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1876 - 1879

 Louis Antoine, en août


1876, de son retour
d'Allemagne à Jemeppe-sur-
Meuse (Djimepe-so-Mouze),
loue une maison en haut de
la rue Bois-du-Mont (actuelle
rue Rousseau, car cette
portion de la rue Bois-du-
Mont, qui est un quartier sur
les hauteurs Jemeppe, fut
nommé Rue Smeets ; elle du
être renommé à la fusion des
communes en 1976).
 Cette maison a un jardin
qui permet aux Antoine d'y
faire pousser des légumes et
de les vendre en porte à
porte.
 En février 1879, les
Antoine partent en Pologne
russe, à Praga, la banlieue de
Varsovie.
1884 - 1898
 A leur retour, en 1884, ils achèteront
cette fois-ci une maison dans le bas de la
rue Bois-du-Mont (rue Rousseau), en haut
de la rue des Tomballes. Ils feront
construire dans la rue Bois-du-Mont
plusieurs maisons dont les loyers leur
permettront de vivre plus aisément. C'est le
quartier, dépendance de Jemeppe des
Quatre-Ruelles (As qwate Rouwales).
L'ancienne école en face du temple, se
nomme Ecole des 4 ruelles, située Rue
Rousseau, 5.
 Là auront lieux des séances spirites et
sera créée, en 1895, la Société Spirite des
Vignerons du Seigneur. Sont alors
accroché au mur "Le Christ guérissant les
malades", les portrait du curé d'Ars (qui fut
béatifié en 1905 puis canonisé en 1925), du
Docteur Demeure (un esprit qui rendait
visite à Allan Kardec), et d'Allan Kardec lui-
même. Il reçoit les malades chez lui, un
dimanche sur deux, puis tous les
dimanches avant les séances spirites.
1898 - 1900
 Puis, à partir de 1900, il reçoit tous
les jours, sauf le samedi et dimanche,
ce dernier jour étant réservé au
séance spirite. Mme Muntz, habitante
du coin de la rue Bois-de-Mont et des
Tomballes, vend sa maison au neveu
de Louis Antoine, Pierre Dor, qui
ouvre avec sa femme un café-
restaurant. A droite, dans la rue Bois-
de-Mont se situe la maison des
Antoine.
 A l'automne 1900, les Antoine
achète les maisons à gauche du
café, dans la rue des Tomballes, pour
recevoir les malades. L'argent a été
emprunté. A côté de la maison du
coin des rue Bois-de-Mont et des
Tomballes, il y avait une impasse où
il y avait quatre petites maisons, à
peu près au bout de cette impasse, il
y avait un puits d'eau potable.
Exemple d’impasse (coûr pavêye en  Et le 25 décembre 1900, on
wallon), ici encore existante dans la inaugure la salle du guérisseur. Une
gardienne fait entrée les souffrants
rue Emile Royer à Jemeppe. un à un selon le jeton en zinc qui leur
a été remis en entrant.
Décembre 1900
 « Nous sommes arrivés chez Antoine vers 9 1/2 heures du matin. Un
nombre considérable de personnes se trouvait déjà dans l'antichambre.
Celle-ci est un caste pièce, récemment construite, dont les murailles sont
décorées du portrait du curé d'Ars, du portrait d'un vieux Monsieur [peut-
être Allan Kardec pour Pierre Debouxhtay] et d'une peinture de Carolus
Leclercq, représentant le Christ imposant les mains à un enfant tenu par
sa mère. Par places aussi des recommandations imprimées invitant le
public au recueillement, à la compassion et à la propreté, indiquant les
heures auxquelles on peut être reçu. Des tableaux de la Ligue contre
l'Alcoolisme complètent cette décoration.
 « Le cabinet où se trouve Antoine est séparé de cette antichambre par
une porte vitrée. Au moment de notre arrivé, Antoine est en train
d'examiner et de traiter un enfant tenu sur les genoux de sa mère ».

 Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l’Antoinisme, p.78-79,


 déposition des médecins G.Gorin et Lenger, le 19 décembre 1900.
Août 1901
 « Au coin d'une traverse, une maison d'aspect presque officiel rappelant une
clinique ou une petite mairie. La porte est ouverte. Foccroule cause en wallon avec
quelques hommes attablés à un estaminet adjacent. La gueuze-lambic permet aux
nombreux pèlerins d'attendre paisiblement l'heure où chacun à son tour, ils seront
reçus. Dans la salle d'attente une multitude de femme.
 « [...] J'ai passé par les coulisses de l'officine magnétique. C'est un corridor étroit
où il y a, pour tout ornement, un tonneau à épluchures.
 « Ce corridor conduit à la hutte où habite Louis Antoine, une chambre seulement,
bien pauvre et bien nue où sa femme prépare le repas du soir.
 « [...] La vieille [qui consulta Antoine] a jeté quelques sous dans la tirelire sur la
cheminée. C'est tout ce qu'accepte ce philanthrope mystique.
 « - Avant de partir, prenez mon journal.
 « Louis Antoine est allé dans la chambre basse et obscure où sa femme prépare
le repas du soir. De nouveau, je suis dans le corridor étroit, encombré par le
tonneau d'épluchures. Le thaumaturge revient avec un imprimé qui a comme titre :
"Connais-toi."
 « [...] Me voici dans les rues fumeuses de Jemeppes, sur les chaussées noires. »

 Le Matin du 3 août 1901, Jules Bois, L'au-delà et les forces inconnues - Le


guérisseur Louis Antoine
Décembre 1904
 « A la porte d'Antoine, comme au seuil des lieux de pèlerinage fréquentés, il y a des mendiants
qui psalmodient leur quémandeuse mélopée... On entre sans frapper. Nous sommes dans une
vaste salle sans fenêtre et qui prend jour par des lanterneaux. C'est une salle de conférence, de
patronage ou de réunion publique. Sur une estrade peu élevée, au milieu de la pièce, il y a une
table avec des chaises autour comme pour un conseil des ministres [il s'agit très probablement
de la table autour de laquelle se plaçait les médiums au cours des séances d'évocation]; le reste
de la salle est occupé par des bancs. Sur les murs blanchis à la chaux, diverses pancartes et
inscriptions.
 « ...Dans la salle se trouvent sur les bancs quelques personnes, une dame de vêtement
cossus, une gentille ouvrière qui a des yeux couleur noisette, les lèvres pâles et un châle rouge
dans lequel elle se drape, une vieille femme qui tient un enfant, des ouvriers d'aspect plus que
maladif. Ces gens attendent sans parler. Ils attendent leur tour de comparaître devant Antoine.
Près de la porte du cabinet de consultation une femme tricote et fait fonctions d'huissier. Elle
appelle : "141". Et le 141, c'est la petite ouvrière, se lève et disparaît derrière la porte vitrée.
 « Nous autres, arrivés les derniers, à midi moins cinq minutes, nous avons les numéros 146 et
147. On nous a donné des jetons de zinc où ces chiffres sont gravés. ll est donc venu ce matin-là
147 visiteurs chez Antoine; il n'est pas rare qu'il en vienne 300. [...]
 « "146, 147 !" annonça l'huissier tricoteur, nous nous levâmes un peu émus - dame ! - et nous
nous trouvâmes dans le bureau d'Antoine le guérisseur. Rien d'extraordinaire dans ce bureau,
une table, quelques livres, un panier à pied, un tronc près de la porte, un tronc tel qu'on ne voit
pas ce qu'y met le donateur. »

 Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l’Antoinisme, p.102-04,


 récit d'un journaliste accompagné d'Isi Collin dans le Journal de Liége du 5 décembre 1904.
Mars 1904

En mars 1904, on ouvrit une porte dans la rue


des Tomballes.
1905 - 1907
 En 1905, les Antoine font
construire un temple à l'emplacement
de la salle de réunions des Vignerons
du Seigneur. Il reçoit jusqu'à 400
malades par jour.
 En 1906, on construit un bureau et
une salle d'attente, et la grande salle,
transformée, devient le temple.
 On raconte que le Guérisseur a
reçu de magnifiques cadeaux de
clients guéris par son influence. On
parle de 45.000 francs, reçus l'an
dernier d'un seul et opulent malade,
ce qui aurait permis à Antoine de
faire bâtir le temple où il opère.

 L'Express du 16 juin 1907, cité par


Pierre Debouxhtay, Antoine le
Guérisseur et l'Antoinisme, p.149
1907 - 1909

 Commence alors le Nouveau


Spiritualisme, et sur le mur du
fond du temple est inscrit "Ecole
professionnelle de philosophie
et de morale", puis l'Auréole de
la Conscience. Les questions-
réponses ont lieues le dimanche
de 10h à 12h, sténographiées
par Mme Desart, jusqu'en mai
1909, quand il recevait la
semaine jusqu'à 1200 souffrants
par jour.
 Dans le temple, on construit
une grande tribune et une petite.
1909
 Le 1 janvier 1910,
Louis Antoine
constitue un Conseil
d'administration du
Temple, réglant les
questions d'argent,
l'entretien du temple,
et la distribution de
l'Enseignement.
Mars 1910
 Le 28 mars 1910, un lundi de
Pâques, Louis Antoine procède à la
première Opération Générale avec une
lévite de couleur noire, les lecture des
livres d'Allan Kardec sont supprimées,
puis les séances de spiritismes. On fait
l'annonce suivant : « Mes frères, le
Guérisseur entre au Temple à 10h. Il
monte à la tribune mais ne dit rien. Il se
recueille puis il tend la main : là
commence son opération qui ne dure
qu'un instant. Le Guérisseur ne prescrit
ni drogues ni médicaments. Soit pour
contrariété ou maladie, celui qui aura foi
en lui trouvera satisfaction ». Mère
Antoine se tient sur la petite tribune.
 En 1910, le Conseil d'administration
demande la reconnaissance du culte au
Ministère pour exonérer les droits de
succession pour le temple, ce qui sera
reconnu en 1922.
Août 1910
 Le 15 août 1910, Louis
Antoine consacre le temple
de Jemeppe, et sanctifie le
culte antoiniste. Il est alors
appelé Antoine le Généreux
(nom que l'on retrouve sur les
livres de l'Enseignement de
l'époque), et d'aucun
l'appellent Maître.
 A la fin de cette année, le
Père charge Mère et Frère
Deregnaucourt de recevoir
les souffrants qui le désirés
individuellement.
1911
 En 1911, l'Opération générale a déjà
lieu les 4 premiers jours de la semaine,
à 10h, et un adepte fait la lecture de
l'Enseignement d'Antoine le Généreux,
le dimanche à 10h et le jeudi à 19h30.
 Le 15 août 1911, c'est le premier
anniversaire de la consécration du
temple, ce jour sera une des fêtes
principales du culte. Louis, fait
l'Opération générale, et les adeptes se
réunissent dans la salle du grand
Trianon à Seraing. Le 10 septembre,
Louis consacre le Temple de Stembert.
Puis il rédigea le Développement, un
peu avant de mourir, le 25 juin 1912,
qui deviendra également un jour
spécial du vivant de Mère.
 Le 15 août 1912, c'est le deuxième
anniversaire du temple de Jemeppe,
durant lequel des réunions
commémoratives eurent lieu à 11h et
14h, puis les adeptes lurent des
exposés.
1912

 Puis les consécrations


des temples furent à la
charge de Mère.
 En novembre 1912, on
inscrit sur le mur du fond :
"L'enseignement du Père,
c'est l'enseignement du
Christ révélé à cette
époque par la foi",
inscription que l'on
retrouve encore dans les
temples avec photos.
Mai 1913
 « C'est une maison neuve dont les fumées n'ont pas encore noirci la façade blanche.
Aucun signe, aucun emblème extérieur ne désignent l'église. Ces mots seulement, en
majuscules d'or : CULTE ANTOlNISTE.
 « [...] Nous sommes dans un vestibule carré. Au fond, une porte à deux battants
rembourrés. Contre le mur de droite, un grand tableau sur lequel sont inscrits les noms
des villes où l'Antoinisme a des églises. Il y en a plusieurs à Paris ; il y en a aussi à
Vienne, à Pétersbourg, au Caire, en Amérique, même en Nouvelle-Zélande.
 « [La guérisseuse] se dirige vers la porte aux battants rembourrés ; elle l'ouvre et
nous entrons dans le sanctuaire, dont les portes se renferment derrière nous. Les cinq
voyageurs gardent le silence; mais la « guérisseuse », les bras croisés et les mains
dans ses manches, parlant un peu du nez, fait le cicérone...
 « Nous nous tenons debout dans l'arrière partie de la salle. Devant nous, les chaises
en rangs bien alignés. A la place d'autel, au fond, une tribune à laquelle on accède par
un double escalier. C'est du haut de cette estrade que le Père enseignait et c'est là que,
depuis la mort d'Antoine, la Mère, quittant chaque matin sa retraite, se montre aux
fidèles pendant quelques instants.
 « A droite de la porte d'entrée, un évier long au-dessus duquel trois robinets allongent
leurs becs ; à trois clous correspondants, sont accrochés trois gobelets retenus au mur
par des cordons. »

 Une visite à Jemeppe, in L'Écho du merveilleux, 15-05-1913.


Juin 1913
 Le 25 juin 1913, à
l'anniversaire de la
désincarnation du Père,
on fit une opération puis
les adeptes défilèrent
dans les appartements
du Père. Le 29 juin, à
14h, un cortège fit le
parcours du temple au
cimetière. Cela n'est plus
fait depuis longtemps
maintenant.
Années 1910 à 1930
 Pendant la guerre, Mère instaure les lectures dans les temples, les 4
premiers jours de la semaine à 19h30. Puis en 1920, un recueillement à
10h, puis on y adjoignît la lecture des Dix Principes, est fait. En 1922, les
desservants monteront à la grande tribune pour ce recueillement.
 En 1925, Mère décide d'asseoir l'Enseignement du Père en faisant
placer dans les Temples, une image de Louis faisant l'Opération sur la
tribune, l'Arbre de la science est déplacé sur la gauche. A partir de cette
époque, on se recueille debout devant l'image du Père avant de s'asseoir.
Actuellement, certaines antoinistes se recueillent toujours avant de
s'asseoir.
 En 1929, Mère fit placer sa photographie à la tribune à droite de celle du
Père, quelques centimètres plus bas.
 En 1935, on plaça dans les temples, sur la tribune une pancarte : "Le
Père est le Christ des Antoinistes, il est le deuxième messie". Puis il fut
retiré.
 Lors de la visite de Pierre Debouxhtay, vers 1934, à Jemeppe (pas
ailleurs) le portrait de Mère a été enlevé et remplacé par une photographie
représentant la foule "opérée" par Antoine.
Années 1930
 « Façade cimentée, percée de fenêtres, rendue grisâtre par la fumée des
charbonnages; deux entrées, l'une rue Alfred Smeets (jadis rue Bois de Mont), l'autre rue
des Tomballes, y donnent accès. Rue Smeets, sur la porte, à deux battants, peinte en
vert, encadrée de deux petites fenêtres ogivales, on lit cette inscription : "Lecture de
l'Enseignement du Père [jadis le mot Père était suivi de Antoine] le dimanche à 10
heures et tous les jours à 7 heures du soir, excepté le samedi. Opération générale au
nom du Père les quatre premiers jours de la semaine, à 10 heures. Le Temple est ouvert
jour et nuit aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement." Sur le mur,
au dessus- de la porte, en très grands caractères : "Culte Antoiniste 1910" [en 1912, au
dessus du portail de la rue des Tomballes se trouvait encore l'inscription : "Les
Vignerons du Seigneur" (Gazette de Liége, 1 er juillet 1912). Aujourd'hui, les deux
branches de vigne subsistent, encadrant les mots : "Culte antoiniste" et la date : 1905]. A
côté de la porte, sur la boîte aux lettres on pouvait lire naguère [nous n'y l'avons plus vue
en 1933] cette invitation : "Ne jetez plus de l'argent dans la boîte aux lettres." L'édifice
est coiffé d'un clocheton (sans cloche), recouvert de zinc et qui se termine en une sorte
de vrille.
 « La porte de la rue A. Smeets franchie, on se trouve dans un porche : à gauche, au
mur on voit des photos de temples et l'adresse de ces sanctuaires; à droite des avis
annonçant les fêtes du culte, les places de desservant vacantes, etc.; à droite encore, le
bureau des services administratifs; à gauche, à l'entrée du vestibule un bureau de
consultations. Le vestibule est séparé du temple par une porte capitonnée, où sont
apposés des écriteaux rappelant que "sans la foi on ne peut être sauvé", invitant les
personnes qui entrent à se confesser au Père : "Mes Enfants, quand vous venez au
Temple, faites bien votre confession au Père Antoine [depuis 1931 le mot "Antoine" est
supprimé]. Si vous avez la foi au Père, vous obtiendrait selon votre foi." [cette inscription
se trouve aussi dans les autres temples]

 Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.208-212


Fontaine du temple
 « Au moment de pénétrer
dans le temple [Une affiche,
récente, fait savoir que "le
Temple et la maison du Père
ne sont accessibles que
pendant les offices"], on
remarque à droite un robinet,
un évier et des gobelets
retenus par des chaînettes
[...]. »

 Pierre Debouxhtay, Antoine le


Guérisseur et l'Antoinisme,
p.208-212
Années 1930
 « On se trouve dans une pièce assez spacieuse garnie de chaises et
de bancs, ayant "l'aspect d'une salle ordinaire de forme carrée et dont les
murs devant et derrière sont percés de trois fenêtres ogivales. La lumière
du jour y pénètre surtout par la toiture vitrée. Avec les galeries dont elle
est dotée, elle peut contenir jusqu'à quinze cents personnes" [Fré.
Houbert [R. Louette] dans la Meuse, 26-6-1912].
 « [...] A gauche à l'emplacement destiné au public, se trouvent les
portes de la salle du Conseil d'Administration, de l'habitation de Mère
Antoine et des cabinets de consultations où reçoivent certains ministres
du culte, notamment le second interprète du Père. [Des écriteaux
rappellent qu' "on ne doit pas parler dans le temple"]. A droite, au fond, la
porte de sortie de la rue des Tomballes. »

 Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.208-212


Années 1930 - Années 2000
 En 1936, Mère décide de retirer les photos, et de remettre l'emblème à sa place
originale.
 En mars 1938, à la demande des adeptes, Mère fit remettre les images.
 En 1940, le Premier Représentant du Père, le frère Nihoul, avec les anciens
adeptes du Père, ramène le culte à la simplicité comme c'était du temps de Père.
Ainsi, les portraits et écriteaux sont retirés, seul l'emblème reste. Et l'inscription
murale "L'Enseignement du Père c'est l'Enseignement du Christ révélé à cette
époque par la foi" est remplacé par "Les quatre premiers jours de la semaine, à 10
heures, OPERATION GENERALE".
 En France, on consacre de nouveau temple en gardant les dernières
modifications de Mère.
 En 1970, on remet les images.
 En 1985, on les retire. Mais les dirigeants du culte acceptent que chaque
desservant travaille dans son temple suivant sa FOI et sa compréhension. Ainsi
certains temples belges ont aussi gardés les photos du Père et de Mère à la
tribune.
 En septembre 2000, se crée l'Ecole du Nouveau Spiritualisme, pour l'étude de
l'Enseignement dans divers temples. En France, des salles de lecture s'ouvrent
périodiquement.
Années 2000
 Actuellement, la façade bien
blanche du temple porte la même
inscription "Culte Antoiniste 1910".
Sur la porte toujours peinte en vert,
on lit un panneau disant : "Culte
Antoiniste, LECTURE DE
L'ENSEIGNEMENT DU PERE tous
les dimanches à 10 h. et les quatre
premiers jours de la semaine à 19 h.
OPERATION GENERALE les quatre
premiers jours de la semaine à 10 h."
Sur certains panneaux de temple, on
lit encore "Tout le monde est reçu
gratuitement". La boîte aux lettres
porte le nom Louis Antoine et
l'annonce de ne plus y jetez de
l'argent est retirée. C'est toujours par
là qu'on y met les dons.
 Le clocheton n'a plus sa vrille.
Intérieur du temple
 Passé la porte de la rue Rousseau (anciennement rue Smeets), on arrive
dans le vestibule, avec une table sur la gauche portant les ouvrages et à droite
la porte de l'habitation d'un habitant. Puis plusieurs portes de cabinet. Un
tableau portant les annonces des fêtes notamment. Au fond du vestibule, un
corridor menant sur des portes capitonnées menant au temple. La porte de la
rue des Tomballes ouvre sur l'escalier menant à la tribune et à une porte
menant dans l'intérieur du temple.
 Dans le temple même, que des bancs, et plus de panneau. L'inscription à
l'intérieur du temple est : "Culte Antoiniste. Tous les dimanches à 10 heures,
Lecture de l'Enseignement du Père. Les quatre premiers jours de la semaine à
10 heures, Opération générale". Puis L'Auréole de la Conscience.
 La tribune n'a pas changée, elle porte l'Arbre de la Science de la Vue du Mal.
A gauche, la porte menant à l'appartement du desservant du temple, le
Représentant du Père, et au Conseil d'Administration, et à l'imprimerie (dont on
peut accéder par la porte de garage de la rue Rousseau). A gauche également,
le cabinet de consultations d'un guérisseur.
 La porte de garage menant à l'imprimerie ainsi qu'au jardin du Père, est
séparée du Temple, dans la rue Rousseau, par plusieurs maisons appartenant
au culte: la maison de l’auxiliaire du temple, puis une maison de logement, puis
l'école et la bibliothèque ainsi que des lits. Cette maison mène aux combles
abritant des chambres pour les visiteurs d’occasion.
Années 2010

 En 2010, des
maisons de la rue
Hullos ont été détruites,
ce qui permet une vue
générale du coin des
rues Rousseau et des
Tomballes.
 Le Temple est donc
maintenant doté d'un
parking pour les grands
jours : Consécration et
sanctification du culte
(15 août), Fête de Père
(25 juin) et Fête de
Mère (3 novembre).

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