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Intervenants :
Face à la crise il faut avoir une gamme de prix bas mais il ne faut pas négliger le
facteur « surconsommation » engendré par la crise même (les gens ont besoin de
se consoler !). Il ne faut pas avoir que des gammes premier prix, mais savoir
également développer des niches à plus forte valeur ajoutée.
Les gens ont toujours envie de mobilité mais elle est plus écologique et plus
responsable ! Voitures électriques, vélos électriques, économie plus verte. Pour
contribuer à la relance de l’économie, la SNCF a avancé à 2009 700 millions
d’euros d‘investissements qui étaient prévus à partir de 2011.
©Stella MORABITO, notes de conférence, Salon des Entrepreneurs, Paris – 4-5 Février 1
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magasins partenaires. Une fois arrivé à 30€ d’économie le client peut demander
à encaisser ses bénéfices. Leclerc n’en est pas partenaire ! Mais la SNCF oui.
La croissance est tout d’abord une posture. Tous ceux à qui on peut faire gagner
de l’argent vont nous consacrer des fonds. Avec eux, pas de crise.
On n’a pas fini d’explorer toutes les possibilités de relations clients par internet.
Internet signifie pour le client : acheter malin et profiter des évolutions de la
relation client (sites communautaires, plateformes de service).
Internet est une opportunité aussi pour les structures commerciales anciennes
comme Leclerc qui doivent se remettre en cause.
©Stella MORABITO, notes de conférence, Salon des Entrepreneurs, Paris – 4-5 Février 2
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Il faut travailler en réseau de complémentarité et des compétences. Aux USA 900
000 personnes gagnent leur vie grâce à EBAY (et sont de facto des auto-
entrepreneurs !).
Green business : c’est un effet de mode ou pas ? Est-ce que les consommateurs
seront prêts à payer plus cher pour des produits verts ? Quid du
« Greenwashing » : repeindre son bilan en « vert » pour faire voir que la société
s’intéresse au développement durable ?
Nous militons contre la propriété automobile : il faut rouler dans une petite
voiture la semaine et ne rouler dans une grosse voiture que lorsque l’on en a
besoin. Il faut pouvoir louer de grosses voitures pas chères et avoir des points de
location de proximité afin que les consommateurs puissent facilement y accéder.
Les voitures électriques ne verront malheureusement pas le jour avant 2011.
UCAR vante 500 000 clients, parmi lesquels 100 000 ont changé leur modèle de
consommation de voiture.
Les granulés de bois sont 50% moins chers que du fuel. De surcroit un crédit
d’impôt de 50% est accordé pour l’achat de chaudières fonctionnant aux
granulés de bois. Mais le particulier, dans ce marché, est beaucoup plus réactif
que les sociétés, plus difficiles à convaincre.
©Stella MORABITO, notes de conférence, Salon des Entrepreneurs, Paris – 4-5 Février 3
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Le service clients est un vrai facteur de succès sur internet : il faut bichonner et
rassurer les clients. Si on ne le fait pas, la sanction est immédiate. Il faut être un
champion du service client sur internet.
Le service client chez nous présente encore un vrai déficit, qu’il faut combler.
Mais rendre du service est de l’humain et l’humain est cher. Le vrai problème du
service n’est pas l’état d’esprit c’est le coût.
Quand on veut se positionner, on vous dit que le milieu de gamme est mort : soit
on fait du low-cost soit on fait de la niche haut de gamme. En réalité e service
client est clé. Leclerc garde les caissières et ne les remplace pas par des
automates ! Au contraire Leclerc pense que les caissières deviendront les
véritables relais du service clients.
Il y a-t-il un avenir pour les produits de luxe sur internet ? C’est difficile pour une
marque de luxe de garder sur internet son aspect statutaire : très peu de
marques ont réussi le grand écart. Elles sont obligées d’avoir une position très
spécifique sur internet, d’avoir de produits différents que dans leurs boutiques et
de ne pas être sur la même étagère que tous les autres.
©Stella MORABITO, notes de conférence, Salon des Entrepreneurs, Paris – 4-5 Février 4
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acheter des produits ou des services à prix de groupe : nouvelles manières de
consommer !
L’entreprise porte des responsabilités qui ne lui appartiennent pas. Elle paye des
charges élevées. Elle souffre de ne pas pouvoir réagir vite en termes de
licenciements. Il faudrait octroyer à l’entreprise les mêmes avantages qu’aux
sportifs de haut niveau (-30% de charges sociales) ! Dans le green techs le
discours politique est souvent éloigné de la réalité. Les grandes marques sont
dans l’accompagnement des baisses de prix.
(suite)
©Stella MORABITO, notes de conférence, Salon des Entrepreneurs, Paris – 4-5 Février 5
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