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BALE II & GESTION DU

RISQUE OPERATIONNEL
- Cas du Groupe Banque Populaires -

Préparé par :
NOUAITI CHARIFA
Avant Propos
Problématique à traiter
 - Quel processus la banque doit-elle mettre en place
afin de mesurer et de reporter le risque opérationnel et
ce en conformité avec les directives publiées par Bank
Almaghrib en la matière ?

 Et quel est l’état des lieux de l’adoption des méthodes


avancées par le groupe banque populaire du Maroc ?
Chapitre préliminaire :

 Section 1 : Le groupe banque


populaire du Maroc ( présentation
rapide)

 Section 2 : Les risques bancaires


Chapitre 1 : Nouvel accord de Bâle

 Section 1 : Pourquoi le ratio Cooke (Bâle I) ?

 Section 2 : Réforme de l’accord Bâle I ;


Nouveau ratio de solvabilité « Mc Donough 

 Section 3 : Transposition de Bâle II au Maroc


Chapitre 2 : Le risque opérationnel,
vue d’ensemble

 Section 1 : Généralités sur le risque


opérationnel

 Section 3 : Approches de mesure du risque


opérationnel
Chapitre 3 : La gestion du risque opérationnel
au sein du G.B.P

 Section 1 : Implémentation d’une gestion de


risques opérationnels dans un établissement de
crédit : cas le crédit populaire du Maroc CPM.

 Section 2 : Formalisation de la procédure de


gestion des risques opérationnels à la BP.

 Section 3 : Le passage de l’approche de base à


l’approche avancée par la BP
Présentation rapide du groupe banque
populaire
 Le secteur bancaire marocain, vue d’ensemble :

majoritairement contrôlé par le secteur privé, le secteur


Bancaire marocain se caractérise par :

 Présence marquée des banques étrangères de


l’actionnariat étrangère ( 22% du total des actifs
bancaires en 2007.

 La tendance à la concentration s’est encore


renforcée en 2005, le total bilan des trois
premières banques (CRÉDIT POPULAIRE DU
MAROC, ATTIJARIWAFA BANK et la BMCE)
représentant 64% de l’ensemble.
Présentation rapide du groupe banque
populaire
 La bancarisation est encore faible au Maroc. On
compte une agence bancaire pour 15 000 habitants
et selon les estimations seules 24% de la population
marocaine utilisent les services d’une banque.

 Les banques sont toujours sous contrôle des


autorités :

o BAM: Les Banques sont tenues de fournir à BAM des


états financiers mensuels, trimestriels, semestriels
et annuels ainsi que des états financiers consolidés
semestriels et annuels. BAM a en outre le pouvoir de
mener des inspections dans les établissements de
crédit. Ces inspections ne sont pas menées selon un
calendrier précis ou à intervalles réguliers.
Présentation rapide du groupe banque
populaire
o Ministère des finances :
Le Ministère des Finances est chargé de
réglementer et superviser le système bancaire en
collaboration avec BAM. Il octroie et retire les
licences bancaires. Il autorise les fusions et
acquisitions au sein du secteur bancaire

o Conseil National de la Monnaie et de l’Epargne


Le CNME présidé par le Ministre des Finances a un
rôle consultatif en matière de politique monétaire
et de crédit.
Présentation rapide du groupe banque
populaire

Comité des Etablissements de Crédit


Le CEC, présidé par le gouverneur de Bank Al Maghrib, a
un rôle consultatif en matière d’octroi ou de retrait de
licences bancaires, de fixation du capital minimum des
banques, deréglementation comptable prudentielle, de
prises de participation au capital d’entreprises et de
fusions entre banque
II- Présentation du Groupe Banques
populaires GBP ou CPM

 Le Crédit populaire du Maroc, appelé également


« groupe Banques Populaires» est un groupement de
banque constitué par la banque Centrale  populaire
(CPM) , et les banques régionales, et le comité directeur
.Il s’agit donc d’une institution à 3 dimensions :
 Le comité directeur du Crédit populaire ;
 La Banque Centrale Populaire ;
 Les Banques populaires régionales.
II- Présentation du Groupe Banques
populaires GBP ou CPM
 LES BANQUES POPULAIRES REGIONALES :

 sont organisées sous la forme coopérative à capital variable


à directoire et à conseil de surveillance .

 Les banques populaires régionales (PBR), banque de


proximité, actuellement au nombre de 11 constituent le
socle du crédit populaire du Maroc.

 Établissement de crédit habilité à effectuer toutes les


opérations de banque dans leurs circonscriptions
territoriales respectives. contribuer au développement de
leur région par la diversité des produits qu’elles offrent. Le
financement de l’investissement, la bancarisation de
l’économie.
Organigramme Type de BPR
Département Président du directoire Département
planification et contrôle Juridique
de gestion

Direction ressources humaines Direction Audit Interne

Gestion Dépt Départ Audit Interne Dépt Contrôle


Administrative et formation et Documents
sociale G.P.E.C

Direction Direction risque & Direction


développement et engagement administrative&
réseau financière

Dépt Etude Crédit E/ses Département risque à priori Département Production


Bancaire
Dépt Etude Crédit Part et Imm.
Département contrôle Département
Dépt Marketing & com. &Gestion Comptabilité&Finance
Engagement
Département Animation Réseau Dépt Moyens Généraux

Département recouvrement Département Contentieux


amiable Dépt Organisation&
Informatique
Section 2 : Les risques bancaires 

un Risque
=
incertitude sur la valeur future d’une
donnée actuelle
Section 2 : Les risques bancaires

 Le risque de crédit ou de contrepartie

Le risque de crédit peut se définir comme le risque


de pertes consécutives à un événement de crédit,
c’est à dire au défaut d’un emprunteur sur un
engagement de remboursement de dettes qu’il a
contractées ( risque de défaillance de l
emprunteur).
Section 2 : Les risques bancaires

 Les risques de marché 

Ces risques sont définis comme les risques de pertes


liés aux variations des prix de marché. Ils
couvrent:
 Risque de taux
 Risque de change
 Risque de prix
 Risques d’illiquidité de marché
Section 2 : Les risques bancaires

o Risque de taux d’intérêt 

Exprime les risques de perte ou de manque à gagner


qui sont liés aux évolutions des différents taux
d’intérêt, autrement dit c’est le risque qu’une hausse
des taux diminue les valeurs des actifs financiers
d’une banque ou renchérisse le coût de ses actifs (en
cas de baisse des taux).
Section 2 : Les risques bancaires

 Risque de change :

Peut être défini comme perte entraînée par la variation du


cours des créances ou des dettes libellées en devise par
rapport à la monnaie de référence de la banque. Le
risque apparaît dès lors qu’un établissement achète
d’autres devises et qu’il reste en position ouverte.
Section 2 : Les risques bancaires

 Risque d’illiquidité :

J ai bon produit…mais………

……….je ne trouve pas la personne intéressée!


Section 2 : Les risques bancaires

 le Risque Opérationnel
Risque résultant de l’insuffisance de conception, d’organisation
relative au traitement
Administratif e comptable des opérations, est qualifié
également de risque de procédure de traitement ou risque de
« Back-office ».
il s’agit de risque quotidien sans caractère exceptionnel.
Exemple ; omission d’un code, mauvaise imputation de
compte…….
Tout simplement « on fait mal son travail ».
Chapitre 1  :

Nouvel accord de Bâle II


CH1 : Nouvel accord de Bâle

 Section 1 : Pourquoi le ratio Cooke (Bâle I) ?

 Rappel Historique :

né de la convention de Bâle de 1988, cette dernière fixait pour


les banques à vocation internationale des normes de fonds
propres qui étaient fondées sur un nombre limité de catégories
de risques. Il avait deux objectifs : premièrement, promouvoir
des conditions de concurrence loyale d’un pays à l’autre pour
les banques à vocation internationale et, deuxièmement,
renforcer l’assise financière de ces banques
CH1 : Nouvel accord de Bâle

 Forces du ratio Cooke :


Le principe de ce ratio est d’exiger un niveau de fonds propres
proportionnel au risque de crédit auquel la banque est exposée.
Plus la banque prend de risque, plus elle doit constituer de
fonds propres. Ces derniers doivent permettre d’amortir des
pertes sur des opérations bancaires, et ainsi éviter la faillite de
la banque. Le ratio Cooke incite donc la banque à limiter ses
risques.
CH1 : Nouvel accord de Bâle

Il présente un autre avantage :

il constitue en effet une information du premier ordre pour les


créanciers de la banque (déposants, détenteurs de titre
obligataires et contreparties sur les marchés interbancaires).
CH1 : Nouvel accord de Bâle

 Faiblesses du ratio Cooke :

Malgré des améliorations successives qu’a connues le ratio


Cooke, ce dernier présente de nombreuses limites :
CH1 : Nouvel accord de Bâle

 Limites  liées au statut de l’emprunteur

Différents taux de pondération sont appliqués pour déterminer la


charge de capital. Le ratio Cooke a donc une logique forfaitaire.
Il n’introduit aucune distinction fondée sur le risque de crédit
de l’emprunteur, mais uniquement sur son statut - entreprise,
banque, collectivité locale ou Etat- ne tenant donc pas compte
de la valeur et du risque intrinsèque de l’entreprise.
CH1 : Nouvel accord de Bâle

Nature Pondérations
Souverains 0%
Banques 20%
Entreprises 100%
conséquence:

Le contenu informationnel du ratio se trouve biaisé,


puisqu’un prêt à un emprunteur risqué est pris en compte
dans la même proportion qu’un prêt à un emprunteur
présentant peu de risque.
CH1 : Nouvel accord de Bâle  :
 Exemple illustratif :
Une banque peut faire un prêt de 100M€ soit une Société
cotée A ou une société cotée c

• Selon l’accord de 1988 (Ratio de solvabilité ou ratio


Cooke) :
La banque doit détenir 8M de Fonds Propres pour pouvoir
emprunter 10M
(FP/ Engagement * coefficient de pondération doit être
supérieur à 8%. )
CH1 : Nouvel accord de Bâle
Le taux d’intérêt appliqué à la Société A=6%
Le taux d’intérêt appliqué à la Société C=7%( présente un risque
élevé)
Le coût de financement est de 5%
Le Rendement est donc :
 Pour la Société A :
Le rendement est de : (100*6%)- (92*5%) = 1.4
Taux de rendement comparé à l’exigence de Fonds Propres = 1.4/8
=17,5%.
 Pour la société C :
Le rendement est de : (100*7%)- (92*5%) = 2,4
Taux de rendement comparé à l’exigence de Fonds Propres = 2,4/8
= 30%
CH1 : Nouvel accord de Bâle
 Conclusion :

Mauvaise prise en compte du profil de risque réel de


chaque banque dans la détermination des niveaux de
fonds propres.
Présentation du nouveau Ratio Mc Donough 
« Bâle II »:
 Pour pallier aux insuffisances de Ratio Cooke, le comité
de Bâle a proposé un nouvel accord sur les fonds
propres qui devra remplacer le ratio Cooke à compter
du 1er janvier 2007.
Le nouveau dispositif est destiner à :
Présentation du nouveau Ratio Mc Donough 
« Bâle II »:
 Mieux aligner les exigences de fonds propres sur les
risques sous-jacents et à fournir aux banques et à leurs
autorités de contrôle plusieurs options pour évaluer
l’adéquation de leurs fonds propres.
 Prise en compte du risque optionnel
Présentation du nouveau Ratio Mc Donough 
« Bâle II »:
La Structure du nouvel accord BâleII
 Le nouvel accord Bâle II repose sur trois piliers qui se
renforcent mutuellement :

Pilier 1 :
Exigence minimale de fonds propre
Pilier 2 :
Processus de Surveillance prudentielle
Pilier 3 :
Discipline de marché
Pilier 1 : l’exigence minimale de fonds
propres :
 Aux termes du nouvel accord, la définition des
fonds propres réglementaires n’a pas changé et
le Ratio minimal requis reste maintenue à 8%.
 Le réel changement concerne les méthodes
utilisées pour mesurer le risque encouru par
la banque.
Pilier 1 : l’exigence minimale de fonds
propres :
 la prise en compte du risque opérationnel fait partie des
nouveautés de la réforme du ratio de solvabilité

trois options de calcul pour le risque opérationnel :

 L’approche indicateur de base


 L’approche standard

L’approche de mesure complexe.
Pilier 2 : le processus de surveillance
prudentielle :

le comité considère la surveillance prudentielle comme


un complément essentiel des exigences de fonds
propres et de la discipline de marché.
L’objectif du deuxième piler de ce nouveau dispositif
est de s’assurer que les banques appliquent des
procédures internes saines pour déterminer
l’adéquation de leur fonds propres sur la base
d’une évaluation approfondie des risque encourus
Pilier 3 : la discipline du marché et la
communication financière :

 le comité a déterminer des éléments qui lui


apparaissent les plus importants en termes de
transparence financière et a demandé à tous
les établissements bancaires de publier ces
informations.
 Les banques tenues de publier des informations très
complètes sur la nature , le volume et les méthodes de
gestion de leurs risques ainsi que sur l’adéquation de
leurs fonds propres. ( des reporting)
Le calendrier de mise en application :

Phase de mise à niveau:


Phase de mise en oeuvre:
• Organisations
• Tests et simulations
• Pratiques
• Validation des modèles
• Systèmes d’information
1ère version de
l’accord de Bâle II
Abandon du
ratio Cooke et
Ratio Cooke Déclaration Mc Donough

1988 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Nouveau cycle 2ème version


de consultation Ratio Mc Donough

Version finale Bâle II


• OCDE
26/06/2004 • Moyen Orient
• Maroc
• Tunisie
• Egypte…

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