Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
MADERE
LE M E I L L E U R C L I M A T
DU M O N D E
S T A T I O N F I X E ET L A P L U S
BELLE D'HIVER
-
CHAPITRE [V - Encore quelques comparaisons avec des climats consid6r6s comme trbs bons . . . .
Phgsiquement,
Chimiquement,
Telluriquement,
(') 'L plus grande partise des renseignen~ents .ici an~noltés sont
extraits de l'excellent Traité de Climatologie Biologique et Médicale (1934)
publih sous Ia direction de M. Piéry.
I1 faut aussi considerer que les mêmes actions ne produisent
pas les mêmes effets physiologiques, surtout sur les malades; et
les effets généraux de quelques éléments climatiques ne sont
pas eiicore bien connus, ce qui augmente parfois la difficulté de
la tâche du médecin quand i1 s'agit de prescrire un change-
ment ci'air.
Pour ce motif et en raison de l'iniportance du climat powr
le bien-être de chacun, et parce que l'air est aussi un grand
agent thérapeutique i1 est à propos de repéter ici l'opinion du
Dr. Piéry, disant que les météorologistes doivent diriger leurs
rccherches spécialement, non plus seulement en vue de l'aviation
et de l'agriculture, mais aussi du développrnent de la plante
liuniaine et encore que pareillement i1 faut que les médecins se
préoccupent de météorologie, de climats, les faisant entrer dans
leurs préoccupations journaliéres, «sJhabituent, en un rnot, à
penser climatologiquement».
I1 est incontestable que nous vivons plus de l'air que de l'ali-
ment; notre çorps est toujours plongé dans l'air, comme le pois-
sons dans l'eau; nous respirons normalement seize fois par mi-
nute, les poumons présentant à l'air une surface alvéolaire, à
peu près dix fois celle de la peau.
Le Dr. Piéry dit que d e s climats peuvent désormais pré-
tendre non seulement au titre d'adjuvants, mais d'actifs et pri-
mordiaux agents thérapeutiques». Vérité qu'on a pressenti de-
puis longtemps.
-Voyons donc dans cet esprit, mais simplenient et rapide-
ment, les influences physiologiques des principaux élémenls mé-
t éorologiques.
Tempérafures-Puisque la température est a la base des
pliénornènes météorologiques, i1 importe de considérer aussi son
plus important effet physiologique. Quoique l'homme puisse
supporter une grande différence de température a l'ombre,
+
- 72", en Sibérie et 57" dans l'Arabie, soit une différence de
129" C., i1 est sensible à de petites variations, saisonnières, men-
suelles, journalières. Une température moyenne entre 16" et 204
12 LE C L I M A T D E M A D È R E
t=degré thermométrique,
d =durée de Ia terncpdrAre
c =coefficient (constante)
Si f se rbfère au jour, en considérant inírariable Ia température i chaque
hure, celle-ici p u t être l,a rnoyentne d e s templeraturesi des 24 heures,
et ainsi E représente l'effet moyen du jour; et de même pour les mois
.
@tpour l'acna ée
3755 -t = 1,27
temp.' de !a peau -t
ce qui montre que ia température de la pcau peut être supérieure A celle
de l'anibiant jusqu'i un degré assez eleve.
La température chaude diminuant la quantitd de l'oxigène,
par raréfaction, augmente les mouvements respiratoires. L'effet
du froid est de produire une moindre résistance aux invasions
microbiennes; i1 est cause des maladies dites a frigore. Au froid
est attribué la responsabilité, en hiver, de la recrudescence du
coryza, de la pleurésie et pneumonie, de la néphrite, de quel-
ques rliuniatismes, algies etc.; les arthritiques sont très sujets
aux troubles du froid. Le froid extrême et prolongé va jusqu'h
produire l'anesthésie et la ,mort. Mais i1 a aussi des actions
salutaires: i1 augmente la résistance B la fatigue, donne de la
tonicité au cmur, diminue les pulsations, i1 est vaso-constricteur,
et active les fonctions nutritives.
Si le froid peut être indiqué comme concourant aux cures
d'altitude et même comme nécessaire ii certain degré, i1 doit être
considéré comme nocif en des cas pathohgiques, spécialement
quand i1 est joint à l'humidité et dans les plaines. Les effets du
froid sont en somme très complexes.
La température directe des rayons, plus forte qu'à l'ornbre,
quand elle est très élevée, peut être cause de coups de soleil;
leur valeur en calories est un indice de la plus grande impor-
tance pour l'agriculture.
Humidité relative et absolue, tension de la vapeur d'eau et
éuaporalion. -L'humiditk relative signifie le puurcentage de Ia
vapeur d'eau contenue dans l'air, par rapport a sa quantité, au
point de saturation et la .meme température, le O représentant
l'air tout-h-fait sec, et 100 aJo la saturation.
L'humidité absolue est représentée par le nombre de gram-
mes de vapeur d'eau contenue dans un l m V ' a i r et cette indi-
cation est d'ordre médical.
Au dessous de 55 % d'humidité relative on peut considérer
le degré comme sec, entre 55 % et 75 % c'est le mogennement
sec, entre 75 % et 90 % c'est l'humide et au-dessus le fr&s
humide.
L'humidité est le grand régulateur thermique, qui protège le
jour contre les plus grands échauffements et la nuit coritre lcs
plus grands refroidissements; en empêchant les rayons solaircs
d'arriver au sol, elle rend plus supportable la chaleur.
Le tissu conjonctif est, surtout très hygrométriquc, de mêine
que les cicatrices récen tes et les callosi tés ; celles-ci parviennent
à annoncer les changernents de temps.
L'état hygrométrique de l'air a une action générale sur la
peau et affecte particulièrement les muqueuses du pliarynx, des
bronches et des poumons, en modifiant son évaporation. Dans
un air calme et moyennement sec, la sueur commerice à être
eliminee dans une température plus basse qu'h l'air sec, et pen-
dtint le travail la fatigue est plus grande; l'exercice musculairc
devient plus pénible dans une température supérieure à 20"
qaand l'air est hurnide et plus encore pour l'homme gras. Mais
I'humidité lubrifie la muqueuse bronchique, la calme et facilite
l'expectoration; cependant pour les catarrhes chroniqiies, coryza,
traaeo-laryngite, dilatations bronchiques, l'air sec est f avorable.
L'hdmatose est incomplète dans une atmosplière chaude et hu-
mide; la díurèse est incomplète, aussi, quand I'atmosplière con-
tient plus de 13 a 14 grammes de vapeur d'eau par 1"".Dans un
&r sec et froid la consommation d'oxygène est plus grande.
L'air chaud et humide favorise l e développement des micro-
bes transmetteurs de maladies. L'huinidité renforce les états
pathologiques des rhumatisrnes et de la goutte. On a observe la
coincidente entre les hémoptysies et l'nugmentation de l'humi-
dith absolue; celle-ci a une influente sur les tuberculeux, et son
augmentation brusque est suivie, chez certains malades, d'élé-
vatim de température.
La tension de la vapeur est en étroite relation avec l'humi-
dith, celle-ci étant le rapport entre la tension de la vapeur d'eau
rnesurke et tension de la mênie vapeur au point de saturation.
31 Ia même température. Le nombre qui exprime la tension en
millil-nètres est, avec une suffisante approximation, la mesure
de l'humidité absolue dont I'influence est importante, du point
dc vuc pliysilogiquc. La diffcrcnce: tension h la saturation-ten-
sioii x~ies~irée, cst ce qu'on appelle le déficit de saturation.
L'évaporation de l'eau dépciid aussi de l'état hygron18-
trique de l'air et de mêrne, de la température, et pratiquement
du vent.-Uii Iiomxiie adulte evapore, en moyenne, par jour
400 grnniirics d'cnu par les pournons, et 900 par la pcnu; B Ia
niêrnc tciiipérature et dans iine atmosphère très humide, i1 éva-
porc 3 & .I fois moins, environ, que daiis un air très S ~ C .
V r n f et culnzc. - Le vent, bieii qu'étant une conséquence mé-
téorologiquc dcs différences de pression barométrique, pourrn
êtrc considéré coiuxiie principal éléinent climatérique, parce qu'il
peilt a p p r t e r ia çhaleur ou le froid, l'humidité ou la sécheressc,
et aussi la ritnovation de l'air vicie dans les grandes agglomé-
ratiuns. Les vents prédoill~inants,c'est-h-dire, les plus fréquents,
peuvent ainsi être h la base de la classification d'un climat; i1
se peut, par exemple, que dans une saison ou mêm,e pendant
toute tine année, un lieu qui par sa proximité de Ia mer pourrait
sembler avoir un climat côtier, doive être plutôt considéré
cornme ayant iin climat continental en raison la prédominance
des vents de terre.
En outre, un vent, pour être favorable, devra non seulement
vcnir d'une certaine direction, mais encore i1 ne devra pas être
fort; la vitesse du vent varie, peu près, entre 2 kilomètres a
l ' h e u ~ e(Oa,5 par seconde, à peine sensible) et 144 (40" par se-
colide, ouragaii); c'est la brise et même le vent faible, qui cons-
tituent le mouveinent d'air le plus favorable du point de vue
çlinia tique.
C'est par les vents très forts que l'organisme offre le moins
de résistance et qu'arrive la fatigue; ils peuvent être cause de
refroidissenients nuisibles, sans campter les extrêmes violences
si préjudiciables. D'une manière générale le vent fort est contre
iiidiqué pour ceux qni sont excitables, trks mauvais pour les
atteints d'angine de poitrine et pour tous les artérioscléreux, et i1
est aussi iiuisible en ce qu'il soulève les poussières; les vents
secs et très chauds peuvent ktre cause de la niort par leur actiori
deshydratante.
Les vents des quadrants sud, dans l'hé~nisplièrenord, sont
les plus favorables, quand ils viennent de la iner, par leur pureté,
car l'humidité rafraichit leur températurc en été ct stimule les
fonctions vasculaires périphériques, et cn hiver adoucit les ri-
gueurs du froid. Les vents secs, en général du nord dans cct hé-
rnisphère, peuvent avoir de l'influence sur les héinoptysics.
Les vents calmes, par opposition aux vents forts, s'ils peuvent
être favorables, particulièrement avec le froid, ne sont pas bons
rwec la chaleur humide, en ce sens qu'ils annihilent l'évaporation
et peuvent être aussi cause de coups de soleil. 11s ont, en certains
cas, l'inconvénient de ne point permettre la rénovation de
l'air vicié.
NCbulosit&, luminosifé et trunsparence ufmosphérique.-
Nébulosité et luminosité sont des circonstances météorologiques
très opposhes, et la luminosité est proportionnelle a la transpa-
rente de l'air.
Les nuages sont non-seulement nécessaires 5 la pluie, mais
peuvent avoir l'avantage d'amoindrir la force excessive des
rayons solaires, en été; par contre leur moindre quantité en
hiver est favorable en ceci qu'elle adoucit le froid. D'une ma-
n i h e générale, les jours nuageux sont aiissi déprimants que les
jours ensoleillés sont créateur d'énergies.
Les nuages, donc, sont des éléments météorologiques très
importants dans la définition d'un climat.
Et la luminosité ne dépend pas seulemcnt de la portion
déoouverte ,de ciel et du degré de transparcrice de l'air, mais
aussi de I'obliquité des rayons solaires, variable à la inême heure
du jour, avec les saisons, et au cours du jour pour les diverses
heures. Elle dépend encore d e la topographie locale et du genre
et de la quantité de réflexions, notamment a proximité de la mer
et plus encore s u r la mer.
-Les photographes doivent bien considerer toutes les par-
ticularités de ces actions actinométriques, psur bien réuasir, et
nous avons quelque chose d u cliché pliotographique ... -Mais i1
faut aussi se rnppeler que, si la luiiiière est indispensable à la
majorité des végétaux, elle ii'est pas si absolument nécessaire B
l'honime; cependarit la lumière est justcment considérée comme
un rnoyeri tliérapcutique important, de l'ordre chimique, et les
actions solaires sont aussi à considérer dans leur role microbicide
accru de l'actiori de l'oxygène de l'air.
Lcs cffets dc la liimière solaire sur l'organisme humain, dfis
à toute Ia garnmc de vibrations du spectre, sont particulièrement
h noter pour lcs rayons ultra-violets (U. V.) et pour les infra-
rouges (I. R.).
A la nuit N=T-A
Ce qu'on apelle Ia radiation globale sur une snrfacc horizontale
est G=S+D
Des nppareils divers effectuent les mesures partielles.
La constante solaire, i l'extérieur de l'atmosplière, A la distaiice
nioyenne de la Terre, a une valeur.
Avec les rayons U.V. la peau s'échauffe peu mais les couches
sous-jacentes s'échauffent davantage; avec les I. R. c'est l e con-
traire. La pigmentation de la peau est l'effet le plus évident
des U. V.
Parmi les influences des insolations on peut considérer les
suivantes: la diminution de I'hypocalcémie par l'irradiation deu
U. V., en modifiant le rachitisme (accroissement de tous les méta-
bolismes), I'action analgésique des I. R. sur quelques maladies
douloureuses, l'action sédative de la lumière bleue, la réparation
des plaies irradi6es et de certaines maladies de la peau par les
U. V. attribuées B I'appel des leucocitaires et B l'accroissement
phagocitaire, de mêmc que Ia destruction des microbes et to-
xines.
Ces influences permettent de classifier les actions climati-
ques en héliophiles (pour les mois d'hiver et de printemps) et
hdliophobes ~(pourIes mois d'été et d'automne) selon le rythme
des saisons et de la vie microbienne.
Sur l'action de la lumière sur l'homme, i1 y a encore beau-
coup h savoir, vu la grande complexité d'action à tenir en
cornpte; mais i1 est hors de doute par exemple que les nourris-
sons et les jeunes enfants se portent mieux, deviennerit plus résis-
tants à certaines maladies par I'exposition appropriée aux rayons
solaires. Les auteurs sont aussi d'accord pour ce qui concerne
les salutaires effets locaux d e la lumière et aussi l'héliothérapie
est devenue une branche importante de 1a thérapeutique très
riche d'espoirs.
Électricité, ionisation d e Z'air ct radioactiviié atmosphérique
-LPélectricité considéréc, tantôt cornnie cause, tantôt comme
effet des phénomènes météorologiqucs, manifeste son açtion la
plus apparente sur l'organisme humairi par lo foudre, qui cst si
redoutable; amais cette manifestation électriquc de lJatrriosphère,
qui peut être un fléau, apporte la purificatiori dc l'air, par Ia
formation de I'ozone qui est un grand microbicidc.
On admet à présent qu'à un champ élcçtriquc corrcspondent
des effets physiologiques; on attribuc à l'électricité une action
biologique, peut-être supérieure B cellc des autrcs 61érnents m6-
léorologiques. La différence d e potentiel électrique entre le tissu
viva~rict ccliii de l'atmosphère a été appellée I'indice de nutri-
iio~z;ei aiiisi, lc corps humain étant au même potentiel 4lectri-
qiic qiic le sol, Ia variation de ce potentiel arrive être prise pour
cc xiiêriie indice et les localités ont été classifiées en localités h
grunrl <rir, de plei~zair, neutres et négatives, les deux premières
ayant u11 potentiel positif respectivement d'au moins 100 volts
par niètrc (plateaux B vents constants) et entre 100 et 30
v01ts (loiii dcs vallhcs profondes et dans le voisinage de localités
boisécs, à vcnts rarcs); les lieux considérés comme neutres
sont ceiis qui O I I ~ moiiis de 30 volts (vallées ensoleillées ou
tcrraiiis boisés) et finalement les champs négatifs sont ceux situés
daiis l e voisinage de cours d'eau rapides, ii l'intérieur des grot-
tes, ctc..
Bicn qu'il nous reste beaucoup h apprendre a ce sujet, les
indications concernant les applications de l'électricité, sont déjà
nombreuses, h la portée des médecins. L'application des couranta
de 11au te tension aux artérioscléreux est bien connue; l'action
thérapeutique sur la sciatique rhumatismale est remarquable.
L'influence de l'électricité atmosphérique sur quelques per-
sonncs est 11ieri évidente; certains hoinmes sentent une dépression
quand sa valeur est nulle et d'autres sont sensibles aux forts
gradients positifs. Quelques personnes commencent h sentir un
iiialaise h l'approche de l'orage chargé d'électricité quand les
baromètres y sont presque inserisibles.
-LJionisatiIon de l'air, dfie à la présence des particules
noliimées ions, est la conséquence des rayons U. V., des rayons X,
de la radioactivité du sol ,et de la pulvérisation de l'eau, etc.. Le
Le nombre d'ions varie selon les saisons et les heures d u jour,
iliais en dépendant toutefois de facteurs métèorologiques et géo-
grapliiques. I1 y a de gros et de petits ions avec signification dif-
férente. C'cst une étude qui commence, mais o n connait déjh les
cffets d e l'air ionisé chez les tuberculeux, ainsi qu'en général sur
les voies respiratoires et dans quelques inaladies du sang.
La co~iductibilitéélectriquc et l'ionisation de l'air forment
aiijourd'liui une importante branche de la climatologie médicale.
-La présence de substanccs rndioitctivrs daiis l'air aiiiI~i:~iii
a été aperçue depuis quelqiie teiiips; dcs rrclicrclies oiit deiiion-
tré l'existence d'émanations du R:idiiiiii (lladoi~),dii Tliorium
(Toron) et de leur produits de désiritégratioii, ri1 tlivcrses qu:riiti-
tés, selon Ia nature du sol, lc voisiiiagc tle 1:i mrr, l'atitiide ct les
conditions du vent. L'atmosphère nii-dcssus (lc Ia nier contient
peu de Toron, mais a une teneiir sciisiblc de R:idoit.
Les teneurs quant au sol oiit 4té 6t iitliécs, sp&ciulrriiriitccllcs
du Radon; le basalte, par exciiiplr, (GroriidI:iii<l), ii cii R:idon
la basse teneur de 0,3 x 10-'?gr. par graiiiiiic de roilic, iiifí.ricure
d'un dixieme a celle du granit.
On attribue au Radon unc iriflriciicc séd:itivc sur ]c systi.mc
neuro-végétatif. Les anérniks trouvcn t 1:i r6gbii6rnt ion dti s;iiig
dans les climats ou Ia tcrieur eii Riitloii cst l n pliis & l ~ v i coniine
.~,
h la plage.
Pfuie, brouillards, neige, grêle, rosth. Forrilcs d ivcracs dc
transformation de Ia vapeur d'euii de l'ii!nios;~lit!rc iiivisible,
dont les effets physiologiqucs sorit, ii l'ordiri:iire, cl'ordrr iridirect.
La pluie diminue le froid dc I'liivcr et riifrniçliit cii 616, tliais
augmente l'huniiditb par 1'i.v~por:itioiiqiii cii ri.siilti!; 1:i iii:irclic
sous la pluie n'a pas d'iiicoiiv4riiciit si oii ~ ) i . e ~ iIrs< l ~>ri.c:iiitioiis
habituelles. La pluie purific uussi l'iiir, cii Ir tli.buriiss~iit íics
poussières, des fumhes et dcs ;)articulcu cirgariique'i (.li siis;>rn-
sion, mais le sol en pourrii 6lre rliargi: t.1 tlii restei. rorilaiiiiii6.
Les brouillards, produi t s qiic~lqiicfois c l ' i i i i srtn
~ i-cori<iciisa-
tion de Ia vapeur d'cau, d'aiitrt~sfois par tie ~ i ~ iiiiiiycs, i s soiit
l'expression d'un plus grziiid étiit d'liuii~i tli ct soii t ;>lus frd-
quents dans les calnies, nu graiid riiatiii, siir Ics <.fites de lii mer.
dans les vallées et daiis 1i:s liciix ou les ~~oiissii*rc.s ct f i1iii6rs fu-
vorisent cet 4tnt particulicr. D;iiis lcs criitrrs iituiiiifii~*liiricrs lcs
brouillards peuvent Ctre toxiques.
L'action du brouillard se cojifond i i \ ~ c rcllc
. de Ia ii6l)ulosité.
plus prononcée, quand i1 apportc Ia sciiii-ol>sctiiit6; le brouillard
froid est particuliéremcnt inaiiviiis, c11 ce qic'il relârhe les tissus,
est dhbilitant, et peut êtrc nocif pour Ics iiffcction <lu tiiorux.
La neige, plus que la pluie, amoindrit la température froide,
mais, au contrairc, rcfroidit l'air eii fondant; i1 en est de mbme
pour la grêle. L3 r o s k ~ ~ L I ' Oobserve
I~ au graud matin est l'indice
du caline et d'un ciel découvert, qui en favorisant l'irradiation
terrestre est la cause du pliénomène.
Pressiorl atmosphérique. -L a pression atmosphérique au ni.
veau d e la iiier est en nioyenne de 761 mm., un peu moindre B
1'éqii:itcur et un pcu supérieurc jusqu'8 des latitudes voisines
de 1a zorle glaciale; mais elle souffie une diminution 8 raison
de 1"'"par 10 " envirori de liauteur, jusqu'a 1.000", et est encore
sujettc ii des variations qui peuvent &tre grandes par les forma-
tions de c a r a ~ t è r ~cyclonique
e et anticyclonique, c'est-8-dire de
basses et hautes pressions, qui se déplacent; 8 Paris, par exem-
ple, les écarts diis a ces dernières causes peuvent ateindre 68"".
entre 719"" et 787"".
DiffBronce
Anteori Hirer Printempe &te Automns entre 1'6th
e t lPhirsr
.......
Heberden 640,46 650,18 720,64 720,83 80,18
Kirwan........ 64 ,33 65 $4 72,73 72 ,68 8 ,40
....... .
Gourlay 60,48 60 $2 69 ,53 69 ,20 9 ,O5
... . . . .
Heineken 59 ,$3 62 ,43 68 ,73 66 ,I3 8 ,90
Dove ......... 63 $0 64 ,46 71,60 70 ,88 8 ,I0
Mason....,.... 61,87 65,59 71,30 69,30 9 ,43
considératioris <I'oi.drc gCiiCriil oii t Cté fai tcs sur leurs variations,
et l'on finit p a r dirc qiic alr cliiiiat dc Ftriiclial n'est iii trop sec
ni trop hoiiiidc rt cliic l':it ii~osi>likrc sciiiblc pliitôt huiiiide que
seclie, taiiclis q t i c Ir sol e s l foiiri6rcnicrit s c o .
On lui nltril~ucTI) joiii-s de pliiic p a r ali, en nioyeniie avec
une quantité d c (i38"',5, bgulcriicrit iiioyciiiie.
Des coiisictÇrzitic-111s:iiissi soiit faitcs siir sérériité de l'air, état
nuagcux et siir <I'aijtrcs i)liC~ioiiièiies inétéorogiques, ainsi
que sur l'ozoiie, p:ir clcs observalioiis de 20 sns; on y dit que
l'influciice de cc dcriiicr Clc~iiclitsiir lcs épid6iiiies n'a pu êtrc
observée parce que pendant ziri séjour d e 15 ciris ti Mciclère aiictcrzc
ne s'est présenfée.
Cet auteur s'efforce de justificr la raisori du titrc dc son
livre -Madere station médicale fixe - par lcs possibilités d'un
séjour prolongé dans. cet te ile.
Les maladies chroniques des voies 'respiratoires y guérissent
d'ordinaire, et de même pour certaiiis degrés de tuberculose pul-
rnonaire.
Cet ouvrage conticnt encore une importante série d'opi-
nions de médeeins, favorables à Rladère, plusicurs encorr non
mentionnés ici: Dr. Jules Fournct, M. F. M. Hughes, Dr. Icacrn-
pfer, Dr. J. F. Francis, Dr. H. Lebcrt, Dr. Willoughby,
Dr. Edward Smith, Dr. Hervey Ancell, M. Gaston Lemay, Dr. Em-
bleton, Dr. Ferrand, Dr. Gigot-Suard, M. Ch. Beneden, Dr. Spen-
cer Wells, Dr. Mittermayer, Dr. Hermarin Wcder, Dr. Charles
Omnés, Dr. Coupland Taylor, Dr. Danet. - D'accord aussi avec
tous ces écrivains, le Dr. Pitta dit que aaucun autre pays a u
monde, en effet, ne présente des conditions climatériques aussi
bonnes que celles rencontrées dans cette perle des iles, située au
milieu de lJOcéan Atlantique~.
-Boletim da Direccão de Agricultura - Rapport du vétéri-
naire de Funçhal, 6 8 m h n n é e n."
, 11, 1897.
- O clima da Madeira - Separata de la publication de la
S. G . de Lisbonne, par le Dr. João Martins.
Dans cette separata des données climatériques de illr. Tclles
de Menezes sont rapportées. Cet auteur considère Madère comme
la tsynthése épurée de tous les bons climats du niondeo.
-Relafório da Comissão dada ao Dr. Atzfónio !Maria de Len-
castre para ir c l Madeira estudar o local que a empresa Hohenlohe
escolheu para edificar um Sanafório -1930.
Les données météorologiques qiii y sont contenues se rap-
portent aux saisons, et l'on considere comme remplissant les con.
ditions, formulées par Marfan pour le traitement de la tuber-
culose, *de faibles oscillations thermiques; l'air y est pur, sans
I)roi:ill:trds, le sol sec, la température idéale, la lumière du solei1
d'unc irifeiisitc et durée adniirable, ce qui est corifirmt'! p a r Ia
flore iiicrvcilleuse; l c pourcentaçe d'ozone, l'existerice d e sapi-
nièrcs, 12s brises fréquentes, l'liumidité inodérée, sont des con-
tlitions encore a bien considérer.
On y dit ce qui suit:
Nous seiitons les pliéinon~ènes,d'ordre sédatif, traduits par
le calnic de 1a circiilatioli çénérale, par le repos du systènie ner-
veux ceiitral, par le moindre effort inspiratoire, ce qui provoqiie
chez les rnalades la cessation d e toute excitation, le retour au
soi~iincil,la diminutioii de la toux, une satisfation plus cornplètc
du bcsoin de respirer et l'action de l'ordre tonique par l'augmen-
tation des cornbustions intraorganiques, p a r l'acélératio~i drs
fonctions digcstives, dJoù, comme compensation naturclle, une
ineilleure nutritrion et l'augmentation du poids.
La mission qui est venue faire le choix des lieux poiir l'em-
placement des sanatoria a été, pour la partie médicale, constiiuée
par le Dr. Frankel d e la Faculte de Berlin et p a r le Dr. Pannwitz,
secretaire général d u Bureau International d e la Tuberculose.
Cette iiiission a choisi, pour l'établissement d'un Sanatorium un
lieu tout proctie de Friiiclial, a l'altitude de près de 500". La cons-
truction de cc Saiiatoriuni fut commencée sur l'emplacement où
fut bâti par 1a suite l'fropital des Murmeleiros, d e Ia Mishricorde.
- Portos n-rcerítin-rosde Portugal - 1907.
Dans cct ouvrage très renommé, sont faites a ~ s s iclcs rbf6-
rcnces très favorables h Madère, notammeiit à sa tcinpératurc
I,oii~icet trbs pcu variable et aux bonnes conditions du vent et
tie la Iner.
-El~rcidário Madeircxzse - par P . V e r n a n d o Augusto da
Silva ct Carlos Azevedo de Meneses - 1921-1922.
Dans cet Educidário, ou lJon peut trouver sur Madkre des rcii-
scignements plus complcts, des considérations particulières sonf
faitcs sur le climat, d'nprks les élémerits de la Station Climatolo-
fique de Fuiichal, de 1 0 1 à 1909, d'ou peuvent être extraits les
~ a l e u r srn oyennes mensuelles suivantes:
-- -
" i "
;___-
TempCra- 1
relative ~ 62 ,2 62 ,7 57 ,5
Pluie m/m . ii 8 ,S 79 ,8 58,s
I
» . ..
moyenne annuelle
IIumidité relative max. absolue. .
17 ,97
683
u i~ min. »... 55,6
)) )) moyenne annuelle 62,9
Funchal . . . . . . . .
..
St.' Cruz de Tenerife *
Pau. . . . . . . . . . .
Nice * . . . . . . . . .
Palerme . . . . . . . .
Lisbonne + . . . . . . .
Cairo * . . . . . .
Ile de Wight . . . . . .
Moie Brest Vannes La Coarbe Areschon Funch.1 Différences entre ies tem-
- p é r a t u r e s mensueIics,
I 60,74 16325 et min'
50,32 50,78 50,97
I1 6 4,55 4,24 5,21 15,75 Brest . . . . . 11°,81
I11 6,22 5 ,O7 4,94 6,40 15,83 Vannes . . . . . 12,82
IV 8 7,04 7 ,O9 9 ,42 15,80 La Courbe ... 14,63
V 10,64 10,45 10,95 12,71 16,09 Arcachon .... 15,44
VI 1334 13,25 14,01 15,74 18 ,O7 Funchal . .-. . . 6,82
VI1 16,45 17 ,O9 17 $6 19,56 19 ,91
VI11 17,23 1737 18 ,&7 20,65 21,76 La moindre à Fuachal
IX 17,81 17 ,I8 18,72 21 ,O7 22 $7
X 16,80 16,29 17 ,i2 19 ,34 22,23
XI 12,27 11 ,%?O 12,25 13,94 20,52
XII 9 $7 8 ,57 9,25 9 ,94 18 ,35
Dans ccs climats I1 faut aussi comparer lts valcurs annuclles moytn-
ncs suhrantcs t
H~MIDIT~ En quoi l'on peut voir:
ralative un moindre degré d'humi-
O/@ . 85,7 dite ;
PLUtE
Quantité 853mm,4 un moindre nombre ab-
No m bre solu et relatif de jours
de jours 178 de pluie ;
Quantité
de
vapeur
d'eau par nne quantité supérieure de
lms. .. 8%,9 vapeur d'eau.
( i ) Les publications de cet observatoire qui ont pu être consultées sont les sui-
vantes :
Estações météorologicas, Vo1.s LXI, Parte 11, 1923 a 1930 ; LXII ; Fasciciulo I de
1931 ; LXIII Fascículo II de 1932; Observações das Estações meteorologicas, Vol. LXI,
Parte 11, suplemento I de 1923, dito I1 de 1924 ; Vol. LXIV, suplemento I de 1923 e
suplemento I1 de 1924 ; Voi. LXV, Fasc.0 I de 1933 ; Vol. LXV, Fasciculo I de 1933;
Vol. LXV, Fasc.0 1934, etc.
Pour les conclusions qui suivent, dcs tablenux divers ont
616 dressés: valeurs nnnuellcs (moyciines, estreiiies OU totales)
de 1923 à 1034; valcurs mensiiellcs (i-iioyeli~ics,estrêines ou to-
tales) de 1923 a 1927 et de 1028 a 1932; valeurs mensuellcs
(moyennes par licures d'observation), eii ce qui toucbe les annécs
1933 et 1934; et, par exemple dcs variatioris jourlialièrcs dcs
divers éléments niétéorologiclucs, uii tablenu relatif a 1935.
Après avoir tcrminé l'étudc avcc ccs éléinexits, j'ai recu
de i1Observatoirc Central (Lisbonne) lcs valcil:i riioyeniies et
absolues des principaux 6lémcnts mél&orologi(lues de Funclial,
relatifs aux vingt années, de 1916 jusqu'k 1933, nux qiiellcs des
réf hrences seron t aussi f aites.
L'étude n'a pas pu être plus étendue, en général, faute de
donnCes cornmc je Ics avais cnvisagées et un mnnquc prcsque
&&lu de temps.
Tout en tenant compte de la juste critique sur I'abus des
riioyennes, en metéorologie, je pense qu'en ce qui concerne la
efimatologie, cette critique n'est pas aassi justifiée, parce que,
. pour les effets physiologiques, l'organisme, en étant aussi un
iiitégrateur, les valeurs moyennes n'importent moins que les
diverses variations. I1 y a aussi 5 tenir compte qu': Funchal les
faibles variations des principaux éléments niétéorologiques
donnent une particulikre irnportance aux moyeiines.
De eette façon, on a autant que possible et vu le tenips dont
on disposait, pris, pour ces éléments, les valeurs (moyennes,
, absolues et extrêmes) annuelles, saisonnières, mensuelles, jour-
tbErrnogramrnes (+
9 21 max. min. + + )
ce qui dome une grande
4
approximation.
[oyennes 180 93
iax. abso-
I > I
Iue. . 36,O
[in. abso-
lue. . .
9,7
Valeurs mcnsuelles
-v
I I1 111 1V v VI1 VI11 1s x X1 XU
- - - - -
moyrnrr8. 16O,29 t60,87 16T19 16q9l í80,32 iEP,95 21547 820,48 2P,20 210,33 180,89 17@,17
I --7--
-
-
-
L
différen ces
dilférenae8
entre tes
moia. .
moy. 7,49 6,89 6,98 8,07 6 $9 6 $1 6.97 6,24 6,90 7,311 6 , s 6,26
-----------
mix 18,s 84 8 , 3 13,O 8 , 9 9,3 7,5 8,O 9,7 10,1 9,4 9,8
4 , 4,4 5,l ,,'i 4 , 9 3, 4,l 4,9 5,3 4 , 4 , $98
Quelques conclusions et remarques :
Moyennes et valeurs extrèmes annuelles.
1)-La températurc moyenne de l'année a éte 18",85 (pour
12 années);
Note -La valeur qui doif êfre le plus approchée est 18",64
(pour les vingt années).
2)-Les valeurs extrêmes ont été 19",44(1928) et 18",05(1934);
3) -Les moyennes de max. et des min. absolues ont été
respectivement 30°,06 et 9",92;
Mo~ennessaisonnières.
4) -La saison la plus froide, a eu une température de 16",12
avec faibles écarts, et Ia plus chaude 2Z0,05, aussi avec faibics
écarts, ce qui donne Ia différence de 5",93 entre l'hiver et l'été;
5) -En été et en hiver la température moyenne reste pres-
que stationnaire; au Printemps et en Automne la température
monte ou descend graduellement, en règle générale moins de
2 degrés chaque mois;
Note -D'après les observations 1916-1935, les résultafs sont
presque les mêmes.
-- - --- -
I923 I924 1925 1926 1928 1929 I930 1931 1932 i933 i934
Moyennes in- --- -- - 1927 -
nurlles. .
6 2 , 5 67,3 59,4 67,2 65,l 64,G 68,6 W , 7 69,l 66,7 78,9 69,7
II I III iv v vt v ~ r vi11 nr
xrt x rt
r m oyennes --- ----- ----
mensublles 65,2 63,2 60,7 63,6 64,3 65,O 65,9 66,O
--- 61,5 65,l 63,7 . 65,4
-
0;1
tr5 moyennss
a -.
nieonniens Hiver - 65,O Printemps - 64,3 ÉtC 6.45 Automne - 64,7
li.74,9 661,6 74,2 68,s 70,5 7 2 , l 78,S 73,4 72,5 72,9 69,1 70,6
la1i58,O
-
58,3 56,9 57,O 56,s - 66,s 67,5 - 65,5 64,4 -
71,B 6 5 , l - 74,2
difiérences 16 ,9 8 ,3 17 , 3 11 ,5 13 ,7 5 ,3 11,O 1,6 7, 4 7 ,4 5 ,o 6,4
moyrnnis jour
nali8rsc
j min.
19S5 max'. 75 80 83 79 85 82 79 84 88 88 89
diltérencee .
.
-45 53
- 87 -52 62
-62 ----
55 50 55 32
53 56 29 33 20 17 29 38 33 57
69,5
30
68,l
I 27
68,6 67,6 71,6 74,O 74,7 74,l 70,2 71,4 62,8 43396
Moyennes annuelles.
1)-La moyenne de l'humidité relative a été 66,l %. dans
les annkes considérées, entre 57,S (1926) et 73,9 (1933), l a prc
mière valeur et Ia seconde très proches encore des limites, mais
comprises dans la classification d e climat moyennemenf sec.
Note -L'humidité relatioe ddterminée pour les années 1916-
-1935 a été de 66",97 valeur frès proche de celle ci-dessus.
Moyennes saisonnières.
Moyennes mensuelles.
3)-Les valeurs moyennes mensuelles ne se sont écnrtées
que faiblement de la valeur moyenne annuelle, nvec un max.
en Mars et un min. en AoGt;
Note -Par les donnkes 1916-19335 oti pcut voir encore une
plus grande concordante entre les valcurs mensuelles; la difft-
rence est seulement de 2,2entro Ie max. ct le min.
4)-Les différences entre les valcurs max ct min. moyen-
nes ont été 995 entre 17",3 (Mais) et 1,6 (Aofit). Ces mois reprb-
sentent ainsi les mois de plus grand ct de moindre oscilation de
I'humidité relative.
Quelques remarques :
n n i r
-
moyrnnrr t a i
.
--
Hiver 9,24
-
Printemps
-
- 10,49
IV - TabIe de I'kvaporation
1 I1 111 lV v VI
msyennsa --- ----
noymnnsa
-
I
I VI VI1 v IX X XI XIX
-------
S W SW SW SW SW W N
Viteeee moyenne -
eaisonnihre .
--
vitosse moyenne FíkyS1 5',30
Hiver 6,40
-
--
5k,48 5',04
Printemps
4k,10 4:14 3ky83 P,13 4k,78 4k,85 !jL,14
- 4,87
-
Gté -4,87
--
Automne -4,92
-
2 Nombrs de jours
de o a l m e s
obstrvás . . 16 ,2 14 ,7 14 ,6 13 ,5 13,5 15 ,3 11 ,2 17 ,O 15 ,5 14,5 11,9 14 $3
N E S E - E S W / W S W S S W S S W S S W S S W S S W S S NW 1w/I
3 97 4 ,I 2 ,I 4 ,O 4 ,O 4,4 3,9 a $ 1,s 2,9 2 ,6 8 ;i
et riteuse( 15 ESE/SSW S s W $W/S!W s s s s w s w 5w;ssw s s w ssw m/uw
7,4 8,8 9,s 8,8 8 , l 8 , 8 7,7 6 , 6 7,7 6 , 0 6,3
a l n w iinwln w/rsw s s w - sw V -N N/IE N
3 ,8 2 ,9 3 ,O 1 ,2 0 ,9 192 -
1 , 4 3 ,I 3 ,7 3,2
8 . 3 5.8 15.5 7 , 3 7 , 4 6 ) 2 4 , 8 6 ~ 98 , s 9.5 15,2
l,S 1,s 1 , 5 1 , 4 2,O 2 , 1 2,6 2,O 1,3 2 , l 1,9
Circonstances annuelles :
1)- Les vents du quadrant SW doivent être considérés
comme prédominats (les plus fréquents) dans I'année;
2) - Les vents ont eu une vitesse moyenne de 4,9 kilornè-
trgs à l'hewre;
54 LE CLIMAT D E ~ ~ A D $ . . R E
Conditíons mensuelles :
4)-La vitesse moyenne a présenté un max. de 5,51 kilomè-
tres (Joinvier) et un min. de 3,85 kilomètres (Aoíit).
5)-Les vents prédominants mensuels ont montré une ten-
dance h tourner dans le, sens de l'aiguille d'une montre, c'est-
-8-dire Q droite, en partant du Nord (Décembre) et se fixant dans
le quad~antSW aux mois du Printemps et d'Été.
Conditions journalières :
6)-La vitesse diurne a été, en rnoyenne, moindre vers les
9 et encore moindre vers les 21 heures;
'7- Une rotation semblable à celle de I'alinea 5) pourra 6tre
constattse par les trois observations du jour;
8)-Quant aux calmes observés, leur nombre a été plus
41ev6 en juillet et moindre en novembre et plus fréquemment
au coucher du soleil, suivant ainsi la diminution du vent, en
général, vers les 21 heures.
9)- Çomme on peut le voir, les vents forts sont très rares
et plus encore ceux de tempête; le mauvais temps, en hiver, est
peu près de 6 jours en moyenne. La plus grande vitesse des
vents a atteint 43 kilomètres une seule fois.
11 faut dire aussi quelque chose du vent Leste déjh eité: ce
vent du côté E qui vient des déserts africains, sec et très ehaud,
souffle rarement, en été, e t pour peu de temps; depuis presque
deux ans que je réside h Madère je I'ai senti seulement une fois
et encore très bénin. Le ciel devient gris; l'atmosphère peut être
charg6e d'une poussihre très fine.
Le seu1 secours quand i1 fait très étouffant c'est de rester
21 la maison avec les fenêtrcs fermées. Plus rarement encore il
peut avoir des iriflueiices nocives sur la végétation et n'affecte,
pas les nlrilades. I1 souffle surtout sur les hauteurs.
D'uiie manière çcnérale o11 peut dire que le vent est aussi
h Funchal unc caractéristique de son bon climat, par sa dou-
ceur, par soii poiivoir rafraichissnnt, puisqu'il apporte de l'air
très pur et naturellemcnt iodé, ve~iant presque toujours de
la nier.
Cepcndant on nc doit pas voir dans cette circonstance um
cliri~atpropiement 11i;iritime; le vent qui souffle de la mer doit
être, pri~iciptileilieiltcri èté, celui des quadrants du nord, le plus
général de la région insiilaire, et qui doit faire a peu près le tour
de l'ile, peut être e11 coritournarit les parties plus hautes, a u cen-
tre. Cette particularité est connue depuis longtemps, car on la
trouve siçrialée dans Ics anciens routiers.
P a r une comparaison des vents, après midi quand ils souf-
flent plus fort, d e Pointe S. Lourenço et Funchal, qui put être
faite pour 1934 j'ai observé:
Pour la vitesse -Les vents généraux des quadrants d u Nord
(les plus fréyuerits) souffrirerit h Funchal une grande perte de
vitesse; les vents dcs quadrarits sud souffrirent aussi une dimi-
nution. Aus calnies correspondirent des calmes.
Pour la directiori-Les verits des quadrants Nord sont de-
venus, en général, des vents des quadrants Sud; à 116 observa-
tions de vent nord i la Pointe S. Lourenço ont correspondu à
Funchal 105 vents des quadrants sud.
N é bulosité.
--
dif. (15-21) o ,35
Mo~ennesmensuelles.
3) - La nébulosité a préserité des variations graduelles com-
prises eiitre 3,61 (Juillet) et 533 (Jalivier).
4) -Les max. et les min. des nioyennes ont 6th 7,70 (Mars)
ct 2,45 (Juillet); lcs différences pour chaque mois ont eu une
valcur minima de 0,75 (Juixi).
5) -Lcs jours de ciel découvert se montrent cn plus grand
rionibrc dur:trit Ics mois d'été c t ceux d e cicl couvert cri hiver et
Au tomne.
Conditions journalières.
6) - La nébulosité diurne s'est montrée, en moyenne, plus
grande daris l'après rnidi que vers les gh et plus grande encore
q u e vers les 21h; les différences 15-21 ont étk 1,l en moyenne.
-Les nuits, notarnment en été, sont en règle générale clai-
res jusqu'au matin. Fréquernment les nuages comrnencent à se
former a u n ~ a t i n ,surtout par les coupures des rnontagnes; ils
grossissent h mesure que le solei1 monte, font route vers le sud et
s'évanouissent vers l'après midi. A la fin du Printemps se forme,
s u r la montagne, ce qu'on appelle l e Capacête et qui peut arriver
à couvrir Funchal; la plus petite valeur, 0,75, trouvée entre les
moyennes max. et mirl. est peut être le résultat de ce Capacêfe.
Pluie.
La pluie est mesurée au moyen d e l'udomètre Secretan et
d c l'udographe Negretti & Zambra; l'évaluation est faite en
millinlètres dc hauteur, vers les 9'' et on l'enregistre dans ce jour
pour les 24hntérieures.
Totaux des
aiinéa
i i
1923 1924
----- ---- -
i I i I
'925 19z6 1927
2
+
i --
tommi
sg.&-
%,sga
5 3 -'c
sPl8
/
8 , 6 1 7 , 9 10,7 6,8 1
4,3 2,9
Valeurs annuelles.
Valeurs mensuelles.
4) - Le mois de Mars a été, en moyenne, le plus pluvieux et
le mois de Juillet celui de moindre précipitation, presque nulle.
I1 peut arriver ne pleuve pas au cours de certains mois, Avril
et Décernbre exceptés.
-De l'exame~i de la quantité horaire de pluie, dans les
statistiques, on peut voir que les averses sont très rares. Ou peut
aussi voir que la pluie tombe rarernent un jour entier sans
cesser.
L'inégalité des quantités de pluie tombée au cours des
années n'affecte pas dans la même proportion le nombre de
jours d e pluie.
Pression atmosphéríque
Moyrnnrr in-
700 millimétres plus :
mayennrt
das erironr
---
Hiver
- -
765~1~,21Printemp - 7 6 4 ~ ~ , 3 3 I?td - 764m10,12
-.
--
! !
,-
Automne
-
63, 40 64,38 65,48
-
- 7Mmm,42
Actinométrie.
XII
jows
-40
-30
250 ,
Nombres de cdrnes
LE CLIMAT D E M A D È R E
Côte d'Azur.
Régime de Ia température
- - -
-
LIEUX 1 M~~~~~~ ~ i ~ M. ~
Ampli-
. de
~ tude
Moyenne M o ~ e n n e
Ia variati des min. des max.
diurne moy. moy. on diurne observkee observees
moy.
Monaco
......
Nice (Jardin Grinda)
...........
.. I
9,8
10 ,I
4074
1 1 1 /
:6 ::;i ::I 3;: 1::
130,9 90,6
Moyenne génC-
rale. ....
Max. moy. ...
Min. moy. , ..
Max. - min. ...
Regime higrométrique
70 66
Régime du vent.
La Rivièra a le privilège de la rareté et la faiblesse du Mis-
fral qui souffle de l'ouest-nord-ouest, très froid. Ce vent décroit
de 1'Ouest en Est: a Cannes i1 est déjà atténué, à Nice i1 compte
ii peine, et plus à lJEst i1 ne compte pas. Moins rare que le Mistral
est le Gregal, de Nord-Est, plus pénible que le mistral, soufflant
avec ciel couvert et produisant des chutes de neige et des glaces.
Moins rares encore sont les vents marins, le Levant, qui est domi-
nant en hiver, et le vent sud-est de l'été. Le Sirocco très brulant,
du sud, n'atteint que rarement la Rivièra.
A Nice le Levant souffle 52 fois sur 100, le grega1 19 et le
mistral 5.
Les vents dans la régions sud-est qui comprend la Côte
d'Azur sont sur 1000 observations, à l'année:
Régime de pluie
Nombre de
jours (moy.) 7 7 6 2,5 7,5 9
Quantité en
millimhtres 50 69 46 27 27 101
Régime d'ínsolatíon
-
IV XI
I
-- 11 I11 V V1
---
VI1 VI11 IX X XII
-Annh
Nombre de
jours e n -
soleillb. 22 20 25 24 27 28 30 30 30 23 24 24 307
Nombre d e
heures d e
Soleil.. 139 166 187 223 240 327 372 326 253 179 156 157 2.725
Rapport
entre l'in-
salation
possib1e et
lavéelle. 0,50 0,56 0,52 0,55 0,53 0,72 0,80 0,76 0,69 0,53 0,59 0,57 461
Le climat solaire de Nice a été étudié par Vallot, avec l'acti-
nomètre, exprimant l'intensité des rayons en calories ce qui
doiine des indicatioxis plus precises si l'on tient compte des mo-
nients de l'état de pureté d e l'air et d u pouvoir absorbant de
l'a tmosphère.
Les noinbres de calories déterminées par jour d e chaque
rnois (Radiation totale) en 1915, ont été:
1
Température
Funchal .......... 67 67 67 68 67 68 $f
C8te d'Azur. ........ 66 -- - p
69 p _ _
73 _ l _ _
72 _ l q
73 69 69
F.-C.A.- $ 1
-- - - - - - ---
-2 - 6 - 4 -6 -1 -9
--
Vent
- -----v ----v
--- v-VI
IX-X VII-VI11
. . . 131 -
I
Vitesse moy. Funchal 110 96 119
en kilomètres (1935)
par 24 heures C8te d'Azur . .-180
--191 170 -
- 175
IiiG -
-
F. C . A, - - 49 - - 60 - 70 - 56
Si l'on adniet pour Fuiictial que les valeurs doniibes consti-
tuent à peu près la iiioyeiiiie, on pourra dire que le vent h Fun-
chal soiiffle inoins foit qu'à lu Cote dJAzur, dnns Ia proportion
de 2 à 3,
On attribue 28 Jo de calmes, en hiver, à la Côte d'Azur et
11 <ro à Funchal, ce qui doit donner aussi une plus grande régu-
larité pour cette ville.
En outre, si lJon tient compte de tout ce qui a été dit au sujet
des vents, par coinparaison, on peut arriver à donner la préfé-
rence a Funchal, et de beaucoup.
Nébtilosité - Les chiffres qui ont été donnés n e permettent
yas une comparaison très claire avec ceux de Funchal; mais i1
se peut que l e nombre de jours de ciel découvert à la Côte dJAzur
soit plus grand qu'à Funchal. La comparaison la plus certaine
serait celle que l'on peut faire sur le degré dJinsolation; mais
par contre nous ne pouvons avoir que les données d'un an, a Fun-
chal, cornme il a été dit antérieurement. En faisant cependanl
cette comparaison nous avons:
Pourcentage â'insolation / --
1.11 I --/-
1 - 111-IV V-VI VII*VIIl/ x-X XI-XII
!:O I :0 I :O
D'après cet exemple la différence annuelle a ét6 inférieure a
0,2 , très petite; étant à considérer qu'en hiver l'insolation a été
un peu supérieure à Funclial, et qu'il faut tenir compte de Ia
correction topographique pour Funchal en été.
La méthode la plus recomniandée pour les comparaisons de
cet ordre, en clirnatologie biologique, est celle qui a pour base le
nombre de calories, ce qui dans le cas présent, est tout-à-fait
impossible, faute de données pour Funchal. On peut toutefois dire
que les conditions de particulière puretk de I'air et d e plus grande
durée de lJinsolation en hiver, en raison de la situation gkogra-
phique, permettraient probablement ençore d'attribuer l'avan-
tage à Funchal.
Sur ce tableau on peut noter une moindre quaniitè de préci-
pitation à Funchal, riotamment en été, en concordante avec un
7G LE CLIMAT DE M A D ~ R E
Pluie
_ _ _ -_
____-.--_
____- - - - - -
I I1 III.IV V*VI VII-VI11 I-XX XI XII Annbe
- -- - ----
Nombre de jours Funchal . .. . 6,8 6,2 2,O 0,3 4,7 7,2 54
de pluie { CBte d'Arur
. . 7 7 6 2,5 7,5 9 78
QuantitC en mili- Fnnchal . . . . 77,8 66,7 14,4 0,5 52,9 88,2 601
mètres moy. {CBted'Azur . . 50 69 46 2'7 77 101 740
vent -
~luie
~ u a n t i t een milirnetres
Kilornet r ~ r c o ~ r u s et nombre &jours
e n moyenne par mais
K p a r mois
200 1
I nso kztlon
aappart entre 455 1 /\
Alger -Tcmpbaturc
MINIMA MOYENNE
I
--
MAXIMA MOYENNE I Amplltdo
de 18 ~*dit(..
diurna
Janrler Saison Satron SamJ Sairoo Jnlllet Baison Bdm
Ferrier frdde chaude froide chaude Aoat
ebid,
-- ---- frolde
I 111 v v11 IX =
I1 IV VI VI11 f = AnaC
- - - 7
30 42 45 473.
(3 Ndb*10sit6
obs.'"' par jours) I
ciel nuageux par mois (Valiot)
ciel beau u
Nombre d'heures de Solei1 par mois
r . .
..
. .
. .
43
24
152
25
195
43 34
40
284
54
324
37
208
22.4
148
.
-
Ciel couvert, par mois . . . .. . ..... 24 23 19 8 13 23 , á#f
............
Iinuriditémoyenne
Plaie ]
QuantitC (nillimetres) .. . .... .
63
90
64
63
63
26
67
4
66
52
64
111 -
Nombre de jours . . . . . . . . .. 15 12 12 3 9 15 18
-i prittiin
atmos.
pheri-
que
750mm+ 4,7 3,5 1,O O ,3 O ,4 1,O O ,6 O ,2 O ,8 1,O 1,7 38
Températures moyennes (1925-1934) I'ombre
Maxima. . l7,9 19 ,O 20,H 24 ,O
Hiver-I I ,3
--
12,3 14,3 16,7 19,1
~rintemps-l6,7 $t6-21,l
' -
ritom ma
Humidit6 relative 77
'
---
-c
74'5 66,9 62, 8 755
Vent - Vitesse
I 18,9 I 18,s i
17,6 i 18,3 l8,8 1 9 3 18,O t6,3 :15,6 1?,6
journaliere (rnoy.) 16,3 154 183
~luie - ~ u a n t i t 6 88,2
I
96'1 74,2 50,6 46,0 22,1 6.6 6,5 f O,?
I 78,1 20,6 lm,0 ? a 3
Nébulosité
moyenne .$ M
'"
8 91
-
E
I
i? 6 4-5 -
90 O 1 30 0,s
-- \
25 t Température et humidíté
20
I Vents et pluíe ;
A
'\\
Vents Lx.
Lisbonne préserite des avantages s u r la Côte dJAzur et p a r
ia sur d'autres statioris européennes, surtout en hiver; mais ces
avantages s o ~ i inféricurs
t à ceux qu'offre Funchal.
Lisborine rivalise aussi, eri été, avec d'autres stations clima-
tiques réyutécs si l'on tieiit conipte d e la possibilité d'un séjour
A Sintru, pctitc ville très rcrioinmée, mais Funchal a bien d'autres
Sintras dans son voisiriage, d'ou l'on peut voir aussi la mer...
Le grapliique ci-joirit perinet une vue d'ensemble des prin-
cipaux élériic~its iiiét6orologiq~1eset climatiques, de ces dcux
statio~is.
Madère, hors de Funchel, comme station climatique,
et conditions de habitalite
Pression atmospbCrique . . . . . . . . . . . . . .
variation moyenne . . . . . . . . . . . . .
Température moyenne . . . . . . . . . . . . . . .
variation moyenne . . . . . . . . . . . . . .
max. absolue . . . . . . . . . . . . . . .
mine . . . . . . . . . . . . . . . .
variation extrême . . . . . . . . . . . . . .
HumiditC relative . . . . . . . . . . . . . . .
moyenne des rnax. . . . . . . . . .
D n rnin. . . . . . . . . . . . . . .
.
max. absolue. . . . . . . . . . . . . . .
min. u. . . . . . . . . . . . . . .
Ozone. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
-
Vent prbdominant : N N N E NW -
calme. . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . .
[
intensitC faible
fort . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . .
i
limpide
atmosph6rique couvert . . . . . . . . . . . . .
brouillard . . . . . . . . . . . .
pluie ou neige. . . . . . . . . . .
(moyenne) . . . . . . . . . . .
Témpkrature au solei1 . . . . . . . . . . . . .
min. . . . . . . . . . . . .
(1) Un Bureau officiel de Torisme donne aux etrangers tous 'es renseignements
concernant Funchal.
Quelques renseignernents complémentaires geo topogre- -
phiques et statistiques sur Ia population et les maladies.
Population de Madkre
1864 110.764
14 39.820
1878 130.584
12 3 456
1890 134.040
lu . 16.534
1900 150 574
11 18.209
1911 169.783
9 9.219
1920 179.002
10 32.599
1930 211,601
Naissances . . .16.36716.98016.833
DiffBrences posi-
tives. , ... /-I/-
2 6293 1772.974
LE CLIMAT DE MADERE
... ...
Fibvre typhoide . . . .
. . . . . . . .
Variole
Rou eole
.. .. .. ... ... .
. . . . . . . .
.. .. .. .. .. .. .. ..
&ar-fa tine. . ... ... ..
Coqueluche
DiphtCrie . .
Grippe ou influenza
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
..
Peste . . . . .
TtrBurculose de l'appareil respiratoire
. . .
. .. .. .. .. .. .. ..
Autxcz tuberculoses
Syphilir . .. .. ..
.
..
.
..
.
..
.
. . . . . . . .
..
.. .. .. .. .. .. .. ..
Paludbme
Autres maladies infectieuses et parasitaires
Concer et autres tumeurs malignes
Tumturr non malignes et de autres maladies des organes gC-
. . . .. .. . .. ..
nituux de la femme .
RBm-e chronique et goutte
. .. .. .. .. .. .. .. .. ..
DMteS . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..
Autres rriiatadies gCnCrales et empoisonements chronique. .
e
d'ordre climatique.
Sur les études c~m~lémentaires
altituces sur les versants nord et sul de 1'Ile et un dans Pile voisine de Porto Santo, par
Ia delegatiou de Ia ((Junta Nacioual de Exportação de Frutas» eu collaboration avec
la «Estasão Agraria da Madeira». Par la suite, et sur les indications de la ((Estação
Agfaria de Ia Lisboa., d'autres appareib seront aussi installés dans quelques-uns de
ces portes, ce qui presentera I'interet en climatologie physiologíque.
I1 faut aussi remarquer que les observations afectuées I'an dernier au moyen de
ballons-sondes à Pico Radio, rnontant jusqu'à Ia stratosfére, sous Ia direction du reno-
rné météorologiste Mr. Carnegieter, sont maintenant suivies et devront être accom-
pagnées journellernent du lancement de ballons-pilotes aux soins du Mlnistère de ia
Marine, n'interessent pas seulement le trafic aerien, mais aussi li la météorologie clima-
tique. Tout cela comble déjà, en partie, quelques des lacunes rapportées.
augmenteront encore les facilités de débarquement pour tous
ceux qui viennent a Madère.
- Une plus grande affluence d'étrangers, principalement de
ceux qui ont besoin de changement de climat, conduira, natu-
rellement, à une plus grande extension des constructions, en ce
qui concerne les hôtels, pensions et villas; la région dans le voi-
sinage de Marmeleiros parait être tout indiquée pour la cons-
truction de nouvelles, villas, l'érection de belvedères. . .
Et finalement, si l'on veut voir couronnés de succès les efforts
réalisés pour donner à tous, nationaux et étrangers, la possibilité
d'utiliser pleinement et dans les meilleures conditions, les avan-
tages de Madère, i1 faut une cjudicieuse et bonne propagandes; les
capitaux investis de la sorte, amènent, tout en multipliant les
bienf aits, une situation florissante.
Madère avec sa mer si tranquille presque toute l'année, avec
son climat si doux, avec ses paysages admirables, avec toutes les
commodités qu'elle peut offrir et avec son peuple si hospitalier
et charitable, est certainement le lieu le plus agréable au monde,
pour ceux qui sont en bonne santé comme pour les malades, pour
tous ceux qui sentent le besoin, soit du repos, soit d'un climat
sédatif et un peu stimulant, soit de fuir les rigueurs de froids con-
tinentaux, soit enfin pour les amoureux de la Nature!
Les Madérois peuvent se vanter de vivre dans le meilleur des
mondes; ils peuvent aussi s'enorgueillir de tout ce qu'ils ont pu
faire pour développer davantage ce coin privilégié par un tra-
vai1 incessant, et le Portugal entier peut être fier aussi de pos-
séder cette Perle d e I'Océan!
Dbjh en 1655, 1.e poète portugais Manuel Thomaz écrivait,
en parlant de Madère, les vers suivants que constituent une
excellente synthèse :
............................................................
Das Flores as fragâncias mais suaves;
Da vida e d a saúde as mais benignas;
As purezas das Fontes menos graves
Porque as nítidas águas cristalinas
Por claras, puras, frias e delgadas
São de toda a Europa as mais prezadas.
Juillet, 1936.
Comporto I m p r e s s o nf
TlP.ADOLPH0 DE MENDONÇA
L I M I T A D A