Vous êtes sur la page 1sur 15

GOHIER Malo

UNG Raphaël

Le 22 mai 2007

ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

SAINT MICHEL SUR ORGE

ANALYSE DU PROJET

Université de Marne La Vallée 
Cité Descartes 
77420 Champs‐sur‐Marne 
L3 STPI Génie Urbain 
SOMMAIRE 

I) INTRODUCTION .................................................................................................................. 3
II) LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU SITE ........................................................ 4
1) RELIEF ................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
2) L’HYDROLOGIE SUPERFICIELLE ............................................................................... 4
3) LE CLIMAT ET LA QUALITE DE L’AIR ...................................................................... 5
4) LE SOL .............................................................................................................................. 5
III) PROTECTION DU PATRIMOINE NATUREL ET DU BÂTI.......................................... 6
1) La faune et la flore à l’échelle de la ville ........................................................................... 6
2) Monuments historiques et archéologie .............................................................................. 7
IV) MILIEU HUMAIN .............................................................................................................. 8
1) Les activités ....................................................................................................................... 8
2) L’habitat ............................................................................................................................. 8
3) Les équipements pour l’enseignement et la formation ...................................................... 9
4) Les équipements pour la petite enfance et la jeunesse ....................................................... 9
5) Les équipements sanitaires et sociaux ............................................................................... 9
6) Les équipements sportifs.................................................................................................. 10
7) Les équipements culturels ................................................................................................ 11
8) La santé ............................................................................................................................ 12
V) LA DESSERTE ET LA CIRCULATION .......................................................................... 13
1) Les transports collectifs : ................................................................................................. 13
2) La circulation automobile ................................................................................................ 13
3) Le stationnement .............................................................................................................. 13
4) La circulation douce ......................................................................................................... 14
VI) L’ENVIRONNEMENT SONORE .................................................................................... 15
VII) PAYSAGE........................................................................................................................ 15
 

I)INTRODUCTION 
Dans ce dossier, nous allons traiter de la deuxième partie de l’étude d’impact sur
l’environnement du réaménagement de la ZAC Gambetta de Saint Michel sur Orge. Cette
partie consiste à faire l’analyse des effets d’un projet sur l’environnement. Pour cela nous
allons étudier le projet qui sera réalisé sur la ZAC ainsi que ses différentes variantes. Le but
ici sera donc de voir si le projet valorise les points forts existants déjà ou améliore les points
faibles et cela, bien sûr, en étant cohérent avec le diagnostic rendu préalablement. Cette
deuxième partie sera synthétique et argumentée, elle intégrera les améliorations, les
détériorations que le projet apportera ou non au site et en fera l’étude d’impact à
proprement dit.

Celle-ci aura pour objectifs d’aider le maître d’ouvrage à réaliser un projet


respectueux de l’environnement, de donner des informations positives ou négatives sur le
projet et d’informer la population touchée directement ou indirectement par celui-ci. Cette
étude se réalise avant que le projet final ne soit validé, c'est-à-dire lors qu’il n’est qu’à une
étape d’esquisse. L’étude d’impact sera poursuivie aussi lors de l’élaboration du projet afin
que ce dernier réponde et s’adapte aux conditions imposées par le site et son
environnement.
II)LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU SITE 

1) Relief 

Les impacts sont liés à la transformation d’un site urbain et font appel à des réponses
techniques. Le relief sera très peu touché par le projet.

2) L’hydrologie superficielle 

L’Orge se situe à proximité du site mais ne traverse pas la ZAC Gambetta (cf. diagnostic du
site). On peut s’interroger sur les impacts négatifs et positifs sur l’environnement proche du
site à court et long terme due à la présence d’une rivière aux alentours.

Impacts négatifs

Dans le cas de fortes précipitations, il y aurait un débordement des cours d’eau de la


rivière qui s’écoulerait vers le fond de vallée (formation de crue).
Deux cas d’inondation à envisager :
1) L’inondation des plaines ;
2) L’inondation brutale.

Bien que l’Essonne soit un département à faible précipitation annuelle, il ne faut exclure les
effets sur l’environnement que pourrait entraîner une éventuelle inondation.

L’inondation des plaines pourrait s’étendre sur une échelle plus étendue que celui du
site et entraîner des dégâts considérables à court terme sur les habitations et les structures
existantes, sur le plan humain à proximité de l’Orge et sur la faune et la flore environnantes. A
long terme, les terres deviennent non végétalisables et la flore quasi-inexistante.
L’inondation brutale se traduit sur un faible périmètre géographique et les types d’impact sont
identiques de celle de l’inondation des plaines mais la différence réside sur le temps de
réaction des populations qui n’ont pas souvent le temps de prévenir le phénomène.

Le site se situant sur un coteau et à proximité de l’Orge, le risque d’inondation est atténué
avec l’effet de pente et le décalage du site par rapport à la rivière.

Moyens mis en place

L’Etat et les collectivités territoriales peuvent augmenter les actions de prévention des
inondations : action d’information, politique d’entretien et de gestion des eaux.

Les propriétaires riverains ont aussi un rôle important qu’ils peuvent intensifier :
- curer le lit pour rétablir la largeur et la profondeur naturelles du cours d’eau ;
- entretenir les berges (leur appartenant) ;
- enlever les débris pour faciliter l’écoulement naturel des eaux et entretenir le bon
état des berges.
Les périmètres d’urbanisation dans des zones à risque d’inondation sont déconseillés.
Eventuellement la mise en place d’une digue de protection peut être envisagée mais ne
garantit pas forcément la sécurité totale face à l’inondation.

Impacts positifs

La présence de l’Orge contribue à préserver de manière naturelle la faune et la flore.


Le long de l’Orge existe un ensemble de parcs naturels préservés et entretenus par la
communauté d’agglomération (cf. diagnostic partie faune et flore).

3)LE CLIMAT ET LA QUALITE DE L’AIR 

Au niveau des précipitations, dans le cas de l’Essonne, elles sont plutôt faibles
annuellement. On peut néanmoins envisager deux cas : un cas où les précipitations seraient
faibles et l’autre cas les précipitations fortes. Dans le cas de précipitations faibles, elle peut
entraîner la sécheresse de la végétation environnante et perturber la flore. Notamment, le
projet retenu prévoit d’uniformiser la répartition des espaces verts sur l’ensemble de l’emprise
foncière. On peut prévoir dans ce cas de figure à long terme la détérioration de la végétation
du site par le manque d’eau.

Dans le but de compenser cet handicap, la collectivité locale peut prévoir l’entretien
régulier de la végétation (arrosage régulier, entretien esthétique).

Dans le cas de fortes précipitations, ce point a été traité dans la partie « hydrologie
superficielle ».

D’après le diagnostic, la qualité de l’air est plutôt bonne à l’état initial. Les seuils
réglementaires ne sont pas atteints. Ceci pouvant contribuer à la bonne santé de la population
et de la faune et de la flore environnante. Toutefois, deux sources de pollution majeure sont
responsable de la concentration des polluants dans la zone : la pollution de fond de la région
parisienne et la pollution locale (circulation automobile).

Globalement, le projet a pour conséquence l’augmentation de gaz polluants (benzène,


oxydes d’azote, PM10) avec l’augmentation de la circulation automobile et de gaz polluants
de chantier (négligeable). Cette augmentation du trafic s’explique par l’attractivité du projet
(la présence d’un pôle culturel, d’équipements sociaux, d’une place de marché…). La qualité
de l’atmosphère pourrait se dégrader à l’échelle de la ZAC. Cet impact n’est pas uniforme :
les concentrations augmenteront au niveau des rues Sainte-Geneviève, Saint-Exupéry et
Gambetta. La solution compensatrice consisterait à agir sur l’allure et la vitesse des véhicules
pour un rejet minimal.

4)LE SOL 

A long terme, bien que l’étude des sols ait été pris en compte pour la construction des
structures sur le projet, on ne peut exclure le risque de glissement de terrain étant donné de la
grande présence de calcaire avec des fines épaisseurs de limon au niveau du coteau. Un tel
phénomène met en péril la pérennité des structures et par la même la vie des habitants.
Comme moyens, on peut prévoir de construire un mur de soutènement ou des travaux de
drainage.

III) PROTECTION DU PATRIMOINE NATUREL ET DU BÂTI 
1)La faune et la flore à l’échelle de la ville 

Impacts positifs

La reconquête du patrimoine naturel contribue de manière permanente à améliorer


l’esthétique du paysage urbain et conserver l’espace naturel (végétalisation, plantations,
gestion des sites naturelles). Ce cadre de paysage convie au dépaysement, à la détente et à la
pratique d’activités sportives (jogging) et à la préservation de la flore environnante.

Comme énoncé dans le diagnostic du site, la création de méandres ou la suppression


des rives des cours d’eau peut contribuer à recomposer l’espace naturel d’un fond de vallée.
La préservation et la restauration des espaces verts visent à préserver l’esthétique des parcs.

Impacts négatifs

Indirectement, l’effet de la fréquentation des touristes sur le site et ses environs peut
conduire à des manifestations telles que la demande accrue de places de stationnement, le
piétinement des plantations fragiles, la sécurité des voyageurs, la production de déchets…
Pour résoudre le problème, il suffit d’informer ces personnes par des panneaux multilingues
(signalétiques informatives…) pour que l’enjeu de la préservation naturelle des parcs soit
intégré et compris de tous.

La surabondance de la flore :

L’entretien régulier des espaces verts conduit à une sur utilisation des pesticides.
L’augmentation des traitements par les pesticides accroît la pollution sur les systèmes
aquifères et souterrains et donc peut avoir à long terme un impact sur la santé des habitants et
sur la flore environnante. De plus, des conséquences irréversibles peuvent se présenter sous
les formes suivantes : pollution des eaux, disparition de la faune et de la flore par la
contamination des terres et des eaux de la rivière, zones non cultivables ou végétalisables qui
deviennent des zones « désertes ». Le seul moyen étant de limiter les apports en pesticides.

La surabondance de la faune :
Bien qu’il y ait un entretien des espaces verts, la faune en se développant peut
s’étendre au-delà de la vallée. Aussi les racines des arbres à long terme qui prennent leur
source en profondeur peuvent perturber les canalisations d’eau en profondeur. Le moyen de
réduire cette surabondance étant d’entretenir régulièrement dans le temps les espaces verts en
vérifiant et en contrôlant de manière permanente leur délimitation.

La faune et la flore à l’échelle du site

Impacts positifs
L’uniformisation de la faune sur l’emprise foncière contribue à une recomposition
paysagère qui se veut esthétique. Les espaces plantés en pied d’immeuble et les plantations
d’alignement contribuent à donner son caractère aéré.

Impacts négatifs

A long terme, l’abondance d’arbres sur le site peut perturber les structures souterraines
avec le prolongement des racines qui peuvent rejoindre une quelconque source d’eau. Il s’agit
d’un phénomène localisé et ponctuel : il n’y a pas de moyen de le compenser. Il se résolve à la
source : une fois localisé, le ou les plantations concernées et les racines responsables de la
détérioration structurelle en souterrain seront retirées.

2) Monuments historiques et archéologie 

Impacts positifs

Le projet prévoit de démolir d’anciennes habitations et des équipements publics. On


peut se poser la question de savoir le devenir des déchets de bâtiments. Ces bétons, tuiles,
gravats ou encore des pierres peuvent être transformés en granulats : 66% d’entre eux en sont
concernés. Ces granulats peuvent être réutilisés en remblaiement ou en sous-couches
routières. Près de 80% de déchets sont produits en France annuellement par le secteur du
BTP, 94% d’entre eux sont inertes (ne se modifient pas chimiquement, biologiquement ou
physiquement dans le temps) mais en fait, le taux n’est que de 60% puisque d’autres déchets
non inertes ne peuvent être séparés des autres (restes de plâtre, bois sur mur en béton, etc.).
Seulement 50% de ces déchets mélangés sont triées et recyclées selon l’IFEN.

Moyens d’améliorer le recyclage des matériaux

Concernant les anciennes habitations, les techniques de construction ancienne avec


d’autres matériaux ne permettront pas de réaliser une déconstruction sélective : il s’agit d’une
technique qui vise à séparer les éléments qui pourront être réutilisés de ce qui ne le seront pas.
Cependant, la déconstruction sélective est encore récente en France. Ce moyen pourrait
améliorer le recyclage des matériaux de démolition.

Impacts négatifs

L’incinération des matériaux non recyclables suppose un grand rejet de dioxyde de


carbone et d’autres gaz à effet de serre. Le problème de l’effet de serre se pose évidemment à
l’échelle planétaire. Les moyens de réduction de ces déchets étant de diminuer la production
de gaz à effet de serre en favorisant le recyclage des matériaux.
IV)MILIEU HUMAIN 
1)Les activités 

On a tous remarqué que le point fort de l’activité sur l’îlot est la présence du marché.
Le problème est que ce marché en question n’est pas en lui-même un point fort. Son état de
vétusté avancé n’en fait pas un lieu attirant et ne donne pas envie d’y faire ses courses. Le
projet a l’intention de remédier à cette question. Celui-ci va rester à peu près au même
endroit. Le marché couvert (du moins à sa construction) ne sera plus. A sa place, une simple
place où les différents marchands viendront vendre leurs produits à l’air libre, au gré du
vent et de la pluie. On peut donc regretter le fait qu’aucun marché couvert ne soit en projet.
C’est pourtant beaucoup plus accueillant, surtout dans une région comme celle-ci ou les
périodes de pluies sont assez fréquentes.

On peut aussi déplorer le fait qu’aucune implantation de commerces, notamment de


proximité n’est été à l’étude. Ceux-ci auraient pu être situés en rez-de-chaussée de certains
immeubles résidentiels, et, en complément du marché, auraient sans aucun doute aidés à
dynamiser l’îlot. Surtout qu’un afflux de population supplémentaire (voir point suivant) va
probablement créer une clientèle nouvelle et abondante.

2)L’habitat 

Le projet prévoit la construction de 39% de logements privés, de 30% de logements


intermédiaires (accession à la propriété) et de 31% de logements sociaux. On remarque
donc ici une grande mixité et presqu’un équilibre entre ces trois statuts de logements. La
forte proportion montre bien la volonté de la commune de prolonger sa politique déjà
existante, à savoir être en avance par rapport aux règlementations en matière de logements.
La loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) ne prévoit en effet qu’une obligation de
construire 20% de logements sociaux dans chaque commune française. La ville possédant
déjà une proportion supérieure à ce pourcentage sur l’ensemble de la commune, le projet
n’était pas obligé d’intégrer autant de logements sociaux et pouvait même être inférieur au
20% requis. Cette volonté est toutefois totalement justifiée par le fait que certaines
communes sont loin d’atteindre l’objectif de 20% et qu’heureusement que des villes comme
Saint Michel sur Orge sont là pour faire rétablir l’équilibre ou du moins essayer.

La taille des logements est assez importante, plus de 65% d’entre eux seront des T3
ou plus. Cela entre bien dans la logique de loger une population jeune. En effet la
population jeune a besoin d’une plus grande surface habitable, notamment par le fait de la
présence d’enfants. Or la population des plus de 60 ans étant sous-représentée à Saint
Michel, il est normal que les grands logements soient plus nombreux.

Pour la réalisation de ces logements, des parcelles de pavillons individuels devront


être supprimée. Apparemment le projet favorise le développement des logements collectifs.
Il y a donc une volonté de densification de la ville et plus précisément de l’îlot qui était
exclusivement composé d’habitat individuel. Cinq pavillons seulement seront donc détruits.
Cette perte de logements est donc largement compensée par la construction des nouveaux
logements. Il faudrait maintenant savoir si les pavillons détruits étaient habités ou en
vacances. Ils ont dû faire l’objet d’une procédure d’utilité publique car ils sont aujourd’hui
de propriété communale, et donc les habitants ont sûrement été relogés ailleurs,
définitivement ou provisoirement dans l’attente d’occupé un des futurs logements de l’îlot.
Cet aspect social de relogement a, je l’espère, été pris en compte dans le projet.

TYPE DE LOGEMENTS NOMBRE PROPORTION


PRIVES 65 39%
INTERMEDIAIRES 50 30%
SOCIAUX 52 31%
TOTAL 167 100%

3)Les équipements pour l’enseignement et la formation 

Il n’y avait pas, lors du diagnostic préalable, de manque concret ou flagrant


d’équipements pour l’enseignement et la formation. Comme on l’a dit, on ne sait pas si
ceux-ci se suffisent à eux-mêmes ou pas. Le fait qu’aucune école, collège ou lycée n’est été
inscrit dans le projet est, espérons le, la preuve de leur autosuffisance. Il faudra quand
même, et on le vérifiera dans la suite de l’étude, de prévoir des liaisons entre ces
équipements et l’îlot. On peut quand même noter que l’augmentation notable de logements,
apportera sans aucun doute une augmentation de la population scolarisée. Il faut donc
prévoir, dans les équipements déjà existant la possibilité d’ajouter certaines classes et
d’augmenter la quantité du corps enseignant.

4)Les équipements pour la petite enfance et la jeunesse 

On l’a noté dans le diagnostic : il y a un manque évident des équipements de la


petite enfance et de la jeunesse. Apparemment rien n’est fait pour pallier à cette carence.
Comme on l’a déjà dit, l’arrivée d’une nouvelle population, probablement jeunes avec des
enfants, peut-être des bébés va créer une demande supplémentaire. Il était tout à fait
possible de créer une nouvelle crèche, par exemple accolée au futur pôle culturel. La
commune n’a pas une politique visant a attirer une population avec des enfants en bas âge
et cela est regrettable. La construction d’un de ces équipements aurait été, on peut l’assurer,
un point fort du projet.
Sur le futur square Gambetta est tout de même prévu un jardin de détente ouvert au
public. Celui-ci comprendra une aire de jeux pour enfants. C’est là la seule touche dédiée
aux enfants dans le projet.

5)Les équipements sanitaires et sociaux 

Les équipements déjà existants sont toujours présents dans le projet avec une
augmentation de leur surface. Seule leur localisation va changée. Dans tous les cas des
nouveaux bâtiments seront prévus pour les accueillir où ils seront placés aux rez-de-
chaussée ou en étage des immeubles d’habitation. Les équipements en question sont le
CEPFI, le secours populaire et la Mission locale. Ces trois équipements ne devront pas être
perturbés pendant la réalisation du projet, c'est-à-dire qu’ils devront pouvoir continuer leur
activité. Ceci ne pourra se faire qu’à deux conditions que la mairie devra mettre en œuvre.
Pendant la durée des travaux les équipements devront avoir leurs locaux déplacés dans
d’autres bâtiments de la ville et ceux-ci devront être rendus facilement accessibles par la
population en faisant usage habituellement. Cette solution est difficilement applicable au
CEPFI qui occupe actuellement un bâtiment important, et, retrouver un bâtiment d’une
même taille ne doit pas être facile. Si cette solution n’est pas possible, la deuxième solution
est de penser à réaliser les nouveaux bâtiments accueillant ces trois équipements avant de
détruire les anciens.

6)Les équipements sportifs 

Comme nous l’avions fait remarquer, les équipements sportifs sont largement
présents sur l’ensemble de la ville et facilement accessibles avec les transports en commun.
Sur notre îlot, seul un gymnase était présent ainsi qu’un terrain de basket en béton. Aucun
des deux ne sera conservé. En revanche le gymnase sera reconstruit à proximité d’un
groupe scolaire à un autre endroit de la ville. De toute façon la vétusté de l’actuel gymnase
fait que celui-ci ne doit plus être beaucoup utilisé et par voie de conséquence, sont
déplacement ne devrait pas être gênant. Il faut maintenant penser à prévoir des circulations
afin que les nouveaux logements soient correctement reliés aux différents équipements
sportifs de la ville.

7)Les équipements culturels 

On a vu que les équipements culturels étaient pauvres en quantité sur l’ensemble du


territoire de la commune. Cela va peut-être changer avec le nouveau projet de la ZAC. En
effet le seul équipement de l’îlot, le conservatoire de musique, va être conservé mais
déplacé, ce qui implique la question de son devenir pendant la réalisation du projet avec les
mêmes solutions que pour les équipements sanitaires.

Le plus de ce projet est la réalisation d’un pôle culturel. Celui-ci sera composé d’une
médiathèque et d’une salle des fêtes. La première complètera la petite bibliothèque
existante en étoffant son offre de lecture et en proposant des documents numérique, vidéo et
audio. La seconde renforcera le réseau de salle des fêtes déjà présent dans la ville et pourra
subvenir aux attentes des habitants des nouveaux logements. Ce pôle culturel a été pensé
dans une optique de protection de l’environnement avec notamment la volonté de faire
entrer son bâtiment dans la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale). Le projet
s’est mis pour objectif de respecter un certain nombre de cible de la démarche et d’y
accorder plus ou moins d’importance, lui maintenant de les respecter. Le fait de construire
un bâtiment HQE aura obligatoirement un impact positif sur la ville et la vie quotidienne
des personnes l’utilisant ou le côtoyant.

Toute la difficulté technique du bâtiment tient du fait du rassemblement sur un


même lieu de deux équipements (la médiathèque et la salle des fêtes). Ceux-ci ont en effet
deux objectif différents : l’un de créer une ambiance calme dans laquelle travailler doit
devenir un plaisir, l’autre créer une ambiance sonore assez forte. Il faudra donc considérer
le fait que ceux qui étudient dans la médiathèque ne doivent pas entendre le bruit fait par la
fanfare du village révisant ses partition dans la salle des fêtes d’à côté. L’isolation devra
donc être particulièrement soignée pour éviter les perturbations et les conflits entre ces deux
mondes bien distincts.
8)La santé 

Pour la santé rien n’est prévu mais rien n’était non plus à prévoir. On a vu que le
nombre de médecins généraliste ou spécialisés était important dans la ville. De toute façon
il est difficilement possible d’obliger un médecin à venir s’installer sur l’îlot, peut-être
qu’un cabinet s’ouvrira dans un immeuble d’habitation dans le futur, ce n’est pas
impossible. Quand à l’hôpital ou la clinique manquante en ville, sa construction aurait été
impossible sur la ZAC, faute de place, à moins de l’enterrer ou de consacrer l’ensemble de
l’îlot à un centre hospitalier.
V)LA DESSERTE ET LA CIRCULATION 
1)Les transports collectifs : 

Ceux-ci ne vont pas être modifiés, le RER ne va pas être détourné sur notre îlot mais
les liaisons de bus resteront les mêmes avec donc quatre lignes de bus passant rue de Sainte
Geneviève. Il faudra peut-être penser à augmenter la fréquence des bus car si la nouvelle
population envisage massivement d’utiliser les transports en commun ceux-ci peuvent être
surchargés aux heures de pointe, même si tout cela est relatif.

2)La circulation automobile 

Deux ruelles vont être créées pour desservir les nouveaux logements depuis la rue de
Sainte Geneviève. Les autres rues bordant l’îlot, pour ce qui est de la circulation automobile
ne recevront aucun changement, même sens de circulation, même largeur de voies malgré
que la rue de Sainte Geneviève soit trop étroite comme on l’a dit dans le diagnostic pour le
passage d deux bus en même temps. Les carrefours ne se voient pas changer.

3)Le stationnement 

Il augmente considérablement. Sur l’ensemble des rues bordant l’îlot, plus d’une
cinquantaine de places vont être créées. Un parking de 40 places va aussi être créé rude des
Acacias. Cela va soulager le PIR (parking d’intérêt régional) qui se trouve saturé en
semaine. Le PIR va être réaménagé en gardant à peu près le même nombre de place (un
total de 217 places avec 99 places pour PIR1 et 118 places pour PIR2). Il devra accueillir
les clients du marché (pas de problème le week-end car il est vide mais problématique en
semaine) car le parking, ou du moins le pseudo parking du marché est supprimé. Il devra
aussi accueillir les usagers du pôle culturel. Ce parking étant certainement en goudron, il se
comportera comme un sol imperméable, un système de récupération des eaux de pluie doit
donc être envisagé. Sa mise en place est aidée par la pente naturelle du parking. Il devra
comporter des déshuileurs pour éviter aux huiles et dérivées d’essence de polluer le réseau
d’eau.

Des parkings en sous-sol des immeubles d’habitation vont aussi être créés, les
habitants n’auront donc pas de problème de stationnement. Dans l’ensemble le projet
manque certainement de places de parking. En effet le week-end il n’y aura aucun problème
de place mais en semaine il y aura un manque évident et une saturation de l’ensemble du
parc. Il aurait peut-être fallu créer un PIR en niveau de sous sol mais son coût aurait été
autre, c’est donc la raison budgétaire qui a pris le dessus sur la raison technique.
4)La circulation douce 

La réalisation d’une piste cyclable constitue le gros des circulations douces du


projet. Celle-ci traversera l’îlot en son milieu d’Est en Ouest avec aucune traversée de voie
pour automobile sur ce tronçon. Cette piste cyclable sera intégrée dans un projet plus vaste
à l’échelle de la ville et fera partie du Plan Local de Déplacement. La circulation douce
dans laquelle elle sera intégrée aura pour but de relier le Bois des Roches à la vallée de
l’Orge en passant par la gare RER et mail de l’Europe. A noter que sur la ZAC une borne à
vélo sera disposée près du pôle culturel en complément d’une deuxième borne à la gare
RER. Celles-ci favoriseront les déplacements non polluant sur des distances peu
importantes. Par contre il faudra essayer à ce que la piste cyclable entre la gare et la ZAC
n’emprunte pas de montées trop importantes surtout dans le sens gare-ZAC.

Cet axe va essentiellement être en site propre, c’est-à-dire qu’il ne sera destiné
qu’aux piétons et aux vélos. Pour cela une venelle (parcelle en lanière c’est-à-dire logue et
étroite) de six mètres de large a été acquise par la mairie entre la gare et la ZAC.

Le projet favorise aussi les aires piétonnes, ainsi, l’axe qui longe le PIR et les
résidences sera interdit aux véhicules à moteur. Bordé d’arbres il sera un lieu de passage
agréable pour se rendre au pôle culturel, les enfants pourront se déplacer sans le risque
permanent d’être percutés par un véhicule en mouvement.
VI) L’ENVIRONNEMENT SONORE 
Impacts positifs

Le développement du secteur Gambetta se fait selon les principes HQE, ce que


souhaite la ville de St Michel sur Orge. Pour cela, la SEM d’aménagement (SORGEM)
ordonne aux promoteurs de respecter une des cibles concernant l’environnement sonore : celle
d’un chantier à faible nuisance (cible 3). Les travaux effectués ne représenteront donc pas de
gêne particulière pour les riverains aux alentours.

Impacts négatifs

Essentiellement, le bruit routier représente une nuisance importante autour du site pour
le cadre de vie des riverains. Il vient du bruit du moteur et des roulements des véhicules. Le
bruit lié au roulement est la principale cause de nuisance sonore pour des véhicules circulant à
plus de 50 km/h et plus de 70 km/h pour les PL. L’impact peut être nul s’il n’y pas de
véhicules (ce qui est rarement le cas). Les structures mis en place (médiathèque, salle de fête,
équipements sociaux, etc.) ne présentent pas de nuisance sonore particulière mais peuvent
attirer un trafic important. Le revêtement routier est aussi une cause mais comme elle reste
inchangée dans le cadre du projet donc elle ne sera pas abordée pas.

Moyens de lutter contre le bruit dans le projet d’étude :


- agir sur les conditions de circulation (vitesse, allure des véhicules) ;
- prévoir l’isolation des bâtiments adéquate aux conditions de nuisance ;
- mettre des protections autour du site si les nuisances représentent réellement un
obstacle pour le cadre de vie des riverains (écrans anti-bruit => permanent, buttes
de terre ou merlons => réversible mais utiles pendant les phases de travaux).

VII) PAYSAGE 
Le paysage urbain va être fortement renouvelé, aéré et requalifié et participera à la
participation très positive de l’image de la ZAC Gambetta. Un effet positif est donc lié au
traitement paysager des aménagements dans le périmètre de la ZAC qui permettra de
conserver une composante verticale. Il permettra aux employés et aux employés de commerce
et services d’évoluer dans un environnement fonctionnel et agréable, conforme à leurs
attentes. Les bâtis anciens et les équipements publics disparaîtront au profit d’immeubles
modernes accessibles au niveau des venelles. Le préfabriqué du Secours Populaire et le
gymnase seront démolis pour être remplacés par un square de manière à créer un cadre
agréable à proximité du pôle culturel.

Vous aimerez peut-être aussi