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1.

Le déplacement du vélo à travers l'arithmétique

Dans la première partie du projet de mathématiques, nous avons abordé


la conception, la collecte et la résolution de certains problèmes de mathématiques qui
interfère avec le mouvement de la bicyclette. Voici quelques exemples de problèmes
qui traitent le déplacement du vélo à travers l'arithmétique:

1. Un cycliste a parcouru une route en 3 jours. Dans le premier jour 72 km, dans le
second jour 108 km et dans le troisième jour 120 km.
a). Combien de kilomètres mesure la route parcourue par le cycliste?
b). Pendant combien d'heures a-t-il roulé en tout si la vitesse était constante,
égale à 24 kilomètres par heure?
Solution:
a) 72+108+120=300
b) 300/24 simplifié avec 4 => 75/6 =12*3/6 =12 heures 30 minutes.

2. La distance entre deux villes est de 63 km. Au même moment deux cyclistes, se
trouvant dans ces deux villes, partent l’un à la rencontre de l’autre. Ils se rencontrent 3
heures plus tard et ils constatent que l'un d’eux a parcouru 3 km de plus par rapport à
l'autre. Quelle a été la vitesse avec laquelle chacun des cyclistes s’est déplacé?
Solution:
63km-3km=60km
S’ils ont la même vitesse: 3x+3x=60 km => 6x=60 km => x=10 km
L'un des cyclistes s’est déplacé à 10 kilomètres par heure et l'autre à 33/3= 11
kilomètres par heure.

3. Un cycliste parcourt la distance de la ville A jusqu’à la ville B avec une vitesse


moyenne de 12km/h et de la ville B à la ville A, en empruntant le même parcours,
avec une vitesse moyenne de 8 km / h. Trouvez la distance entre les deux villes,
sachant que le cycliste part de A vers B, puis il retourne immédiatement et arrive à A
au bout d'une heure et 40 minutes.
Solution:
x-> la distance entre A et B
=>le temps pour x/ 12 -> de A à B
x sur 8 -> de B à A
x/12+x/8=1 * 40/60 => x/12+x/8= 1 * 2/3
x/12+x/8=5/3
=>x=8km

4. La loi du mouvement d'un mobile (vélo) sur un axe est exprimée par la relation :
s ( t ) =cos ⁡(t)e−t
Déterminez l'accélération du mobile après 2 secondes et calculez la limite de vitesse
quand t tend vers +(infini). Solution:???
2. La notion de dérivée et la vitesse de déplacement du vélo
On appelle couramment accélération l'augmentation de la vitesse ; en physique,
plus précisément en cinématique, l'accélération est une grandeur vectorielle qui
indique la modification affectant la vitesse d'un mouvement en fonction du temps. La
notion d'accélération est formalisée par Pierre Varignon (1654-1722) le 20 janvier 1700,
comme un écart infiniment petit de vitesse dv sur le temps infiniment petit dt mis pour
modifier cette vitesse. Réitérant l'approche qu'il avait utilisée deux ans plus tôt pour
définir la notion de vitesse, il utilise le formalisme du calcul différentiel mis au point
quelques années plus tôt par Leibniz (1646-1716). La définition picturale d'un objet
possédant une accélération de m/s2 et de vitesse nulle est la suivante : cet objet
parcourt un mètre pendant la première seconde de son accélération puis, la deuxième
seconde de son accélération, il parcourt la distance parcourue la seconde précédente
plus un mètre comme l'indique la variation de vitesse et ainsi de suite.

Le terme est aussi utilisé en mathématiques, par exemple l'accélération de la


convergence d'une suite (par des procédés comme le Delta-2 d'Aitken) signifie que
l'écart entre la valeur des éléments de la suite et sa limite est plus petit que pour la
suite initiale à un rang n donné. L'expression vitesse relative est communément
utilisée, pour exprimer la différence des vitesses de deux mobiles ou la variation dans
le temps de la distance entre deux mobiles.

Elle est aussi employée pour exprimer des variations comparées par rapport au
temps de quantités autres que des distances : vitesse relative de croissance (du poids,
de la taille etc.). Aussi simple qu'elle puisse apparaître au premier abord, cette notion,
en fonction du contexte ou elle est utilisée, nécessite des définitions précises des
différents objets concrets (matériels) ou théoriques (mathématiques) qu'elle met en
oeuvre. De l'automobiliste qui se fait dépasser sur une autoroute par un véhicule dont
il veut estimer la vitesse, jusqu'au scientifique cherchant la méthode d'accostage de
deux engins spatiaux la plus économique en énergie, en passant par le navigateur
vérifiant qu'il n'est pas en route de collision avec un autre navire, on imagine aisément
que les méthodes de mesures et de calculs vont être différentes.

Une définition formelle a longtemps manqué à la notion de vitesse, car les


mathématiciens s'interdisaient de faire le quotient de deux grandeurs non homogènes.
Diviser une distance par un temps leur paraissaient donc aussi faux que pourrait nous
sembler aujourd'hui la somme de ces deux valeurs. C'est ainsi que pour savoir si un
corps allait plus vite qu'un autre, Galilée (1564-1642) comparait le rapport des
distances parcourues par ces corps avec le rapport des temps correspondant. Il
appliquait pour cela l'équivalence suivante:
s1/s2< t1/t2 <=> s1/t1< s2/t2
Le vecteur-vitesse instantanée \vec) v d'un objet dont la position au temps t est donné
par \vec) x(t) calculé comme la dérivée:
v(vector)= dx(vector)/ dt

Voilà un problème avec la notion de dérivée et la vitesse de déplacement du


vélo:

1. Nous considérons un axe D, d’origine O (droite munie d’un repère (o , i )). Soit un
mobile (assimilé à un point matériel situé sur l'axe D), notons avec s (t) son abscisse à
l'instant t (la distance parcourue par le mobile) et, en supposant que s est une fonction
dérivable au point t(0), on définit la vitesse instantanée v(t0) du mobile à l’instant t(0)
comme la dérivée de la distance s(t) à l’instant t(0), ce qui signifie que:
v(t0)=s'(t0)

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