Les étrusques ont envahi une majeure partie du Latium (qui donne
latin) et ont établi une civilisation nouvelle entre la plaine du Pau et
Naples. Dans ce contexte, la ville de Rome est née entre 620 et 580
av.J.C. Une nouvelle royauté est instaurée avec un roi fort à côté duquel se
trouve une assemblée de citoyens.
Mais ce roi fort exerce son Droit au détriment des anciennes Gentes.
Ce rapport difficile entre le roi d’un côté et les grandes familles conduit à
une révolte et donc une deuxième période, La République (509-27 av.J.C).
La même année, le pouvoir passe dans les mains d’une élite dont
seuls les membres ont accès aux magistratures et au s’acère dos. Ce
« gouvernement » est appelé le Patriciat. Tout de suite après cette
fondation, un parti des personnes exclues du pouvoir se sont rebellées.
- Des magistrats : Les magistrats (sauf le censeur) était élus pour 1 ans.
Les principaux magistrats étaient ceux au sommet de la magistrature, il
s’agit des consuls. Ils dirigeaient la cité et prenait la tête des armées en
temps de guerres. Ils étaient dotés de l’Imperium, un pouvoir de
commandement suprême. A partir de 347, un autre type de magistrats,
les préteurs, chargés d’organiser les procès civils, vont apparaitre.
•En 367 av.J.C, à la suite de la 5ème sécession, les plébéiens ont eu accès à
la magistrature.
•En 286 av.J.C, à la suite de la 6ème sécession, la Plèbe a obtenu que leurs
plébiscites aient la même valeur juridique que les lois votées par les
Comices.
1. Le Droit Papirien
On parle parfois des lois royales (Droit papirien) alors qu’il n’y avait
pas de lois lorsqu’il y avait des rois.
Avant 509, un certain Papirius aurait mis par écrit les lois royales et
on aurait donné à ce recueil le nom de Droit Papirien. D’un point de vue
formel, ce que l’on appelle lois royales devaient en fait regroupées un
ensemble de prescriptions coutumières de la Rome primitive, c’est-à-dire
des usages très anciens. Ces usages ont été mis par écrit vers la fin de la
république. Autrement dit, ces usages ne sont que des coutumes qui ont
traversés des siècles. Cependant, l’appellation de lois est impropre. Il n’y a
avait pas de lois écrite à Rome avant la Loi des 12 tables.
-Les lois (Lex, legues) : A Rome, le mot même de Lex a plusieurs sens.
Chaque sens renvoi à différentes catégorie juridiques. L’une de ces
catégories est les Lex Publicae (Simplement traduits par Lois aujourd’hui).
Dans cette catégorie, il y a la loi des 12 tables et les autres lois. En termes
d’élaboration, il y avait deux façons de procéder.
La loi des 12 tables ne nous est pas revenue dans sa totalité. Nous
n’avons que des fragments mais on voit les différents termes abordées (La
fraternité, les libertés, les crimes de droits communs, la procédure devant
le juge). En fait, cette loi fixait le statut du citoyen romain.
-Les plébiscites : Ce sont des textes qui sont présentés par un tribun de la
Plèbe a une Assemblée de la Plèbe appelé le Concile de la Plèbe. Il vote et
une fois accepté, le Plébiscite est accordé. Une réforme est apparue à
travers la Loi Ortensia. Elle a conféré au plébiscite la même valeur
juridique que les lois votées par les assemblées du peuple. Après 286
av.J.C, avec le temps, les lois et les plébiscites ont eu tendance à se
confondre au point qu’à la fin de la république, il n’était pas rare qu’un
plébiscite soit appelé Lex.
2. La connaissance du Droit
Mais a la fin du 4ème siècle les choses ont changées, le scribe d'un
personnage important de la cité de Rome, en 304 av.J.C a publié les
formules des actions en justice. En 254, 50 ans plus tard, le collège
pontifical c'est ouvert au plébéiens ce qui veut dire que le patriciat a
perdu son monopole mais le premier grand pontife issu de la plèbe
(Tiberius Coruncanius) a innové en donnant des consultations juridiques
en public.
Mais le mot action a un autre sens. C'est celui qu'on retrouve dans
action de la loi. Il veut dire une procédure particulière, un ensemble de
formalités recuises pour qu'un procès est lieu ou encore pour qu'un
jugement soit appliqué. Quand on parle des actions de la loi on vise ce
sens la.
a. La fin de la République
-De 133 à 124-121 : l'opposition des Gracchus. Tiberius et Caius sont deux
tribuns de la Plèbe, deux frères qui se sont opposés au sénat en 133 puis
en 124. L'origine de ce différent est que les Gracques avaient voulus
entamés des réformes agraires en faveur de romains démunis sachant
que l'aristocratie romaine s'était en grande partie accaparée ces terres.
L'opposition entre les Gracques et le Sénat c'est terminée par la victoire
du sénat et par la mise a mort des deux frères.
-deux généraux romains Sylla et Marius qui regroupent derrière eux deux
fractions du peuple romain. Cette opposition est apparue entre les années
88 et 82.
-la auctoritas qui n'est pas vraiment un pouvoir mais qui confère a son
titulaire un aura telle que ce qu'il va vouloir sera plus fort que ce qu'il
aurait pu faire sans cet élément. Spécifiquement, c’est l’élément qui
distingue l’empereur de tous les autres. C’est un élément qui ne confère
aucune prérogative et aucun pouvoir particulier. Elle ne faisait que
renforcer les décisions prises par lui-même. Par rapport aux autres
magistrats, l’empereur avait une puissance égale, sa puissance surpassait
celle des autres car il était le seul à posséder la auctoritas. La auctoritas
rendait toutes les décisions de l’empereur légitimes. Le titre Augustus
désigne la auctoritas de l’empereur. Augustus (Octave August dès -27)
-Les Julio Claudien (-27 à 68) : Sous cette dynastie, la Sénat était souvent
consulté et associé aux décisions (surtout sous Tiber). Après Tiber,
l’administration a été centrée, surtout sous Claude.
-La dynastie Flavienne (68 à 96) : Sous les empereurs de cette dynastie,
une première étape est franchie dans le sens d’un renforcement du
pouvoir de l’empereur et d’un affermissement de l’administration de
l’empire. Ce renforcement se manifeste par la monopolisation de
l’empereur des postes de magistrats. L’empereur tend à être le seul à
bénéficier des magistratures. Il partage ces postes avec ces fils.
Calius donne 6 sources du Droit. Mais ces 6 sources sont un peu décalées
par rapport à l’exposé que fait Calius.
-Les coutumes : On n’en parle pas. Les juristes consules romains classique
n’en n »ont jamais fait référence. Ils la considéraient comme étant des
faits et non du Droit. Les autres œuvres littéraires parlent de ces
coutumes. Par rapport à l’Ancien Droit, elles jouent un rôle moins
important parce que les autres sources tendent à les remplacer. Dans les
parties de l’empire récemment annexées, Rome accepte les coutumes à
condition qu’elles soient à usage Ancestrale et qu’elles ne soient pas en
contradiction avec les grands principes de Rome. Bien évidemment, après
212, ces usages et coutumes locaux ont profondément déclinés parce
qu’une grande partie des habitants de l’empire vivait sous le régime de la
citoyenneté romaine. Elles n’ont toutefois jamais totalement disparues.
-Les Lois et les Plébiscites : Elles n’ont pas changé depuis l’ancien Droit.
Cependant, une évolution se fait sentir. Tout d’abord, durant les dernières
années de la République, pendant cette période troubles, l’activité des
assemblées populaire, si elle reste importante, est essentiellement le fait
du concile de la Plèbe. Autrement dit, au cours des dernières décennies de
la République, ce sont des Plébiscites qui sont acceptés et sont appelés
Lex. Sous le règne d’Auguste, quelques lois ont encore été votées. Mais
elles n’ont fait que traduire la volonté de l’empereur. Après le premier
siècle, il n’y a plus de lois votées à Rome.
-Les édits de magistrats : Il s’agit là d’une source originale qui n’a très
certainement existé dans aucun autre système juridique. De part ses
pouvoirs, le magistrat qui était un élu du peuple (pour un an) pouvait
lorsqu’il entrait en fonction faire une proclamation sous la forme d’un édit.
Cet édit avait une valeur juridique. On distingue traditionnellement 2 types
d’édits : L’édit du préteur et les édits des autres magistrats. A l’origine de
l’édit du préteur, il y a la charge du préteur crée en 367 av.JC, les prêteurs
étaient des maîtres de l’organisation de la Justice à Rome. Depuis 242
av.Jc, il existait à Rome 2 types de prêteur : Le prêteur urbain (chargé de
régler les litiges entre citoyens romains) et le prêteur pérégrin (organise la
justice en les citoyens romains et les non citoyens romains, les pérégrins).
Lorsqu’il entrait en fonction, le prêteur rédigeait un édit dans lequel il
dressait la liste de toutes les actions qu’il s’engageait à délivrer aux
particuliers. Autrement dit, il rédigeait un édit de toutes les situations
juridiques pour lesquelles il entendait ouvrir un procès. C’est un
programme. A partir de 125av.J.C, une liberté illimitée est reconnue pour
créer de nouvelles actions en justice. C’est par ce moyen là que les
prêteurs successifs ont d’années en années modifiés le Droit, non pas en
créant de nouveaux droits mais en permettant que des procès soient
ouverts dans des domaines juridiques spécifiques. C’est pour ça que les
contrats commerciaux, les contrats, les gages ont été créés. A partir de
125av.J.C, l’édit du prêteur s’est allongé jusqu’aux années 120.
L’empereur Hadrien charge le jurisconsulte le plus éminent de son époque,
Julien, de mettre en ordre l’édit du prêteur. Il a figé de façon définitive
l’édit du prêteur. Ce n’est plus une source de Droit. L’édit perpétuel fait
référence à cet édit figé par Julien.
Le Droit que les Prêteurs créent n’était pas du Droit civil. Il s’agit du Droit
Prétorien. Lorsque l’on parle d’une juridiction qui crée du Droit en dehors
du circuit juridique, on parle de Droit prétorien.
Il ne faut pas garder à l’idée, comme l’écrit Gailluis, les sources ont existé
en même temps. En réalité, elles se sont succédé. Entre 120 et 130, les
édits du prêteur offrent des possibilités de recours, de procès. Avec le
temps les juristes créent de nouveaux traités mais la seule source qui
l’emporte, ce sont les constitutions impériales. Ces sources vont exister n
même temps mais ce sont surtout succédées. Il faut distinguer les 5
premières (le vieux Droit véritablement connu à travers la jurisprudence)
et le nouveau Droit (Droit impérial).
Les actions de la Loi avaient posé un problème car elle était réservée aux
citoyens romains. Cette procédure formaliste où le respect du rituel, des
gestes était nécessaire au risque d’arrêter le jugement. Les partis devaient
avoir recours à des actions préexistantes sans quoi l’ouverture de procès
n’était pas possible. A partir de l’époque classique, la procédure apporte
une solution plus neuve, une nouvelle façon d’organiser la justice.
Fondamentalement, C’est la procédure formulaire et apparait en marge
une procédure, en germe, extraordinaire.
La phase In Iure était une phase avec le prêteur où les partis s’entendaient
sur le choix du juge chargé de trancher l’affaire. Les partis s’accordaient
encore sur l’action correspondante au litige. Action que l’on trouvait dans
l’édit du prêteur. Il rédigeait à l’attention du juge, une formule indiquant
que ce juge là avait été choisi, indiquant l’action intentée, et précisant la
manière d’utiliser cette action. En claire, la phase in Iure était une phase
d’organisation de l’instance, une phase d’instruction au cours de laquelle
les partis comparaissaient, le litige était exposé, le juge était nommé et
l’action adéquate déterminée. Les partis avaient la formule qui était un
programme d’investigation et de jugements.
La deuxième phase, qui avait lieu devant le juge, dite Apud Iudicem
(« chez le juge »). Elle avait lieu devant un citoyen choisi par les partis.
Lors de cette phase, le juge examinait les faits. Il examinait les preuves
allégués par les partis et entendait les témoins et rendait son jugement.
On évite les problèmes des actions de la Loi. Ce n’est pas une procédure
formaliste, elle s’enchaine de façon logique parce que le prêteur a un large
marge de manœuvre.
Dans les années 460, l’empereur d’Occident ne gouverne plus que l’Italie.
En 476, Odoacre n’est que le chef des milices barbares (qui ne parlent ni
latin ni grec) à Rome dépose le dernier empereur qui n’est encore qu’un
enfant (Romulus Augustul) et décide de renvoyer les insignes impériaux à
Constantinople. L’empire d’occident à disparue. Justinien essaye de
reconquérir l’empire. Il y parviendra en parti.