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5) : FORMES, FONCTIONS ET USAGES DU FRANCAIS :LE CAS DU SENEGAL

Y -til émergence d'une variété commune du fç dans les gd ville et identifé par les usagers?

A) Evolution des recherches portant sur le français

1974: on recherche les particularaités lexicales


1976 : quel devenir du français dans un pol linguistique ?
1990 : emergence d'une norme endogène à fonction identitaire?
1983 : Pierre Dumont = le français est le seul instrument de promotion, meme 20 ans aprés
l'independance. Le français du sénégal = emprunt aux lgues africaines + creations neologiques . fMais le fc
n'est pas à l'école et pas en famille. Donc = FLE = confusion des registres et abs de niveau.
1998 : Moussa Daff = son concept = apprentissage de la langue.= le FLS car apprise à l'école(donc pas
FLE!)===> usage mesolectal du français, pas de norme scolaire là où la vigilance metalinguistique est en
veille.
1998 : modif : le français = langue colonale puis, langue des pouvoirs + vehiculaire interethnique ou inter
etatique. Peu à peu devien langue identitaire.
Le fçais fait il parti du patrimoine linguistique ? y a til des normes orales ?

Moreau, Thiam et Beauvois = identification des accents : association du français et du Wolof (wolof ont
une position dominante, sociale, numerique).

Il existerait donc une norme endogène , en matiere d'accent, distincte des variètés en usage dans d'autres
pays d'afrique francophone et distincte aussi des variètés de français parqueées par l'influence des langues
de groupe pour des locuteurs peu scolarisés.
Pour le français = on parle tout simplement // appropriation urbaine diffuse (particularismes identitaires
locaux ) ==> fonction identitaire. Reflexion sur la forme et sur le sens social = realité du Sénégal.

B) Le français parlé à Dakar

La dynamique sociolinguistique de l'apprentissage et de l'usage du français en milieu scolaire et non


scolaire = décalages par // à la norme exogène du français chez les enseignants selon l'age, niveau d'étude,
lieu et durée de la formation.
De plus les locuteurs legitimes du français utilisent + le wolof.
Mais pour l'élite cultivée = recours au français, fçais = lgue de la drague chez les garçons.
Extension de l'usage du français pour des personnes qui ne parlaient pas français = bonnes, pecheurs ( du à
la demande d'alphabétisation des ONG). Les jeunes non scolarisés apprennent au contact des amis.(les
enfants enseignent à leur mere)
Les migrants l'apprennent par le biais du wolof = importance de l'alternance.
Mais de plus en plus = dynamique du feuilletage (on melange fç + anglais + wolof)

C) Le français parlé à Ziguinchor


Pareil et différent qu'à Dakar .
Les différences :
Fort % de scolarisation : interdiction de parler wolof dans les ecoles privées.
Le français des élites = proche de la norme exogène, et peu de variations car c'est une langue véhiculaire ,
qui permet de rassembler.
C à Dakar : le français entre retraité, entre homme.
Les élèves venant des villages parlent mieux le français que les citadins car ils melangent moins et son
reticent vis à vis du wolof. // les filles parlent moins le français ( sentent qu'elles passe au dela de leur
position sociale ).: les filles sont socialisée de manière différente selon qu'elle parle ou non le français.
Dans les 2 villes = on parle de + en + français dans les espaces institutionnels (poste, tribunal).

D) Postures et dynamiques : les individus, les groupes


que des hypothéses
E) Expression de politiques linguistiques familiales
Preference du français entre parent et enfants ( meme si la mere utilise un français approximatif).= elle est
motivée par
- inscription identitaire + la mobilité sociale et géographique de son enfant.
Le créole est la langue la moins parlée.
Attitude différente à Ziguinchor = parents interdisent l'usage du francais, ou ils ne s'en ventent pas : "ça
depend du chef de famille."A zinguichor : effort pour maintenir la langue identitaire + éducation vient du
chef de famille; ( mais pas soutenue par leurs femmes !)===> tensions lorsque l'on parle de transmissions
linguistique.
A Dakar = interdiction de parler wolof aux enfants à la maison.

Pas d'interdiction de parler français ni à Dakar ni à Ziguinchor .

F) Les novateurs, les gardiens, qui sont ils ? à Dakar

Usage du wolof urbain, alternance avec le français est devenu la norme.


les femmes sont plus concervatrices et moins influencées par le français que les hommes , elles sont plus
enracinées. et c'est mal vu.
Les jeunes générations ont une connaissance limité du wolof. Les femmes utilisent un wolof pur.
L'avenir du wolof sous sa forme de wolof urbain, réside dans la transmission inconsciente quie en est faite
de la part des jeunes meres qui representent la derniere génération à recourir au wolof pur.
III LES RAPPORTS ET LES CONTACTS ENTRE LE FRANCAIS ET LES LANGUES
AFRICAINES

Dakar et Zinguinchor : bilingue


Dakar, capitale Zinguinchor
fusion du wolof (langue nationale, principale langue diversité locale
véhiculaire du senegal et pricipale langue parlée) +
français (langue officielle)
wolof = langue vernaculaire wolof = langue vehiculaire

W et francais = langues d'integration urbaine (wolof c'est la part +/- importante du français dans le
urbain) discours mixte qui crée la différence entre les
générations, les h/femmes, scolarisés / non
chez les scolarisé = interactions familiales,= w+f avec une scolarisés
frequence d'emploi entre fratrie, et enfant-pére (moins
fréquent enfant-mère ), et entre parents = le wolof le W vient en 2e position en centre ville.

Face à ce mélange Wolof / français on parlera de Discours mixte


Le francais a investi des espaces sociaux jusque là reservés au Wolof et vice versa : le français associé au
wolof rempli une fonction identitaire. Le francais s'est banalisé dans la capitale, par le biais de formes
moins surveillées, parlées par des personnes peu scolarisées.
Discours français = situations tres formelles.
Bilingue tend à devenir la norme communication.
Face à lunilinguisme de groupe (wolof ou français) , le bilinguisme est recours fréquent qui permet un
positonnement interpersonnel souple .

Comment ces 2 langues s'interpénettrent ?

1) Cadres interpretatifs du discours mixte


Alternance et mélange ==> nouvelles formes d'usage et nouvelles possibilité d'expression identitaire et
culturelles.
L'interlangue = l'ensemble des connaissances intermediaires qu'un sujet a d'une langue seconde qu'il est en
train d'apprendre. Le bilinguisme = prise en charge des deux systemes (stratégie bilingue):
- langues inchangées
- si la distribution des langues intergroupe change, le repertoire linguistique change aussi
==> la langue associé au groupe economique , politiquement et socialement dominant supplante les autre .
Les evolutions passent par l'émergence de langue mixtes ou pidgin. ( c'est le cas du wolof urbain)

2 distinctions
- melange / métissage relevant du code : langue mixte, puis alternance (codeswitching ou code mixing)
- melange/métissage relevant du discours : discours mixtes ou metisse

- distinction dans la prise en compte du bilinguisme au niveau individuel( celle qui nous interresse).

Les recherches aujourd'hui s'orientent vers :


- formalisation d'une grammaire du codeswitching
- fonction conversationnelle et pragmatique de l'alternance comme élément regulateurs du discours.
- marquage identitaire à travers les negociations d'identité sociales.

Ici on analyse selon les pratiques de JJ Gumpers et C Myers = le choix d'un cadre linguistique reflète les
connaissances partagées des interlocuteurs au sujet d'un ensemble de droits et d'obligations sociaux et intra
individuels : le locuteur choisi son code selon la position sociale qu'il souhaite avoir vis à vis de son
interlocuteur.
Le recours à plusieurs langues ou variètés apparait ainsi à la fois comme un moyen de representer et de
symboliser des identités sociales multiples dans un univers plurilingue et comme ressource supplémentaire
dans la production de sens ou dans l'utilisation de stratégies discursives et interactionnelles appropriées.
2) Formes du discours mixte
Exemples de discours entre dakarois scolarisé qui se diffuse chez les jeunes et les adultes non scolarisés.
A zinguichor = adultes et jeunes adultes en interaction sur un marché périphérique =
- alternance de langue avec le wolof et le français. La part des 3 langues se modifie en fonction des
situations, des thémes, des interlocuteurs ==> un code mixte se développe à Z .
• etat transitoire qui manque un changement (shift : de plurilinguisme à monolinguisme et / ou
inversion de dominance sociolinguistique. )
• discour mixte = l'alternance, le melange ou le changement de langues dans un discours ou une
conversation.
puis
• alternance = cet ensemble de phénomènes
• discours mixte = une variété linguistique
• L'alternance peut etre : inter phrasique
3) Le discours mixte à Dakar
les jeunes = identité urbaine et identité de groupe = alternance wolof/français ( mais aussi
wolof/français/autres langues )
devoirs entre jeunes gens débat entre étudiants sur une Echanges lors de jeux Echanges entre
grêve d'enfants adultes au
travail
conduite discursives à visées interaction type la langue des jeux = wolof urbain
explicatives et argumentative : argumentatif pour arriver à wolof avec emprunts
- francais = au cours d'interactions une conclusion = lexicaux de la
liees à la scolarité et à l'avenir nombreux opérateurs et Français = pour les banque
professionnel. connecteurs argumentatifs devoirs ou lors des (compte,
(puisque, mais, meme, conversations avec le calcul).
**utilisation de connecteurs logiques d'ailelurs, justement ) pere ( avec aussi
( donc, alors ) qui construisent le alternance wolfo). Le français
discours. pour soutenir et justifier sa utilisé ici est
"on" = caractere explicatif proposition le "proposant" Le français n'apparait ritualisé et
developpe une serie que sous forme de permet
**puis déplacement enonciatif (on en d'argument et explique le lexeme isolés. d'assurer la
francais vers un tu wolof). rapports entre proposition cohésion du
et argument ( c'est " la lois Le discours ici = discours
**puis explication objective : fcais de passage") nomme des objets ou
des actions en cours L'alternance =
**puis demande d'explication, plan Le français intervient pour le statu
subjectif de l'autre : wolof marquer le rapport de différent des
logique, de cause, ou le but Se developpe à deux personnes
monologue = wolof des arguments. Dakar un discours
commentaire = français mixte Français pour
cette alternance marque la relation de les salutations .
soi à soi // la relation de soi à l'autre ===>>> variété des
disccours mixte + effets de
==> emergence d'un parler bilingue à sens que ce discours
Dakar produit
Le chevauchement linguistique est devenu objet d'étude. La question de la proportion et de la nature des
formes diverses + la compétence est elle cruciale ?

Si la notion de langue melangée reste d'un maniement difficile, seule la prise en compte de la variabilité
fonctionnelle des langues en contact permettra de comprendre tant la nature que les effets
sociolinguistiques de ces divers contacts .

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