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L’Islâm et le progrès civilisationnel

SHeikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli ash-SHeikh (qu’Allâh le préserve)

- Le lundi 4 décembre 2006, par IsmaiL Ibn Hâdî

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

Le progrès et la civilisation, au sens large du terme, ayant trait à tous les


domaines, ont vu le jour à l’époque islamique, et cela quand les musulmans
ont trouvé dans leur législation [Charî’ah] ce qui les a poussés à édifier le
monde et à aider leur civilisation de façon à se procurer prospérité et
bonheur.

La construction de la civilisation intérieure, qu’il s’agisse de la construction de


villes, de législations ou de pédagogies, n’est possible que s’il y a
collaboration entre le système législatif, les hommes et les instances
exécutives. C’est pour cela que la Charî’ah [Législation islamique] accorde
une grande importance à l’organisation urbaine dans ses différentes formes
en installant un Etat, en installant des administrations et des instruments
exécutifs, la Charî’ah et la juridiction étant là pour inciter les gens à collaborer
dans un objectif d’intérêt général [Maslahah] et à leurs avantages.
Il est évident que pour construire une civilisation, il faut construire une
économie, des finances et différentes législations claires et apparentes.
L’Islâm a prescrit que le Trésor public [Bayt al-Mal] soit structuré, qu’il y ait
des gens spécialement chargés de garder les biens et que sa gestion soit en
conformité avec la législation islamique [Charî’ah]. L’Islâm a aussi encouragé
les biens de main morte [Waqf] et les différentes sortes de donations. Les
biens de main morte [Waqf] sont un des traits caractéristiques de la diversité
civilisationnelle et l’élargissement des applications dans le domaine
civilisationnel. C’est pour cela qu’on observe qu’il n’y a pas de domaine qui
n’ait pas été couvert par les biens de main morte à l’époque de la civilisation
islamique, des domaines aussi variés que les mosquées [Massâdjid],
l’enseignement, la santé, les livres [Koutoub], les bibliothèques [Maktabat], les
routes [Touroûq], les eaux, les veuves, les pauvres et nécessiteux, ainsi que
ceux qui n’ont pas de domicile. Tous ces domaines étaient couverts par les
biens de main morte [Waqf].

C’est là une forme de préoccupation de l’Islâm, qui encourage les gens à


participer dans ce domaine et à ne pas se contenter seulement des richesses
de la civilisation à travers l’institution de la Zakat, des aumônes et de l’union
sociale parmi les différentes choses. [1]

P.-S.

Source : « HADHÂ HUWA AL-ISLÂM »

Notes

[1] Le SHeikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli ash-SHeikh (qu’Allâh le préserve), est
ministre des Affaires religieuses, des Waqfs et de la prédication et de
l’orientation religieuse en Arabie saoudite.

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