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La valeur économique du brevet

d’invention

Nicolas DECKER
Avocat à la Cour
Cabinet d’avocats DECKER, BRAUN & POOS
D’après le « Robert »

« inventer est créer ou découvrir quelque


chose de nouveau »
L’invention est brevetable si elle:

¾ est nouvelle,
¾ implique une activité inventive et
¾ est susceptible d’une application
industrielle.
L’inventeur se voit accorder par l’Etat un
brevet d’invention qui est un droit exclusif
d’exploitation pendant 20 ans.

Après ce délai de 20 ans le brevet tombe


dans le domaine public.
Le droit exclusif d’exploitation comporte :

1) Fabrication, commercialisation et utilisation de


l’objet couvert par le brevet.
2) Cession du brevet.
3) Mise en gage du brevet.
4) Licences.
Le droit exclusif comporte le droit d’agir en
contrefaçon

° Saisie-contrefaçon.
° Cessation de la contrefaçon ( astreinte).
° Dommages et intérêts.
° Publication de la décision de justice.
° Confiscation.
° Destruction.
L’économie nationale est de plus en plus
fondée sur le savoir et la propriété
intellectuelle joue un rôle déterminant
dans le cadre de la croissance de
l’économie.
Entre 1992 et 2002 le nombre des brevets
déposés en Europe, au Japon et aux
Etats-Unis d’Amérique a augmenté de
40%.

Entre 1997 et 2005 les dépôts de brevets


auprès de l’OEB ont presque doublé
(193.000 dépôts en 2005)
Principal impact sur la macroéconomie.

Les brevets encouragent l’innovation et le


progrès et génèrent la croissance
économique.
Revers de la médaille :

° Risque de création de monopoles.


° Frein à l’innovation.
- Dans le cas de nouvelles technologies les brevets peuvent freiner
l’innovation, si les connaissances essentielles se trouvent trop
protégées.
- Petites améliorations – médicaments génériques.
Principal impact sur les acteurs
économiques.

1) Impact sur l’inventeur, personne


physique.

1.1. Coût du brevet.


1.2. Inventeur salarié.
2) Impact sur les entreprises.

2.1) Les PME


° rampe de lancement.
° renforcement de sa position à l’égard
d’entreprises plus importantes.
° exonération fiscale (Art. 50 bis LIR).
2.2) Les grandes entreprises.

° Valeur de l’entreprise.
° Accroissement des revenus (licences)
° Exonération fiscale.

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