Un moteur à allumage commandé est une famille de moteur à explosion, pouvant être deux
temps, quatre temps ou Wankel.
Le moteur à allumage commandé est équipé d'un système complet d'allumage, composé de :
Bougie d'allumageÉtincelle
Sommaire
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• 1 Avance à l'allumage
• 2 Distribution des étincelles
• 3 Avantages et inconvénients du moteur à allumage commandé
• 4 Les pannes
• 5 Utilisation historique
• 6 Combustion
• 7 Voir aussi
Avance à l'allumage [modifier]
Du fait que le front de combustion généré par l'étincelle de la bougie met un certain temps à
parcourir la chambre de combustion, on a intérêt à la déclencher avant que le piston n'atteigne
le point mort haut.
De nos jours, c'est un calculateur électronique qui gère l'allumage et donc l'avance : à l'aide
d'un capteur de PMH et d'un dispositif indiquant la charge instantanée du moteur.
Sur les automobile, il était habituel d'utiliser une seule bobine pour tous les cylindres, et de
distribuer les étincelles au moyen d'un delco. À noter que le "distributeur rotatif" dont chacun
des plots correspondait à une bougie fut inventé en 1899 par le Français Léon LEFÈBVRE et
que ce système fut repris, en 1908, par les Américains Edward DEEDS et Charles F.
KETTERING qui le commercialisèrent sous le nom de DELCO.
Sur les motos et désormais sur les automobiles , pour des raisons d'encombrement, on utilise
rarement de delco, mais plutôt un système à étincelle perdue : on utilise une bobine pour deux
bougies. Les deux bougies sont montées en parallèle, et installées sur des cylindres dont les
pistons sont décalés de 360°. Pour des cylindres décalés de 180° ou autre valeur, on utilise
une deuxième bobine.
À chaque fois que les pistons atteignent leur point mort haut, les deux bougies font une
étincelle. Celle qui se produit dans le cylindre rempli de gaz frais enflamme le mélange, tandis
que celle qui se produit dans le cylindre en fin d'échappement n'a aucun effet.
De cette manière, un moteur à quatre cylindres est équipe de deux bobines et deux rupteurs.
Combustion [modifier]
L'explosion du mélange est une transformation chimique de combustion (oxydation vive) de
l'octane par le dioxygène. Équation parfaite de la combustion de l'essence :
Pour s'enflammer, le mélange air-essence, un gaz contenu dans le cylindre doit subir une
élévation de température permettant de porter une partie de sa masse au-dessus de sa
température d'inflammation (ti-380°C).
Sur les premiers moteurs, on utilisait une lame de platine chauffée au rouge par un brûleur.
L’inflammation du mélange air-essence est provoquée par un arc électrique (étincelle) qui
jaillit entre les électrodes d'une bougie d'allumage placée dans la chambre de combustion.
Sommaire
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• 1 L'avance à l'allumage
• 2 Point d'allumage et cliquetis
• 3 Nombre de systèmes d'allumage
• 4 Voir aussi
Angle =
Cela permet entre autre une plus grande fiabilité par la disparition d'éléments mécaniques
soumis à l'usure, ainsi qu’une précision accrue du déclenchement et de durée de l'étincelle
pour des performances optimales.
On peut aussi utiliser un système d'allumage indépendant par cylindre ou groupe de cylindres.
Par exemple, un moteur à trois cylindres peut avoir trois systèmes d'allumage indépendants.
Cela permet de se passer de distributeur, mais oblige à utiliser plusieurs bobines et rupteurs.
Les motocyclettes utilisent souvent des bobines à deux sorties, permettant d'utiliser une seule
bobine pour deux cylindres sans nécessiter de delco (il se fait une étincelle dans deux
cylindres simultanément, l'une des deux se faisant au temps d'échappement, donc sans aucun
effet : on parle d'étincelle perdue).
Cette astuce, très employée dans le monde de la motocyclette, permet d'utiliser deux bobines
pour 4 cylindres, sans répartiteur.
Allumage électronique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Un allumage électronique est une évolution de l'allumage classique par batterie/bobine des
moteurs à explosion.
Sommaire
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• 1 Allumage classique
o 1.1 Détails
• 2 Allumage électronique - amplificateur de courant
o 2.1 Allumage électronique à décharge capacitive
o 2.2 Allumage électronique - détection magnétique de la position d'allumage
o 2.3 Allumage électronique complet
Détails [modifier]
Lorsque le rupteur (vis platinées) se ferme, le courant croît exponentiellement dans la bobine,
de zéro vers un maximum déterminé par la résistance de la bobine, jusqu'à ce que le rupteur
s'ouvre. Comme le courant circulant dans la bobine continue à circuler (c'est une inductance),
il charge la capacité parasite de l'inductance ainsi que le condensateur additionnel et la tension
monte. Elle peut atteindre 300 V au primaire de la bobine, ce qui correspond à 10 000 V au
secondaire. Cette montée est extrêmement rapide, de l'ordre de 10 µs. On a atteint alors la
tension de claquage de 10 kV aux bornes des électrodes de la bougie et une étincelle s'y
produit. Cette étincelle est un arc électrique qui crée un plasma, lequel est un bon conducteur
de l'électricité. La tension tombe donc très bas, quelques volts, tant au primaire qu'au
secondaire. Lorsque le courant ne parvient plus à maintenir l'arc, le courant cesse dans la
bougie et la tension devient une oscillation amortie. Cette dernière phase est totalement
inopérante.
Le condensateur que l'on met en parallèle sur le rupteur a pour but d'éviter la production
d'étincelles entre ses contacts. En effet, la tension de claquage est proportionnelle à la distance
entre les contacts. En l'absence de condensateur, la tension croît trop vite et il se produit des
oscillations de relaxation produites par une suite de claquages entre ces contacts.
Une erreur fréquente est de tester un allumage avec des bougies à l'air libre et d'en tirer une
conclusion. En effet, la tension de claquage est proportionnelle à la pression. Ainsi, la tension
de claquage d'une bougie peut varier d'à peine 1000 V à l'air libre à 10 kV dans un moteur
ayant un taux de compression de 10.
Au lieu de stocker l'énergie dans une bobine, on la stocke dans un condensateur puis on
applique la tension du condensateur sur la bobine. Cette technique a plusieurs avantages : ne
pas augmenter la consommation électrique à bas régime, elle permet d'augmenter notablement
l'énergie transmise à la bougie, allonger la durée de l'étincelle et obtenir une combustion plus
complète. L'inconvénient de cette technique est une plus grande complexité en raison de la
présence d'un convertisseur capable de charger le condensateur à une tension de 300 à 400V.
La deuxième génération a consisté à remplacer les vis platinées par un capteur électronique
(en fait une bobine fixe), générant une impulsion électrique lors du passage d'un aimant
devant elle. Dans ce montage, il n'y a pas vraiment d'amélioration par rapport au montage
précédent, si ce n'est qu'il n'y a plus d'entretien à prévoir au niveau du rupteur.
Introduit dans les années 1970, l'allumage électronique s'est généralisé sur de nombreuses
catégories de moteurs (automobiles, motos, etc.) à partir des années 1980.
De nombreux collectionneurs adaptent un allumage électronique sur des véhicules anciens,
permettant de faciliter le démarrage, d'obtenir des performances plus constantes et un
entretien réduit, sans dénaturer l'esthétique ni le caractère du véhicule.
Sommaire
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• 1 Description
• 2 Les soupapes
o 2.1 La synchronisation des soupapes
• 3 Avantages et inconvénients
• 4 Étude thermodynamique
• 5 Liens externes
Description [modifier]
Ce cycle est caractérisé par quatre temps ou mouvements linéaires du piston :
1. Admission
2. Compression
3. Combustion-détente
4. Échappement
Position initiale, admission, compression.
1. Le cycle commence à un point mort haut, quand le piston est à son point le plus élevé.
Pendant le premier temps le piston descend (admission), un mélange d'air et de
carburant est aspiré dans le cylindre via la soupape d'admission.
2. La soupape d'admission se ferme, le piston remonte (compression) comprimant le
mélange admis.
3. Le mélange air-carburant est alors enflammé, habituellement par une bougie
d'allumage, aux environs du deuxième point mort haut (remontée complète du
piston).L'expansion des gaz portés à haute température lors de la combustion force le
piston à descendre pour le troisième temps (détente). Ce mouvement est le seul temps
moteur (produisant de l'énergie directement utilisable).
4. Lors du quatrième et dernier temps (l'échappement) les gaz brulés sont évacués du
cylindre via la soupape d'échappement poussés par la remontée du piston.
Pour la grande majorité des moteurs à quatre temps, les soupapes sont fermées par le rappel
de ressorts. À mesure que la vitesse de rotation du moteur augmente, le temps mis par le
ressort pour refermer la soupape ne peut plus être négligé, ce qui affecte la synchronisation et
les performances du moteur.
Pour les moteurs de compétition, la vitesse de rotation peut atteindre 19 000 tours/minute d'où
une fréquence d'action de plus de 300 Hertz pour les soupapes.
La course de la soupape est ainsi entièrement contrôlée par la came de commande. Le nom
desmodromique est d'ailleurs composé par les racines grecques desmo qui signifie lien, chaîne
-dans le sens de asservi, contrôlé- et dromo qui signifie course. Les moteurs peuvent alors
tourner beaucoup plus vite sans que l'on ait à craindre la « danse » des ressorts et un
affolement des soupapes.
L'inconvénient du système est sa complexité et, donc son coût accru. Un fabricant employant
ce système est Ducati, pour certains de ses moteurs de moto.
En Formule 1, fut expérimenté un système de rappel des soupapes fonctionnant au gaz, ce qui
permet aussi d'obtenir des régimes de rotation élevés sans affolement de soupapes.
Le moteur d'une voiture possède quatre pistons montés sur des bielles. Ils se déplacent (ils
peuvent monter et descendre) à l'intérieur de cylindres
Les moteurs disposent de quatre pistons qui fonctionnent de façon décalée. Quand le premier
est au premier temps du cycle, le second piston est au second temps etc...
NB : le moteur diesel fonctionne un peu différemment. Il n'y a pas d'étincelle pour faire
exploser le mélange air-carburant. Celui-ci explose de lui-même car il est très fortement
comprimé.
Le rendement du moteur est le rapport V3/V1. (Rappel : V1 est le volume libre du cylindre
lorsque le piston est en bas, V3 est le volume libre lorsque le piston est en haut et que le
mélange est comprimé au maximum.)
Plus le rendement est important (plus le rapport V3/V1 se rapproche de la valeur 1), plus le
moteur est performant et moins il consomme de carburant.
A
LA MECANIQUE GENERALE
ET SES COMPOSANTS
INTRODUCTION
LE MOTEUR
Le rôle d'un moteur est de transformer un combustible (en général: air + essence)
en un mouvement.
Le mouvement de ces pièces moteur va entraîner la boite de vitesse qui elle même
entraînera la roue arrière.
Voir aussi: E.1 Les Energies
N.B:
Pour expliquer le fonctionnement de base des moteurs, nous allons limiter les variantes mécaniques et les subtilités
techniques.
Pour simplifier les explications nous limiterons volontairement le nombre des pièces.
A.1 Moteur :
C'est la pièce maîtresse de la moto, celle qui transforme une énergie thermique en
énergie mécanique.
A.2 Carburation :
A.3 Lubrification :
Pour limiter leur chauffe et optimiser leur déplacement à haute vitesse, les pièces
d'un moteurs doivent être lubrifiées.
A.4 Echappement :
A.5 Refroidissement :
Un moteur dégage une grosse quantité de chaleur. Pour éviter une surchauffe, il
faut évacuer la chaleur par tous les moyens possibles, tout en evitant de trop
refroidir le moteur.
A.1 LE MOTEUR
Moteur à explosion
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le moteur à combustion interne, est principalement utilisé pour la propulsion des véhicules de
transport (avion à hélice, automobile, moto, camion, bateau), ainsi que pour une multitude
d'outils mobiles (tronçonneuse, tondeuse à gazon) ainsi que pour des installations fixes
(groupe électrogène, pompe).
Le terme moteur à explosion, consacré par l'usage est impropre car il ne rend pas compte de
tous les phénomènes se produisant dans ces moteurs, pour lesquels la dénomination à
combustion interne est nettement plus adéquate.
Nous emploierons Diesel en préservant la majuscule initiale du nom propre donc plutôt que
diesel.
Sommaire
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Constitution [modifier]
Ces moteurs transforment l'énergie potentielle chimique stockée dans un carburant en travail
(énergie mécanique) grâce à des combustions très rapides, d'où le terme d'explosions. Ils sont
constitués d'un ou plusieurs cylindres confinant les combustions. Dans chaque cylindre, un
piston coulisse en un mouvement rectiligne alternatif. Mouvement transformé en rotation, par
l'intermédiaire d'une bielle reliant le piston au vilebrequin (assemblage de manivelles sur un
axe). Chaque cylindre est fermé par une culasse munie d'au moins deux soupapes. L'une d'elle
permet l'alimentation en mélange air/essence du cylindre par le Collecteur d'admission, et
l'autre l'évacuation des gazs brulés vers l' échappement.
A noter qu'il a existé des moteurs sans soupapes, celles-ci étant remplacées par des chemises
mobiles dites "louvoyantes" découvrant des lumières.Ce principe a été utilisé avec succès
(excellente fiabilité, très bon rendement, silence de fonctionnement) sur les moteurs d'avion
Bristol qui furent construits sous license par la SNECMA jusque dans les années 70 pour
l'équipent des avions de transport militaire Noratlas. Ce principe étant par conception
(inerties) limité à des régimes de fonctionnements ne dépassant pas les 4000tr/min, et
augmentant la consommation d'huile, n'a pas été développé d'avantage.
Fonctionnement [modifier]
Cycle quatre temps à allumage commandé
Son cycle (de fonctionnement) se décompose analytiquement en quatre temps (ou phases). Le
mouvement du piston est initié par la combustion (augmentation rapide du volume des gaz)
d'un mélange de carburant et d'air (comburant) qui a lieu durant le temps moteur. C'est le seul
temps produisant de l'énergie, les trois autres temps en consomment mais le rendent possible.
Le piston se déplace pendant le démarrage grâce à une source d'énergie externe (souvent un
démarreur ou lanceur : un moteur électrique est couplé temporairement au vilebrequin)
jusqu'à ce qu'au moins un temps moteur produise une force capable d'assurer les trois autres
temps avant le prochain temps moteur. Le moteur fonctionne, dès lors, seul et produit un
couple sur son arbre de sortie.
Voici une description des cycles successifs d'un moteur à quatre temps :
Comme le moteur thermique à essence, le moteur Diesel est constitué de pistons coulissants
dans des cylindres, fermés par une culasse reliant les cylindres aux collecteurs d'admission et
d'échappement et munie de soupapes commandées par un arbre à cames.
Son fonctionnement repose sur l'auto-inflammation du gazole, fioul lourd ou encore huile
végétale brute dans de l'air comprimé à plus de 1:20 du volume du cylindre (environ 35 bar),
et dont la température est portée de 600 °C à 1500 °C environ. Sitôt le carburant injecté
(pulvérisé), celui-ci s'enflamme presque instantanément, sans qu'il ne soit nécessaire de
recourir à un allumage commandé par bougie. En brûlant, le mélange augmente fortement la
température et la pression dans le cylindre (60 à 100 bars), repoussant le piston qui fournit une
force de travail sur une bielle, laquelle entraîne la rotation du vilebrequin (ou arbre manivelle
faisant office d'axe moteur).(voir système bielle-manivelle)
Les seules bougies présentes sur un moteur diesel, sont les bougies de "préchauffage" qui,
comme leur nom l'indique, préchauffent les chambres de combustion (ou les préchambres
suivant le type de diesel) afin d'obtenir, lors du démarrage à froid, une température suffisante
pour l'auto-inflammation du carburant.
Moteur deux temps [modifier]
Historique [modifier]
Le premier moteur à deux temps fut imaginé et réalisé par Jean-Joseph Étienne Lenoir en
1860. Il fonctionne selon le cycle de Lenoir.
Technique [modifier]
Les moteurs « deux temps » respectent le cycle de Beau de Rochas en utilisant les deux côtés
du piston : la partie supérieure pour les phases de compression et de combustion et la partie
inférieure pour assurer le transfert des gaz d'admission (et par voie de conséquence,
d'échappement). Ils épargnent ainsi les mouvements (donc latences, frottements…) de deux
cycles non producteurs d'énergie et produisent davantage de couple et de puissance.
Avantages [modifier]
Les moteurs « deux temps » permettent de bénéficier théoriquement du double de travail par
cycle (un temps moteur par tour de vilebrequin, au lieu d'un temps moteur pour deux tours de
vilebrequin pour le moteur quatre temps). Cependant l'étanchéité demeure difficile à assurer
et certains effets de l'emplacement de canaux de transfert de gaz (admission et échappement)
limitent le gain pratique à 70 % du travail.
Inconvénients [modifier]
Pour ces différentes raisons, les moteurs deux temps économiques à carburateurs sont en voie
de disparition, car ils polluent beaucoup plus que des moteurs quatre temps équivalents
(tondeuses à gazon, tronçonneuses, vélomoteurs, moteurs hors-bord, petits groupes
électrogènes, motoculteurs, véhicules de modélisme…).
Les émissions de polluants des moteurs 2 temps et le nombre élevé de ces moteurs rendent
nécessaire l'application de normes de réduction de pollution.
Toutefois, les moteurs deux temps présentent encore un fort potentiel dans des secteurs
spécifiques, par exemple celui des très grandes puissances (propulsion marine ou production
électrique) où des diesels deux temps dits « moteurs lents » délivrent plus de 95 000 chevaux
avec un excellent rendement (50 %).
Ce sont des moteurs comptant cinq à quatorze cylindres en ligne dont le diamètre atteint un
mètre de diamètre et la course jusqu'à 2,50 mètres1. La vitesse de rotation de leur arbre est
d'environ 120 tours/minute. Leurs principales qualités sont la fiabilité et la faible
consommation mais leur encombrement (ils occupent trois étages de la plupart des navires
équipés) est toutefois parfois gênant, tout comme celui de leurs homologues quatre temps.
Certains moteurs d'avion utilisent également ce principe qui est assez ancien puisque déjà
utilisé par les moteurs Clerget des années 30, aujourd'hui le plus connu est le moteur Wilksch,
un tricylindre 2 temps de 120cv suralimenté par compresseur qui existe aussi en 2 et 4
cylindres, ainsi que le prometteur prototype en cours de certification du moteur en étoile
Zoche (300cv) L'avantage dans ce cas du moteur diesel 2 temps est un rapport poids
puissance équivalent à un 4 temps essence, mais avec un meilleur rendement et l'utilisation
d'un carburant 3x moins cher (Kérozène ou lieu de la coûteuse et polluante (plomb) essence
aviation)
Pour l'instant, aucune autre solution ne semble pouvoir détrôner le moteur à pistons avec son
vilebrequin et ses soupapes...
Caractérisation [modifier]
La cylindrée d'un moteur est le volume total (tous cylindres) déplacé durant un cycle. Elle est
calculée à partir du diamètre d'un cylindre (l'alésage), de la distance parcourue par un piston
(la course) et, du nombre de cylindres.
La puissance développée, souvent exprimée par une courbe de puissance moteur, doit être
mesurée selon certaines normes définissant en particulier les accessoires mis en œuvre et les
conditions de température et de pression. Elle est toujours supérieure à la puissance
réellement disponible aux roues pour un véhicule du fait des pertes dans la transmission.
L'unité légale utilisée est le kW mais souvent accolé au cheval-vapeur (ch).
Le couple maximal exercé sur l'axe. L'unité légale utilisée est le kN*m mais le kg*m reste
courant. La puissance est le produit du couple par la vitesse de rotation (attention, pour
obtenir des watts, il faut multiplier des N*m par la vitesse en radians par seconde !).
Le taux de compression d'un moteur exprime le rapport entre le volume laissé dans l'un de ses
cylindres au point mort bas et au point mort haut. Plus il est élevé plus le mélange est
comprimé donc plus l'explosion sera forte, donc difficile à gérer (choc mécanique,
température…) mais plus le rendement du moteur sera élevé : voir l'étude thermodynamique.
La pression moyenne effective est une image de la puissance spécifique. C'est le produit de la
pmi et du rendement
Refroidissement [modifier]
Les combustions répétées surchauffent les pièces en contact (piston, cylindre, soupape) et se
diffusent sur l'ensemble des pièces mécaniques du moteur. Il faut donc les refroidir sous peine
de destruction. Pour un bon fonctionnement, les moteurs à explosion ont besoin d’une
température régulière et adaptée.
Moteur de la Coccinelle
En 1875 le français Alexis de Bischop utilise l'air pour le refroidissement. Son moteur sans
compression préalable, de type mixte, comportait un cylindre entouré d'ailettes métalliques
augmentant ainsi la surface en contact avec l'air.
Ce type de refroidissement est surtout utilisé pour les moteurs équipant les vélomoteurs et
motocyclettes de faible cylindrée, mais aussi sur des automobiles, comme certaines Porsche,
GS, la 2CV ou la Coccinelle. Le refroidissement par air est aussi majoritaire pour les moteurs
à pistons équipant les avions.
Le refroidissement à air a longtemps été la référence pour les moteurs de motocyclette (même
s'il a toujours existé des moteurs de motocyclette à refroidissement liquide), mais les
problèmes entraînés par le haut rendement de ces moteurs (casses, usure prématurée) ont
conduit à la quasi généralisation du refroidissement liquide, malgré les avantages spécifiques
pour la motocyclette du refroidissement à air (encombrement, poids, simplicité, prix).
Il peut être optimisé par l'utilisation d'un ventilateur, dont la présence ne révèle toutefois pas
toujours un refroidissement à air, car il dissipe parfois la chaleur du radiateur d'un système de
refroidissement liquide.
C'est l'anglais Samuel Brown qui inventa le refroidissement du moteur par de l'eau afin
d'améliorer les performances du refroidissement. Dans son moteur, l'eau entraînée par une
pompe circule autour des cylindres entourés d'une chemise, l'eau est refroidie par contact
direct avec l'air ambiant. Plus tard, on ajouta à l'eau différents adjuvants qui devint alors le
liquide de refroidissement.
Tout les moteurs à combustion interne utilisent déjà un liquide pour la lubrification des pièces
en mouvement, l'huile qui circule, propulsée par une pompe, il suffit donc de faire circuler ce
liquide dans les zones les plus chaudes et, surtout, d'en assurer le refroidissement correct.
Tous utilisent plus ou moins le refroidissement par huile : carter d'huile bas moteur ventilé,
parfois muni d'ailettes, un petit radiateur d'huile.
Inconvénients : l'huile transporte moins bien la chaleur que l'eau et les spécificités de ces
huiles les rendent plus coûteuses pour l'utilisateur. De plus, le graissage du moteur est moins
performant (à isopérimètre) car il y a des pertes de charges dues à la circulation dans le
radiateur d'huile.
• Cylindres en ligne
• Cylindres en V
• Cylindres en W
• Cylindres opposés horizontalement (Boxer) (flat)
• Cylindres en H
• Cylindres en étoile
• Moteurs complexes (moteurs en carré, etc.)
Maintenance [modifier]
Les moteurs à explosion exigent une maintenance régulière de leurs différents organes. Le
tout est établie au moment de la conception par les constructeurs eux mêmes.
Historique [modifier]
Monocylindre [modifier]
Le premier brevet concernant un moteur à explosion a été déposé par le Suisse François Isaac
de Rivaz le 30 janvier 1807.
Vers 1862, les Allemands Otto et Langen, constatant le faible rendement du moteur à deux
temps de Lenoir (1860), entreprirent une série d'améliorations : la plus décisive consista à
synchroniser les mouvements dans la phase de compression. Ce moteur n'avait pourtant que
peu à voir avec les moteurs actuels ; c'était en effet un moteur atmosphérique, c'est-à-dire
que le piston, propulsé par l'explosion du gaz, n'était en prise et n'exerçait un travail moteur
sur l'arbre qu'au début de la phase d'échappement, l'appel d'air rappelant le piston vers sa
position de compression.
L'entreprise Motorenfabrik Otto & Cie fondée à Cologne en 1864 donna naissance en 1876 à
la Deutz AG (qui existe toujours). Otto développa cette même année un moteur à combustion
à quatre temps qu'il fit breveter en Allemagne. Toutefois, par suite d'un droit d'antériorité
invoqué devant les tribunaux par Beau de Rochas, ce brevet fut annulé en 1886. Gottlieb
Daimler et Carl Benz (1886), puis indépendamment, Siegfried Marcus à Vienne à partir de
1889, construisirent alors leurs premiers tracteurs en exploitant le moteur Otto.
Panhard et Levassor, dès 1896, engagent un « quatre cylindres en ligne » sur l'épreuve Paris-
Marseille-Paris. Deux ans plus tard, les multicylindres (à quatre cylindres) gagnent les grosses
voitures et, progressivement, se généralisent à l'ensemble de la gamme, devenant, en quelque
sorte, l'archétype mondial pour les voitures courantes de moyennes et basses gammes.
Une première variante, le quatre cylindres en V, fait son apparition en course à la charnière
des deux siècles, sur des modèles Mors et Ader. Quelques années plus tard, cette solution
séduit Peugeot et Ariès pour leurs modèles courants d'avant 1914. Beaucoup plus tard, à partir
de 1962, Ford en fera une large utilisation, mais aussi Matra et SAAB.
Deuxième variante, le quatre cylindres (en ligne) couché, que l'on trouve en compétition chez
Amédée Bollée (1898/99) (premier moteur à quatre cylindre monobloc (les autre moteurs
quatre cylindres à l'époque étaient des bicylindres ou des monocylindres accouplés)) et chez
Wolseley et Winton (1903). On l'a trouvée sur les motocyclettes BMW série K et sur les
Peugeot 104 - 205, mais aussi sur les véhicules utilitaires ou monospace optant pour la
solution « moteur sous le plancher ».
Troisième variante, le quatre cylindres à plat boxer. C'est un quatre cylindres en V ouvert à
180°. Emblématique, dans sa version refroidissement à air, des « coccinelles » de
Volkswagen. Cette architecture a le grand avantage de faire bénéficier le véhicule qu'il
motorise d'un centre de gravité assez bas. Une version musclée et turbocompressée équipe
actuellement les Subaru Impreza qui sont de redoutables concurrentes du championnat du
monde des rallyes WRC.
Une nouvelle étape est franchie quand on passe au « huit cylindres ». Ader (France) ouvre la
voie en 1903 pour le Paris-Madrid, avec une unité à huit cylindres en V. La même année,
apparaissent, toujours pour la compétition, des huit cylindres en ligne.
Les moteurs d'avion des années 30 et 40 répondent à la demande sans cesse croissante de
puissance. Les moteurs courants sont des V-12 ou des moteurs en étoile de 1 à 4 rangées de 7
à 9 cylindres, soit 28 cylindres à la fin de la guerre pour les Whright développant 3500 cv,
remplacés par les réacteurs.
Les États-uniens, grands amateurs de grandes automobiles et sans souci du prix de l'essence,
démocratisèrent les gros V8 au couple très élevé et aux vitesses de rotation assez lentes.
Avantages [modifier]
• Les moteurs à vapeur sont puissants, mais terriblement
lourds et encombrants. De plus, ils nécessitent une
longue phase de chauffage. En revanche, ils permettent
un démarrage très efficace, grâce à la pression de
vapeur accumulée ;
• Les moteurs électriques bénéficient d'un excellent
rendement, mais utilisent une source d'énergie dont on
maîtrise assez mal le stockage ou la production
embarquée: les batteries d'accumulateur restent lourdes,
encombrantes et, surtout, longues à recharger ;
• Les moteurs à explosion sont assez légers et petits,
compensant un couple un peu faible par une vitesse de
rotation élevée. Leur source d'énergie est peu
encombrante et rapidement renouvelable, ce qui en fait
des moteurs tout à fait indiqués pour équiper de petits
véhicules roulants, mais aussi volants. Il n'est plus
nécessaire de traîner sa tonne de charbon en plus d'une
citerne d'eau pour espérer avancer à une vitesse
raisonnable ;
• La facilité d'utilisation et de maintenance de ce type de
moteur explique également son succès. Aussi, ces
moteurs ne sont pas délicats et fonctionnent sans
problème avec divers carburants, sans qu'il soit
nécessaire de procéder à des modifications importantes.
L'essence peut être remplacée par de l'alcool ou du gaz
et le gazole par des huiles végétales, ce qui, soyons
optimistes, pourrait nous permettre de conserver nos
véhicules personnels après l'épuisement des réserves
pétrolières. Le Brésil a développé à large échelle les
véhicules à alcool dans les années 70 et 80 avant de la
négliger, puis de la relancer au début du XXIe siècle,
avec la vogue des véhicules flex-fuel (bi-carburation).
Inconvénients [modifier]
Mais, comme toutes choses sur cette terre, les moteurs à explosion n'ont pas que des
avantages.
Améliorations [modifier]
Modification du mélange gazeux [modifier]
Parmi toutes les modifications améliorant le fonctionnement, on peut citer l'ajout d'eau ou de
vapeur d'eau dans le mélange gazeux. Voir pour cela deux liens : Moteur à eau, (en particulier
la partie Moteur à eau : L'eau comme additif dans le carburant), et l'article dédié Injection
d'eau dans les moteurs
Déjà en 1928, Louis Damblanc dépose un brevet pour moteur à compression variable. Après
Volkswagen en 1987, c'est Saab qui dépose en 1990 son brevet et teste son moteur sur
100 000 km, avant de l'abandonner pour bruit et vibrations excessives.
L'idée de MCE-5, fondé par Vianney Rabhi est de faire varier le volume de la chambre de
combustion en faisant varier la hauteur du piston dans l'axe du cylindre grâce à une roue
dentée et une crémaillère, avec un calcul électronique de la position optimale. Le VCR est
particulièrement intéressant couplé avec un turbocompresseur, ce moteur imposant un faible
taux de compression sur un moteur classique, alors qu'avec le VCR le taux de compression
restera optimal. Parmi ses avantages, le VCR accepte plusieurs types de carburant (gaz…) et
les gaz d'échappement étant plus chauds, le pot catalytique monte plus vite en température.
Il reste néanmoins à régler des problèmes de poids, de tenue mécanique et des questions de
coûts industriels. Mais son industrialisation à l'horizon 2015-2020 reste très possible, surtout
en cas de forte hausse du prix des carburants. Une adaptation du VCR est possible, mais
semble peu pertinente en termes économiques.
• Types de moteurs
• Architecture des moteurs à combustion interne
• essence (hydrocarbure)
• Moteur Pantone
• Moteur à eau
• Cycle_de_Beau_de_Rochas