Vous êtes sur la page 1sur 1
Economie Ciel | leat 7, anise spécialement pour pré- senter les résultats dune étude de la Banque mondiale sur cette activité au Maroc, ce forum his sait bien croire que Yon asistait a la naissan- ce dun nouveau secteur économique au Maroc, 2 savoir, la logisique. Selon Karim Ghellab, ministre de VEquipement et des ‘Transport, il Sagisat de «ensibiliser tous les acteurs concemés aux importants défis rele ver pour améliorer la compétitité du com merce marocain et afin de renforcer le dia- logue autour des conclusions et recommands tions du nouveau rappor. Ainsi et pour développer la logistique au Maroc, ia été recommandé dassurer une large diffusion des conclusions de étude pour avoir Hadhésion de tous les intervenants, Plusieurs mesures ont aussi G6 proposées. Il s'gi, abord, de mettre en place un observatoire our mesurer la compéttvité de cette activité. Létude recommande dlagir sur la qualité de Toft du transpor intemationl, en accompa: sant ali 16-99 tle contra-programme avec Ja Félération nationale du transpor router Le Maroc ses ailleurs, da engage dans le développement de sa logistique, & travers a ‘modernisation du transport routier de mar- chandises, Yamétioration de Ja ste de la chaine logistique, la généalsation de 'échan- ge des données infomnatises (EDD la facia tion des passages pomtaires et du détov, le développement de platesformes logstiques et le développement de la formation. 1a mise en ceuvre du plan action pemena donc au Maroc, selon M. Ghellab, de capizali- ser sur ses avancées dans les domaines de la construction des infrastructures de base et les sformes quil a engagées dans son secteur des transports. Elle permetira aussi a logistique de jouer un role déterminant dans la compét tivité de Péconomie marocaine, en créant de la valeur ajoutée et de femploi. Elle pourait ‘mettre dintégret au Maroc des fonctions de entreprise qui sont encore réalisées en La logistique, un secteur économique a part entiére ? Cest ce qui peut ressortir des conclusions du forum organisé par le minis- tere de 'Equipement et des Transports sous le théme 'Logistique, facteur clé de compéti- tivité : approche partenariale public-privé"... emergence de prestatuves logistiques, de plates formes logistiques qui sont cratices de valeur ajoutée et permettent la montée en ‘samme de "économie marocaine, Pour Théodore Ablers, directeur du départe- ‘ment Maghreb la Banque mondiale, la mise en chanter de ce projet permettra a Tentrepri- se marocaine de sintégrer dans I'8conomie mondiale, ce qui consitue Pun des axes de la suratégie de coopération entre le Maroc et cette Europe et de dynamiser'économie marocane, insitution finance intematonale pour ba en fuisant appartre de nouveaux services période 2005-2009 indispensables.aux-mulinaionales. comme ami Dades Pourtant, ¢a cofite encore cher au Maroc algré les avancées réalisées par le Maroc pour la facltation du commerce, le ott de la lgistique reste trés cher En eflet. les cots logstiques tain du Maroe sélavene& environ 20% du PIB selon une éxude qui viene dtre pubiée par la Banque Mondiale 'éaude monte, en eflet que ce ratio est supérieur & celui des pays de [Union européenne, y compris ceux qui font rejointe en 2004 et dont le rato se situe entre 10 et 16% du PIB. Le retard du pays dan ce domaine est éyale- ‘mene manfese en le comparant aux grands pays émergents comme le Mexique, le Brésil et la Chine, dont les cotts logistiques sont compris entre 15 et 17 % du PIB. La situation acuele de la logistique au Maroc, ele quelle ese dlagnostiquée parla Banque Mondiale, 'explique par un faible développement des prestataires logistiques ‘et un manque de sensibilsation a importance de la logistique parmi les entreprises marocaines un prix élevé daccés au foncier pour les plates formes logistiques et un environnement fiscal ou réglementaire. De méme les co0ts et déas du passage du détroit, & exportation, constituent une entrave majeure pour le transport interna- tional routier et le temps dattente reste une contrainte forte qui résulte pour par- tie de la non séparation entre les trafics passagers et marchandises. Les coits et délais& importation, liés au passage portuaire a Casablanca, sont également trop éle- és, sans oubler fa vunérabile du transport routier aux activités légales I 36 © 29 juin 2006 @ N° 375 © LE REPORTER

Vous aimerez peut-être aussi