entre professionnels
A. L’autonomie de la volonté
Le droit des contrats entre professionnels repose sur la liberté contractuelle qui est
la conséquence de l’autonomie de la volonté. Selon ce principe, l’homme d’affaires
est un homme libre, il ne peut être soumis à des obligations autres que celle qu’il a
voulue. La liberté contractuelle comporte 3 aspects, tout d’abord,
Les partis négocient elle-même les contrats ou elles peuvent se faire représenter.
La représentation utilise le plus souvent le contrat de mandat comme support
juridique.
i) Le contrat de mandat
B. Le processus de négociation
La période de négociation est placée sous le signe de la liberté et la bonne foi. 3
qualifications juridiques désignent les engagements précontractuels.
I) Les pourparlers : Ils sont la manifestation d’un intérêt porté à la mise en place
des négociations. Ils sont antérieurs à la conclusion du contrat. Lors des
pourparlers, le comportement doit être loyal et les partis en toute liberté pour se
procurer des informations utiles aux échanges (études, audit) Ils ont toutes
libertés pour chercher à obtenir les meilleures conditions. Les parties ont toutes
libertés pour négocier les mêmes projets avec un tiers. Le principe est la liberté
de rupture des pourparlers.
II) L’offre : Elle présente l’offre les éléments du consentement donné par une
partie au contrat proposé. Bien évidemment, l’offre engage la partie qu’il a
soumise.
- Le pacte de préférence
C’est une promesse faite à une autre personne qui l’accepte de lui proposer en
priorité la conclusion d’un contrat au cas où elle déciderait de conclure.
- La promesse de contrat
III) La conclusion du contrat : Le contrat produit des liens juridiques entre les
partis à condition d’être légalement formé. Pour cela, les parties doivent donner
leur accord a un contenu qu’elles ont voulues.
i) Le consentement
Le consentement est formé par la rencontre de l’offre et l’acceptation. Ce consentement
doit exister et présenter certaines qualités : être libre, éclairé et exempte de vices. Les vices
du consentement sont : L’erreur, dol et la violence.
- L’erreur
C’est une croyance fausse sur l’un des éléments du contrat : L’erreur sur la
substance ; est l’erreur qui porte sur une des qualités essentielles sur la chose
objet du contrat.
L’erreur sur la personne ; c’est l’erreur qui porte sur les qualités du
cocontractant.
- Le dol
- La violence
Pour participer a la vie juridique une personne doit être capable. La capacité
juridique est l’aptitude d’une personne à être titulaire de droit et à les exercer.
On distingue la capacité de jouissance (l’aptitude à acquérir des droits) et la
capacité d’exercice (l’aptitude à exercer les droits dont on est titulaire)
En principe toute personne peut contracter mais il existe des exceptions
concernant le mineur sous autorité parentale, le mineur émancipé et le majeur
protégé par la tutelle, la curatelle ou la sauvegarde de justice. Pour contracter les
personnes doivent être juridiquement capables de s’engager sur les obligations
nées du contrat.
B. Le contenu du contrat
Le contrat est le résultat de ce que les partis ont voulu. Il doit comprendre 3
éléments.
- Un objet
C’est une chose qu’une partie contractante s’oblige à donner, à faire ou à ne pas
faire. L’objet du contrat doit être déterminé ou déterminable, possible, licite.
- Une cause
- Le prix
En l’absence de prix dans les contrats de vente et en cas de désaccord entre les
partis sur son montant dans les autres types de contrat, c’est le juge qui fixera le
prix.