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Résumé de religion

Les sciences :
Etymologie : Scire vient de savoir et mathema en grec veut dire la connaissance.

Définition : Recherche des explications sur les phénomènes naturels visible ou non pour établir une
causalité et dégager des principes.

Les lois scientifiques >< Lois juridiques


Vérité générales aveugles Lois morales
Constats Respect

Critères de validité d’un discours scientifique :


Description des critères :
O Observer
H Hypothèses
E Expérimentation
R Répétitions
I Interprétations
C Conclusions

Problème des expériences:


Il faut savoir isoler et mesurer les différents paramètres

Raisonnements :
Ils sont de 2 types
Déductif (qui part d’un fait prouvé à un fait prouvable)
Inductif (qui part d’un fait prouvé à un fait improuvable)

Problèmes des conclusions :

La mise en mots des découvertes scientifiques est délicate.


Il faut faire attention aux conventions.

Sciences exactes sciences humaines :


O Observer longtemps (éviter des choix subjectifs)
H
E Différents moyens de mesure d’un même paramètre
R Impossible car il est très difficile d’avoir les mêmes paramètres chaque fois
I
C Prudentes

1er problème: le mot ‘‘loi’’ est juridique (une conduite) et non scientifique.
Il ne faut pas remplacer un savoir par une conduite.

2ème problème: mise en mot/image

Les sciences religieuses sont des sciences humaines menées dans un cadre religieux
Le paranormal :
Il touche des phénomènes non-encore expliqué scientifiquement. Ce n’est pas une sciences car on
ne sait pas faire de répétitions.
Son efficacité viens du fait qu’il joue sur l’imaginaire des gens.
Exorcisme: comme le miracle afin que la personne soit libre.
Voyance: parle avec les gens et déduises des choses à travers la réaction de ceux-ci lors du
questionnement.

Les philosophie :
Etymologie :
Philo – sophia = Ami de la sagesse
Elle existe pour réfléchir mais pas savoir.

Définition : Attitude cherchant les pensées et les paroles les plus adéquates par rapport à une
situation donnée.

Tous les outils sont bons pour faire de la philosophie.

Pour faire de la philosophie, il faut vouloir en faire (liberté), être soi-même (parler en JE car je suis
responsable de ce que j’ai dit), citer ses sources et accepter la contradiction, la différence.

Les Religions :
Etymologie :
Re – legere (relire)
Re – legare (relier)

Définition : Relecture d’une expérience de transcendance et la relier à la vie de tous les jours

Sciences = Savoir
Philosophie = Réfléchir
Religion = Expérimenter

L’expérience de transcendance :
Etymologie : Trans – ascendere
A travers monter
Entièrement
De part en part
Au-delà (il est en transe)

Description :
Cette expérience est :
- Inattendue.
- Sans explication.
- Intense mais non-menaçante.
- Au-delà des mots.
- Une remise en question de la vie de la personne.
- Elle laisse des questions (pourquoi moi ? quoi ? qui ?,…).
- Il faut la relire et la relier à la vie de tout les jours.
Exemples :
Henri Durant qui en voyant les corps des blessés sur le champ de bataille décide de créer la croix
rouge.
Moïse qui, après avoir vu le buissons ardent, par et libère les hébreux d’Egypte.

Moïse a été interpellé par YHVH qui représente 4 réalités

- Main désirante, futur, avenir, au-delà, éternité, in-fini, infini.

- Souffle, gratuit, bonté, partage, respect du faible, importance du beau, du don, du juste, …

- Clou, la relation, le refus de l’inceste, du meurtre et un désir de l’identité.

- Le souffle concrétisé par la liberté de l’humain qui a des comportements inattendus

Dans la nature

Ordre >< chaos


Questions de la mort et du mal
- Sens ? recherche d’un auteur qui donne les règles du jeux
- Non-sens ? mort, vieillesse, sciences, bon sens, …

Hors nature : Nom divin et liberté qui peut aller contre la nature.

Nom divin : 2 points de vue :

Celui de Dieu Celui des Hommes


Je suis le future mais sans toi rien n’existe Je dois assumer ma liberté
Je suis tout mais sans toi je ne suis rien -> droit (liberté, égalité, fraternité)
MAIS violence et argent

Marie Balmary : « J’ai psychanalysé les droits de l’homme » .Le problème est que tout les hommes
sont frères mais n’ont pas de père. Sources ? Ressources ??.

Bonne volonté -> paix -> intensité

Animation Ouverture religieuse


spirituelle
Elle sert à affirmer Il faut se rendre disponible devant un mystère au-delà des mots qui est une
des valeurs expérience intime. Il parle avec des mots étrangers mais qui touche le cœur.

Le problème du language religieu :


La religion se base sur une expérience au-delà des mots. Elle est inexprimable et les mots utilisés
sont aproximatifs. Il faut donc avoir une certaine attitude face à un texte religieu : Il faut faire du
midrash, autrement dit, il faut allez le plus loin possible au-delà des mots et y rechercher
l’expérience de transcendance qui est cachée. Il y a une méthode pour remonter à la parole
d’origine.
Le Pchad : c’est la lecture objective. Elle permet de ratacher le texte à des faits objectifs, des
éléments scientifiques.
Le Remes : lectures littéraire. Elle vise à explorer le sens des mots utilisés. La multiplication des
pains se fait par groupe de 50 et de 100 car 100 est le nombre que l’on maitrise et 50 celui
permettant d’accéder au divin (pentecôte).
Le Darach : mise en récit. Cela permet de trouver la relation entre les faits et le texte, de relier la
réalité avec la mise en image.
Le Sod : phase finale. C’est le moment où le texte touche mon cœur et me procure une grande joie.
(voir exemple du récit de la mer rouge.

Religion et secte :
Etymologie :secte vient du latin sequi qui veut pouvoir dire suiveur ou couper (mots dérivés :
secateur, sexe, section, …)
Définition :
Sociologique : une secte est une communauté spirituelle ayant des adhérents (l’ULB avance donc
avec cette définition que l’église est une secte qui a réussi).
Psychologique : une secte coupe ses adhérents de la réalité.
Attitudes :
Est religieux le maitre qui aide à relire son expérience propre de disciple ( esprit d’ouverture).
Est sectaire le maitre qui impose au disciple sa pensée de maitre ( esprit d’enfermement).

Les droits Les morales


Définition : règles de conduites Définition : règles de conduites subjectives/personnelles
objectives et imposées librement consenties.
Source : autorité compétente Source : Je

Le droit peut-il dicter une pensée ?


Il peut empécher des actes publiques mais ne peut dicter une pensée. Dans l’islam, le droit et la
morale sont trop confondues.
Peut-il exister une morale collective ?
La morale est ou individuelle (un seul je) ou plus étendue (une pluralité de je). Exemple avec le
nazisme qui transforme la morale en droit.

Le profit : voir cour

La morale chrétienne : elle a 3 caractéristiques :


- elle trouve ses sources dans une expérience de transcendance qui est personnelle. On ne peut
donc l’imposer à tout le monde. Elle a ses sources aussi dans les évangiles qui sont les récits
de personnes ayant vécu l’expérience du réssucité. C’est une morale d’appel.
- Cette morale exploite la tension entre l’appel des principes (la pensée) et la responsabilité du
terrain (capacités matérielles)
- Elle précise qu’en dernier ressort, chacun(e) est seul(e) responsable de ses actes devant
« Dieu ».

NB : voir cour
La foi :
Etymologie :
Français Latin Grec Allemand Néérlandais Hébreu
Foi Fides Pistis Die glaebe Het geloof
Fiancailles Confidere (adhésion qui a Vient de Vient de
Confiance Freri sa part de leben  leven 
Fidelité fidelitas mystère) vivre vivre

La foi fanatisme ???
désigne
donc un
devenir, Souffle, gratuité, liberté,
une intériorité, relation, doutes,
évolution hors des définitions.

Définition:

Composantes: pour qu’il y ai foi, il faut qu’il y ai:


- critères (>< ritualisme et imaginaire).
- repères à visiter.
- Prise de position claire (>< tièdeur).
- Mettre tout ç en actes (>< intellectualisme).
- Répondre à un appel.
- Acte de confiance (>< fidélisme et fanatisme).
- Elle est en évolution grâce au doute (>< fixisme, idéologie, intégrisme,…).

Enjeu :
Il y a des foi en tout même en sciences. Il y a foi là où il y a un futur. En voulant une société
scientifique et subjective, nous oublions les convictions objectives en les remplaçant par la causalité
qui n’ouvre aucun futur. La foi est présente par ce que nous faisont et dans ce que nous faisont.

La prière
Définition générale :
Elle doit réactiver mon échelle des valeurs pour mieux la vivre. Il faut pouvoir les remettres à la 1ère
place. Réactiver des valeurs ensemble peut être dangereux à moins que l’on garde son identité.

Eléments constitutifs
- on s’adresse à un transcendant, un hors nature, un non-humain (capable de toucher le cœur).
- Il s’agit de dire des valeurs de mon cœur.
- On les dit sous une forme qui responsabilise et débouche sur un « je » concret (fait que
je…).

La prière chrétienne :
Destinataire :YHVH
Contenu : amour.
Appel à la responsabilité.

Exemple : le notre père

Notre père qui est aux cieux


Notre exclue le je. Les 4 lettres de père en hébreux ont les significations suivantes : « maison, infini,
intériorité, relation »
Les cieux sont au pluriel et représente une imensité. En hébreux, shamain veut dire : « l’homme en
3D (corps, psychique et cœur), le doute, le questionnement et la communauté qui doit permettre
qu’il y ai un futur possible. Chama veut dire écouter  les cieux sont un lieu où l’on peut écouter et
être écouté. Cha/Mayin  les eaux, les flots sont des lieu de mal (eaux d’en eau = idées toutes
faites, fantasmes et les eaux d’en bas = émotions pulsions, sentiments).

Ton nom sera mis à part


Futur  tout est possible
Mis à part  Kadoch  sanctifié, laissé à dieu.

Ton règne viendras, ta volonté se fera comme dans les chamayin ainsi que sur la terre
Terre = lieu présent.

Donne nous notre pain, le nôtre, celui qui nous est EPIOUSSION.
EPI  Au delà, à nouveau, à coté
OUSSION  Forme du verbe être
 qui soutient l’existence.

Pardonne nous nos offenses


En grec  éloigne nous des blessures comme nous les éloignons de ceux qui nous ont blessé.
Pardonner = rendre sa chance
Eloigner, c’est pas relativiser ou supprimer mais bien ne pas s’enfermé ou être enfermé.

Ne nous soumets pas à la tentation


Temptatio  attaque de maladie, essai, expérience ou provoquer  Peirasmon = épreuves.
MÊ EISENEGKÊS ÊMAS EIS PEIRASMON
MÊ  ne pas
EIS  vers
NEGKÊS  porter, venant de phéro et utilisé à l’aoriste pour l’intensité.
 ne nous emporte pas dans l’épreuve.

Et délivre nous du mal


Qu’est-ce que le mal ? nous allons le voir en 7 propositions :
1) le bien et le mal ne sont pas des créatures car dieu ne les a pas créé. Ce qui a été crée est bon
et bien. L’abscence est déclarée bonne.
2) Tout ce qui est crée est bon car tout est unifié (il n’y a pas 2 camps).
3) Les êtres vivants perçoivent ce qui menace de les détruire comme mauvais, c’est dans leur
instinc  le mal = destruction mais il y a un jeu de causalité : dieu n’est pas responsable de
nos actes.
4) L’humain associe au mal la souffrance, l’injustice et l’absurdité (ex : Jonas qui trouve sa vie
injuste et qui en veux à dieu). Pourquoi l’homme pense-t-il ça ?
5) L’homme est à la fois un corps et un psychique (dans la nature, mathématiqable) et un cœur
(hors nature). Il est dès lors en tension entre ces 2 réalités. Ce n’est pas le mal mais une
caractéristique objective.
6) L’humain à 2 attitudes possible face à cette tension :
- soit il fait des raccourcis, il impose sa vérité sans tenir compte de la différence de l’autre. Il
essaye mais ne fait pas.
- soit il relève le défi d’associer le corps et le cœur dans des projets (lettre aleph). Il a donc
un désir de parfait  tout est toujours à refaire, ce qui est fatiguant et fragile. Il faut pouvoir
travailler avec des mots tels que humilité, relativiser, humour, deuil, «de notre mieux »
7) Le mal de scandale est différent du mal absurde. Dans l’un, l’homme est responsable et il
faut donc discerner où se trouve le mal et dans l’autre, c’est un hasard absurde (pourquoi lui
et pas moi).

ChapitreII : l’homme est-il promit à la mort ?

5 attitudes :
- refuser la mort en parlant de vie (comme les épicuristes pensant que le plaisir est
moralement neutre et se trouve dans toute activité et le stoicisme qui pense que l’odre des
choses est tel pour notre bien).
- Regarder la mort en face. Cela peut amener à la déprime mais cela peut également faire
réaliser l’absence, permettre de faire son deuil qui veut reconstruire, découvrir, ceci dans
une intériorité supplémentaire. Un malade pour qui on ne peut plus rien faire peut parler de
futur grâce à sa parole qui prend une autre ampleur. Il peut terminer sa vie en beauté car il a
le pouvoir de mieux parler de la vie.
- La vie et la mort ne sont que des illusions. C’est une pensée typiquement orientale qui tire
ses sources dans l’hindouisme, le boudhisme, chez pythagore et dans le platonisme. Ces
pensées ont l’intuition que la matière nous enferme, nous englue. Nous avons donc l’illusion
de l’individualité mais elle nous d-sépare de la globalité (le nirvana). Il faut donc réussir son
Karma et rejoindre le grand tout. La méthode est celle de s’abstraire de tout désir(boudha
présente 4 nobles vérités : la compassion, la patience, la miséricorde et la partage). Pour eux,
la mort et la vie n’existe pas.
- Pratiquer la poésie. Poésie vient de poiesis voulant dire une action, un fait. Elle sert à rendre
visible une vérité invisible. Elle a 3 utilités au niveau du deuil : elle exprime des sentiments,
elle évoque la présence de l’absent et elle répond à la question suivante : « son décès m’a
fait découvrir qui il était vraiment. Qu’est-ce que je peux découvrir de la vie aujourd’hui ? »
- Un fait incontournable est qu’il est dit qu’un homme unique est réssucité. C’est les évangiles
qui nous le disent mais voyons un peu les autres faits.

Le fait de l’affirmation de la ressurection :


Les faits extérieurs :
- la mort de jésus en croix : avec les 5 phrases qu’il dit sur la croix, on peux comprendre que
Jésus est mort dans l’espérance d’un après.
- Le fait est raconté par des historiens non-Chrétiens :
Flavius Joseph est géné par l’arrivé des chrétiens et il dit dans une lettre à rome : « ses
disciples le déclare aujourd’hui encore ressucité » (70 après JC) .
pline le jeune (50 après JC) trouvent les idées des chrétiens dérangeante mais comme ils
sont en accord avec les lois, il ne peut rien faire.
Tacite prétend que les chrétiens forment une secte venant du moyen orient apparenté aux
juifs adorant Jésus qu’ils prétende réssucité.
- L’événement n’est pas inventable car il est trop difficile (il pouvaient simplement accuser les
prêtres d’avoir mené un procès illégal), contre la culture (déjà un conflit entre les pharisiens
et les saddacéens), contre la psychologie (traumatisme, peur, … il est possible de l’anuler
pour avoir un résultat (kamikazes) mais pas pour des communautés entières), contre les
autorités religieuse (Jésus était un blasphème) et jésus est mort entre ciel et terre (signe
d’abbandon de dieu).
- Avec 4 évangiles, des communautés entières se sont formées. Comment leur a-t-on parlé ?
- Les expressions utilisées : « ce jésus que vous avez crucifié, suspendu au bois de la croix,
dieu l’a relevé des morts, fait juge des vivant et des morts, établit à sa droite sur le trone de
david son père, l’a fait christ et sauveur, seigneur des vivants et des morts, l’a réssucité, lui a
donné le nom qui est au-dessus de tout nom… ». ces expression sont fortes, puissantes et
sans ambiguité. Dieu a fait qqch de radical, qqch qu ‘il faut faire transparaitre dans son
attitudes (expérience de transcendance ?).
- Le suaire de Turin.

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