Vous êtes sur la page 1sur 1

DEBOUTCIV

Dernires minutes
Publi le9 juin 2011 pardirectscoop 26 ABIDJAN LOpration des Nations Unies en cte dIvoire, a dplor jeudi lusage d armes lourdes contre des civils par les forces fidles Alassane Ouattara, le Prsident quelle a militairement installer. Selon Guillaume NGefa, de la division des droits de lhomme, les FRCI (nouvelle arme cre par Ouattara depuis le 17 mars) ont multipli ces derniers les exactions et autres expditions punitives contre les populations juges proches du Prsident Laurent Gbagbo. Plusieurs villages des environs dAbidjan ont ainsi reu la visite dlments FRCI, entrainant des arrestations arbitraires, de nombreux blesss et au moins un mort. LONUCI parle de force mortelle . Elle a aussi fustig le manque de contrle du nouveau pouvoir sur ces hommes armes qui sment de plus en plus la terreur Abidjan, exigeant des enqutes du nouveau pouvoir. En avril dernier, lONU, puis la France avait justifi lintervention arme qui avait men la capture du Prsident Gbagbo, par lusage darmes lourdes contre les civils . Cette intervention avait alors conduit aux bombardements de cibles aussi bien militaires que civiles, dont des symboles de lEtat ivoirien, notamment la rsidence prive du Prsident ivoirien. La Fdration Internationale des Droits de lHomme avait alert mardi, la suite dAmnesty et de Human Right lopinion internationale sur la persistance dexactions en Cte dIvoire, principalement contre les partisans du Prsident Gbagbo. Ces accusations avaient dj t rejetes dimanche par le ministre de lintrieur de Ouattara, qui avait estim quil ny avait pas d exactions grande chelle , exigeant des preuves le cas chant. Dans son rapport rendu public le 2 juin, Human Right dnonait des excutions extra-judiciaires auxquelles auraient particip de faon active les chefs de guerre, Chrif Ousmane et Ousmane Coulibaly dit Ben Laden. Amnesty Internationale, qui a accus aussi les FRCI dexactions, a estim dans son rapport du 27 mai, que Ouattara devrait assumer la responsabilit des actions tolres ou commises par ses forces. Les partisans du Prsidents Gbagbo font lobjet dune chasse aux sorcires depuis sa capture le 11 avril. Des exactions allant des simples tortures aux excutions sommaires sont signales chaque jour dans le pays.

Vous aimerez peut-être aussi