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Plan de l’exposé
Introduction – définitions
A) définition de la fresque
B) définition de la conservation
1 – Examen archéologique
2 – Examen technologique
a/ examen général
b/ examen scientifique
3 – Examen étiologique des altérations
1 – Fixatif
2 – Dépose ou non ?
3 – Nettoyage
4 – Restauration picturale
a/ traitement des lacunes
b/ recomposition
1 – L’éclairage
a/ le problème archéologique et esthétique
b/ le problème technique
2 – La présentation des fresques
a/ présentation in-situ
b/ présentation dans un musée
Introduction
A) définition de la fresque
B) définition de la Conservation
C) La Chapelle Sixtine
Comme nous pouvons le voir notre exposé sera illustré d’exemples relatifs
à la Chapelle Sixtine du Vatican.
La Chapelle Sixtine fait partie de la Cité du Vatican. Terminée pour le pontife Sixte
IV en 1484 par Giovanni de' Dolci, elle contient de nombreuses fresques
d'artistes renommés, ce qui en fait un des lieux les plus connus au monde.
La chapelle mesure environ 40 mètres de longueur, 14 mètres de largeur et 2
mètres de hauteur.
En 1481, on commença les fresques qui parent les murs. Les plus prestigieux
peintres de l'époque furent appelés: Pinturicchio (1454-1513), Botticelli (1445-
1510), Rosselli, Peruguino (1448-1523), Ghirlandaio (1449-1494), Signorelli(1442-
1523) et Fra Diamante.
En 1508, Jules II, ayant succédé à Sixte IV, désire entreprendre de nouveaux
travaux: il appelle Michel ange, alors habitant Florence. Il commande à ce dernier
de peindre le plafond de la chapelle. Malgré ses réticences, Michel Ange se met
au travail et termine de peindre l'immense voûte en 1512. Les travaux ne
progressent plus jusqu'en 1534. Durant ces vingt-trois années, deux papes
s'étaient succédés: Clément VII remplaça Jules II, puis Paul III prit sa place. Celui-
ci réalise le projet de son prédécesseur: il demande à Michel ange de peindre un
Jugement Dernier sur le dernier mur de la chapelle. Cette oeuvre magistrale
demandera au maître sept ans de travail acharné. L'achèvement de ce chef-
d’œuvre marque la fin de la "création" de la chapelle Sixtine en 1541.
1) Examen archéologique
Avec cet examen, il s’agit de définir en quoi consiste exactement l’œuvre
considérée, c’est-à-dire préciser ce qu’elle est actuellement, mais aussi ce qu’elle
était à l’origine (reconstitution idéale de l’originale), et ce qu’elle est devenue au
cours de l’histoire (histoire de l’œuvre et de ses transformations éventuelles :
étude réalisable matériellement qu’à l’occasion d’une restauration grâce aux
méthodes de sondage et de stratigraphie appliquées au mur et aux enduits). Les
informations recueillies permettent de déterminer la politique de traitement.
Ainsi, quand l’œuvre a subi d’importantes modifications ou rénovations au cours
du temps, le choix de l’état que l’on décidera de rendre apparent par la
restauration est fondamental.
2) Examen technologique
Il s’agit de déterminer la technique utilisée par l’artiste et de diagnostiquer
les altérations et leurs causes. Il y a deux niveaux possibles d’examen : l’examen
général in situ, c’est-à-dire à l’œil nu ou avec des instruments simples, et un
examen spécial, en laboratoire, de prélèvements caractéristiques. On examine
successivement et systématiquement le support avec son contexte
architectonique et naturel, l’enduit et la couche picturale, y compris son milieu
climatique. Pour chaque couche, on regarde, dans un premier temps, sa nature,
sa composition et sa structure ; dans un second temps, l’état de conservation par
un relevé et une identification des altérations ; enfin, en déterminant les causes
d’altérations.
La seule conservation ne demande pas normalement une étude
technologique complète, mais seulement l’examen d’un certain nombre de
données susceptibles d’avoir une incidence sur le traitement et sur certains
facteurs d’altération.
a- Examen général
L’examen général se réalise à l’œil nu et à la loupe, à la lumière rasante ou à la
lumière réfléchie. Cet examen constitue le point de départ et de référence
fondamental. Il s’effectue à partir d’un cadre de connaissances historiques et
techniques. Ce premier diagnostique général sera vérifié ou précisé en laboratoire
grâce aux échantillons prélevés.
b- Examen scientifique
Il faut distinguer entre les techniques d’examen in situ dont la plus intéressante
est la fluorescence des rayons ultraviolets filtrés et les examens d’échantillons en
laboratoire. La stratigraphie permet d’étudier la structure d’ensemble de la
peinture grâce à des échantillons relativement grands. On peut ainsi déterminer
les diverses étapes de l’exécution. La chaux est identifiée par sa réaction
d’effervescence à l’acide chlorydrique. L’identification des pigments se fait
normalement par l’analyse microchimique et un examen minéralogique.
L’analyse des enduits se fait par les méthodes minéralogiques, l’examen de la
main et la diffraction des rayons X. L’analyse par microsonde électronique
permet de mettre en évidence, dans un échantillon, la présence d’un élément
déterminé et sa répartition en profondeur, de la surface au support.
4) La documentation
Son but est de fixer les résultats des examens diagnostiques et les
interventions de manière claires et complètes. Elles permettent une transmission
de ces informations pour l’avenir et bénéficient à tous les spécialistes qui
pourraient s’y intéresser. C’est une opération inséparable de l’examen et du
traitement.
B - Les
causes
d’altération
1) Fixatif
2) Dépose ou non ?
On colle sur la surface deux toiles superposées l’une fine, l’autre solide.
On découpe les fragments au bistouri et on les transporte en atelier.
On enlève en atelier la toile côté face pour mettre au jour la peinture.
Les peintures sont ensuite marouflées (renforcées par une toile et collées sur le
mur)
3) Nettoyage
nettoyages mécaniques
nettoyages de solution
nettoyages chimique
nettoyages au détergeant
nettoyages aux agents biologiques.
4) Restauration picturale
Différentes techniques sont utilisées comme l’aquarelle qui est appréciée pour
ses qualités de transparence et de réversibilité.
1) L’éclairage
a- Le problème archéologique et esthétique
L’éclairage est un élément déterminant de l’intérieur architectural : son
intensité, sa couleur, la direction de la lumière font partie de la totalité de
l’œuvre monumentale. La conservation des fresques doit donc s’attacher à le
sauvegarder, voire à le rétablir. Il existe outre une grande diversité des systèmes
d’éclairage – grandeur, forme et disposition des fenêtres – une grande variété de
matières utilisées pour leur obturation et la translucidité des verres est elle-
même variable. D’une manière générale, les éclairages anciens étaient peu
intenses et joue encore aujourd’hui un grand rôle sur l’aspect donné à la fresque
au sein de l’espace architectural. C’est pourquoi la restauration d’une peinture
murale devrait comprendre le rétablissement des conditions originales
d’éclairage. Ces dernières ne pourront pas toujours être rétablies. Parfois aussi,
l’éclairage original est absolument insuffisant, ou a subi des modifications dues à
des transformations de l’architecture. Lorsque l’éclairage original est insuffisant,
on installe un éclairage d’appoint qui s’efforce de respecter les données de
l’éclairage original (source, couleur, direction) en le renforçant simplement de
manière à assurer la visibilité de la fresque. L’éclairage violent d’une œuvre
n’est pas la bonne solution puisqu’il détruit l’unité de l’espace intérieur en isolant
la peinture.
b- Le problème technique
L’éclairage violent n’est pas seulement une erreur archéologique et
esthétique, il aggrave aussi le processus de détérioration des peintures. Ainsi
faut-il se référer aux normes établies pour l’éclairage dans les musées. Selon ces
normes, trois facteurs doivent être pris en considération : le niveau d’éclairage, la
radiation ultra-violette et le rendu des couleurs. Le niveau d’éclairage ne doit pas
dépasser un certain seuil. La radiation ultra-violette, principal facteur d’altération,
est éliminée au moyen de filtres absorbants. Le rendu des couleurs dépend lui
totalement de la lumière, c’est pourquoi il est beaucoup plus difficile de le
contrôler dans un monument que dans un musée.
Le jugement dernier a subit dans les années 1560 sous Pie IV des
modifications destinées à censuré le corps des ignudi. Des voiles pudiques ont
été rajoutés a secco sur la fresque pour cacher la nudité des ignudi.
Bibliographie