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Introduction 

:
L’informatique et les technologies de l’information et de la
communication (TIC) constituent le fondement de la nouvelle économie
mondiale, basée sur l’informatique et l’information.

L’ancien modèle informatique qui avait vu le jour dans les années 50, n’a
plus sa place de nos jours. La fin des années 80 et les années 90 seront celles de
la transition vers un nouveau modèle. Les organisations qui ne sauront pas faire
cette transition, échoueront.

La nature et les applications des technologies de l’information dans


l’entreprise connaissent des transformations fondamentales. Ces
bouleversements ont des conséquences profondes et d’une grande portée pour
l’entreprise pour tous ceux qui y travaillent, aidant les entreprises de toute nature
à améliorer leur efficacité structurelle et leur compétitivité.
Chapitre I : Notion et nature des NTIC

1/ Définition :
Les NTIC représentent l’ensemble des technologies des traiteurs des processus
intellectuels faisant appel à l’ensemble des différentes technologies basées sur l’électronique
disponible et accessible via des infrastructures des réseaux, soit au plan local (entreprise) soit
au plan mondial.

Le sigle TIC pour nouvelles technologies de l’information et de la communication


désigne l’ensemble des technologies utilisées dans le traitement et la transmission d
l’information.

Ce concept dont la définition reste imprécis, concerne les innovations issues de


l’informatique, de l’électronique et de télécommunication et de l’audio visuel, notamment
internet et la téléphonie mobile. Il est né du rapprochement entre informatique et
télécommunication à partir de l’année 1990.

2/ Description des NTIC :


Les TIC regroupent l’ensemble de ressources nécessaires pour manipuler de
l’information et particulièrement des ordinateurs, programmes et réseaux nécessaires pour la
converti, la stocker, la gérer, la transmettre et la retrouver.

a) L’ordinateur :
Est une machine informatique qui permet de manipuler des données sous
forme binaire (ou bits), cette machine permet de traiter des informations selon des
séquences d’instruction prédéfinies.

b) Le modem :
Est un périphérique servant à communiquer avec des utilisateurs distants. Il
permet par exemple d’échanger (envoi / réception) des fichiers, des fax, de se
connecter à internet, d’échanger des e-mails, de téléphoner et de recevoir la
télévision.

c) Le téléphone :
Est un appareil de communication, initialement conçu pour transmettre la voix
pour fonctionner le téléphone nécessite une infrastructure terrestre ou spatiale, le
réseau téléphonique.
d) Le télécopieur ou téléfax :
Est un appareil électronique qui converti l’image de document en impulsion
électrique pour les transmettre à un destinataire.

e) La téléphonie mobile :
Est une infrastructure de télécommunication qui permet de communiquer par
téléphone sans être reliées par câble à un central.

f) Global positioning system (GSM) :


Le global positioning system plus connu par son sigle GPS, que l’on peut
traduire en français par “system de positionnement mondial” ou encore (en
respectant le sigle) repositionnement par satellite, est le principale système de
positionnement par satellite actuelle.

g) Le réseau informatique :
Il s’agit d’un ensemble d’appareils électroniques (ordinateur)
géographiquement éloignés les uns des autres, interconnectés par des
télécommunications, généralement permanentes qui permettent d’échanger des
informations entre eux.
Les opérations réseau sont un concept d’organisation qui emploie de technologies
informatiques

g-1) Internet :
C’est un mot anglais des Etats-Unis composé d’ « inter » et « net » tiré du net
work (réseau) « interconnected net Works », c’est un réseau mondial de
télécommunication reliant entre eux des ordinateurs ou des réseaux locaux et
permettent l’acheminement de données numérisées de toute sorte (message
électronique, image, texte, sons, …)

g-2) Intranet :
Il s’agit d’un réseau informatique intérieur semblable à internet car fondé sur
les techniques de communication d’internet, mais propre à une entreprise ou à une
organisation et non reliée directement à internet.
En effet, les entreprises ont découvert qu’elles pouvaient tirer partie des
technologies d’internet d’améliorer la communication.

g-3) Extranet :
Est l’utilisation du « net » dans laquelle une organisation structure le réseau
pour s’interconnecter avec ses partenaires commerciaux ou ses parties prenantes.
Un réseau extranet est un réseau de type internet (dont essentiellement basé sur le
protocole IP) dont la liste de sécurité et externaliser, c'est-à-dire gérée par un
organisme ou une entité externe aux utilisateurs (par opposition pour un réseau
intranet, la liste de sécurité est gérer en interne).
3/ Caractéristiques des TIC :

 plus : Les TIC nous apporte des moyens nouveaux en plus de ceux que nous avions
déjà ; de nouveaux moyens de communiquer, de s’exprimer, de créer, de travailler,
d’apprendre ; et ce phénomène se perpétue à une vitesse qui semble toujours aller en
s’accélérant.
 plus vite : Ce que l’on pouvait faire avant sans les TIC, on peut le faire dorénavant
beaucoup plus rapidement avec des TIC, et encore toujours de plus en plus rapidement.
 plus petit : La miniaturisation est une caractéristique importante des TIC; cela se
manifeste tant au niveau des appareils que des supports d’information, par exemple.
 plus abordable (coût, convivialité) : Le coût de l’acquisition et de l’utilisation des TIC
est, semble-t-il, constamment à la baisse pour un niveau d’utilisation donné , ce qui les
rend accessibles à une partie toujours croissante de la population donnant ainsi à chacun
des moyens puissants( démocratisation des médias) ; leur utilisation est également, pour
la plupart, de plus en plus aisée, ce qui en facilite évidemment d’expansion .
 plus puissant, plus grand : Les possibilités des outils TIC (appareils et logiciels) vont
constamment en s’accroissant, permettant un maximum d’effet, d’ « output ».
 La multicanalité : Les TIC utilisent trois canaux à savoir le canal textuel, le canal
image et le canal son .Le dernier étant moins répandu.
 Le canal textuel : Informations concernant l’utilisation du cédérom ou du site,
type ex positif, narratif, article, texte littéraire.
 Le canal image : Fixe, animée, de synthèse, icônes.
 Le canal sonore : musique, chansons, paroles (dialogue, monologue,
instructions concernant l’utilisation du cédérom ou site)
Chapitre II : Impact des NTIC sur l’organisation et le travail

1/ Impact des NTIC sur l’organisation :

Les NTIC concernent toutes les activités de l’entreprise : elles peuvent incorporer de
l’intelligence tout au long de la chaine de valeur, dans les métiers, dans les processus, dans les
projets ; elles peuvent irriguer tous les réseaux de communication et toutes les catégories de
personnes qui font l’entreprise : clients, collaborateurs, fournisseurs.

Les usages des NTIC doivent être élaborés en étroite concertation avec les utilisateurs,
car ils modifient profondément les façons de travailler. La technologie ne doit pas prendre le
pas sur les personnes, mais au contraire les aider à trouver les voies de la performance.

L’impact des TIC est donc réel sur les pratiques de la communication et d’organisation
(accroissement des échanges avec l’extérieur et de l’autonomie), mais ce sont les attributs
individuels des salariés et le choix organisationnel des entreprises qui sont moteur de l’usage.

1-La technologie, un instrument stratégique aux multiples fonctions  : La technologie


est donc un instrument, mais pas n’importe lequel : C’est un instrument stratégique, à
travers lequel s’expriment des objectifs et des intérêts. Dans le domaine qui nous occupe,
c'est-à-dire rôle des TIC dans le changement organisationnel, il est utile de distinguer
différents rôles assignés à la technologie.

 Le cas le plus répondu est sans doute celui où la technologie joue un rôle de
facilitateur des changements. Les TIC permettent en effet une meilleure efficience
dans la gestion de la production et dans la gestion des ressources humaines. Dans cette
optique, les TIC offrent une panoplie d’outils, modulables et adaptables à souhait.

 La technologie peut aussi jouer un rôle plus fort, quand elle fournie une infrastructure
de services financiers. Les TIC ne sont pas seulement un facilitateur des
restructurations de la banque et de l’assurance, elles constituent également
l’infrastructure de base de nouveaux services : monnaie électrique, guichets
automatiques, banque et assurance en ligne, centres d’appel, etc. Dans certains
secteurs, les TIC ne sont pas seulement une panoplie d’outils de changement, elles
constituent le support même de l’activité.

 La technologie peut jouer un rôle plus dynamique, quand elle sert d’incitant à
l’innovation. Par exemple, le livre numérique, la presse en ligne, l’édition multimédia
sont des opportunités d’innovation que des entreprises de presse et d’édition ont pu
saisir en profitant du développement de l’internet et s’emparant de certaines de ses
potentialités. D’une manière générale, le caractère ouvert des TIC est un incitant à
l’innovation de produits, alors que nombreux auteurs déplorent que les TIC aient été
jusqu’ici essentiellement utilisés comme facilitateurs d’innovation de procédés.
 En raison de sa nature systémique, la technologie peut aussi jouer un rôle du
traducteur, c'est-à-dire matérialiser une stratégie de réorganisation abstraite. Les
progiciels de gestion intégrée (ERP ou Entreprise Ressource Planning) jouent ce rôle :
ils traduisent en procédure de travail et en applications informatiques une stratégie de
rationalisation de la gestion comptable, logistique et administrative d’une entreprise.
 Enfin, combien de fois la technologie ne joue-t-elle pas simplement un rôle de
prétexte, quand elle est accusée d’être la cause du changement organisationnel raté, de
procédures inefficaces ou de dysfonctionnement mal gérés ? Les TIC ont souvent servi
de cache misère à des dirigeants d’entreprises incapables d’envisager et de gérer et de
gérer une réorganisation en profondeur, qui se retranchent alors derrière une
informatisation autoritaire.

2-Technologies et organisation :

Facilitateur, support, incitant, traducteur ou prétexte, l’instrument des TIC est bel et bien
omniprésent dans le développement de nouvelles formes d’organisation des entreprises.

Certains auteurs placent les TIC encore plus directement au cœur des changements, même
s’ils restent prudents par rapport au caractère déterministe de la relation entre technologie et
organisation. Deux auteurs, HAMMER et DAVENPORT identifient clairement les TIC
comme la pièce maitresse qui permet aux nouvelles formes d’organisation de se mettre en
place.

Les TIC interviennent à plusieurs niveaux dans les processus de production. Elles y
apportent plus de flexibilité. Elles accroissent le contrôle sur les systèmes décentralisés. Elles
créent un axe informationnel commun et permettent de traiter de l’information de manière
plus pointue. Elles relient des unités séparées géographiquement.

a-Flexibilité au cœur des transformations organisationnelles :

Les TIC sont indispensables aux entreprises pour mettre en œuvre une flexibilité
dynamique, c'est à-dire une combinaison de flexibilité à court terme et de gains de
productivité à la fois d’innovations de procédés et de produits, d’innovations techniques et
organisationnelles.

Le rôle des TIC peut être appréhendé de la manière suivante :

 Comme un facteur de production : La capacité des TIC a amélioré l’efficience des


procédés de production, à diminuer les fonctions administratives, à accroitre la qualité
et à diminuer les couts ;
 Comme une interface avec le marché, dans la mesure où les TIC permettent la
recherche d’information sur les marchés, l’ajustement de l’offre à la demande et la
réalisation d’économie d’échelle, à travers le ciblage de marchés de produits et de
services complémentaires ;
 Comme un facteur d’intégration, dans la mesure où les TIC sont utilisées pour mieux
relier les différentes fonctions et étapes de production dans une même chaîne.

2/ Impact des TIC sur le travail :


L’introduction des TIC dans les organisations conduits à s’interroger sur leurs
possibles effets sur le travail et les conditions de sa réalisation. En fait, il convient plutôt de
parler d’interaction entre les technologies et le travail. Car les novelles technologies changent
bien sûr le travail, mais des nouvelles organisations du travail appellent en retour l’émergence
d’outils adaptés à un contexte en évolution.

Ce qui est apparu ces dernières années, c’est l’utilisation massive des technologies de
l’information et des outils de communication dans tous les secteurs de l’activité, et dans
pratiquement dans tous les métiers : les salariés utilisent couramment des outils de gestion de
l’information et des outils de communication issus de l’informatique.

La nature du travail elle-même a changé. Le premier effet qui est généralement associé
aux TIC et à la flexibilité est le downsizing (réduction de taille, réduction de personnel). Les
TIC contribuent aux économies sur le coût du travail. Dès lors, pour apprécier les
conséquences pour les travailleurs, il faut d’une part examiner quels sont les emplois
transformés et perdus dans les secteurs traditionnels et d’autre part oû et dans quelles
conditions de nouveaux emplois sont crées.

Deux visions sont développées en ce qui concerne les impacts de la flexibilité et des
TIC sur le travail et l’emploi, une vision optimiste et une vision pessimiste.

1- La vision optimiste :

Insiste sur les aspects positifs de nouveaux modes de travail : autonomie, qualification
plus élevées, formation permanente, flexibilité du temps de travail favorables aux besoins
personnels.

Grace aux TIC, le travail n’est plus lié nécessairement lié aux établissements de
l’entreprise. Des formes de télétravail peuvent être mise en œuvre tandis que les travailleurs
mobiles (commerciaux, techniciens et maintenance) sont reliés de manière plus efficace aux
réseaux de leurs entreprises. La faculté de travailler à distance est source d’impacts positifs
sur l’autonomie des travailleurs en matière de gestion du temps et de synchronisation des
différents temps de la vie (temps de travail, temps familial, temps de loisir, etc.…).

Cette vision positive concerne avant tout les travailleurs très qualifiés. Pour ceux-ci,
toutes les dimensions du travail se trouvent améliorées.
2- La vision pessimiste :

Considère d’une autre manière toutes les caractéristiques relevées comme étant
positives dans la vision optimiste: l’autonomie devient la dépendance, les tâches sont
appauvries et standardisées, la flexibilité du temps de travail étend les heures de travail aux
horaires familiaux, empêchant ainsi de développer toute relation social ou tout autre projet. Le
scénario positif a une contrepartie nettement moins attractive, davantage marquée par
l’exclusion sociale, la dualisation du marché du travail avec, d’un côté, une main d’œuvre
« central », et, de l’autre côté, une main d’œuvre d’appoint qui peut être automatisée, louée,
renvoyée, sous-traitée en fonction des besoins du marché et du coût du travail.

Toutefois, sortir les travailleurs des entreprises peut aussi avoir les effets négatifs, liés
notamment à la ségrégation entre les travailleurs à distance et les autres. Cette ségrégation se
manifeste à travers des difficultés d’accès à l’information, des restrictions ont les perspectives
de carrières, une moindre attention aux aspects de santé de sécurité du travail.

D’autre part, le contrôle exercé sur les travailleurs mobiles tourne parfois au
harcèlement, jusque dans la vie privée, et augmente la charge mentale et le stress lié au travail
2/ Impact des TIC sur le travail :
L’introduction des TIC dans les organisations conduits à s’interroger sur leurs
possibles effets sur le travail et les conditions de sa réalisation. En fait, il convient plutôt de
parler d’interaction entre les technologies et le travail. Car les novelles technologies changent
bien sûr le travail, mais des nouvelles organisations du travail appellent en retour l’émergence
d’outils adaptés à un contexte en évolution.

Ce qui est apparu ces dernières années, c’est l’utilisation massive des technologies de
l’information et des outils de communication dans tous les secteurs de l’activité, et dans
pratiquement dans tous les métiers : les salariés utilisent couramment des outils de gestion de
l’information et des outils de communication issus de l’informatique.

La nature du travail elle-même a changé. Le premier effet qui est généralement associé
aux TIC et à la flexibilité est le downsizing (réduction de taille, réduction de personnel). Les
TIC contribuent aux économies sur le coût du travail. Dès lors, pour apprécier les
conséquences pour les travailleurs, il faut d’une part examiner quels sont les emplois
transformés et perdus dans les secteurs traditionnels et d’autre part oû et dans quelles
conditions de nouveaux emplois sont crées.

Deux visions sont développées en ce qui concerne les impacts de la flexibilité et des
TIC sur le travail et l’emploi, une vision optimiste et une vision pessimiste.

3- La vision optimiste :

Insiste sur les aspects positifs de nouveaux modes de travail : autonomie,


qualification plus élevées, formation permanente, flexibilité du temps de travail
favorables aux besoins personnels.
Grace aux TIC, le travail n’est plus lié nécessairement lié aux établissements de
l’entreprise. Des formes de télétravail peuvent être mise en œuvre tandis que les
travailleurs mobiles (commerciaux, techniciens et maintenance) sont reliés de
manière plus efficace aux réseaux de leurs entreprises. La faculté de travailler à
distance est source d’impacts positifs sur l’autonomie des travailleurs en matière
de gestion du temps et de synchronisation des différents temps de la vie (temps de
travail, temps familial, temps de loisir, etc.…).
Cette vision positive concerne avant tout les travailleurs très qualifiés. Pour ceux-
ci, toutes les dimensions du travail se trouvent améliorées.

4- La vision pessimiste :

Considère d’une autre manière toutes les caractéristiques relevées comme étant
positives dans la vision optimiste: l’autonomie devient la dépendance, les tâches
sont appauvries et standardisées, la flexibilité du temps de travail étend les heures
de travail aux horaires familiaux, empêchant ainsi de développer toute relation
social ou tout autre projet. Le scénario positif a une contrepartie nettement moins
attractive, davantage marquée par l’exclusion sociale, la dualisation du marché du
travail avec, d’un côté, une main d’œuvre « central », et, de l’autre côté, une main
d’œuvre d’appoint qui peut être automatisée, louée, renvoyée, sous-traitée en
fonction des besoins du marché et du coût du travail.
Toutefois, sortir les travailleurs des entreprises peut aussi avoir les effets
négatifs, liés notamment à la ségrégation entre les travailleurs à distance et les
autres. Cette ségrégation se manifeste à travers des difficultés d’accès à
l’information, des restrictions ont les perspectives de carrières, une moindre
attention aux aspects de santé de sécurité du travail.
D’autre part, le contrôle exercé sur les travailleurs mobiles tourne parfois au
harcèlement, jusque dans la vie privée, et augmente la charge mentale et le stress
lié au travail.
Chapitre III  : Risques et Opportunités

1/ Les Opportunités :

Les experts s’accordent à dire que l’intégration des TIC offrent à l’organisation
de l’entreprise certains avantages, notamment :

 Les développements dans les traitements et la circulation de l’information, le besoin de


réactivité et d’anticipation conduisent à des organisations plus flexibles, dans lesquelles
le modèle de la production agile ou juste à temps ne sont que les exemples les voyants.
Cela suppose des modèles organisationnels avec moins de niveaux hiérarchiques,
davantage de travail d’équipe, de responsabilisation et une gestion par objectif ;
 C’est la qualité d’efficacité de l’organisation autour des nouveaux outils NTIC qui
permettent à l’entreprise de gagner en efficacité et en compétitivité par rapport à ses
concurrents, d’où une notion de « productivité organisationnelle ». Pour autant, l’ordre
dans lequel l’intégration des outils et le changement d’organisation doivent être menés
reste sujet à discussion.
 Autre impact, le phénomène de « désintermédiation ». Par l’internet, les entreprises
peuvent sélectionner leur fournisseurs par appels d’offres : ils limitent ainsi le nombre
d’intervenant dans la chaine de distribution, voire distribuent en direct si elles optent
pour le commerce électronique.

2/ Les risques :

 La délégation, le travail en équipe, la gestion par objectif sont susceptibles d’accroitre la


participation et l’amplification du travailleur. Toutefois, ces pratiques innovantes
présentent des limites. Elles sont souvent réservées aux fonctions élevées de la
hiérarchie, l’implication peut conduire à la surcharge de travail et une pression plus
forte pour atteindre des objectifs. Les cadres intermédiaires sont contraints au
« présentéisme », c'est-à-dire travailler beaucoup plus d’heures que prévu pour
démontrer leur implication personnelle et leur caractère indispensable. Les
rémunérations liées à la performance conduisent paradoxalement à un glissement d’une
relation d’emploi, basée sur une instrumentalisation mutuelle et des négociations qui
mettent en balance l’effort et la rémunération.
 Certains auteurs considèrent de manière implicite que l’introduction des technologies
est peu problématique à l’intérieur des organisations. Cependant, les organisations sont
aussi des structures politiques complexes perturbe les rapports de forces établis et
suppose des nouvelles négociations. Construire de nouvelles formes organisationnelles
autour des TIC n’est pas un processus aisé et les résultats ne sont pas toujours
prévisibles, ni garantis.
Conclusion  :
Les technologies de l’information et de la communication sont l’une des
innovations majeures de la fin du XXème siècle qui tendent à bouleverser en
profondeur l’organisation et la gestion des activités à l’échelle mondiale. En
effet, la convergence puis la fusion de l’information et des télécommunications,
ainsi que le développement d’internet ont déclenché un essor sans précédent des
différentes formes de communications et une mutation de l’accès à l’information
et au savoir.

.
Bibliographie  :
G. VALENDUC, P.VENRAMIN « technologie et flexibilité : les défis du travail à l’ère du
numérique », Ed Liaison, paris 2002.

WWW.Memoire OnLine.Com

WWW. Anact. Fr
LE PLAN 

INTRODUCTION

CHAPITRE I: Notion et nature des NTIC

1/ Définition des NTIC

2/Description des NTIC

3/Caractéristiques des NTIC

CHAPITRE II : Impacts des NTIC sur L’entreprise

1/TIC et l’Organisation

2/TIC et le Travail

CHAPITRE III : Risques et Opportunités

1/Risques

2/Opportunités

CONCLUSION

Bibliographie

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