on voit que l'Auteur,
ayant continuellement cet Index sous la main, pouvait à chaque instant
y faire les intercalations qu'il jugeait convenables.
TABLE-ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE
762; d'où les anciens sa~es les ont' et donnés du ciel par le Seigneur à
conclus, 762. Les qualre âges de Lous selon les usages que l'on fail,
l'bomme, ~4a. 284. Les aliments, dans le sens spi
AGENT et PATIENT. floir ACTION. rilUel, sign. le bien de l'amouret
AGNEAU (l') sign. l'innocence, 200. de la charité, et les boissons sign.
t'Agneau que Jean vit sur la mon le nai de la sagesse el de la foi,
lagnedeSion,- Apoc. XIV.4, 367.
élaitla répl'ésenlalion de l'innocence ALLIANCIl. Pourquoi le Décalogue
du ~eigneur, U4. est appelé l'alliance, 285. '-Alliance
AIGLES (les) représenlent ceux qui, ancienne; alliance nouvelle; sang
aussilôt qu'ils enlendent Je Hai, per de la nouvelle alliance. 706, 730.
çoivent que c'est le Vl'ai, ~2· Pal' les Alliance du peuple, 730. - Dans la
aigles, dans Mallh. XXIV. 28, sont Parole, l'alliance sign. la conjonc
enlendus les principaux de l'Église Lion, 285.
eomme lynx, 634. . ALPHA (1') el l'OméO'a. Pourquoi
AUIER les aulres hors de soi est Dieu est âppelé ainsi, 19,84,280.
l'essence de l'amour, 43. Aimer le ALPHABET (1') dans le Monde spiri
Seigneur, c'esl vivre selon ses Divins tuel; chaque lettre y signifie quel
Vrais, 23/. Aimer le prochain, c'est que sens, 280.
vouloir et faire du bien non-seule AMAUROSIl. La foi IJouchée ou aveu
ment au parent, à l'ami et au bon, gle peut êlrecomparée à l'amaurose,
mais aussi à l'étranger, à l'ennemi 3~6, 620.
el. au méchant, 407. Aimer le pro A~IE (1') est l'essence même de
chain, ce n'est pas, considéré en i'ho:nme, et le corps en est la forme,
soi, aimer la persoilne, mais c'est HI. Elle est dans l'homme tout en
aimer le bien qui est dans la pel' tier, el dans chaque panie de l'hom
sonne, 417 à ·149. Aimer le bien mû, H2. Elie est l'homme lui-même,
dans un autre d'après le bien en soi, parce qu'elle est l'homme intime,
c'est l'amour réel à l'égard du pro- c'est pourquoi sa forme est pleine
chain, .!l18. Aimer le prochain comme. ment et parfaitement la forme bu
soi-même, c'est ne pas le mépriser maine, 697, 8. Elle est la forme de
en le comparanlà soi, agirjnstement toutes les choses qui apparliennent
avec lui, et ne point porler sur lui à ['amOlli', et de toules celles qui ap
de mauvais jugement, 4·1,. partiennent à la sagesse, 697. Elle
AIR. Aucune des qualités de l'air est la forme humaine de laquelle
ne peut être élevé à l'une des quali rien ne peut être ajouté, et elle est'
lés de l'éther. 32. roir ÉTHER. la forme intime de toutes les formes
;ÂLLÉGRESSE. roir .IOlE. du corps enlier, (i97. Ihns l'homme
ALI"DIAGNE. ·164, 81::l. l'âme n'est point la vie, mais elle
ALLEMANDS, Leur cal'aclèrc, 814. esi un récipient cie la vie, 25. Elle
Ils donnent peu d'allenlion aux cho est le plus proche réc:eplacle de la
ses de jugement, mais ils se livrent vie procédant de Dieu, el. ainsi l'ha
aux choses de mémoire, 814. Ils hilacte de Dieu. L'ûme de l'enfant
liennent gravés dans la mémoire les vient du pèl'e, el son COI'PS vient de
choses dé l'Église, elles é:èvenl ru la mère, H2. C'esl d'après l'lime que.
rement dans l'entendement supé le COl'pS existe, 82. L'âme est dans
rieur, mais ils les meltent se:l!ement la semence du pèl'e, el elle est re
dans l'entendement infét'ieul' d'a vêtue d'un corps chez la mère, . 92.
près lequel ils en rais'onnent, ainsi L'homme a son COmmencement par
tout autrement que les nalions Ji l'âme, qui est "essence même de la
bres, 8·15. - Allemand, nalif de semence; l'âme non-seulemenl com
Saxe, H2. mence, mais encore produit dans
ALIlIENTS. Dans le monde des es leur ordre toules les choses qui ap
prils les aliments sont semhlables parLiennent .àu coros, ~66. DansPu
au x aliments dans notre monde, lérus de la mère, il n'y a de produit
mais ils sont d'origme spirituelle, que le corps conçu et dérivé de l'âme a
- 496
Hî7. Les âmes humaines créées dès d'amour ne peuvent pas, comme les
le commencement du monde sont autres, être séparés selon l'm'dl'e, ni
des fables des anciens. ~ .1. L'âme être attacbés à fa société correspon
el le corps sont distincts, mais réci dante à leur vie, car ils sont înté
proquement unis; l'âme agit dans rieurement liés quant à l'Esprit, el
le COl'pS et sur le corps, mais non par ne peuvent pas être détachés, parce
le corps, et lecorps agit de soi-même qu'ils sont comme des branches gref
et d'après l'âme; pourquoi? ~54. fées dans d'autres branches, U8. Il
L'âme qui vient du pèl'e est l'homme en est lout autrement de ceux qui
- lui-même, et le corps qui vient de aiment le bien dans aulrui, car s'ils
la mère n'est pas l'homme en soi, ne découvrenl pas le bien dans la
mais il est d'aprèf> l'homme; c'est personne après la mort, ils se reti
seulement son vêtement tissu de rent aussitôt de l'amitié avec elle,
choses qui sont du monde naturel, 449. L'amitié d'amour entre les mé
tandis que l'âme est composée de chants esl une baine intestine entre
choses qui sont dans le monde spi eux, 454,455. I.'amiliéenlrevoleurs,
rituel, W3, Tout homme après la brigands et pit'ates; ce qu'elle est,
mort dépose le naturel qu'il a reçu 455. L'amitié enlre ceux qui ont
de la mère, et retient le spirituel qui mené une vie civile-morale, sans ce
lui vient du père, et en même temps pendant réprimer les convoitises qui
autour de ce spirituel une sorte de résident dans l'homme interne; ce
limbe tirée des parties les plus pures qu'elle est, 455 bis. - Voir aussi
de la ·nature, ~03. Mais ce limbe 44.
chez ceux qui vont au ciel est en bas, AMMON (les fils d') sign. l'adulLé
et le spirituel en haut, tandis que raLion du Yl'ai, 200;
chez ceux qui vont en enfer ce limbe A~IOUR (1') dans son essence est le
est en haut, et le spirituel en bas, feu spirituel, 35. L'amour, lirant son
~03. Quelle est la foi d'aujourd'hui origine du Seigneur comme Soleil,
sur l'état des âmes après la mort, est la chaleur de la vie des anges et
769,770. des hommes, ainsi l'être de leur vie,
AMEN sign. que c'est la vérité, 572. 386, 4·1. L'essence de l'amour est
. Amén dans la langue hébraïque est d'aimer les au\l:es hors de soi, de
la vérité, 777. C'est pour cela que le vouloir être un avec. eux, et de les
Seigneur a tant de fois employé ce rendre heureux parsoi, 43à 45. L'a
mot, et s'est appelé Lui-Même Amen, mour esl non-seulement l'essence
572, 777. qui fOI'me toules choses, mais est
AMITIÉ (l') est une conj mction na aussi celle qui les unit et les con
turelle, et l'amour est une conjonc joint, et ainsi les conLient formées
tion spirituelle, 446. Une amitié d'a dans un enchaînement, 37. L'amour
mour contractée avec l'homme, quel est le complexe. Je toutes les bonlés,
qu'il soiL quant à l'esprit est préju 38. L'amoul' absll'aiL de forme n'est
diciable après la mort, 4!,6 à 449. En pas possible; il opère dans la forme
quOi consisle l'amitié d'amour, 446. et par la forme, 3i. L'amour n'est
L'amitié d'amour, qui est une ami rien sans la sagesse, mais dans la
tié intérieure, est lIistinguée de l'a sagesse il esl formé par quelque
mitié exlerne qui concerne la per chose, cl ce quelque cbose pour le
sonne seule, et qui a lieu pour di quel il est formé esll'usage, 387. Les
vers plaisirs du corps et des sens, dériva/ions de l'amour sont appelées
et en raison de diverst's relations, affecLions, et par elles sont produites
446. L'amitié externe pcut être con les perceptions, etainsi ·les pensées,
tractée avec qui que ce soH, 446. 386. L'amour dans la volonté est la
Les amis qui diffèrent quant à l'Es Un, et dans l'entendement il cher
prit se séparent peu à peu dans l'au cbe les causes par lesquelles il s'a
trlil vie, ce qui se fait insensiblement, vance vers l'cil el , 658. L'amour
447; mais ceux qui dans le monde sonne et la pensée parla, 388. L'a
odt contracté entre eux des amitié.. mour produit une cbaleur ,à laquelle
- .497
correspond une chaleur naturelle, 598, 6(H, 822. Ceux qui sonl dans
.496, Chaque amour chez l'homme l'amour de soi désirent ardemment
exhale un plaisir par lequel il se fait dominer sur l'univers, et mêOle en
sentir, et il l'exhale premièrement étendre les limites, afin de rendre
dans l'esprit, el par suite dans le plus grande la domination, 662. Les
corps, 569. L'amour nalurel, qui ap maux, cbez ceux qui sonl dans l'a
parlienl à la hète, ne peut ètre élevé mour de soi, sont en ~énéral le mé
à l'amour spiriluel qui par la crèa pris pour les autres, l'envie,l'inimi
tion a élé mis dans l'homme, 32. lié contre ceux qui ne sont pas fa
Yoir DIVIN AMOUR. vorables, l'hostilité qui en provicnt,
AMOUR A L'EGARD DU PROCHAIN' (1') les haines de tout genre, les ven
est l'influx de l'amour de Dieu à l'é geances, l'astuce, les fourberies,
~ard des hommes, et la réception de l'inllUmanilé, la cruauté; ct là où
. cet influx par l'homme, et la coo sont de lels maux, il y a aussi le
pération chez lui, 458. - l'air CHA mépris pour [)jeu et pour les biens
RITÉ, AMOUR ENVEIIS LE SEIGNLUR ; PRO et les vrais de l'Église, 400, 405',
CHAIN. L'homme dominé par l'amour de soi
AMOUR C01<JUGAL (1') correspond à se regarde lui-OIême commc ullDieu,
l'Amour du Seigneur el de l' ~glise : rcg~rde le monde romme un Ciel, ct
toutes les béatitudes, toules les fé pervertit tout vrai de l'Église, 754.
licilés ellous les plai&irs, qui puis AMOUR DOMIi'iAè'lT. C'est cet amour
senl jamais èll'e donnés par Ic Sei qui fait la vie de l'homme, 399. L'a
gneur, onl été rasscmblés dans cet mour dominant a sous sa dépendance
amour, 847. L'amour vraimenl con plusieurs amours, qui sonl des déri
jugal vient uniquemenl du Seigneur, vations, et font avel: lui un rr.éme
et est donné à ceux qui sonl régéné royaume, dont il est le roi, 399. Ce
rés par lui, 847. L'amour conjugal qui appartient à l'amour uuminant
est chez l'homme selon la religion; est ce qui est aimé par-dessus toules
spiriluel chez les spiriluels, nalu choses; el cela est sans ce~se pré
rel chez les nalurels, et entièrement sent dans la pensée de l'homme,
charnel chez les adulLères, 847. parce qlie cela esl dans sa volonlé
AMOUII DE SOI (l'), c'est le bien et fait sa vie mêr.Je, 399. L'homme
vouloir pour soi seul, et non pour est absolument tel qu'est le Domi
autrui, si ce n'cst il cause de soi, nant de sa vie; c'est par ce Domi
754. 1100. L'amour de soi est non nant qu'il est distingué des anll'es ;
seulement l'amour de l'honneur, de c'est lui qui fail son ciel, s'il est bon,
la gloire, de la répulation, de la su et son enfer, s'il est mauvais, 399.
prématie, mais aussi l'amoqr de mé Après la morl l'amour dominijnt ne
riter et de LJrigiJet les fonclions, el peUL être changé, parce qu'il cst
ainsi de régner sur les autres, 39!l. l'homme lui-même, 399.
L'amour de soi, quand il est domi A)!OUR DU CIEL (par l') il est en
nanl, esl opposé à l'amour envers lendu l'amour envers le Seigneur,
le Sei~neur, 754, 400. Considéré en el. aussi l'amour à l'égard du pro
lui-même, l'amour de soi est la chain, 394. L'amour du ciel peut
haine; l'homme qùi est dans l'a être appelé l'amour des nsages, 394.
mour de soi n'aime per;onne hors Voù' USAGES. Quand l'amour du ciel
de lui, et il veul êlre conjoint aux est inlérieurement dans l'amour du
autres non pour faire du bien, mais monde, el par lui dans l'amoul' .le
seulement pour s'en faire à lui soi, l'hommê fait des usages duns
même,45. L'amour de soi est lei, chaque amour d'après Il; Dieu du
que, aulant on lui lâche les freins, ciel, 395. L'amour céleste cousisl,~
aulanl il s'élance jusqu'à vouloir do à aimer les usages et les biens, et à
miner non-seulement sur lout le êl re affeclé du plaisir du cœur quand
globe, mais encol'e sur Je ciel, el on lcs tait à l'Eglise, à la paIrie, il
su l' Dieu même; il n'y a jamais pour une sociélé humaine, et au conci
lui aucun lerme, ou aucone Jin, 400, toyen',400.
II 32
AMOUR DU MONDE (1') consiste à lui appartenaient, 46f. Autant l'a
vouloir attirer à soi les richesses des mour et la sagesse sont conjoints
autres par quelque moyen que CP chez l'homme,.autant l'homme de
soit, et à les convoiter, 400. L'amour vient l'image dG Di~u, 4f. Il Y a
du monde est non-seulement l'a trois degrés d'amour et de sagesse,
mour des richesses et des posses et par suile trois degré!' de vie, llL
sions, mais encore l'amour de toutes L'amour et la sagesse·n'existent que
Jes choses que !e monde fournit et d'une manière idéale, lorsqu'ils ne
qui plaisent aux sens, 394. L'amour sont que dans l'affec\.ion et dans la
du monde n'est pas opposé à l'amour pensée du mental; mais dans l'u
céleste au même degré que l'amour sage ils existent en réalité, parce
de soi, 400. Quand il est dominant, qu'ils sont en même temps dans
il est opposé à l'amour à l'égard du l'acte et dans l'œuvre du corps, 744,
prochain, 7;')4. L'amour du monde Tout ce qui procède de l'ameur est·
est d'une grande variété, et d'autant appelé bien; et tout ce qui procède
plus mauvais qu'il toul'De vers J'a de la sagesse ·est appelé vrai, 3S.
varice, 404. Ceux qui sont dans l'a AMOURS liNIVERSELS. Il y a trois
mour du monde désir'ent ardem amours universels; l'amour du ciel,
ment posséder tout ce qu'il renf€ r me, l'amuur du moude et J',tluour de soi,
et ils sont en proie .au chagrin et à 394, 403. Ces trois amours consli
l'envie, s'jl y a ries trésors renfer 1uent les fondements de lous les
més chez d'autres, 562. Si l'homme autres amours, 394. Ceslrois amours
dont l'amoul' dominant est l'amour sont dans chaque homm~ par eréa
du monde adore Dieu, il place lp. Lion et ainsi par naissance; ils per
mél'ile dans tout cuILe; et s'il fail fectionnent l'homme 10i'S4U'ils onL
du bien au prochain, c'est pour en été régulièrement subordonnés, mais
être récompensé. 404. ils le pervertissent, lorsqu'ils onl ~lé
A~IOIJR EWE.IlS LE SEIGNEUR (1') est irrégulièrement subordonnés, 395,
l'amour universel, et est par consé 403. Ils onL ét~ régulièrement su
quent dans toutes et dans chacune bordonnés, alors que l'amour du ciel
des choses de la vie nalurelle. 4·16. soi les pieds et les plantes des pieds,
fer, mais les esprits de l'enfer ne semblable à celui d'un autre, 32.
Ce qui se passe àavs le ciel, 61. Les OBS. L'Animus est une sorte de men
ange~ ne peuvent pas ouvrir la bou- lal extérieur, formé par des affections
- 500
et des inclinations externes résultant pour y prêcb~r l'Évangile, 79j, 4,
principalement de l'éducation, de la 108, Une régIon a éléassi"néeà
société et de l'habitude. Voir AH. C. chaque Apôtre, et ils eXécute~t cet
246. o.rdre avpc tout le zèle et le soin pos
ANNÉE (l') commence par le prin Sible, ·108, Envoyés par le Seigneur
temps, 762. Année ~757, époque du vers Swedenborg pendant qu'il écri
Jugement dernier dans le monde spi vail, 339. Les apôtres ont ensei!mé
rituel, 772, 796, 818, Année n70 et écrit chacun scion son inlelli
: convocation 4es douze disciples pa; genee; le Seigneur les a tous l'em
le Seigneur dans le monde spirituel plis de son esprit, mais chacun en a
-pour prêcher l'Évangile, 7!H ' -1 pris une mesure selon la qualité de
-t08.·. ' , sa pcrception, et ils ont agi, chacun
ANTECHRISTS.' Ceux qui ont divisé selon la qualité de sa puissance
- Dieu en trois. et le Seigneur Sauveur j54. '
en deux, ont été des antechrists ApPARENCES d'espaces el de temps
rH. ' dans le monde spirituel; pourquoi?
- ANTIPATHIES. Les sympathies et 'Ies '19 ; ce sont des apparences réelles,
antipathies ne sont autre chose que parce qu'elles sont constantes selon
des exhalaisons d'affections prove les états des esprits et des anges, 29.
nant des mentaIs, lesquelles affec Sans l'apparence du lieu, dans le
tent un autre selon les ressemblan monde spirituel, il n'y aurait pas
ces, et.prodllÎsent de l'aversion se d'habitations ni de demeures distinc
lon les dissemblances, 365, 33/. tes, 739; l'apparence du lieu est s~
Voir SnIPATHlES, Ion l'état de l'amour et de la sa"esse
ANTIQUITÉ (la première) a yu que ou de la cbarité el de la foi~ 739:
l'Arnoul' et la Sagesse sont deux Es Les apparences, dans la monde spi
sentiels auxquels se réfèrent tous les rituel, sout des correspondances et
Infinis qui sont en Dieu et qui pro représentent les sp:riluels qui appar
cèdent de Dieu, 37. ' liennent à l'aO'ection eL à la pensée,
ANTROPOPHAGES SPIRITUEI,S, 380 f. -162. Les apparences du vrai, dans le
APOCALYPSE (1') a été écrite par de sens de la lelll'e de la Parole, sont
pures correspondances, H6. Il Y est accommodées à la conception des
décrit, depuis le commencement simples qui n'élèvent pas leurs pen·
jusqu'à la tin, quelle est l'Église sé~s au-dessus des choses <;u'ils
Chrétienne aujourd'hui ct aussi que VOient, 226 25-1,256, 650. Si, dans
le Seigneur doit venir de nouveau, la Pal'Ole, les apparences du vl'ai
qu'il subjuguera les enfers et fera un qui sont des vrais vêtus, sont prise~
nouveau Ciel Angélique, et qu'ensui pour des· vrais nus, et si elles sont
te il instaurera une nouvelle Église confirmées, elles deviennent des
dans les terres, H 6. Pourquoi loules illusions, qui en elles-même sont
les choses qui y sont prédites n'ont des faux, 254, 258. Illusions .pro
été dévoilées qu'aujourd'hui, H6. venant des apparences, 470 à
roil' les deux Traités de l'Auteur: -li3.
t'APOCALYPSE RÉVÉLÉE et l' ApOCALYPSE Oss. On appelle Appm'ences les cho
EXPLIQUÉE ses qui dans le monde spirituel,' se
ApOLLON, n, 58, ~59, 292, 655. présentent à la vue des esprits et des
ApOLLYO'<, ou le Roi de l'abîme, anges: ces choses sont nommées ap
parences, pa.'ce. que, correspondant
sign. le destructeur de l'Église par aux intérieurs des esprits et des an
les faux, 628. Les Apollyons sonl ges, et les représentant, elles varient
ceux qui perdent l'Église par une lo selon J'état de ces intérieurs. 1\ y a
tale falsification de la Parole, 482; des apparences réelles, et il y a des
et ceux qui détruisent les âmes par ap'parenc~s non réelles j' les apparen
les faux, 3W. ces non l'celles sont cel es qui ne co....
respondent pas aux intérieurs. Voir C.
ApOTRES (les douze), convoqués par E. No 115.
le Seigneur, le 19 Juin n70, et en
voyés par Lui dans lemonde spirituel ApPENDICE à la Praie Religion
-- 504 -
Chrétienne. Il est promis, ~77, 344, l'homme qui croit vivre par lui-
485, 627,758. même. 48 ; sign. l'homme non dans
. OBS. Il a été trouvé dans les manus- le Seigneur, mais dans son propre,
, crits laissés par l'Auteur, et a été pu- 466; sign. la foi que l'intelligence
bUé à Londres en \780 ; mais il était et la sagesse viennent de l'homme,
incomplet; toutefois l'esquisse eutiè- 663. Manger de cet arbre sign. s'ap-
re de cet opuscule existe, eta été im- proprier le mal, 466; sign. recevoir
primée dans la 7" partie du Dim'ium. la damnation, 48. Ceux qui disent
Voù' la traJuction de l'ApPE!I'DICE à la
Vraie Religion C/l1'étie.mé; Saint- des faux par fourherie ou à dessein,
Amand, 1850. . et les prononcent d'un ton qui si-
ApPLICATIO~ (1') doit suivre l'ac-
mule l'affection spirituelle, et plus
commodation, et, précéder la con- encore s'ils y entremêlent des vrais
jonction, 370. L'application du cûlé \ÏI'és de la Parole, ont élé nommés
de Dieu est perpétuelle, en tant que serpenls de l'arbre de la science du
l'homme s'applique réciproquement, bien et du mal, 324 ; puis aussi, ceux
370. . qui raisonnent d'après les sensuels
ApPROCHER (s'). Autant l'homme seuls et conlre les vrais réels de. la
s'approche du Seigneur, autant le Parole et de l'Église, 402, 565. -
Seigneur, s'approcbe de l'homme, Ces deux Arbres, conduisant l'un à
~OO. Tout homme doit, de son côté,
la vie, l'autre à la mort, représentent
s'approcher de Dieu, et autant de le Libre Arbitre de l'homme dans les
son côté Dieu entre, 426. choses spirituelles, 469, 489.
. ApnÈs (d'). ARC (l') sign. la doclrine d'après
la Parole, combattant contre les faux
OBS. Cette locution proposilive est 217 ; sign. le vrai qui combat, 86.
souvent employée pour rendre la pré- ARCANE sur l'âme, 403. - Sur
p05ition latine ex; elle est principale-
llleut employée lors~ue notre prépo- l'cnvoi de l'Esprit Saint, ~53. - Sur
sition de dounerait heu à une équivo- la consommation de l'Église d'au-
que, et pour éviter ta trop fréquente jourd'hui, 182. Grand Arcane sur ce
répétition de ces mots qui p,'ocède de que, sans l'instauration d'unc nou-
ou 'lui provient de; et aussi, du reste, velle Église par le Seigneur, aucune
pour se conformer à la briéveté du chair nc peut êtl'e sauvé,182: Grand
texte. Arcane sur la différence entre la foi
ARAIGNÉE (Merveilles de 1'),335. et la charité naturelles et la foi et la
ARBRE (1') .ngn. l'bomme, 48, 468. charité spirill:elles, 360. Arcane ve-
Var lire, quant à sa semence, corres- nu du Seigneur pour ceux qui se-
pond il la volonté de l'homme; quant ront de sa nouvelle Église, 454 Ar-
Ji ses branches et à ses feuilles, à canes dn ciel dévoilés, et cependant
l'entendement; et quant à ses fruits, regardés sur la terre comme n'ayant
.aux bonnes œuvres, 371. Toutes les aucune importance, 8~8; leur ex-
choses qui appartiennent à l'arbre cellence, 846.
correspondent aux vrais, et les fruits ARCHITECTONIQUE. Dans le ciel l' Art
aux biens, 106. Ressemblancedcl'ar- ar..:hitectonique est dans son art
hreavecl'bomme,4t,406.374,585 - même, et de lui sont dérivées toutes
VARBRE DE vlE.sign. l'homme vi- les règles de cet art dans le monde,
vant par Dieu, 48 ; sign. le Seigneur 740.
dans l'homme, et l'homme dans le ARDEUR (1') de l'Amour Divin est
'Seigneur ,466 ; sign. la foi que l'in- si grande, que si elle n'était pas mo-
telligence et la sagesse vienneut de difiée et tempérée par de perpétuelles
Dieu, 663. Manger' de. cet arbre, c'est températures, les anges eL les
d'cccvoir la vie éternelle, 48. Le che- hommes seraientconsumés, 691,370,
min de l'arbre de vie sign. l'enlrée 641, 83fL
vers le Seigneur, entrée que les hom- ARGENT (1') sign. le bien spirituel,
mes trouvent par les vraisdl1 sens spi~ 609. ,
rituel de la Parole, 260. - L'ARDRE ARIANISME. D'où il provient, 9.4.
DE LA SCIENCE DU BIEN ET DU MAr. sign. En quoi il consista,437 339,380,79:>.
-:- 502
ARISTIPPE, 692.
de l'aure, 32. Voir DEGRÈs. Il y a
ARISTOTE, 9, 273.692,696.
aussi Irois atmosphères spirituelles
ARISTOTÉLICIENS, 696.
qui en elles-mêmes sont substan
ARlUS,437, 159,414,380,732,637.
Lielles, el selon les degl'és discrets;
AR~IAGEDDO:V, .~ign. l'élat et l'inten elles ont élé créées au moyen de la
tion de combaLlre d'après des vrais chaleur et de la lumière du soleil
falsifiés afin de dominer, H3. spi l'il uel,. comme les atmospbères'
ARTÈRE. Sa composition, U7. Sa nalurelles l'ont élé au moyen d~ la
coopération avec l'e cœur, 577. lumière d,u soleil naturel, 76, 64~.
ARTISTES dans le monde spiriLuel, - Foi?' aussi 36 \.
694. . ATIlOPHIE de l'œil (1') comparée à
ASPECT réciproque du Seigneur et la foi hypocrite ou pbarisaïque, 346,
de l'homme, 287. Aspcctdu Seigneur 663.
dans quelque conversion de corps ATTRIBUTS Dlvlxs, 26, 623. Chan-'
que l'on soit, 667. gés en autant de Dieux par les Gen·
ASSEOIR (s') à la droile de Dieu. Ce lils, H, 275, 623.
qui est entendu par là, ~36. AIJGl!STIN d'Hippone, 840.
ASSURANCE (1') que celui qui vil AUJOUIl[)'I:\U1, Psaum. II. 7, sign.
tiien et cl'oit selon les règles est sau non pas de toule élernité, mais dans
vé pa~ le Seigneur Dieu Jésus-Christ, le Lémps, ~ 81. ,
est l'Etre de la Foi et de la Nouvelle AURE. Voü' AT:lfOSPI:\ÈIlES. Aucnne
Église, 3.14, Voir CONFIANCE.. des qualilés de l'élber ne peUL être
As cu UR OU l'ASSYRIE sign. le ration élevée à l'une des qualités dê l'aure,
nel, 200; sign. la rationalité et par 32.
suile l'intelligence, 467. AUROI\E, ~ 12.
AsnRoTH, 292.
AvbE~IE~T. Avant que le Seigneur
ATAXIE, 496, 66'5.
vînt dans le monde, à peine quel
ATUANASE (le symbole d'). Com
qu'un connaissail-i1 ce que. c'est
m'ent il peut être concilié avec la Pa que l'homme inlerne, etcequec'est
role, 98, '101. Il enseigne que Je Père que la charilé, 409. Sans le premier
et le Fils sonl unis comme 1'1Îme et le avènement du Seigneur dans le
corps, H2, ~36, ~37, ~88. La Tl'ini monde, nul n'aurait pu être sauvé,
té des Divines Personnes de toute 3 ; comment cela doit êlre entendu,
éternité, enseignée par ce symbole, 579. Personne ne peut pas non plus
est dans les idées de la pensée une aujolll'd'hui être sauvé. si le Seiftneul'
TriniLé de Dieux, ~72, 632,633. De ne vient de nouveau dans le Divin
ëeUe Trinité est sortie la foi qui a VraI, 3. C'est aujourd'hui le second
perverti toule l'Église CllI'élienne, avènement du Seigneur pour établir
177, 631. ~ une nouvelle Église, H5; eL non
ATHÉE. Celui qui regarde comme pour déLruire le ciel visible et la
rien les adullères, les dépl'édations terre ha!Jilahle, 768 à 17~; mais
et les blasphèmes, est un Atbée de pour sauvel' ceux qui depuis le pre
calOl', 612. Les Athées qui sont dans mier avènement ont cru en Lui, et
la gloire de la renommée d'apr(~s ceux qui dilns !a suile y croil'onl,
l'amour de soi, et pal' suite dans le 772. Sans cet avènement aucune
faste de la propre intelligence, jouis chair ne pouvait être conservée, 7n
. sent d'une ralionalilé plus sublime à 775. TI a lien non pas en pel'SOnJlP"
que beaucoup d'au Ires; pourquoi? ,mais dans la Parole l'/ui vient du Sr.i
507. - Voir aussi 693. :;meul' et est le Sei:;meur lui-même,
ATHÉNÉE, 692, 693, 694. 776 à 778. Si le Seigneur apparaît
ATMOSPHÈRES. Il Y a trois atmos dans la Parole et non en personne,
pbères naturelles, Paure, l'éther et c'est parce que, depuis son aScen
l'air, aucune des qualités de l'air sion dans le ciel, il est dans son Hu
ne peut êlre élevée à l'une des qua main glol'ilié, et quedanscel Il urnai n
lités de l'éther, ni aucune des qua il ne peut appilraîll'e à Hvcun homme,
lités de l'éther à l'unu des qualités à moins' qu'al!paravant il ne lui ou
vre les yeux de l'esprit; et cela ne à mesure qu'ils grandissent, les an
peut être fait chez aucun de 'ceux ges leurs tuteurs les abandonnent,
qui sont dans les maux et par suite et ils s'adjoignent eux-même~ à des
dans les faux, 771. Ce second 8vè esprits qui font un avec leur vie et
fiement est fait par l'intermédiaire avec leur foi, 677. Sans le signe
d'un homme, devant lequel le Sei chrétien, qui. est le Baptême, quel
gneur s'est manifesté en personne, que esprit mabométan ou idolâtre
et qu'il a rempli de son esprit, pour pourrait s'auacber à des enfants
enseigner d'après Lui les Doctrines chrétiens nouveau-nés, et aussi àdes
de la ~ouvelle Église au moyen de enfants du second âge, et leur in
la Parole, 779,780, 831. Cela est en suftler un pencbant pour sa rel1gion,
tendu par le Nouve1\u Ciel et la Nou 678. Le second usage du Baptême
velle Terre, et par la Nouvelle Jéru est que le chrétien connaisse et re
salr.m descendant du Ciel, 781 à 785. connaisse le Seigneur Jésus-Christ
- Quel est chez l'homme le premier Rédempteur et Sauveur, et qu'il le
avènement du Seigneur, ;66. SUIve, 68i à ~83. Le troisième usage
BAAL, 292, 655. du Baptême, qui est l'usage final,
BABYLO)!IE (la),' ce sont les chefs c'est que l'homme soit régénéré, 684
du catholicisme-romain, 7:>.1, 759. à 687, Ces trois usages du Baptême
BAIN DE LA RÉGhÉRATION. Pourquoi se suivent en ordre et se conjoignent
le Baptême est appelé ainsi, 68:i. dans Je dernier, 685. Celui qui ne
BA~QUETS (les) ou festins, que les croit point au Seigneur ne peut être
!ils d'Israël faisaient près du taber régénéré, quoiqu'il ait été baptisé,
fiacle avec les restes des sacrifices, et la cérémonie du Baptême s,,-ns la
ne signifiaient pas autre chose que foi au .Seigneur ne fail absolument
l'unanimité dans le culte de Jéhovah, rien, 685. Par le Baptême de Jean a
727. été préparé Je chemin pour que Jé
BAPTÊME (le) sign. la régénération hovah le Seigneur plU descendre
et la purification, ~44, 530, 670 à dans le monde, el aebever la Ré
673, 687. Le Baptême a seulement dellption, 688 à. 691. Le Baptême.Je
été donné en signe et en mémol'ial, Jean représentailla purification de
afin qu'on soit pUl'ifié des maux,676; l'homme externe; mais le Baptême
c'est Je siKnc oe l'introduction dans chréticn représente la purification de
l'Eglise, 677. C'est un signe devant l'bomme interne, 690.: EfJet.; du Bap
les an~es que l'bomme est de l'É tême de Jean, 691. Il était appelé
glise; 621, 680; c'est un sacrement Baptême de pénitence; pourquoi?
ùe pénitence, 567. Par l'ablution, 5.W. Pourquoi le Seigneur a été bap
qui est appelée Baptême, il est en llsé par Jean, 684.
tendu l'ablutiou spirituelle, qui est BAPTISER d'esprit saint et de feu,
la purification des maux et des faux, c'est rpgénérer par le Divin vrai qui
él. ainsi la régénération, 5·10, 62~, appartient à la foi, et pal' le' Divin
. 670,673. Pourquoi le Baptême a été Bien qui appartient. à la cbarité, U4,
institué à la place de la cir'concision, 684, 686. Pourquoi Jean baptisait
674 à 676. Dans l'institution du Bap dans le Joul'dain, 5~0.
têmeil y a un Divin qui a été caché BATAIIDE.Charitébâtarde, 45'1,457.
jusqu'à présent, parce' que le sens Foi bâtardr.. 345,380.
spirituel de la Parole n'avait pas en BÉEJ,zÉBuTR, 292,630.
core été révélé, 688. Le premier BERGERIE. Entrer dans la Bergerie,
usage du Baptême est l'introduction c'est entrer dans l'É~lise. et c'est
dans l'Église Chrétienne. et en même aussi entrer dans le Ciel, 380.
temps l'Insertion parmi les Cbrétiens BÊTES (les) sont des organes créés
dans le mOl1tlc spiriluel, 677 à 680. pour recevoÎl' la lumière et la cha
Dès que les enfants ont été baptisés, leur du monde nalurel, et en même
ils sont sous Iii. dil'ection d'anges, temps du monde spirituel, l,73. Cha
pal' lesquels ils sont tenus dans l'état, que espèce est une forme de quelque"
de recevoir la foi au Seigneur; mais 1amour naturel, et reçoit la lumière
- 504
et la chaleur du monde spiriluel tuel, et le bien naturel, et l'un et
médiatement par le ciel et l'enfer, l'autre ont r.té conjoints dans le bien
les hêtes douces par le ciel, et les moral réel. 398. L'homme doit être
bêtes féroces par l'enfer, .$73. Les aimé selon la qualité du bien qui est
bêles diffèrent de l'homme, en ce en lui; c'est pourquoi le bien lui
que l'homme reçoit la lumière et la mêmeestessentiellementleprocbain,
chaleur, c'est-à-dire, la sagesse et 4'(0, 417 à ,H9; voir PRocIIAIN. Le
l'amour, immédiatement du Sei· bien est dans l'homme, et toute œu
gneur, 473. Dans chaque bête, cha vrequi procèdede luiestbonn'e,quand
que oiseau, chaque poisson, chaque le Seigneur, la charité et la foi sont
reptile et chaque insecle, il y a son dans son homme interne, 373. Chaque
amour naturel, sensuel et corporel, bien chez l'homme a une conjonction
dont l'habitation est le cerveau, par avec ceux qui, dans le ciel, sont dans
lequel le monde spirituel influe im un sem blable bien, '613. Le bien, seu
médiatemcnt par les sens du corps, lement dans la forme externe, n'est
et ainsi détermine les actes, 335. Les pas le bien en lui-même, 655. Ceux
bêtes naissent dans toutes les scien· qui nient Dieu ne veulent et par con
ces des amours de leur vie, .$8. L'er séquent ne peuvent recevoir aucun
reur qu'il y a des idées chez les bêles bien d'autre parI que de leur prupre,
ne proflue pas d'autre part que de la et tout ce qui procède du prupre de
persua~ion qu'elles pensent comme t'homme est spÏl'ilueliement le mal,
les hommes, et que le langage seul quoique naturellement il se présente
fail la différence, 335. Pourquoi la comme le bien, 382. Le miol et le
bête vient au printemps dans l'ins bien ne peuvent être enseml.le,et au
tinct de la prolification, 496. Les tant est éloigué le mal, autant est vu
bêtes qui apparaissent dans les cieux et senti le bien, 33·1. - Voir DIVIN
sont les ressemblances des affections BIEN.
des amours des anges, 66. Les bêtes 08S. Quand il est dit simplement le
qui apparaissent dans l'enfer sont bien, c'est toujours du bien spirituel
les formes représentatives des cupi qu'il s'agit; s'il est question d'un autre
dités des esprits infern'lux, 312. bien, il est dit, ou le bien naturel, ou
Dans la Parole, les bêtes féroces.oign. le bien moral, ou le bien civil.
les esprits infernaux, ~23. - Voir BII;N ET VRAI. Le 'bien réside dans
Al'ôIMAUX. la volonté, et le vrai dans l'entende
BIBLIOTHÈQUES dans le monde spi ment, 87,219. Le bien appartient à
riluel, 692,694. la volonté, et le vrai à l'entendement,
Blt:N. Est appelé bien tout ce qui 660. Le bieu est l'essencc du vrai, eL
procède de l'amour, 38. Le plaisir le vrai estlaformeduoien,etlesdeux
par lequel l'amour se manifeste est sont dans toules et dans chacune des
pour chacun le bien, 38. Tout bien choses qui existent esseniÏellemenl,
sr. forme par des vrais, s'e!} revêt 367, 397, 39il. Il est selon l'ordre Di
aussi et se distinl,(ue ainsi d'un au vin que le bien elle vrai soient con
tre bfen, 38. Le bien sans le vrai ne joints, et non séparés, de telle sorte
peut pas opérer, 87. Tout le bien de qu'ils soient un et non deux, 398. Le
Pamour et de la charité vient de Dien, Seigneur veut continuellement im
,H, 69. Dicu est le Bien Même, 38. planter le vrai et le bien, ou la foi et
Dieu est tout présent dans le bien, la charité, dans chaque homme, 145.
il frappc et presse continuellement Mariage du bien et du vrai; ce que
afin d'être reçu; et, s'il n'est pas cela signil1e, 624. Mariage du bien et
reçu, il ne se reliré pas cependant, du vrai dans chaque chose de la Pa
(Jar s'il se relirait l'homme mourrait role, 249; chez l'homme, 249. Le
à l'instant, 490, 766, 774. Personne bien aime le nai, el réciproquement
ne peut faire aucun bien d'après l'a le vrai aime le bien, et l'uu désire
mour du bien, ~inon d'après Dieu. être conjoint à l'aulre, 398. Le bien
333. Les biens sont de plusieurs sor· seul ou le vrai seul n'est rien, mais
tes; en général, il yale bien spi ri· par le mariage ils existent el devien
- 505
nent quelque chose de tel qu'est le Boucs. Séparer les boucs d'avec les
mariage, 624. - roir DIVI:-l BIEN ET brebis, c'est séparer les méchants
D'VIN VRAI • d'avec les bons, 95. Comparaison
.BIEN-FAIRE (le) d'après le bien vou avec des boucs qui sentent mauvais,
loir constitue les bonnes œuvres,374. 3~6. .
BIENFAITS (les) de la charité con BOURDONS (merveilles des gros).
~istent à donner aux pauvres et à ~e 335.
courir les indigents, mais avec pru BOURSES (grandes) pleines d'argent
dence. 429 à 428. Par le,; bienfaits de sign. le~ connaissances du vrai en
la charité sont entendues ces assis grande abondance, 277.
tances qui sont faites en dehors des BlIEBlS (la) sign. la charité. 200.
exercices rle la charité, 425. Il Y a CA()AVRE. Quand Dieu est nié,
des bienfails directs, et des bienfaits l'homme devient. un cadavr~ spiri
indirects; en quoi consistent les uns tuel, 34.
les autres. 407. - roir CHAIIITÉ. CALVIN, ~37, ~54, 486, 768.
BLASPHÈME. Par le blasphème de CALYIKISME. D'où il provient, 9il.
l'esprit, - l\Iallh. XII. 3-1, 32, - il CALVITIE (la) sign. la stupidité,
~st entendu le blasphème contre la 74.
Divinité de l'Humain du Seigneur, et CAMP (le) des fils d' Israêl représen
confre la Sainteté de la Parole, 299. lait le ciel, 6U.
BUSPHÈMER le Seigne!}r et la Pa UANAAK (la terre de) représentait
role, c'est chasser de l'Eglise la vé l'Église, 975, 677.
rité elle-même, 223. CAROTIDES (artères), 697.
BOCAGE (le) sign. l'intelligence, CARTÉSIE 'S, -697
200,205. • CATARACTE (la) compal'ée à la foi
BOEUF (le) sign. l'aITection 'nalu erratique ou vagabonde, qui est la
relie, 200; sign. les aITeclion et les foi en plusieurs Dieux, 346.
forces de l'homme naturel, 20:5. CAT'ÉCHISMIl ou Décalol;ue, expliqué
BOIRE de l'eau de la fonlaine, c'est quantàson ~ens exteme et à son sens
être instruit des vrais. 693. Boil'e interne, 282 à 33~, 567.
dans la même' coupe, en la paEsant CATHOLIQUES-Ro~('\INS. Dans le
de l'un à l'autre, représentait la con monde spirituel, ils apparaissent au
jonction, 433. tour el au-dessous des ProtestanLs,
BON. L'homme est bon, si sa vo 817. Tous ceux flui, dans le monde
lonté est bonne, et plus encore, si précédent, ont plus pensé à Dieu qu'à
son entendement favorise sa volonté, la l'apauté, èl ont fait les œuvres de
601. la charité d'après un cœur simple,
BO:-li'ms OEUVRES (les) sont III bien sont facilement détournés des su
faire d'après le bien-vouloir, 374. La pel'stitionsde leur religion, 82l.
chl1rité et la foi sont ensemble dan;; Ceu~ qui, lorsqu'Ils ont vécu dans
les bonnes œuvres, 373 à 377. La le monde, onl al'demment désiré êLre
charité et les bonnes œuvres sont fails saints après la mort afin d'être
deu~ choses distinctes comme le invoqués, tombent dans des délires
bien-vouloir et le bien-faire, 420, fantastiques et infernau-,:, 823. Le
42~. - roir OEUVRES. . culle des saints est une telle abomi
BO~TÉ. La bonté naturelle appar naLion dans le ciel, qu'il ,;umt qu'on
tient à la chair seule, ayant été re en entende parler pour être saisi
~ue des parents'; mais la bonté spi d'borreur, parce que,"autantuncu\te
rÎluEllle appartient à l'esprit, élant est décerné à un homme, aulant le
née de nouveau par le Seigneur, 537. culle est enlevé au Seigneur, 824.
{;eux qui font le bien par bonté na CAUSE (la) est le toul dans l'eITet,
turelle seulemellt, et non en n.ême 420. La cause principale et Id cause
temps par religion, ne sont pas ac instrumentale apparai5:"'ent devant
ceptés après la mort, ;537. l'homme comme élant une, 442. La
Bossu. Comparaisons avec un hom cause principale est toul dans toules
me bossu, 404, 507. les choses de la cause instrumentale,
= 5"06 =
Jlll2. Les causes de t.oules cho::,es sont proprement dit. et l'occiput ou cer
formées dans l'homme interne, et velet j dans le cervelet habite l'a
tous les elft:ts se font par suite dans mour de la volonté, et dans le
l'homme externe, 37-". Les fins sont cerveau la pensée de l'entendement,
dans le royaulOe célesle, les causes 160. Le cerveau a été destiné
dans le ruyaume spirituel, et les ef à l'entenllement et à la sagesse de
fels dans le roy~ume. naturel, 236. l'enlendement, et le cervelet à la vo-·
- Causes de la création de l'univers lonlé el à l'amour de la vOlODté,564.
et de sa conservation, 116. - Causes CERVELET. Voir CEIlVEAU. Les in
des déchirements et dps séditions limes du cervclet en eux-mêmes sont
qui ont eu lieu dans l'Église, 378. célestes,160.
- J70ir FIN et EFFET. CHAIR (la) sign. le bien de l'amour·
CAUSTICITÉ (Je la) dn feu procède et de la charité, 367; sign. le Lien
)a chaleur, et de la splendeur du feu spirituel, 70').
procède la lumière, 39. La causticité CHAIRE. Ce qui esl prêché et dé
du feu correspond à ce quelque chose claré aujourd'hui le plus fréquem
de l'amour qui affecle intimement la ment dans les chllires, 132. Chaire
volonté de l'homme, 39. dans un temple du monde spirituel,
- CAVER~ES de l'enfer, 281. Qui sont 508,750.
ceux qui font du temple une caverne Cn,ILEl'R ET LUMIÈRE. Du Soleil du
de voleurs? 342. monde spirituel procèdent une cha
CÈ~nE (le) sign. le bien ralionnel leur qui dans son essence est l' Amour.
de l'Eglise, 200 ; sign. le bien et le et une lumière qni dans son essence
vrai ralionnels, 205. est la Sagesse, 39. La Chaleur et la
CENDIIÉE (substance) du cerveau, Lumière spirituelles, qui procèdent
351. du Sei:;neul' comme Soleil, contien
CENTRE de la nature et de la vie, nent dans lem' sein toutes les infinités
35, 1 qui sont dans le Seigneur, la chaleur
CEl' (le) sign. le bien et le vrai spi toules les infinités de son Amour, et
rituels de l'Eglise, 200 ; sign. le vl'ai la·lumièl'e Ioules Irs infinités de 5&
ti'après le bien de l'amour, 205. Le Sa~essc, 365. La chaleur et la lu
fruit du cep, - Mil!.l.h. XXV. 29, mière exislent Jans lemonde uaLurel,
sign. le vrai de la Nouvelle Église et pat'ce qu'elles correspondentau Divin
du Ciel. 708. Amour et à la Divine Sagesse, 37. La
CERCLES des choses, 756. Le Soleil chaleur et la lumière. naturelles ser
spirituel est le cel'cle le plus proche vent d'enveloppe et de !lupport il 11\
qui enlonre le Sei~neul', 365. Cercles chaleuret à lalumièl'espil'ÏLUelle pour
aul.Olll' lie lalête, 507. qu'elles pénètrent jusqu'à l'homme,
CÉRÉ~IONIES (les) sont des vêle 75,360. La chaleur et la lumière spi
menls, 55. Les cérémonies ne sont ritucllesdans lesquelles sont lesanges
saintes que par Ics choses Divines ne sonl autre cbose que l'affection de
dont elles sonl les vêtements, 667 l'amou (' el la vérité de la sagesse, 385.
CERVEAU nU~I.IIN (le) est une forme La chaleul' spil'iluelle est aussi dans
liu Divin Vrai et du Divin Bien spi son essence le bien, 392. La chaleur
rituellement el. naturellement ol'ga du monde spiriluel ne respirequegé
nisée, 224. Le cerveau est une sub nération, cl par elle conlinuation de
stance orlranisée. dans laquelle ha création, 585. La chali~ur spirituelle, .
hite le menlal, 351. O"ganisation du qui est l'amour, produit chez les hom
cerveau, 3;;1, 697. Si dans 1'00'ga mes une chaleur nalul'elle, au point
nisme spirituel du cerveau il n'y avai!. d'échauffer el d'enflammer leu rs faces;
pas action et coopération avec la vie et leurs memhres, 35. La chaleur du
qui inl1ue, ta pensée et la volonté ne sang on la chaleur vitale ries hommes,
pourraient pas existcr, 577. Cet or el en général des animaux, n'a pas
ganisme eons(ste. en hélices perpé d'autre ori~ine que l'amour qui' fait
tuelles .78. Le cervaeu se divise en leur vie, 3;), 1196. - Chaleur de l'a
deux parties, le sinciput ou cerveau mour polygamique. 8M,
-507
CHAMP (le) dans la Parole sign. la l'Ïvati<;n, 459 ; elle réside dans
Doctrine, 350. l'homme interne, et par suite dans
CHANGEMENTS de lieux ou de situa l'homme externe, ~ 10. L.a charité
tions dans lemonde des esprits, 476. n'est pas la charité, si elle n'est pas
Les changements de position dans conjoinle à la foi, 336, 35:5, 367,
le monde spirituel sont des change 377, 311ï, 450. L.es vérités de la foi
ments d'état du mental, n. non-seulement éclairent la chal'ité,
CIIANOC (Hénoc). Ceux de la so mais encol'e elles la qualifient, et de
ciété, désignée par ce nom, ont re plus elles la nourrissent, 377. La
cueilli de la bouche des Très-An charité et les œuvres sont distinctes
ciens les Corrèspondances, et en ont entre elles, comme la volon lé et
transmis la Science à la postérité. l'action, 374, 420, -i2L La charilé à
202. l'égard des méchants doit être exer
CIIANTS dans le ciel, 745, 746. cr.e selon l'é'luité nalurelle, el à l'é
CHAOS. Avec l'idée du chaos, il esl gard des bons selon l'équité spiri
impossihle de rien conclure sur la tuelte, 413. La première chose ùe/la
création de l'univers, 76,79. charité esl d'éloign el' les maux, eL
CHAR (le) dans la Parole sign. la ta seconde de faire les biens qui
doctrine d'après les vrais spirilUels, sont utiles au prochain. 435, :>35.
203. Chars sculptés en forme de dra Chez ceux fllli~ont dans la charité
gon, Hl5. Char de feu, 661 l' réelle il yale zèle pour le bien, el
CHARIOT NEUF (le) - 1 Sam. Chap. ce zèle dans l'homme exteme peUL
V 'et VI - sign. la doctrine naturelle êtrA vu comme une colère et un fen
de l'Église, 203. enflammé; mais il CeSse d'être en
CHABI'fÉ (la) n'est aulre chose que flammé el s'apaise, dès que l'adver
la hODlé, 142 ; "Voir aussi 459. AVllnt saire vient à résipiscence, 408. Les.
que le Seigneul' vint datls le Monde, bienfaits de la charité consistent à
li. peine quelqu'un connaissait-il ce donner aux pauvres et à secourir les
que c'est que la charité. 4119. La indil1;enls, mais avec prudenèe, 425
cbal'ilé ODnsisle 11 bien-vouloir et pal' à 428. Ceux qui placent la charPté
suite à bien-agir, 413, 374,408,444. même dans ces bienfaits ne peuvent
La charité est l'affection <le l'amour faire autrement. que de placel'le mé
de faire du bien au prochain à cause rite dans ces œuvres, 425. Il Y a les
de Dieu. du salut et de la vie éter delles de la cbarité, les unes publi
nelle, 388. La ehal'Ïté est tout bien ques, d'aulres domestiques, et d'au'
dont l'homme, d'après le Seigneur, Ires privées, 429 à 432. Les bienfaits
est affecté, et que par suilA il veut de la charité et les delles de la cha
et l'ail, 365. Elle est la· chaleur de rité sont des choses distinctes enlre
la vie de l'homme, 367. La charité elles, comme celles qui sont fllile-s
même est d'agir avec justice et fidé pal' li bl'e arbitre et celles qui le sont
lité dans l'office, le travail et l'ou par nécessité, 429. Les dettes pu
vrage qu'on Il à exercer, et avec ceux bliques de la cbarité sont principa
avec qui l'on a quelque commerce. lement les tributs et les impôts;
422 à 424. L'homme qui exerce ainsi ceux qui sont spirituels les paient
la charité devient de plus en plus la d'un autre cœur que ceux qui sont
charité dans la forme; car la justice purement nalurcls, 430. Les delle'>.
et la fidélité en forment le mental, domestiques de la charité sont celles
et les exercices le corps, et succes du mari à l'é:;ard de l'épouse, el de
sivement d'après sa forme, il ne veut l'épouse à l'égard du mari; du père
et ne pense que des choses qui ap el de la mère à l'égard des enfants,
partiennentà la charité, 423. La (in et des enfants à l'égard du père et
pour laquelle on agit montre s'il ya de la mère; du maîlre et de la maî
charité ou non, 407. Comment on tresse à l'égard des domestiques des
peut voir la charité dans son lype, deux sexes, et de ceux-ci à l'égard
445. La charité est spirituelle dans du maître et de la maîtresse, 431.
son origine, et nalurelle dans sa dé- Les delles des parents à l'égard des.
- 508
enfants sont intérieurement autres 1La charité et la foi ne sont que des
chez ceux -qui sont dans la charité. choses mentales et caduques, si,
et autres chez ceux qui ne sont pas quand cela est possible, elles ne sont
ment elles paraissent semblables, n'y coexistent pas, 375, 376, 387.
payer aux o']vriers leur salaire, sol- core la f9i seule, mais la cbarité et
les conventions, etc., 432. Ces delles La eharilé est le complexe de toules
sont acquillées par ceux qui sonl les choses du bien que l'homme fait
.~ue par ceux qui ne sont pas ùans plexe dé toules les choses du vrai
Ilers et les réunions, 433, 431,. Les CHAR~IES (les) font la vie des vrais,
festins de la charilé existent seule- et .Jes plaisirs font la vie des biens,
ment chez ceux qui sont dans un 38. Les charmes sont de deux genres,
amour mutuel d'après une foi sem-- les charmes de la foi du vrai, et les
675; elle signifiait le rejet des con- au-dessous du ciel suprême, 205;
-5H
~2L Faire par soi· même appartient d'avoir éloigné de la volonté le
à Dieu seul, 62~. ruai, 435,436. .
COM)lERCE mutuel dt' l'âme et du - Bien (le) méritoire, 44~.
corps, ~54. - Bienfaisance (la) imprudente,
COMMUN (le) dispose les partlcu- 428.
Iiers en forme, afin' qu'ils concor· - Caractères (les) témoiltnages el
dent. 47. Les particuliers pris en- indIces de la vraie foi. 379.
semblent s'appellent le commun, 60. - Charité (la) et 1:l foi, comme
Dans l'homme tout enlier il y a des choses seulement mentales, 375,
communs et des particuliers, el les 376.
~ommuns enveloppent les particu - Charité (la) bâtarde, 45'1 ; - by
. Iiers, et ils s'arrangent dans un lei pocl'Île, 452; '- morte, 453;
entrelacement, que l'un appartient nulle, 454.
à l'autre, 60. - Combat (le) du Seigneur contre
COMMUNICATION. Par la lecture de les enfers. ~23.
la Parole dans le sells de la lettre - (onjonction (la) avec le Seigneur
il se fait une communication avec' par la Sainte Cène, 727.
les cieux, 235, 258, '2.72. L'homme - Co~ionction (la) avec Dieu invi
~ommunique par ses intérieurs avec sible, 787. _
tes esprits, et par ses extérieurs - Co~ionclion (/a) réciproque,3U.
avec les hommes; par ceLLe commu - Consommation (/a) du siècle,
nicalion l'homme perçoit les choses, 756.
et il les pense analytiquement, 475. - Contrition (/a) sans la pénitence,
Communication récipl'oque des af 5~5.
lec:ions, 662. Avant l'avènement du - Conve1'sion (/a) des catholiques
Sei"neur l'enfel' s'était acc)'û au romains dans l'autre monde, 8~.
poi7It d'i~tercepter par son interpo - Coopération (la) de l'homme et
sition entre le ciel el le monde la la conjonction avec le Seigneur 'T'
(Jommunicalion du Seij:neur avec les 457.
homrues de la terre, 579. - Créa,ble.ç (les choses) et les choses.
ComlUlVIO:'/. Ce que c'est qu'être non cl'éables, 472.
dans la communion des saints dans - Degrés (les trois) dans lesquelS.
les terres, el dans la communion des sonl les cieux et le mental bu-
a~nges dans les cieux, ~5, 347. L'.t: main, 609.
g1ise sur tout le globe est appelée la - Délivrance (la) du monde spiri
communiondessaints, 4 16. L'homme tuel et de l'Église (l'une damna
régénéré est en communion avec les tion universelle. ~22.
anges du ciel, et le non régénéré - Discordances (les) entre ta nou
est en communion avec les e~prils velle Elllise et l'É::;lise précédente,
de l'enfer, 607 à 6/0. 6~8, 649.
, COMPARAISONS (les) dans Iii Parole - Dhin Bien (le) et le Divin Vrai. 89.
sont.en même lemps des cOI'l'espon - Division (la) de l'homme natu
dances, 2~5. l'fil en deux formes, 593.
Comparaisons concel'Oant - Eglise (l')apostplique. 63R.
- Ablution (1') seule du baptême, - Eglise (les quatre) qui ont existé
673. sur la terre, 462.
- Amitié (1') d'amour liée avec - Eq1,ilibl'e (l') spirituel, 478'.
l'homme, 448; el entre le mé - Etat (1') de spiritualité et l'élaL
chants, 455,4:>:> (Lis). opposé, 361.
- Amour (1') de soi, 1,0:>, :;33. - Etats (les deux) de réformation
- Amour (l') du mon~e, 404,533'1 et de régénél'alioD, ~O(), 571. _
- Baptême (le) comme régénéra- - Fin (la) première et la fin der-
lion, 687. - Le premier usage du Ilière; Hj2. ._
baptême, 680. - Foi (la) de l'Église, H7, ~78,346.
- Beauté (la) de la foi, 353. .- Foi (la) au Seigneur comme
- Bien (le) que l'homme fait avaDt homme seulement, 380.
- 5~2-
mais d'après l'esprit, ~ 56. Le corps cœur et du poumon, 37; entre la vue
corps matériel au moyen des nais entre les effets et les usages procé
des esprits et des ange3, 79~, 793, et les effets et les usages procédant
du Chrisl, 37.2, ~~6,608, 728; pour de l'arbre avec l'homme, 374, 584,
CORRESPONDANCES (les) sont les re celle science était bien connue; elle
céle~tes dans les naturels, 204. Il Y universelle, que tous leurs livres onl
a une correspondance entre les cho été écrits par correspondances, 20~,
ses qui sont dans le monde spiriluel 279, 833, 846. Quand les riLes re
et les choses qui sont dans le monde présentatifs de l'Église, qui étaient
5~9
passages de la Parole, 508. Mais dans de soi, quand les freins lui sont lâ
h Nouvelle Église il est permis d'en chés, monle jusqu'au point qu'ils
trer et de pénétrer pal; l'entende veulent être des dieux, 405. - Voir
non, pas unie en uneseule Personne, ENCENS (1') sign. le bien spirituel,
786. 205.
ÉGLISE ApOSTOLIQUE (l') n'a pas ENCHANTEURS. Qui étaient ceux que
su la moindre chose de la Trinité les Anciens appelaient enchanteurs?
des Personnes, ou des trois Person 324.
nes de toute élem.ité; on le voit E~FANCE (1') de l'Egli5e Chrétienne
clairement par le symbole des Apû rUl à l'époque où les Apôtres vivaient
tres, 474,475, 636. Elle n'a point et prêchaient dans tout Je monde la
connu la foi imputatlve du mérite repentance et la foi au Seigneur
du Christ 636 à 639. Dans ce temps Dieu Sauveur, 4.
ENFANTS, Comment se forme la ils portaient la confusion dans le
pensée et comment existent les idétls dem ier ciel, mais qu'ils allaquaient
chez les enfants, 335. Ceux qui meu aussi le. second ciel en l'infestant
rent enfants ont, d'après l'hérédi de mille manières, 42,', 423, 224,
taire, une inclination pour les maux, 579. Il en a été de même au second
ainsi ils les veulent, mais ils ne les avènement du Seigneur, 42·', Les
font pas, car ils sont élevés dans le diables et les satans dans l'enfer sont
monde spirituel sous l'auspictl du des meurtriers spirituels avec les
Seigneur et sont sauvés, 52L Le Sei quels sont conjoints ceux qui, dans
gneur leur assigne des anges '-lui le monde, violent et prostituent les
prenncnt soin d'eux, 677. Les en saintetés de l'r..glise, 340. L'homme
fant~, nés hors de l'Eglise Chré qui nie Dieu est exclu de la commu
tienne, reçoivent dans le monde spi nion avec les anges du ciel, et se
rituel la foi au Seigneur, et sont in met en communication avec les sa
troduits dans le ciel désigné à leur lans de l'enfer, U. Dans l'enfer sont
j'eligion, 729. Les enfants dan~ les tous ceux Qui se sont aimés et ont
cieux ne connaissent pas d'autre aimé le monde par-dessus toutes
père, ni d'autre mèrr., que le Sei choses, 293. L'enfer est au-dessous
gneur et 1 Eglise, 306. L'amour· des des terres du monde spirituel, qui
parents pour les enfants 'existe éga aussi sont d'origine spirituelle, et
lement chez les méchants comme est ainsi non pas dans l'étendue,
chez les bons, et est parfois pl us mais dans l'apparence de l'étendue,
fort chez les méchants, 431. - Voir 475. Il consiste en dés cavemes, Qui
S'fORGE. sont d'éternels bagnes, 28·'. La fu
ENFER (1') a élé formé .par les méevue dans les enfers sort des
hommes qui, en· se détournant de faux connl'més par les raisonne
Dieu, sont devenus après leur mort ments, et le feu est la colère s'em
des diahles et des salans, 78. Ainsi portant contre ceux qui contredi
composé de tous ceux qui, depuis la sent, 459. Le féu de l'enfer est le
création du monde, se sont dètour feu de la haine et de la vengeance,
nés de Dieu par les maux de la vie 309.
et par les faux de la foi, l'enfer con ENGENDIIÉ (être) d'eau et d'esprit,
siste en des myriades de myriades sign. être régénéré par les nais de
d'esprits, 423. lia élé divIsé en d'in la foi, et par la vic selon ces vrais,
nombrables sociétés selon toules les 572.
variétés de l'amour du mal, 32, 68, ÉNONCÉS PROPHÉTIQUES, 265, 279.
447. Il est toul entiel' devant Dieu Tous les énoncés et toutes les ré
comme un seul homme monstrueux, ponses du ciel ne se font jamais Que
68, 423. Ceux qui sont dans· l'enfer par les demiers, tels qu'ils sont dans
ne reconnaissent point Dieu, mais le sens de la lettre de la Parole,
ils reconnaissent pour dieux ceux· 222 .
Qui surpassent les autres en pouvoir, .ÉNORMITÉS Qui ont influé dans
45. Tous ceux qui sont dans l'enfer l'~glise, par cela que le Seigneur a
ont élé des hommes, 589. Dans l'en été appelé communément Fils de
fer, la plupart excellent dans des Marie,94, .
artifices inconnus dans notre monde, ENS ou Premiel' Etre; sa défini-
et s'y exercent entre eux sur la ma tion,28. ,
nière d'allaquer, de surprendre, ENSEIGNER. Le Seigneur enseigne
d'assiéger el d'assaillir ceux qui sont chacun par la Parole, el il enseigne
du ciel, 423. Quand le Seigneur r.st d'après les connaissances qui sont
venu dans le monde, la puissance de chez l'.homme, et n'en infuse pas
l'enfer l'emportait sur la puissance immédialement de nouvelles, 208.
du ciel,3, 579. Alors les enfers s'é ENTENDEMENT (1') de l'homme vient
taient accrus pal' le haut au point de la lumière du Soleil spirituel, 35.
qu'Hs remplissaient lout le monde C'est l'un des deux universaux de
des esprits, et que non-seulement la yie de l'homme; il est le récep
- 527
tacle et la demeure de son intel\i- ÉPÉE (1') du chérubin, qui se tour
gence, 778. Il est le réceptacle d~ nai! dans sa main, sign. que le sens
la sagesse et de la foi, 37, 362. Il Y de la lettre de la Parole peut être
. a chez l'homme un entendement tourné de différentes manières,
supérieur et un entendement inré pourvu que cela soit fait en l'appli
rieur, S~5, L'entendemrnt reçoit la quant à quelque vérité, 50S.
foi par le chemin antérieur, et les EPHOD (1') sign. la Parole dans le
connaissances par le chemin poslé sens de la lettre, 2~8.
rieur; la rllncontre des influx se ÉPllIlAïM rign. l'entendement de
fail dans son milieu, el la foi nalu la Parole dans l'Eglise, 2il7.
relie, y devient foi spirituelle; ainsi ÉPI. Prendre des épis et les man
l'entendement humain est comme ger, - l\'Iauh. XII. ~ à 9, - sign,
un bureau de cban~e, dans lequel se êlre instruit dans les doctrinaux,
fait la permutation, H. L'entende 30L
menl même, dans son essence, esl EPICVRE, 693.
la perception du bien et du vrai, du EPI~E ET CHARDON, - Gen. nI. 5,
juste et du drOit dans les choses ci S, - sign, toul mal el loul faux,
viles, 482. L'entendement n'a aucun il9~,
droil sur la volonté, 255. Il a été EPITRES des Apôtres, 355. Epîlre
soumis à la volonlé, car il enseigne de Paul, non publiée, 70L
et montre seulemenl ce qui doit ÉPOUSE (1') sign. Je vrai de la foi,
êLre fait d'après la volonté, 273. 377, L'Épouse de l'Agneau esl la
L'entendement peul être élevé au- Nouvelle Eglise, el non l'Eglise pré
dessus des convoitises de la volonté, cédente, 1307. L'épouse chaste sign.
el non-seu.lementles voir, mais aussi la conjonclion du bien et du vrai,
les modérer, 574. Il peut s'élever 271.
presque dans la· lumière dans la ÉQUlLlBRE (1') spirituel de l'homme
quelle sont les anges, 602. Tel esl est le libre arbitre, 393, il75 à HS.
l'enlendement de la Parole chez Dans l'univers tout lend à l'équili
l'homme, telle esl l'Église chez lui, bre, !l96.
2~3 à 2!l7. L'entendement mis sous ERREUR fondamentale de l'Eglise
l'obéissance de la foi, el fermé ainsi d'aujourd'hui sur la Rédemplion,
par Ilueligion, esl a"eugle comme ·132,.5S~ ; sur l'Esprit Saiot. ~53.
une laupe, 623. - roir VOLONTÉ. ERUDITS, 77, ~59, 333, ·641.
Er."TnouslAsTES (les) sont saisis ESCLAVES (les) dans Is Parole sont
d'un zèle ardent quand ils prêchent, ceux qui ne sont pas conjoinls au
et ils se persuadcnt que dans leur Seigneur, W6.
cœur il y a la divine opération, U6. ESPACE ET TEMPS. Ce sont les deux
La plupart des enlhousii:lsles, après propres, du monde naturel, qui font,
la mort, tombent dans la folle fan- que loutes choses y sonl finies, 27.
Laisie qu'ils sont eux-mêmes l'Esprit Les espaces el les Lemps ODt élé
Sainl, ~3R. créés avec le monde, cl tirenl leur
ENTRÉE (l') du Seigneur chez origine de ('immensilé et de l'éter
l'homme avec les divins vrais el les nilé, 27, 3~. Il n'y a rien de l'espace
divins biens est par la région su dans l'immensité, ni rien du temps
prême (JU menlal, !l94. Enlrée de dans l'éternité, 3L Ils ont été in
l'homme dans le monde des esprits, lroduits dans le Monde afin qu'il y
120; ordinairement le trOIsième jour eûl distinction enlre une chose et
après la mort, ~3S. une auLre, 29. Le monde spiriluel
ENVBLOPPE. Aulour de chaque n'e~l pas, comme le monde nalurel,
membre il y a une enveloppe. com dans l'espace et le Lemps, mais il
mune, et celle enveloppe s'y insi e,;t dans l'apparence de l'espace et"
nue dans chacune des parties qui le du Lemps, 280. Les apparences d'es
composent, pour qu'elles fassent un paces et de temps, dans le monde
dans chaque fonction et dans cha spirituel, som selon les différences
que usage, 60. des états dans lesquels y sonl les
- 528
mentaIs des esprils et des anges, 29. ment, par la raison que, dans le
ESPRIT (l') de l'homme est le ré monde spirituel, l'entendement re
ceptacle de la vie du mental, ~70. vêl chacun, 663. - Par être en es
C'est le mental de l'homme qui vit prit, il est entendu l'élat du mental
après la mort, et qui alors est ap séparé ~'avec le corps, ~57. Dans la
pelé espril.; s'il est bon, esprit an Parole, l'esprit sign. le mental de
gélique, et ensu ite ange; s'il est l'homme, ct les choses qui appar
mauvais, esprit satanique, ct ensuite tiennent au mental, 156. - Voir
satan, ~ 56. L'esprit de l'homme a MENTAL.
été créé de choses finies, qui sont ESPRIT SAINT (l') n'cst pas Dieu par
des substances spiriluellcs, ~70. Les soi; mais, dans la Parole, par lui
choses finies, dont il est composé, il cst entendu la divine opération
sont dans le monde spirituel, etont procédant de Dieu Un et Tout-Pré
anssi été transportées dans notre sent, ~3S. ~39. La divine opération
terre, et y ont été renfermées. 470. est, en général, la réformation et la
La vie de l'esprit est l'affection de régénération, H2. Par l'Esprit Saint
l'amour et par suite la pensée, 622. il est proprement signifié le Divin
L'esprit, après avoil' été séparé' du Vrai, par conséquenl aussi la Pa
corps, vient dans la pleine liberté l'ole; el, dans ce sens, le Seil(neur
d'agir selon ses ail'ections et selon Lui-Même est aussi l'Esprit Saint,
les pensées qui en proviennent, 66·1. ~39. Le Seigneur opère Lui-Même
Alol's l'esprit pense ce qu'il veut, et l"s choses qui sont aujourd'hui attri
veut ce qu'il aime, c'est là le plai buées à l'Esprit Saint comme Dieu
sir desa vie,56S. L'esprit de l'homme par soi, ~ 53. Il n'est nu Ile part ques
est conlinuellement en société avec tion de l'E~prit Saint dans la Parole·
ceux qui sont semblables à lui dans de l'ancien testament; il est dit
le monde spirituel; et cet esprit, seulement l'Esprit de Sainteté dans
pal' le corps matériel dont il est en· trois endroits, ~5S. Il y eut pour la
veloppé, esl avec les hommes dans première fois un Esprit Sainl, alors
le monde naturel, 475. Si l'homme que le Seigneur vint dans le monde,
ne sait pas qu'il est au milieu Jes ~58. La Vie procédant du Seigneur
. esprits quant h son menlal, c'est est appelée l'Esprit de Dieu, et dans
parce que les esprils avec lesquels la Parole l'Esprit Saint, 461. - Pur
il est en société pensent et parlent l'Esprit de prophétie il est entendu
. spirituellement, au lieu que l'esprit le vrai de la doctrine d'après la Pa- .
de l'homme, lant qu'il est dans le l'ole, - H9. - L'esprit qui vivifie
corps matériel, pense et parle natu la lettre est le sens interne on spi
rellement, 475, 607. Chaque homme riluel, 192. .
aUil'e à lui un esprit semblable à l'af ESSENCE)I') suppose l'Être, et c'est
fection de sa volonté et à la percep d'après l'Etre qu'il y a l'Essence,
lion de son entendement, 380. Après ·IS, 2~. L'Essence se dit de la subs
la mort, les hommes S'lnt appelés tance et de )a forme, 37. L'Essence
E'sprits, parce qu'alorsils sont hom et la forme font un, comme l'êtreet
mes spirituels, 570. Tous ceux qui l'exister, H'I, Une essence sans
sont dans le monde des esprits ont forme n'esl autrc chose qu'nn être
été consociés à des hommes sem de raison, 697. L'essence sans la
blables à eux dans le monde natu forme et la forme sans l'essence ne
rel, ·137. Les esprits ne sont pas vus sont rien; l'essence n'a de qualité
par l'homme; pourquoi? ~75. Sont 'lue par la forme, et la forme n'est
appelés esprits angéliques ceux qui, un être subsistant que par l'essence,
dans le monde des esprits, sont pré 367. Le' bien est l'essence du vrai,
parés pour le ciel, 387. Les esprits et le vrai est la forme du bien; la
de ['enfer ne peuvent voir la moin charité est l'essence de la foi, et la
dre chose de ce qui se passe dans le foi est la forme· de la charité, 367.
ciel, 6·1. Un esprit s'imagine être le L'essence de l'amour est d'aimer les
P!lrsonnage dont il a sur lui le vête autres hors de soi, de vouloir' être
-529
un avec eux, et de les rendre heu temps, 415. Élernellement sè dit
reux par soi, 43. L'essence de la foi des cboses qui progressent sans fin,
de la Nouvelle Église est la vérité lesquelles sont mesurées par les
d'après la Parole, 344. Les externes temps,3L
lirentleur essence des internes, et ÉTERNITÉ de Dieu, 27 à 35. L'é-·
les uns et les autres lirenl la leur ternité a été l'origine des temps, 27.
des inlimes, 220. C'est d'après son Relativement au~ temps l'infini lé
essence que chacun fait ce qu'il fait, est appelée é(èrnilé, 31. l'al' l'éler
~ 45. L'essence ou la nalure que cha nilé les anges p.erçoivont la Divinité
cun s'est appropriée dans le monde fJuant à l'exister, et aussi quant à la
ne peut pas être changée après la sagesse, 31. - ' Yoü' fMMENSITÉ ET '- ,
mort, WH. - Pair DIVI:'lE ESSENCE. INFINITÉ.
ESSEN'rIELS (les trois), qui sont ap ÉTHIlR. Dans les terres el dans les
pelés Père, Fils el Esprit Saint, sont eaux il y a l'éther par lequel le globe
un dans leSeigneur,~39, 167,170, lerraqué est contenu et mis en mou
172. Le Seigneur, la charité et la vement, 30. .L'éther ne peut influer
foi sont les trois essenliels du salut, dans les bronches des poumons à
"50. Ils sont aussi les trois essen moins qu'il ne soi! entouré d'ail', et
liels de l'Église, 712. Tous les essen ne devienne ainsi convenable, 833.
tiels de l'Église sont dans la lumière L'élher influe et effiue sans affecter,
spirituelle, ~65. Il Y a pour une 339. Aucune des qualités de l'éther
même chose des essentiels communs ne peut êlre élevée à l'une des qua
et aussi des essentiels particuliers, Iilés de l'aure, 32. - l'où' ATllIOS
qui tous font une seule essence, 166. l'HÈRES.
Les essentiels communs d'un homme ETOILES (les) sont aulant de soleils,
sont son âme, son corps et son opé et par suite autant de monde,;, 32.
ralion, ~ 6ti, Chaque société du ciel brille parfois
ÉTANG (1') de feu et de soufresign. comme ulle éloile devant ceux qui
l'enfer, 635. sont au-dessous du ciel, 160. Com
ÉT.lT (1') sc dit de l'amour, de la paraisons avec une éloi le nouvelle
vie, de la sagesse, des il ffeclions, qui apparaît dans le ciel aslral, el
des joies; el, en ,général, dU,bien qui avec le lemps s'obscurcil, 176,
et du vrai, 30. Il Y a deux élals de 348. Les éloiles sign. les connais
la pensée chez l'homme, l'élat exlé· sances du vrai et do bien, ~98. L'é
rieur etl'élat intérieur; dans l'état toile qui allai! devant les sages de
extérieur l'homme est dans le monde l'orienl, lors de la naissance d-u Sei·
naturel; dans l'état intérieul' il est gneur, signifiait la connai~sance ve~
dan,; le monde spiriluel, 806. Les na!)l du ciel, 205.
deux étals du' Seigneur dans le l):'l'IlE (1') en soi est Jéhovah. 21.
monde onl élé l'élat de son exinani· L'Elre en soi-ou l'.c.lre de Dieu ne
lion el l'élat de sa glorification, 404. peul êll'e décril, parce qu'il esl 8U
ration, 105, 106, 571. - De l'élal choses sonl, et qui doil êlre dan"
gentils dans "aulre vie, ï95. De l'é esl le Divin Bien, 62". L'Êlre de la
lal de ceux qui viendront dans la ,:ie de J'homme esl la volonté, 418.
ETENDUE (l') exisle d'après le cen eux cOll)me la fin, la cause et l'dfct,
tre, et non vice ve7'sd, 35. Le monde 210. L'Elre, à moins qu'il n'y ait
spirituel est, non pas dans l'élen subslance, est un être de raison, 20;
ÉTEIINEL (l') est infini quant au sence il faut distinguer comme entre
II. 34
térieur,2L - Voir DWIN ETRE.
---
l'ant6rielU' et le poslérieur; el Pan
térieu.r est pLu~ universel ql!e le pos
EXINANITION (l'état d') du Seigneur
a été aussi son él.at d'humiliaLion de
bommJl, de quelque nation qu'il soil,
a la faculté de recevoir le don da la
Rédemption, 729. B'où vient à
l'homme la facuILé de savoir, de
comprendre et de parler rationnelle·
vant le Père, ~04. Cet état était aussi ment, 7~9.
celui de sa progression vers l'union, FAillE PAR SOI-MÊME appartient à
HO. Sans cel état le Seigneur n'eût Dieu seul, 62~.
pu être crucifié, W4; - Voir GLO FALSIFIER la Parole, c'est en pr.en
RIFICUION. dre des vrais, et los employer à con
EXISTENCE. - Voir EXISTER. firmer des faux, 162. Exemples de
EXISTER (l'), il moins qu'il ne soit vrais falsillés, ~ 62.
d'après l'Être, n'est pas quelque FAMILLES (les) peuvent être distin
chose, 21. Entre l'exister et l'exis guées d'après une commune res
tence il faut aussi distinguer comme semblancl' Qu'elles tiennent de leur
entre J'antérieur et le postérieur, 2~ ; premier père, W3, 52~. - Familles
voir Etre. L'Exister de la substance spirituelles, an.
de Dieu es.t le Divin Vrl}i, 6U. Dieu FANATI~~IE. Origi.ne de pl·usieurs
est non-seulement l'ELre en soi, idées et erreurs. fanatiques dans le
mai.. aussi l'Exisler en soi, 21. christianisme, 58, 94, 628.
EXPIATION (1') sign. l'éloignemenl FAISCEAUX. Dans le mental les biens
des péchés ddns lesquels l'homme se sonl liés en faisceaux par les vrais,
précipilerail, s'il s'approchai! de et les maux par les faux, 38.
Jéhovab non revêtu de l'Humain, FAUTE. C'est la faute de l'homme,
~35. s'il n'est pas sauvé, 580,720.
EllTERNE. - 1!'oir INTERNE. ·FAUSSETÉS (les) houchentl'enlen
FABLES (cerlaines) étaient des cor demenl, 508. Origine de plusieurs
respondances, d'après lesquelles s'ex faussetés horribles dans l'Église d'au
primaient les hommes de l'anLiquilé, jourd'hui, 581, 582.
693, 20~, 202, 275. Fables des 1\ n Fmx (tous tes) viennent de l'en
ciens sur les âmes dcs bommes, n~. fer, 68. Quiconque est dans le faux
FABULEUX. Il est plus que fabult'ux d'après le mal est en actualilé, quant
que Dieu ail engendré un Fils de à son esprit, avec les diables dans
toute éternilé, 82. Foi fabuleuse des l'enfer, 69. D'un seul faux décou
chrétien~ sur trois Personnes divi lent des faux en série continue,
nes de toute éternité, et sur la Pas ,132. Dans la lueur naturelle sépa
sion du Seigneur comme· élant la rée de la lumière spirituelle, les
Rédemption, ~2L . faux se montrent.comme vrais et les
FACULTÉ (la) de savoir, de com vrais comme faux, 40. Par les faux
prendre et d'être sage est innée chez les vrais non-seulement sont cou
l'homme, 3~5. L'hommcnaîl facullé verts, mais sont même oblitél'és et
pour savoir et inclination pour ai rejetés, 246. Chez ceux qui lisenl la
mer, 48. Dieu conserve toujours cbez Parole d'après le doctrine d'une re
l'homme, même chez le méchant, ligion fausse, les vrais de la Parole
la faculté de comprendre et l'incli sont comme dans l'ombre, et les
nation à aimer, 70. Il Y a deux fa faux comme dans la lumière dujour,
.Qultés ou deux parLies du mental, 232. Le faux de religion, confirmé
la volonté et l'enlendemen'l, 601, par l'homme, reste et ne peut être
~58. Description des propriétés que extirpé, 254. Les maux accompa
c~llcune de ces facultés a par elle gnent les faux, et les faux s'alla
même, 658. Chez tout bomme il ya chent aux maux, 284. Le faux, qui
la fal:ulté de recevoir la sagesse et n'est pas te faux du mal, peul être
l'amoul' qui procèdent du Seigneur, conjoint au bien, 3i8. Lorsque le
U8. L'homme Il la faculléde se CGn faux touche le vrai, c'est comme
joindre au Seigneur, et de conjoin lorsque la pointe d'une aiguille tOIl
4rj) le Seigne»r à lui, 7~8. Toul che une fibrille de nerf, 258. Le
faux ne voit pas le vrai, mais le vrai FEUILLES (les) dans les v~élaux
voit Je faul, 759. - Yoir MAL ET font l'office des poumons dans les
FAUI. animaux, 585.
FIANÇAILLES dans les cieul, i47,
OB5. Il cst .dit taux au pluriel, quoi
que ce mot pris substantivement n'ait
748.
pas de pluliel; mais l'Autem em
FIANCÉ. Oans la Parole JeSeigneur
ployant les deux expressions fa/sa et
est appelé Je Fian~é, et l'Eglise l'l
falsitates, la première a été traduite
Fiancée, ~22, 252, 783. Une fiancée
par [es faux et la seconde par les
parle continuellement à la vue de
. faussetés. li faut distinguer entre les
son esprit quelque chose de l'image
faux et les faussetés comme entre
de son fiancé, 76;.
l'antérieur elle postérieur; l'antérieur
FIBRILl.AIRE (la substance) du cer
est plus univ.ersel que le postérieur.
Jon (le livre de), qui pst un Livre Juges iniques, 317. 332, 666. .
de l'Ancienne .:glise, est plein de JUIFS (les) ont été appelés par le
dans la Parole, parce que la joie se de Judah demeure encore chez les
dit du hien et aussi de l'amour, et Juifs, pal'ce que ceux-ci ont été jus
aussi de la sagesse, cal' la joie ap- ligiosité, W3, 5 1. Leur culte con
ment, 252. Joie céleste' et félicité choses célestes; mais ils n'avaient
ceux qui aiment le vl'ai, ~86. D'\I1s N.HSSHCE (par) l'homme incline
le biell moral réel ont éle conjoints vers les maux de lout genre, et d'a
peuvent par des phantaisies re amOUi' a son plaisir, 746. Le plaisir
en fermant lcs intéricurs du men-' pour chacun le bien, 38. Les plai
lai, et en ouvrant seulement les ex sirs font la vie des biens, et lils
térieurs, ~87, 652, 819. Phantaisie charmes font la vie des vrais, 38.
taisie sont ceux qui pensent inlé genres; les plaisirs de l'amour du
parlant avec eux-mémes, car ils qu'il pense et n'aime pas, il peut
<le la Pcrcolption ; clle consiste' Il vol r plaisir de son amour, qui esl pour
P'IIILISTÉE (la) sign. l'Église sépa sir; son aClivilé dans le ciel est avec
PUIL1STINS (les) sign. la foi sans la fer,1i70. -Le plaisir est le tout de la
ilha-rilé, 200; sign. ceux qui sont vie pour Lous dans le ciel, et le lout
dans la foi séparée d'al'eè la charité, de la vie pour tous dans l'enfer, 570.
PIES (les) représentent ceux qui aux plabirs du ciel, 45:>. Le plaisir
Ie ciel, et personne ne l'a été pour tout présent dans:le sens de la let
l'enfer, mais l'homme se livre lui tre de la Parole, et d'après ce sens
'même à l'enfer, 490. il instruit et illustre l'homme, 225,
PRÉDICATEURS HYPOCRITES, 381, H6, 229. La présence du Seigneur dans
H7: la Parole ne vient pas d'ailleurs que
, PUÉIlICTlONS sur la consommation par le sens spirîluel, 780. Différence
de l'Église d'aujourd'hui, 757, et cntre la présence et l'avènement du
-suiv, Seigneur chez l'homme, 774.' -
PREMIER (le) et le principe d'où Admirable présence dcs angcs et des
procèdent toules choses est le Divin esprits dans le monde spirilue!, 6~.
Être, 24, Dans la Parole, le Seigueur Raison de celte présence, 64.
est appelé le Premier et le Demier ; PRÉsEN·r. Dans la Parole, Dieu
pourquoi? 84, ~02, 26~. Partout il parle du passé et du futur au pré
y a premier, moyen el dernier, el le sent, parce qu'il est dans tout temps
premier par le moyen tend et va à sans temps, 30.
son dernier, 2-14, 210. - Pl'emier .PRESTIGIATEUR dans le monde spi
pal" le temps, et premier par la fin, rituel, ~S9.
336. Le premier par la tin est ce à PRÊTUES (les) qui remplissent le
quoi toutes les choses tendenl, 406. ministère seulement pour le gain,
Ce gui est le premier par le temps ou par ambition des honneurs, sont
n'est pas le premier en actualité, des voleurs spirituels, 3f8, 320.
mais il l'est en apparence, 336. Le rrêtres consciencieux, 422, 666.
premier par la fin est en actualité Prêtres sans consciencc, 380, 666.
le premier, 336. La foi est le pre Prêtres hypocrites, 381. Prêtres dans
mier raI' le lemps, mais la charité le monde spirituel, 661, 750, 7.'H.
est le premier par la fin, 336. - T'oir aussd3.!j,28~, 836. -Dans
Voir DEI\NIEU, la Parole, Prêtre sign.le Divin Bien;
PUÉPAIUTION de l'homme pour pourquoi? H4.
qu'il soit réceptacle du Sei~neur, 89, PRIÈRES (les) à Dieu ne' sont pas
~05, 359. Préparalion pour le ciel entendues, avant qu'on soit lavé ou
ou pour l'enfer dans le monde des purifié des maux, 329.
esprils, 4"7, 739. Préparation à une PUlmTlt· (le) du matériel est le
nouvelle Église spirituelle, ~ 15. substantiel, 79. Élat primitif de
11.nÉp!;cE (le) sign, les amours im l'homme dans le Paradis, 490.
PUl'S de la chail', 675. PRINr.E DU MO':'lDE (le) - Jean, XII.
Pnf.:sE~cE (la) du Seigneur chez les 31. - sign. l'enfer, H6.
hommes de l'Église, "vant son avè PRINCIPAL (le) est le lout dans le
nement dans le monde; était mé secondaire, 388. - Principal ct ins
diale; mais depuis son avénement Irumental, 35. - Voir INSTIIUMEN
elle est immédiate, ~09. II y a une HL.
présence universelle du Seigneur PRINCIPES ET PRINCIPlÉS. Les prin
chez l'homme, et il y a une présence cipiés Lirenl. leur essence du prin
singulière, ou une présence externe cipe, ·177. La foi est un principe, et
et une 1)I'ésence interne, 7~9. Chez les doclrinaux en sont les princi
ceu.x qui comprennent seulement ce piés, ~77. Les esprits et les anges
que c'p.sL que le vrai et le bien, la sont dans les principes, elles hommes
, présence du Seigneur est universelle sont dans les principiés, 280. La vo
ou ·externe \ mais chez ceux qui lonté et l'entendement dans leurs
aussi veu'lent et. font lé-vrai etle bien, principes sont dans la tête, et dans
la présence da Seigneur est et uni leurs principil'is ils sont dans le
verselle et si n~u 1ière, ,ou. et exlel'Oe cerps, 403, ·156. Les principiés dans
,et interne, 7·19. Où le Seigneur est le corlts ont été formés pour senlir
présent.. ii est avec loute son essence, el agir. ~56. Faire principes les
36~. 365. Le Sêigneur est présent prineipiés, c'est renverser lout,_
chez tout homme, et il presse et in- 37.
- 573
Osso Toutes les choses du corps sout sonne,417 à 419. Aimer le bien
des principiés, c'est-à·dil e, ont été tis parce que c'est le vrai, aime émi
sues par des fibres provenant des nem"ulent le pro.chain, lB 9. Com
pri1tl:ipes, qui sont les réceptacles do ment il faut enlendre que chacun
J'amour et de la sagesse, DIV. Ali. No
369. • est son prochain à soi-même, 406.
PROGRESSION du Seigneur dans !'in
PRISO:-lS INFERNALES, 661, 662 ; voir telligence et dans la sagesse, 89.
aussi 281,570,797. Progression du Seigneurversl'union
PnocHAIN. Le bien lui-même esl avec le Père, 105. - Progress'on à
essentiellement le Prochain, 410, l'infini, 32.
4{8. Tout homme est le prochain, PROLIFIQUE Gle) de .la semence est
qui doit être aimé, mais selon la dans toules et dans chacune des
qualité de son bien, ·U)6 à 411. Aimer parlies de l'arbre, 403.
le prochain, c'esl vouloir et faire du PROPHÈTES. Élat des prophètes
bien, non-seulement au parent, à quand ils v(·yaient des choses qui
l'ami el au bon, mais aussi à l'é existent dans le monde spirituel,
trangel', à l'ennemi et au méchant, 157. Ll's prophèles signifiaient la
407 ; la charilé est exercée envers doctrine de l'ÉgJise d'après la Pa
les uns et les aulres de différenles role, el pal' .suite. représentaient l'É
manières, envérs le parent el l'ami glise, telle qu'ellll élai!, par diverses
par des bienfaits direcls, mais en choses, et aussi pal' des actes ini-'
vers l'ennemi et le méchant par des ques, durs et même atroces, qui
hienfails indirects, lesqul'ls sonl leur élaient enjoints par Dieu,129.
faits au moyen d'exhortations, de Le Seigneur a voulu être tenlé jus
réprimandes el de punitions, et !Jar qu'à la passion de la croix, parée
coméquenl en les amendant, 407. qu'il élait Lui-Même Prophète, 129.
Une société petile ou grande eslle Le Seigneur, comme élanl Lui-Même
prochain de préférence à un homme, Prophète, a repl'esenlé l'élat de l'E
4,12, 413. La palrie est le prochain glise Juive quant à la Parole par les
de préférence à one société, 4H ; diverses particularités de sa passion,
voir PATRIE. L'Église esl le pl'ochain 130.
qui doit être aimé dans un degré su PnoPHÉTIE (la) sign. la doctrine,
périeur, el le Royaum~ du Seigneur H9. L'esprit de prophétie, - Apoc.
- est le prochain qui doit être aimé XIX. 10, - sign.·le vrai de la doc
dans le suprême degré, 415, 116. trine d'il près la Parole, 149.
L'amour à l'é!Zard du Royaume du PnoPHÉTISER sign. enseigner la
Seigneur est dans sa plénitude l'a doctrine, H9.
mour à l'égard du prochain; car PnoPITIATIO:,/ (la) sign. J'opération
ceux qui aimenl le Royaume duSei de la clémence et de la grâce, afin
gner..· aimenl non-seulemenlle Sei que l'homme ne se précipile pas par
gneur par-dessus toulcs choses, mais les péchés dans la damnation; el en
ils aimenl aussi le prochain comme même temps la surveillance, afin
eux-mêmes, 415. La conjonction de qu'il ne profane pas la saIntelé,
l'amour à l'égard du prochain est ·135.
J'influx de l'amoul' de Dieu à l'égard PROPITIATOlllE (le) SUI' l'Arche dans
des hommes; la réceplion de cet le Tabernacle, signifiait la su rveil
influx pal' l'homme el la coopéra lance. afin qu'on ne profanât pas ta
. lion chez lui. c'est l'amour envers le sainteté de la Parole renfermée dans
prochain, 458. Tou, les préceptes du l'Arche, 135,691.
Seigncur se rérèrent il l'amour à l'é PnOI'RF. (le) de l'homme est la con
gard du prochain, et consistent en voit ise de sa chair; et lout ce qui
somme à ne .lui pas faire du mal, procède dt' celle convoitise est spi
mais à lui faire du bien, 458. Aimer rituellement le mal, quoique natu
Je prochain, ce n'est pas, considéré rellement cela puisse se présenter
en soi, aimer la personne, mais c'est comme le bien, 382, La volon.lé de
aimer le l!ien qui est dans la per l'homine est son propre, ct ce pro
- 574
pre dès la naissance est le mal j en français l?ar uIi Quelque part ou un
- c'est de là que le faux est dans l'en On ne salt ou.
tendement, 273,658. De lui-même PUISSANCE (la) de Dieu appartient
l'homme ne veut comprendre autre au Divin Vrai d'après le Divin Bien
-chose que ce qui procède du propre 86, ~ 24 ;. voir TOUTE- PUISSANCE. Puis:
de sa volonté j el à moim qu'il n'y sance des anges, 87. Puissance de
ait quelqu'autre source de connais ceux qui sont par le Seigneur dans
sance l'homme d'après le propre de les Oivins Vrais, 87. Dans le monde
sa volonté ne peut comprendre au ~pirituel la puissance duvrai eslsur
tre chose que ce qui le concerne lui tout remarquable, 87. De l'ineffable
et le monde, 273. Tout ce qui pro puissance de la Parole,209, 224. La'
cède de l'amour de la volonté in puissance du Divin Vraiou de laParole
terne est le plaisir' de la vie de esldans le sensdela lellre,parceque
l'homme j et comme la même chose dans ce sens la Parole est dans son
est l'être de sa vie, c'est aussi son plein, et qu'en lui sont ensemble et
propre, 493. C'est pour celte raison les anges des deux royaumes du Sei
que ce qui est reçu d'après la liberté gneui' et des hommes, 223, 234,235.
ile celle volonlé, reste j car il s'a La puissauce de la Parole dans les
joute'au propre, 493. Le propre de derniers a été représentée par les
l'homme est dans l'obscurité quant Naziréens, 223. La puissance de
·à loul ce qui appartient. an Ciel el à bien agir vient du Seigneur; le Sei
l'É~lise, 233. Le dominanl de la vie gneu{ agit et l'homme agit d'après
ile l'homme est son propre même, le Seigneur, car l'actif du Seigneur'
399. - Les deux propres .lu monde est dans le passif de l'homme, 576.
·naturel sont i'espace et le temps, L'homme a la puissance d'obéir et
2i. de fairtl, 7~ ; de vouloir el de pen
ser au sujet des choses spirituelles,
OSSo Le Prop"e de l'homme est de 50~. Par sa propre puissance per
"s'aimer de préférence à Dieu, et d'ai·
mer le monde de préférence au ciel, sonne ne peut se purifier des maux;
et de considérer le prochain comme néanmoins la purification des maux
rien relativement à soi-même; ainsi, ne peut être faile que par une puis
c'est l'amour de soi et du monde, A. sance qui soit comme propre, 438 ;
C, N°' 69~, i3t, 43i7, 5660. sans cela, personne ne pourrait com
baUre contre la chair et ses convoi
PRGVIOENCE (Divine). Les lois de tises, ce qui cependant li été enjoint
permission sont aussi des lois de la à chacun, 438. La puissance d'agir
Divine Providence, 479. comme par soi-même est continuel
OBS, La Divine Providence est la lemenL donnée à l'homme par le
même chose que l'Influx médiat et im Seigneur, 62~. AulanL l'homme Vft
médiat du Seigneur, 4. C. 6480. selon les lois de l'Ordl'e Divin, au
Voi!' sur la Divùle Providence le Traité lant il est dans la puissance contre
spécial de l'Auteur. le mal et le faux, 68.
PROVI:'lCES. L'homme divisé !ln pro~ PUR. Les Anges ne sont pas purs
vinces quant à ses membres et à ses devant Dieu, ~ 2·1 .
viscères, 65. PURG.lTOIRE (le) est une fable in
PRroE1iCE. Vient·elle de Dieu ou ventée par les Catholiques-Romains,
de l'homme? 663. 475.
Pu ou Pou, 29, 693, 769. PYTHAGORE, 692. .
PYTHONS. Qui élaient ceux que
OSSo C'est le mot grec 7tOÜ, écrit 'avec les Anciens appelaient Pythons?
·des caractères ordinaires, l'Auteur en 324.
donne la traduction latine au N° 29 QUALITÉ (la) ne vient pas d'ailleurs·
(in Pli sell Ubi). Ce mot, qui exprime
l'incertitude où sont léS philosophes que de. la forme, 53. La qualité de
et les théologiens au sujet de l'âme, forme est son élal. 52. Toule qualilé
et du lieu où elle réside après sa sé existe par les variétés, 763. La qua~
paration d'uvec le corps, a été reurlu .lité est perfectionnée pas des diffé
- 575
rences en relation avec des choses a l'homme rationnel purement na
plus ou moins opposées, 763. turel, et l'un n'est pas distingué de
D'après la qualité de cohérence dans l'autre dans le monde naturel,
l'univers existe une qualilé sembla 564. Le rationnel naturel peut
ble dans loules les choses créées, confirmer lout ce qui lui plaîl, le
60. faux aussi bien que le vrai, 758.
RACHETER sign. délivrer de la Dans le rationnel spirituel sont ceux
damnation, exempler de la mort qui portent leurs regards vers le
éternelle, et lirer de l'enfer les cap Seigneur, et sont par Lui di''lS l'a
tifs et les enchaînés, ~ ~ 8. LeSeigneur mour dn vrai, 758.
a racheté non-seulement les hommes 08S. Le rationnel participe du spiri
mais aussi les anges, ~2~, Dieu n'a tuel et du naturel, ou est un medium
pu racheler les hommes sans pren entre le spirituel et le naturel, - A.
dreI'Humain,84 ..Le Seigneur rachèle C. No 268,
perpétuellement ceux' qui croient en RATS (les) sign. la dévastation de
Lui el font ses paroles, 579. Ceux qui l'Église pdr les falsifications du vrai.
font dignement la sainte commu 203,595.
nion deviennent les rachelésdu RÉACTION (par la) du mal etdu faux
Seigneur, 717. Le racheté est celui conlre son Bien et son Vrai, Dieu
qui esl régénéré parleSeigneuI', 685. per~oit et la quantité et la qualité
- Voir RÉDE~[PTlox. de ce mal el de ce faux, 61.
RAISO:\ IIU}l.I\NE. Toute raison saine RÉCEPTACLE. L'homme a été créé
reconnaît l'existence et l'unilé de réceplacle du Divin Amour et de la
Dieu, 9, ~ O. L'identité des trois es Divine Sagesse, 65, 362. L'homme
sences divines est le scandale de la n'est pas la vie, mais il est un récep
raison, 23. Aujourd'hui la raison hu tacle de la vie qui procède de Dieu.
maine, quant à la Divine Trinité, 470 à 474. Les choses qui procèdent
esl liée comme un prisonnier [esfel;s du soleil du monde sonl les conte
aux mains el aux pieds dans un ca nants el les réceptacles de la vie,
chot, ~69. n8; quand on nomme la 35.
Foi et Toute-Puissance, la raison - RÉCEPTION (la) de la vie est selon
est chassée, 770 ; par l'un et l'autre la forme de chacun, 366. L'homme
de ces mols elle est exclue, et une est un organe récipient de Dieu, et
fois la raison exclue, qu'est-ce alors il est organe selon la qualité de la
que la pensée humaine ? 57. - La réception, 34. Réception de l'influx
raison humaine n'a point de repos, procédant du Seigneur; comment
à moins qu'elle ne voie la cause, 33. elle se faiL, 457. Les réceptions sont
La raison humaine, illustrée par un selon les formes et les états, 35.
grand nombre de faits, peul voir Tout spirituel est reçu dans le natu
l'infinité de Dieu, 32, - Raison in rel, afin qu'il soit quelqnechosechez
térieure de jugement, ~ 86, l'homme; le spil'illJel nu entre, il
RAPHAEL, 233. - Voir MICHEL, est vrai, dans l'homme, mais il n'est
RATIOXALITÉ. Il y a deux chemins pas reçu, 339.
qui conduisent à la ralionalilé, RÉCIPROCATION. Il y a de:Jx réci
l'un d'après le monde, l'autre d'a procations par lesquelles se fail la
près le ciel, 564. La rationalité conjonction; l'une est aILernaLive,
purement naturelle est morte en etl'autl'e est mutuelle, 37~.
elle-même, 384. Les diables aussi RÉCIPROQUE. Il n'y a pas de con
ont la rationalité; d'où elle leur vient jonction sans un réciproque, 588. Le
507. réciproque de la conjonction avecle
RATIONNEL, Comment je rationnel Seigneur a lieu quand l'homme pense
de l'homme est éclairé, 215. Au-des et veut comme par lui-même; ca
sus du rationnel est la lumière spi comme par soi-même est lerécipro
rituelle, et au-dessous du rationnel que, 588, 457. Union réciproque du
est la lumière naturelle. 334. Il Y a Père et du Fils, ou du Divin et de
l'homme rationnel-spirituel, et il y l'Humain dans le Seigneur, 99. Con,
--576
- ionction réciproque, 99, ·100, 287, même lemps que le jugement der
371,372,485, 50!', 787. La conjonc nier qui a été fait alor!', H5. Sans
tion réciproque de l'homme avec la rédemption aucun homme n'au
Dieu n'est pos~ible qu'avec Dieu vi rait pu êlre sauvé, et les anges n'au
sible, 7l!>7. - rair CO:'iJO:"CTION. raienl pu subsister dans l'élat dJin
RÉCI)MPENSE. Le bien ne dQit pas tégrité, H 8 à ~ 20, ~ 82. Sans elle
êlre fait dans un but derécompense, l'JniquiLé el la méchancelé se répan
439. Ceux qui placent la récompense draient dan~ Ioule la chrélieuté,
- au . emicr ran~, et le salul au se dans l'un et l'autre monde, le naturel
cond, ainsi le salut pour récompense, el I~ spirituel, ~2(l. Ainsi le.Seigneur
- renversenl l'ordre, 439. Pen~erqu'on a racheté Ilon-seulemenlles hommes,
vient dans le ciel, el qu'il faul pour mais aussi les angc~, '12~, H2. La
èëla fair~ le bien, ce n'esl pas regar Rédemplion a été une œune pure
der la récompen comme lin, ·HO. ment divine, ~23. Elle n'a pu être
RECON'i'!ISSA:-ICE (la) gravée dans le faiLeqùe par Dieu incarné, ~2!" U5.
men lai cs:. l'existence de la foi de la Pour l'opérer Jéhovah Lui-l\fême est
Nouvellt' Église, 3U. Il ne peut pas descendu et a pris l'Humain, 81, 82.
- y avoir connaissance, ni par consé. Elle appartienL à la fonction sacerdo
quent reeonnai~sance de Dieu sans laie et à la fonction royale du Sei
révélation, ~ 1. Comment an'ive la gneur, ~H. Si le Seigneur ne fûl pas
reconnaissance qui e~t appelée foi, .venu dans le monde, et n'eûl pas-fait
231. La reconnaissance que le Sei la rédemption, aucune chair n'aurait
gneur est le Fils de Dieu est le pre pu être sauvée, 182. FaIre la rédemp
mier point de la foi au Seigneur, lion, c'est fonrler un nouveau Ciel et
342. L'état de chacun dans le monde une nouvelle Église, ~82. Celanepeut
spirituel est selon la reconnaissance être faiL que par le Divin Vrai d'après
de Dieu et le. culle de Dieu, 79:>. le Divin Bien, 86. La rédemption a
- Élat de l'homme qui est dans les même été une sorle de création du
connaissances sur Dieu sans la recon Ciel an6élique à nouveau, el aussi de
naissance in lérieure de Dieu,457. Ce l'Église, 640. Dans les combals ou
lui qui s'aime. ou /lime le monde par tentations des hommes le Sei"neur
deisus toutes choses, ne reconnailau opère une rédemplion particulière,
cun Dieu, 293. Ceux qui reconnaissent comme il en a opéré uue générale
le Seigneur, et ne font pas ses pré quand il était dans le monde, 599. La
ceples, deviennent des salans après passion de la croix n'esl pas.la ré
la morl, ~51. demption, ~ 26, 58·1. La rédemption
085. Le mot l'econnaissance, dans les et la glorification sont deux chose~
écrits de l'Auteur, est presque toujours distinclesentreelles, mais néanmoins
- pris dans l'acception de connaissance elle3 fonl un pour la salvation, ·126.
résultant d'un examen approrondi. La rédemption ella régénél'alion font
RECVEILLI (être) vers lessiem. Pour un, 684. Où esl le Seigneur lout en
quoi, clans la Parole, cela est dit de lier, là esl sa rédemption 10uLenlière,
ceux qui meurent, 607. 7H. Dans la Sainte-Cène le Seigneur
RÉI)E~IPTEUR (le Seilmeu r) estJého est lout enlier et sa rédemption lout
vah dans l'Humain, 81. rar l'union enlière, 7~6 à718. Par la rédemption
avec ~on Père le Seigneur est de il est entendu ladélivrancedel'enfer,
venu Rédempleu r pOUl' l'éternité, ~ 27, la conjonction avec le Seigneur, et la
- 599. - roil' SI!IG:"EUR. salvation, 717. - Actes de la ré
RÉDE:.JPTIO:'{ (la) même a été h demption ; en quoi ils consistent,
subjugation des enfers et J'ordina 95.
~ion des cieux, et par l'une el l'au RÉFLÉCHIR. On rénéchit SUI' les
tre la préparation à une nouvelle pensées et non sur les affections,
Église spiriluelle, H5 à H7, 84;86, parce que les pensées sont dans la
-134, 22~, 6!'0. Le Seigneul' opère en lumière, tandis que les afIections
core aujourd'hui la rédemption .qui sont dans la chaleur, 386, 607.
a commencé dans l'année ~757, en RÉFoRlIUEURS (des) de l'Église
- 577
Chrélienne, Luther, Mélanchton, et' ns l'expliquent selon leur doctrine,
Caivin, 796 à 79!l. 227. Ils ont pris la contrition à la
RÉFoRMA'rlo!'{ (la) doit, d'après les place de la pénitence, afin de rom
lois de l'ordre, précéder la régéné pre enlièrementavec les Catholiques-
ration, ~05, ~06, 302, 587. Elle ap Romains, 515. .
parlient à l'entendement, 302, 587. REFUGE (l'unique) po'ur ne pas pé
L'homme interne doit d'abord êlre rir, c'est de s'adresser au Seigneur,
réformé, el par lui l'homme exlerne ~20. :
et ainsi l'homme esl régénéré, 302, RÉGÉ"ÉRATIOX (la) est la nouvelle
591 à 595. Pal' la volonlé spirituelle naissance que donne le Seigneur,
Je Seigneur réforme el ré~énère la 521. Celle nouvelle génération ou
volonté naturelle, et au moyen de nouvelle création est l'œuvre du Sei
celte-ci-ci les sensuels et les volon gneur seul par la charjté et la foi,
taires- du corps, ainsi l'hommc tout eorome les deux moyens, l'homme
entier, 533'. L'homme est réformé coopérant, 576 à 578. Croire que la
pardes combats et des victoires sur régénération suit la foi de l'F:glise
les maux de sa chair, 610. Dans d'aujourd'hui, qui n'admet pas la
l'état de réformation l'homme par coopération de l'homme, c'est la va
son homme nalurel regarde vers nHé des vanités, 577. La rC,;;énéra
l'homme spirituel, et il le désire, lion se fait absolument de la même
57,1. Cct état est formé par les nais manière que l'homme est conçu,
quiapparticnnent 11 lafoi,par les quels porté dans l'utérus, naît el est Mevé,
il regarde vel'S la charité, 5i·l. 583 à 586, aH. Le premier acle Je
L'bomme qUI, dans le monde, entre la nouvelle génération est appelé ré
dans cet état peut après la mort être formation, il appartient à l'entende
régénéré, 57~. Tant que l'h()mme ment; le second acte est appelé ré
voit-ct reconnaît par le mental que généralion, il appartient à la volonté.
le mal est mal et que le bien est bien, el par suite à l'entendement, 587 à
et qU"ii pense·que le bien doit être 590, 302,602. La régénération est
choisi, cet état est appelé réforma effectuée de différenles manières et
tion, 587. Personne ne peut être dit par divers p~océdés, selon la. diifé
réformé par les connaissances seules rence des perso.nnes et des circons
des vérités, car tout. homme peut les tances; et cette variété est infinie
saisir et aussi lès enseigner; mais comme celle des faces et des carac
celui-là est réformé, qui est dans tères, 580. La régénérai ion de
l'affection de la vérité pour la vérité, l'homme se fail successivement, de
589. L'bomme se peut réformer et puis le commencement jusqu'à la
régénérer comme par .lui-même, fin de la vie dans le monde, el. est
pOUl'VIl qu'il reconnaisse de cœur cnsuite continuée et perfeclionnée,
que c'est par le Sei~neur. 621. Dans 610,611. L'état .de la régénération
l'étal de réformalion, l'homme est cO:I:mence quand l'homme veut fuh'
dans la pleine liberté d'agir selon le le mal et faire le hien, 387. Cet état
rationnel de son entendemlm~, ·105, est formé par les biensde la charité,
Dans cet état l'entendement tIent le el pal' eux l'homme entrc dans les
~.,. rang, et la volonté le 2· rang, vrais de la foi, :j71. Cet élat appar
~05. - Voir RÎ-:GÉ:\'I\Il.lTlO~. lienl il l'amOllI' d'après la volonté,
RÉFoll~rATIO'i ou RltroIDIE. Elle a :>7·1. La ré~énéralion est II' moyen
été faite d'après la Divine Providence de la salvalion, ct la chal'Îlé el la
du Seigneur pal' les Pl'oteslant; ou foi sonl les moyens de la l'é''énéra
Réformés, quand la Parole eut l'lé tion,.5i7. Dans J'état de la f.égéné
presque rejetée pal' les Catholiques- ration l"homme veut el agit, pense
Romains, afin que la Parole fût li el pal'Je d'après un nouvel amour et
rée comme d'une cachette el mise une nouvelle inlelli~ence qui vien
en usage, 270. nentdu Seigneur, W5. Le l'enonce
RÉFORMÉS ~OTEST.lN'l·S. Ils voient ment anx' maux qu( vijlnnent dé
la Parole d'après leur doctrine, et l'enfer et la foi au Seigneur fonl en
Il. 37
578
lièremenl la régénéralion, 685. Au- état, 579 à 582. L'homme est régé
tant la régénération -est pel rection - néré par cela qu'il s'abstien t des maux
née chez l'homme, autant il ne s'at- comme péchés, et qu'il les fuit, 5-10.
tribue rien du bien et du vrai, c'esl· L'homme interne nalurel doit d'a
à-dire, de la charité et de la foi, ell bord êlre régénéré, et par lui l'hom
attribue loul au Seigneur, 610. La me exlerne, 593. Régénérer l'interne
régénéralion n'est pas possible sans par l'externe est contl'e l'ordre, 593.
le libre arbitre dans les choses spi L'homme ne peut être régénéré que
riLuelles, 615 à 617. Elle n'est pas successivement. 586, 610. Quand
possible sans les vrais par lesquels l'homme est régénéré il s'élève un
esl formée la foi, ct avp-c lesquels se combat entre l'homme interne et
conjùintla charité, 618 à 620. Tous l'homme externe, el alors celui qui
sont distingués dans le ciel selon les est vainqueur domine sur l'autre-,
différences de la régénération, et 596 à 600. L'homme régénéré a une
dans l'enfer selon les différences du nouvelle volonté et un nouvel enten
rejet de la regénération 582. Il Ya une demenl, 601 à 606. I.e Seigneur gou
correspoudance de larégénéralionde verne par le ciel les choses qui ap
l'homme avec toutej; les choses qui partiennent au monde chez l'homme
sont dans le règne végélal,'1ussi dans régénél'é, 604. L'homme régénéré
la Parole l'homme est-il décrit par cst en communion avec les anges du
un arbre, son vrai par la semence, ciel, et le non régénéré en commu
et son hien par le fruit, 58L La ré Ilion avec les esprits de l'enfel',607
génération n'est point connue dans à6lO, L'homme non régénéré est
l'Église d'aujourd' hui; pourquoi? appelé mort, et le régénéré est ap
591. Dans la Parole, la régénération pelé vivant, car dans cellfÎ.-ci il ya
c~t décrite par un nouveau cœur el la vie spirituelle, 594. Autallt
un nouvel esprit, 572; elle est "e l'homme est régénéré, aulant sont
présenlee par le baptême, (iSH 687. éloignés les péchés, el cet éloigne
Le monde entier, depuis ses pre ment est la rémission des péchés.
miers jusqu'à ses derniers, est plein 611. à 614. Quand l'homme est ré
de représentations et de Iypes de la génél'é le Seigneur es, présent, et
régénération, 6~7. . par sa Divine opéralion il prépare
RÉGhÉRnR. EIre régénéré, c'esl l'homme pour le ciel, 728. L'homme
êlre de nouveau engendré, 326. régénéré est dans la chaleur du ciel,
L'homme, s'il n'est pas une seconde el en même temps dans la lumière
fois engendré, et comme créé de du ciel, 605. L'homme peut se ré
nouveau, ne peut enlrer dans le générer comme par lui-même,
l'oyaume de Dieu, 575 à 575, Dieu pourvu qu'il reconnaissede cœur que
ne peut régénérer spirituellement c'est par le Seigneur, 6:U. L'homme
l'homme, qu'aulant que l'homme qui dans le monde n'est pas enlré
selon ses lois se régénèl'e naturelle dans l'état de réformalion,_ ne peut
ment, 73. L'homme doit se réfor pas être régénéré après la mort, 57L
mer el se régénérer et s'introduisant - Dans la Parole, les régénérés
dans la foi par le~ vérités d'après la sont appelés lils de Di~u, et nés de
Parole et dans la charité pal' les Dieu, 572.
bonnes œuvres, 71. Le Seigneur ré RÉGION. Division du mental en
génère l'homme par la foi et par la tl'ois régions, selon les trois degrés
charité, -144,576, 686. Le Seigneur d'amoul' et de sagesse, 42, ~86; la_
est loujours en action pour régéné sllprême, qui est aussi l'in lime, est
rel' l'homme, parce qu'il est toujours nommée céleste; la moyenne, spi
en action pour le sauver, 577. rituelle; et l'infime, naturelle, 147.
L'homme esl régénéré par ces tl:ois 34, 603, G08. Ces Irois régions sont
universaux, le Seigneur, la charilé successivement ouvet'tes chez les
et la foi, comme un; 618, 723, Tous hommes, 42. Dans la région céleste
ayant élé rachelés, tous peuvenl est l'homme sage, dans la région
être régénérés, chacun selon son spiriluelle l'homme intelligent, et
- 579-
-dans la région naturelle l'homme nues ll~s diverses religions sur tout
savant, ~52. La vraie lumière de la le globe, 275.
v.ie ha~ite dans les régi~n~. supé- OS3. Entre Religioll et Église il y a.
rleureli du mental, . 40. DI~lslOn d~ 'une différence qu'il importe tle signa-
mental e':l deux r~glOn.s; 1 une, q~1 1er: L'Église du SeifTneur, il est vrai,
est su péneure eL IDt.érleure, est. SPI- est universelle, et chez tous ceux qui
riluelle; l'autre, qU.I e~L inférIeure reconnaissent le Divin, et vivent dans
et extérieure, esL naturelle, 420, la charité, quels ~".e soient ~'ailleurs
42~, 603, 60~. - Division du corps leurs dogm.es; maIs Il y a spécIaleme~t
en trois régions,403. -Voir l\fENTAL. Éghse là ou est la Parole et où le Sel-
RÈ:GLE C'est une règle générale gneur est cC?nnu.Dans les ~ontréesoù la
•. . Parole n'existe pas, ou bien qUlind la
dans I.e Ciel, que DIeu est dans to~t Parole est enlevée au peuple et rem-
homme, tanL méchant que bon, n:t a1s placée par des décisions humaines,
que l'bomme n'est pas dans DIeu, comme dans le catbolicisme-romain.
s'il ne vit pas selon l'ordre, 70. Deux il ya Religion seulement, et à propre-
Règles ou çanons qui serviront à la I!1ent parler il ~'y a .ras. Ég;ist;. Chez
Nouvelle Eglise: 1. Que personne l.~s Protestants Il y a Ëghse, malS cette
E~hse est à sa fin,. parce que la Pa-
Pal' li'oi-mé llie
,
ne peuL fuir les maux
.. . l'Ole y a été pervertIe.
comme péché;, Dl faire des biens
qui soienL des biens devant Dieu; RÉ~IISSI0N DES PÉcuÉs (fa) consiste
mais qu'autanL quelqu'un fuil les dans la purilication des maux, efJec-
maux comme péchés, autant il fait tuée pal' la réformation et par la ré-
les biens, non "par soi·mèIJIe, mais génération,UZ, 614. La rémission
d'apres le Seigneur. Il. Que l'homme des péchés n'en esL ni l'extirpation
doit fuir les maux comme péchés, ni le nettoiement, mais c'en est l'é-
et combattre contre eux comme par loignement et la séparation, 614.
·soi-même, et que si quelqu'un fuit Autanll'hùmme fait pénitence, au-
les maux par toule autre cause que tant chez lui les péchés sont éloi-
parce qu'ils sonL des péchés, il Ile gnés; et, autant ils sonL éloignés,
les fuit point, mais il l'ait seulement autant ils sont remis, 510, 621 ; voù·
qu'ils n'apparaissent pas devant le PÉNITENCE. La rémission des péchés
monde, 330. - Voir MAXIME. n'est point instantanée,' mais elle
REINs(les)séerètenL Iibrement,496. suit la régénération selon ses pro-
RELATIFS (les) appartiennent à la grès, 61{). Le Seigneur, parce qu'il
disposition de plusieurs el de mul- est la Miséricorde même, remet à
tiples·dans un ordre pour s'assem- tous leurs péchés, et il n'en impule
bler et concorder, 62. Tl Y a des pas un ~eut à qui que ce soit, 539,
relatifs dans l'un et l'autre opposé, ,"07.
62. - VOl7' OpposÉs. RENARDS (les) représentent des cu-
REI.ATIOi\". 11 esL nécessaire que les pidités de l'amour diabolique, 45.
singuliers aient, dans une sorte d'i- REPAS (les). faits avec les sacl'i-
mage, une relation avec les univer- fices auprès du Tabernacle chez les
saux, 7H. - Voir SI:,(GULIER~. nls d'Israël, si~nifiaient les conso-
RELIGION (la) consiste à fuir le ciation~ des esprils (animi) 433. -
mal et à faire le bien, 389. La Reli- Voir FESTlIiS.
gion seule renouvelle et ré~énèl'e RépÉTITIOIiS. Il y a très-souvent,
l'homme, elle occupe la place su- dans la Parole, deux expressions qui
prême ùans le mental humain, et semblent être des répétitions, mais
voit sous ellé les choses civiles qui l'une se réfère au bien ct l'autl'e au
appartiennent au monde, 60 " 829. vl'ai, et toutes deux prises- ensem-
Par les choses de la Religion il y a ble en fonL la conjonction, ainsi
conjonction de Dieu avec l'homme une seule chose, 218. Exemples de
et de l'homme avec Dieu, 283. Tous ces répétitions apparentes, 250 à
ceux qui font le bien par religion, 252.
même les patens, sonL acceptés par RÉPONSES DU cmL (les) ne sont don-
le Seigneur, 536. D'OÙ sont prove- nées que par les vrais d'après le bien
580
dans le dernier sens de la Parole, Respiration de chaque membrane'
218, 222. Comment elles étaient dans le corps; comment elle se fail.
données pal' l'Urim et le Thumim, 577.
2~8. RESSEMBLANCE DE DIEu; t'oir IMAGE
REPOS (le~, le septième jour, sign. ET RESSEMBLANCE. Rossemblance du
larégénératlOll ;car 101'squel'homme père dans les enfants, ~03.
a été régénéré, il y a pOUl' lui repos, RESSUSCITER. Le Seigneur est res
302. - l'oÏl' SAnnATII. suscité le matin; pOUl'quoi? 761,.
REI'IlÉSENTATIFS (les) sont des cho L'homme ressuscite communément
ses de ce monde. lesquelles corres le troisième jouI' après que son cœur
pondent aux choses célestes, el par a cessé de ballre, 281.
suite les signifient, 275. Dans les RÉSUIlRECTION (la) du Seigneur le
cieux les olJjets qui apparaissent de lroisième jour sign. la Glorification,
vanl les anges sonl des représenta ou l'Union de son Humain avec le
tions de l'inlelligenceel de la sagesse Divin du Père, ~30. Une résurrec
qui sonl en eux pal' le Seigneur. tion de vie, - Jean, V. 29, - sign.
467. La forme humaine que Jéhovah la salvation, 652.
Dieu revêtait au moyen d~un ange, RÉTRIBUTION. Ceux qui sont dans
et dans laquelle il apparul II Moïse le plaisir spirilllci s'allrislenl, si l'on
et à plusieurs autres, élait représen· croit qu'ils agisspnt poUl' une rélri
tative d u Sei~neur qui devait venir, bulion, 41,0. - roir RÉCOMPE!'\SE.
786; et comme celle fOI'me était re RÉUNIONS (les), dans la primitive
présentative, ~'est aussi pour cela Eglise Chrétienne, étaient des réu
que toutes el chacune des choses de mons de la charité, parce 'qil'i1 y
l'Église Israélite avaient été faites avait fralernité' spil'ituelle, 1,34. Au
représentatives, 786. Toutes les Égli jourd'hui il y a des réunions d'ami
ses anciennes furent des Églises re tié, mais il n'y a pas de réunions
présentatives des spirituels, 201,786. de chal'ilé, 431,. Le3 réunions, où
Quand le Seigneur vint dans le l'amitié imitant la charité ne con
monde, il abrogea les représentatifs, joint pas les esprits, ne sonl autre
670. chose que des feinles d'amitié et des
REPRÉSENT.\TIONS du Di vin Amour, témoignages trompeurs d'amour mu
44 ; - des deux. étals de la regéné tuel,1,34.
ration, W6; - du libre arbitre de RÉvÉLATIO'i (sans) il ne peul y
l'homme, 1,69; - des deux saCt'e avoir connaissance de Dieu, ni par
menls, le baptême et la Sainte Cène, conséquent reconnaissance de Dieu,
avec leurs usages. 669; - du bap H. Quand une révélation a été don
tême comme régénération, 687. née., l'homme pcul aller au-devant
RIiI'IlI~I.l.NIlER. Chacun peut répri de LJieu, et de natul'Cl devenil' spiri
mandcl' un autre qui tend au mal, tuel, H. Une l'évélation primitive a
el lui dire, « ne fais pas' cela. pal'ce élé l'épandue SUI' loutle globe, mais
que c'est un péché," et cependant l'bonllnc naturel l'a pel'verlie de
ne pcut (:ue lI'ès-diillcilemclll se le plusieurs manières, ~ f, La Parole
dire 11. lui-même; pourquoi? 535. est la couronne des révélations. H.
RÉSISTEI\, Dieu seul peut résister il se fait aujourd'hui chez les Afri
aux maux et aux faux, 68, L'homme cains une révélation, 8'10. - Voir
doit l'ésister comme pal' lui-même ArIlICAI>;S.
aux maux d'après la puissance et les I~ICIIE (le). - Luc, XVI. ~9,
forces que le Seigneur lui a données, sign. la nation Juive, qui est appe
438. lée riche, parcc qu'elle avail la Pa
RESI'IIl.\1~ON (la) suit à chaque pas l'oie, dans laquelle sont Ics richesses
la pensée et pal' conséquent la pa spil'iluélles, 2~ 5, 216, 595,
role, 1,80. Sans Je libre arbilre dans RICHESSES (les) ne peuvent pas
chaque chose el même dans les plus êlre condamnées, cal' elles sonl dans
petites choses, l'homme ne respire le corps commun comme le sang est
rait pas plus qu'une slatue, 1,80, dans l'hommc, 403,
58f
RIDEAUX DU TABERNACLE (les) sign. choses qui apparliennent au salut e[
les derniers de la Parole, qui sont à la vie éternelle, et aussi le jour de
les vrais et les brens du sens de sa l'amour envers Je prochain, 301.
teUre, 220 ; - sign. les derniers du Dans le sens suprême, sabbath signe
Ciel et de l'Église', 260. paix, 303. Le Seigneur se nomme
RIE" ne se fait de rien, 76. Lui-Même Seigneur du sabbath,
RITES représentatifs de l'Églisc c'est-à-dire, du repos et de la paix,
changés en idolâtrie et aussi en ma 303. La vie du ciel d'après le culte
gie, 204. crc Dieu est appelé un sabbath per
. ROBI!:. - Voir TUNIQUE. pétuel, 738. - Célébralion du sab
ROCHER (le), - l\lallh. XVI. ~8, batb dans le ciel, 750.
- sign. la vérité, 224, et la confes SACERDOCE (le) sign. le Divin Bien,
sion que le Seigneur est le Fils de H4. Le s'lcerdoce d'Aharon repré
Dieu, 342. Partout, dans la Parole, sentait te Seigneur quant au ~ivin
par le Rocher il est entendu le Sei Bien, et quant à l'œuvre de la sal
gneur quant au Diyin Vrai, 224. vation, 218. Le sacerdoce doit être
ROI (le), dans la Parole, sign. le honol'é d'après la manière et selon
Divin Vrai;pourquoi?~U; -sign. la manière qu'il sert, 415.
le vrai de l'Églis,l, .219. Le Roi de SACREMENTS (les deux), le Baptême
Tyr sign. la Parole, où s(lntles con et la Sainte Cène, sont reconnus
naissances du vrai et.Iu bien, 260. comme les choses les plus saintes
te roi de l'abîme sign. ceux qui dé· du culte dans le christianisme; mais
truisent Jes âmes par Jes faux, 3W. on ignore où réside leur sainteté,
- Rois dans le monde, 422, 533. où d'où elle vient, 699. !Sans la con
ROUILLE. Le bien du mérite appa naissance du sens spiriluel de la
raît devant les anges comme de la Parole, on ne peut savoir ce que
rouille, 439. - Voir POURPRE. ces deux sacrements enveloppent et
ROYAU)!E (le) du Père vient, quand effectuent, 667 à 669, 698. Ils con
on s'adresse immédiatement au Sei tiennent dans un seul complexe
gneur, et nullement quand on s'a toutcs les choses de l'Église interne,
dresse immédiatement à Dieu le 670. Différence entre leur sainteté
Père, H3. - Royaume céleste, seulement prêchée et leur sainteté
spirituel, - naturel, du Seigneur, vue, 701.
212. Les fins sont dans le Royaume SAGES. Chez les anciens, ceux qui
céleste, les causes dans le Royaume connaissaient les correspondances
spirituel, etleseffetsdansJe Royaume de l'Ancienne Parole élaient- appe
naturel, 236. Dans la Parole, le lés sages et intelligents, et plus tard
lloyaume des Cieux, sign. le Ciel et i~s furent appelés devins et mages,
l'Église, ~99. 279,203, 205. D'où les anciens sages
. ROYAUTÉ (la) sign. le Divin Vrai, ont conclu les quatre âgesdu monde?
H4. 762. De quelques-uns d'eux dans le
RUBIS (le) sign. le bien céleste, monde spirituel, 692. Sages des siè
qui est le. bien du ciel suprême, cles anciens dans une société du
609. ciel, 695. .
SABBATH, dans la Langue originale, SAGESSE; voir AMOUR ET SAGESSE;
sign. repos, 301. Le sabbatb chez DIVIN A~IOUR ET DIVINE S,\GESSE. La
les fils d'Israël était la sainteté des sagesse ne consiste que dans les
saintetés, parce qu'il représentait le vrais; elle est le complexe de toutes
Seigneur; les six jours représen les vérité5, 38. La sagesse réelle est,
taient ses travaux et ses combats que l'homme voie d'après la lumière
contre les enfers, et le septième sa du cielquc ce qu'il a de sciencc,
victoire sur eux, et ainsi le rcpos, d'intelligence et de sagesse estsi peu
30f. Quand le Seigneur fut venu de chose relativement à ce qu'il n'a
<Ians le monde, ce jour devint le pas ,que c'est comme unegoulle d'eau
jour de l'insll'uction dans les choses relativement à l'océan, 387. Autant
divines, de la méditation sur les l'homme vit selon l'ordre Divin, au-
- 582
1ant il est dans la sagesse sur le bien 297, Pe rverlir et falsifier les sainls·
et le vrai d'après la Divine Toule de la Parole, ~6:).
Science, 69. L'homme ne peul être ORS. Le saint de l'homme est dans
inlérieuremenl dans .aucun vrai de son interne; esl appelé saint ce qui·
la sagesse qne par Dieu, parce qu'à chez l'homme influe du ciel, c'est-à
Dieu appartienL la sagesse infinie, dire, du Seigneur par le ciel, - A. C.
No 10~72.
69. Aulant le menlal humain est
élevé dans les degrés supérieurs, au SAINT DES SAI:"iTS (le), où était l'ar
tanl il l'est dans la sagess!', car au cbe de l'alliance, représentait et par
lant il l'est dans la lumière du ciel, suite signifiaitl'inlime du Ciel el de'
69, 565. La sagesse spiriluelle esl la l'Église, 220.
sagesse tle la sagesse, par consé SAINT D'ISRAEL (le) esl le Seigneur
quent inexprimable pour aucun sage quanlà l'f1umain, 93. Dans la Parole,
dans le monde nalurel, 280.. La sa par Jéhovah il est entendu le Sei
gesse des Anges célesles surpasse la ~neur quant au l>ivin Bien du Divin
sagesse des Anges spiriluels à peu Amour, et p.aT le Sainl d'Israël le
près de la même manière que la sa Seigneur quanl au Divin Vrai de la
gesse des anges spir!lnels sUl'passe Divine Sagesse, 253. .
la sagesse des hommes, 242,280. La SAINTE CÈNE (la) a élé instituée
sagesse augmente éternellemenl chez pour la consocialion avec les anges,
les anges, et plus ceux-ci sontsaRes, el en même limps pour la conjonc
plus ils voienl clairement que la sa~ lion avec le Seigneut'; le pain de
gesse est sans fin, 390, Taule sagesse vient dans le ciel Divin Bien, el le
angélique procède de la Parole qui 'vin Divin Vrai, l'un el l'aulre par le.
est un abîme de vérités, 350. La sa Seigneur, 238, 702 à 7·10. Une telle
gesse ne vient que des Divins Vrais correspondance exisle d'après la·
examinés analyliquement dans des création, atiu que le Ciel angélique
formes HU moyen de la lumière d'a el l'Église dans les lerres, e~ en gé
près le Seigneur, 350. Si la pensée néral le monde spiriluel avec le
n'esl pas élevée au-dessus des sen monde nalurel, fassent un, et que
suels, l'homme a peu de sagesse, le Seigneur se conjoigne avcc l'un
565, Chez loul bomme sensé il y a et l'autre en même temps, 238, Par
·la facullé Ile recevoir la sagesse pro la chair du Seigneur, de même que
cédant du Seigneur, c'esl"à-dire, de par le pain, il esl entendu le Divin
multiplier r.lernellemenl les vrais Bien, el par )e sanl! du SeigneUl', de
par lesquels existe la sagesse, 7'18. même que pal~ le vin, il esl enlendu
Celle perpéluelle mulliplic3tion du le Divin Vrai, 372, 702 à 709. La
vrai, cl c(lnséqucmmenl dc la sa Sainle Cène est la chose la plus
gesse, esl donnée aux anges el aux sainle du eulle, 699, 709. Elle est un
hommes, 7·18. L'homme, d'abord sacrement de pénitence, el par suil~
créé, fUl imbu de la sagesse, el de l'inlroduction dans le ciel. 567.
l'amour de la s'lgesse, non pour lui L'homme qui porle ses regards vers
même, mais pour en faire communi le Seigneur, el qui fait pénitence,
calion aux aulres d'après lui, 746. Le est par la Sainle Cène conjoint au
siége dè la sagesse esl dans l'usage, Seigneur et .introduit dans le ciel,
746. Où le bien de l'amour eSI, là 621. Cela est produit 110n par le pain
réside en même Lemps la sagesse; et levin malériels, maisp rleurscor
mais où les vrais sont, là ne réside respondanls spiriluels qui sont l'a-·
la sagesse qu'en proportion du Bien 1II0ur et la foi, 62~, 70:),727. Sans la
de l'amour qui s'y .Irouve en même con naissa ncedes correspondances des
temps, 242. choses nalurelles avec les choses spi
SAINT, Dans la Parole, le sainl esl rituelles, personne ne peut connai
dans chaque sens, el dans cbaque Ire les fruils de l'usage de la Sain le
mol. t:1 même en certains endroils Cène, 698 à 70~. Comme mainle
dans les lellres elles-mêmes, ~91. nant pour la première fois le cbris-·
J.e nom de Dieu est le sainl même, Iianisme se lève, el que maintenant.
- 583
le Seignenr instaure une nouvelle 283, 28~. - Sainleté de la Sainte
Église, il lui a plu de révéler le sel)S Cène, 700..
spiriluel de la Parole, afin que celle SAINTS. Des saints des catholiques
Église vienne dans le fruit de l'u romilins dans le monde spirituel,
sage de la Sainte Cène, 700. Le pain 822 à 827 ; voir CULTE. - Lesdieux
et le vin, dans le sens naturel, de des nalions adorés d'abord comme
même quo la chair et le sang, signi sainls, puis comme Déilés, et enfin
fient la passion de la croix, 704; comme Dieux, 292.
mais dans le sens spirituel, par la SALUT (le) et la vie élernelle sont
cbair et le pain il est entendu le un, 726. Il Y a avec Dieu une con
bien de la charité, et par le sang et jonction par laquelle l'homme a le
le vin le vrai de la foi, et dans le salut et la vie éLernelle, 369. Le Sei
sens suprême le Seigneur quant au gneur, la charité et la foi, sont les
Divin Bien de l'Amour et quant au trois essenLie.ls du salul, 450.' Le
Divin Vrai de la Sagesse, 705. Il ya Seigneur est le salut et la vie éler
-trois essenLiels qu'en veloppe iaSainle nelle, ~ 50. Sans le Seigneur point
Cène, à savoir, le Seigneur, son Di de salut, 267. Le Seigneur veut le
vin Bien et son Divin Vrai; par con salutdetous,c'est pourquoi lesalutde
séquent elle renferme et contif\nt lous a éléeL eslia tin qu'il s'est propo
universellement et singulièrement sée, 1I\2.C'est pour lesalutdes hommes
toutes les choses de l'Église, et toutes qu'il y a eu avènement du Seigneur,
celles du Ciel, 7H à 7~5. Dans la rédemplion et passion de la croix,
Sainte Cène est le Seigneur lout en -142. Le salut des hommes est la fin
tier et sa rédemption tout· enlière, première eL dernière du Seigneur,
7~6 à 7~8. Tous ceux qui fonl digne n2. Le salut du genre bumaindé
ment la sainte COli; munion sont les penil de la conjonction réciproque
rachelés de Jéhovah, 7·17. Le Sei du Seigneur et de l'homm~, 37~. Le
gneur est présenl chez ceux-ci, el salul. de l'homme dépend de la con
il leur OUVl"e le ciel; il est même naissance el de la reconnaissance
présent chez ceux qui s'en appro de Dieu, 98. 11 dépend d'une péni
chentindignemenl. mais il ne leur tence actuelle, 528, 530. Toul ce
ouvre pas le ciel, 7-19 à 72-1. De la qu'a commandé Jéhovah est cbose
Sainte Cène s'approcheill dignemenl à faire pour le salul, 282. Les
ceux qui sont dans la foi au Sei moyens de salut sont nombreux;
gneur ct dans la charil6 à l'égard cependant, lous et chacun se réfè
du prochain, ainsi ceux qui ont été l'ent à vivre Lien et à croire selon
régénérés, 722 à 124. Par les régéné les règles, ainsi à la charité et 1\ la
rés qui s'approchent dignement sont foi, 340, 357. La fin, l'intention et
enlendus ceux qui sont intérieurp. Je dessein sonl le salut et la vie
ment dans les lrois essentiels de l'É· ét-ernelle pour l'homme comme tem
glise et du Ciel, à savoir, Dieu, la ple de Dieu, 374, Ceux qui placent
cbarité et la foi, mais non ceux qui la récompense au premier ran~ et
y sont seulement eXlérieurement, le salut au second, ainsi le salut
723. Ceux qui approcbenl dignement pour récompense, renversent l'or
de la Sainte Cène sont dans le Sei dre, el plongent dans leur propre les
gneur et le Seigneur est en eux, par désirs intérieurs deleur menlal,439.
conséquent par la Sainte Cène se SUVATION (la) est le résultat de la
fait la conjonction avec le Seigneul', réformation el de III régénération;
725 à 727, La Sainte Cène est pour elle est la fin dernière du Seigneur,
ceux quis'en approchent dignemenl, ·1"42. Le Seigneur est la salvation,
comme une marque et un sceau ~50. Par la conjonclion de l'homme
qu'ils sont les fils deDieu, 728 à 730. avec Dieu il y a salvalio'n, 98. Sans
La Sainle Gène e~t l'introduclion la conjonclion réciproque de l'hom
dans l'Église, 7~9 à 721. me avec le fleigneur el·du Seigneur
'SAINTETÉ des sainletésélaille sab avec l'homme, il n'y a aucune ré-
bath, 30·1. - Sainteté du Décalogue, formation, ni aucune régénération,
- 584
ni par conséquent aucune salvation, et pal' une vie mauvaise, contracte
.485. La sai valion des hommes est de plus en plus une sorte de frater
une conlinuati9n de -la création, nilé avec les satans, 380. L'bomme
773. - Voir SAUVER. inlerne, cbez les méchants, est un
SHISOM. Sa force consistait dans salan; et, pendant qu'il vit dans le
ses cbeveux; pourquoi? 233. - Voir corps, il est en sociélé avec les sa
CUEVEUX; TÊTE. tans; el, après qu'il a été délié du
SA. 'CTIFICATION (la) est opérée par corps il vient parmi eux,.W~.-Voir
le Seigneur cbez ceux qui croient en DI.IULES ; ENFER.
Lui, et qui se préparent et se dispo·
sent à lui servir dc récipient et de' OBS. Dans l'enfer, ceuxquisontmau
demeure, U2. Le Seigneur est le vais d'après l'entendement habitent la
tout de la sanctification, 150. partie antérieure etsont appelés salans;
SANG ( 1 )' ) .d 1 et ceux qui sont mauvais d'après la
e S'lgn. e vrat e a sagesse volonté habitent la partie postérieure,
ct de la foi,. 367, 705. Le sling Ju et sont nommés diables. VOII' All. C.
Seigneur sign. le Divin Vrai du Sei· No 492. Dans la Parole, par le diable il
f:rneur et de la Parole, 706. Quand est entendu cet enfer qui est en ar
l'homme pense au sang do Seigneur, rière, et où sont les plus méchants,
les ~pges perçoivent le Divin Vrai nommés mauvais génies; et pal' sa
de sa Parole, 706. Le sang de l'al tan, cet enfer où se trouvent ceux qui
liance sign. le Divin. Vrai par lequel ne sont l2.as si méchants, et qui sont
)a conjonction est effectuée, 706, N0 nommés mauvais esprits, Voir C. E.
544.
730. Le sang, en raison dc sa signi
.,
-593
SUBJUGATION DES ENFERS, H5, H6 ; tielles et non mal«:rielJes, d'où il
illustrée par diverses comparaisons, résulte que là il y a loutes les cbo
H7. . ses qui sont dans le monde naturel.
SUBORDINATION des trois amours et beaucoup d'autres choscs encore,
unjyersels, 395: 403 à 405. 694, 21,,75, Comme il y a, dans le
SUBSISTANCE (la) est une perpétuelle ciel, une étendue substantielle, c'est
existence, 3~, 46, 224. pour cela que les anges habitent en
SIlBSTANCE ET FORME. Dieu est la tre eux aussis6parément et distinc
substance même et la forme même, tement et même plu:> distinctement
la substance unique el la forme uni que les hommes pour lesquels il y
que, et ainsi la subslance première a une étendue matérielle, 29. Les
et la forme première, 20, 28, 37, esprits et les anRes sont substantiels
'16. Il est la substance même, parce et non matériels, 280; ils sont dans
que loutes les cho:>es qui subsistent un corps substantiel, et les hommes
onl existé et existent d'après lui, et sont dans un corps malét"iel dans le .
la forme même, p~rce que toute la dedans duquel il yale corps subs
qualilé des substance:> est sortie et tantiel, 79, 793, 798. L'homme après
sort de lui, et que la qualité ne la mort vit hommt'., avec celle seule
vient pas d'ailleurs que de la forme, différcnce qu'alors il vil homme
53. Toute substan~c esl forme, el la substantiel, et non homme matériel
qualité de la forme est son état, comme auparavant, 8~6. L'homme
dont la perfection ou l'imperfection substantiel voit l'homme substantiel
résulte de l'ordre, 52. La substance, aussi clairement que l'homme maté
à moins qu'il n'y ait forme, est un riel voiL l'homme matériel; mais
être de raison. 20. Ce qui n'a pas de l'homme substantiel ne peut pas
forme. n'ayant pas de qualité, n'est voit· l'homme matériel, et l'homme
rien en soi, 2l. Si les substances ,matériel ne peut pas voir l'homme
spirituelles n'étaient pas en même substantiel, à cause de la différence
temps avec les substances matériel entre le matériel et le substantiel,
les, aucune semence .nf. pounait 793, 79. 846. La vie est· dans tout le
êt~e imprégnée par les intimes, ni substantiel et dans tout le matériel
par suite croitre d'une manière de l'homme, quoiqu'elle ne se n:é
merveilleuse sans aucune déviation lange point avec eux, 30.
depuis le premier jet jusqu'aux SUJÉTION. Admirable sujetion de
fruits, et jusqu'à de nouvelles se tout l'enfer sous le ciel, du mal soos
mences, 470. Dans l'univers créé, le bien, et du faux sous le vrai,
il n'y a pas une substance qui ne 713.
tende à l'équilibre pour être dans la SVPII. La mère de Suph (mer
liberté, 1,96. Les matières viennent rouge) sign. l'enfer, 635.
originairement des substances, 694. SUPPLICATIO~ (la) consiste à de
Dieu a d'abord fini son infinilé pai" mander au Seigneur qu'il ait pitié,
les subslances émises de Jui, d'après qu'il donne la puissance de résister
Jesquellcs a cxisté son enveloppe la aux maux dont on s'est repenti, et
plus pl'oche, qui constitue le soleil qu'il accorde l'inclinaliûn et l'affec
du monde spirituel; ct ensuite par lion pour faire le hien, 53.9.
ce soleil il a pcrfectionné les autl'es SUI'IIHAI'S.HRES, 72, -183, 1,86.
enveloppes jusqu'à la dernière. qui SUI'RÊm~s. Dans le mental de
consistc en 5ubslance de repos, el l'homme, les suprêmes on~ été lour
llinsi par degrés il a fini de plus en nés en haut vers Dieu, les moyens
plus le monde, 33, en dehors vel's le monde, ct les iiJ.
SUnSTA~'1'IEL (le) est le primitif du nmes en bas vers le cQrps, 507. Dieu
matériel. 79; il diffère du matériel .est toujours dans les suprêmes de
i::ommtl le spirituel diffère du natu l'homme, lûrs même que l'homme
.rel, ou comme l'antérieur diffère du ne vil pas selon l'ordre divin, et il
postérieur, 79. Dans le monde spiri lui donne la faculté de comprendre
.tuel toutes les choses sont substan- et l'inclination à aimer, 70, 366.
II 38
- 594
SWUIMERDAM, 585. du monde, 3~, 280. Comme il avait
SWEDENBORG. Il a plu au Seigneur lrès-souvenl pensé que la sa~esse
de lui ouvrir la vue de son esprit, el de l'homme esl presque rien, et
ainsi de l'inlroduire dans le monde qu'il avait reconnu çela d'après la
spirituel, 77~, 85L Il lui a été science, et ensuite d'après la per
donné d'êlre avec les anges et les ceplion, et enfin d'après la lumière
esprils dans leur monde comme l'un inlérieure, il lui fUI donné de voir
d'eux, 776,85~. Il a conversé dans,le dans 'le monde "pil'iluel le lem
monde spirituel avec les apôlres, avec pie de la sagesse, 387. Une fois
despapes,desempereursetdes rois dé il fUI saisi subilemenl d'une maladie
funls-avecLuther,Calvin,Mélanchlon, presque morleHe, el resla élendu
et avec d'aulres, 64 ; avec ses alliés dans son lil pendanl trois jours et
el ses amis, el avec des érudits qui demi, par suite d'une fumée pesti
avaient lel'miné leur carrière et cela lentieHe, envoyée de la Jérusalem
, continuellement depuis 27 ans, 28l, qui est appelée Sodomc el Égyple,
77~, 831. Il il pu s'y lrouver en pré - Apoc. XI, 8; - cela l.ü arriva
sence de ceux qui sont dans les lorsqu'il expliquait ce Chapitre XI
planèles de ce monde, el aussi en de l'Apocalypse, 567. Pendant qu'il
présence de ceux qui sont dans les lisail allenli"emp.lll la Parole, de
planèles des aulres monùes de no pui~ le premier Chapitre d'Ésaïe
tre système solaire, 64. IL était en jusqu'au dernier de Malachie, et
même lemps dans le monde nalurel qu'il lenait sa pensée dans leur
et daus le monde, spirituel, 280, sens spiriluel, il lui élail donné de
85·1. Il lui a élé lrès-souvent donné percevoÏl' clairement que chaque
de voir, dans les sociétés du monde verset communiquait avec 4uelque
spirituel, les esprits d'hommes en· sociélé du ciel, 272, 235. Les douze
corc "ivanls, et de parler pendant, apôlres envoyés Par le Seigneur
des jours enliers avec eux, U. Il vers lui, pendant qu'il écrivait au
parcourait différents lieux dans le sujet àe la foi au Seigneur Dieu
monde spirituel, dans le but d'ob Sauveur, 339. Les anges lui décla
server des représenlalions de choses renl qu'avant qu'il leur eûl expliqué
célesles, qui se montrent là en beau le3 différences entre le spirituel et
coup d'endl'oÎls, 277. Il a élé lui- le nalurel, ils ne les connaissaienl
même dans l'état où étaient les pro pas, par la raison qu'auparavant. il
phètes quand ils onl vu des choses n'y avail aucun moyen de confron
qui exislenl dans le monde spirituel, lation chez un homme qui fût en
avec celle différence qu'il y était en même lemps dans l'un el l'aulre
esprit et eu même temps dans le monde, et que ces différences D'l,
corps, et seulemenl quelquefois bors peuvent pas être connues sans con
du corps, ~57" Le Seigneur lui a dé fronlation el sans relation, 280. Il
cou vert le sens spirituel de la Pu allesle ql:e le Seigneur s'est manifesté
l'Ole, dans lequel le Divin Vrai est devant lui, et que, depuis son in
dans sa lumière, 780. Le Seigneur troduclion dans le monde spirituel,
l'avait préparé à celle fonction dès il n'a reçu d'aucun ange rien de ce
sa première jeunesse, 8 ;0. Sweden qui concerne les doclrines de la
borg, dès son enfance, n'avait pu Nouvelle É~lise, mais qu'il a tout
admeLlre dans son men lai d'autre reçu du Seigneur scul, pendant
idée que celle d'un seul Dieu, ~6" Il qu'il lisait la Parole, 779. Il
avait longtemps médité sur la créa- affirme dans la .vérilé que les Mé
lion, mais en vain, avant d'avoir morables, placés dans l'Ouvrage à
élé inlroduit par le Sei~neur dans la suite des Chapitres, ne sont pas
le monde spiriluel, 76. !'.:tal dange des invenlions de l'imaginalion;
reux dans lequel il lomba, lors mais que ce sont des choses vérila
~u'une fois il pen,;a à ce que c'est blement vues el enlendues, non p~s
que Dieu de toute élernité, et à ce vues et enlendues dans un cerlam
que Dieu faisait avant la fondation "état du menlai assoupi, mais dans
- 595
un élat de pleine veille, 85~. Il lui saintes du Ciel et de l'Église, 230.
a été enjoint par le Seigneur de pu TABLES DE LA LOI. Il y avail deux
blier diverses choses d'après ce tables, l'une pour Dieu, el l'autre
qu'il avait vu et entendu, tant sur le pour l'homme, 285, 287, 456. Ces
Ciel et l'Enfer, que sur le Jugement deux tables dans la main de Moïse
dernier; et aussi d'expliquer l'Apo n'en faisaient qu'une, dont la partie
calypse, 77,1. droile contenait ce qui a rapport
SnmOLE DES ApOTRES (le) n'admet aux hommes, 456. Ces tables ont été
point trois Personnes Divines de ainsi unies, afin qu'elles représen
toute éternité, H5; ni par consé tassent la conjonction de Dieu avec
quent un Fils de Dieu de toute éter les hommes, et la conjonction réci
nité; mais il reconnaît seulement proque des hommes avec Dieu, 456.
un Fils de Dieu, né dans le temps, - Voir DÉCALOGUE; PRÉCEPTES.
,636. - Symbole de Nicée; ce sym TARTARIE. La Parole ancienne, qui
bole recounaÎt tl'Ois Personnes Di-' était en Asie avant la Parole Israé
vines de toute éternité, 632, ~72. lite, est encore conservée chez des
Symbole d'Athanase j voir ATHA peuples qui habitent la grande Tar
NASE. tarie, 279, 266. Situation des peu
SnlPATHIE (hi) vicnt de l'approche ples de la grande Tartarie dans le
réciproque de l'un vers l'autre, 99. monde spiriluel, 279. - Voir PA
Les sympathies ne tirent pas leur I\OLE ANCIENNE.
origine d'autre pal'l qU'e de la sphère TÉM01GN!GE. Pourquoi le Décalo
universelle du Divin Amour, 44. gue est appelé témoignage, 285, 323,
Dans le monde spirituel, de chacun 456. Dans la Parole, le témoignage
est exhalée la sphère de son amour, sign. la conOrmalion el l'allestalion
qui sc répand et affecte tout à l'en oes conventions de l'alliance, 285;
tour, et fait les sympathies et les an l'alliance sign. la convention, et le
tipathies ; pal' ces sphères les bons témoignage la vie selon ce qui a été
:sont séparés d'avec les méchants, convenu, 456. Le témoignage de
:33~. - Voir ANTIPATHIES. Jésus, - Apoc, XIX, ~O. - sign. la
SYNODE DE DOI\DRECHT. La prédes confession d'a près la foi en Lui,
tination y a été fortement élablie, H9. Par rendre témoignage, il est
486, 759. - Voi?' PRÉOESTINATION. entendu, dans le sens célesle, Pl'O
SYNONYMES. On rencontre assez noncer la vél'Ïté, el par le témoi
souvent dans la Parole deux expres gnage la vérilé elle-même, 323.
sion qui paraissent synonymes, et PorLer faux témoignage; vuir PRÉ
cependant ne le sout pas; l'une se CEPTES. .
dit du bien ou du mal, et l'autre se TEMPLE (un) est appelé saint non
dit du vrai ou du faux) 250. d'après lui-même, mais d'après le
SYSTÈME THÉOLOGIQUE (tout le) de saint qu'on y enseigne, 660. Un
l'Église Chrétienne dépend aujour temple doit être inauguré, n6. Com
d'hui de l'impulation du mériie du ment l'hommo devielll un temple
Christ, 5:28. l'oir IMPUTATION. de Dieu, 374. Le temple de Jp.rusa
TABERNACLE (le) construit par lem représentait le Ciel et l'Église,
Moïse dans le désert rep,résentail le mais spécialement le Ciel où sont
Ciel et l'Église, 2:20. La saintelé de les anges spirituels, 221 ; voir T!
ce -tabernacle venait uniquement BERNACLE; dan,s le sens suprême il
de la. loi qui élait dans l'arche, signifiaille Divin Humain du Sei
283. Le tabernacle,représentait spé gneur, 22L Ses intérieurs représen
cialement le ciel où sont les anges laient les intél'Ïeurs du Ciel et de
célestes, et le lemple le ciel où sont l'Église et ses extérieurs en repré
les anges spirituels, 221, ~87. sentaient les extériel1rs, 224. Par le
Voir TIMPLE. temple, - Mallh. XXIV, 2, - il est
TABLE (la), sur laquelle étaient les entendu non·seulement le temple de
pains des faces dans le tabernacle, Jérusalem, mais aussi l'Église, n4.
représentait et signifiait les choses - Temples dans les cieux, 750;
dans le monde des esprits, 434. Des né; car alors Dien est ,très-présent..
criplion d'un t~mple magnifique si dans les inlimes de l'bomme, et il
gnifiant la Nouvelle Église, 508. le soutient, 426. Quand l'homme est
TEMPS; voir ESPACE ET TEMPS. Les vainqueur dans la tentation, il est
temps, dans /e monde spiriluel n'ont intimement conjoint à Dieu, 426.
point eté dislingués en jours, semai te Seigneur par les tenlalions ad
nes, mois et années, parce que là le mises dans son Humain, et par la
soleil n'apparaît ni se lever, ni 'se dernière qui ful la pas~ion de la
coucher, ni décrire une circonfé croix. a été intimement uni à Dieu
rence, 29. - Poir SOLEIL SPI RI:'" son Père, 426.
TÜEL. TERRE (la) est comme la mère
- TÉNÈBRES (les) sign. les faux qui commune, 308, 585; voir VÉGÉTAL.
tirent leu;r origine soit de l'igno Dans la 'Parole, la terre sign. l'É
rance, soit des faux de ta religion glise, 585, 677,
des maux de la vie, 635. Les ténè
bres qui ont élé prédilespour la (in089. Quand il est dit dans les terre:;,
terris), le nlOt terres est pris dans.
, èonsommalion du siècle ou la fin l'acception de contrées, de pays, et
dë l'Église sont ces faux, 274, spécialement de, lieux où il y a l'É
TENTATION (la) est le combat enlre glise' ainsi, dans cette dernière accep
l'e'sprit et la chair, 666, Quand la tion, l'expression dans les cieux comme'
tentalion est spirituelle, elle tire ~a dans les ter~es, est la même que celle
source de la conscience, mais si elle ci: Dans les Cieux comme dans les,
est naturelle, elle tire son origine lieux où il y a l'Église.
de certaines maladies, 666. t.st ap TERRE INFÉRIEURE (la) est immé
pelé lentation spirituelle le combat diatement 'au-dessus de l'enfer,
qui s'élève chez le régénéré par suile 332.
de la dis~ension entre sa vieille et TESTUIINT. Ce qui fait la diffé
sa nouvelle volonlé, 596. Celle ten rence enlre l'ancien et le nouveau
talion ou ce combat se fail non pas Testamenl, c'est que dans le nou
entre les biens et les maux, 'mais veau la dilection ou la charilé a ,été
entre les vrais du bien 'et les faux enseignée par le Seignllur, 409.
du mal; pourquoi? 596. L'homme TÊTE (la) sig1/,. l'intelligence que
ne sent pas ce combat aulrement le Seigneur accorde auX'. ange!! et
qu'en lui-même et comme des re aux hommes par le Divin Vrai,
mords de conscience, et cependant 223.
ballent dans l'homme, au' sujet de THÉOLOGIE. Sans les vrais il n'y a
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CHAPITRE 'r.
".
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J"
V·1~
1
1 • Il l,t;,I ('II Il .•
1. Toute l'Écriture Sainte, et par suite toutes les doctrines des
Églises dans le Monde Chrétien, enseignent qu'il y a un Dieu, et
ql!e Dieu est 'Un, ,N°" 5 à, 7.
2. L'influx universel, procédant de Dieu dans' les âmes des
(. hommes·J.-est ,qu'il Yrla un Dieu et qu'il est Un, N° 8.
3. De.là vientJ,que dans 'le Monde entier il n'y a, pas u'1~ ~a
ti,oon, ay,atlt lUne Reli.gion el unellRaisQo saine,l' qui ne reco,!uaisse
Dieu, et que Diell estUn, N°S 9, to.
4d.. el,NâJti(}Ds et .les Peupl~s ont eu et ont, d'a:prè~ plusieurs
causes, des opinions difféfen~~s, sur la q\lalité de ce Dieu' Un N° i~L j
t;nv... r
Du Divin Être, qui est Jéhovah. -_._~. cz..~
~. Puisque D'ieu 3' été avan'tle Monde, ainsi avant i"origin'e des
3. Depuis q'ue le Monde a été fait, Dieu est dans l'Espace ,sans
y ait ces rapports, cependant il n'y" a ni'en 'de l'espace dans l'IIil
,/1 .; ..-.
Vh--.. 1 U2 ""- ,:>,~ ~..lc... If;" S '::> --t. L
St::-o$ ~
,.-.-e.. _-,
--rD'
RELIGION CHRÉTiENNE. 417
'l6n-.L:.:E
De l'Essence de Dieu, Essence qui est le Divin Amour et la
Divine Sagesse. ~ 5g 0
vouloir être un avec eux, et de les rendre heureux par soi, N°' 43,
.44, 45.
St.
dans l'Univers que dans toutes et dans chacune des choses de l'U
-r"
J'1.c'.5 /J
01
De la C1'éation de l'Univers.
' °.5
Personne ne peut se former une idée juste de la Créèltion de
l'Univers, si quelques connaissances générales données d'avance
ne mettént pas l'Entendement dans un état de perception; voir
ces cOllnai~sances, N° 75.
La Cr:éation de l'Univers eRt décrite .par cinq MÉMORABLES',
N°S 76, 77, 78, 79, 80. ~ rr-
lïO.: 12.~
\ CHA~TRE II.
1 Du SEIGNEUR RÉDEMPTEUR. - - - - -
~I""-LJ.
r0 J,2'
(1' :q+
· De la Rédemption.
CHAPITRE Ill.
---J"à,.-u-1.
DE L'EsPRIT SAINT FT DE LA DIVINE OPÉRATION. - f·~t+
CHAPITRE IV.
-r.~Î
~.-... T
,4,24 .·LA VRAIE
10. Des Hérésies peu,vent être tirées du Sens de la lettre de la
Parole, mais les confiru;er est dangereux, N°S 254 à 260.
- Plusieurs choses dans la Parole sont des apparences du
vrai, dans lesquelles sont cachés les vrais réels, N° 257 .
" - De la contirmalion des apparences du vrai naissent des il
lusions, N° 258.
- Le Sens de la leLLre de la Parole est une Garde pour, les
vrais réels, qui sont cachés en dedans, N° 260.
- Le Sens de la lettre de la Parole a été représenté,par les
"Chérubins,' et il est sign ifiépar eux dans la Parole, N° 260.
1 i. Le Seigneur dans le Monde a accompli toutes les choses de
la Parole, et par là il a été fait la Parole, c'est-à-dire, le Divin
Vrai, même dans les derniers, N°S 261, 262,263.
1.2. Avant celte Parole, qui aujourd'hui est dans le Monde, il y
a eu une Parole qui a été perdue, N°s 264, 265, 266.
13. Par la Parole la Lumière est même communiquée à ceux
qui sont hors de l'Église, et qui n'ont pas la Parole, N°S 267 à 272.
i4. S'il n'y avait pasune Parole, personne ne saurait qu'il y a
iun Dieu. un Oiel et un Enfer, une Vie après lIa mort, et personne
CHAPITRE V.
~,..;._ T'
iMTÉOIHSME Ou DÉCALOGUE, EXPPQUÉ QUANT A SON SENS EXTERNE
l'Il \' ET ~ SON SENS!NTERNE. ~----~ f '1~1'
~'1 "i. Le Décalogul':j. été l,a Sainteté mêm~ dans l'Él;lise Israélite;
mais, le septième jour, Sabbath il Jéhovah ton Dieu, N°S 30t à 304..
6. QUA,TRIÈAIE PRÉCEPTE: Honore ton Père et ta Mère, afin que
soient prolongés tes jours sur la terre que Jéhovah ton Dieu le
-donne, N°S 305 à 308.
7. CINQUlÉME PRÉCEPTE: Tu ne tueras point, N°' 3091l 312.
8. SlXIÈ~IE PRÉCEPTE: Tu ne commettras point adultère, N°S 3 t3
2 3t6.
Ani, ni aucune chose qui soit à ton Prochain, N°S 325 à 328.
CHAPITRE VI.
--n,nv.-:I
DE LA FOI.' f,4-3'
CHAPITRE VII.
-r;rn........I
rr. .
- Il Ya trois Amours universels: L'Amour du Ciel, l'A'mour du
Monde, et l'Amour 'delsoi, N°S '394., 395,39'6.
400.
404,405. .
7"P'-<..-1:
RELIGION CHRÉTIENNE. 429
Œ Tou~ ho~jlIe;.d~nsJesin.gulier aS,t le Proch.ain., qui d,oilêtre ai
mé, mais selon la qualité de. s~n bien, N°' 406 à 411.
(4) L'Homme dans le phiriel, c'est-il-dire, une Société petite ou
grande, et l"Homme dans le composé de ces Sociétés, c'est-à·dire,
la Patrie, est le Prochain qui doit être aimé, N°S 412, 413, 414.
l]7L'Église est le Prochain, qui doit être aimé dans un degré su
périeur; et le Royaume du Seigneur est le Prochain qui doit être ai·
mé dans le suprême degré, N°S 4Hî, 416.
fFl Aimer le Prochain, ce n'est pas, considéré efl soi, aimer la
Personne, mais c'est aimer le BielJ qui est dans la Personne; N°S
417., 4'18, 419.
[) La Charité et les Bonnes OEuvres sont deux choses distinctes
comme le bien-vouloir et le bien-faire, N°' ,no, 421.
8) La Charité même est d'agir avec justice et fidélité dans l'office,·
le travail et l'ouvrage, qu'on a à exercer, et avec ceux avec qui on a
quelque commerce, N°S 422, 423, 424.
Œ"J Les BIENFAITS de la Charité consistent à donner aux pau
vres et à secourir les indigents, mais avec prudence, N°' 4'!5 à
428.
l!Q1 Il Y a les DETTES de la Charité, les IInes Publiques, d'autres
Domestiques, et d'autres Privées, N°S 429 Il 432.
IID Les DÉLASSEMENTS de la Charité sont les Dîners, les Sou
pers et les réunions, N°S 433, 434. .
r.r21 La Première chose de la Charité est d'éloigner les maux, et
la Seconde de faire les biens qui sont-utiles au prochail, N06 435
à 438.
@) L'homme, (bns les Exercices de la Charité, ne place pas le
mérite dans les OEuvres, lorsqu'il croit que tout bian vient du Sei
gneur, N°S 439 à 442.
[Ii La Vie morale, lorsqu'elle est en même temps spirituelle, est
la Charité. N°' 443, 444, 445.
.& Une Amitié d'amour liée a'·ec l'homme, quel qu'il soit quant
à l'esprit, est préjudiciable apr.ès la mort, N°S 446 à 449.
@111 Y a une Charité bâtarde, une Charité hypocrite el une
Charité morte, N°S 450 à 453 .
.. @ L'Amitié d:amour entre les méchants est tine H:line intes-·
Ine entre eux, N°S 454, 455.
430 LA VRAIE
([[J De la conjonction de l'amour envers Dieu et de l'amour à
l'égard du Prochain, N°S 456, 457, 458. ~~ -X
t
é) IA.",-t::;::- 11~ -;.., ~ NA ~~5 tY~ ,. '-':0 ;::- 4-('2.. f' 'ft(~:: {;o
-
L
"!f
: l
Do LIBRE ARBITRE. - - - -
,
'r -1
DE LA PÉNITENCE. -/' Q4
432 LA VRAIE
7. La vraie Pénitenc.e est d'examiner non-seulement les actes'
de sa vie, mais aussi les intentions de sa volonté, Nol 532, 533~
53i.
8. Ceux qui ne s'examinent point, mais qni néanmoins renoncent
aux maux, parce qu'ils sont des péchés, font aussi Pénitence; ,~t cette
Pénitence a lieu chez ceux qui font par reli~ien les OEuvres de la
Charité, N°· 535, 536, 537.
9. Il faut que la Confession soit faite devant le Seigneur Dieu
Sauveur, "et qu'il y ait alors supplication pour le secours et pour la
puissance de résister aux maux, N°· 538,539,560.
10. La Pénitence actuelle est facile chez ceux qui l'ont faite quel
quefois, mais très-réfractaire pour ceux qui ne l'ont pas faite, N°S
56!,062,563.
i t. Celui qui n'a jamais fait Pénilence, ou qui ne s'est jamais re
gardé intérieurement ni scruté, ne sait pas enfin ce que c'est que le
mal qui damri'e, ni ce que c'est que le bien qui sauve, N°S 564, 565,
566. . ~~TJ
é)lA.-..... L c ~;:""fI6>.~ A('0 5"&''). 5 1-0 _ ~h 9$j ...-110
0,-
CHAPITREX.
~-.e~~
CHAPITRE XI.
q'~""-J- IT'
DE L'IMPUTATION. ;.1(1
L La Foi de l'Eglise d'a.ujourd'bui, qui seule est dite justifier, et
l'Imputation, font un, N°S 626, 627.
2. L'Imputation appartenant à la Foi d'aujourd'hui est double,
l'une du Mérite du Christ, et l'autre du Salut qui en résulte, N'" (j.28
à 631.
3. La Foi, qui est imputative du mériLe et de la justice du Chris~
Rédempteur, est d'abord sortie des Décrets du Synode de Nicée
sur les Trois .Personnes Divines de toute éternité, foi qui depuis
Il. 28
--.I<)~f'/t
434 LAf "VRAIE -
cette époque jusqu'à présent a été reçue par tout le Monde Chré
tien, N°S 632 à 635.
4. La Foi imputative. du mérite du Christ n'a point été connue
dans l'Eglise Apostolique, qui a précédé le Concile de Nicée, et
elle n'est entendue nulle part dans la Parole,. WS 636 à 639.
5. L'Imputation du mérite et de la justice du Christ est impossible,
.CBAPITRE XII.
'To~'IT'
---'
Du BAPTÊME r .#J..11
1. Sans la connaissance du Sens spiri~uel de la Parole, personne
CHAPITRE XIII.
CHAPITRE XIV.
~I>'-A-I\
,DE LA CONSOMMATION DU SIÈCLE;' DE L'A vÈNEMENT DU SEIGNEUR;
ET DU NOUVEAU CmLET tE LA NOUVELLE EGLISE. - ; , "3'2~
qui a été prédit et décrit par le Seigneur dans les Évangé listes et
-TB""-"-_ } ï
RELIGION CHRÉTIENNE. 437
~. ~près cette Nuit vient le Matin, et l'Avènement du Seigneur
~t ce Mat,in, N°S 764 à 767.
5. L'Avènement du Seigneur n'est point son Avènement PQur
-détruire le Ciel visible et la Terre habitable, el créel' un Nouveau
Ciel et tihe Nouvelle Terre, comme plusieurs l'ont cru jusqu'à pré
.sent, parce' qu'ils n'ont pas compris le Sens spirituel de la Parole,
N°s 768à 771,
6. Cet Avèneme.nt du Seigneul', qui est le Second, a liell afin
que les méchants soient séparés d'avec les bons, et que ceux qui ont
cru et croient au Seigneur soient sfluvés, et afin qu'avec eux il soit
fqrmé un Nouveau Ciel Angélique, et une Nouvelle Église dans les
terres; et sans cet Avènement aucune Chair ne pouvait être conser
vée, -l\falth. XXIV. 22,'- N°s 772 à 775.
7. Ce Second Avènement du Seigneur est un avènement non pas
en Personne, mais dans la Pa}ole qui procède de Lui" et qui est Lu:...
il. Ou MOl'DE SPIRITUEL; quel il est, N°S 792 à 795. --- r· 3~'
2. De LUTHER dans le Monde spirituel, N° 796. . }. ?,b'j
3. De MÉLA~CHTON dans le Monde spirituel, N° 797. -"- }, n /
4. De CALVIN dans le Monde spirituel, N°s 798, 799. - f ne,..
5. Des HOLLANDAIS dans le Monde spirituel, N°S 800 à 805. -- r n1
7;;.n.J 'J'""
438 LA VRAIE
6. Des ANGLAIS dans le Monde spirituel, N°- 806 à 812; - 1&J. r
7. Des ALLEMANDS dans le Monde spirituel, N°' 8i3 à 8i6, -;,?'U"
8. Des CATHOLIQUES·RoMA-INS dans le ltlonde spirituel, N°' -8i 7 à
820. - - - - - - - - - - . f . 3'i?1
9. Des SAINTS DES CATHOLIQUES-ROMAINS dans le Monde spiriluêl,
l
NoJ 822 à 827. _ _- - - - - 3'f"L..
iO. Des MAHOMÉTANS dans le Monde spirituel, N°' 828 à 834;- ,315"'
r.r
i i. Des AFIHCATNS dans le Monde spirituel; et aussi quel-
ques,observalio'Ds concernant les NATIONS (ou GENtiLS), N°' 835 à
840. - - - ---- f-3'"}
i2. Des JUIFS dans le Monde spil'ÏLuel, N°' 8H à 845. - f &r"'lt-
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