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Grille
?
Source Drain
Transistor MOSFET
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
•
R.
Feynman,
«
Le
cours
de
physique
de
Feynman
:
Mécanique
quan4que
»,
Addison-‐Wesley
publishing
company
(1970).
•
S.
DaGa,
«
Quantum
transport:
Atom
to
transistor»,
Cambridge
University
Press
(2005).
• Wikipedia, hGp://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
1.
Avant
Propos
2.
Mécanique
Classique
3.
Eléments
de
mécanique
quan:que
pour
l’électronique
4.
Semi-‐conducteurs
5.
Les
jonc:ons
6.
Composants
semi-‐conducteurs
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
1.
Avant
Propos
2.
Mécanique
Classique
3.
Eléments
de
mécanique
quan:que
pour
l’électronique
4.
Semi-‐conducteurs
5.
Les
jonc:ons
6.
Composants
semi-‐conducteurs
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
1.3 Synthèse
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Résistance graphite
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Pour
touts
ces
composants
le
matériau
de
base
est
un
semi-‐conducteur.
Leur
foncDonnement
ne
peut
s’expliquer
que
par
la
théorie
quanDque.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
ION
Idéal :
• ION → ∞
Source Drain S (mV/dec)
Idéal 60 mV/dec • IOFF → 0
•S→0
IOFF
Transistor MOSFET VGS
0 VT Valim
(à VDS=VDD)
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
0
Électronique
Source Drain
1 numérique !
X 300 millions
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
INTEL 65 nm
P4, CoreDuo
Commercial
Transistor Double-Grille
CEA- LETI Lg~10 nm (2005)
[Bell Labs 1947]
Recherche
10 nm → ~40 atomes !
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Aujourd’hui ~1 Milliard de
Évolution du nombre transistors !
de transistors / puce
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Grille 2000
Source Drain
LG
Transistor MOSFET
VVGG>>0
=0
>0
VS =0 SiO2 VVDD=0
>0
N+ N+
Silicium P
Le foncDonnement du transistor repose sur le fait que le matériau est semi-‐conducteur
L’intérêt
d’un
semi-‐conducteur
est
que
l’on
peut
contrôler
facilement
les
charges
libres,
en
u:lisant
un
champ
électrique,
la
lumière
ou
la
température.
Il
peut
ainsi
passer
rapidement
d’un
comportement
isolant
à
conducteur.
Champ électrique,
lumière, chaleur
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Un
semi-‐conducteur
est
un
matériau
dont
on
peut
contrôler
facilement
la
quan:té
de
charges
libres,
en
u:lisant
un
champ
électrique,
la
lumière
ou
la
température.
Ce]e
propriété
se
retrouve
dans
les
matériaux
ayant
un
gap
d’énergie
faible.
Cela
sera
défini
plus
tard
dans
ce
cours.
Cela
correspond
à
des
matériaux
dont
les
atomes
sont
ordonnés
selon
un
schéma
qui
se
répète
dans
l’espace.
Ce
sont
des
cristaux.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Qu’a t’on besoin de connaître pour comprendre le foncDonnement d’un tel système ?
La
mécanique
quanDque
-‐
Permet
d’expliquer
pourquoi
les
atomes
s’ordonnent
et
comment
faut-‐il
faire
pour
les
ordonner.
-‐
Comment
les
atomes
se
couplent
pour
donner
les
niveaux
d’énergie
d’un
cristal.
-‐
Comment
les
électrons
se
déplacent
et
réagissent
à
une
perturba4on
extérieure.
Cela
nécessite
tout
d’abord
de
revoir
les
grands
principes
de
la
mécanique
classique
et
de
se
familiariser
avec
les
noNons
de
force,
d’énergie,
de
potenNel…
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
1.
Avant
Propos
2.
Mécanique
Classique
3.
Eléments
de
mécanique
quan:que
pour
l’électronique
4.
Semi-‐conducteurs
5.
Les
jonc:ons
6.
Composants
semi-‐conducteurs
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
2.3 L’électromagné:sme
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
2.3 L’électromagné:sme
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Un
référenDel
est
l’associa:on
d’un
ensemble
(
)
de
points
rigidement
liés
les
uns
aux
autres
(formant
ainsi
un
solide)
perme]ant
de
définir
un
repérage
spa:al
et
temporel.
On
peut
dans
cet
ensemble
de
référence
définir
des
repères
avec
des
échelles.
Les
coordonnées
perme]ent
d’exprimer
la
posi:on
d’un
point
dans
un
référen:el
par
rapport
aux
vecteurs
unitaires
d’un
repère.
La
no:on
de
mouvement
est
essen:ellement
relaDve.
Considérer
un
objet
au
repos
ou
en
mouvement
dépend
du
référenDel.
Nous
sommes
au
repos
par
rapport
à
la
terre
mais
en
mouvement
par
rapport
au
soleil.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
En
1D,
dans
un
repère
cartésien,
le
changement
de
posi4on
Δx
est
appelé
déplacement.
Δ
exprime
le
changement
d’une
quan4té.
x
étant
ici
la
posi4on
d’un
point
mobile
selon
l’axe
Ox.
Δt
est
l’intervalle
de
temps.
La
vitesse
exprime
le
taux
auquel
la
posi4on
change
dans
le
temps.
La
vitesse
moyenne
est
le
ra4o
du
déplacement
Δx
durant
l’intervalle
Δt.
Si
on
ne
connaît
que
la
vitesse
moyenne,
on
ignore
la
vitesse
aux
instants
intermédiaires.
La
vitesse
à
chaque
instant
est
donnée
par
la
vitesse
instantanée.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Il
est
effec4vement
nécessaire
de
mesurer
la
posi4on
à
2
instants
dans
le
temps
pour
obtenir
une
vitesse.
Pour
obtenir
la
vitesse
instantanée,
on
mesure
la
posi4on
pour
des
instants
les
plus
proches
possibles
l’un
de
l’autre,
c’est-‐à-‐dire
pour
un
intervalle
de
temps
qui
tend
vers
0,
Δt-‐>0.
Pour
obtenir
la
posi4on
à
par4r
de
la
connaissance
des
vitesses
instantanées,
on
u4lise
l’opéra4on
réciproque,
le
calcul
intégral:
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
La
masse
d’un
objet
caractérise
la
quan4té
de
ma4ère
contenue
dans
le
volume
de
celui-‐ci.
C’est
une
propriété
intrinsèque
de
l’objet
qui
mesure
sa
résistance
à
l’accéléra4on.
Elle
mesure
donc
l’iner4e
d’un
objet.
Elle
est
notée
m
et
s’exprime
en
kg.
La
quanDté
de
mouvement
ou
impulsion
est
définie
comme
le
produit
de
la
masse
par
la
vitesse.
Elle
fait
par4e
des
grandeurs
qui
se
conservent
lors
des
interac4ons
entre
les
objets
(chocs
…).
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
En 1D, dans un repère cartésien, la varia4on de la vitesse Δv s’exprime
L’accéléraDon moyenne est le ra4o de la varia4on de la vitesse Δv durant l’intervalle Δt.
L’accéléraDon instantanée s’ob4ent pour un intervalle Δt qui tend vers 0.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
PosiDon
Déplacement
Vitesse instantanée
AccéléraDon instantanée
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
On
appelle
force
toute
cause
capable
de
modifier
le
mouvement
d’un
corps
ou
de
meGre
en
mouvement
un
corps
au
repos.
La
force
F
est
une
grandeur
vectorielle,
caractérisée
par
une
direc4on
et
un
module.
-‐
Les
forces
à
distances -‐
Les
forces
de
la
gravita4on
-‐
Les
forces
électromagné4ques
-‐
Les
forces
nucléaires
(fortes
et
faibles)
Les forces à distances correspondent à des champs de vecteurs qui s’exercent dans tout l’espace.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Le
champ
est
vectoriel,
c’est-‐à-‐dire
caractérisé
en
tout
point
de
l’espace
par
des
vecteurs
ayant
chacun
une
direc4on
et
un
module
dépendant
de
la
source
de
ce
champ.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
AdmeGons
que
(1)
soit
la
terre
et
que
(2)
soit
un
objet
dans
le
proche
environnement
de
la
terre
(ex:
une
balle
lancée
en
l’air).
On
peut
alors
écrire
la
force
subie
pour
l’objet
(2),
force
qui
est
alors
appelée
poids,
comme
:
avec
G peut alors être considéré comme un champ de gravitaDon produit par la masse m1 de la terre.
L’objet
(2)
qui
se
trouve
dans
le
champ
de
gravita4on
de
la
terre
va
être
soumis
à
une
force
qui
dépend
de
se
masse.
Rayon
de
la
Terre
:
6370
km
Masse
de
la
Terre
:
6e24
kg
Un
objet
qui
se
trouve
à
la
surface
de
la
terre
est
soumis
à
un
champ
de
gravita4on
dirigé
vers
le
centre
de
la
terre
et
de
module
G=9,81
N.kg-‐1.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Un
objet
au
repos
reste
au
repos
si
globalement
aucune
force
n’agit
sur
lui.
Un
objet
en
mouvement
con:nue
de
se
déplacer
avec
un
mouvement
rec:ligne
uniforme
(vitesse
constante)
tant
que,
globalement,
aucune
ne
force
n’agit
sur
lui.
Mathéma4quement,
cela
se
traduit
par
:
Newton
et
auparavant
Galilée
avaient
compris
que
le
ralen[ssement
d’un
objet
qui
a
été
lancé
est
dû
à
des
forces
de
fric[ons.
Plus
les
fric[ons
sont
diminuées,
moins
l’objet
ralen[.
Il
ont
ainsi
intuité
que
si
les
forces
de
fric[on
sont
totalement
éliminées,
l’objet
conservera
toute
sa
vitesse.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
L’accéléra:on
d’un
objet
se
produit
dans
la
direc:on
de
la
force
qui
agit
sur
lui.
Elle
est
propor:onnelle
à
la
force
et
est
inversement
propor:onnelle
à
la
masse
de
cet
objet.
Il
a
également
montré
que
si
plusieurs
forces
agissent
sur
l’objet,
l’accéléra4on
résulte
de
la
composi4on
vectorielle
des
différentes
forces
qui
agissent
sur
lui.
Unité
de
la
force
:
l’équa4on
montre
que
l’unité
est
équivalente
à
des
.
CeGe
unité
a
été
appelée
le
Newton.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Principe de l’acDon et de la réacDon – 3ème loi de Newton
{
�
{
pA
F� = m �a F�A =
� d�
p d�t d�
ptotal �
F� = =0
d�t d�
pB d�t
p� = m �v F�B =
d�t
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Le
travail
est
l’effort
fourni
lors
du
déplacement
d’un
objet
soumis
à
une
force.
Il
s’agit
de
l’énergie
dépensée
lors
de
son
déplacement.
t ra v a i l
é l é m e n t a i r e
p o u r
u n
déplacement
élémentaire
s’écrit: Dans
le
cas
suivant,
on
retrouve
évidemment:
Si dW>0, le travail est dit moteur. Si dW<0, le travail est dit résistant.
Energie cinéDque
dl
étant
une
longueur,
on
peut
l’écrire
suivant
la
vitesse
de
l’objet
et
son
temps
de
déplacement
Le
travail
peut
donc
s’écrire
en
fonc4on
de
la
vitesse
donc
1
En
meGant
mv
dans
la
différen4elle,
on
ob4ent On
pose
: EC = m v2
2
La
quan4té
1/2mv²
est
appelé
énergie
cinéDque
Ec.
On
remarque
que
la
varia4on
du
travail
au
cours
du
déplacement
élémentaire
est
égal
à
la
varia4on
d’énergie
ciné4que.
Entre deux points A et B, le travail de F s’écrit donc
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
avec
O étant constant pour les fonc4ons phi, on peut écrire des fonc4ons psi dépendant uniquement de A ou B
On pose puis
On peut considérer
Comme
dW
et
dEp
sont
indépendants
de
la
trajectoire,
il
s’agit
de
différen4elles
exactes.
Ce
qui
permet
d’écrire:
Cela
signifie
que
pour
une
force
conserva[ve,
la
force
dérive
d’un
poten[el
(énergie
poten[elle).
En
3D
:
et
Cela
signifie
que
lors
du
mouvement
de
l’objet
entre
A
et
B,
son
énergie
totale
est
restée
constante.
S’il
perd
ou
gagne
de
la
vitesse,
cela
est
compensé
par
un
gain
ou
une
perte
d’énergie
poten[elle.
Inversement,
l’énergie
poten[elle
peut
être
vue
comme
une
réserve
d’énergie
de
l’objet.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Sur un parcours fermé, c’est-‐à-‐dire pour lequel les points A et B sont les mêmes, on a
On peut donc écrire La différence de potenDel sur une maille est nulle.
CeLe propriété a été énoncée par Kirchhoff dans le cas d’un circuit électrique (1845).
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Le travail élémentaire s’exprime en fonc4on de la différen4elle de l’énergie poten4elle.
Ce qui donne .
La
varia4on
de
la
charge
dans
le
temps
est
défini
comme
le
courant
électrique,
on
ob4ent
ainsi:
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
�
1
= m1 v1,f
2
2
�
1
+ m2 v2,f
2
�
2
v1,f v2,f
m1 − m2 2 m1
{ v1,f =
v2,f =
�
m1 + m2
2 m1
m1 + m2
�
v1,i +
v1,i +
�
m1 + m2
m2 − m1
m1 + m2
�
v2,i
v2,i
v1,i v2,i
m1 v1,i + m2 v2,i
vf =
m1 + m2
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
2.3 L’électromagné:sme
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Ondes
transversales:
La
direc4on
de
la
propaga4on
est
perpendiculaire
à
la
direc4on
de
la
vibra4on.
Ondes
longitudinales:
La
direc4on
de
la
propaga4on
est
dans
le
même
sens
que
la
vibra4on.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Impulsion:
Il
s’agit
d’une
pulsa4on
isolée
qui
se
propage
(ex
:
la
ola)
Onde
sinusoïdale
Lorsque
un
système
oscille
librement
ou
que
l’excita4on
est
con4nument
sinusoïdale.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
x t
L’amplitude
de
l’onde
varie
dans
l’espace
selon
une
période
spa4ale
λ,
et
dans
le
temps
suivant
une
période
temporelle
Τ.
vecteur
d’onde
ou
nombre
d’onde
(en
1D),
qui
est
le
nombre
d’oscilla[on
Pour
simplifier,
on
a
introduit
: par
2π
unité
de
distance.
k/(2π)
étant
la
fréquence
spa[ale.
PulsaNon,
qui
est
le
nombre
de
période
par
2π
unité
de
temps.
υ=ω/
2π
étant
la
fréquence
temporelle.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Onde progressive :
En effet son déplacement est visible par la varia4on de la phase.
La vitesse est le rapport de la période spa4ale par la période temporelle :
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Le pulse se déplace avec une vitesse vg appelée vitesse de groupe. Son équa4on devient donc :
y
est
appelée
la
fonc4on
d’onde.
Les
fonc4ons
d’onde
sont
les
soluDons
d’une
équaDon
différenDelle
appelée
équaDon
d’onde
qui
est
obtenue
par
les
lois
de
la
mécanique
classique
ou
de
l’électromagné4sme.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
�vg
Une
impulsion
est
aussi
appelée
train
d’ondes
ou
paquet
d’ondes.
En
effet
sa
décomposi4on
spectrale
(Fourier)
montre
qu’elle
est
composée
de
nombreuses
ondes
sinusoïdales
de
fréquences
et
d’amplitudes
différentes.
Suivant
le
milieu
de
propaga4on
et
le
type
de
l’onde,
il
se
peut
que
la
vitesse
de
phase
soit
dépendante
de
la
fréquence.
Les
différentes
harmoniques
ne
progressent
alors
pas
avec
la
même
vitesse
et
le
paquet
se
déforme.
On
dit
qu’il
y
a
dispersion.
La
vitesse
de
phase
ne
peut
plus
alors
caractériser
l’ensemble,
chacune
des
harmoniques
ayant
une
vitesse
différente.
On
u4lise
alors
une
autre
vitesse,
la
vitesse
de
groupe
vg
:
La
vitesse
de
groupe
est
la
vitesse
du
maximum
de
l’enveloppe,
ou
encore
la
vitesse
de
l’informa4on.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Wikimedia Commons
Wikimedia Commons
La
rela4on
de
dispersion
ω(k)
est
linéaire. La
rela4on
de
dispersion
ω(k)
n’est
donc
pas
linéaire.
Si
la
rela4on
est
du
type
La
vitesse
de
phase
est
La
vitesse
dépend
de
k,
le
paquet
va
se
disperser.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
x0 x1 > x0
Au cours du déplacement dans un milieu dispersif, l’impulsion se déforme.
Une
caractéris4que
importe
de
la
propaga4on
dans
un
milieu
dispersif
:
la
durée
d’impulsion
augmente
(ou
se
réduit)
lors
de
la
propaga4on.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Par
exemple
pour
le
réseau
EDF
à
50
Hz
:
λ
=
c
/
ν
=
6000
km
!
>>
Pas
besoin
de
traduire
l’évolu[on
de
la
tension
(du
courant)
dans
l’espace
Tension
6000 km
Espace
Même tension à tout instant
à l’échelle d’une ville
Dans
ceGe
situa4on,
il
suffit
de
décrire
l’onde
en
fonc4on
du
temps
seulement
:
y
=
A
sin(ω
t
–
k
x)
-‐>
y
=
A
sin(ω
t)
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
GHF
sinusoïdale
Rg=50
Ω
f=27 MHz, C.C. en AB, VRt présente un maximum puis rediminue à plus haute fréquence.
À la fréquence pour laquelle VRt est maximum, on enlève le C.C. entre A et B. La tension est nulle aux bornes de Rt.
À ceGe fréquence, l’onde se propage, Rt est court-‐circuitée par le circuit de dériva4on.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Rela4ons entre courant i et tension V aux bornes de composants usuels :
di
Bobine
d’inductance
L
(Henry)
: V =L
dt
dV
Condensateur
de
capacité
C
(Farad)
: i=C
dt
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Avec , on a
Impédance
est
l’impédance
ramenée
en
abscisse
x.
Si
il
n’y
a
pas
d’onde
réfléchie
(B=0),
le
rapport
est
une
constante
:
(impédance
caractéris4que
de
la
ligne)
Lorsque
ce
rapport
Z=(L/C)1/2=Zt
l’impédance
de
la
charge
terminale,
la
ligne
est
adaptée,
il
n’y
a
pas
d’onde
réfléchie.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
La
tension
en
ces
points
est
donc
nulle
si
onde
incidente
et
réfléchie
ont
même
amplitude.
Pour
obtenir
A=B,
il
faut
que
le
coefficient
de
réflexion
soit
de
±1,
soit
Pour
les
points
k.l
mul:ple
de
π/2,
soit
l=λ/4,
3λ/4,
…,
l’impédance
Pour
les
points
k.l
mul:ple
de
π/2,
soit
l=λ/4,
3λ/4,
…,
l’impédance
est
nulle
le
circuit
ouvert
se
comporte
comme
un
court-‐circuit est
infinie
le
circuit
ouvert
se
comporte
comme
un
circuit
ouvert
Cela
explique
le
comportement
observé
à
27
MHz,
Le
circuit
de
dériva4on
doit
être
de
longueur
λ/4
tel
que
la
résistance
est
court-‐circuitée
par
la
dériva4on
en
circuit
ouvert.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
2.3 L’électromagnéDsme
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
-‐vers
500
av.
J.C.,
les
grecs
à
l’époque
de
Thales
savaient
que
froGer
de
l’ambre
lui
donnait
la
propriété
d’a}rer
des
corps
légers.
Le
mot
grec
àlektron
pour
désigner
l’ambre
est
à
l’origine
du
mot
électricité.
-‐1750:
Franklin
imagine
l’électricité
comme
un
fluide.
Le
froGement
de
surfaces
isolantes
met
ce
fluide
mouvement.
Il
pose
également
comme
principe
que
la
ma4ère
contenant
trop
peu
de
ce
fluide
est
chargée
néga4vement,
chargée
posi4vement
sinon.
Il
iden4fie
le
terme
posi4f
avec
le
type
de
charge
acquis
par
une
4ge
de
verre
froGée
sur
de
la
soie,
et
néga4f
avec
celui
acquis
par
une
4ge
en
ambre
froGée
avec
de
la
fourrure.
Naturellement
il
imagine
que
le
fluide
se
déplace
du
matériau
le
plus
chargé
au
matériau
le
moins
chargé.
Aujourd’hui
nous
savons
que
les
électrons
se
déplacent
dans
l’autre
sens.
-‐1784
:
Coulomb
:
loi
sur
l’a}rance
entre
les
corps
chargés
(Force
de
Coulomb)
-‐1820
:
Le
danois
Hans
Chris4an
Oersted
reporte
une
observa4on
extraordinaire
:
un
fil
parcouru
par
un
courant
dévie
l'aiguille
d'une
boussole
placée
à
proximité.
-‐1820
:
Ampère
:
bonhomme
d’ampère
et
première
équa4on
d’électromagné4sme.
Il
invente
le
galvanomètre,
le
télégraphe,
l’électroaimant.
Il
émet
le
premier
l’hypothèse
que
d’innombrables
pe4tes
par4cules
chargées
en
mouvement
pourraient
être
responsables
du
courant
(1850).
-‐1831
:
Faraday
:
induc4on,
champ
magné4que,
principe
du
moteur
électrique
-‐1865
:
Maxwell
:
synthèse
essen4elle
des
lois
existantes,
grâce
à
l’introduc4on
du
courant
de
déplacement.
-‐1894
:
G.
Stoney:
conceptualise
la
par4cule
d’électricité
qu’il
appelle
électron.
-‐1897
:
J.
J.
Thomson
:
découvre
que
les
électrons
sont
chargés
néga4vement.
-‐1910
:
R.
Millikan
mesure
la
charge
de
l’électron
!
-‐1924–1960
:
L.
De
Broglie,
E.
Schrödinger,
P.
Dirac,
R.
Feynman,
comportement
de
l’électron
dans
l’état
des
connaissances
actuelles.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
div rot
� V� =0 rot
� rot
� V � div V
� = grad � −∆
� V
�
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Grâce
au
pendule
de
torsion
qu’il
a
inventé,
il
détermine
quan4ta4vement
la
force
qui
s’exerce
entre
les
corps
chargés.
La
force
est
propor4onnelle
à
la
charge
de
chacun
des
corps
et
inversement
propor4onnelle
au
carré
de
la
distance
entre
les
corps
chargés.
Mathéma4quement
tout
cela
se
traduit
par
:
Q1 et Q2 sont les charges des corps. Si la charge du corps 1 est néga[ve, Q1 est néga[ve.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Si deux corps chargés sont en présence l’un de l’autre, les deux corps subissent une force
Comme
nous
l’avions
fait
dans
le
cas
de
la
force
de
gravita4on,
on
peut
considérer
que
le
premier
corps
subit
une
force
car
il
est
dans
le
champ
électrique
produit
par
l’autre
corps.
La
force
qu’il
subit
peut
s’écrire
ainsi
:
Si
on
considère
une
charge
élémentaire
néga[ve
(électron)
q=1,6E
-‐19
C
Ce
champ
produit
ici
par
une
charge
ponctuelle
s’étend
dans
tout
l’espace,
son
amplitude
dépend
de
la
distance
à
la
charge
et
de
la
valeur
de
la
permi}vité
du
milieu.
Cependant
l’équa4on
donnée
ici
s’applique
au
champ
produit
par
une
charge
ponctuelle.
Il
nous
faut
un
modèle
généralisé
donnant
le
champ
produit
dans
l’espace
par
une
charge
quelconque.
Cela
a
été
fait
par
Gauss.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
La
force
électrique
étant
conserva4ve,
le
travail
est
égal
à
la
différence
d’énergie
poten4elle,
soit
On
peut
aussi
dire
que
le
champ
électrique
est
la
dérivée
du
poten4el
:
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
On vient d’obtenir une expression du poten4el en fonc4on du champ électrique :
En u4lisant l’expression du champ électrique obtenue à par4r de la force :
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Si le champ électrique n’est pas uniforme, que la surface n’est pas plane :
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
L’équa4on
précédente
est
une
forme
macroscopique,
on
ob4ent
la
forme
microscopique
(plus
tard
u4lisée
par
Maxwell)
en
u4lisant
le
théorème
de
Green-‐Ostrogradski
(théorème
de
flux-‐divergence)
:
ρ
étant
la
densité
de
ce
qui
donne charge
(charge
/
volume)
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
L’équa4on s’ob4ent facilement à par4r de la forme microscopique du théorème de Gauss.
, on ob4ent
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Avec
ceGe
expérience
simple
R.
Millikan
parvient
à
prouver
que
comme
pressen4
par
ses
illustres
prédécesseurs
le
courant
électrique
est
cons4tué
d’innombrables
par4cules
chargées,
chacune
ayant
la
même
charge
qui
est
indivisible.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
-‐
an
1000,
les
chinois
u4lisent
une
boussole,
c’est
une
aiguille
de
magné4te
posée
sur
de
la
paille
et
floGant
dans
un
récipient
d’eau
gradué.
En
Europe
entre
le
10ème
et
12ème
siècle
les
propriétés
des
aimants
sont
u4lisés
pour
la
naviga4on.
-‐1820 : Orsted observe que l’aiguille d’un aimant bouge lorsque qu’un fil à proximité est traversé par un courant électrique
-‐1820 : Ampère : bonhomme d’ampère et première équa4on d’électromagné4sme, suite aux travaux de Orsted
-‐ 1865: J. C. Maxwell : unificaDon et théorie de l’électromagnéDsme
P. Dirac
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Force
agissant
sur
un
fil
parcouru
par
un
courant
(force
de
Laplace)
La
charge
dans
le
fil
est
ou
est
n
est
la
densité
volumique
de
charge
S Le
courant
est
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Fil recDligne
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Théorème
d’Ampère
La
circula4on
du
champ
magné4que
autour
d’un
fil
induit
dans
ce
fil
un
courant
dépendant
de
la
perméabilité
du
matériau.
La
réciproque
est
également
vraie.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Le flux magné4que φm est l’intensité du champ au travers d’une surface S.
Si
le
champ
n’est
pas
uniforme
et
que
le
surface
n’est
pas
plane
: est
un
vecteur
unitaire
normal
à
la
surface.
Ce flux est nul sur une surface fermée car les lignes de champ sont fermées.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Faraday
Toute
varia4on
de
flux
au
travers
de
la
spire
induit
une
différence
de
poten4el
à
ses
bornes,
appelée
f.e.m
induite
(force
électromotrice).
La
f.e.m
est
propor4onnelle
à
la
varia4on
dans
le
temps.
CeGe équa4on se formule par rapport à la circula4on du champ électrique :
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
En 1865, J. C. Maxwell a connaissance de tous les résultats de ses prédécesseurs:
La
varia4on
du
flux
électrique
est
liée
à
La
varia4on
du
flux
magné4que
est
liée
la
circula4on
du
champ
magné4que. à
la
circula4on
du
champ
électrique.
Il les a classées et a essayé de comprendre si le tout était homogène. Il les a ensuite corrigées.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Cependant il est souvent préférable d’u4liser la forme locale des équa4ons :
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
A par4r de ces équa4ons, dans le vide (charge Q=0 et courant I=0), :
On reconnait ici l’équa4on du onde progressive que l’on peut également écrire :
Le
calcul
ceGe
vitesse
montre
qu’il
s’agit
de
la
vitesse
de
la
lumière
Ceci
a
permis
de
conclure
que
la
lumière
est
une
une
onde
électromagné4que
et
qu’elle
se
propage.
Les
solu4ons
de
ceGe
équa4on
ont
été
présentées
dans
le
cas
d’une
onde
de
tension
qui
se
propage
sur
un
câble.
L’équa4on
et
la
solu4on
sont
similaires
dans
tous
les
cas
de
propaga4on.
Pour être plus général, il faut se placer dans un milieu matériel dans lequel un courant circule avec perte.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Energie
transportée
Une
onde
transporte
de
l’énergie.
On
peut
montrer
en
calculant
le
travail
de
la
force
de
Lorentz
que
la
puissance
transportée
par
une
onde
électromagné4que
s’écrit
:
Le
vecteur
trouvé
est
appelé
vecteur
de
Poyn[ng,
du
nom
du
physicien
qui
l’a
calculé.
S
représente
une
puissance
par
unité
de
surface
(W/m²).
Le
soleil
fournit
une
puissance
de
1300
W/m².
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
~ 1 nm
Nanotube
de carbone
Un transistor est constitué d’atomes, son fonctionnement dépend de la physique à cette échelle !
Les dimensions des transistors actuels (et plus encore dans l’avenir) sont assez petites pour que
les phénomènes quantiques soient observables et influent sur leur comportement.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
-‐La
ma4ère
est
cons4tuée
de
corpuscules
affectés
d’une
masse
et
suivent
les
lois
de
Newton.
6
variables
suffisent
à
décrire
les
corps
(
).
La
théorie
est
déterministe.
Au
cours
de
l’étude
incessante
des
ondes
et
des
électrons
des
expériences
sont
mises
en
œuvre
qui
vont
montrer
que
:
Ces effets sont inexplicables par les théories classiques de la maDère et du rayonnement.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
-‐
Au
19ème
siècle,
les
scien4fiques
savaient
que
la
couleur
d’un
corps
(ini4alement
noir)
donnait
des
informa4ons
sur
sa
température.
-‐
Ils
savaient
également
que
lorsqu’un
corps
est
éclairé,
il
chauffe.
-‐
La
théorie
de
l’époque
(Boltzmann,
Rayleigh,
…
)
supposait
que
la
température
était
due
aux
vibra4ons
dans
la
ma4ère
et
que
ces
oscilla4ons
produisaient
la
lumière.
-‐
Ainsi
on
pouvait
chauffer
un
matériau
en
l’éclairant.
Celui-‐ci
pouvait
réémeGre
de
la
lumière
grâce
aux
vibra4ons
engendrées.
De
là
est
née
l’idée
d’étudier
un
corps
qui
absorberait
tout
les
longueurs
d’onde
de
la
lumière
(un
corps
noir)
et
d’observer
comment
il
la
réémet.
L’applica4on
de
ces
études
était
de
pouvoir
connaitre
les
différents
matériaux
d’un
corps
à
par4r
du
rayonnement
qu’il
émet
lorsqu’il
est
chauffé.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
En
1900,
Max
Planck
trouve
que
l’intensité
ne
peut
pas
s’expliquer
Mesure
du
flux
par
les
lois
classiques
mais
qu’elle
peut
se
meGre
en
équa4on
en
énergé4que
en
supposant
que
les
varia4ons
énergé4ques
sont
quan4fiées
(dE
=
fonc4on
de
λ n.h.ν)
:
h
étant
une
constante
qu’il
a
introduit
et
qu’on
appelle
aujourd’hui
constante
de
Planck
h
Flux
énergé4que
lumineux
(u.a)
Ce
qui
est
surprenant
et
inexplicable
est
que
lorsqu’on
augmente
l’intensité
de
la
lumière,
V0
ne
change
pas
!
Lumière
d’intensité
I
Pourtant
selon
la
théorie
classique,
l’énergie
est
pour
le
faisceau
lumineux...
En
1905
A.
Einstein
proposa
une
explica4on.
Selon
lui,
le
phénomène
s’explique
si
l’énergie
de
la
lumière
est
apportée
par
paquet
qu’il
appelle
quanta
de
lumière.
Il
reprend
les
travaux
de
Planck
et
propose
que
chaque
paquet
transporte
une
énergie
.
Ces
quanta
de
lumière
seront
plus
tard
appelés
photons.
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Observation :
le rayonnement diffracté est de longueur dʼonde plus grande
que la longueur dʼonde initiale,
Résultats:
-‐
Les
balles
arrivent
d’un
seul
coup,
et
tour
à
tour
(corpuscules
discrets)
-‐
Lorsque
l’amplitude
est
plus
grande,
c’est
parce
que
les
balles
arrivent
plus
fréquemment
- P12 ne présente pas d’interférence.
-‐
Lorsque
l’on
mesure
P1
et
P2
individuellement,
on
s’aperçoit
que
les
amplitudes
s’ajoutent.
I1
1 I12
2
I2
Résultats:
-‐
L’intensité
peut
prendre
n’importe
quelle
valeur
(pas
de
discré4sa4on
dans
la
détec4on)
-‐
P12
présente
une
figure
d’interférence.
A
certains
endroits,
les
ondes
sont
en
phases
(I12
maximum),
à
d’autres
les
ondes
sont
en
opposi4on
de
phase
(I12
minimum)
-‐
Lorsque
l’on
mesure
I1
et
I2
individuellement,
on
s’aperçoit
que
les
intensités
ne
s’ajoutent
pas.
P1
1 P12
2
P2
Résultats:
-‐
Le
détecteur
(ex:
haut
parleur)
permet
de
détecter
des
«
clics
»
discrets,
il
s’agit
de
paquets
tous
idenDques.
-‐
Lorsque
l’amplitude
est
plus
grande,
c’est
parce
que
les
clics
arrivent
plus
fréquemment,
tous
les
clics
restant
iden4ques.
Leur
arrivée
est
erraDque,
c’est
le
rythme
moyen
qui
donne
l’amplitude,
on
parle
donc
de
probabilité.
-‐
P12
présente
une
figure
d’interférence
!
-‐
Lorsque
l’on
mesure
P1
et
P2
individuellement,
on
s’aperçoit
que
les
intensités
ne
s’ajoutent
pas.
Comme pour des ondes, on obtient :
P1
1
P12
2 Source de P2
lumière
Nous
savons
que
les
charges
électriques
diffusent
la
lumière,
on
essaie
ainsi
d’observer
par
quel
trou
passe
les
électrons
Résultats:
-‐
Chaque
fois
que
l’on
détecte
un
«
clic
»,
on
perçoit
également
un
éclair
du
trou
1
ou
2.
Lorsque
nous
observons
les
électrons,
ils
passent
soient
à
travers
le
trou
1
ou
2.
-‐
P12? Il n’y a plus d’interférences! L’observation des électrons a détruit la figure d’interférence.
-‐
Y
a-‐t-‐il
un
moyen
de
ne
pas
les
perturber
?
Diminuer
l’énergie
de
la
lumière
(cad
augmenter
sa
longueur
d’onde)
Lorsque
la
longueur
d’onde
de
la
lumière
est
suffisamment
grande
pour
que
l’on
retrouve
une
figure
d’interférence,
l’éclair
est
diffus,
il
ne
permet
plus
d’observer
par
quel
trou
l’électron
est
passé
!
LimitaDon
de
la
précision
de
la
mesure
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Cela
fait
apparaître
un
des
principes
majeurs
de
la
mécanique
quan:que,
celui
de
la
limita:on
de
la
précision
de
la
mesure.
C ’est
le
principe
d’incerDtude
Heisenberg.
Ce
principe
est
admis
comme
faisant
par:e
intégrante
de
la
nature
physique
et
est
un
pilier
de
la
théorie
quan:que.
Elle
est
propre
à
la
descrip[on
des
électrons
par
des
ondes
et
des
corpuscules
:
L’amplitude
d’une
onde
plane
varie
dans
l’espace
et
le
temps
comme
L’énergie
de
la
par4cule
qui
lui
est
associée
est
et
son
impulsion
est
.
Le
carré
de
son
module
est
constant,
la
probabilité
de
trouver
la
par4cule
est
la
même
dans
tout
l’espace.
On
connaît
donc
parfaitement
son
impulsion
mais
on
ignore
où
se
trouve
la
par4cule.
L’état
physique
d’un
système
individuel
est
complètement
décrit
par
une
foncDon
d’onde
qui
détermine
seulement
la
probabilité
des
résultats
qui
peuvent
être
obtenus
lors
d’un
grand
nombre
d’expériences
similaires.
L’évolu:on de la fonc:on d’onde d’un système est donnée par l’équa:on de Schrödinger.
QuesDon
ouverte
:
qu’est
ce
qui
détermine
le
résultat
d’une
mesure,
et
quel
est
le
mécanisme
de
décohérence
?
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
H
est
l’opérateur
Hamiltonien.
L’équa4on
ne
se
démontre
pas,
elle
a
été
obtenue
par
analogie
entre
l’équa4on
d’eikonal
et
de
Hamilton-‐Jacobi.
Ce
sont
les
résultats
expérimentaux
qui
prouvent
sa
validité.
Pour une par:cule de masse m, en 1D, l’équa:on s’écrit
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
En 1D, ϕ(x) est solu:on de l’équaDon de Schrödinger indépendante du temps :
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
réfléchie
x x
Si E>V(x)
avec
-‐
Dis4nguer
les
différentes
régions
de
l’espace
-‐
Ecrire
les
solu4ons
dans
ces
différentes
régions
-‐
Eliminer
les
solu4ons
non
physiques
-‐
Raccorder
les
solu4ons
aux
fron4ères
de
chaque
région Si E<V(x)
Con[nuité
de
la
fonc[on
d’onde
et
de
sa
dérivée
-‐
Déterminer
les
constantes avec
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
I II III
x
0 L
-‐ Ecrire les solu[ons dans ces différentes régions et éliminer les solu[ons non physiques
I et III V0 est infini, la fonc4on d’onde est nulle dans ces régions
II avec
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
En x=0,
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Avec
V0 (infini)
n=3 E3
n=2 E2
n=1 E1
x
0 L
Dans
un
puits
de
potenDel
(étroit),
les
électrons
ont
peuvent
ne
peuvent
occuper
que
certains
d’énergie
discrets.
(cas
des
électrons
autour
d’un
noyau,
du
puits
de
poten[el
dans
une
capacité
MOS,
…)
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT
Dans
le
cas
du
puit
infini,
nous
savons
que
la
par4cule
se
trouve
entre
0
et
L
puisque
la
fonc4on
d’onde
est
nulle
dans
les
autres
régions
n=1
V(x) transmis
Faisceau incident de
particule
réfléchie
x
V(x) transmis
Faisceau incident de
particule
réfléchie ?
x
DEPARTEMENT D'ENSEIGNEMENT