les cadres méthodologiques
anquent pou
teurs
lemer
nir des politiques
les. Pour autant, le constat
de Iéchec total ou relatif,
| teeta Seéme- juin 2006 -n°41
est lon — des politiques de
développement des publics
ambition frangaise de
tisation culturelle
est partagé par tous. A Vite
le-Francois, Didier Le Corre,
dlrecteur de Vespace Simone
et, a conduit tout au
en étro
Pascal
fesseur associ
a1 Université
‘aris Panthéon-Sorbonne
et responsable du Master 2
professionnel «Projets cultu-
mettre en partage la question
Vitry-le-Francois
questionne sa
politique des publics
Avec l'appui d'une équipe universitaire, Didier Le Corre, directeur de la scéne
conventionnée de Vitry-le-Francois, a conduit tout au long de l'année
une recherche-action sur l'accés du public a la culture.
rechercheaction entend met
plat toutes les actions
existantes, réinterroger les
objectifs poursuivis et réa
lapt
Une action
en trois temps
La terminologie est alambi
quée mais le concept de«Sortir des généralités
incantatoires»
A votre connaissance, ce type
de recherche a-t-il déja été mené
par d'autres structures
culturelles ?
'n certain nombre de responsables & équ
ements culturels ménent des enquétes
pour miew connie leurs pubis, des aus
sont réguliérement réalsés la demande:
des collectives, mats est plutt rare den:
sgager une recherche-action impliquant
toute 'équipe d'un theatre, ses citférents
partenaires, et une compagnie associee,
pendant toute une année, Dans les appro:
ches classiques, le consultant, le sociolo-
{ue ou le chargé o'étude est en position
‘exteriorite et de surplomp, et sa contr
bution se matérialise avant tout dans un
rapport et une restitution ponctuelle
nous avons mise sur rhorizontallté (ex:
pertise est collective) et la continuité (une
‘annee), avec des allers-retours entre ré-
flexions interes, regards extérieurs et pro-
‘duction de savoir, Nous avons également
tenté darticuer toutes les dimensions et
tous les acteurs du projet, dans une log:
que systémique. Cette démarche progres:
sive et partagée, une grande rchesse hu:
maine et intellectulie, dot petmettre de
favoriser une évolution des représentations
et des pratiques,
Quels premiers constats
tirex-vous de cette action ?
Je pointeral deux éléments de conclusion
Tout d'abord, la nécessite o'envisager de
«recherche-action» est sim-
plo’, Plus qu'une étude sur
les publics, la recherche-ac-
tion est fondée sur une dé
marche participative, collé-
gale. Fllea pour objectif de
dlefinir un certain nombre de
préconisations adaptées au
Tiew et a son environnement,
Les acteurs culturels locau
ont pris une part active ace
travail de fond. Associ
2 cette entreprise collective,
Christine Bergaut, prési-
dente de Vassociation «A
livre ouvert», témoigne de
Vintérdt du tissu associatif
pour une afémarche partici:
ative d’autant plus inté
124 Scene — jun 2005-181
sate qu’elle est lanese par un
Tien qui n'est pas en difficult
‘mais qui s'interroge sur sare
Iation au public, & Ia popula
tion, su
reflexion n'a pas fonctionné en
nse clos et ces Fessenti
Le dispositif retenu par
Pascal Le Bran-Cordier et
Didier Le Corre s‘articule
autour de trois temps. En
septembre 2005, un premier
échange a été consacre a la
formation afin de constituer
tune culture commune a 'en-
semble
(salariés de la structure,
‘membrescu conseil dadmi- «Ai
nistration, membres de la
‘maniéreglobale la question de élargisse-
‘ment des publics et celle d'une meilleure
articulation entre projets artistiques,
territores et populations. Ce ne peut étre
seulement ('affaire d'une personne, te
‘charge des publics par exemple. convient
interroger ensemble du projet, avec
Frensemble de ses acteurs (@quipe admi
istrative, artistes, spectateurs.., dif
rents niveaux: dversité de la programma:
tion (genres et lew, qualité des partena:
riats, de la médiation, des relations avec
les publics, du travail avec les reals, pert:
rence de la communication, cohérence de
la politique tarifaire, qualité de accueil
des public, des espaces, développement
ds liens avec les amateurs, signaletique
dans la vill, ete. Ensuite, a nécessité
diintroduire une plus grande rationalité
‘tablssement d'un dlagnostic/définition
objectifs/mobilsation de moyens/ixa-
tion dindicateurs.n risque, son, comme
fon Vobserve souvent, de démultiplier
Jes moyens sans avoir clairement defini
«fazimut et sans pouvoir savor dans quelle
mesure on latent.
Cette démarche vous parait-elle
particulirement innovante
pour le devenir des politiques
cultureltes ?
Les politiques culturells souffrent souvent
dun manque de précision et de rationaité
agnostics appraximatfs, objects confu,
‘moyens peu ajustés, évalvations rares,
collectivites,
‘mieux fire” Cotte
des participants
compagnie associée, acteurs
fs locaux, représen-
tants de a Ville et des autres
all nous
flat abr rénterroger Phise
toin des politiques publiques de
In culture, disposer de reperes
sociologiques ea informations
statistiques sur les pratiques
cultures des Franca, af
nous partions tous dans cette
faentureaove los memes bases,
itu teclnicien de la structure
‘ue comédiens dela compagnie
associée, en passant par les
acteurs associatfs. 10
explique Didier Le Corre.
sur de tous cos écarges
rious avions placé fa question
Pascal
Le Brun-Cordier
Consultant, formateur,intervenant
das le champ des politiques culturlles
et dela médistion culturlle, pour des