“Bosc”
ISIS DEVOILEE
ou
L’-EGYPTOLOGIE SACREE
eee, Hiéroglyphes
“Papyrus, Livres d’Hermes, Religion
; a Mythes, Symboles,
‘\2) Psychologie, Philosophie
orale, CArt Sacré, Occultisme
et
is
Wy be Mysteres, Initiation
Se Musique
CHAMUEL & C*, Lipaaires-Eprreurs
29, Rue de Trévise
PARISAVANT-PROPOS
Quand vous traitez un » sujet. a n'est
nécessaire de Vépuiser, i) suffit
faire penser, :
Monrasquign, Esprit des Lois.
Le'sujet que nous traitons dans ce volume est .~
tres étendu ; par certains cétés. il touche a une.
- question des plus attachantes, @ la psychologie
et n'a pas encore été abordé par aucun auteur.
Srangais. Il existe pas,-en effet, de livre sur.
«lEgyptologie ‘sacrée », cependant on se. met.
" aujourd hui @ étudier PEgypte, comme.on ne
Pavait jamais fait jusqwici, surtout en ce qui
-concérne sa philosophie. : :
- Autrefois, au commencement du siacle, on ne
it que des arts et de la civilisation de .
‘Egypte ; quant 4 sa Mythologie, asa:
tque, @son Art Sacréd, a sa Religion, .on ne
préoccupait guere, on wy attachait aucune
“importance; parce qu'on supposait, bien a tort,a ~ AVANT=PROPOS.
comme nous allons voir, que la religion Egyp-
tienne consistait uniquement a adorer des chats,
des chiens, des ibis, des édperviers, des beeufs et
méme des oignons; de pareils dieux ne méritaient
certes pas de fixer Vattention !
' Les prétres de diverses religions, de méme que
les Peres de ?Eglise qui ne voulaient pas que les
mythes de leur propre religion fussent, en grande
partie du moins, dérivés des mythes Egyptiens, —_
ne sont pas tout d fait étrangers aux fables et aux :-
absurdités débitées' sur la religion Egyptienne,
Ainsi, Clément @’ Alexandrie, peut servir Pexem-
ple, de témoin ace que nous venons de rap-
porter. :
Aprés avoir dit que les temples égyptiens 4
étaient de superbes édifices, tout resplendissants
. Wor, d'argent et de pierreries, il ajoute: «Les.
sanctuaires sont ombragés de voiles, tissus Por ;~: ‘B
mais si vous allez au fond du temple et que vous
cherchiex la statue, un fonctionnaire du.temple
S'avance vers vous en chantant d’un air grave, >>
unhymne en langue égy ptienne ; il souléve ensuite
un peu le voile comme pour vous montrer le Dieu:
* que voyex-vous alors ? Un chat, un crocodile,
un serpent indigéne, ou quel qu’autre animal dan-
gereux! Le Dieu des Egyptiens paratt !;.. Cest®.
une béte sauvage se vautrant sur un tapis de
pourpre!...» :
Nous avons cité ce passage pour bien démontrer ‘
que chaque sanctuaire contenait, en effet, un