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Damien CADOUX
Le 19 janvier 2007
Aménagement
Environnement de la Vallée de
la Bièvre
Aujourd’hui une majorité de gouvernements, dont la France, a pris conscience des
problématiques environnementales. Le réchauffement climatique et la dégradation
de la planète obligent ceux-ci à prendre des mesures coercitives contre les pollueurs
et à engager des politiques de préservation et de mise en valeur de la nature.
C’est dans cette même logique que des cours d’environnement nous sont dispensés en
Génie Urbain et c’est dans le cadre de cet enseignement que nous avons choisi de
réaliser cette étude d’aménagement de la Vallée de la Bièvre.
Université de Marne La Vallée
Cité Descartes
77420 Champs‐sur‐Marne
L3 STPI Génie Urbain
Sommaire
Introduction
I) Le contexte particulier de la Bièvre ....................................................................................................................... 3
1) Historique ................................................................................................................................................................... 4
2) Caractéristiques ....................................................................................................................................................... 4
3) Gestion actuelle (intervenants) ......................................................................................................................... 5
II) Le cadre législatif du projet ..................................................................................................................................... 7
1) Les traités internationaux et communautaires ........................................................................................... 7
2) Les programmes mis en œuvre par la France ............................................................................................. 7
3) Les enjeux pour le bassin versant de la Bièvre ........................................................................................... 8
III) La Bièvre de demain .................................................................................................................................................. 9
1) La politique générale du plan de réhabilitation et de mise en valeur ............................................... 9
2) Les actions menées et ouvrages réalisés .................................................................................................... 10
3) Notre vision du projet ......................................................................................................................................... 13
Conclusion
Université de Marne La Vallée, L3 STPI Génie Urbain P a g e | 2
INTRODUCTION
Le cours d’environnement que nous recevons en licence permet de nous initier à l’écologie. Afin
de compléter nos connaissances, il nous a été demandé de présenter un sujet ayant pour
objectifs la préservation et la mise en valeur de l’environnement. Nous avons choisi le projet
d’aménagement de la Bièvre d’abord parce qu’il répond aux objectifs énoncés précédemment et
ensuite car nous étions désireux de faire connaître la deuxième rivière de Paris à nos camarades.
Notre but dans cette étude est de donner un aperçu du programme d’aménagement de la Vallée
de la Bièvre mené par les collectivités territoriales.
Pour cela nous expliquerons d’abord l’évolution morphologique et fonctionnelle de la Bièvre
jusqu’à aujourd’hui. Nous aborderons ici son histoire, ses caractéristiques ainsi que sa gestion
actuelle. Dans une seconde partie nous présenterons le cadre juridique dans lequel s’inscrit ce
programme, on y précisera les traités internationaux, les objectifs qu’ils fixent et comment l’Etat
et les collectivités y répondent. Au final nous exposerons le futur dessein envisagé par les
décideurs (programmes, politiques, ouvrages).
Afin d’éviter de tomber dans la pure description nous nous efforcerons d’avoir un esprit critique
tout au long du sujet.
1)Le contexte particulier de la Bièvre
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2)Historique
Née dans l’étang de Saint‐Quentin près de Trappe, la Bièvre était une rivière paisible qui se jetait
dans la Seine à Paris. Venant de la paroisse de Saint Médard (dans le 5ème arrondissement
actuel), elle serpentait dans les terres de l’abbaye de Sainte Geneviève et au milieu de marais et
se jetait dans la Seine au niveau du pont d’Austerlitz.
Historiquement, la rivière est détournée de son confluent naturel, la Seine, au niveau de l’actuel
jardin des plantes pour alimenter l’ancienne abbaye Saint Victor.
Des moulins furent installés le long de son cour mais le faible débit et la faible pente ne
garantissaient pas un apport d’énergie très important. Des activités se développèrent tout de
même, notamment celles de Colbert, ministre de Louis XIV qui décida d’y installer ses ateliers
d’artiste teinturier, peintre, graveur, orfèvre, ébéniste, fondeur au service du mobilier royal. En
se développant, ces manufactures transforment la Bièvre en un égout à ciel ouvert. Les eaux
reçoivent les déchets de matières organiques, et deviennent insalubres. Suite à ces dégradations
constantes, le préfet de la Seine oblige les maires des communes concernées à curer et à
entretenir la rivière, sous peine d’amendes.
Après l’arrivée de la machine à vapeur au 19ème siècle, les industries sont moins dépendantes de
la force hydraulique des cours d’eau pour produire l’énergie dont elles ont besoin, c’est pour cela
qu’elles vont massivement se déplacer en ville, là où se trouvent la culture et la main d’œuvre. La
Révolution industrielle sera marquée par une forte augmentation démographique des grandes
villes européennes dont Paris fait partie. Ses faubourgs ne cessent alors de se développer et se
densifier, rendant ainsi un paysage à la Charles Dickens. Joris‐Karl Huysmans dira même dans
son ouvrage1 intitulé La Bièvre que cette dernière « comme bien des filles de la campagne […] est
dès son arrivée à Paris, tombée dans l’affût industriel des racoleurs ».
De plus, la Bièvre se comportait souvent comme un torrent furieux, (débit très variable selon la
météo) provoquant ainsi de nombreuses inondations.
Ces facteurs amenèrent les autorités à dompter la Bièvre grâce à un ensemble de canalisations,
de réservoirs, de voutes et d’aqueducs souterrains commencés en 1828 et achevés
définitivement en 18502.
Aujourd’hui, elle termine sa course via les égouts de Paris dans la station d’épuration d’Achères.
3)Caractéristiques
La Bièvre se situe à 15 kms au sud ouest de Paris. Elle s’écoule sur 35 kms environ depuis sa
source à Bouviers sur la commune de Guyancourt jusqu’au collecteur principal des égouts de
Paris à la hauteur de la gare d’Austerlitz. Elle traverse 5 départements (les Yvelines, l’Essonne, le
Val‐de‐Marne, les Hauts‐de‐Seine, Paris). Son débit moyen est de 0,2 m3/s. Le bassin versant,
représenté ci‐dessous, a une superficie de 200,5 km² et regroupe environ 100 000 habitants.
1 Voir bibliographie
2 Voir les photos de la transformation de la Bièvre en annexe 1
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Gentilly
Guyancourt Versailles
Saclay Anthony
LE BASSIN VERSANT DE LA BIEVRE
Le bassin versant est le territoire délimité par une ligne de partage des eaux et sur lequel toute
goutte d’eau tombée aboutit, en coulant le long des pentes, dans la même rivière puis dans la
même mer. Définir un schéma directeur d’aménagement sur un bassin versant de rivière est
beaucoup plus cohérent et intelligent que de le faire, comme par le passé, sur la rivière et ses
abords proches.
En prenant en compte le bassin versant, on va s’intéresser à toute la zone territoriale, concernée
lors d’une pluie, susceptible d’influencer le débit, la qualité de l’eau de la rivière, …
Néanmoins, cette gestion possède quelques contraintes comme l’existence de différentes régions
administratives pour un même bassin (intérêts divergents, dialogues plus compliqués à établir
pour cause d’une multiplicité d’intervenants, …). Aujourd’hui, la Bièvre est découverte sur la
majeure partie des 17 km en amont (de sa source à Massy) et enterrée sur 17 km en aval (de
Massy à la Seine). Pour ce qui est de son statut, la Bièvre est une rivière non domaniale et non
navigable, elle ne relève pas du domaine public mais appartient aux propriétaires des abords
jusqu’à la moitié du lit.
4)Gestion actuelle (intervenants)
La gestion de la Bièvre est partagée entre différents acteurs aux compétences variées.
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‐ l’agence de l’eau Seine Normandie redistribue des fonds (collectés sur les redevances
des différents usagers) aux collectivités locales, aux industriels et aux agriculteurs pour réaliser
des travaux de lutte contre la pollution, de développement et de gestion des ressources en eau
(superficielles ou souterraines). C’est elle aussi qui réalise le SDAGE.
‐ le conseil régional, les conseils généraux concernés, la communauté d’agglomération du
Val de Bièvre subventionnent une partie des réalisations d’aménagement,
‐ la communauté d’agglomération de Saint Quentin en Yvelines gère l’aménagement de la
Bièvre depuis sa source à Guyancourt jusqu’à l’étang de la Geneste,
‐ le SIAVB (syndicat intercommunal d’assainissement de la vallée de la Bièvre) est né
juste après la guerre: les élus d'une dizaine de communes en amont ont pris conscience de
l'intérêt de faire revivre cette rivière. S'appuyant sur la nécessité de lutter contre les
inondations, ils ont obtenu la création d'un système de régulation, ainsi que l’obligation pour ces
communes de créer un réseau d’assainissement séparatif3.
Ses missions consistent à entretenir la rivière, collecter les eaux usées, préserver et mettre en
valeur la Bièvre, lutter contre les inondations et instruire les permis de construire au titre de
l’hydraulique et de l’assainissement. Les principales actions réalisées à ce jour sont la création
d’un collecteur intercommunal des eaux usées de 38 km de long, la dépollution des EP avant leur
rejet en rivière et la protection contre les crues au moyen d’une dizaine de retenues gérées
automatiquement (télégestion). Son champs d’action va du bassin de la Geneste à Buc à la
commune de Massy Æ on parle alors de la Bièvre amont,
‐ le SIAAP (syndicat intercommunal pour l’assainissement de la région parisienne) a les
mêmes prérogatives que le SIAVB mais pour une zones allant de Massy à Paris Æ on parle dans
ce cas de la Bièvre aval,
‐le syndicat mixte de la Bièvre dont les missions sont la réouverture de la Bièvre de
Massy à Paris, la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel que constitue la rivière et
ses abords, la réhabilitation du patrimoine lié à l’eau (moulins, lavoir, …), la prise en compte de
l’ensemble des problèmes liés à l’eau (inondation, assainissement, …), la protection à l’égard de
l’urbanisation et de la voirie, l’étude du statut juridique de la rivière sur son parcours et enfin de
servir de lien commun entre tous les intervenants de la Bièvre à travers une « Charte de la
Bièvre » votée par tous. Une des finalités du syndicat est aussi de créer le SAGE de la Bièvre.
‐ les entreprises de l’eau (Vivendi, Lyonnaise des eaux, la SAUR, etc.) réalisent les travaux
dans le cadre des marchés d’appel d’offre lancés par les syndicats intercommunaux.
Après avoir présenté d’une manière générale la Bièvre, nous allons maintenant nous
intéresser au contexte législatif dans lequel s’inscrivent les divers aménagements de la vallée de
la Bièvre.
3 Le réseau séparatif permet de diminuer la quantité d’eau traitée par les stations d’épuration en séparant
les eaux pluviales (EP) et les eaux usées (EU) en deux réseaux distincts
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II)Le cadre législatif du projet
Avant toute chose, il s’agit de noter la parution du décret du 18 juillet 2000 qui instaure le
classement de la vallée de la Bièvre‐amont, sur le territoire des communes de bièvres, Igny,
Massy, Vauhallan, Verrières‐le‐Buisson, Buc, Guyancourt, Jouy‐en‐Josas, les Loges‐en‐Josas et
Versailles. Cette décision est le résultat de nombreuses années de combat de la part des
associations en faveur de la sauvegarde de la Bièvre pour que cette rivière soit enfin reconnue
comme telle. Le classement de la vallée protège celle‐ci d’une dénaturation à l’aide d’une
règlementation renforcée.
1)Les traités internationaux et communautaires
1991 Directive européenne relative au traitement des eaux usées urbaines.
2000 Directive européenne sommant l’ensemble des États membres à revenir au bon état
écologique des eaux et des milieux aquatiques pour 2015. Largement inspirée du modèle
français de gestion des eaux dont elle reprend notamment l’organisation par bassin versant,
cette directive, transposée en droit français le 21 avril 2004, impose non seulement une
obligation de résultats mais aussi une méthode de travail et un calendrier. Sommairement, la
méthodologie comprend un état des lieux par masse d’eau, une approche globale comprenant
aussi bien les eaux de surface que les eaux souterraines, la participation de tous les acteurs y
compris du grand public, qui doit être largement consulté et informé, et l’évaluation des coûts
liés à l’utilisation de l’eau et à la réparation des désordres occasionnés à l’environnement.
Le plan de gestion qui permet de déterminer par masse d’eau les objectifs et les délais pour les
atteindre n’est autre que le SDAGE, tandis que le programme d’actions à mettre en œuvre pour
atteindre les objectifs, qu’on retrouve dans notre étude de la Bièvre, est le 9ème programme de
l’Agence de l’eau Seine‐Normandie.
2)Les programmes mis en œuvre par la France
1964 Première loi sur l’eau avec la division de la France en six grands bassins
hydrographiques comportant chacun une structure exécutive, le comité de bassin
(représentants de l’Etat, collectivités locales, usagers de l’eau), un organisme décisionnel
constitué d’un conseil d’administration et d’un directeur et enfin un organe délibératif (qui peut
voter des programmes, des mesures,…) appelé Agence de l’eau.
1973 Loi mettant en place une autorisation pour tout rejet d’eau et tout prélèvement.
1981 Circulaire ministérielle instituant les contrats de rivières.
1992 Loi sur l’eau réaffirmant le principe de pollueur‐payeur. L’eau devient patrimoine
commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de sa ressource
utilisable sont donc d’intérêt général. Elle rend obligatoire la collecte et le traitement des eaux
usées domestiques, établit un périmètre de protection autour des zones de captage. Création des
SAGE et des SDAGE. Loi créée en application de la directive européenne de 1991.
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2005 Loi sur l’eau de Serge LEPELTIER qui renforce significativement le montant total des
redevances que paieront les agriculteurs aux agences de l’eau. Leur contribution passera ainsi de
1% à 4%. La lutte contre les pollutions diffuses agricoles est l’enjeu majeur de cette nouvelle loi.
2004 Æ aujourd’hui La France est engagée comme les autres Etats‐membres de l'Union
européenne dans une démarche de planification de la gestion des eaux, définie par la loi n°2004‐
338 du 21 avril 2004 portant transposition de la directive 2000/60/CE du Parlement et du
Conseil européen, dite Directive Cadre sur l'Eau (D.C.E.).
3)Les enjeux pour le bassin versant de la Bièvre
Le 9ème programme de l’Agence de l’eau SeineNormandie
Pour atteindre les objectifs de la directive‐cadre européenne (DCE), il faut, parallèlement à
l’élaboration d’un nouveau SDAGE, rédiger un programme de mesures décrivant les moyens et
les actions à mettre en œuvre.
Le 9ème programme de l’Agence de l’eau Seine‐Normandie qui s’appuie sur la Charte de
l’environnement de la Constitution française constitue un élément phare de ce programme de
mesures. Il anticipe également sur le projet de loi sur l’eau et les milieux aquatiques que le Sénat
a examiné en seconde lecture en septembre 2006.
Depuis 1964, l’Agence de l’eau Seine‐Normandie élabore des programmes d’action ou
d’intervention qui ont généralement une durée de cinq ans. Ces programmes très importants
dans les politiques de l’eau fixent les réalisations prioritaires et les modalités de financement de
ces dernières. Ce sont le conseil d’administration de l’Agence de l’eau, le comité de bassin et les
ministères de tutelle qui signent l’adoption du programme. Ce 9ème programme couvre la période
2007‐2012.
Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE)
2002 Création d’un syndicat mixte d'études et de programmation ayant pour principaux
objectifs la rédaction d’une charte portant sur la réouverture de la Bièvre, l'ensemble des
questions liées à l'eau sur l'intégralité du bassin versant, le développement des milieux naturels
de la faune et de la flore, la préservation et la mise en valeur du patrimoine historique, les
conséquences de la réouverture sur l'environnement, l'urbanisme et la voirie et enfin sur la
gestion de la rivière nouvelle et son statut juridique. Ce syndicat mixte durera le temps
d'élaborer la charte de territoire et de mettre en place un SAGE (Schéma d'Aménagement et de
Gestion des Eaux).
Le SAGE devra bien sûr répondre aux objectifs du SDAGE édité au niveau de l’Agence de l’eau
Seine‐Normandie et être en accord avec les orientations du 9ème programme. Ce dernier est
remis à jour tous les six ans et est juridiquement opposable à toute décision administrative dans
le domaine de l’eau.
Les documents d’urbanisme (PLU, ZAC,…) doivent être compatibles avec les orientations du
SDAGE. Les SDAGE sont à la fois des outils de gestion et à la fois des outils administratifs ; ils
tentent de concilier enjeux spécifiques de chaque bassin, projets communs nationaux et objectifs
européens. Le SAGE s’établit sur des périmètres cohérents du point de vue hydrographique
et/ou socio‐économique : bassin versant, nappe d'eau souterraine, zone humide, estuaire…
Elaboré de façon collective avec l'ensemble des acteurs concernés par l'eau, il peut s'étendre sur
une dizaine d'années.
Actuellement le SAGE de la Bièvre est dans une phase d’étude et un dossier préliminaire devrait
sortir courant 2007 afin de définir un cadre général.
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Après avoir détaillé dans les grandes lignes la réglementation dans le domaine de l’eau nous
pouvons maintenant présenter les politiques et les réalisations spécifiques à l’aménagement de
la vallée de la Bièvre.
III)La Bièvre de demain
1)La politique générale du plan de réhabilitation et de mise en valeur
LES DEUX GRANDS OBJECTIFS DU PLAN BIEVRE
1°/ Amorcer une réouverture physique de la rivière Bièvre en cohérence avec les priorités
de développement et d’aménagement du territoire de la communauté d’agglomération.
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On entend par réouverture de la Bièvre, la création d’un nouveau bras à l’air libre qui matérialise
la Bièvre mais qui ne l’est pas. En effet le bras originel de la rivière reste toujours canalisé. La
dérivation créée à juste une utilité esthétique, lors d’une forte pluie c’est la canalisation qui
assume le fort débit. D’une part, la réouverture sur tout le parcours urbain est inenvisageable
car la majeure partie de la rivière se trouve sous des voiries ou des bâtiments qu’il faudrait alors
détruire et d’autre part une réouverture partielle dans des parcs ou squares mettrait ces
derniers en position de faiblesse face aux inondations.
2°/ Résoudre les problèmes posés par l’assainissement dans le secteur car pour que la
réouverture de la Bièvre puisse se faire dans de bonne conditions, il faut agir sur la mise en
conformité et la réhabilitation des réseaux. Le SIAVB encourage depuis longtemps les communes
de son secteur à créer un réseau d’assainissement séparatif ce qui a pour effet de diminuer la
quantité d’eau arrivant à la station d’épuration donc sa saturation lors de fortes pluies. En ce qui
concerne le secteur du SIAAP (Bièvre aval), l’assainissement est majoritairement en réseau
unitaire. Lors de fortes précipitations, les stations d’épurations sont saturées et il arrive
fréquemment que le surplus (EP et EU) soit directement dirigé dans la Bièvre. Si un jour on
envisage la réouverture à Paris sur certains tronçons, il est évident que les conditions actuelles
ne seraient‐ce que visuelle et olfactive ne sont pas satisfaisantes. Le but, dans les années à venir,
sera de réunir, de l’amont vers l’aval de la rivière, les conditions nécessaires à un
fonctionnement équilibré de l’écosystème aquatique favorisant la Biodiversité et la capacité de
régénération naturelle.
LA DEMARCHE
C’est une démarche originale qui a été décidée de mettre en œuvre avec ce plan car outre
l’aspect hydraulique et écologique de ce dernier, la réflexion a été poussée pour intégrer d’autres
paramètres comme la mise en place d’activités récréatives ou bien encore de signalétiques
participant à la sensibilisation pour le respect de la nature.
2)Les actions menées et ouvrages réalisés
Entre 1997 et 2002 de nombreux aménagements ont été réalisés. Ils ont fait l’objet d’un
subventionnement global de 73% pour un montant des travaux de 10 millions d’euros environ.
Ces actions s’inscrivaient dans le contexte général du programme « Rivières propres d’Ile de
France » qui porte sur les grands thèmes suivants : qualités des eaux, aménagement et entretien
de la Bièvre, mise en valeur de la rivière et de ses affluents ainsi que ses abords.
Les divers équipements qui suivent ont des fonctions différentes visant toutes à protéger
l’environnement ou les habitants de la Vallée :
‐ Supprimer 80% d’eaux pluviales dans les collecteurs d’eaux usées pour soulager les
stations d’épuration.
‐ Donner à la rivière et ses affluents une eau de qualité proche de la classe 1B4.
‐ Supprimer tous les rejets directs d’eaux usées dans la Bièvre.
‐ Traiter les eaux de ruissellement.
‐ Continuer à lutter contre les inondations.
‐ Définir et préserver les zones actuellement inondables.
‐ Protéger et améliorer la qualité paysagère sur le fond de vallée.
4 Voir annexe 4
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‐ Réaliser une prise de conscience de l’ensemble des usagers des sentiers piétons sur
le bien fondé des objectifs de qualité des eaux de la Bièvre.
LES REALISATIONS
Aménagement de zones d’expansion exceptionnelles de la Bièvre en amont de l’étang de
la Geneste à Buc et en amont immédiat de la commune de Bièvres.
Mise en place de méthodes douces pour lutter contre l’érosion des berges (technique
végétale). Cela consiste à planter des végétaux sur les berges, ceux‐ci permettent de garder la
terre en place et d’éviter sa fuite dans la rivière.
Création de sentiers piétons sur les communes de Buc, Jouy‐en‐Josas, Massy et Verrières‐
le‐Buisson en bordure de la Bièvre et en continuité des sentiers piétons existants.
Réhabilitation du lit naturel de la Bièvre dans la prairie du Haras de Vauptain à Buc.
Réhabilitation du bras mort de la Bièvre à Bièvres afin de l’optimiser en vue de son
intégration dans le système de gestion hydraulique.
Création de nouveaux points de contrôle sur le cours de la Bièvre afin d’être plus précis
sur la compréhension du comportement de la rivière lors de fortes précipitations.
Remise à ciel ouvert d’un bras de 1,2 km de la rivière Bièvre au niveau de Verrières‐le‐
Buisson et Massy5. Cela permet une intégration de l’eau dans les grandes zones urbaines, de
rapprocher ces zones de la nature.
Continuité de la réhabilitation du réseau intercommunal d’Eaux Usées avec la mise à
niveau en séparatif.
Mise en place de cinq nouveaux ouvrages de dépollution (débourbeurs, déshuileurs) sur
l’ensemble de la Vallée.
Mise en place de plusieurs systèmes de régulation des eaux du ru de Saint‐Marc. L’idée
est de s’intéresser et d’aménager les affluents pour mieux contrôler le comportement de la
Bièvre car ceux‐ci agissent directement sur son débit en cas de crue.
Exécution chaque année d’analyses périodiques sur la rivière et ses affluents (analyses
physico‐chimique6, indice biologique7, analyses des sédiments) afin d’obtenir un suivi précis de
l’évolution de la qualité conformément aux textes en vigueur.
5 Nous avons pu nous rendre sur ce site grâce à Hervé Cardinal qui nous expliquer de quelle façon s’est
déroulée la mise à l’air libre.
6 Phosphore, coliformes fécaux, turbidité, matières en suspension, azote ammoniacal, nitrites‐nitrates,
chlorophylle a totale, pH, DBO5 et pourcentage de saturation en oxygène dissous, etc.
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Exécution de travaux d’entretien sur la rivière Bièvre et ses affluents (faucardages8,
curages, désencombrement).
Acquisition de terrains en fond de Vallée pour protéger ceux‐ci de l’urbanisation.
Mise en place de mobilier et signalétiques en bois sur l’ensemble des trames vertes et
sentiers piétons pour rendre plus agréables les promenades et sensibiliser les usagers.
Depuis 2002 les différents acteurs s’investissent toujours dans des projets concrets de
protection de l’environnement.
Système de télégestion9
Pour une meilleure et plus grande simplicité de gestion, le SIAVB possède un logiciel permettant
de contrôler à distance les différents paramètres hydrauliques de la Bièvre amont. Près de
chaque bassin de retenu est installé un local technique (en forme de cabane en bois pour mieux
s’intégrer dans le paysage) regroupant tous les outils de mesure nécessaires à la gestion du
cours d’eau (mesure de niveaux, de débit, pluviomètre, analyses qualité).
Parallèlement, les opérateurs peuvent visualiser, par internet, l'état du système, mais également,
procéder à des actions de pilotage des organes de commande (vannes, pompes, etc.), tout est
retransmis sur un écran du poste de pilotage situé au siège du SIAVB.
Il est à noter aussi que le système est complètement autonome, dès qu'un débit critique est
atteint à un endroit, les vannes situées sur le bassin en amont se ferment automatiquement et,
inversement, dès que les mesures indiquent la possibilité d'évacuer, les vannes des bassins de
retenue s'ouvrent progressivement pour déstocker les volumes d'eau retenus.
Depuis peu la politique de prévention a été renforcée avec l’établissement d’une connexion
permanente avec Météo France. Le système anticipe alors automatiquement les fortes pluies.
Bassins de retenu et zones d’expansion des crues
Tout a commencé en juillet 1982. La vallée de la Bièvre fut submergée par 10 millions de m3
d'eau pour une capacité maximale d'évacuation et de stockage de 2,5 millions de m3!
Ce fut une catastrophe financière et humaine. Le SAIVB a donc décidé d'augmenter les capacités
de stockage par la création de 2 bassins de retenue supplémentaires.
Le principe de la zone d’expansion est de faire barrage à la Bièvre à l’aide d’une digue munie
d’une vanne, ainsi lors de fortes pluies, on peut fermer la vanne et inonder les champs en amont.
Cette mesure reste exceptionnelle et est encadrée par des règlementions (fréquence, durée).
Cette solution permet d’éviter la construction de bassins qui pourraient dénaturer le site. Il a été
jugé que le nombre de bassins était en nombre suffisant pour répondre à des crues bi‐
décennales.
Le bassin de rétention d’eau de la ZAC Desmoulins à Cachan. Des hélophytes10 ont été
plantées sur le pourtour d’un bassin qui symbolise et matérialise la Bièvre, celle‐ci se cachant
sous cet aménagement.
7 Mesure de la diversité faunistique des macro‐invertébrés (animaux dont la taille est supérieure à 0,5 cm)
benthiques (vivants au fond de l’eau) : indice de la qualité d’un cours d’eau.
8 Fauchage aquatique.
9 Voir annexe 3
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Construction d’un réservoir de 24 000 m3 à Arcueil en 1999 par le SIAPP.
Rééquilibrage du bras nord un peu après le Moulin de Vauboyen jusqu’au droit de la gare
de Bièvres. Ce rééquilibrage du bras Nord permettra de mieux répartir les débits et de soulager
le bras principal.
Quatre sites sont proposés pour une remise à jour partielle de la Bièvre dans Paris11
‐ Le parc Kellermann, avec deux bras possibles, à l'est et à l'ouest du parc, sur les tracés
à peu près exacts de l'ancienne Bièvre (13e arr.),
‐ Le square René Le Gall, avec également deux bras historiques possibles (13e arr.),
‐ L'annexe du Muséum rue Buffon (5e arr.),
‐ Le débouché sur la Seine au droit de la gare d'Austerlitz (5e arr.).
Ces aménagements ne sont que des idées lancées par les politiques de la ville de Paris, on ne
développera pas plus ce point car comme on l’a vu auparavant beaucoup d’interrogations
demeurent quand à leur faisabilité.
Projet de réalimentation des 1400 jets d’eau de Versailles.
Au milieu du 17ème siècle Louis XIV décide d’agrandir le château et de le doter des magnifiques
jeux d’eau que l’on connaît actuellement. Au départ, c’est Colbert qui se charge du problème
mais c’est finalement Louvois qui va réaliser sur le plateau de Saclay tout un réseau de rigoles
pour amener un maximum d’eau du plateau dans l’Yvette et non dans la Bièvre. Ces eaux se
retrouvaient alors dans les étangs de Saclay puis transitaient dans des aqueducs souterrains et
dans l’aqueduc des arcades de Buc pour franchir la Vallée de la Bièvre. Finalement elles
débouchaient sur les fontaines du parc de Versailles.
Aujourd’hui le réseau des aqueducs et des rigoles est hors d’usage suite à l’urbanisation et au
manque d’entretien. Les eaux de ruissellement ne se jettent plus dans l’Yvette comme par le
passé mais pour une majeure partie dans la Bièvre. Le syndicat de l’Yvette et de la vallée de la
Bièvre s’est depuis peu engagé dans une campagne de gestion et de réhabilitation du réseau
hydraulique.
Ceci aura deux conséquences importantes :
‐ remettre en service permanent les jeux d’eau du château de Versailles comme
d’antan,
‐ diminuer le débit hydraulique de la Bièvre car une partie de ses eaux retourneront
dans l’Yvette : ceci arrange fortement le SIAVB dans sa lutte contre les inondations.
3)Notre vision du projet
La Bièvre est une rivière de faible importance, elle fait pourtant l’objet d’une attention toute
particulière en ce moment.
10 Les Hélophytes sont des plantes qui sont enracinées dans un sol submergé une partie de l'année et qui
développent un appareil végétatif aérien...
11 Le projet intéresse deux arrondissements parisiens : le 13ème et le 5ème. Il a fait l'objet d'une excellente
exposition dans les mairies d'arrondissement concernées.
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Avant de dialoguer avec Hervé Cardinal, nous étions loin de penser que les rivières pouvaient
être gérées de cette manière. Ce qui est réalisé sur la Bièvre amont n’est sans doute pas ce qui
est systématiquement fait pour les autres rivières, on a ici affaire à une gestion de haute qualité
utilisant des technologies de pointe qui ont un impact direct et concret sur les écosystèmes de
l’aire considérée. Tout est fait pour protéger la vallée des empreintes écologiques négatives de
l’Homme et pour préserver les habitants des risques d’inondations et aussi leur assurer un
meilleur cadre de vie.
En revanche, nous avons été surpris du manque de coopération entre les différents acteurs
(agence de l’eau, SIAVB, SIAAP, etc.) au sein même du bassin versant. Des échanges constants et
plus impliqués permettraient encore d’augmenter en efficacité la gestion de la rivière.
Au début nous pensions que « réouverture de la Bièvre » signifiait recréer le lit originel de la
rivière. On ne pensait pas que la Bièvre canalisée serait conservée et surtout qu’elle serait mise
en scène à l’aide d’un bras n’ayant aucune utilité hydraulique mais seulement esthétique et
symbolique.
En ce qui concerne la réouverture sur Paris, on ne voit pas comment elle peut être mise en
œuvre si en amont tous les aménagements qui concourent à la bonne qualité des eaux ne sont
pas projetés puis réalisés. Dans cinq ans, la rivière n'aura, en effet, pas pu être totalement
dépolluée en amont de la capitale. Selon Hervé Cardinal, près d'une dizaine de points de
pollution n'auront pas disparu, et l'eau qui coulera dans Paris ne sera pas propre. Pour pallier ce
problème, la ville, qui a renoncé à la coûteuse solution de construire une mini‐station
d'épuration à l'entrée de la Bièvre dans la capitale, envisagerait de faire couler dans les bras
créés des prélèvements effectués dans le canal de l'Ourcq. Les remises à l’air libre sont des
illusions mais elles ont au moins le mérite de prélever de l’eau de la véritable Bièvre. Ces
dernières visions ne sont pas encore des pistes sérieuses mais l’essentiel est là, les édiles
parisiens s’intéressent au sujet.
CONCLUSION
A travers cette petite étude, nous avons voulu acquérir de nouvelles connaissances, en rapport
avec notre cour d’environnement, à propos de la préservation et de la gestion des rivières
françaises. Dans un premier temps, nous nous sommes efforcés de rendre compte du mieux
possible de la situation de la Bièvre, comment et pourquoi cette rivière est devenue ce qu’elle est
aujourd’hui. Ensuite, nous avons tenté de définir brièvement le cadre juridique dans lequel
s’inscrivent tous les aménagements de la Bièvre que nous avons développés dans la dernière
partie. Ces opérations visent à la protection de la nature et des Hommes mais aussi à redonner
une importance à une rivière oubliée.
Toujours sur ce dernier point, on pourrait se demander si d’une façon plus générale on ne
devrait pas plus souvent traiter les rivières urbaines comme dans le cas de la Bièvre, c'est‐à‐dire
allier aménagement et sensibilisation du public sur les problématiques environnementales et
non le faire, comme la plupart du temps, dans un simple objectif de rentabilité économique. En
tout cas, ce que nous avons vu au siège du SIAVB nous a vraiment montré qu’avec la technique
actuelle, on peut réaliser de grands pas dans le domaine de l’écologie. La récente prise de
conscience des populations sur les enjeux énergétiques et environnementaux sera peut‐être
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capable d’influencer les décideurs politiques à ce sujet dans les années à venir, c’est du moins
tout ce que nous pouvons espérer.
BIBLIOGRAPHIE
Sites internet :
www.agglo‐valdebievre.fr/article/archive/286
www.siavb.fr
www.bievre.org
www.wikipedia.org
Référence au poème sur la Bièvre de JorisKarl Huysmans (page 4)
www.bmlisieux.com/archives/bievre.htm
Documents filmographiques
Vauboyen, la zone d’expansion des crues de la Bièvre, SIAVB, DVD d’une durée de 6’30’’
La bièvre en 2005, 60ème anniversaire du SIAVB, SIAVB, DVD d’une durée de 16’30’’
Si les rigoles m’étaient contée, les rigoles du plateau de Saclay en 2005, Syndicat de l’Yvette et de la
Bièvre, DVD d’une durée de 15’’
Documents papier
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Réouverture de la Bièvre, la bièvre en parcourant sa vallée, n°2 février 1998
2002‐2003 la rivière retrouvée, la bièvre en parcourant sa vallée,
Annexes
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Annexe 1 : Roman‐photo de la Bièvre
La Bièvre dans son état originel Les activités qui ont souillé la rivière
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Le début du recouvrement La pose des canalisations
La Bièvre totalement domptée La ville absorbe et dénigre la rivière
Annexe 2 : Photos des réalisations sur la Bièvre
Bords de Bièvre à JouyenJosas
Réouverture de la Bièvre
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à MassyVerrières
ZAC Desmoulins à Cachan
Bassin d’Arcueil
Annexe 3 : Système de télégestion
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Annexe 4 : Qualité des eaux
Annexe 5 : Compte‐rendu d’entretien
MARDI 9 JANVIER 2007 AVEC HERVE CARDINAL, INGENIEUR TERRITORIAL
Nous avons contacté par courriel monsieur Hervé Cardinal, adjoint du directeur des services
techniques du SIAVB dans le but de clarifier nos informations sur les projets environnementaux
de la Bièvre amont et la gestion actuelle du cours d’eau.
Il nous a très vite répondu et un rendez‐vous a été fixé dans la foulée.
Nous nous sommes donc rendus au siège du SIAVB à Verrières‐le‐Buisson (Essonne).
M. Cardinal nous a d’abord présenté l’organisation du syndicat (financement, hiérarchie, champ
d’action,…) puis on en est venu à parler de la gestion de la rivière. C’est alors qu’il nous a
expliqué le très impressionnant outil de télégestion utilisé pour contrôler les débits en temps
réel et l’ouverture des différentes vannes.
Il a ensuite répondu à nos questions, ce qui nous a permis d’approfondir nos connaissances. Ces
questions portaient sur les relations qu’il entretient avec le SIAAP, la communauté
d’agglomération de Saint‐Quentin‐en‐Yvelines et la région. Ces relations sont très restreintes et
on s’est aperçu qu’en réalité les différents acteurs agissent seuls sans trop de concertation. Cette
constatation est aussi vraie à propos des documents qu’ils émettent, par exemple le SDAGE de
l’Agence de l’eau Seine‐Normandie n’est pas vraiment considéré par Hervé Cardinal et le SIAVB.
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Pour terminer notre entretien, il nous a conduits en voiture à l’endroit de la remise à l’air libre
d’un bras de la Bièvre entre Verrières‐le‐Buisson et Massy ce qui nous a permis de nous rendre
compte de l’importance des travaux réalisés pour les habitants (ici Massy) puisque cette
promenade créée est un nouveau poumon vert dans cette ville.
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