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MPSJ. Polyndmes 4 coefficients réels ou complexes: 2011-2012 I. Lralgebre (K{X]. 4%) On note K toujours pour désigner R. ou C. A. Définitions, 1) Un polyndme (A une indéterminée) a coefficients dans K est défini comme une expression P= dy + GX + GX?+ ... + aX" sol1les ay sont des éléments de K. Onnote asi P= Sop (aver X*=1 et X' =X) ob enor (pour ne pis edie»): P= FX! i ich ‘© Les a, sont appelés coefficients de P. La suite (a)sen des coefficients d'un polynéme est nulle a partir un certain rang (on parle de suite A support fini), La donnée d’un polyndme est équivalente a la donnée une suite de support fini : Ia liste des coefficients (ordonnés) d’un polynéme est done unique. Autrement dit: deux polyndmes sont égaux si et seulement si ils ont la méme suite de coefficients On notera (dans le cours) : a= coefftk, P), pour tout k = N. # Lallettre X est appelée indéterminge, Ce n’est pas un réel, ni un complexe, Ras :X est un polyndme particulier (c'est X"): eoefM(1, X)= 1 et coefi(k, X)=0 pour k= N\ {1}. De méme, pour je N, X/ est un polyndme : coefily, ¥9)=1 et coefilk, X')=0 pour ke Nii} + On appelle mondme tout polynéme n’ayant qu’un seul coefficient non nul, ex X,-X?, SX...) * On note K[X] ensemble des polynémes a coefficients dans K. Rg; Tout polyndme & coefficients réels est aussi un polynbme a coefficients complexes : RLX] < CLX], On appelle polyndme nul le polynéme dont tous les coefficients sont nuls (on le note P= 0). > Un polynéme est nul siet seulement si tous ses coefficients sont nuls : P= 0 <> VW ke N, coefitk, P)=0 —> A contrario, un polyndme est non nul si et seulement si il a au moins un coefficient non nul, 2) Degré et coefficient dominant : Défs : 2. On convient que le degré du polynéme nul est ~2 : deg(0) =—=. b. Si P #0, on appelle degré du polynéme P, noté deg(P), le plus grand entier k tel que coefitk, P) #0 (il cn existe foreément un, la suite des coeff étant de support fini). On a done : V k> deg(P), coefitk, P) c. Le coefficient dominant de P cst le coefficient du monéme de plus haut degré : est cocfi(des(?), P). P20 deg(P) € N Etsi on sait que, pour tout > n, a= 0, alors on peut dire que deg(P) Si deg(P) =n EN, alors 3! (ay, Q) € KxKIX] tels que a, #0, deg(Q)sn-1 et P=anX" +O. —> Un polyndme non nul de degré_n (exactement) s’écrit done sous Ia forme + On dit qu'un polynéme est unitaire lorsque son coefficient dominant est 1 (ex: X* +2X*~3). ‘© Un polyndme de degré 0 est du type : P= ay , avec ay +0. © Onnote, pour m € N, Ky[X] = {P € KIX] / deg(P) K™, P+-> (P(O), PUD), --» P(n)). Donner la matrices associée (en choisissant les bases canoniques des espaces de départetd'arrivée). Que peut-on dire de Ker g (en antiipant un peu sur la partie 11) ? Prop 4: a. Soient P,, P:, ..., Pn des polynémes non nuls de degré deux a deux distincts (deg(P,) + deg(P;), Vi) € [UL mP, i#/). Alors la famille (P,, P2, ..., P,) est une famille libre de KLX]. b. Soient Po, Pr, .... Py des polyndmes tels que : Vi c [{0, nl], deg(P) = 7 (famille de polyndmes échelonnée en degrés). Alors (Po, Pt, .., Pp) est une base de KylX > Retenir également que, pour des scalaires a, ..., a, deux a deux distinets, la famille des polyndmes interpolatours de Lagrange associée & (ao, ..-. ds) forme une base de K,{X] ; et pour tout P ¢ K,[X1, les coordonnées de P dans cette base sont (P(A), -» P(t). 2) Produit de deux polynémes : Déf:8i P=$.a,x' et Q=Sb,x! ,alors: PQ = Slqx* od a=Yah. = ¥ ab, ae im ee ‘Thm : (K(X), +,») est un anneau commutatif (le polyndme constant 1 est élément neutre pour >). (KIX, +, x.) est une K-algebre commutative, Prop 1: ¥ (P,Q) € (KIXI?, deg(PQ) = deg(P) + deg(Q) et le coefficient dominant de PQ est le produit des coefficients dominants de P et Q; VP & KLX], Vn € N, deg(P") = ndeg(?), > K,LX] n'est pas ‘Stable par produit (sip P=0 0u=0 (onencore : le produit de deux polynémes non nuls est tun polyndme non nul). Lannea K[X] est done intégre (il n’a pas de diviseur de 0). *¥ (P, O, R) € (KIX))’, si P#0, PO=PR => Q=R (on peut simplifier par P +0). Les éléments inversibles de K[X] sont les polynémes constants non muls, Prop 3: Si A est une algebre, alors : ¥ (P, 0) € (KIX, ¥ ae A, (POA) = P(a)Q(a). 3) Composition des polynémes : Si P KX), on peut substituer a X un autre polyndme Q, on note P o Q le résultat obtenu ainsi +a Xt... +a X", alors PoQ=a+a0+... +a, 0" Prop 1: deg(P 0 Q) = deg(P)xdeg(Q). Prop 2:Si A est une K-algebre, alors : V (P, Q) € (KIX), V we K, (Po O\(a) = P(O(a)). ex: (aver Q==¥, on obtient : P(X) = ap a K+ ay +CD" aX", car AN" = YX”, > On dit que P est un polyndme pair si P(X) = PCA) ; on dit que P est impair si P(-X) = -P(X). Un polyndme est pair ssi VN, coefi(2k-+ 1, P)=0; impair ssi V ke N, coeffi2k, P)=0. (i) Dranslation : avec Q= X+¢, on obtient POX + 6) = ay + a4 (X40) + 0. + ay XC)" exo: f2 KX] > AIX], PH POY +1), Donner le matrice associée (relativement a la base canonique). Déterminer image et noyau. 4) Dérivation : *Soit P= Sa,x" . Le polynéme dérivé de P est le polynéme : P Sgt natok nat a Prop 1:Si P € Ky[X), P’ est le polynéme nul. Si deg(P)> 1, alors deg(P’) = deg(P) ~ 1 V (P,Q) & (KIX, V Ae K, (P+ Q)’=P’+ Q", (AP)’= AP’, (PQ)'=P’Q+ PO", Vme NP") =mP™ Po et (P 09)’ =Q’x (P’0Q) * On définit par récurrence les polynémes dérivés successifs de P: P’=(P’)’ (dérivée seconde) et VIEN*, PO = (PMY? (dérivée 7), Ra: (PY (PIU ete; dest) = dog(P)~j si js deg(P), et PY=O si j> dest?) exo ; (Résultats A connaitre). 8. Soit (&,/) € NP, déterminer (X49. b. Soit P= $a X* © K[X, soitj ¢ N, déterminer PY, Préciser le résultat lorsque / =n. & Formule de Leibniz : Pour tous P,Q € KIX] et me N#,ona: (PQ) = E(T]rrom : ‘2x03: Donner les matrices associes (en cheisissant & chaque fois les bases canoniques des espaces de départ et Tarrivée). Determiner image et noyau. af GLX] > KIM, PR PS gL > KIX, PR XPS b. 9: KX] + KX], Pes OF + 1)P "0-247 P’CO + PCD). CLrowver le plus petit p_qui convient ©. f:RAX] > R?, PEs (PEN, 3P“(a) + PCO), J%, P(A). 3

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