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Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Sommaire
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
2.1. Description de 2
1.1. Cadre de référence scenarii et de 3.1. Description du projet
l’axe transversal
retenu
1.2. Diagnostic
Fin Phase 1 : Fin Mai 07 Fin phase 2 : Fin Juillet 07 Fin phase 3 : Nov 07
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Atelier 2: Identification et hiérarchisation des enjeux avec les Elus de Givors du groupe de la
majorité: 21/05/08
Atelier 3: Présentation des résultats de la phase 1 à Mme Tourasse, Directrice de la DPSA du Grand Lyon
et à Mme Chambre –Foa, Conseillère du Président du Grand Lyon : 19/06/07
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Synthèse de la phase 1
Cadre de référence du projet
Un projet fédérateur
Un projet à vocation
Un projet innovant à qui rassemble les
économique
dimension énergies de Givors
Un projet d’intérêt créateur de valeur
symbolique qui doit et du Grand Lyon et
métropolitain ajoutée et d’emplois
contribuer à changer à terme de Saint-
qualitatifs pour
l’image de Givors Etienne et la Vallée
Givors
du Gier
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Synthèse de la phase 1
Cadre de référence du projet
D’un point de vue de l’image : D’un point de vue économique D’un point de vue urbain
Le projet contribue à le site préserve Le site gomme les
renouveler l’image de majoritairement sa coupures entre les
Givors vocation économique différents quartiers de
Le projet est créateur l’agglomération de Givors
Givors est positionnée
comme porte d’entrée d’emplois à valeur Le projet parvient à
sud de l’agglomération ajoutée valoriser l’histoire de
lyonnaise Le projet contribue à la Givors (patrimoine
relance économique à industriel) et son
Givors assume son
l’échelle de environnement naturel
identité et son héritage
l’agglomération givordine avec un projet
économique en valorisant
Le projet permet la architectural moderne et
son patrimoine industriel
connexion aux une qualité paysagère
Givors rayonne à l’échelle Le projet parvient à
dynamiques économiques
métropolitaine (voire au- traduire physiquement la
du Grand Lyon, de la
delà) Vallée du Gier, et de « renaissance « de Givors
Saint-Etienne
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Synthèse de la phase 1:
Réponses aux enjeux
3 types de projets ont été identifié pour répondre aux enjeux identifiés
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Synthèse de la phase 1
6 scénarii – axes de développement identifiés en Phase 1 de l’étude:
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Sommaire
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Méthodologie de la phase 2:
Approfondissement des hypothèses de positionnement
Un descriptif reprenant : Une analyse précise et une évaluation de chaque scénario en termes:
le positionnement économique (activités cibles, sous- D’impacts économiques et sociaux et conséquences en matière
secteurs, type de développement (endogène, exogène, d’identité territoriale et d’aménagement
création d’entreprises), structures d’accueil) et Facteurs-clés de succès et de recommandations nécessaires à la
évaluation des marchés potentiels identifiés à l’échelle réussite du projet
régionale et nationale (volume, prix, etc..) Faisabilité économique et financière
Identité, image, vocation et articulation avec les
Niveau d’engagement des différents acteurs territoriaux
dynamiques territoriales
concernés
Incidences sur les aménagements (volet technique,
De faisabilité technique et de calendrier de mise en oeuvre.
urbain, paysager et foncier)
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Phase 2: Approfondissement
des 2 scenarii et de l’axe
transversal
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Sommaire
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Préambule
Rappel : pour affirmer - et réussir un positionnement - sur une thématique principale, un territoire doit
posséder (ou développer) une combinaison de facteurs clés de succès déterminants autour de 3 axes :
• La présence sur le territoire des sources de connaissance: objectivées par l’implantation de centres de recherche &
développement privés (internes entreprises) et/ou publics, le nombre de brevets déposés, le niveau de dépenses de
R&D, des centres de formation publics ou privés, etc…
• La mise en place de structures de transfert technologique et/ou d’animation telles qu’un ou plusieurs pôles
technologiques, un organisme de transfert (incubateurs, etc..), une structure de développement .
• L’existence d’un environnement local dynamisé par la présence d’entreprises « leaders » (clients, fournisseurs) et
d’un tissu de PME-PMI du secteur de la thématique choisie.
L’étude de l’axe « Culture et industries créatives » a été menée dans ce cadre afin de pouvoir déterminer
la pertinence ou non de cette thématique pour le site de Fives-Lille.
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Les métropoles européennes et mondiales les plus dynamiques se positionnent sur le secteur en
émergence des « industries créatives », concept né à la fin des années 1990 :
La créativité et l’innovation sont des clés pour rester compétitif dans l’économie globale d’aujourd’hui.
Des réflexions s’engagent sur l’impact de la culture et la création en tant que leviers de développement
économique et de régénération urbaine:
Aux USA, Richard FLORIDA, précurseur et des experts tels que Paul RUTTEN affirment que les industries
créatives sont les prochains moteurs de développement des métropoles
En Europe, les travaux du Réseau URBACT par exemple réunissant 16 villes européennes dont Lille
Métropole démontrent le rôle primordial des « industries créatives » dans l’économie de demain.
Les industries culturelles et créatives sont des leviers économiques, artistiques et sociaux de par:
La création d’emplois qu’elles génèrent.
La valeur économique qu’elles créent.
La mise en valeur d’identités et le retour d’image qu’elles génèrent.
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« Nous définissons les industries créatives comme des industries ayant leur origine dans la créativité, la compétence
et le talent individuel et offrant un potentiel de croissance et de création d’emploi par la génération et
l’exploitation de la propriété intellectuelle » (Ministère Britannique des média, de la culture et des sports- DCMS)
« Les industries créatives sont des secteurs économiques et culturels qui apportent, aux consommateurs et aux
entreprises, des produits et des services transmettant un sens et une symbolique par divers langages (écriture,
parole, image, son, conception). Les produits et les services fournis par ces industries découlent de la créativité, du
talent artistique ou de compétences individuelles ou collectives et sont conformes quant aux sens spécifiques qu’ils
transmettent et aux expériences qu’ils apportent. Les industries créatives jouent un rôle important dans la
construction des modes de vie et des identités de (groupes de) citoyens au sein de la société »(Culture et
régénération urbaine- Paul RUTTEN 2006).
« Toutes productions créatives, basées sur le capital et la propriété intellectuelle, l’offre innovante, exploitable dans
une logique industrielle et susceptible de rencontrer un marché significatif et pérenne. » (Etude ALGOE- 2005)
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Définition cadre de référence à la démarche du Grand Lyon sur le secteur (Etude ALGOE- 2005)
Secteurs économiques
Design
R&D
Textile
Chaussure/maroquinerie
Propriété intellectuelle
Habillement
Ameublement
Marketing Cosmétique
Bijouterie
Musique
Electroménager
Cinéma
Médias
Logistique
de sport
Loisirs Créatifs
TIC
Architecture
Articles
Artistes
...
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A l’échelle internationale, les territoires les plus dynamiques se positionnent sur les « industries créatives » :
En Europe : Stockholm (Konstfack, la cité du design) , Barcelone avec son projet 22@Barcelona, Londres (Creative
London) , Birmingham avec la « Custard Factory », Berlin , Paris, Rotterdam, Anvers …
En Amérique du Nord : Philadelphie, Toronto…
En Asie :Séoul, Kuala Lumpur, etc.
En France, en 2003, les industries culturelles et créatives employaient près de 250 000 salariés répartis dans près de 19
500 établissements. Le poids de l’Ile de France dans ces secteurs est prédominant (45% des effectifs salariés français,
38% des établissements). (Source: les Industries culturelles en IDF- étude de l’IAURIF- 2005 ).
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Helsink
Philadelphie i
Finlande: 4,4% du CA total
44 mds de $ de CA en 2001
32% des emplois Helsinki: 9,2% du CA total en
Organisation du sommet 2001, la capitale représente
international sur les IC 38% du nombre total des
en juin 2006 actifs employés dans les arts
et la culture en Finlande
Londre
s Amsterdam
Royaume-Uni: croissance Pays-Bas: 3% du nombre
moyenne de 6% par an d’emplois total (2004),
entre 1997 et 2002 croissance moyenne des
Londres: 20% des emplois emplois entre 1996 et 2005
créés, 500 000 emplois, de 4,4%
16% du GDP de Londres, Amsterdam: 6,9% du
2ème secteur après les nombre total d’emploi de la
services - Création d’une ville, 15% du nombre total
Agence spécifique en 2004 d’emplois dans les IC
hollandaises
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Historique:
Une usine de crème anglaise est implantée jusqu’en 1994 sur le lieu.
Elle devient le foyer d’une communauté qui regroupe 500 artistes et petites entreprises créatives.
Sa seconde phase de développement, achevée en 2002, permet la création d’une centaine de studios/ bureaux, en lien direct
avec le réseau, d’une série de magasins, galeries et restaurants...
Localisation à 500 m du centre ville de Birmingham
La Custard Factory fait partie de la « Society for the Promotion of Artistic and Creative Enterprise » qui :
Aide les artistes et les jeunes à créer leur entreprise avec le soutien de conseillers d’entreprise et au moyen de la technologie
du web, des services de marketing et du potentiel de mise en réseau.
Attire également de nouveaux clients et investisseurs dans cet environnement diversifié en proposant des loyers peu élevés.
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Quelques lieux
emblématiques
de la Custard Factory
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Historique:
1990: le projet est à l’origine implanté dans le XVème arrondissement de Marseille, dans une ancienne graineterie
Création de l’Association de loi 1901 « Système Friche Théâtre » créée pour gérer et développer le projet
Mai 1992: installation sur un site de 12 ha dans les 45 000m² de l’ancienne Manufacture des Tabacs du quartier de la Belle de Mai
(IIIème arrondissement) déconnecté de son environnement. Système Friche Théâtre occupe à titre gratuit les lieux, la Ville de
Marseille étant le propriétaire du bâtiment.
Aujourd’hui, plusieurs pôles au sein du vaste ensemble que représente la Friche ( 120 000 m²)
Un pôle Auteur géré par Système Friche Théâtre,
Le Pôle Patrimoine constitué par les archives municipales, le Centre Inter-régional de Conservation et de Restauration d’oeuvres
d’art..,
Le Pôle Média qui rassemble des entreprises liées à l’audiovisuel et au multimédia,
Le Pôle Spectacle Vivant qui est un lieu d’expérimentation, de création, de diffusion et de formation d’artistes.
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Infrastructures:
5000 m² d’espace de représentation
Les nombreux impacts du projet
40 000 m² d’espace de travail
3 salles pour le théâtre : 3 000 m² (Cartonnerie 2 750 m²/
Belle de Mai
450places ; Seita Promotion 520 m²/ 180 places ; Petit Théâtre 170 Du local à l’international : plus de 180
m²/ 100 places) coopérations internationales
Bureaux pour les associations : 2 000 m² Emploi : une démonstration du potentiel et du
Cybercafé 60 m² dynamisme du secteur culturel sur le marché du
travail, la Friche est un terrain d’acquisition de
Cabaret aléatoire 500 m²/ 900 places compétences
Espace d’exposition/galerie d’art : 300 m² Politique de la Ville : une volonté affichée,
Studio de danse : 1 000 m² commune aux institutions et à SFT de mettre en
œuvre une politique contractuelle.
18 ateliers de résidences d’artistes (musique, arts plastiques...) :
Education : une activation des relations entre la
au total 2 300 m² culture et l’éducation par des actions d’initiation
6 studios de répétition : au total 2 000 m² dont Labobox : 120 m² artistique, par une sensibilisation aux pratiques
permettant les grands ensembles. de spectateur
Bar/restaurant : 400 m²/ 200 places assises Economie : les artistes sont dans l’économie et
les projets culturels génèrent des retombées
Espaces non qualifiés et modulables (expos, spectacles, effectives (création d’emploi, valorisation de la
résidences) : 10 000 m² création artistique, richesses induites sur le
territoire ...)
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Le plus important projet de la mandature Delanoë, issu d’une démarche de renouvellement urbain et de la volonté de
développer les industries créatives à Paris.
Le projet: la transformation d’anciens locaux d'activité des Pompes Funèbres Municipales, site industriel du Paris ouvrier
d’antan, construit en 1873, en centre international d'art contemporain :
Un terrain de 2,6 ha, au centre duquel se trouvent 3 immenses nefs étayées par une charpente métallique, donnant
l’impression d’être dans une gare. 1,1 ha de surface utile.
Les travaux ont débuté en 2006 et devraient s’achever en 2008.
Objectifs:
Proposer un lieu de création, de résidence de quelques semaines à quelques mois dont la mission essentielle sera de
transmettre, et exposer la création contemporaine.
Proposer une structure support aux artistes émergents, qui doivent trouver sur place l’assistance nécessaire au
développement de leurs projets et les moyens techniques correspondants.
Permettre au grand public de venir à la rencontre des artistes dans leur phase de recherche et de création.
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Les Industries Créatives, une démarche expérimentale et émergente en France et au Grand Lyon:
Une démarche initiée par le Grand Lyon à travers l’action LYON VISION MODE impulsée par la Vice-Présidente Nadine
GELAS, et inscrite dans la stratégie de développement de Lyon 2020 mais aussi de Saint Etienne.
Le GRAND LYON a choisi un positionnement original pour développer les « industries créatives » , qui consiste à susciter
la création, l’innovation, le développement de nouveaux produits dans les secteurs dits « traditionnels » en favorisant
notamment le décloisonnement.
Le GRAND LYON a notamment constitué des groupes de travail qui réunissent 5/6 industriels qui travaillent sur une
nouvelle approche marketing en matière de développement de produits et ont pour ambition de créer les objets du
futur adaptés aux modes de vie du futur ( par exemple sur la thématique « Maison et Jardin », « Sensorialité », etc.) .
L’approche du GRAND LYON est une politique transversale où les industries créatives impactent tout le tissu économique .
Il existe une volonté au GRAND LYON de de structurer cette filière émergente et une chargée de mission, Candice
ARLEN conduit la réflexion sur ce secteur en émergence
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On estime que les industries créatives représentent sur le Grand Lyon et ses territoire s environnants:
Entre 70 000 et 80 000 emplois, et plus de 8 000 entreprises sur le territoire (Source: Synthèse du groupe de travail
« Mode , Design, Création » Février 2007)
Des secteurs d’activité particulièrement représentés :
Rhône-Alpes est la 1ère région française pour l’équipement du foyer (26 000 emplois)
Dans l’habillement et le textile: 150 établissements , 2 700 emplois , un chiffre d’affaires de plus de 843 M€ , 11,7 % de l'activité
textile française
Dans le secteur de la bijouterie/ joaillerie: 13 % des emplois nationaux dans ce secteur soit plus de 1500 salariés, 310
établissements , 1 757 emplois, un chiffre d’affaires de plus de 196 M€ HT , 2ème bassin d’emploi bijoutier en France
Dans le secteur de la cosmétologie: 20 entreprises de dermo-cosmétologie (157 dans l’industrie des cosmétiques), 2000 emplois , un
chiffre d'affaires: 135 M€ , une recherche avancée avec: Bioderma, Alpo Société nouvelle, Laboratoire Sicobel
Dans le secteur du cuir: 43 établissements, 369 emplois, un chiffres d’affaires de près de 41,7 millions d’euros, 4 acteurs
représentent à eux seuls les ¾ du chiffre d’affaires de l’agglomération lyonnaise (Hermès Sellier, Béal, Erbe).
Un réseau dense d’entreprises de toutes tailles: des PME/PMI multisectorielles (jeux-vidéos, textile/ habillement, NTIC,
media...), des sous-traitants innovants et quelques leaders sur des champs variés en Rhône-Alpes (ATARI, Rossignol, Smoby,
Roset...)
Une filière de formation riche et transversale : l’Université de la Mode, ESMOD, l’EM Lyon, EM Grenoble, l’Itech, l’Ecole
Centrale, Inpg, les Beaux-Arts de Lyon et de Saint-Etienne, l’Ecole Emile Cohl...
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FORCES FAIBLESSES
Une représentation significative (en nombre d’entreprises) Une organisation sectorielle « verticale » qui ne favorise pas la
Un réseau dense d’entreprises de toutes tailles créativité
Des compétences techniques importantes Peu de leaders sectoriels à l’échelle européenne
Une filière formation riche et dense (ingénieurs, designers...) Pas de concentration géographique ou d’effet « cluster » naturel ou
organisé sur le territoire
Des projets urbains ambitieux
Une véritable dynamique événementielle (salons professionnels, Un tissu d’entreprises très atomisé et cloisonné
colloques, festivals, biennales...) Un territoire sans lieu totem symbolique, fédérateur qui incarne un
projet « industries créatives »
Un réseau de centres de ressources et de centres techniques à haute
valeur ajoutée Des entreprises «traditionnelles » en déclin qui n’ont pas su
anticiper les évolutions marchés
Une dynamique entrepreneuriale relativement forte
Une tradition et des savoir faire importants Un marché local relativement atone et peu consommateur de
produits ou de services sophistiqués
Des initiatives réussies et des effets d’image positifs tels que «LYON Une image insuffisante face aux agglomérations européennes les
VISION MODE »
plus créatives
OPPORTUNITES MENACES
Une politique émergente Proximité de villes concurrentes (Milan, Paris, Barcelone...) avec un
Des villes dynamiques, complémentaires et à potentiel sur le positionnement fort sur le design, la mode ou globalement les
territoire notamment entre Lyon et Saint-Etienne « industries créatives »
Une scène culturelle lyonnaise en constante progression Retard au regard des villes européennes capitales concernant le
Des entreprises demandeuses d’innovation et de transversalité développement d’un « cluster industries créatives »
Des événements culturels internationaux
Une candidature au label « Capitale de la Culture » qui peut avoir un
effet booster
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L’analyse de cette thématique sur le territoire amène à étudier avec attention le positionnement de
5 sous-secteurs d’activité suivants:
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Les Musiques actuelles: un nouveau vecteur d’image et d’attractivité pour les métropoles .
Autrefois « parent pauvre » des politiques culturelles, les musiques actuelles font l’objet d’une prise de conscience
par les collectivités et le Grand Lyon de leur potentiel de développement
Les musiques actuelles recouvrent pop, rock, reggae, hip-hop, musiques électroniques mais aussi les musiques
traditionnelles et musiques du monde, le jazz, les musiques improvisées et la chanson.
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La scène lyonnaise et régionale affiche un fort dynamisme avec des manifestations de notoriété nationale voire
internationale:
Les Nuits Sonores
Le festival de Jazz à Vienne
Le Festival de Rive de Gier
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Création en 2002 d’un festival positionné sur les musiques électroniques et dont l’organisation a été confiée à l’association
Arty Farty
Une fréquentation en hausse: 20 000 personnes sur les 3 grandes nuits programmées (avec refus de participants pour des
raisons de sécurité en 2007 : il y aurait un potentiel de 30 000 personnes par nuit).
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Intérêt des acteurs locaux vis-à-vis du site de Fives-Lille : Vincent CARRY- Directeur des Nuits Sonores
Vision du Marché:
La crise du disque a un effet positif sur la fréquentation des concerts: on assiste à un retour au live.
Le secteur génère peu de créations d’emploi stables dans la région car l’industrie du disque reste majoritairement à Paris.
Lyon doit réfléchir à un « schéma directeur » qui implique la nécessaire coordination des lieux qui se créent.
Les Nuits Sonores contribuent à l’image du territoire en Europe et pourtant leur structure reste assez précaire.
Lyon a du mal à garder les groupes qui se développent (manque de salles de répétition, manque de studios de production,
industrie concentrée en région parisienne).
Il y a à Lyon des carences en matière de locaux de répétitions pour les groupes de musiques (besoins estimés à une
cinquantaine de locaux de 25 m²) , un déficit d’ ateliers numériques et/ou de production enregistrement post-production
(manque de studios tels que ceux installés aux Subsistances pour « Le Peuple de l’Herbe »). Seuls 9 studios de répétition privés
et publics sont recensés dans la Région.
Lyon manque d’une pépinière et d’un lieu d’incubation des projets artistiques (accompagnement des artistes nécessaire pour
les aider à devenir des « businessmen » et à générer de l’activité économique autour de leurs créations)
Il faut que le Grand Lyon encourage les passerelles entre les loisirs numériques (pôle Imaginove) , les musiques actuelles, et
les éco-activités (design, éco-conception, usages, styles de vie, cultures urbaines ).
Une recherche de nouveaux lieux pour les Nuits Sonores dans l’espace Grand Lyon :
Pour le festival: recherche de lieux dont la superficie varie entre 7 000 et 25 000 m², pouvant impérativement accueillir 3
scènes.
Critères d’implantation : la sécurité, la possibilité de sonoriser l’endroit (nuisances sonores acceptables, les 3 scènes pouvant
jouer en simultané), une plus value esthétique particulière, des transports adaptés (partenariat avec le SYTRAL).
Vincent CARRY étudie une quinzaine de lieux repérés pour les prochaines éditions.
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Intérêt des acteurs locaux vis-à-vis du site de Fives-Lille : Vincent CARRY- Directeur des Nuits Sonores:
Vincent CARRY cite des projets en cours dans l’espace Grand Lyon dans le domaine des musiques actuelles tels que le
projet BIZARRE à Vénissieux porté par l’ancien Président d’Arty Farty et qui prévoit la création d’une salle de concert ainsi
que des projets de résidences.
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Le festival en chiffres:
Budget: 3,5 millions d’euros, Bénéfice de 150 000 euros en 2006 (contre déficit de 370 000 en 2005),
Autofinance ment à hauteur de 80%,
10% de financement institutionnels (Ville, Département et Région),
10% de partenariats- mécénat.
Emploi:
7 permanents,
Entre 120 et 150 bénévoles (accueil des artistes et plus récemment du public),
Le festival est géré par l’association Vienne Action Culturelle. Cette association travaille avec de nombreux prestataires
(sécurité...) ce qui génère des emplois induits.
Evolution des publics :
140 000 visiteurs (toutes scènes et lieux confondus)
90% de festivaliers qui travaillent 10% en vacances
70 % de festivaliers du Grand Lyon . Une forte proportion d’enseignants dans les « consommateurs de culture ».
Une clientèle de plus en plus difficile à séduire (concurrence du « home cinéma » ,etc), qui nécessite une programmation
avec des « valeurs sûres » têtes d’affiches , et très sensible à l’accessibilité en transports en commun.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Intérêt des acteurs locaux vis-à-vis du site de Fives-Lille : Jean-Paul BOUTEILLER, Directeur du
Festival de Jazz à Vienne:
Pour Monsieur Bouteiller, le principal enjeu d’un festival et du développement des industries culturelles et créatives est
avant tout un enjeu d’image:
Avant la naissance du Festival, Vienne était connue pour ses bouchons.
Le festival a redonné confiance à la population (fierté, sentiment d’appartenance).
Le festival n’a qu’un temps, il faut l’associer à d’autres projets qui nécessitent la création de lieu de résidence permanents avec
studios d’enregistrement, développement de formations (écoles de musique, médiathèques spécialisées, etc).
Le club Jazz Entreprise (60 entreprises ) a peu de retombées économiques réelles, il crée avant tout des liens relationnels.
Selon M. Bouteiller, le site de Fives-Lille pourrait permettre de répondre à un certain nombre de besoins locaux tout en
faisant le lien avec le passé de Givors (très bien positionné sur le créneau du rock dans les années 60’-70’ avec
notamment le groupe Factory , et où il existe également une culture dans le domaine de la bande dessinée).
Selon Monsieur Bouteiller le site Fives –Lilles pourrait être très adapté pour les musiques actuelles et des événements de
type Nuits Sonores qui pourraient bien s’intégrer dans la culture et la sociologie de la Ville (cf. l’exemple du Festival de
Jazz de Rive de Gier).
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La présence historique de l’Institut Lumière et de talents tels que Thierry Frémaux, Directeur de l’Institut et Directeur
Artistique du Festival de Cannes.
Un environnement national favorable à la production de films (courts, moyens et longs métrages), encouragé par la Région
Rhône-Alpes et le dispositif Rhône-Alpes Cinéma .
L’apparition de nouvelles technologies et de nouveaux usages qui offrent des perspectives de marchés et de croissance ( le
cinéma en relief et le cinéma haute définition, le Vjing : collaboration entre DJ et designers d’images dans le cadre des
musiques actuelles, la vidéo à la demande VDD …).
Un pôle de compétitivité: IMAGINOVE /Loisirs numériques fortement localisé sur Vaise et la Part Dieu.
Des associations support: « Lyon Game »qui réunit les acteurs du jeu vidéo, « Les producteurs Lyonnais « (cinéma
numérique).
Des événements de dimension internationale : Game Connexion (jeux vidéo), Biennales d’Art Contemporain et du Design
(art vidéo).
Des formations de haut niveau :ENSATT, théâtre et cinéma; E. Cohl ( jeux vidéo) ; Ecole des Beaux Arts : ENBA ,Lyon et
Ecole Supérieure d’Art et du Design de Saint-Etienne; CNSMD, BTS audio-visuel de Villefontaine.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Positionnement de Villeurbanne depuis 2004 sur le créneau autour de la friche des Anciens Moulins de Strasbourg ( 10000
m²) acquise par le Grand Lyon à côté du « Studio 24 » géré par Rhône-Alpes Cinéma.
Une dizaine de petites entreprises déjà installées dans le périmètre à Villeurbanne (ateliers de costumes, producteurs
de la série Kaamelott, etc) et une implantation récente d’un groupe international, SDI Media leader mondial du sous –
titrage et du doublage pour l’industrie du spectacle .
Une locomotive, le groupe CALT (producteurs de la série Kaamelott 4 M de téléspectateurs sur M6 : ) qui devrait
renforcer sa présence à Villeurbanne d’ici fin 2007 avec :
La construction sur 2700 m² de 2 nouveaux studios
Des surfaces de production ( plateaux de tournage + studios de montage et de post-production) de taille moyenne
Les tournages de la nouvelle série en Espagnol et Italien
Un centre de formation à l’audio-visuel HD ( de l’écriture des scénarios à la réalisation en passant par la post-production) qui
accueillera 70 étudiants par an ( 2 sessions de 35)
Un site cédé par bail à construction par le Grand Lyon à ICADE et qui a vocation à accueillir Image Rhône-Alpes, des
équipes actuellement localisées à la Villa Créatis et des entreprises de l’audio-visuel, et qui présentera l’avantage de
proposer des coûts largement inférieurs à ceux de la région parisienne pour les industries du secteur.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Intérêt des acteurs locaux vis-à-vis du site de Fives-Lille : Marc Guidoni, Associé FONDIVINA
Fort intérêt de principe du repreneur du cinéma Comédia à Lyon, et producteur de films (courts , moyens et longs métrages
dont des co-productions internationales , documentaires TV), Marc Guidoni, Associé de la société FONDIVINA , interrogé
dans le cadre de l’étude, vis-à-vis du site Fives-Lille.
Marc Guidoni estime que les grandes Halles du site sont remarquables, a priori très adaptées à la réalisation de tournages
ou de projections géantes et n’ont pas d’équivalent sur l’agglomération lyonnaise, les halles SNCF du quartier de la Saulaie
à Oullins mises à part.
Marc Guidoni estime que le site serait particulièrement adapté aux activités suivantes:
Tournages de grande capacité (grands décors reconstitués)
Concerts fimés
Méga projection de films cultes et/ou historiques , projection de films pour les enfants sur écran de plus de 100 m²
… en complément aux activités de production du Studio 24 et du pôle PICSEL qui offrent des surfaces de moyenne
capacité.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Objectifs:
Regrouper toutes les compétences de la chaîne de production cinématographique: la préproduction (fabrication des
décors et costumes), le tournage, puis le montage et le mixage
Créer un nouveau pôle d’attraction européen, concurrent de Pinewood, Cinecitta et des studios allemands, apte à
attirer de manière durable le tournage de productions étrangères sur le territoire français.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Création de Lyon Game en 1999 pour fédérer les acteurs du jeu vidéo en Région lyonnaise
En 2005 Lyon Game obtient le label de « pôle de compétitivité » au sein du cluster IMAGINOVE fédéré par la Région Rhône-
Alpes qui rassemble acteurs du jeu vidéo, de l’audiovisuel, du cinéma et du multimedia interactif.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
IMAGINOVE qui associe Lyon Game à Images Rhône Alpes et Citia (Cité de l’image en mouvement, Annecy ) regroupe
aujourd’hui 650 PME, 3000 emplois, 130 adhérents, 20 laboratoires de R&D, 20 établissements de formation et place la région
au 5ème rang mondial sur un marché estimé à 20MdE , Rhône-Alpes représentant 30% de l’activité nationale.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Le Grand Lyon est dans une phase d’exploration des bonnes pratiques en matière de développement des industries
créatives. Le benchmarking réalisé par le Grand Lyon (Londres, Philadelphie, Birmingham) a montré que les anglo-saxons
mettent beaucoup l’accent sur l’accompagnement des porteurs de projets dans ces domaines, ce qui est la garantie d’un
développement économique in fine.
La spatialisation géographique des activités sur le Grand Lyon est claire et axée sur 3 sites à vocation distincte:
Le site de Vaise est consacré à l’édition de Logiciels et de Jeux
Le site de la Part Dieu, dédié à la création où sont implantés WIDESCREEN GAMES (70 salariés), E-GAMES (140 salariés)...
Le pôle PICSEL à Villeurbanne où est concentrée la production audiovisuelle (studio 24) et cinématographique
Le secteur du jeu à Lyon est dans une phase d’expansion mais son impact en termes de création d’emplois reste encore
modeste :
De nouveaux projets de R&D : projet GENAC 2 : porté par les 2 studios lyonnais lyonnais Eden Games et Widescreen ayant pour objectif de
créer une plateforme pour permettre aux acteur du jeu de produire plus vite et à moindre coûts
De nouveaux studios créés en sous-traitance de capacité
L'université Lumière Lyon 2 et Lyon Game, créent 3 cursus (2 DU et un master) dédiés aux métiers du jeu vidéo dans le cadre de
« Gamagora » , temporairement sur le site de la Caserne Sergent Blandan.
Selon Loïc Pourchaire, d’autres projets en matière de développement des industries créatives et/ou de loisirs urbains
sont déjà bien avancés sur l’agglomération et pourraient constituer une certaine concurrence pour le site de Fives Lille :
projet du Carré de Soie, du site du Puiseaux, Projet PICSEL …
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Présence unique en France des métiers de soyeux, de mouliniers et de texturiers. Premier pôle d’ennoblissement, premier pôle
de dessinateurs textiles, exportant 90% de leur production.
Première région textile et habillement française depuis 1987.
Le groupement des professionnels de l’Habillement des Région Rhône-Alpes, Auvergne, Bourgogne et Franche Comté représente
16% de l’habillement français. Le secteur rassemble un peu plus de 700 entreprises, pour la plupart TPE (Très Petites Entreprises)
et PME qui emploient quelques 13 000 salariés
Des groupes emblématiques dans différents domaine s: Hermès, Hexcel, Korloff, Porcher
Un système de formation : ESmod International, Supdemod, Itech, Université de la mode, Ecole Emile Cohl, Institut Français du
Textile et de l’Habillement…
Des événements majeurs: le salon Lyon Mode City (20 000 visiteurs), la Convention Affaire de Mode, ...
Des structures de soutien et de développement :le village des créateurs du Passage Thiaffait ( 27 entreprises de mode
accompagnées dont 9 en résidence), C3 style, Espace Textile, la Galerie des créateurs.
La filière affiche des perspectives de développement sur des activités de forte valeur ajoutée malgré un contexte de crise
La filière lyonnaise bénéficie de Lyon Vision Mode, démarche innovante et dynamique initiée par le Grand Lyon qui a pour but
de promouvoir la créativité des concepts, des produits et des technologies de façon transversale dans d les différents secteurs.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Des relations historiques se sont nouées, à Lyon comme à Saint-Etienne entre les arts et les techniques.
Saint-Etienne: le design, levier du redéveloppement urbain et économique de la métropole et vecteur d’une nouvelle
image
La Cité du design, une « plate-forme d’observation, de création, d’enseignement, de formation et de recherche par le design» pour les
professionnels et les entreprises
L’ Ecole Supérieure d’Art et de Design très axée sur la création
Un événement de portée internationale: La Biennale internationale du design, née en 1998
Un pôle national ressource (PNR) design ( matériauxthèque…)
Un « totem », la tour observatoire de l’architecte international Finn Geipel, signe fort qui symbolise le renouveau de Saint-Etienne
Une animation collective autour de thématiques du futur « Les modes de vie de demain », « Les énergies renouvelables » , « L’univers des
soins et de la santé « , « L’accueil », « La réalité virtuelle », « La customization des objets » … qui intéresse de façon transversale de
nombreuses industries .
Les 2 villes candidates au label de ville européenne de la culture 2013, ont intérêt à travailler leurs complémentarités sur
le thème des industries créatives, pour s’imposer sur la scène européenne. Le design est un domaine autour duquel des
passerelles peuvent s’établir entre les 2 territoires.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Etude de positionnement du Site Fives-Lille - Délivrable phase 2. 24/07/07 INterland
architecture urbanisme
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paysage
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Jacky Vieux qui travaille depuis 25 ans mentionne des initiatives intéressantes qui ont déjà été étudiées sur Givors et
constate une certaine difficulté à les faire aboutir :
Création d’un parcours sur les « Utopies réalistes « (Etoiles de Renaudie + patrimoine Tony Garnier + Corbusier )
Initiative de la DDE de la Loire concernant la valorisation des périmètres le long de l’autoroute (interventions artistiques)
Création d’une « Maison du Pilat » à créer sur le site des 2 Vallées: l’idée est de créer une véritable porte d’entrée sur le
Parc du Pilat (départ de parcours de randonnées, acrobranches,etc).
Création d’une vitrine (cf. la Maison des Pays du Gier) des éléments naturels (Pilat + Rhône).
Projet de navette fluviale sur le Rhône étudiée par Rhône Pluriel reliant Givors, Vienne et Lyon à l’horizon 2008.
Projet mobile de création d’une vitrine de Décathlon nouvelle génération sur l’expérimentation des loisirs en milieux
naturels (cf. le projet qui vient d’aboutir en région lilloise sur la thématique VTT).
Véloroute Léman –Méditerranée qui prévoit 40 km de pistes cyclables entre Rousillon, la Loire et le Rhône d’ici fin 2008 et
nouvelle vision à l’horizon 2020 du fleuve qui vise à lui redonner sa fonction d’espace public.
Projet de création d’un multiplexe (qui n’a pas abouti) et d’une salle de musiques actuelles.
Jacky Vieux souligne l’importance de développer la gare TER pour drainer naturellement des publics attirés par ce type
de projets, sans quoi c’est à son sens Vienne qui captera le retour sur investissements.
Il évoque les coopérations scientifiques entre la Maison du Fleuve Rhône et des grandes écoles comme l’Ecole
d’Architecture de Grenoble, l’Ecole des Ponts et Chaussées à Marne la Vallée: la Maison organise des séminaires et
ateliers avec ces partenaires, mais aussi des séminaires pour les masters géographie et écologie et masters espaces
publics de Lyon 1 et Lyon 2.
Il évoque l’intérêt de développer des formations sur le site de Fives-Lille liées à l’économie des fleuves, aux métiers de
l’eau, à l’écologie, à l’utilisation des énergies du fleuve (thème également intéressant dans le cadre de l’étude du
scénario de développement des éco-industries sur le site de Fives-Lille) et conseille de mobiliser la CNR, acteur
incontournable sur ces problématiques de développement durable.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Une réserve de certains acteurs vis-à-vis du site de par l’existence de projets «concurrents » dans le domaine des
industries créatives sur l’agglomération (Carré de soie, Confluences, Sucrière, Puiseaux, Picsel Villeurbanne, futur stade
de l’OL à Décines).
Le positionnement géographique de Givors sur la 1ère couronne est défavorable car il s’agit pour le Grand Lyon dans un
premier temps, sur ce secteur en émergence, nécessite de réussir les projets intra-muros lancés ou en cours.
La nécessité d’une forte volonté et d’arbitrages politiques pour voir aboutir ce type de projets.
La nécessité d’un pôle gare TER extrêmement développé pour permettre la réussite de ce type de projet à Givors .
Des projets à envisager dans des échelles temporelles qui nécessitent une vision à long terme (horizon 15 ans).
Une stratégie du Grand Lyon en construction sur ce vaste secteur en émergence qui peut générer des opportunités à
terme ( label européen de capitale de la culture, label Unesco sur l’Art Numérique, projet d’un grand événement sur
« l’image »).
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Des besoins pour le territoire non couverts et/ou des projets non encore explorés:
Espaces de création
Résidences d’artistes
Lieux de répétitions
Studios d’enregistrement
Showroom des modes de vie/ contenus innovants/usages/produits de demain associant les entreprises dans un
projet de « vitrine » de la création
Création d’un salon business ou d’événements sur les industries créatives ou des segments porteurs (musiques
actuelles, art numérique)
Observatoire des industries créatives
Système d’accompagnement des artistes et des porteurs de projets dans le domaine des industries créatives
Renforcement de l’animation des réseaux lancée par le Grand Lyon avec les «Creative Times »
Métropolisation des grands événements de type Biennale du Design et Biennale d’Art Contemporain avec
diffusion à Givors et dans la Vallée du Gier.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Des projets ambitieux intégrant un volet consacré aux industries créatives ou loisirs urbains sont en cours de définition ,
de montage ou de développement sur le Territoire du GRAND LYON:
Projets
Lyon Confluence 150 ha dont 70 de terrains reconvertibles (1 000 000 m² constructibles)
Reconquête de friches industrielles, d’équipements en fin de vie (port de commerce, marché de gros, prison)
Situation en Centre Ville
25000 habitants (7 000 aujourd’hui) - 22000 emplois (6 000 aujourd’hui)
Etape 1: 2003-2015, budget de 800 millions d’€ - 340000 m² SHON
Un pôle de loisirs et commerces ouvert tard le soir et 7 jours/7: Multiplexe de quatorze salles de cinéma,
commerces, restaurants, hôtel, loisirs (salle dédiée à la musique, du karting, un parc aventure, un bowling, un
rollerdôme, un espace balnéothérapie...) : au total, 73 500 m² d’équipements vont voir le jour en plein centre-ville.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Projets
Projet Puiseaux Projet en phase d’étude ( Cabinet EM2C) sur le site de Vénissieux
Concept: Mettre en place un pôle interculturel qui regrouperait des acteurs d’horizons divers (Opéra de Lyon, Nuits
Sonores, Institut Lumière, Maison de la Danse , Biennales…) qui donnerait à voir, à travers l’usage des Arts Numériques,
comment s’élabore l’art.
Thématiques: lieu innervé par les Arts Numériques et multidisciplinaire , qui intègrerait notamment le projet de Serge
Dorny, Directeur de l’Opéra de Lyon, de « Fabrique d’Opéra » qui vise à rassembler toute la production des costumes et
décors dédiés à la scène.
Les concepteurs du projet sont en discussion avec la Maison de la Danse qui recherche également un site pour une
salle de 3ème génération.
Zone à vocation mixte qui intègrera du commerce (proximité d’Ikea) mais également une partie de logements.
Projet PICSEL Réhabilitation de 10 000 m² d’une ancienne minoterie proche du Studio 24 à Villeurbanne et de Rhône Alpes Cinéma
Création d’un ensemble baptisé « Picsel » regroupant des studios de tournage audiovisuel haute définition, un centre
de formation des artistes et techniciens, et des bureaux dédiés aux professionnels de l'image, producteurs, diffuseurs et
éditeurs
investissement de 12 millions d'euros
Mise en service prévue en septembre 2007
Givors aura à chercher une complémentarité avec ces projets, si elle souhaite développer le volet « Industries Créatives sur
le site de Fives-Lille »
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Forces: Faiblesses :
• Des éléments de patrimoine très intéressants ( Maison du Fleuve • Un secteur en émergence sur le Grand Lyon et Saint-Etienne et
Rhône, Etoiles de Renaudie, grandes halles remarquables au sein encore peu créateur d’emplois pérennes
du site Fives-Lille ). • Concurrence de sites intra-muros à Lyon ou à proximité
• La présence du Centre Commercial des 2 Vallées et de sa zone immédiate : quai Rambaud, Confluence s, Pentes, Carré de soie,
de chalandise de 100 000 consommateurs, qui permet de capter Subsistances, Studio 24-Villeurbanne , Puiseaux à Vénissieux : le
des publics. positionnement en 1ère couronne rend plus difficile la mise en
• Des éléments identitaires qui permettent de construire à partir place d’un projet dans les IC
de l’histoire ( tradition événementielle autour des joutes , forte • Une zone pas encore assez connectée à Lyon en termes de
culture « rock » dans les années 60 et 70) transports en commun
• La réussite inattendue d’opérateurs tels que CULTURA • Une sociologie du périmètre pas forcément propice à la
« consommation » d’activités culturelles
• Un positionnement de 1ère couronne sans doute non prioritaire
vis-à-vis des projets concurrents intra-muros
Opportunités: Menaces :
• Des opérateurs à la recherche de sites : Maison de la Danse, • Une « concurrence » potentielle sur des sites ou des
Nuits Sonores , Fondivina projets tels que le Puiseaux à Vénissieux, PICSEL à Villeurbanne.
•Une demande et un potentiel de croissance repéré s sur les • Une réelle difficulté à voir ce type de projet entrer dans une
niches des musiques actuelles et du cinéma. phase opérationnelle dans des délais très courts
• Une image forte autour du Jazz ( Vienne et Rive de Gier). • Un risque fort sur le retour économique sur investissement
• Une dynamique Biennale du Design qui peut diffuser à partir de pour ce type de projet du fait de l’impact limité en termes de
Saint-Etienne création d’emplois à court terme.
• Les candidatures de Lyon et Saint-Etienne au label Européen • Une compétence culturelle qui reste à la Ville de Lyon (malgré
Ville de la Culture le transfert des Biennales au Grand Lyon) et qui tend
• Un enthousiasme d’opérateurs vis-à-vis du site (Vincent Carry, logiquement à flécher les projets sur la Ville centre
Marc Guidoni, M Bouteiller)
•Un réseau TC+ TER, condition nécessaire mais non suffisante
pour le développement de ce type d’industries en 1ère couronne.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Mixité et Complémentarité des ++ Présence de tous les ingrédients en Région - Pas de chaîne de valeur sur la thématique sur le
Fonctions (Entreprises, R&D, Lyonnaise territoire de Givors
Formation)
Existence d’un tissu économique ++ Force du tissu économique du Grand Lyon + Tissu économique en mutation à qui la dimension
(poids & dynamisme) créative pourrait redonner un second souffle
Présence de leaders de - Peu de grands opérateurs des industries créatives 0 Aucun leader identifié sur le périmètre de Givors.
renommée internationale en Région Lyonnaise (concentration Paris)
Présence d’un tissu de PME + Des PME des secteurs « traditionnels intéressées 0 Un opérateur: CULTURA qui a bien réussi à Givors
par la démarche
Existence de structures pour - Une offre émergente ( ex: « Village Thiaffait » 0 Pas d’offre de type résidence d’artistes, studio de
l’accueil des entreprises de pour les créateurs de mode ) qui devrait se répétition à Givors
cette filière (quantité, qualité, développer dans les années à venir (projet
offre) PICSEL Villeurbanne) )
Soutien des acteurs publics et + Une structuration en cours de la démarche 0 Pas d’initiatives particulières sur la thématique
privés « Industries créatives par le Grand Lyon »
Influence des pôles de - Peu d’interactions à l’heure actuelle ( peu de - Aucune interaction
Compétitivité connections avec SPORALTECH, TECHTERA)
Identité / Image / ++ Lyon Vision Mode, Biennales, Candidature Lyon 0 En dépit d’éléments intéressants (Maison du
Reconnaissance Ville européenne de la Culture, Musée des Fleuve Rhône, Etoiles de Renaudie) pas d’image à
Confluences Givors sur ce thème.
Total + Une agglomération qui dispose d’atouts o Des atouts patrimoniaux intéressants mais
déterminants pour développer cet axe à insuffisants pour fonder tout le
l’échelle internationale développement du site sur cet axe
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Conclusions
ATTRAITS / OPPORTUNITES (MARCHE)
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Préambule
Rappel : pour affirmer - et réussir un positionnement - sur une thématique principale, un territoire doit
posséder (ou développer) une combinaison de facteurs clés de succès déterminants autour de 3 axes :
• La présence sur le territoire des sources de connaissances : objectivées par l’implantation de centres de recherche
& développement privés (internes entreprises) et/ou publics, le nombre de brevets déposés, le niveau de dépenses
de R&D, des centres de formation publics ou privés, etc.
• La mise en place de structures de transfert technologique telles qu’un ou plusieurs pôles technologiques, un
organisme de transfert (incubateurs, etc.)
• L’existence d’un environnement industriel local dynamisé par la présence d’entreprises « leaders » (clients,
fournisseurs) et d’un tissu de PME-PMI du secteur de la thématique choisie
L’étude des l’axes Industrie Créative et Eco-Industries/Chimie du Futur a été menée dans ce cadre afin
de pouvoir déterminer la pertinence ou non de ces thématiques pour le site Five Lille de Givors.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Préambule :
Le domaine de la chimie et des matériaux est transversal au monde industriel. Il présente une forte hétérogénéité tant
pour la chimie que pour les matériaux. Il est donc important de spécifier un certain nombre de termes et de notions qui
seront employées tout au long de l’analyse .
De même en ce qui concerne le domaine très « à la mode » des éco-industries, l’éventail d’activités et de branches
nécessite que l’on clarifie celles qui seront abordées lors de cette étude.
Quelques définitions :
Eco-industries : ce terme s’emploie pour la « production de biens ou de services capables de mesurer, prévenir,
limiter ou corriger les impacts environnementaux tels que la pollution de l’eau, de l’air, du sol ainsi que les
problèmes liés aux déchets, au bruit et aux éco-systèmes » (Définition selon l’OCDE).
Chimie du Futur : ce terme est essentiellement utilisé dans le cadre du pôle de compétitivité mondial de
l’agglomération lyonnaise Axelera dont l’un des objectifs est de réduire l’impact de la chimie sur
l’environnement ou plus exactement de conjuguer chimie et environnement. De manière plus large il désigne le
défi de l’industrie chimique pour s’inscrire dans une démarche de développement durable. Les activités
concernées sont notamment les nouveaux procédés de fabrication de matière, les nouvelles molécules et
nouveaux matériaux, l’amélioration de leur mise en oeuvre, leur nouvelles propriétés, la mise au point d’outils
permettant l’accélération de leur conception. A long terme cette chimie devrait permettre par exemple de
miniaturiser les unités de traitement chimique et de production.
C’est en partie parce que l’industrie de la chimie et des matériaux a pris la mesure des se responsabilités en
matière de protection de l’environnement que s’est développée la « chimie verte » et notamment les éco-industries.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Chimie/Environnement
Eco-Industries
Activités curatives Activités préventives
Organisation
Collecte et Clean des collectes de
technologies Eco-conception nouvelles filières
traitement de produits
Élimination des
déchets
Économies Gestion alternative
d’énergies de l’eau
Matériaux et
Dépollution de HQE
sols notamment
Éco-gestion Énergies
des Renouvelables
territoires Éco-mobilité
Gestion des
changements
climatiques
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Glossaire:
Clean technologies: Conception de technologies et process plus performants, développement de logiciels. Offre de
métrologie et de régulation environnementale de process. Prestations de contrôle/garantie des performances.
Economie d’énergie: Offre de logiciels de calculs thermiques et énergétiques. Etudes et diagnostics énergétiques.
Services d’optimisation de la gestion énergétique (contrats d’externalisation). Prestations de gestion des certificats
d’économie d’énergie.
Eco-gestion des territoires: Conseils et études relatifs à la biodiversité et au génie écologique. Agriculture, entretien
d’espaces et jardinage biologique.
Matériaux et HQE: Assistance à la maitrise d’ouvrage et architecture type HQE, développement de méthodologies et
d’outils d’aide à la conception, certifications. Fabrication de matériaux et produits plus sains (isolants, bois non
traité, tuiles, briques, enduits, revêtements, peintures, …). Mise en œuvre de matériaux et installation d’équipements
spécifiques.
Eco-mobilité: Service de covoiturage, d’auto-partage, gestion des pôles-vélos. Transports alternatifs de marchandises
ou de déchets, livraisons en véhicules moins polluants. Conseil en gestion mobilité et logistique. Fabrication
d’équipements.
Organisation des collectes de nouvelles filières: Filières papier. Filières déchets d’équipements électriques et
électroniques (D3E). Filière déchets de déconstruction. Filière déchets plastiques.
Gestion alternative de l’eau: Filière alternative de gestion et récupération des eaux pluviales. Filière toits
végétalisés. Epuration des eaux usées sur site (jardins filtrants). Offre de produits et services « hydro-économes ».
Gestion externalisée de l’eau industrielle.
Energies renouvelables: Offre d’équipements et de services; solaire thermique et photovoltaïque, éolien, biomasse-
biocarburants-biogaz, petite hydraulique, PAC et énergie du sous-sol.
Gestion des changements climatiques: Appui aux montages utilisant les mécanismes de projets type Kyoto. Gestion
registres/dispositifs d’échanges (quotas CO2, certificats d’économie d’énergie), développement de logiciels,
formation, prestations de notation. Gestion de fonds financiers dédiés. 67
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Les éco-industries en Europe représentent environ 1/3 du marché global (550 milliards d’euro) et
emploient plus de 2 millions de personnes. Le secteur croit en moyenne de 7% par an depuis la fin
des années 90.
En France en 2004, ce sont plus de 7000 entreprises et plus de 150 000 personnes pour un chiffre
d’affaires qui dépasse les 25 milliards d’euro, soit 1% de la production nationale:
Le secteur de l’eau représente environ la moitié du marché
Les secteurs des déchets et de la récupération représentent chacun 6 milliards d’euros .
Les innovations dans les domaines de la chimie, des éco-industries et des matériaux irriguent
potentiellement tous les secteurs économiques. Les pistes de développement pour les années à venir
sont extrêmement nombreuses et devront répondre à une quadruple logique :
Demande croissante de protection de l’environnement
Recherche d’activités à haute valeur ajoutée par les producteurs
Évolution des attentes des consommateurs finaux
Sophistication des cahiers des charges des industries utilisatrices (coût, mesure de la performance, nouvelles
fonctionnalités).
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Un secteur qui offre des perspectives de développement contrastées en fonction des segments de marché :
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Le fait que des premières classifications apparaissent témoigne d’une dynamique structurante : ainsi
celle de l’ACFCI (Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie) via la création fin
2005 d’un groupe de travail sur les « éco-entreprises » qui segmente les activités de la façon suivante:
- Les Déchets,
- L’Eau,
- L’Air et l’odeur,
- Les Risques,
- Le Bruit et les vibrations,
- Les Sols,
- La Maîtrise de l’énergie,
- L’Eco-conception
- L’Urbanisme et le HQE
- Autres domaines (réglementation; Management environnemental; Nature/Paysage)
Le fort potentiel de développement conduit les territoires à se positionner sur la thématique des
éco-industries afin d’attirer de nouveaux porteurs de projets, soit par la mise en réseau de leurs
entreprises, soit par un appui à la recherche ou encore par le développement d’éco-pôles (offre
foncière et immobilière). La dernière partie de notre étude est consacrée à la présentation et au
benchmarking de certains de ces éco-pôles.
*
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Le marché peut être segmenté en différents sous secteurs. Compte tenu des réflexions actuelles sur les segments
pouvant générer des projets d’implantation endogène s et exogènes pour le territoire, nous avons choisi de
centrer notre analyse en particulier sur les sous-secteurs suivants :
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Demande Elle est générée à la fois par les collectivités, les industriels et les ménages (34% des déchets municipaux sont recyclés à ce jour). ++
33 millions de tonnes de déchets recyclés (+64% en 5 ans)
7,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires (+38% en 5 ans)
420 millions d’euros d’investissements en 2005
La demande croit de 5% par an en moyenne, parfois plus suivant les sous-segments.
Degré de maturité du marché :
- maturité pour le traitement des métaux et du verre et du papier
- en croissance pour le traitement de plastiques, les VHU, pneus usagés et déchets du BTP
- en émergence pour le traitement des D3E, navires et avions
Les acteurs Essentiellement les grands groupes : Véolia, Suez, CFF Recycling +
2400 entreprises
Success Stories Avec les nouveaux marchés apparition de PME innovantes : Exemple : La société SCMR Recycling (Pays de Loire) qui a mis au point
un séparateur de matériaux par différence de densité. En 1985 dépôt d’un brevet sur la machine. En 1997 création de la société.
Les produits obtenus sont ensuite utilisés pour fabriquer les roulettes des conteneurs de déchets ménagers.
Technologie Innovations à prévoir en matière de systèmes de tri (ex : tri optique) et de valorisation des matières issues des D3E, VHU, BTP , +
grâce à une séparation mieux maîtrisée.
Réglementation De nouveaux marchés sont à prévoir au fur et à mesure de l’application des directives européennes : Directive 1975/442/CEE sur +++
les déchets remplacée par la directive 2006/12/CE r
Directive sur les déchets des industries extractives modifiée le 12 avril 2005
Directive 2000/53/CE sur VHU*modifiée en juin et septembre 2005 concernant les matériaux et composants exemptés de ne pas
contenir de substances dangereuses.
Directive 2002/96/CE sur les DEEE entrée en application récemment.
Socio-Culturel Les ménages se sont vu notamment imposer à partir de novembre 2006 de financer l'enlèvement de ceux-ci, c'est-à-dire leur ++
acheminement depuis les bennes ou déchetteries vers les centres de traitement ainsi que leur recyclage.
Prise de conscience de plus en plus visible de la part du consommateur final qui organise son propre tri. 72
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Demande Le secteur de l’eau représente environ 60% du chiffre d’affaires mondial des éco-industries ++
Les pouvoir publics qui génèrent 49% de la demande sont très impliqués dans ce domaine : définition des
grandes orientations et suivi de leur mise en œuvre par différentes agences.
Marché mature fortement dépendant de l’évolution du cadre législatif et réglementaire
La demande devrait principalement venir de l’étranger dans les années à venir notamment pour la gestion
de l’eau (nouveaux entrants de l’UE, Chine…)
Les acteurs Trois majors : Véolia water, Ondeo (ancienne Lyonnaise des Eaux) et Saur (80% de la production et de la +++
distribution en France)
Développement de ces grands groupes par rachat et constitution de filiales. Aujourd’hui on observe un
recentrage sur les cœurs de métier.
Un tissu dense de PME principalement de services à l’industrie, notamment dans des activités d’ingénierie.
La société OCTAVE(Bouche du Rhône) a développé une osmo-pompe (technique d’osmose inversée) qui
Success Stories
permet de dessaler l’eau de mer en ajoutant un procédé innovant qui récupère l’énergie. Cette société
développe ses marchés principalement à l’étranger (en 2025, 60% de la population manquerait d’eau d’après
l’ONU).
Technologie R&D publique/privée dans le domaine de l’eau et les technologies de l’environnement financée par l’Etat. +
Financement par le MINEFI d’un portail Internet permettant aux petites industries du secteur de l’eau de
bénéficier d’une plate-forme d’expertise pour le développement à l’international.
Réglementation Directive cadre Européenne sur l’Eau 2000/60/CE qui fixe un objectif de bon état écologique et chimique ++
des milieux aquatiques à atteindre en 2015.
Examen de la nouvelle loi sur l’eau de 2005 en 2006 qui fixe les dispositions pour l’assainissement, les eaux
pluviales, les rejets autorisés etc…
73
73
Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Demande Un chiffre d’affaires mondial de 8 milliards d’euro. Pour 2020 il est estimé à 80 milliards d’euros. +++
L’éolien représente 0,03 % de la production d’électricité en France avec une production de 170 GW (2003) : objectif Livre Blanc :
40 000 MW en 2010.
L’hexagone possède le 2ème potentiel éolien européen avec un gisement énergétique récupérable de 29 TWh/an
Marché en forte croissance qui se développe rapidement à présent avec le rachat par exemple d’entreprises telles que Ecotecnia
(ESP) par Alstom.
Le parc éolien fraçais représente une capacité de 2000 MW dont ¼ mis en service au premier semestre 2007. L’objectif est
d’installer 18000 MW d’ici 2015.
Technologie Développements attendus essentiellement pour les implantations off-shore, en surface voire en immersion +++
Abandon du programme EOLE 2005 en 2001 à signaler.
Faible rendement du parc éolien français souligné par une récente étude Xerfi: la rentabilité du secteur ne serait dûe qu’au
système de rachat de l’électricité produite par EDF à des prix garantis sur 15 ans, supérieurs aux prix du marché.
Réglementation En accord avec les directives européennes 2001/77/CE, en 2010 la France devra produire 22% de sa production brute d’électricité à ++
partir d’énergies renouvelables ( contre 15% en 2001).
Socio-Culturel 1 MW installé = 20 emplois : d’ici fin 2007, on prévoit la création de 26 500 emplois dans cette filière 0
Les projets d’implantation de parcs d’éoliennes peuvent générer des réactions négatives des populations
Fort lobbying du nucléaire.
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Risques de saturations (?) d’ici 2015 du parc français à l’instar de l’Allemagne.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Demande La France est le 5ème producteur européen en Solaire Photovoltaïque derrière l’Allemagne (70 % de la production +++
européenne).
Croissance de 25% /an dans les années 90 et entre 18 et 21% depuis 2001.
33,5 MW produits en France en 2006 contre 1530 MW pour le leader mondial, l’Allemagne.
Doublement du marché en 2006 ; pour la première fois le marché de l’UE a atteint sa limite en matière
d’approvisionnement.
Un chiffre d’affaires de l’ordre de 1 milliard d’euros qui génère 15 000 emplois au sein de l’Union Européenne. Le Syndicat
des énergies renouvelables prévoit prudemment de l'ordre de 2 500 nouveaux emplois dans cette filière d’ici 2010, en
soulignant que ce chiffre pourrait être multiplié par cinq, en cas de politiques plus volontaristes.
Prévisions de croissance pour le marché français par l’ADEME : + 55%.
Les acteurs Des industriels français leaders et reconnus : Photowatt, Clipsol, Tenessol. Entrée récente d’Alstom sur le marché +++
( acquisition de l’Espagnol Ecotecnia).
Des problématiques liées à la pénurie de silicium pourraient entraîner une restructuration de la filière.
Success Stories
SOLAIRE DIRECT (PACA). Cette jeune pousse qui a levé des capitaux auprès de Techfund Capital Europe, Demeter Partners et
Schneider Electric Ventures) veut construire des centrales solaires, réseaux de modules photovoltaïques. Son offre prévoit de
faire bénéficier les particuliers de la gratuité d’installations des panneaux (grâce au crédit d’impôt) et de toute leur
consommation pendant 20 ans. Elle prévoit de se rémunérer en revendant le surplus d’électricité produite.
Technologie Une technologie qui reste encore très coûteuse et consommatrice d’énergie (utilisation de fours pour purifier le silicium). ++
La technologie des couches minces ouvre des perspectives de développement . De même les dispositifs pouvant remplacer les
éléments fonctionnels du bâtiment (façades, toitures, pare-soleil…) représentent également une opportunité.
Réglementation En accord avec la directive 2001/77/CE qui oblige les États de l’Union a adopter des objectifs nationaux concernant la part ++
d’énergies renouvelables dans l’électricité produite, la France s’est fixé un objectif de 22% en 2010 contre 14% en 2000.
Les nouveaux tarifs de rachat de l’électricité solaire fixés en mai 2006 ont facilité le cadre réglementaire de développement
de la filière.
Socio-Culturel Fort développement du marché grand public en lien avec les incitations fiscales. +
Certaines complications ralentissent a croissance de la filière : des délais de raccordement à EDF encore trop long et des
démarches administratives trop lourdes. 75
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Analyse de l’axe « Eco-Industries/Chimie du Futur »
Caractéristiques générales du marché – Segment : Énergies
Renouvelables / Biocarburants
Définition des biocarburants : considérés comme une source d'énergie renouvelable, les biocarburants désignent des carburants d'origine
végétale (ester de colza par exemple). On distingue deux grandes classes de biocarburants à savoir les alcools, obtenus à partir de cultures riches en
sucre ou en amidon et les huiles produites à partir des graines oléagineuses (colza, soja, tournesol).
Demande Selon le Comité européen du biogazole (EBB), 1,7 million de tonnes de biocarburants ont été produites en 2003 (+ 30 %), dont 1,4 ++
million de tonnes de biogazole à base d'huile de colza.
Doublement attendu de la production d’ici 2010.
L’Allemagne est le premier producteur européen avec 715 000 tonnes produites en 2003 (+59%) suivi de la France avec 360 000
tonnes.
Projection attendue de 45 000 à 75 000 emplois crées ou maintenus d’ici 2010 (chiffres moyens de 10 emplois pour 1000 tonnes de
biodiesel et 6 emplois pour 1000 tonnes d’éthanol).
Les acteurs L’IFP est pionnier en la matière dans les années 90 avec le procédé ESTERFIP par catalyse homogène qui permet la production de +++
biodiesel issu de la transformation de Colza et de méthanol.
Success Stories
Si Renault Trucks étudie les pistes offertes par les carburants alternatifs, la préférence va vers des solutions hybrides.
Technologie La technologie existante est considérée comme fiable même si elle est en constante adaptation à la matière première. ++
Les acteurs travaillent actuellement sur les biocarburants de deuxième génération qui utilisent une ressource moins limitée que
celle aujourd’hui en concurrence avec l’usage alimentaire, soit la conversion de biomasse lignocellulosique (projet Européen NILE –
12, 8 millions d’euros).
Réglementation Directive Européenne 2003/30/CE relative à la promotion des biocarburants qui fixe un minimum de 5,75% de l’essence du gazole +
routier issu des biocarburants en 2010 + Directive 2003/96/CE qui autorise les États membres à exonérer de manière partielle ou
totale les taxes sur les biocarburants.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Analyse de l’axe « Eco-Industries/Chimie du Futur »
Caractéristiques générales du marché – Segment :
Nouveaux matériaux en lien avec le HQE ( haute qualité environnementale)
Définition : Ce segment englobe la fabrication de matériaux plus « sains » (isolants, bois non traité, tuiles, briques, enduits, revêtements,
peintures sans solvants, parquets issus de bois certifiés, panneaux photovoltaïques, etc.), la mise en œuvre de ces matériaux dans les installations et
équipements spécifiques ( récupération eaux de pluies, ventilations double flux, double-vitrages faiblement émissifs , chauffage géothermiqueetc)
et l’assistance à maîtrise d’ouvrage et architecture de type HQE, développant des méthodologies et des outils d’aide à la conception et à la
certification
Demande Il s’agit d’un segment très émergent dont il est difficile d’évaluer aujourd’hui la demande ++
Si l’on observe le marché de la construction et celui de la rénovation on peut considérer que la
demande représente plus de 150 milliards d’euros dont 60% pour le logement (à part égale entre
la construction et la rénovation).
On estime la part du HQE dans la construction est de 5% des réalisations.
Les acteurs Bouygues Immobilier , Eiffage, et les principales entreprises de la construction notamment ++
individuelle (groupe GEOXIA).
Sur cette thématique neufs acteurs publics et privés de l’Isère se sont regroupés pour créer un
pôle d’excellence autour des matériaux et des solutions constructives. Baptisé « Pôle innovation
constructives », il regroupe Vicat, Ferrari, Abzac, Lafarge, Les Grands ateliers de l’Isle d’Abeau
( centre de R&D) , l’ENSAG, l’ENTPE, la CCI du Nord Isère et l’EPIDA. Ce pôle envisage la
création d’un village expérimental et d’une « Cité de la Matière » sur le modèle de la Cité des
Sciences à Paris.
Salons Ecobâtir et Energies renouvelables organisées à Lyon sur la thématique.
Technologie Des technologies de construction performantes : vitrage faiblement émissif, isolation renforcée +++
des façades, protections solaires, surventilation la nuit. Pénurie de main d’œuvre formée dans
le secteur.
Réglementation Loi N°99-533 du 25 juin 1999 d’orientation pour l’aménagement et le développement durable du ++
territoire.
Directive européenne 2002/91 sur la performance énergétique des bâtiments
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Rhône-Alpes, première région française en matière d’investissements (plus de 100 millions d’euros)
pour protéger l’environnement, favorise le développement des éco-entreprises et industries:
Les industries de la chimie, du caoutchouc et du plastique sont le deuxième investisseur en matière de protection de
l’environnement, derrière l’énergie et devant les industries agroalimentaires et métallurgiques.
La Région dépense de l’énergie pour que ses citoyens en consomment moins : appel à projet lancé en 2006 avec le
réseau Info-Energie Rhône-Alpes fin d’encourager la réalisation de cent maisons individuelles moins gourmandes en
chauffage ou en eau chaude - allocations entre 3000 et 5000 €/foyer.
Rhône –Alpes et le Grand Lyon s’engagent également dans une politique en faveur d’une mobilité douce respectueuse
de l’environnement .
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Le segment de l’eau:
Le marché s’est constitué autour de la gestion de l’eau potable du territoire (Véolia environnement et Suez ) qui ont
permis la croissance d’une sous-traitance dans les domaines suivants:
Fabrication d’équipements : appareils de mesure et d’analyse (ex : Radoiometer) ou encore les bureaux
d’études
2 thématiques principalement développées : la gestion des eaux pluviales et l’identification et analyse des ultra
traces
Le segment du HQE/Matériaux:
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
L’aire urbaine de Lyon est n°1 en matière d’emplois dans les activités liées à l’environnement:
Chiffres clés :
700 entreprises
Dont 60% qui réalisent la totalité de leur activité dans l’environnement
11 000 emplois dans l’aire urbaine, dont plus de 5 000 dans le Grand-Lyon (hors Givors)
Un chiffre d’affaires de plus de 1,7 milliards d’euros.
Il s’agit essentiellement de PME de moins de 10 salariés, principalement dans la prestation de services à
l’industrie (contrôle, ingénierie, r&d, études de procédés de fabrication, éco-conception…)
Une vingtaine d’entreprises de plus de 100 salariés.
Principales compétences : l’eau (75% du chiffre d’affaires des éco-entreprises de la région lyonnaise) et les
déchets.
45 formations et 65 laboratoires de recherche en environnement.
Parmi les quatre premières aires urbaines françaises, la métropole lyonnaise a connu la plus forte hausse d’emploi
(+ 45 %) depuis 10 ans, dans le secteur de l’environnement.
Pollutec , un salon de renommée internationale se tient tous les 2 ans à Lyon (plus de 2500 exposants et 80 000
visiteurs à chaque édition - soit plus du double de Paris).
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Parc Technologique
Lyon – Saint Priest
Pole chimie/environnement
Lyon Rhône-Alpes
Pôle de l’eau/
CIRIDD – Technopôle de
Saint Etienne
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
120 adhérents (dont les leaders fondateurs : Rhodia, Suez, IFP et 50 PME).
12 projets de coopération technique (+ 5 projets transversaux) :
3 thématiques technologiques : catalyse, procédés, matériaux
4 projets ayant obtenu un financement, soit 70 millions d’euros
Exemple de projets :
- Rhodanos (thématique des procédés) dont l’ambition est de donner un leadership international à la région Rhône-Alpes
en matière de traitement des eaux, des boues et des odeurs des stations d’épuration.
Ce projet doit typiquement générer un chiffre d’affaires de 50M d’euros/an et créer 200 emplois en Rhône-Alpes
- Duramat (matériaux) qui vise à développer des matériaux à moindre impact environnemental , comme les polymères ou
élastomères, dans des secteurs tels que les peintures ou l’automobile
- Rednox : mise au point d’un catalyseur pour réduire les émissions de polluants automobiles (NOx).
- Force PA (catalyse) afin de doter la région d’un leadership national académique en matière de synthèse par
polycondensation et notamment des polyamides.
-Valorsites: mise au point de technologies innovantes pour traiter les sols pollués.
- Force –PA: développement de nouveaux polyamides
- Bio-Ressources: substitution de matières premières d’origine par des matières premières renouvelables (céréales,
oléagineux…)
Enjeux du pôle : conforter les projets de R&D, poursuivre l’implication des PME/PMI, développer la formation
notamment sur l’éco-conception, développer les coopérations internationales.
En termes d’implantation des projets, les développements sont fléchés sur les emprises des sites en restructuration
de la Chimie ( ARKEMA, HUNTSMAN, etc… soit 800 ha disponibles à court ou moyen terme dans la « Vallée de la
Chimie ».
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
AXELERA est le seul pôle en France qui ait vocation à conjuguer Chimie et environnement, et qui ambitionne à terme
l’intégration totale de la « chimie du futur » et de l’usine du futur ( 0 pollution, 0 déchet 0 rejet 0 risque) dans son
environnement .
M. ALLENET évoque les développements récents d’AXELERA à travers la labellisation de grands projets de R&D sur 3
thématiques principales (catalyse, procédés, matériaux) mais aussi de projets industriels créateurs d’emplois pour le
Territoire:
Projet de recyclage de DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) initialement proposé à
Saint-Chamond et qui se fera à Saint Fons associé à la déconstruction de véhicules de tourisme et au broyage
de plastiques en vue de nouvelles applications (150 emplois créés à terme)
Projet de co-génération de Biomasse sur la plate-forme chimique du Roussillon (70 emplois à la clé –sur un
site de 3 hectares)
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
M. ALLENET évoque les segments de marchés qui vont être les plus porteurs dans l’avenir :
La valorisation des déchets sur des filières émergentes ( DEEE), VFV (Véhicules en fin de vie), navires avions en fin
de vie ( projet de SITA à Romorantin de déconstruction automobile cité comme une réalisation exemplaire.
Les nouveaux matériaux composites , recyclés, durables et notamment les matériaux permettant de diminuer le
poids des véhicules et de diminuer les émissions de CO2
Les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, biomasse) où la France a pris beaucoup de retard
Les technologies liées aux économies d’énergie appliquées à différents marchés: la construction, l’automobile, etc.
Compte tenu des traditions industrielles de Givors des compétences à l’interface de la chimie du Rhône et de la
mécanique de la Vallée du Gier, M ALLENET suggère un positionnement sur les thématiques suivantes:
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
M. ALLENET évoque le fait que l’ Agenda 21 de la « Vallée de la Chimie » est en cours de finalisation.
Dans cette perspective, les acteurs sont à la recherche de nouveaux « totems » emblématiques du futur et du nouveau
positionnement de cette Vallée , totems qui pourraient être symbolisés par des projets comme:
l’usine du futur
la maison du développement durable
la plateforme de formation aux métiers de la chimie du futur
une pépinière d’entreprises destinée aux start up innovantes dans les domaines de la chimie du futur
(un projet de pépinière de ce type pourrait être localisé sur le site de CIBA / HUNTSMANN à Saint Fons car des
locaux vont être libérés dans le cadre de la restructuration de ce site ).
Si Givors se positionnait dans cette logique AXELERA pourrait être partie prenante de ce types de projets à réaliser sur le
site de FIVES- LILLE
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
50 adhérents – une centaine d’acteurs impliqués dans les programmes (forte présence académique INPG, CEA)
2 objectifs principaux :
Développer la production d’énergies renouvelables (solaire, biomasse, hydraulique
Et leur transformation sur des vecteurs actuels(électricité et chaleur) et futurs (hydrogène)
27 projets financés pour un montant de 54 millions d’euros. une centaine de labellisations de projets en 2006.
Principales thématiques : solaire et bâtiment et hydrogène/pile à combustible
Autres thématiques de recherche : gestion de réseaux, biomasse et hydraulique
3 plateformes financées par la région:
INES sur le solaire et bâtiment sur le parc de Savoie Technolac
PREDIS sur la gestion des réseaux à Grenoble
Plateforme Biomasse sur le parc Rovaltain (Drôme)
Enjeux du pôle : Développer les projets en impliquant les PME/PMI, développer l’offre de formation
Implantation des projets : si aujourd’hui les localisations d’activité s en lien avec le pôle sont principalement basées en
Isère et Savoie, TENERRDIS observe le développement d’implantations de projets en région lyonnaise:
Présence d’entreprises de renom telles que Tenesol (filiale de EDF et TOTAL) à la Tour de Salvagny
3 implantations récentes dans le domaine solaire :
- SMA et AS Solar au Parc technologique de Saint Priest
- HAWI à Villefontaine dans le Nord-Isère
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
L’APPEL fédère les professionnels de l’environnement de la région lyonnaise et compte une cinquantaine d’adhérents qui
représentent 50% des effectifs et du chiffre d’affaires régional des entreprises du secteur.
Missions:
promotion des savoir-faire des éco-entreprises lyonnaises
centre de ressources
fédération des éco-acteurs ( laboratoires, organismes de formation, industries, institutions)
4 groupes de travail principaux: analyses et mesures / éco-management/ santé et environnement/ sites et sols pollués.
L’APPEL organise tous les 2 ans en région lyonnaise en alternance avec Pollutec l’Université d’Eté de
l’Environnement ( Edition de Sept. 2007 sur le thème « Produire autrement »).
L’APPEL constate que les entreprises déjà implantées dans l’hyper-centre de Lyon n’ont pas vocation à
se « délocaliser » sur des sites tels que Fives-Lille. Les responsables rencontrés soulignent cependant
que la réglementation européenne permet le développement de nouvelles filières notamment dans les
procédés d’intégration de l’éco-production.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Synthèse :
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Les pôles représentatifs, développant une ou plusieurs thématiques du scénario Eco-Industries – Chimie du Futur ont
été étudiés dans le cadre de cette étude, afin d’en comprendre les principales caractéristiques et les éléments
discriminants et d’évaluer la concurrence potentielle pour le site Fives-Lille, si le scénario devait être retenu .
Les pôles étudiés :
En Rhône-Alpes
Savoie Technolac - Solaire – Bourgoin Jallieu
Rovaltain - Drôme
Hors Rhône-Alpes
Pôle éco-industrie de Alès Myriapolis
Europôle méditerranéen de l’Arbois
Ecopôle de Sénart
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Ambition Confirmer une position sur la scène internationale dans le domaine de l’environnement
Localisation Le Bourget du Lac (73) (au Nord de Chambéry) – A moins d’heure de Lyon + Bourgoin Jallieu (entre Lyon et
Chambéry)
Axes de communication Autoroutes A43/A41 – Aéroport Chambéry – Gares TGV de Aix et Chambéry / Aéroports Lyon Saint Exupéry et
Genève
Structure porteuse Le SYPARTEC (Syndicat Mixte pour l'Aménagement du Parc Technologique), groupement de collectivités
territoriales, est en charge de l'animation et du développement .
Fonctions présentes Des centres de recherche (avec plus de 150 chercheurs/ enseignants spécialisés sur le secteur de
l’environnement - NOVASIC, CEA, CNRS, CSTB…), des laboratoires (LOCIE, LCME) et des entreprises
(PHOTOSIL, CYTHELIA, Compagnons du solaire, IBC Solar, Cervin Innovations, Wattelse)
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Analyse de l’axe « Eco-Industries/Chimie du Futur »
Benchmarking
ROVALTAIN (ECO-POLE du sud Rhône-Alpes) en construction sur la thématique des
biomasses. Ses principaux facteurs clés de succès sont :
La présence de la plateforme du pôle TENERRDIS pour le projets de recherche sur la thématique des
biomasses
Une localisation entre Rhône-Alpes et PACA qui attire de nombreuses entreprises
Aménagement 3 pôles : tertaire, parc du 45ème parallele pour la production légère, foncier pour industries.
Réalisation de bâtiments aux normes HQE
Portage par les communes + Conseil Général
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Analyse de l’axe « Eco-Industries/Chimie du Futur »
Benchmarking:
Le PÔLE ECO-INDUSTRIES MYRIAPOLIS D’ALES se caractérise par une reconnaissance
nationale (pôle labellisé en 2005). Ses principaux facteurs clés de succès sont :
L’existence de grandes surfaces foncières disponibles
Une ouverture aux entreprises de tous les secteurs
Thématique Eco-industries
Fonctions présentes Près de 30 entreprises (qui emploient près de 300 personnes) ayant des activités liées à l’environnement
Quelques entreprises : Tierso environnement (conseil) ; Cairpol (appareils miniature de mesure de la qualité de l’air) ;
PLF Industrie (déchets plastiques) ; Sud Recyclage (traitement de déchets inertes de chantier) ; Diagonal (produits de
conditionnement et traitement des eaux) ; CTI (céramiques techniques pour l’environnement, la filtration…) ; Soleil
énergie (installation de générateurs photovoltaïque; bois…) ; Grennwall (revêtement végétaux de façades)
2 laboratoires de R&D de l'Ecole des Mines d'Alès : Laboratoire de Génie de l'Environnement Industriel et des risques et
Centre des Matériaux de Grande Diffusion
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Profils des entreprises Des entreprises industrielles et autres PME de tous les secteurs.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Analyse de l’axe « Eco-Industries/Chimie du Futur »
Benchmarking:
L’EUROPÔLE MEDITERRANEEN DE L’ARBOIS se caractérise par la proximité d’une
importante métropole nationale (Marseille). Ses principaux facteurs clés de succès sont :
La présence d’un nombre important de laboratoires de recherche
L’acquisition de la certification ISO 14001
Thématique Rassemble plusieurs pôles d’excellence liés à l’eau, l’énergie, le traitement des déchets et la gestion des risques.
Calendrier 1995
Axes de communication A 20 min de Marseille, accès direct au réseau autoroutier particulièrement dense : A7 vers Lyon et Paris, A8 vers
Nice, A51 vers les Alpes, A55 vers Montpellier et Barcelone + à dix minutes de l’aéroport international de Marseille-
Provence + gare Aix-TGV sur le site
Structure porteuse Le Syndicat Mixte de l’Arbois, le Conseil Général des Bouches du Rhône a été à l’origine de l’initiative
Profils des entreprises Essentiellement des cabinets de conseil, audit, ingénierie spécialisés en environnement
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Très peu d’industriels (moins de 10%)
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Analyse de l’axe « Eco-Industries/Chimie du Futur »
Benchmarking:
L’ECOPÔLE DE SENART se caractérise par une large ouverture aux entreprises de tous
secteurs et pas exclusivement aux éco-entreprises, et par sa proximité avec
l’agglomération parisienne. Ses principaux facteurs clés de succès sont :
La possibilité d’accueil des activités type ICPE (normes de stockage)
Le travail sur l’environnement paysager, en cohérence avec l’ambition de l’écopôle
Thématique La zone devrait se positionner essentiellement sur la filière des énergies renouvelables (valorisation de la biomasse;
les énergies renouvelables dans l’habitat…) mais toute éco-entreprise est susceptible de s’y implanter (possibilité
d’accueil d’ICPE).
Ambition Regrouper sur un pôle unique des entreprises dédiées aux éco-activités et aux activités éco-responsables, notamment
dans le domaine des énergies renouvelables, avec la formation d'un pôle R§D formation
Axes de communication Desservi directement par un échangeur de la Francilienne, à 900 mètres de la gare RER de Lieusaint-Moissy
Étendue de l’écopôle Un site de 300 ha dont 70 ha d'espaces verts et naturels sur 3 parcs :
La Parc de Chanteloup
Le site du Charme
Parc de la Borne Blanche
Structure porteuse Démarche née de la volonté de la Communauté d’Agglomération d’offrir aux éco-entreprises un environnement
favorable à leur développement. Projet soutenu par l’Union Européenne
Profils des entreprises Samada, filiale du groupe Monoprix, activités logistique sur le parc de la Borne Blanche à Combs-la-Ville
Prologis, implanté sur le parc de Chanteloup, à Moissy-Cramayel charte QE, applicable à l’ensemble de son site de
250 000 m². Bâtiments en partie recouverts de panneaux photovoltaïques capables de produire jusqu’à 614 KWc 98
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Les différents éco-pôles étudiés combinent tous une mixité des fonctions et un double
positionnement
Points à Retenir Europôle Méditerranéen de Ecopôle de Senart Pôle Eco- Industries Savoie Technolac- Pôle
l’Arbois- Technopôle de Myriapolis d’Alès éco-technique de Savoie
l’Environnement
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Présence de l’IFP, un des principaux spécialistes Difficulté d’accès à la ressource (les matières premières
français et mondial. seront de plus en plus importées, ce qui implique une
Bio-carburants Aucun site de production en Rhône-Alpes sur les 16 proximité avec des ports).
sites français de production de biodiesel et d’éthanol Unités de production lourdes qui ne seraient pas forcément
autorisés par le gouvernement conformes au souhait de modifier l’image .
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
En synthèse,
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Présence de leaders de
renommée internationale
Identité / Image /
Reconnaissance
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Conclusion
XXX
Forts
Eco- Position
Industrie ciblée
ENR
Faibles
Faibles Forts
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
L’entrepreneuriat en France:
Dans le contexte de la globalisation des économies, les territoires qui restent compétitifs sont ceux qui
savent actionner le levier de l’entrepreneuriat avec pour objectif la création de valeur(s) et
d’emplois.
Selon le «Global Entrepreneurship Monitor » auquel participe l’EM Lyon et différentes études,
l’entrepreneuriat contribue à environ un tiers de la croissance économique des Pays et Régions.
Le taux d’activité entrepreneuriale en France reste inférieur à la moyenne enregistrée dans la plupart
des pays développés. A titre d’exemple la création d’entreprise n’a concerné que 5% des Français de
18 à 64 ans en 2005 (contre 12% aux USA).
L’APCE (Agence pour la Création d’Entreprises) évalue le nombre d’entreprises créées chaque année ex
nihilo en France entre 250 000 et 300 000 et indique que chacune de ces entreprises créées génère
en moyenne 2,1 emplois.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
L’entrepreneuriat en France:
En France selon l’APCE 2/3 des créations d’entreprises sont motivées par des stratégies de retour à
l’emploi (projets portés par des chômeurs qui ne trouvent pas d’opportunités sur le marché du travail
et sont «contraints» à créer leur propre entreprise).
Les six principaux facteurs socio-économiques qui influencent l’activité entrepreneuriale sont:
La présence de l’état (forte activité dans les pays où la présence de l’Etat est réduite)
La fiscalité (moindre fiscalité corrélée à un fort entreprenariat)
La disparité des revenus
Le marché du travail (coût élevé et rigidité entraînent un faible taux de création)
La participation des femmes
La formation post secondaire
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Le territoire du Grand Lyon, de la Vallée du Gier de la Région Stéphanoise, tout comme celui de Givors
connaissent une recomposition profonde de leur tissu économique et ont dû faire face:
à des restructurations de pans entiers de leur économie (en particulier dans l’agglomération lyonnaise
dans le secteur de la chimie, et la « Vallée de la Chimie » dont Givors constitue la porte d’entrée Sud).
à une tertiarisation de leur économie.
Le Grand Lyon depuis plusieurs années mise sur l’entreprenariat pour faire face à ces mutations et a
mis en place une gouvernance pionnière et exemplaire en France, à travers l’initiative L_VE: Lyon Ville
de l’Entrepreneuriat.
L_VE vise à encourager la création, le maintien le développement la reprise d’entreprises sur tout le
territoire de l’agglomération, et par là même à amorcer les dispositifs de création de valeur et
d’emploi qui conditionnent les grands équilibres économiques et sociaux.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Le dispositif L_VE initié par le Grand Lyon regroupe plus de 20 partenaires parties prenantes de la
création et du développement d’entreprises ( CCI, Chambre de Métier, Medef, CGPME, Rhône-Alpes
Entreprendre, Crealys, EM Lyon, ADIE…).
L_VE se traduit sur le territoire par un accueil de proximité pour les créateurs avec 26 portes
d’entrées réparties sur l’agglomération.
Le dispositif propose:
Une chaîne d’accompagnement avec des conseils experts à toutes les étapes du projet
Une offre immobilière complète et un accès facilité aux financements pour les projets innovants.
20% des porteurs de projets en région lyonnaise bénéficient de L_VE ( contre en moyenne 9% de
porteurs à l’échelle nationale accompagnés).
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Le Grand Lyon a mis en place un dispositif immobilier destiné à accueillir et accompagner les jeunes
entreprises, et en particulier les jeunes entreprises innovantes des filières prioritaires (biotechnologies,
TIC, chimie-environnement).
Fin 2006, 36 jeunes entreprises innovantes représentant 430 emplois étaient accueillies dans les
pépinières dédies représentant une surface totale de 14 4000 m2.
Près de 50% de l’occupation et des emplois créés dans les pépinières dédiées mise en place dans le
Grand Lyon s’effectue dans le domaine des biotechnologies.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
pourrait elle aussi être développée au Sud de 2 ZAC du Bon lait-Projet de 33 000 m² (2 programmes
l’agglomération compte tenu des dynamiques immobiliers) Échéance 2007-2008
Opération Tech Sud (Port E. Herriot)/ Portes Ampères: 36
observées : 000 m² de SCHON d’ ici 2011 dont 25 000 m² de Tertiaire +
laboratoires
3 Programme de 12 000m²
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Entre 2003 et 2005 le Grand Lyon a connu une hausse de 12% du nombre de création d’entreprises
(contre 9% pour la région Rhône-Alpes et 3% au niveau national), alors que de 1994 à 2002 la baisse
avait été constante.
Les secteurs les plus porteurs en matière de création d’entreprises dans l’agglomération lyonnaise
depuis 2002 sont:
Le commerce (en particulier l’immobilier)
Les services aux entreprises (en particulier les services informatiques)
Les services à la personne (bricolage, repassage, couture, livraisons de repas, courses, soins de beauté à domicile)
La construction
L’éducation, la santé et le social
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Rhône-Sud : un pôle d’emploi au Sud de l’aire urbaine porté par le secteur tertiaire:
En janvier 2004, Rhône Sud (Givors+Grigny) comptait 1237 entreprises, 10100 emplois (fichier Sirène)
pour une population globale de 26 310 habitants (RP99). Le périmètre a gagné près de 700 emplois
salariés ( +7,7%) entre les recensements de 1990 et 1999.
Sur Givors l’emploi tertiaire se confirme avec un gain entre les 2 recensements de +90% d’emplois dans
les services aux entreprises qui représentent 13% de l’emploi total estimé en janvier 2004 (Source Opale).
Dans le domaine des services aux entreprises, le traitement des déchets à travers la présence de Labo
Services et Scori, filiales du groupe SUEZ , apparaît comme une spécificité de Givors.
L’industrie reste néanmoins une composante significative du territoire avec 13% de l’emploi total (contre
une moyenne de 19% pour l’ensemble de la population).
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Rhône-Sud : un pôle d’emploi au Sud de l’aire urbaine porté par le secteur tertiaire
Répartition de l’emploi total de la CC Rhône Sud aux recensement Répartition de l’emploi selon le secteur d’activité
de 1990 et 1999 par commune
24% 19%
Agriculture Agriculture
Industrie 5% Industrie
Construction Construction
8% Tertiaire Tertiaire
68%
Nombre d’emplois total: 9 008
76%
Nombre d’emplois total: 9 700
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
La ventilation des établissements selon la taille des entreprises fait apparaître que 68% des entreprises
installées dans le périmètre de Rhône Sud ont un effectif de moins de 3 salariés.
Tranche effectif Nombre d’établissements Comparaison Aire urbaine de Lyon
En valeur absolue En % En %
Inconnu 57 4,2% 3,4%
0 salarié 569 42,4% 48,7%
1 ou 2 349 26% 21,9%
2à5 157 11,7% 10,7%
6à9 78 5,8% 5,9%
10 à 19 55 4,1% 4,4%
20 à 49 45 3,4% 3,2%
50 à 99 17 1,3% 1,0%
100 à 249 10 0,7% 0,5%
250 à 499 4 0,3% 0,2%
500 et plus 1 0,1% 0,1% 118
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Rhône-Sud : un pôle d’emploi au Sud de l’aire urbaine porté par le secteur tertiaire
Evolution de l’emploi salarié privé selon les secteurs d’activités de 1998 et 2002
Industrie Construction Commerce Services aux Autres Evolution Evolution
entreprises services 1998-2002 2002-2003
Les établissements privés de plus de 100 salariés dans le secteur implantés à Givors, sont:
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
FAMER Industries
Siège à Givors, 40 M€ de CA, 250 salariés
Spécialiste de l’usinage de pièces de grandes dimensions destinées aux moteurs
Dernières actualités:
Signature en 2007 d’un partenariat industriel avec Moteurs Baudoin: création d’une filiale, FAMER PACA à
Cassis
Extension à Givors avec un nouvel atelier de 4500 m² sur le site de Fives Lille (60 emplois générés)
Reprise en 2007 des anciens bâtiments stéphanois de Berthiez (12.000 m²), pour faire face à la croissance
continue de son activité.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
LABO SERVICES:
Société créée en 1979 initialement à Grigny, reprise par SITA (Groupe Suez) en 1989.
Siège national à Givors- 80 personnes sur le site dont environ 1/3 de chimistes.
Spécialiste des DTQD (déchets toxiques en quantités dispersées): maillon technique et logistique dans la
chaîne de traitement de déchets chimique de nature très variée. (déchèts hospitaliers, déchets non
conditionnés,etc).
Partenaire environnement des laboratoires
Depuis son installation à Givors la société a connu une forte croissance et réalisé plusieurs
investissements significatifs sur le site ( hall de R&D, extension des installations couvertes, etc).
SOLIOS CARBONE:
Sociétédu groupe Fives-Lille
Leader dans le domaine des ateliers d’anodes hautes capacités pour l’industrie de l’aluminium primaire.
Très forte dimension internationale et technologique du groupe
Forte dimension environnementale liée à la réglementation de la production d’aluminium dans le monde
(cf. connexions avec Axelera)
Acquisition au 31/12/06 de Setaram Engineering (groupe KEP Technologies-Lyon) , leader mondial dans la
fourniture de systèmes de chauffage et de régulation des fours de cuisson d’anode qui a été déménagée
sur le site de Givors le 1/04/06
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Inscrire fortement Givors dans le dispositif L_VE et travailler sur la dynamique à court terme (mobilisation
des outils existants) et à long terme (actions structurantes).
Développer l’offre immobilière dédiée à la création et au développement d’entreprises sur le site Fives-
Lille:
Via la mise en place d’incubateurs, d’une pépinière et/ou d’un hôtel d’entreprises
En assurant la lisibilité de l’offre d’accompagnement Givordine, voire la développer dans le cadre de
L_VE (Maison de l’Emploi, Chambre de Métier, PLIE, CCIL…)
Capter une partie des 80% de créateurs du Grand Lyon qui ne bénéficient pas de solutions
d’accompagnement en leur proposant un accompagnement L_VE à Givors.
Expérimenter à Givors des dispositifs pionniers mis en place par le Grand Lyon pour réduire le nombre
d’échecs à l’issue de la création:
Cf la Maison de la création d’entreprise mise en place à là Duchère pour favoriser le développement dans un
quartier en restructuration et la recherche d’insertion pour des publics en difficultés.
Profiter des programmes de labellisation de L_VE pour proposer un accompagnement qui « sécurise » les
projets fragiles ou les micro-projets (typiques de la majorité de ceux portés par les Givordins)
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Développer sur le site Fives-Lille une offre qui corresponde aux attentes des entreprises :
Une enquête d’opinion de la CCIL menée en 2005 en collaboration avec l’OPALE auprès d’un échantillon de 1730 entreprises
de la région lyonnaise , montre que les critères de choix des entreprises pour une nouvelle implantation sont les suivants:
Accès à l'autoroute
Montant du loyer
Taux TP
Critères pour
une future
Stationnement implantation des
entreprises
Sécurité du site
industrielles
Accessibilité poids lourds
Industrie 0 20 40 60 124
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Développer sur le site Fives-Lille une offre qui corresponde aux attentes des entreprises :
Une enquête d’opinion de la CCIL menée en 2005 en collaboration avec l’OPALE auprès d’un échantillon de 1730 entreprises
de la région , montre que les critères de choix des entreprises pour une nouvelle implantation sont les suivants:
Stationnement
Qualité du site
Services 0 10 20 30 40 50
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Développer sur le site Fives-Lille une offre qui anticipe les attentes futures des années à venir :
Pour transformer Fives-Lille en vitrine de l’implantation d’entreprises pour l’agglomération de Lyon, il est nécessaire de
développer une offre qui anticipe les besoins futurs en mettant l’accent sur:
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
En fonction de leur connaissance de l’environnement local et des marchés, les différents acteurs rencontrés suggèrent les
cibles suivantes pour le développement de la création d’entreprises sur le site:
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Forces: Faiblesses:
• Une tradition industrielle qui permet de s’appuyer sur des savoir • Pas de pépinières ou de programmes immobiliers pour
faire en particulier dans le domaine de la mécanique répondre à la demande des entreprises endogènes
• Quelques belle références industrielles et technologiques (FAMER, • Une population locale qui a un faible niveau de
SOLIOS, ACS TOTAL, LABO SERVICES) pouvant porter des qualification , forte présence de l’Intérim
développements futurs • Faiblesse de l’enseignement supérieur et absence de
• La présence de structures de soutien et/ou d’animation: CCI de Lyon, plateformes technologiques, laboratoires de recherches .
Développeur Grand Lyon, Plie, Givors Développement… • Pas de création récente d’entreprise phare sur le périmètre
• Développement du pôle gare et des infrastructures de transport : • Fragilité des projets de création
booster qui permettra de stimuler la création d’entreprises • Pas de dispositif de stimulation à long terme de
• Présence du Lycée Picasso Aragon et de sa plateforme de l’entrepreneuriat de type « Vouloir Entreprendre »
coopération avec des grandes écoles et grandes entreprises (Renault
Trucks) de la région qu’il conviendrait de développer.
Opportunités: Menaces:
• Intégration dans le Grand Lyon qui permet de bénéficier d’un taux de • Intérêt des entreprises locales pour Chantelot (Grigny) et
TPU moins élevé que dans le passé . risques de relocalisation sur Chasse, Ternay, Communay.
• Des créations d’entreprise spontanées en partie du fait du taux de • Papyboom qui va poser des problèmes sur la transmission-
chômage élevé ( effets positifs et négatifs à la fois) : 500 dossiers reprise
transitant via la CCIL donnent lieu à 50 projets de création. • Pas d’intégration des entreprises traditionnelles locales à
• Force du dispositif L_VE qui peut être démultipliée sur le territoire des dispositifs innovants susceptibles de les redynamiser
de « Givors nouvel entrant dans le Grand Lyon » (inscription dans les pôles de compétitivité par exemple)
•80% des créateurs non accompagnés dans le Grand Lyon: potentiel à • Peu d’entreprises innovantes /high tech sur le territoire
flécher sur Givors
• Effet vitrine de l’autoroute favorable à la communication.
• Un foncier moins cher qu’à Lyon intra-muros qui peut offrir des
opportunités pour des opérateurs dans le cadre de montages privés.
•Création de la Maison de l’Emploi à proximité du site.
•Une demande sur le Grand Lyon en matière de projets tertiaires, de
services à la personne etc, qui se diffuse sur la 1ère couronne .
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Existence d’un tissu économique ++ Force du tissu économique du Grand Lyon + Tissu économique en mutation mais significatif
(poids & dynamisme) dans le domaine de l’industrie et du tertiaire
Présence de leaders de ++ Présence de grands leaders internationaux en + Proximité de la région lyonnaise et de ses leaders
renommée internationale région lyonnaise
Présence d’un tissu de PME ++ Fort tissu de PME en région lyonnaise Base de PME importante y compris dans la Vallée
+ du Gier
Existence de structures pour ++ Système d’immobilier dédier à la création - Pas de pépinière d’entreprises à Givors .
l’accueil des entreprises Des publics de créateurs en difficulté (nécessité
(quantité, qualité, offre) d’un accompagnement particulier)
Soutien des acteurs publics et +++ L_VE un dispositif unique en France + CCIL, Maison de l’emploi, Givors développement,
privés PLIE, etc.
Influence des pôles de ++ Créations d’entreprises encouragées par les pôles - Peu d’interactions avec les pôles, pas de
Compétitivité de compétitivité créations émanent de L_VE fléchées sur Givors
Identité / Image / ++ Forte image de l’agglomération à travers L_VE, le 0 Pas d’image entrepreneuriale sur Givors en dépit
Reconnaissance salon des Entrepreneurs etc. de dynamiques existantes. Aucune communication
organisée.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Conclusions
ATTRAITS / OPPORTUNITES (MARCHE)
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Dimension métropolitaine
du projet
Délai de mise en oeuvre
Impact économique
du projet 7 Critères
d’évaluatio
Dimension symbolique
n Faisabilité
(technique & financière)
et identitaire du projet
Dimension fédératrice
du projet (Lyon-Givors- Impact économique et
Gier-Saint-Etienne) social
(création emplois)
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Scénario 1 :
Equipements
culturels /industries + - ++ + -- -- 0
créatives
Scénario 2 :
Chimie du futur
Environnement Eco + + + 0 + 0 +
industries
Scénario 3 :
Scénario mixte axé
sur la création et le - ++ o - ++ + ++
développement
d’entreprises
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
de choisir entre:
le scénario 2 des éco-industries et/ou la chimie du futur
le scénario 3 intégrant un très fort focus sur l’axe de la création d’entreprises
Nous préconisons dans tous les cas de figure de conserver une brique du programme relative à la
culture et/ou aux industries créatives étudiées dans le cadre du scénario 1, afin de porter l’image
globale du projet et de valoriser en particulier le patrimoine des Halles qu’il nous paraît inopportun
de détruire.
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Projet « focus »
Industries Eco industries chimie création
créatives du futur développement
d’entreprises
Un projet mixte
à dominante sectorielle sans dominante
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Sommaire
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Prochaines étapes…
Choix
d’un scénario
Diagnos économique
tic et
Elaborat
enjeux Approfondis
ion de 3
Définiti sement d’un
scénarii
on de 6 scénario
scénarii
Choix
d’un scénario
d’aménagement
Phase 1 Phase 2
Phase 3
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Analyse de l’axe « Eco-Industries/Chimie du Futur »
Analyse de la thématique sur le territoire – Les sites d’accueil
Caractéristiques Parc Industriel de la Parc Technologique de Pôle Chimie CLEA – Technopôle de la Technopôle de Saint
Plaine de l’Ain Lyon Saint Priest Environnement Rhône- Doua – Lyon/Villeurbanne Etienne
Alpes
Aménagement 700 hectares 140 hectares 800 hectares Une trentaine d’hectares Une cinquantaine
d’hectares
Disponibilités Foncier disponible Bâtiment témoin MCP Anciens bâtiments en Limitées Offre limitée et sur
réinitialisation des bâtiments
existants – pas de
foncier
Accessibilité A42 (Lyon/Genève) En bordure de A43/ A7 Ensemble des TC/ Tram A72 (Lyon/Clermont
Aéroport Saint Boulevard urbain/TC tram/ A 15 minutes de Lyon Sur le campus universitaire Fd)
Exupéry à 15 Aéroport Saint Exupéry à Gare TGV à 5 minutes Gare TGV à 10 minutes
minutes/ Gare TGV 15 minutes/Gare TGV Part
Aéroport Dieu à 15 minutes
Autres 1er parc ISO 140001 au Plans d'eau, présence Immobilier dédié et outils Maison du
caractéristiques niveau européen végétale forte recouvrant de développement développement
60 % de la ZACLYON économique de type durable sur la ZFU
Label pôle de BIOPOLE,TENERRDIS pépinière
AXELERA
compétitivité TENERRDIS LUTB BIOPOLE, AXELERA VIAMECA, LUTB 138
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Mission EPORA Phase 2. Volet Économique –
Les entretiens réalisés
Liste des personnes rencontrées
GRAND LYON – POLE CHIMIE M. ALIX (Chargé de mission) 25 JUIN – SAINT FONS (69)
ENVIRONNEMENT
ASSOCIATION POUR LA PROMOTION DES MME. CLEMENT-PARARD (Directrice) 27 JUIN – VILLEURBANNE (69)
ECOINDUSTRIES LYONNAISES - APPEL
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