Salle Municipale du Bd Delmas – La Rochelle - Pallice
lors de l’assemblée générale Samedi 3 février 2008 – 15h00
L’archéologie au laboratoire
L’objet archéologique renaît souvent entre les mains de
l’archéologue ou de l’historien. Mais il peut aussi reprendre vie entre les mains du physicien ou du chimiste et révéler des informations impossibles à obtenir autrement que par l’analyse en laboratoire.
La science appliquée à l’archéologie, ou archéométrie, est une
discipline qui relie les sciences humaines et les sciences de la matière. Elle consiste en la mise en œuvre de techniques relevant des sciences dites « dures » (physique, chimie, biotechnologie, etc.) pour des études historiques et archéologiques et pour la restauration-conservation des biens culturels.
Au laboratoire, l’objet archéologique est au centre de toutes les
attentions. Il va permettre d’obtenir une datation, il va révéler sa composition. Et il va produire cette vision complètement anachronique, lui, témoin matériel du passé placé au cœur des instruments les plus sophistiqués. De la loupe binoculaire au synchrotron en passant par le microscope électronique à balayage, toutes sortes de spectromètres et bien d’autres techniques, les moyens utilisés sont très variés. De plus, l’analyse d’objets archéologiques exige une démarche très rigoureuse.
La démonstration en a été faite lors de cette présentation à l’aide
de quelques études de cas destinées montrer le contexte, la démarche scientifique, les instruments de laboratoire et les résultats que l’on est capable d’obtenir en réponse à une problématique posée.