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DE COMPENSATION CARBONE
DOSSIER DE PRESSE
P U R P R O J E T
2011 ANNÉE INTERNATIONALE DES FORETS
- Un réseau maîtrisant la culture agrofores- - Répondent aux besoins des petits producteurs;
tière, adaptée à la taille de leurs exploitations - Augmentent et diversifient les revenus des produc-
- Un réseau rodé aux exigences de la traçabi- teurs, en leur apportant notamment une visibilité à
lité : certifiés BIO dans la grande majorité et FLO long-terme;
(Max Havelaar), les petits producteurs connais- - Préservent la souveraineté alimentaire des popula-
sent les exigences de la certification, de la traçabi- tions locales;
lité et les principes de développement durable. Ils - Favorisent la préservation de la biodiversité et des
sont sensibles aux problématiques environnemen- écosystèmes régionaux;
tales et sociales. Ils sont visionnaires et engagés. - Facilitent le stockage de l’eau et la régulation de la
- Un réseau de coopératives partenaires expérimen- pluviométrie et du cycle de l’eau;
tées qui a déjà fait ses preuves tant au niveau indi- - Evitent l’érosion et l’épuisement des sols;
viduel que collectif : les petits producteurs sont les - Stockent du carbone et luttent ainsi contre le ré-
premiers producteurs mondiaux. Ils excellent dans la chauffement climatique;
plantation, le suivi des cultures, la préparation et l’ex- - Augmentent la formation des nuages, favorisant la
portation des récoltes. Aujourd’hui, ils appliquent ce sa- réverbation des rayons solaires, atténuant ainsi le
voir-faire dans la plantation d’arbres natifs et leur suivi. réchauffement climatique.
L’objectif est autant de travailler sur les résultats « Planter des arbres et éviter la déforestation vont bien
concrets que sur la dimension intérieure des projets au delà d’un geste économique, social et environne-
(satisfaction, bien-être, bonheur). Il ne s’agit pas de mental, c’est un acte fondamental qui nous relie direc-
développer un modèle productiviste, complexe, lourd tement à notre responsabilité vis-à-vis de la Vie. C’est
et stressant pour les agriculteurs, mais au contraire cette ligne directrice, cette définition élargie du dévelop-
des modèles agroécologiques qui fonctionnent plus pement durable, que nous souhaitons partager avec
facilement, à taille humaine et combinent de bons nos partenaires et le grand public. » Tristan Lecomte
rendements avec une vraie satisfaction quotidienne.
• Rappel sur les différentes certifications possi- Il existe 5 standards privés pour la validation de pelé déforestation évitée. Méthodologie utilisée par
bles des projets carbone crédits sur les marchés volontaires : VCS, CCBA, Pur Projet pour les projets de conservation forestière.
Gold Standard, Plan Vivo et CFX (Carbon Fix).
Il existe deux circuits principaux de certifica- Le standard CCBA (Climate community Biodi-
tion et de distribution des crédits de carbone. VCS est le standard le plus utilisé sur le marché vo- versity Alliance) met l’accent sur la validation et
lontaire (60 % des projets au niveau mondial). Ce la valorisation des co-bénéfices des projets car-
- Le marché réglementaire: les projets sont certifiés standard passe en revue un grand nombre de critères bone, en particulier l’impact sur la Biodiversité et
suivant des méthodologies CDM (Clean Development économiques, sociaux et environnementaux du projet les communautés. Ce standard ne permet pas
Mechanism, Mecanismes de Developpement Propre, et s’attache à valider la cohérence des flux carbone l’enregistrement de crédits mais il est souvent
c’est-à-dire de compensation) établies et validées par générés. Il s’applique à tout type de projet carbone utilisé en complément de VCS, pour mieux va-
l’UNFCCC et contrôlés par un tiers. Les crédits CDM et reconnaît les méthodologies CDM (réglementaire) loriser le caractère intégral et durable du projet.
générés sont enregistrés à l’UNFCCC (United Nations qui peuvent être utilisées pour une validation VCS.
Framework Conference on Climate Change, Kyoto). Les
Etats peuvent acquerir les crédits CDM afin d’atteindre Dans le domaine forestier, les deux prin- • Validation et verifications
leurs objectifs liés au protocole de Kyoto (2008-2012). cipaux standards de VCS sont :
Les projets carbone de Pur Projet s’étalent sur une
- Le marché volontaire: les projets sont certifiés sui- - VCS AFOLU (Voluntary Carbon Standard on durée de 40 ans, il sont « validés » par un tiers (des
vant des méthodologies et standards privés, comme Aforestation, Forestation and Other Land Use): organismes de certification comme Rainforest Allian-
le VCS (Voluntary Carbon Standard) ou le CCBA (Cli- standard de projets volontaires d’aforestation, ce, SGS, Veritas, TUV SUD,..) en début de période
mate Community Biodiversity Alliance) et controlés de reforestation et de changement de prati- (validés et ainsi considérés comme des projets car-
par un tiers. Les crédits générés par les projets sont que culturale sur les sols. Méthodologie utilisée bone), puis les stocks de carbone sont « vérifiés » par
enregistrés dans des registres privés (tenus par des par Pur Projet pour les projets de reforestation. un tiers au minimum tous les 5 ans pendant 40 ans.
banques, comme la Caisse des Dépôts et Consigna-
tions, ou des organismes privés reconnus). Les entre- - VCS REDD (Voluntary Carbon Standard, Re-
prises, organisations ou particuliers peuvent acquérir duced Emissions from Deforestation and Fo-
ces crédits, soit pour les revendre, soit pour compen- rest Degradation): standard de projets volon-
ser leurs emissions de CO2 (dans ce cas, les crédits taires de réduction des émissions dues à la
sont « détruits » car déjà utilisés pour compenser). déforestation et à la dégradation des forêts, aussi ap-
B o l i v i e
T h a ï l a n d e
M a r o c
I n d o n é s i e
I n d o n é s i e 1 projet de plantation d’oliviers en partenariat avec
1 projet de reforestation selon les principes d’agrofo- une coopérative féminine bio et équitable (Femmes
resterie : plantation d’avocatiers au coeur des cultu- du Rif), dans le Rif (Nord du Maroc). L’objectif de Pur
res de caféiers bio et équitables, en partenariat avec Projet est d’aider les productrices à planter des oliviers
la coopérative des petits producteurs (Tunas Indah) afin d’encourager la production et à terme de lutter
sur les hauts plateaux de la région d’Aceh, Sumatra. contre le développement de la culture du cannabis.
Préservation de l’habitat des orang-outan me-
nacé par les plantation de palmiers sur l’île.
G h a n a
- L’entreprise partenaire ne se contente pas alors d’appli- A partir des actions en place, Pur Projet encourage
quer les critères du Développement Durable avec une ap- les entreprises à intégrer progressivement d’autres
proche classique et non dynamique, elle offre au contrai- enjeux complémentaires du Développement Durable
re la vision d’une nouvelle économie qui fait école et qui au sein de leur activité et avec l’ensemble des parties
tire l’ensemble du secteur vers des meilleures pratiques. prenantes. L’objectif est d’adopter une démarche intégrale.
Tout ceci, non par devoir, mais par pur plaisir, car tous
ces engagements sont autant de causes utiles pour
lesquelles il est toujours passionnant de s’engager et
de mobiliser les forces existantes. Il s’agit d’une aven-
Pour plus d’informations :
ture humaine, de la redéfinition de notre modèle de dé- www.purprojet.com
veloppement et de vie, vers la perfection durable, une
aspiration à un mieux pour soi, les autres et la planète.
Diplômé d’HEC, Tristan Lecomte a fait ses débuts vile. Un ouvrage « Comment je suis devenu plus hu-
chez L’Oréal avant de s’engager dans l’entrepreneu- main » aux éditions Flammarion retrace son parcours
riat social dès 1998. Après s’être dédié à Alter Eco, et une série documentaire « Un Autre Monde » sur
entreprise de commerce équitable qu’il a fondée et les filières agricoles au Sud et la mondialisation sera
dirigée pendant plus de 12 ans, Tristan Lecomte se diffusée à partir de septembre 2011, sur France 5.
consacre aujourd’hui au développement de Pur Projet .
Tout au long de son parcours au sein d’Alter Eco, « Le chemin reste gigantesque avant que nous ne
Tristan Lecomte n’a cessé de tisser des liens forts, parvenions à sauver la planète que nous avons
fraternels, et privilégiés avec les petits producteurs mise en danger. Mais nous marchons tous, à notre
agricoles. Ces rencontres ont été la source d’ac- rythme, sur ce chemin. L’important c’est l’engage-
tions concrètes développées pour soutenir les pro- ment, la Nature fera le reste. Dans la forêt on se sent
ducteurs, grâce au commerce équitable et à l’agri- apaisé, presque intimidé par la grandeur des arbres,
culture biologique. A présent, via les marchés de qui nous rappellent que la Nature nous dépasse, nous
la compensation carbone, il accompagne les pe- englobe, et que nous ne sommes qu’une toute petite
tits producteurs vers toujours plus d’indépendance. partie d’elle-même. C’est peut-être cela le message
des forêts et de ceux qui l’habitent : un message d’hu-
Tristan Lecomte s’est récemment installé en Thaïlande milité, de confiance et d’abandon. » Tristan Lecomte.
pour vivre au plus proche de la terre. Il est aujourd’hui,
lui-même, un petit producteur de riz bio et un planteur Tristan Lecomte a été désigné par le magazine améri-
d’arbres. « Je souhaite humblement suivre l’exem- cain Time comme l’une des 100 personnalités les plus
ple de Pierre Rabhi, qui allie la sagesse aux gestes.» influentes en 2010, et nommé Young Global Leader par
Figure de proue de l’entrepreneuriat social en France, le Forum Economique Mondial de Davos. C’est sur ce
impliqué depuis plus de 12 ans dans la sensibilisation projet et sa complémentarité avec le développement
et l’éducation au Développement Durable, Tristan Le- social des producteurs défavorisés des pays du Sud
comte renouvelle également son engagement dans la qu’il a été nommé Fellow Ashoka en septembre 2009.
transmission de l’information auprès de la société ci-