Rapport Annuel 2011

&*,$5
Centre du riz pour lÀfrique (AfricaRice) - Rapport annuel 2011

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OHGpYHORSSHPHQWGH O$IULTXH
Centre du riz pour lÀfrique
01 B.P. 2031 Cotonou, Bnin
Tlphone : (229) 6418 1313, 6418 1414, 6418 1515, 6418 1616
Fax : (229) 6422 7809
Courriel : AIricaRicecgiar.org
Station de recherche du Nigeria
c/o International Institute oI Tropical
Agriculture (IITA),
Oyo Road, PMB 5320, Ibadan, Nigeria
Tlphone : (234) 805 505 5951, (234) 805 505 5954
(234) 803 403 5281
Fax : (44) 208 711 3786
Courriel : I.nwilenecgiar.org
Station de recherche du Sahel
B.P. 96, St-Louis, Sngal
Tlphone : (221) 33 962 64 41, (221) 33 962 6493
Fax : (221) 33 962 6491
Courriel : AIricaRice-sahelcgiar.org
Station de recherche de Tanzanie
Mikocheni B/Kawe,
Avocado Street, PO Box 33581,
Dar es Salaam, Tanzania
Tlphone : (255) 222 780 768
Fax : (255) 222 780 768
Courriel : p.kiepecgiar.org
Bureau de Cte dÌvoire
Abidjan Liason Office
01 B.P. 4029, Abidjan 01, Cte dÌvoire
Tlphone : (225) 20 21 01 20
Fax : (225) 20 22 01 33
Courriel : a.beyecgiar.org
Copyright Centre du riz pour lÀfrique (AfricaRice) 2013
AIricaRice exhorte les lecteurs a Iaire un bon usage de cet
ouvrage. Une citation correcte est requise.
Citation
Centre du riz pour lÀIrique (AIricaRice). 2013. Centre du
riz pour lÀIrique (AIricaRice) AIricaRice rapport annuel
2011 : Une nouvelle stratgie de recherche rizicole pour le
dveloppement de lÀIrique. Cotonou, Bnin: 100 pp.
ISBN :
Print 978-92-9113-360-4
PDF 978-92-9113-361-1
Printing :
Pragati OIIset Pvt Ltd, Hyderabad, Inde
Crdits photos :
Toutes les photos sont lòeuvre du personnel du Centre du riz
pour lÀIrique (AIricaRice), et de ses rseaux et consortiums
abrits par le Centre, a lèxception de celles aux pages 12 (Amy
Beeler/USAID), 13 (Bruno Portier), 24 et 25 (Tareke Berhe/
ATA)
1 AfricaRice rapport annueI 2011
SURSRVGX&HQWUHGXUL]SRXUO$IULTXH
$IULFD5LFH
Le Centre au ri: pour lAfrique (AfricaRice) est une organisation
ae recherche panafricaine leaaer oeuvrant pour la reauction
ae la pauvrete et latteinte ae la securite alimentaire en Afrique
par aes activites ae recherche, aeveloppement et partenariat.
Il est lun aes 15 centres internationaux ae recherche agricole
soutenus par le Groupe consultatif pour la recherche agricole
internationale (CGIAR). Cest egalement une association ae
recherche intergouvernementale composee ae pays membres
africains.
Le Centre a ete cree en 1971 par 11 Etats africains. A ce four,
il compte 24 pays membres couvrant les regions ae lAfrique ae
lOuest, au Centre, ae lEst et au Nora, notamment le Benin, le
Burkina Faso, le Cameroun, la Republique centrafricaine, la
Republique aemocratique au Congo, la Republique au Congo,
la Cte aIvoire, lEgypte, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la
Guinee, la Guinee Bissau, le Liberia, Maaagascar, le Mali, la
Mauritanie, le Niger, le Nigeria, lOuganaa, le Senegal, la Sierra
Leone, le Tchaa et le Togo.
Le sige temporaire aAfricaRice se trouve a Cotonou, Benin et
une partie au personnel ae recherche est egalement basee au
Senegal, au Nigeria, en Tan:anie et en Cte aIvoire.
Pour plus ainformation, veuille: consulter le site www.
AfricaRiceCenter.org
Table des matires
Message du prsident du Conseil dàdministration
et du Directeur gnral 2
Redynamisation du secteur rizicole en AIrique :
une stratgie de recherche pour le dveloppement
20112020 4
Le nouveau Groupe dàction rizicole a l`chelle de
lÀIrique 7
La recherche en breI 12
Boum de la production rizicole en Ethiopie 26
Profl donateur le Canada 29
Evnements majeurs 33
Etats fnanciers 51
Conseil dàdministration 58
Cadres et personnel associ 59
Stagiaires post-universitaires 64
Programmes de Iormation dÀIricaRice 76
Publications 82
Abrviations 95
Les centres se sont adapts a cette nouvelle Iaon
completement diIIrente de travailler passant du
mode traditionnel de Ionctionnement Centre` a un
nouveau mode de Ionctionnement programme`, a
travers lequel nous collaborons plus troitement avec
les centres Ireres et toute une gamme de nouveaux
partenaires en AIrique et dans le monde. Cette
transition a galement accentu les incertitudes et les
retards en termes de fnancement, car les donateurs et
les centres ont pris le temps de bien comprendre les
nouvelles structures et procdures de fnancement.
Malgr tous ces changements et incertitudes, nous
sommes fers de confrmer que 2011 a t probablement
lànne la plus riche de l`histoire dÀIricaRice en
termes de recherche et de dveloppement (R & D), en
plus des missions et runions externes auxquelles notre
personnel a particip, et des nouveaux partenariats que
nous avons instaurs et dmarrs (voir Evnements
majeurs` a la page 33).
Tout dàbord, 2011 a t pour AIricaRice une anne
de commmoration des ralisations passes puisque
nous avons clbr le 40
e
anniversaire du Centre. Il
sàgissait la dùn tribut lgitime adress a nos membres
Iondateurs visionnaires, car l`vnement a t tenu
en partenariat avec la Gambie (un des membres
Iondateurs) a Banjul juste apres la 28
e
session ordinaire
du Conseil des ministres.
Ce Iut galement une anne de nouveaux commence-
ments. Loin de nous reposer sur nos ralisations
passes, nous avons continu de nous rinventer en
nous appuyant sur une science Iorte et des partena-
riats eIIicaces en rponse aux nouveaux dIis et
aux nombreuses demandes provenant de nos Etats
membres et partenaires.
En vue dùne pertinence et dùn impact accrus, nous
avons dploy de nouvelles orientations stratgiques,
y compris les suivantes.
Le Centre a renIorc son positionnement stratgique en
AIrique en Iormant un solide partenariat avec lÙnion
aIricaine (UA) Iormalis par la signature dùn
protocole dàccord (PA), tablissant la reconnaissance
dÀIricaRice par lÙA en tant que centre dèxcellence
de la recherche rizicole en AIrique.
Nous avons contribu a concevoir de nouvelles
Iaons de conduire les activits dans le cadre
du Programme de recherche du CGIAR intitul
Partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP), a
travers lequel nous collaborons troitement avec nos
centres Ireres ; lÌnstitut international de recherche
sur le riz (IRRI) en Asie, et le Centre international
pour lÀgriculture tropicale (CIAT) en Amrique
latine, et avec dàutres partenaires en AIrique et
dans le monde, tout en maintenant notre place de
leader en recherche rizicole en AIrique.
Nous participons galement aux programmes de
recherche du CGIAR sur le Changement climatique,
làgriculture et la scurit alimentaire` dirig par le
CIAT et les Solutions durables pour la rarIaction
de lèau et la dgradation des terres dirig par
lÌnstitut international de gestion de lèau (IWMI).
Le Centre tablit de nouveaux partenariats de
recherche a travers une alliance stratgique avec
EMBRAPA, Brsil (Iormalise par la signature
dùn PA), dans le cadre de notre vision en vue de
capitaliser sur les Iorces de recherche des pays
mergeants.
Nous avons lanc notre nouveau plan stratgique
(20112020), approuv par le Conseil des ministres
en septembre. Le Plan orientera la mise en ouvre
de toutes nos activits, tenant compte du nouveau
contexte dynamique dans lequel AIricaRice
sìnscrit (voir Redynamisation du secteur rizicole
en AIrique : une stratgie de recherche pour le
dveloppement 20112020` a la page 4).
AIricaRice a revitalis le mcanisme de Groupe
dàction sur lènsemble du continent en vue de
constituer la masse de recherche critique aux
niveaux rgional et national, et a adopt une
P
our la plupart aes centres au Consortium au CGIAR, lannee 2011 a ete lannee ae transition
subsequente a la profonae reforme au Systme au CGIAR.
Message du prsident du ConseiI d'administration et du Directeur gnraI
Peter Matlon
Papa A Seck
approche collaborative systmatique a la recherche
rizicole pour le dveloppement. Les Groupes
dàction se Iocalisent sur cinq themes : (1) slection
(voir Le nouveau Groupe dàction slection rizicole
a l`chelle de lÀIrique` a la page 7) ; (2) agronomie ;
(3) post-rcolte et valorisation; (4) politique ; et
(5) genre.
En vue de rendre notre recherche plus pertinente et
quèlle ait plus dìmpact, nous avons proIondment
chang la stratgie du Centre a travers de nouveaux
projets ; de la recherche oriente par lòIIre a la
recherche oriente par la demande ou le march,
avec une attention particuliere sur la chane
de valeur du riz, les activits post-rcolte, la
valorisation et la mcanisation.
Nous avons introduit un nouveau volet sur le
renIorcement des capacits a travers de nouvelles
sources de fnancement pour des bourses et la
consolidation des activits de Iormation relatives
principalement aux systemes a base-riz irrigus a
Saint-Louis, Sngal.
AIricaRice a eu une plus grande visibilit et
infuence a travers la participation a des runions
a Iort impact auxquels il nàvait pas l`habitude
de participer p.ex. La journe aIricaine de la
scurit alimentaire et nutritionnelle de lÙA, Le
deuxieme Iorum agricole international de Dakar,
la premiere Assemble gnrale de lÀssociation
pour le renIorcement de la recherche agricole en
AIrique de lÈst et du Centre (ASARECA), le
quatrieme Africa Rice Outlook, la journe de la
promotion de lèmploi au Mali, et làtelier du pilier
4 du Programme dtaill pour le dveloppement de
làgriculture en AIrique (PDDAA).
A travers de nouveaux partenariats, nous mobilisons
galement de nouvelles sources de fnancements en
vue dàssurer la durabilit p. ex. avec la Fondation
Syngenta, le Programme pour la productivit
agricole en AIrique de lÒuest de la Banque
mondiale, la Banque aIricaine de dveloppement
(BAD), làppui multinational du CGIAR, et avec le
Programme nourrir le Iutur de lÙSAID.
Et nous nous sommes engags a rendre nos systemes
administratiIs et Iinanciers plus imputables et
eIfcients en adoptant Un Systeme Institutionnel
(OCS) du CGIAR, qui devrait cont ribuer a
harmoniser les pratiques courantes des Centres du
CGIAR (gestion des projets, fnances, ressources
humaines et acquisitions).
Bien que n`tant pas exhaustive, cette liste dmontre
la vision stratgique et le dynamisme du Centre en
terme de recherche, partenariat, plaidoyer politique et
amlioration permanente de la gestion. Les temps sont
diIfciles, mais nous avanons dans làccomplissement
de notre mission qui consiste a ce que la recherche
et le dveloppement rizicoles viennent en aide aux
populations pauvres dÀIrique.
Presiaent au Conseil aaaministration, Dr Peter Matlon (gauche),
avec le Directeur general, Dr Papa Abaoulaye Seck.
Redynamisation du secteur rizicoIe en Afrique : une stratgie de recherche
pour Ie dveIoppement 2011-2020
Selon le Dictionnaire OxIord English une stratgie`
se dIinit comme un plan dàction conu pour
raliser un objectiI sur le long terme ou mondial . En
recherche et dveloppement agricoles, les stratgies
couvrent gnralement une dcennie un horizon de
10 ans.
Comme la plupart des nos lecteurs le savent dja,
AIricaRice nèst pas une organisation oeuvrant toute
seule`. Tout est Iait en partenariat, partenariat avec les
donateurs, partenariat avec les producteurs. Ce nèst
pas une stratgie dÀIricaRice mais plutt une stratgie
pour lÀIrique, explique le Directeur de la recherche
pour le dveloppement Marco Wopereis.
Le contexte de cette stratgie en particulier inclut des
enqutes dtailles sur les mnages et communauts
conduites en 2009. Plusieurs ides de la stratgie sont
issues de, ou ont t confrmes lors de discussions
lors du deuxieme Congres du riz en AIrique (Bamako,
2226 mars 2010). Làvant-projet de la stratgie avait
t approuv par le Conseil des ministres et le Conseil
dàdministration.
Il sàgit la, de la science en partenariat en vue dùn
impact plus important, explique Wopereis. Tout
ce que nous Iaisons doit tre li a un lment tangible
qui Iera la diIIrence dans la chane de valeur du riz.
Il est important de rapprocher les gens, tout le long
du continuum de recherche au dveloppement et de
ne pas disperser nos eIIorts. La stratgie repose sur
plusieurs interactions avec les partenaires et sur la
hirarchisation mticuleuse des priorits, dfnissant
les bnfces par rgion, par cosysteme rizicole et par
discipline elle est unique !
La pierre angulaire de la stratgie comprend sept
domaines prioritaires (PA) qui ont t dfnis lors du
deuxieme Congres du riz en AIrique :
1. Conservation des ressources gntiques rizicoles et
mise a disposition des petits exploitants agricoles des
varits de riz rsistantes aux alas climatiques et
mieux adaptes aux environnements de production
et aux prIrences des consommateurs
2. Amlioration des moyens dèxistence des popu-
lations rurales en comblant les carts de rendement
par lìntensifcation et la diversifcation durables des
systemes rizicoles
3. Ralisation dùne extension socialement accep table
des zones de riziculture tout en prenant en compte
les proccupations environnementales
4. Cration des dbouchs commerciaux pour les
petits exploitants agricoles et transIormateurs en
amliorant la qualit et la comptitivit du riz et
des produits a base-riz produits localement
5. Facilitation du dveloppement de la chane de
valeur du riz a travers le ciblage des technologies
amliores et en Iavorisant des politiques Iondes
sur des donnes probantes
6. Mobilisation des co-investissements et tablissement
des liens avec les partenaires au dveloppement et
le secteur priv afn de stimuler làdoption des
connaissances et des technologies rizicoles
7. RenIorcement des capacits des agents nationaux
de recherche et de vulgarisation rizicoles, et des
acteurs de la chane de valeur du riz.
Un important vecteur de la recherche en collaboration,
notamment avec et parmi les Systemes nationaux
de recherche agricoles (SNRA), sera de rtablir le
mcanisme des Groupes dàction comprenant six
Groupes dàction qui permettront aux partenaires de
la R & D de travailler de concert pour atteindre la
masse critique dans des domaines thmatiques cls.
Une principale diIIrence entre les plans stratgiques
prcdents est la cration planife des Ples de
A
la hn 2011, AfricaRice a lance une nouvelle strategie en vue aaboraer les contraintes
actuelles auxquelles sont confrontees le secteur ri:icole en Afrique. De quoi sagit-il et
quelles sont les implications pour la prochaine aecennie ?
dveloppement du secteur rizicole en vue de Iournir
des tests ou prouver de nouvelles technologies en
tant que premiere phase de transition de la recherche
au dveloppement. Selon la stratgie, Les Ples
de dveloppement du secteur rizicole impliquent de
grands groupes de producteurs R (1 0005 000) et
dàutres acteurs de la chane de valeur, tels que les
usiniers, les revendeurs dìntrants, et les vendeurs
de riz .
Les ples sont importants car ils permettent
dìntgrer les rsultats de la recherche que nous
mettons au point a travers la recherche thmatique,
explique Wopereis. Ils apporteront un Ieedback a la
recherche et nous permettront galement dòbtenir des
rsultats et dàvoir un impact de Iaon systmatique.
La stratgie explique que ces partenariats seront
des lieux de tests pour de nouvelles technologies
rizicoles et de nouvelles dispositions institutionnelles
entre les acteurs de la chane de valeur, et suivra une
approche de recherche inverse c.-a-d. a partir du
march. Les partenaires suivront une approche de
validation de concept` en vue du dveloppement
de la chane de valeur du riz, de làmlioration de la
productivit et de la gestion durable des ressources
naturelles dans les systemes a base-riz. Les ples
reprsenteront les principales cologies rizicoles et
les diIIrentes opportunits de march sur lènsemble
du continent, et clairement lis aux initiatives de
dveloppement nationales et rgionales. Les ples
aideront les Iemmes et les jeunes a renIorcer leur rle
Les aliments a base ae ri: et sont relativement recents aans le portefeuille aintert aAfricaRice, mais forment une partie vitale (bien
quinfime) ae la strategie en cours
et les sortira de lèxclusion. LòbjectiI est dàvoir 30
ples sur lènsemble du continent dìci 2020.
AIricaRice joue un rle essentiel dans le Partenariat
mondial de la science rizicole (GRiSP), et mene les
activits du GRiSP sur lènsemble du continent.
La nouvelle stratgie est donc essentielle pour la
russite du GRiSP en AIrique. Les interactions
mondiales et les perspectives Iournies par le
GRiSP et dàutres programmes de recherche du
CGIAR mettent a niveau la connaissance rizicole
dans les domaines thmatiques depuis et au-dela
de lÀIrique. Parallelement, la stratgie est elle-
mme aligne au pilier IV du Programme dtaill
pour le dveloppement de làgriculture en AIrique
(PDDAA) en vue dàmliorer la recherche agricole
et dàssurer làdoption de technologies appropries.
La stratgie vise galement a contribuer a làtteinte
des ObjectiIs du millnaire pour le dveloppement
(OMD) en AIrique, notamment lÒMD1 (rduction
de la pauvret et de la Iaim), OMD3 (quit du genre
et autonomisation des Iemmes) et OMD7 (durabilit
de lènvironnement).
La Stratgie est galement aligne et contribue au
systeme de rsultats a quatre niveaux de la stratgie et
des Cadres de rsultats du CGIAR, notamment (a) la
rduction de la pauvret rurale, (b) làmlioration de la
scurit alimentaire, (c) làmlioration de la nutrition
et de la sant, et (d) la gestion durable des ressources
naturelles.
La Stratgie Iixe tres haut les attentes sur le
Centre et ses partenaires, dclare le cheI du
programme Politiques, valuation dìmpact et
systemes dìnnovations dÀIricaRice, Aliou Diagne,
car nous quantifons actuellement lìmpact attendu
sur les vies des populations pauvres impliques dans
la chane de valeur du riz.
Lìmpact projet de la recherche dtaille dans la
stratgie a t dtermin a travers l`valuation dìmpact
ex-ante qui a tudi la contribution de la recherche
envisage vis-a-vis dùn scnario de base sans le
programme de recherche 20112020. Sur lènsemble
du continent, il devrait y avoir 14,5 millions de tonnes
(tM) de riz paddy supplmentaire en 2020 grce a ces
travaux (45 de riz de plus que sans la recherche).
De plus, les importations auront baiss de deux tiers
pour atteindre 4,6 tM.
Globalement, quelque 11 millions dìndividus
appartenant a des mnages agricoles producteurs et
consommateurs de riz sortiront de la pauvret (sur la
base du seuil de pauvret de 1,25 USD en 2005) dìci
2020 subsquemment a la production accrue de riz de
meilleure qualit et des prix plus Iaibles sur le march.
Atteindre làutosuIfsance en riz est un pas de gant
en AIrique subsaharienne, aIfrme Papa Abdoulaye
Seck Directeur gnral dÀIricaRice, mais un pas
que nous pouvons atteindre avec le temps. Notre
nouvelle stratgie nous met rsolument sur la bonne
voie. Dìci 2020, le taux dàutosuIIisance sur le
continent sera pass de 60 a 87 et au moins 10
pays auront atteint làutosuIfsance en riz complete
avec des excdents pour lèxportation.
Reaynamisation au secteur ri:icole en Afrique .
une strategie ae recherche pour le aeveloppement
20112020, peut tre tlcharg a partir du site web
du Centre.
A r f caR ce
Africa Rice Center
C entre du riz pour lAfrique
&*,$5
Redynamisation du secteur rizicole
en Afrique
Une stratgie de recherche pour le
dveloppement 20112020
Le nouveau Groupe d'action rizicoIe I'cheIIe de I'Afrique
E
n fuin 2010, AfricaRice a lance un Groupe aaction a lechelle au continent, remettant au got au
four un mecanisme qui a servi la communaute ae recherche ri:icole en Afrique ae lOuest aans
les annees 1990 et au aebut aes annees 2000. Regaraer en arrire nest generalement pas consiaere
comme une chose positive, et aonc pas une chose que vous pouve: associer a un Centre aavant-garae
tel quAfricaRice, que se passe-t-il alors ?
AIricaRice, cèst le partenariat par excellence
les chercheurs du Centre et les chercheurs des
systemes nationaux travaillent ensemble sur le mme
pied d`galit, aIfrme le slectionneur principal
dÀIricaRice et coordonnateur du Groupe dàction
Slection et amlioration varitale du riz, Moussa Si.
Lorsque ce partenariat inclut le partage des cots, des
responsabilits et des bnfces de la recherche ; nous
avons la philosophie des Groupes dàction.
Si est un habitu de la recherche en partenariat.
Ayant dbut sa carriere dans sa patrie le Burkina
Faso, il gravit les chelons pour devenir responsable
du programme de recherche rizicole burkinab. Il a
travaill a AIricaRice en 1994 en tant que chercheur
associ` jusquèn 1997, retournant lànne suivante
dans le cadre dùn dtachement dùn an en tant que
chercheur visiteur. Ce nèst quèn 2003 quìl a pris
Ionction a plein-temps a AIricaRice.
Au cours des annes, jài t impliqu dans un
certain nombre de rseaux, a-t-il dclar. INGER
|Le Rseau international pour l`valuation gntique
du riz |, les anciens Groupes dàction dÀmlioration
varitale dÀIricaRiceSNRA, le rseau rizicole du
CORAF, et ROCARIZ |Le rseau Ouest et Centre
AIricain de recherche sur le riz cr a partir dùne
association des Groupes dàction AIricaRiceSNRA
et du Rseau rizicole du CORAF|.
Le fnancement de ROCARIZ a baiss pendant le
deuxieme tiers des annes 2000, et le fnancement a
fnalement pris fn en 2006. Pendant ce temps, Si a
russi a scuriser un minimum de fnancements en vue
de poursuivre la slection navette , dans laquelle des
sries de slections alternes ont t conduites dans les
champs des programmes nationaux et dÀIricaRice.
En utilisant cette mthode, Si et ses partenaires ont
identif 60 NERICA-L de bas-Iond dsigns a partir
de plus dùn millier de lignes en 2006. L`tendue de
ce partenariat en slection navette est plutt moindre
que dans un rseau ou un Groupe dàction, aIfrme
Si, et les retombes prennent plus de temps a
atteindre les pays ne Iaisant pas partie du partenariat.
De plus, la capacit de slection et de vulgarisation
rizicoles des programmes nationaux dÀIrique
subsaharienne baissait, simplement parce que le
personnel qui allait a la retraite dans les universits
et services nationaux de recherche et de vulgarisation
nà pas t remplac. Le dclin de cette capacit
nationale a t relev au plus haut niveau y compris
par làncien Secrtaire gnral des Nations Unies
Kof Annan, en tant que prsident de lÀlliance pour
une rvolution verte en AIrique. LÀIrique a besoin
de slectionneurs-riz Iorms, a-t-il dclar, et la
plupart des pays aIricains nèn nònt pas.
Les participants, lors du Second Congres du riz en
AIrique en mars 2010 ont exhort les gouvernements
aIricains a renouveler leur engagement a la recherche et
au dveloppement rizicoles, et ont appuy AIricaRice
dans sa proposition de revitalisation du mcanisme de
collaboration a travers les Groupes dàction.
Cèst ainsi que les Groupes dàction a l`chelle du
continent sont ns. Ils se Iocalisent sur deux aspects :
làcclration du processus d`valuation pour les nouvelles
varits potentielles, et la reconstruction de la capacit
dàmlioration varitale rizicole en AIrique.
Le Groupe dàction Slection et Amlioration varitale
du riz a vu le jour grce a de nouveaux fnancements en
2010 du gouvernement du Japon. Le Groupe dàction
rpond galement a làppel dùn rseau de testages sur
plusieurs environnements pour lÀIrique qui reste une
partie intgrale du Partenariat mondial de la science
rizicole (GRiSP).
Rapprocher les selectionneurs en vue ae partager ae linformation et aes experiences, et pour observer ae nouvelles lignees ae ri:
croissant au champ reste au coeur au nouveau Groupe aaction Selection et Amelioration varietale au ri: a lechelle ae lAfrique
Reconstruire Ia capacit d'amIioration
varitaIe du riz en Afrique
Si a des opinions bien arrtes sur le rle de
la slection et il dclare sans sourciller que les
biotechnologies et la slection assiste par marqueurs
ne doivent pas tre utilises seules, elles doivent tre
plutot intgres a la slection conventionnelle .
Avec la promotion des biotechnologies au milieu des
annes 1990, Si dplore le Iait quìl soit diIfcile de
Iaire retourner les slectionneurs au champ. Il ne sàgit
pas de slection conventionnelle et de biotechnologie
prises sparment mais plutt de slection vgtale
utilisant les biotechnologies comme outil.
Pour surmonter ces a priori, Si a adopt une nouvelle
approche de recrutement des slectionneurs nationaux
au sein du nouveau Groupe dàction Slection et
Amlioration varitale du riz. Jài contact les
Directeurs de la recherche nationale |agricole| et
leur ai demand de me mettre en contact avec de
jeunes slectionneurs actiIs ou de jeunes gens qui
souhaiteraient devenir slectionneurs (aspirant-
slectionneurs`), des individus qui sont prts a
couter la vieille garde, a-t-il dclar. Si est un
membre du CAMES (Conseil aIricain et malgache
pour lènseignement suprieur), un Conseil pour les
proIesseurs dùniversit en AIrique Irancophone avec
lequel il avait t proIesseur associ. Si je peux
travailler avec les diplms agricoles qui viennent de
terminer leur licence ou master, je peux les guider au
cours du master ou doctorat spcialis en slection
rizicole a-t-il dclar.
Si nous voulons optimiser le potentiel de nos lignes
de slection, nous devons normaliser les mthodes
de criblage et dànalyses de donnes dans les pays
impliqus, aIfrme Si. Dans ce sens, AIricaRice
organise des ateliers de Iormation annuels en vue de
mettre tout le monde au mme niveau. La premiere
anne (2010), làtelier sèst Iocalis sur un protocole
de criblage standardis, tandis que la seconde anne
se Iocalisait sur les mthodes standardises de
manipulation et de gestion des donnes, et la troisieme
anne portera sur ce mme theme. La runion
annuelle du Groupe dàction slection et amlioration
varitale du riz a l`chelle du continent a t tenue a
Cotonou du 24 au 27 avril 2012. Sur la base du plan
de travaux de cette anne, le cours de Iormation sur la
slection rizicole a t divis en deux pour les pays
anglophones et Irancophones.
Une autre activit importante de renIorcement des
capacits est la tourne de suivi pendant laquelle
un certain nombre de membres du Groupe dàction
visite un ou plusieurs sites dans un pays hte pour
observer les essais varitaux au champ. Dans le pays
hte, les chercheurs nationaux dàutres disciplines
(p. ex. phytopathologie, entomologie et agronomie)
ont galement particip a la tourne de suivi en vue
d`valuer et de slectionner les meilleurs matriels
de slection a partir des essais du Groupe dàction.
Cèst une Iaon de promouvoir làpprentissage mutuel
ralis a travers les observations et les discussions
dans le domaine. Avec une telle diversit de matriel
et de sites a voir, les tournes de suivi sont conduites
sur la base dùne cologie par an.
RaIisation du rseau de tests muIti-
environnements
Chaque slectionneur a son propre programme de
recherche (et son propre matriel de slection), et il est
de notorit diIfcile pour les slectionneurs nationaux
de tester leurs matriels hors de leur territoire national.
Cèst le point sur lequel le Groupe dàction slection
et amlioration varitale place le criblage varital a
un autre niveau.
Le Groupe dàction slection utilise une approche
tres systmatique pour l`valuation varitale. Lèssai
varital rgional annuel est ouvert aux nominations
des slectionneurs nationaux. Actuellement (2012), le
Groupe dàction inclut 27 pays dÀIrique subsaharienne.
Outre les matriels mis au point par les SNRA, ces
essais rgionaux incluent galement des lignes mises
au point par AIricaRice, lÌRRI et le CIAT, et dàutres
issus dàutres projets du GRiSP et dÀIricaRice qui ont
un volet slection.
Lìde est que le slectionneur appropri de chaque
pays avec un intrt particulier pour les mga-
envi ronnement s (bas-Iond i r r igu, bas-Iond
pluvial, plateau pluvial, haute altitude et mangrove
marcageuse) slectionne un nombre de lignes
a inclure dans les essais nationaux. La slection
repose sur des donnes des essais rgionaux et
des observations personnelles lors des tournes
de suivi. Chaque pays reprsent dans le Groupe
dàction conduit au moins un essai national par
an, impliquant au maximum 30 entres, visit par
les producteurs, les usiniers, les commerants et
le Comit national d`homologation varitale. Les
entres les plus prometteuses sont alors values
pendant deux annes supplmentaires dans au moins
trois sites reprsentatiIs du pays, conIormment aux
protocoles standardiss qui satisIont aux exigences de
l`homologation varitale et impliquant des centaines
de producteurs et dàutres acteurs tels que les usiniers
et commerants de riz.
Si la varit est accepte en vue de son intgration dans
le catalogue national des varits dùn pays membre
de la CEDEAO (Communaut conomique des Etats
de lÀIrique de lÒuest), cette varit devrait tre
automatiquement disponible pour tre cultive dans
tous les Etats de la CEDEAO a travers le Catalogue
ouest aIricain des especes et varits vgtales .
Aborder une contrainte cIbre : Ies
semences
Le manque de semences de nouvelles varits a t
un Irein a làdoption des varits par les producteurs
pendant des dcennies. De plus, les systemes
semenciers ont presque toujours t dissocis des
Iournisseurs des varits les slectionneurs.
Ne dclinant aucune responsabilit, Si aIfrme de
Iaon catgorique que les slectionneurs devraient
tre responsables de la production de semences
de prbase . Lorsque le secteur semencier Iormel
Ionctionne correctement, le service semencier utilisera
les semences de prbase pour produire des semences
de base qui seront a leur tour donnes aux producteurs
sous-traitants (soit directement soit via une agence
de dveloppement) qui produiront des semences
certifes la certifcation tant accorde apres
inspection du champ par le service semencier. Cèst
la semence certife qui sera vendue aux producteurs.
Belle et genereuse aes panicules ahybriaes issus ae Oryza
barthii
DvoiIer Ie potentieI du riz sauvage
Oryza barthii
Ory:a barthii est lùne des deux especes de riz sauvage
en AIrique a partager la mme base de gnome que les
especes cultives et O. glaberrima, en Iait O. barthii
est considre par la plupart comme lèspece a partir de
laquelle le riz aIricain (O. glaberrima) a t domestiqu.
A lìnstar de son descendant, il possede un certain nombre
de caractristiques qui le rendent intressant pour le
slectionneur averti : il a de longues panicules, des grains
de tailles diverses, une longue Ieuille paniculaire et de
longues barbes. Les longues panicules, la taille et le poids
des grains peuvent tre considrs comme des prrequis
pour le rendement lev, alors que les Ieuilles paniculaires
et les barbes oIIrent une protection contre les dgts
causs par les oiseaux la Ieuille paniculaire qui protege
la panicule de la vue des oiseaux qui survolent le champ,
et les barbes Iont quìl est diIfcile dàccder au grain. De
plus, la domestication de O. barthii comme O. glaberrima
a donn lieu a la rduction de la diversit des especes.
Cèst normal pour la domestication de toute culture,
aIfrme Mande Semon slectionneur de riz de plateau a
AIricaRice. Ce que cela signife pour moi en tant que
slectionneur cèst que O. barthii renIerme une large
diversit qui nèst pas disponible chez O. glaberrima.
AIricaRice nènvisage pas une situation dans laquelle
chaque producteur utilise tous les ans des semences
certifes il y a encore trop dòbstacles a surmonter !
AIricaRice voit une situation dans laquelle pres dùn
cinquieme (20 ) des semences de riz utilises chaque
anne sur le continent est certif, et les producteurs et le
systeme semencier inIormel Iournissent le reste. Ainsi
un riziculteur aIricain moyen se tournerait vers les
semences certifes une Iois tous les cinq ans, ainsi
la qualit du grain de riz devrait se maintenir. Mme
cette vision reste encore loin de la situation actuelle !
Il est important que ces millions de producteurs qui
dpendent du secteur semencier inIormel gardant
leurs propres semences ou sàpprovisionnant chez leurs
voisins ou sur leurs marchs locaux aient acces aux
meilleures varits disponibles , aIfrme le Directeur
de la recherche pour le dveloppement dÀIricaRice
Marco Wopereis. En rsum, cela signife mettre a
la disposition de la communaut de riziculteurs du
continent des varits mises au point ou slectionnes
par le Groupe dàction.
Il existe un rel besoin de plus de slectionneurs,
dclare Wopereis. Le Groupe dàction permettra de
reconstruire cette capacit. A travers le gouvernement
du Japon, qui sponsorise le Groupe dàction, nous
sommes galement en mesure dòrganiser des
Iormations de groupe et individuelles (niveaux MSc et
PhD). Cèst important. Le Groupe dàction contribuera
a renIorcer la capacit de slection et a assurer que les
chercheurs nationaux puissent utiliser les matriels
du Groupe dàction pas seulement pour l`valuation
et l`homologation ventuelle, mais aussi pour mettre
au point ou amliorer leurs propres varits aIin
quèlles correspondent mieux aux prIrences de leurs
consommateurs et aux cologies.
Mana Semon et un ouvrier au champ Ogunbayo A:i: evaluent
les nouvelles plantes au champ
Jài choisi dùtiliser O. barthii en partie a cause de
ses longs grains qui sont plus lourds que ceux de O.
glaberrima, aIfrme Semon. Gnrer des lignes
interspcifques a partir de croisements entre O. barthii
et O. sativa Iournit une opportunit de mettre au point de
nouvelles varits avec un potentiel de rendement accru,
de bonnes caractristiques de grains, une rsistance aux
insectes et aux maladies, de mme quùne qualit grain, un
bon got et un arme amliors. Certaines des nouvelles
lignes interspcifques ont hrit de leur parent O. barthii
la rsistance a la bactriose et aux Ioreurs de tige. De plus,
elles sont tres prcoces (moins de 90 jours apres le semis).
Ory:a barthii est une espece voisine, que lòn ne
trouve jamais dans les plateaux (ou O. glaberrima est
Irquemment cultiv). Si O. barthii est cultiv dans les
plateaux, il verse gnralement (tombe) et perd tous ses
grains avant la rcolte. Cependant, introduire les lignes
interspcifques avec des introgressions de O. barthii
dans les plateaux semble avoir permis lèxpression de
caracteres pour làdaptation au plateau, ou ils ne seraient
jamais exprims a l`tat sauvage.
Nous avons dja de bonnes lignes disponibles,
sèxclame Semon, associant la courte dure pour viter
la scheresse, le rendement lev et làrme. Làrme a
t une surprise, car aucun des parents ni O. barthii ni
O. sativa n`tait aromatique. Un cas dèxpression de
caracteres qui avaient t cachs auparavant.
Les essais au champ ont t mens avec 148 lignes
fxes sur deux sites contrasts en terme dàltitude et
dàcidit du sol, aIfrme Semon. Une slection de ces
lignes a t value en Ethiopie, en Cte dÌvoire, au
Liberia, au Ghana, au Tchad, au Niger, au Bnin, en
Rpublique dmocratique du Congo (RDC) et au Nigeria.
Les 30 lignes au plus haut rendement ont t nommes en
vue de leur valuation rgionale dans le cadre des essais
du Groupe dàction slection rizicole en Guine, au Mali,
au Nigeria, au Togo et en Ouganda.
Nwambam Iruka est membre de lÒNG nigeriane Golden
Farmers qui travaille a Abakaliki, dans lÈtat dÈbonyi.
Grce a ses liens avec lÌnstitut national de recherche sur
les crales / National Cereals Research Institute (NCRI),
Iruka a reu des semences de 35 lignes interspcifques
avec des introgressions de O. barthii a tester. Au moment
ou AIricaRice nous avait apport les nouvelles varits,
les producteurs locaux avaient abandonn la riziculture
de plateau, a cause de la baisse de rendement de la varit
locale, China best, a-t-il ajout. La perte en rendement
tait impute a làpauvrissement du sol. A prsent, deux
ans plus tard, nous avons deux varits prometteuses
qui donnent 3,8 tonnes par hectare dans les plateaux
pluviaux. Ces rendements sont levs pour l`cosysteme
de plateau en AIrique de lÒuest, mme si les producteurs
lòbtiennent en appliquant 300 kg dèngrais par hectare
(200 kg de compost NPK et 100 kg dùre) le rendement
de varits existantes avec ces taux dàpplication dèngrais
est de 22,5 t/ha.
LÈtat dÈbonyi a un plan de production rizicole,
explique Iruka, ce qui encourage les producteurs a
tendre la production dans les plateaux et les bas-Ionds.
Nous esprons que la troisieme anne |2012| permettra
de mettre sur les rails le Programme de dveloppement
agricole pour le riz de plateau.
Ebonyi est lùn des six Etats impliqus dans le processus
d`valuation, explique Semon. Le protocole que
nous avons mis en place est troitement li au processus
d`homologation varitale, et nous esprons donc voir une
ou plus de varits interspcifques avec des introgressions
de O. barthii oIfciellement homologues au Nigeria en
2014 ou 2015.
La recherche en bref
Estimation des dgts causs par Ies
oiseaux : une premire tape pour
aborder ce probIme majeur
Il nèst pas possible dòcculter le Iait que certains
oiseaux sont de principaux ravageurs de la production
craliere, y compris le riz en AIrique subsaharienne.
En eIIet, les populations de travailleurs a bec rouge
arrivent a des proportions de Ilau a lìnstar des
sauterelles, et sont considrs comme les oiseaux
les plus nombreux au monde la vue dùne nue de
ces oiseaux en dplacement suscite la crainte des
producteurs de crales.
De rcentes tudes sur les oiseaux ravageurs du
riz en AIrique subsaharienne sont rares , aIfrme
làgro-conomiste Matty Demont. Et jusquà ce quòn
se penche sur le sujet, il n`y avait pas dèstimations
actualises sur les pertes induites par les oiseaux dans
la Valle du feuve Sngal.
Sur la base dènqutes menes aupres de producteurs
dans 20 pays, le Partenariat mondial de la science
rizicole (GRiSP) a identiIi les oiseaux comme
la contrainte biotique la plus importante de la
production rizicole en AIrique, apres les adventices.
La proposition du GRiSP devrait apporter 2,6 milliards
de USD de bnfces aux 31 pays aIricains dìci 2035,
dont 27,5 a un montant Iaramineux de 715 millions
de USD doit provenir de la lutte amliore contre
les oiseaux.
Avec ce genre dàttente, nous devons mener des
actions maintenant, aIfrme Demont. Le point de
dpart consiste a gnrer des donnes sur les pertes
induites par les oiseaux sur les cultures. Cependant,
la grande diversit du probleme aviaire mme
parmi les producteurs de la mme zone signife que
l`chantillonnage dtaill des champs ou des oiseaux
devrait tre conduite a grande chelle, ce qui se rvele
tre excessivement cher et demande beaucoup de
main-dòuvre. Heureusement une alternative rapide
tait dja disponible. Nous avons utilis une base de
donne des pratiques et cots de production dùn panel
de producteurs de riz irrigu enquts annuellement
depuis 2002 dans la Valle du feuve Sngal (VFS), et
avons isol de Iaon conomtrique les dgts causs
par les oiseaux des pratiques de production.
Subsquemment, Demont et son collegue Mandiaye
Diagne ont Iait quipe avec Yann de Mey du Centre
pour les sciences environnementales, Universit
de Hasselt, Belgique, pour tester une mthode qui
nà jamais t applique aux oiseaux ravageurs des
crales aupraravant làpproche conomtrique de
la rduction des dgts`. Nous avons mis au point une
mthode indirecte dèstimation, explique Demont,
qui combinait une Ionction de production avec un volet
rduction des dgts. En utilisant cette mthode, les
processus productiIs tels que le semis, le repiquage,
làpplication dèngrais et lìrrigation ont t spars des
processus limitant les dgts, tels que le dsherbage
et la chasse aux oiseaux.
Les donnes entres dans le modele provenaient des
enqutes sur les producteurs conduites de 2002 a 2007
par AIricaRice, làgence de vulgarisation (Socit
dàmnagement et dèxploitation des terres du Delta et
des valles du feuve Sngal et de la Falm, SAED) et
lÒNG UJAK (Union des jeunes agriculteurs de Koyli-
Wirnde) : donnes de 473 producteurscampagnes
de 111 producteurs (tous les producteurs nònt pas t
enquts tous les ans). Le modele a indiqu quèntre
2002 et 2007, en moyenne 13,2 de la production
rizicole potentielle a t perdue a cause des oiseaux.
Cèst l`quivalent de 4,7 milliards de FCFA par an, ou
7,1 millions dèuros. Cependant, les pertes peuvent
Une nuee ae travailleurs a bec rouge a aistance ae lhomme qui
court aonne un aperu au nombre ae ces oiseaux qui peuvent
se rassembler et aevaster les cultures cerealires y compris le ri:
s`lever a 9,6 milliards de FCFA (14,7 millions d` euros)
pendant des saisons soumises a une pression aviaire
extrmement Iorte, a lìnstar de la saison humide
2006. Les mmes 111 producteurs ont t enquts
en 2008, quand il leur a t demand de raconter les
dgts causs par les oiseaux pour la mme priode
(c.-a-d. 20022007). La perception des producteurs
sur la proportion des dgts causs par les oiseaux
atteignait en moyenne 15,2 de la production totale.
La similarit entre la perception des producteurs et
les rsultats du modele suggere que le modele est
valide. Cependant, les deux techniques dèstimation
de cette tude sont toujours des mthodes indirectes
de dtermination des dgts causs sur les cultures
par les oiseaux, aIfrme Demont. La recherche
Iuture devrait vrifer les estimations du modele et
les perceptions des producteurs avec des mesures
physiques au champ (a travers les flets).
Une grande proccupation a t que lèIfcacit des
eIIorts de lutte traditionnels notamment les enIants
qui eIIrayent les oiseaux a Iortement baiss ; alors
que le nombre dòiseaux entrant dans les champs
augmente, lèIfcacit des mthodes traditionnelles de
chasse aux oiseaux baisse.
Le type de donnes que nous avons t en mesure
de gnrer |c.-a-d. pertes induites par les oiseaux| est
essentiel pour les dcisions de gestion de la Ierme,
làllocation des fnancements a la recherche au niveau
national, et les programmes de garantie des cultures
explique Demont. Le risque aviaire a un visage
a prsent nous pouvons y rattacher une valeur
montaire et cela pourrait encourager les dcideurs
politiques a prendre le probleme srieusement.
Depuis la crise des prix du riz de 20072008, le gou-
vernement sngalais sèst engag dans le programme
GOANA dèxpansion et dìntensiIication en vue
de làtteinte de làutosuIfsance en riz dìci 2015.
Cela signife au moins le triplement des niveaux de
production de 2008. Il est de ce Iait essentiel pour le
pays dàrrter de nourrir les oiseaux au dtriment
des consommateurs urbains.
La nette baisse de la productivit des mesures de
lutte au niveau du champ alors que la population
aviaire sàccrot, suggere quìl est important que le
gouvernement et dàutres acteurs se Iocalisent sur
le triple P` : mesures prdictives, prventives et
protectives, dclare Demont. Prdir les changements
et mouvements des populations aviaires demande du
suivi, la prvention des dgts suggere des mesures de
contrle de la population aviaire locale et des pratiques
agronomiques qui rendent les champs de riz moins
vulnrables aux attaques des oiseaux, et la protection
des producteurs requiert un type dàssurance des
cultures. La question de làssurance des cultures
a t un principal moteur de ces travaux, dclare
Demont, une des raisons donnes sur le manque
dàssurance dans le pays pour les dgts causs par
les oiseaux est làbsence de donnes fables sur les
populations aviaires.
Dans 80 des Iamilles de producteurs, les enIants ont
t si bien employs pour chasser les oiseaux que plus
dùn quart de ces enIants ont manqus plus dùn mois
de cours. En outre, en plus dàtteindre des objectiIs de
scurit alimentaire, tenir compte du probleme aviaire
contribuera galement a rpondre a des objectiIs
ducationnels cls tel que l`cole primaire obligatoire.
Une contribution majeure de ces travaux, conclut
Demont, est la mthodologie. Quel que soit lèndroit
ou les donnes de panel sont disponibles sur les
pratiques des producteurs et les cots de production,
y compris la main-dòuvre pour chasser les oiseaux,
La beaute ae ce tisserin a tte noire male aaulte est trompeuse
car elle ne reflte pas laptituae ae ces espces a aetruire les
cultures
l`conomtrie de rduction des dgts Iournit dàbord
une premiere approximation indirecte de l`tendue de
lìncidence du probleme par anticipation des mesures a
grande chelle plus objectiIs mais plus coteux des
dgts physiques, par exemple par la pose de flets.
Intgrer Ies marqueurs moIcuIaires
dans Ia sIection rizicoIe en Afrique
Les marqueurs molculaires oIIrent aux slectionneurs-
riz une opportunit signifcative de mettre au point
des varits qui sont rsistantes aux ravageurs et
aux maladies, et tolrantes aux stress abiotiques.
Des que les marqueurs associs aux caracteres
dìntrts sont disponibles, ils peuvent tre dtects
par des laboratoires avec des quipements de
biologie molculaires de base la base pour
la slection assiste par marqueurs. Il nèst pas
seule ment plus rapide dùtiliser les marqueurs
molculaires pour la slection mais aussi souvent
moins coteux que la slection conventionnelle au
champ ou en serre, bien que le caractere doit tre
confrm par un phnotypage appropri a la fn du
processus. Cependant, lìntroduction et làpplication
de la Slection assiste par marqueurs en AIrique
subsaharienne est une voie seme dèmbches.
AIricaRice a t a làvant-garde de la biotechnologie
rizicole en AIrique depuis le milieu des annes 1990.
Les premiers travaux de recherche en biotechnologie
a AIricaRice ont port sur la culture dàntheres dans
la production des varits NERICA de plateau. A la
fn des annes 1990, des technologies de slection
molculaires ont t introduites a AIricaRice, avec
pour objectiI dàcclrer le processus de slection
a travers lùtilisation des marqueurs molculaires.
Les marqueurs molculaires ont t utiliss pour
dterminer le proIil molculaire des lignes de
NERICA de plateau et de bas-Iond, pour dterminer
la diversit gntique de ces lignes et des accessions
de Ory:a glaberrima. Ces tudes ont montr que
les Iamilles de NERICA sont diverses et pourraient
renIorcer la diversit du matriel gntique dans les
champs des producteurs lorsquèlles sont adoptes. Les
marqueurs molculaires ont t utiliss pour identifer
les marqueurs associs a des caracteres endmiques
en AIrique (virus de la panachure jaune, bactriose,
ccidomyie des galles et la scheresse). De plus, la
technologie des marqueurs a t utilise pour mettre
au point des lignes quasi isogniques avec làllele
rymv1-2 dans le Iond gntique des lignes lites des
partenaires SNRA, des lignes de substitution des
segments chromosomiques et des populations pour
la cartographie dàssociation (NAM).
Les marqueurs permettent a un slectionneur de vri-
fer rapidement si oui ou non une descendance possede
un gene ou caractere particulier. Au fl du temps,
AIricaRice a quip ses laboratoires a Cotonou, Bnin
et Saint-Louis, Sngal pour utiliser les marqueurs
molculaires de Iaon routiniere. L`quipe de
slection base a Ibadan, Nigeria utilise le laboratoire
de slection de son hte, lÌnstitut international
dàgriculture tropicale (IITA), et l`quipe de Dar
es Salaam, Tanzanie utilise des inIrastructures de
lÌnstitut de recherche agricole de Mikocheni (MARI).
AIricaRice travaille sur un certain nombre de caracteres
pour lesquels des marqueurs sont disponibles (voir
Tableau 1 pour une liste). Certains de ces marqueurs
Tableau 1. Slection assiste par marqueurs (SAM) en cours a
AIricaRice et dans dàutres institutions de recherche avance
Caractre Gne /
marqueur
Institut leader
(dans la dcou-
verte du gne)
Rsistance au RYMV (1) rymv1-2 IRD
Rsistance au RYMV (2) rymv2 IRD
Rsistance a la bactriose Xa4 IRRI
xa5 IRRI
Xa7 IRRI
Rsistance a la pyriculariose (au
champ)
Pb1 JIRCAS
pi21 JIRCAS
Ccidomyie aIricaine du riz afrgm AIricaRice
Tolrance au sel saltol IRRI
Tolrance a la submersion sub1 IRRI
Tolrance a la scheresse (plateau) DTY12.1 IRRI
Tolrance a la scheresse (bas-
Iond)
DTY3.1 IRRI
Tolrance au Iroid Ctb1, Ctb2 IRRI
qRCT6b IRRI
ont t identifs a partir dàctivits de recherche dans
lesquelles AIricaRice tait partenaire, dàutres ont t
obtenus directement avec des partenaires.
Le Partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP)
a permis une meilleure intgration de la dcouverte
de gene et des activits de pr slection dÀIricaRice,
de lÌnstitut international de recherche sur le riz
(IRRI), du Centre international pour làgriculture
tropicale (CIAT), du Centre international japonais
pour les sciences agricoles (JIRCAS), du Centre de
coopration internationale en recherche agronomique
pour le dveloppement (CIRAD) et de lÌnstitut de
recherche pour le dveloppement (IRD), afn que
chacun bnfcie des travaux de R&D des partenaires.
Les approches moIcuIaires pour
renforcer Ies programmes de sIection
rizicoIes en Afrique
AIricaRice utilise des marqueurs et autres outils de
biotechnologie pour analyser la diversit gntique
des collections de riz disponibles dans sa banque de
genes. En conjonction avec les eIIorts de phnotypage
Iocaliss, cela contribuera a assister les slectionneurs
a choisir les accessions les plus prometteuses pour
leurs programmes de slection. Les outils permettent
galement aux chercheurs de dcouvrir les genes
qui conIerent une rsistance aux stress endmiques
a lÀIrique (c.-a-d. les ravageurs et les maladies), et
dàutres qui conIerent au germeplasme aIricain une
tolrance aux stress abiotiques. Cette recherche devrait
livrer des marqueurs utiles associs a des genes et loci
de caractere quantitatiI (QTL) pour la slection. Par
exemple, AIricaRice (en collaboration avec IRRI, le
CIAT, le CIRAD, IRD et les SNRA du Burkina Faso,
du Mali et du Nigeria) utilise la Slection assiste par
marqueurs rcurrente (MARS) pour le pyramidage des
alleles Iavorables de plusieurs QTL pour les caracteres
hautement polygniques tels que la scheresse dans les
systemes rizicoles de bas-Iond pluvial.
Une nouvelle avance a t lùtilisation de marqueurs
de polymorphisme nuclotidique simples (SNP) une
technologie qui oIIre un vaste nombre de marqueurs
pour renIorcer lèIIicience de slection. Avec les
partenaires du GRiSP, de lÌRRI, du CIAT, de lÌRD
et JIRCAS, et le Generation Challenge Programme
(GCP), des marqueurs SNP spcifques a Ory:a sativa
et O. glaberrima sont en train d`tre mis au point.
Quelque 2 200 SNP sont utiliss par AIricaRice avec
le gnotypage sous-trait a des laboratoires de services
qui sont quips pour conduire du gnotypage de haut
dbit a Iaible cot.
Avec des avances continues dans les technologies
de squenage, de nouvelles techniques telles que
le gnotypage par squenage mergent et seront
dìntrt pour la cartographie des genes ou les tudes
de diversit sur des especes tres apparentes telles que
O. glaberrima. Cette slection base sur le gnome
devrait remplacer le gnotypage conventionnel bas
sur le marqueur et Iournir un outil puissant pour la
cartographie de haute rsolution et la dcouverte de
genes a grande chelle, de mme quùn acces complet
au potentiel gntique du riz aIricain amliorant ainsi
les moyens dèxistence des producteurs aIricains.
Le Iutur de la slection molculaire repose ainsi
sur làcquisition de donnes importantes et la mise
au point de modeles mathmatiques appropris qui
peuvent analyser de tels ensembles de donnes et
prdire les gnotypes qui seront perIormants dans des
environnements spcifques, explique Marie-Noelle
Ndjiondjop biologiste molculaire a AIricaRice.
Marie-Nolle Nafionafop et ses collgues lisant une plaque ae
gel acrylamiae
Cette inIormation sera alors utilise pour orienter
les slectionneurs dans leurs travaux leur permettant
de Iaire les meilleurs croisements possibles pour les
prIrences spcifques des consommateurs et les
conditions de croissance.
Les pays membres dÀIricaRice ont hte de suivre
lèxemple du Centre, et AIricaRice les aide activement
a acqurir les comptences et quipements requis en
vue de Iaciliter lùtilisation de la Slection assiste
par marqueurs. Les inIrastructures de biotechnologie
a Cotonou sont utilises comme ple rgional de
biotechnologie pour la slection rizicole et permettent
aux partenaires nationaux (SNRA) dàpprendre sur le
tas ou dòbtenir de lèxprience pratique. AIricaRice
a galement Iacilit l`tablissement de laboratoires
de biotechnologies dans quatre pays ouest aIricains.
Lèxprience acquise a partir des travaux avec nos
partenaires nous a persuads quùne Iorte structure qui
integre tous les volets des biotechs pourrait tre tres
eIfciente dans la ralisation de notre mandat, explique
Ndjiondjop. Le mandat est dàvoir des partenaires
SNRA comptents dans lùtilisation de techniques
molculaires, de mme quèn collaboration avec de
partenaires autres quÀIricaRice. Par exemple, il
existe un besoin vital de Iormation a court et long
terme d aux diIfcults dàcces aux inIrastructures
molculaires. De plus, la slection molculaire volue
si rapidement quìl est diIfcile pour les techniciens
et chercheurs de se mettre a jour. Subsquemment,
une plateIorme de gnomique et gntique pour la
riziculture en AIrique a t cre. La plateIorme
permet une collaboration et un appui mutuel parmi
une plus grande communaut de chercheurs, de
proIessionnels et tudiants des partenaires SNRA,
dÀIricaRice et des Institutions de recherche avance.
AIricaRice sert dìnterIace entre les partenaires.
La plateIorme utilisera le riz aIricain comme sa
source primaire, et des quipements de gnotypages
peu coteux, Ilexibles et eIIicients en mesure de
traiter des centaines d`chantillons rapidement. La
plateIorme va galement servir de pont entre les SNRA
et la plateIorme de slection molculaire fnance
par la Fondation Bill & Melinda Gates a travers
le GCP, explique Ndjiondjop. La plateIorme de
slection molculaire du GCP est une mga-structure
impliquant principalement les instituts de recherche
avance, tandis que la plateIorme dÀIricaRice
traitera directement avec les partenaires des SNRA,
et le personnel dÀIricaRice va Iournir un appui
quotidien, abordant leurs besoins spcifques avec
pour objectiI fnal dàccrotre leur capacit en vue
dàppliquer les techniques molculaires et dùtiliser
les outils molculaires. AIricaRice va interagir avec
la plateIorme GCP et plusieurs entreprises prives en
sous-traitant le gnotypage et en abordant les questions
demandant des technologies tres avances.
La plateIorme dÀIricaRice sera essentielle pour
aider les slectionneurs a comprendre les changements
qui sòperent dans la slection molculaire, des outils
aux protocoles, aux logiciels statistiques et aux
dispositiIs exprimentaux requis pour une utilisation
eIIiciente des marqueurs molculaires, conclut
Ndjiondjop.
Modernisation des chanes de vaIeur du
riz : Ie rIe du squenage poIitique
A lìnstar de bien dàutres pays aIricains, le Sngal
a t gravement touch par la crise des prix du riz de
2007 et 2008. TouteIois, en novembre 2008 juste 6
mois apres la fambe des prix mondiaux du riz, et
au dmarrage de la Grande oIIensive agricole pour la
nourriture et làbondance (GOANA) du gouvernement
en vue de làtteinte de làutosuIfsance rizicole dìci Transfert aes plantules aans un milieu ainauction racinaire
2015 les prix du riz local de la Valle du feuve
Sngal (VFS) baisserent Iortement.
La raison ? A lìnstar de plusieurs tentatives
productivistes du pass, le plan de la GOANA a
accru la production locale de riz, mais elle nàvait
pas t associe a un accroissement proportionn de
la demande.
Historiquement, le gouvernement sngalais a
investi davantage dans la production rizicole des
engrais, des fnancements et des inIrastructures
que dans la transIormation et la commercialisation
du riz, a aIfrm làgro-conomiste Matty Demont.
A l`poque coloniale, le riz bris peu coteux a t
import pour nourrir la main-dòuvre employe pour
cultiver làrachide destine aux importations. Depuis
lìndpendance en 1960, la consommation de riz sèst
accrue rapidement pour atteindre 7 annuellement.
Le Sngal dtient un des taux dùrbanisation les plus
levs en AIrique une urbanisation qui accrot la
consommation et la demande de riz. Dans les annes
1980 et 1990, le riz a dpass le millet et le sorgho
en tant que denre de base prIre dans les centres
urbains au Sngal.
Les raisons de 'làttachement des citadins au riz
import sont parIaitement valides. Une tude conduite
par AIricaRice et ses partenaires avant la crise
alimentaire a montr que 40 des consommateurs
urbains de riz ne savaient pas quìl existait du riz
produit localement ! Dàutres trouvaient quìl n`tait pas
disponible (42 ) et mal commercialis (40 ) ; tandis
quùn quart des citadins aIfrmaient que la qualit du
riz local tait inIrieure a celle du riz import. Etant
donn que les citadins reprsentent 65 de tous les
consommateurs de riz du pays, le riz de la VFS a du
chemin a Iaire pour remplacer la denre importe dans
la marche vers làutosuIfsance.
Les contraintes relatives a la livraison et a làcceptation
se posent a mesure que la production locale de riz
augmente. Demont et Amy Rizzotto, ancien chercheur
visiteur, suggerent que le gouvernement et dàutres
acteurs de la chane de valeur doivent squencer les
actions politiques pour oprer les changements requis
pour que le riz de la VFS puisse mener lòIIensive
de làutosuIfsance. Et cela sur la base de l`hypothese
selon laquelle les chanes de valeur doivent tre
orientes vers le march, si le riz produit localement
doit permettre dàtteindre làutosuIfsance.
Nous nous sommes bass sur de nombreuses donnes
et inIormations explique Demont. Nous avons men
des interviews semi-structures avec une large gamme
dàcteurs du riz de la VFS ; depuis les producteurs,
les agents de vulgarisation, les transIormateurs et les
commerants, aux consommateurs et restaurateurs, et
mme jusquàux trois principaux importateurs de riz.
Nous avons organis un atelier destin aux acteurs en
vue de procder a des sances de groupes de remue-
mninges sur la commercialisation du riz de la VFS.
Il y avait des donnes dènqutes datant dàvant la
crise alimentaire, et des inIormations sur les ventes
aux encheres exprimentales tenues en 2010 et 2011.
Suite a une t ude mt iculeuse de toutes ces
inIormations, Demont et Rizzotto ont distill des
leons de squenage politique gnriques qui
pourraient tre applicables a plus grande chelle hors
du Sngal.
1. La qualit du riz doit tre adapte aux prIrences
du consommateur comme exprim par la demande
du march. Dans la course vers làutosuIfsance
en AIrique, cette demande sera gnralement
conduite par les grands marchs urbains et souvent
infuence par les importations.
2. Elle devrait tre suivie dùn investissement a grande
chelle dans la productivit rizicole.
3. La transIormation et la distribution doivent
galement tre diIIuses a grande chelle a travers
des investissements dans des inIrastructures de
collecte et de stockage.
4. Une Iois que le riz local de qualit requise est
disponible dans des quantits commercialisables,
il devra tre tiquet et Iaire lòbjet de publicit.
LòbjectiI est de sensibiliser et de dterminer
les attentes des consommateurs, aIin que la
nouvelle marque capte une part du march, sinon
il serait impossible de modiIier des habitudes
de consommation de longue date et dìnverser
lìnfuence des importations sur les marchs urbains
fnaux.
5. Le contrle qualit et la promotion gnrique,
de mme que les stratgies publicitaires doivent
tre tablis et maintenus, afn que les marques
deviennent des produits crdibles, et que leurs parts
de march dans les marchs urbains fnaux soient
maintenus.
Làpplication de ces leons diIIrera selon les divers
contextes de chane de valeur. Par exemple, aIfrme
Demont, Le Burkina Faso a le luxe dàvoir une base
de consommateurs urbains qui est prte a substituer
le riz local au riz import sur la base de sa qualit
actuelle. Ici, la priorit est dàccrotre la production pour
rpondre aux besoins des consommateurs en terme de
volume. De plus, le squenage des politiques nèst pas
aussi simple que (1) suivi de (2), suivi de (3). Toutes
les actions doivent dmarrer de Iaon plus ou moins
synchronise du Iait de dlais entre lìnvestissement et
lìmpact, aIfrme Demont, mais certaines actions ne
peuvent tre eIIectives que si certaines actions reperes
prcdentes sont menes. En particulier, l`tape (5)
montre que le maintien de la qualit des nouvelles
marques et le maintien de leur image aux yeux du public
est un processus continu.
Au Sngal, toute la chane de valeur est Iausse par
les investissements historiques et actuels en vue de
làccroissement de la production et productivit sans
investissements similaires dans la transIormation et
de la commercialisation.
Pour le Sngal, nous proposons une approche en
trois tapes, aIfrme Demont. Tout dàbord, nous`
devons tudier la valorisation du riz local. Ce qui
impliquera làmlioration de la qualit afn quèlle
concurrence celle des marques importes ; Iaciliter
les dispositions contractuelles entre les liens adjacents
dans la chane de valeur pour assurer la qualit par
exemple, entre les grands acheteurs a Dakar et les
producteurs. Cette tape inclut galement l`tique-
tage et le marquage.
Une seconde tape pour le Sngal serait dàccrotre
lòIIre de produits tiquets a travers làmlioration
de la productivit et la diIIusion a grande chelle
des inIrastructures pour permettre la collecte et
le stockage. Bien entendu, le renIorcement de la
productivit est dja une question majeure pour le
gouvernement sngalais, dclare Demont. La
diIfcult serait de convaincre les producteurs de
continuer a accrotre leur production, lorsquìls ont,
par le pass, pay durement le prix sur le march en
termes de prix a la rcolte. Cèst la ou les dispositions
contractuelles vont jouer un rle essentiel.
La troisieme tape consiste a accrotre la demande
de riz de qualit de la VFS a travers la promotion
et la publicit gnrique. Cela implique galement
l`tablissement dùne base de consommateurs en
touchant des nouveaux consommateurs potentiels, et
assurer que le produit correspond a la description de
la publicit.
Chaque tape` est rellement un repere, ajoute
Demont. Les activits de chaque tape vont se
poursuivre mme apres le dmarrage de l`tape
suivante engagement parallele et continu.
La bonne nouvelle, aIIirme Demont, cèst
que, depuis làtelier des acteurs, le secteur priv a
initi des actions de modernisation de la chane de
valeur. A titre dèxemple, 14 importateurs de riz
ont lanc une joint-venture avec des producteurs
et des transIormateurs la Socit de promotion et
de commercialisation du riz sngalais (SPCRS)
pour acheter, usiner et vendre le riz de la VFS aux
consommateurs sngalais, contrler la qualit a
travers des contrats avec les usiniers et les producteurs.
Dàutres initiatives sur la chane de valeur portent sur
le ciblage de diIIrents segments du march avec du riz
de moyenne et haute qualit de la VFS. Les nouvelles
varits de riz aromatiques qui ont rcemment t
introduites dans le VFS sont prometteuses, aIfrme
Demont. Elles peuvent dclencher un dveloppement
plus consquent de la chane de valeur afn que la
VFS soit en mesure de toucher des segments de
consommateurs exigeants a Dakar qui auparavant
taient inaccessibles au riz local.
Grce a la promotion gnrique du riz de la VFS par
le gouvernement sngalais et plusieurs partenaires
au dveloppement, aux prix levs persistents du
riz import, et a làccroissement de la qualit dja
visible du riz tiquet de la VFS bas sur les varits
dÀIricaRice, il y a dja eu une adoption positive du
riz de la VFS par les consommateurs urbains. La
connaissance de lèxistence du riz de la VFS a Dakar
sèst considrablement accrue , dclare Demont. La
derniere srie de ventes aux encheres exprimentales
dans la capitale (conduites en avril 2012) a montr
un niveau de connaissance de 93 seuls neuI
personnes sur 120 ne connaissaient pas le riz de la
VFS. Il sàgit la dùn pas de gant, depuis les 60
en 20062007 !
En gnralisant a partir du cas spcifque de la VFS,
la modernisation des chanes de valeur rizicoles est
complexe plusieurs actions synchronises sont
requises et les dfs auxquels sont conIronts les
dcideurs sont de trouver : (i) le mlange optimal entre
lòIIre-changement (productivit-accroissement),
la valorisation (qualit, tiquetage, marquage) et
les stratgies de hausse de la demande (promotion,
publicits), et (ii) le squenage optimal dans lequel
les actions doivent tre menes.
Promotion de Ia petite mcanisation
sur I'ensembIe du continent comme
ingrdient incontournabIe de
I'intensification de Ia rizicuIture
AIricaRice reste convaincu que làdoption de la petite
machinerie adapte localement est une tape vitale si
lÀIrique doit raliser son potentiel en devenant auto-
suIfsant en riz et continue ses eIIorts pour devenir
un exportateur net. La situation est rsume par le
spcialiste de la qualit du grain a AIricaRice, John
ManIul :
Nous ne pouvons faire aucune amelioration signih-
cative aans la proauction ri:icole en Afrique subsaha-
rienne sans infecter une aose ae mecanisation aans
la chaine ae valeur.
Un atelier de trois jours sur la relance de la mcani-
sation agricole dans les systemes a base-riz en AIrique
subsaharienne`, tenu a la station dÀIricaRice au
Sahel en juin 2011, sèst Iait l`cho de ce sentiment
et a mis des recommandations sur làmlioration
de la petite mcanisation du secteur rizicole. Ces
recommandations taient destines aux gouvernements
aIricains, aux Iabricants locaux et internationaux, aux
Systemes nationaux de recherche et de vulgarisation
(SNRAV), aux instituts de recherche (notamment,
AIricaRice, lÌnstitut international de recherche sur
le riz et le Centre de coopration internationale en
recherche agronomique pour le dveloppement) et la
Coalition pour le dveloppement de la riziculture en
AIrique (CARD) (voir Encadr Recommandations
de làtelier fnanc par le GRiSP sur la relance de la
mcanisation agricole dans les systemes a base-riz
en AIrique subsaharienne, Saint-Louis, Sngal, 68
juin 2011`).
La nouvelle stratgie pour lÀIrique renIorce ce
besoin a travers l`tablissement dùn nouveau groupe
de travail sur la mcanisation de la riziculture (au
sein des Groupes dàction Agronomie rizicole,
et TransIormation et valorisation du riz) ddi a
làmlioration et a làccroissement de la mcanisation
le long de la chane de valeur du riz en AIrique a
travers quatre des sept domaines prioritaires de la
stratgie (voir Encadr Domaines prioritaires pour la
recherche et le dveloppement rizicoles en AIrique`).
Le probleme commence des la prparation de la
terre, explique ManIul. Le type dèxpansion
Recommandations de làtelier nanc par le GRiSP
sur la relance de la mcanisation agricole dans les
systmes base-riz en Afrique subsaharienne, Saint-
Louis, Sngal, 6-8 juin 2011
Làtelier a mis un nombre de recommandations spcifques
que les gouvernements aIricains, quipementiers locaux
et internationaux, les SNRAV, la recherche et la CARD
devraient suivre. Les recommandations relatives a la
recherche taient les suivantes :
Contribuer a la Iormulation de politiques de relance
de la mcanisation dans les systemes a base-riz
Faciliter la collaboration entre les secteurs publics et
privs dans la mise au point d'quipements agricoles
pour les systemes a base-riz
Identifer les besoins et introduire des prototypes a
tester en conditions locales
Contribuer a construire la capacit de Iabrication
locale
Crer un rseau de Iabriquants locaux et de
recherche nationale et internationale (Le groupe de
travail sur la mcanisation rizicole)
Faciliter l'change de connaissance sur l'agriculture
mcanise dans les systemes a base-riz en AIrique
et dans le monde
Faciliter la coopration SudSud entre les quipe-
mentiers et les chercheurs en AIrique, en Asie et en
Amrique latine a travers l'change de visites et la
Iormation.
des superfcies dont nous parlons si lÀIrique doit
devenir un exportateur net de riz ne peut pas tre
gr manuellement par les producteurs il n`y a
tout simplement pas suIfsamment d`heures dans la
journe !
Une prparation de la terre approprie est la base pour
une bonne culture et une mcanisation eIfciente a
travers le cycle de culture. Premierement, une bonne
prparation de la terre implique de tuer et dènlever
les adventices, ce qui permet au producteur de planter
dans un champ sans adventices. Le second objectiI
important de la prparation de la terre est dàvoir un
champ bien nivel.
Dans les champs de riz de bas-Iond qui sont mal
plans, les plants de riz ne pousseront pas au mme
rythme, car il yàura plus dèau dans les dpressions
et moins dèau sur les billons`, ce qui induira des
diIIrences dans les rythmes de dveloppement. Ainsi,
certains plants atteindront la maturit plus rapidement
que dàutres. Une inondation non homogene et le retard
ou la croissance sous-optimale de la culture qui rend
le riz moins comptitiI vis-a-vis des adventices va
Iavoriser lènherbement. De plus, dans les champs
mal nivels, la lutte mcanique manuelle contre les
adventices, en utilisant des houes rotatives sera moins
eIfcace.
Ainsi, si le champ est mal plan, il sera diIfcile dàvoir
une culture qui arrive a maturit de Iaon homogene
au mme moment pour une rcolte mcanique
eIfciente , et il Iaudra plus de temps et d`nergie
pour lutter contre les adventices. En outre, utiliser la
moissonneuse-batteuse (que ce soit avec de petites et
grandes moissonneuses) devient presque impossible si
les champs ne sont pas plans, parallelement dans un
champ tres enherb lùtilisation de la moissonneuse-
batteuse pourrait conduire a la contamination des
grains de riz avec des semences dàdventices de taille
et de Iorme similaire aux grains de riz.
Ainsi, si le producteur commence la campagne avec
un champ assez bien plan, permettant une inondation
uniIorme et la lutte mcanique contre les adventices,
la fn de la campagne permettra de voir un champ a
Domaines prioritaires pour la recherche pour le
dveloppement rizicoles en Afrique1
A travers un processus de hirarchisation des priorits
impliquant une consultation des acteurs et des experts-
riz, et des inIormations bases sur les enqutes sur les
mnages et les statistiques nationales qui a commenc
en juin 2008, les sept domaines prioritaires de recherche
pour le dveloppement (DP) ont t identifs :
1. Conservation des ressources gntiques rizicoles et
mise a disposition des petits exploitants agricoles des
varits de riz rsistantes aux alas climatiques et
mieux adaptes aux environnements de production
et aux prIrences des consommateurs
2. Amlioration des moyens de subsistance des
populations rurales en comblant les carts de
rendement par lìntensication et la diversication
durables des systmes rizicoles
3. Ralisation dùne extension socialement acceptable
des zones de riziculture tout en prenant en compte
les proccupations environnementales
4. Cration des dbouchs commerciaux pour les
petits exploitants agricoles et transformateurs en
amliorant la qualit et la comptitivit du riz et
des produits base-riz produits localement
5. Facilitation du dveloppement de la chane de
valeur du riz a travers le ciblage des technologies
amliores et en Iavorisant des politiques Iondes
sur des donnes probantes
6. Mobilisation des co-investissements et tablisse-
ment des liens avec les partenaires au dveloppe-
ment et le secteur priv an de stimuler làdoption
des connaissances et des technologies rizicoles
7. RenIorcement des capacits des agents nationaux de
recherche et de vulgarisation rizicole et des acteurs
de la chane de valeur du riz.
f Source : Adapt de Reaynamisation au secteur ri:icole en
Afrique . une strategie ae recherche pour le aeveloppement
20112020 (AIricaRice, 2011, p. 29).
Les quatre DP dans lesquels le groupe de travail mcanisation
est attendu se trouvent en gras.
la maturit uniIorme, et avec peu dàdventices sur un
champ bien plan prt pour la rcolte mcanique.
Cette tape est essentielle pour la qualit du grain,
explique ManIul. La rcolte et le battage manuels
des champs de riz sont des activits qui prennent
du temps pour le producteur, et bien trop souvent
les deux activits sont retardes . Plus la culture a
maturit reste longtemps au champ en attendant la
rcolte, plus la qualit du grain rcolt est mauvaise,
et plus les grains sont perdus lors de l`grenage` (chute
des grains a partir de la panicule). Pour aggraver les
choses, la qualit du grain continue de se dtriorer
mme lorsque les gerbes sont coupes, premierement
parce quèlles sont empiles dans ou a ct du champ
en attendant le battage. La rcolte et le battage
mcaniques peuvent contribuer a optimiser la qualit
du grain en rduisant cette dtrioration cause par la
priode dàttente, aIfrme ManIul.
Un des avantages de la mcanisation tout le long de
la chane de valeur du riz est quèlle devrait permettre
aux riziculteurs de concentrer leurs eIIorts sur leur
activit principale produire du riz, explique Aliou
Diagne, le cheI du programme Politiques, valuation
dìmpact et systemes dìnnovations, a AIricaRice. Il
ajoute que des petits quipements de transIormation
appropris mis entre les mains de transIormateurs
de riz (que ce soit des entrepreneurs privs ou des
associations de producteurs) nàmlioreront pas
uniquement la qualit du grain de riz Iinal mais
changeront Iondamentalement la structure de la chane
de valeur. Les producteurs doivent cultiver et les
transIormateurs doivent transIormer. La sparation
de ces deux tapes de la chane de valeur sera une
premiere tape vers la plus large commercialisation
du riz local, explique-t-il. Pour capitaliser sur les
avantages du riz de meilleur qualit produit au champ,
les transIormateurs seront en mesure de rassembler
le paddy dùn certain nombre dèxploitations et de
transIormer des volumes qui seraient intressants pour
les grossistes et dàutres commmerants. Il sàgirait-la
dùn pas de gant pour la production rizicole aIricaine,
en se dmarquant dùn systeme dans lequel les petits
exploitants eIIectuent toutes les oprations de la
prparation de la terre a la vente des grains.
lànne, les nouveaux Iabricants avaient dja vendu
10 machines au Programme national pour la scurit
En amliorant la qualit a chaque tape de la
chane, et peut-tre en allant plus loin en introduisant
les dispositions contractuelles entre les acteurs a
des tapes adjacentes, nous aurons un systeme qui
permettra le suivi du riz du champ a làssiette,
explique Diagne. La connaissance de lòrigine et de
la qualit, est juste une tape vers le marquage et la
reconnaissance du march une situation qui avantage
les producteurs, les transIormateurs et les grossistes,
les dtaillants et les clients. Tout le monde doit en
ressortir gagnant !
Voila pour la thorie, quèn est-il de la pratique et du
rle dÀIricaRice dans la mcanisation des petites
exploitations rizicoles en AIrique ?
AIricaRice voit son rle dìdentifcateur des con-
traintes de la chane de valeur, identifer et importer
des machines en provenance dàutres rgions
productrices de riz dans le monde ce qui pourrait
lever ces contraintes, tester et adapter les machines
aux conditions locales, et Iinalement Iaciliter la
Iabrication des machines adaptes avec lèxpertise et
les matriaux locaux.
Cèst ensuite au tour des petits Iabricants locaux de
produire et de vendre les machines. LòbjectiI,
explique làgronome a AIricaRice Mamadou Kabirou
N`Diaye, est dàvoir des machines adaptes aux
conditions locales, conues et entretenues localement.
La machine phare` du Centre au cours des 15
dernieres annes a t la batteuse-vanneuse ASI`,
dont la mise au point a ouvert le processus pour de
Iuturs travaux dans ce domaine. Pres de 10 ans apres
son homologation en 1997, la batteuse-vanneuse a t
adapte et est utilise dans six pays Ouest aIricains :
Sngal, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Ghana et
Cte dÌvoire.
En janvier 2011, trois batteuses-vanneuses ont t
exposes lors de la clbration du cinquantenaire
de lìndpendance au Tchad. Trois Iabricants de
lÈntreprise de conception et dàppui a làrtisanat
(ECAA) ont t Iorms a Cotonou, et toutes les
machines ont galement t adaptes pour rcolter
trois cultures le riz, le mil et le sorgho. A la fn de
Jersion tchaaienne ae la batteuse-vanneuse ASI exposee lors
au cinquantenaire ae linaepenaance au pays
alimentaire (PNSA), et nous devrions en vendre 10
de plus en 2012.
La derniere aventure du Centre a dmarr en 2009
avec la dcouverte` dùne petite moissoneuse-
batteuse adapte aux petites exploitations rizicoles
aux Philippines, construite par lÌnstitut de recherche
rizicole des Philippines (PhilRice). Depuis lors, la
machine a t teste et adapte dans la Valle du
feuve Sngal au nord du Sngal. En particulier,
la machine importe a t bouche par la paille de
riz plus dure au Sahel, ainsi le Iabricant local Malick
Ndiaye (ancien assistant de recherche a AIricaRice
qui est entr dans le priv pour appuyer les travaux de
lÀSI) a renIorc le systeme de coupe, et a amlior le
tambour et l`levateur de la batteuse.
Apres des dmonstrations a lìntention des producteurs,
la machine a galement t adapte pour avoir quatre
roues contre le modele original a trois roues. Cette
mini-moissonneuse combine peut rcolter 1,5 a 2
hectares de riz par jour, aIfrme N`Diaye, il ne Iaut
que trois personnes pour la Iaire Ionctionner. Cèst au
moins le double de la vitesse de la rcolte manuelle et
de la rcolte avec lÀSI qui utilise 8 manouvres pour
terminer la rcolte. A ce jour, des dmonstrations
ont montr des pertes de juste 2 et que la machine
Des essais au champs reussis avec la mini-combinee sur les
petites parcelles aevraient conauire a la aiffusion ae ces machines
a granae echelle aans un futur proche
produit du paddy tres propre. Le temps de retour
sur investissement dùne telle machine qui cote 4
millions de FCFA est de 3,5 ans sur la base dùne
rcolte de 45 ha par an.
Comment vouIez-vous votre riz
madame ? - prfrences des
consommateurs et attributs du riz
Quèst-ce qui rend la dgustation du riz inoubliable ?
Quèst ce qui pousse un consommateur a choisir une
varit plutt quùne autre ? Il semble que cela ait
quelque chose a voir avec le lieu ou vous vivez, et ce
a quoi vous avez acces. Les chercheurs dÀIricaRice
et tudiants dcouvrent juste a prsent comment le
got pour le riz chez les AIricains peut tre divers.
Le rendement nèst quùne caractristique dùn varit
de culture. Pour les producteurs et consommateurs
ce nèst pas ncessairement le plus important. Depuis
le milieu des annes 1990, les essais de Slection
varitale participatiIs (PVS) ont montr a plusieurs
reprises que mme quand le rendement est le critere
le plus important de la slection varitale, dàutres
Iacteurs sont galement pris en compte par les
riziculteurs. Avec le changement dàpproche vers
une recherche axe sur la demande et portant sur
lènsemble de la chane de valeur, il est peut-tre
temps que la slection se concentre sur la demande
des consommateurs et des producteurs.
Les produits sont consomms a cause des carac-
tristiques quìls possedent, AIfrme Aliou Diagne,
cheI du Programme Politiques, valuation dìmpact et
systemes dìnnovation dÀIricaRice. Le choix de la
varit dpend des attributs de la varit.
Les chercheurs dÀIricaRice ont conduit des tests
sensoriels (acceptation des consommateurs) sur du
riz usin cru et prpar dans plusieurs pays dÀIrique
de lÒuest pour dterminer quels sont les attributs
prIrs des consommateurs. Mamadou FoIana
assistant de recherche a AIricaRice et ses collegues
ont visit quatre zones consommatrices de riz au
Bnin, en testant trois varits NERICA, deux varits
importes et deux varits locales avec des panels de
125 consommateurs.
Les sites ont diIIr en terme de disponibilit de
certains types de riz : la cit portuaire et la capitale
commerciale Cotonou, a principalement du riz import
sur ses marchs ; un autre site avait du riz import et
des varits locales ; alors que les deux autres sites
avaient du riz local, import et des varits NERICA.
Les consommateurs dans tous les sites ont accept
les riz imports et le NERICA 1 en Ionction de làspect
du riz usin, aIfrme FoIana. Cependant, sur
lènsemble des sites aucune varit/marque nà obtenu
de notes leves en terme dàcceptation en terme de
got du riz prpar. Plus prcisment, seules trois
varits ont atteint un niveau dàpprciation dans
les tests sensoriels du riz prpar, les deux marques
importes et le NERICA 4 et cela uniquement a
Cotonou. Dans lènsemble, les rsultats ont montr
de vastes disparits entre les sites, et les individus en
terme dàcceptation de la varit une Iois prpare, car
mme la varit la moins acceptable a eu 21 supporters
(sur un total de 500 goteurs) qui lòn soit apprcie
ou lòn beaucoup apprcie !
Saneliso Mhlanga a travaill depuis lÙniversit McGill
(Canada) sur la collecte de donnes au Bnin par
lìntermediaire de Soul-KiIouly Midingoyi de lÌnstitut
national de recherches agricoles du Bnin (INRAB),
qui a enqut 546 mnages en zones urbaines et rurales
dans les quatre rgions gographiques du pays : Nord
Est, Nord ouest, Centre et Sud. Sur lènsemble du
pays, les consommateurs ont prIr et taient prts
a payer plus pour les grains courts, làrme dsir,
les grains blancs, le riz propre et non bris, aIfrme
Mhlanga. En gnral, les Bninois prIerent le riz
tuv au riz blanchi. De plus, les consommateurs
Iaisaient clairement le lien entre le pays dòrigine avec
la qualit attendue, prIrant toujours les marques
importes aux varits locales.
Au Nigeria, OlorunIemi Ogundele de lÌnstitut nigerian
pour la recherche sociale et conomique / Nigeria
Institute for Social ana Economic Research (NISER)
a dcouvert que la consommation et lùtilisation
de divers t ypes de riz local sont directement
infuences par les divers modes de consommation
traditionnels des aliments du pays. Par exemple,
certains consommateurs prIerent un certain type
de riz local pour un plat particulier principalement
a cause de son got, de sa couleur, et de son aspect
collant apres la cuisson. Les caractristiques physiques
et chimiques des varits de riz sont utilises par
les consommateurs pour identifer et reconnatre les
diIIrents types de riz sur le march. Pres de la moiti
des personnes enqutes dans lÈtat dÈkiti a indiqu
que làbsence de corps trangers tait leur premier
critere de slection, alors que ceux qui prIraient le
riz local au riz import se justifaient par le got du
riz local. Cela signife que le plus important Iacteur
discriminatoire entre le riz import et le riz local est
làbsence de corps tranger.
Des observations similaires ont t Iaites dans lÈtat
du Niger, ou certaines personnes ont considr le got
comme le critere de slection le plus important, alors
que dàutres trouvaient que la Iacilit de cuisson et la
blancheur comme les criteres les plus importants ces
deux groupes avec diIIrents criteres de prIrence
consommaient diIIrentes varits.
Ainsi, làbsence de corps trangers et le degr
de blancheur semblent tre les plus importantes
caractristiques physiques pour les consommateurs
nigerians, aIfrme Diagne, alors que la Iacilit
de cuisson et le got sont les proprits gustatives et
culinaires sensorielles les plus importantes.
Des travaux similaires ont t conduits, ou sont
en cours dans les pays suivants : Cameroun, Cte
dÌvoire, Gambie, Ghana, Mali, Sngal, Togo et
Ouganda.
Un acquis majeur de ces travaux est que nous
devons mettre au point des varits locales qui sont
au moins de qualit quivalente aux marques de riz
import, aIfrme l`cophysiologiste dÀIricaRice
Koichi Futakuchi. Etant donn quàucune des
varits y compris le riz import test par FoIana et son
quipe nà obtenu un niveau dàcceptation lev dans
lènsemble du pays dans les tests sensoriels de cuisson,
il devrait tre possible de mettre au point des varits
et de produire du riz localement plus acceptable que
les marques importes. Pour le riz usin, le riz import
est apparemment un excellent exemple et une cible
pour làmlioration des pratiques post-rcolte et des
caractristiques de la qualit varitale.
La population du continent aIricain est tres diverse,
aIfrme le spcialiste de la qualit-grain John ManIul,
il nèst donc pas surprenant que les prIrences des
consommateurs pour le riz soient si varies, entre et
au sein dùn pays. Cèst un viI contraste vis-a-vis
Trois types ae ri: avec aifferents aspects lequel est le prefere
aes populations ?
Tests sensoriels au ri: en conaition contrlee
dùn pays comme le Japon ou les prIrences des
consommateurs sont tres troites, et par consquent
tous les travaux sur le riz visent a rpondre a ces
prIrences.
La diversit aIricaine est une bonne chose ! dclare
ManIul. Cela signife que presque chaque varit
avec de bonnes proprits physiques et dùsinage qui
est mise au point peut tre accepte sur le continent.
Dans le cadre du projet AIricaRice ACDI Amlio-
ration de la scurit alimentaire a travers làmlio ration
de la manipulation post-rcolte, de la commercialisation
et du dveloppement de nouveaux produits a base-riz`
(voir Profl donateur Canada, page 29), et le nouveau
Groupe dàction TransIormation et Valorisation du riz,
ManIul et dàutres collaborateurs cherchent a mettre au
point un catalogue des prIrences de consommateurs
sur lènsemble du continent et au sein des pays. Cela
permettra de connatre les principaux plats a base de
riz dans chaque pays, et les attributs requis pour ces
plats et les varits qui ont ces attributs, explique
ManIul. Ainsi, nous devrions tre en mesure de
dire quelles varits correspondent a tel pays ou telle
population.
Avec juste 6 000 ha et 15 460 tonnes de paddy en 2005,
le pays a cultiv 287 756 ha de riz produisant plus dùn
million de tonnes de paddy en 2011. De plus, le nombre
de riziculteurs dans le pays sèst accru passant de 18
000 en 2006 a 556 442 en 2010.
Nous attribuons cette augmentation phnomnale
a trois causes, explique Tareke Berhe, ancien
coor donnateur rgional de SAA, et actuellement
Conseiller principal a lÀgence de transIormation
agricole thiopienne / The Ethiopian Agricultural
Transformation Agency, et invit rgulier de la
semaine scientifque dÀIricaRice.
Premierement, lìntert du gouverne ment thiopien
et son engagement complet dans la promotion de
la riziculture. Deuxiemement, làppui fnancier et
technique solide de SAA et dàutres partenaires au
dveloppement. Troisiemement, la disponibilit dùn
march local pour le riz d a un modele de chane de
valeur utilis pour la promotion du riz comme culture
pour la scurit alimentaire.
Le ministere de lÀgriculture et du Dveloppement
rural (MoARD), et SAA et son projet agricole, Sasa-
kawa Global 2000/Ethiopie (SG2000/Ethiopie) ont
dmarr la promotion du riz en tant que culture vivriere
en 2002/03, aIfrme Aberra Debelo, Directeur pays
SG2000/Ethiopie. En 2002, les varits NERICA
17 ont t envoyes en Ethiopie en provenance de la
Guine, ou elles se sont avres populaires dans un
autre projet de SG2000. Dàutres varits provenaient
dÀIricaRice, du Centre international de recherche sur
le riz (IRRI) et de Madagascar. En 2003, LÌnstitut
thiopien de recherche agricole (EIAR), JICA et le
Programme des Nation Unies pour le dveloppement
(PNUD) ont tabli des essais varitaux de riz sur 15
sites dans le pays.
En 2006, cinq varits ont t homologues pour tre
cultives dans les plateaux pluviaux dans lènsemble
du pays, y compris les NERICA 1, 2, 3 et 4, et trois
varits pour l`cologie irrigue dans la rgion de
Somali, y compris BG 90-2 (une varit promue
par AIricaRice et homologue dans 12 pays Ouest
aIricains). Cependant, les producteurs thiopiens
ont t novateurs dans lùtilisation des varits
disponibles.
Nous avons homologu des varits de NERICA
pluviales et des varits pour l`cologie irrigue dans
la mme zone, aIfrme Tareke. Cependant, mme
si les varits pour l`cologie irrigue donnent un
rendement de 78 tonnes par hectare, elles mrissent
plus tardivement et consomment plus dèau. Plus
dèau signife plus de charges a payer. De ce Iait, les
producteurs prIerent cultiver les varits NERICA
de plateau car ils obtiennent de bons rendements avec
moins dèau.
Les producteurs concerns ont cultiv les NERICA 14
et 6 et FOFIFA 3737 (de Madagascar) en condition
dàrobie en inondant les sites ou les sillons une Iois
tous les 45 jours, et ne gardant pas une lame dèau
dans les champs pendant une priode indtermine. En
utilisant cette mthode, les producteurs ont obtenu des
rendements de 57 t/ha avec ces varits de plateau` !
Boum de Ia production rizicoIe en thiopie
L
Ethiopie nest pas (encore) membre aAfricaRice, mais avec les varietes NERICA, lengagement
au gouvernement et lappui ae lAgence faponaise ae cooperation internationale (JICA) et ae
lAssociation Sasakawa Afrique (SAA), sa proauction ri:icole a augmente en che au cours aes
6 aernires annees.
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Area (ha, actual)
Paddy production (t, actual)
Area (ha, projected)
Paddy production (t, projected)
4,0
3,5
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0
Superficie (ha, rlle)
Production du riz (t, rlle)
Superficie (ha, prvue)
Production du riz (t, prvue)
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Une ri:icultrice aans son champ ae NERICA 4, Dansha, Tigre (2009)
Promotion de Ia 'CuIture vivrire pour Ie
troisime miIInaire'
On dit que les missionnaires dcouvrirent le riz
sauvage dans la zone de Gambella et Fogera pres du
lac Tana au dbut des annes 1970, note Tareke.
Cela a conduit a la premiere recherche inIormelle`
dans ces deux rgions a la fn des annes 1970, et
a lìdentifcation de varits prometteuses pour la
produc tion a petite et grande chelle. En 1993, le
ministere de lÀgriculture a dmarr un programme de
recherche et de vulgarisation rizicoles dans la plaine de
Fogera, utilisant des varits de lÌnstitut international
pour làgriculture tropicale (IITA).
En 2002, lìntrt pour le riz a t raviv par SG2000/
Ethiopie dans la rgion dÀmhara, avec l` introduction
de varits en provenance dÀIricaRice et de l` IRRI.
LÈIAR sèst galement intress et a encourag quatre
de ses centres de recherche a aIIectuer la recherche
rizicole. Tareke a visit lÈthiopie en 2002 et 2003 sur
invitation de SG2000/Ethiopie, puis sèst dlocalis a
Addis Ababa en 2005 en tant que coordonnateur-riz
rgional.
En 2007, la riziculture a t lance en tant que Culture
vivriere du troisieme millnaire` en Ethiopie et le
Comit de promotion national de la riziculture.
Lèxpansion rapide de la culture du riz et la monte
en feche de la production sont attribues a un certain
nombre de Iacteurs, aIfrme Zewdie Gebretsadik
agronome spcialiste du riz a SG2000/Ethiopie. Plus
de 1 600 producteurs et agents de vulgarisation ont
t Iorms en production rizicole et plus de 225 en
activits post-rcolte, transIormation et utilisation du
riz ; tandis que plus de 18 rizeries (capacit 1 tonne
par ha) et 8 batteuses ont galement t dissmines.
En outre, plus de 10 rizeries dtenues par des privs
ont t mises sur pied a Worreta au sud de Gondar et
GuraIerda a Illubabora.
Les stratgies de promotion rizicoles adoptes dans
le pays sont les suivantes :
Introduction et valuation des meilleures varits
disponibles au rendement lev
Appui en cours de LÈntreprise semenciere
thio pienne/ Ethiopian Seea Enterprise en vue
du maintien et de la promotion des semences de
qualit
Promotion et dissmination dìntrants amliorant
la productivit (semences et engrais) et des techno-
logies post-rcoltes (batteuses a riz et rizeries)
RenIorcement de la valeur du riz sur le march
par des Iormations intensives sur làmlioration
de la qualit du grain et lùtilisation de recettes
pour la prparation du riz dans des plats thiopiens
traditionnels
Communication de la connaissance rizicole aux
politiciens, proIessionnels, producteurs et au grand
public.
En 2010, le riz tait cultiv dans presque tout le
pays, aIfrme Tareke. Et le processus est loin d`tre
termin.
En 2010, lÈthiopie devient membre de la Coalition
pour le dveloppement de la riziculture en AIrique
(CARD), ce qui lui a permis de peaufner sa Stratgie
nationale de recherche et de dveloppement rizicoles
pour la priode 20102019, avec làppui technique
dÀIricaRice. La stratgie projette une croissance
continue de lèxpansion des superfcies rizicoles et
de la production de plus de trois quarts dùn million
d`hectares et de presque 4 millions de tonnes. Les
potentialits pour la riziculture thiopienne sont
immenses, aIfrme Tareke, avec de vastes tentues
de terres appropries pour la production de riz de bas-
Iond et de plateau, avec ou sans matrise de lèau.
Les vastes tendues de terres de Tareke sont
estimes a 5,4 millions d`hectares, pres de sept Iois
la superfcie projete pour 2019.
LÈthiopie vise a devenir le troisieme ou quatrieme
plus grand producteur de riz en AIrique, aIfrme
Aliou Diagne, CheI du Programme politiques,
valuation dìmpact et systemes dìnnovation a
AIricaRice, derriere Madagascar et le Nigeria, et a
peu pres au mme niveau quàvec le Mali.
Formation sur lutilisation au ri: a Mai Tsemri, Tigre, Ethiopie (2009)
ProfiI donateur - Ie Canada
dvaste par la guerre a travers des agences des NU
et des ONG. Parallelement, la sensibilisation du public
sur làppel des riziculteurs et lìmportance de restaurer
la riziculture en tant que moyen de gnration de
revenus pour les populations rurales ont t souleves
dans les mdias (internationaux et locaux).
En 20042006 en Sierra Leone post-confit, les Ionds
du CFA ont permis la multiplication des semences de
varits NERICA de plateau et de bas-Iond pendant
les saisons seches et aux producteurs de cultiver ces
varits au cycle court en vue de rduire la priode
de soudure . Pendant ce temps, une tude dìmpact a
dmontr la valeur de plusieurs varits NERICA de
plateau, qui ont t cultives sur 51 000 ha en Guine
en 2003, apres la principale pousse du NERICA
dans cette rgion au tournant du millnium.
Avec làppui du CFA et de lÙE, le Rseau Est et
Centre aIricain de recherche sur le riz (ECARRN)
a t tabli a Dar es Salaam, Tanzanie, en janvier
2005. Le coordonnateur de ECARRN a galement
t nomm en janvier 2005 et un comit de pilotage
inaugur.
Les Ionds du CFA ont t utiliss pour tenir un atelier
rgional sur les politiques rizicoles et la scurit
alimentaire a Cotonou en novembre 2005, qui a vu la
participation de 80 participants de 20 pays, pendant
lequel des domaines prioritaires de recherche et
de dveloppement rgional en vue de la promotion
de politiques rizicoles pour lìmpact en AIrique
subsaharienne ont t identifs.
Les retombes de la collaboration AIricaRiceCFA
ont t considrables en terme dèxpansion de la
prsence et des activits du Centre en AIrique de lÈst
et australe, dans la revitalisation de la participation des
acteurs a lèxercice de hirarchisation des priorits a
L
e Canaaa a ete un inaefectible supporter aAfricaRice penaant plus ae 20 ans. En 2011, le total aes
aons au pays au Centre atteignait sont niveau le plus haut. Ce nest pas la premire fois quAfricaRice
a eu un si haut prohl aans les pages au Rapport annuel aAfricaRice . en 2000, nous avons elabore
aes rapports sur les profets et les collaborations au cours ae la aecennie preceaente. Comment a aonc
evolue la relation au cours aes 11 aernires annees ?
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2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Les financements au Canaaa a AfricaRice, 20012011
Peut-tre que la premiere diIIrence la plus Irappante
est un changement ; depuis des collaborations et
des Iinancements canaliss a travers le Centre
international de recherche sur le dveloppement
(IDRC) dans les annes 1990, pour avoir tous les
fnancements et les liens canaliss a travers lÀgence
canadienne de dveloppement international (ACDI)
dans les annes 2000. Trois projets ont t achevs
au cours de la derniere dcennie et un nouveau projet
a dmarr en 2011.
Le Fonds canadien pour I'Afrique, 2003-2007
Un projet Des semences pour la vie` a t lanc avec
le Fonds canadien pour lÀIrique (CFA), en aot 2003
pour restaurer les moyens dèxistence des producteurs
dans lÒuest de la Cte dÌvoire aIIect par la guerre,
et pour contribuer a rduire les graves pnuries de
nourriture et de grains dans la rgion. Les semences
de NERICA et dàutres varits de riz amliores
adaptes aux cologies spcifques de la rgion ont t
achetes aux producteurs et distribues dans la zone
AIricaRice, et dans la mobilisation dàutres Ionds et
dàutres Iaons de le Iaire.
Initiative I'cheIIe du systme sur Ie
VIH/SIDA et I'AgricuIture (SWIHA)
Les fnancements qui ont permis la ractivation de
SWIHA (initialement lanc en 2001) proviennent
du CFA a travers lÀCDI. Les Ionds ont permis a
AIricaRice de recruter un nouveau coordonnateur
en 2004, le redmarrage des activits en AIrique
de lÒuest et Centrale, et lèxpansion dans dàutres
parties du continent. Les Ionds du CFA ont encore
t utiliss pour permettre a AIricaRice/SWIHA
dòrganiser en 2005 la conIrence sur le VIH/SIDA et
làgriculture : implications pour la scurit alimentaire
en AIrique de lÒuest et du Centre`. Le CFA a alors
fnanc la recherche sur lìmpact du VIH et du SIDA
sur les moyens dèxistence des ruraux au Bnin et
au Ghana en 2007, et lìmpact des activits rurales
non-champtres (agro-industrie de la canne a sucre)
sur les vies des populations vulnrables au VIH et au
SIDA au Bnin.
Questions post-rcoIte et acceptabiIit
du consommateur
En 2008, AIricaRice a lanc un projet collaboratiI de
3 ans avec lÙniversit McGill, Montral, pour tudier
les oprations post-rcolte, la transIormation, et les
dfs relatiIs a làcceptabilit des consommateurs des
NERICA et dàutres varits amliores. Le projet a
t fnanc par lÀCDI a travers le Ionds de liaison
CGIARCanada. A travers une gamme dàctivits,
le projet a tudi les prIrences des consommateurs
relatives a la qualit du grain du riz, et làmlioration
de l`tuvage du riz. Les travaux sur le terrain ont t
conduits au Bnin et au Nigeria.
Les principaux rsultats technologiques du projet
ont t làmlioration des quipements d`tuvage
notamment un Iourneau amlior, une tuveuse
amliore, et lùtilisation de briquettes Iaites de
balles de riz, transIormant ainsi un sous-produit en
source d`nergie. Le projet a galement Iouni des
inIormations et un aperu qui infuencent la recherche
post-rcolte en cours. Sept tudiants ont bnfci
des travaux sur l`tuveuse dans le cadre de leur
cursus de licence, diplme dìngnieur, de master ou
de doctorat, trois de lÙniversit dÀbomey-Calavi,
Bnin, et quatre de lùniversit McGill. Enfn, mais
pas le moindre, le projet a contribu a dvelopper
des liens institutionnels entre les partenaires du
projet comprenant les chercheurs internationaux, les
universits, les programmes nationaux de recherche,
les agences nationales et les ONG de vulgarisation, les
transIormateurs et les organisations de producteurs.
Le 'grand projet'
En mi-2011, lÀCDI et AIricaRice ont dmarr un projet
de 5 ans de 9,3 millions de dollars canadiens (7 millions
de USD) Appui a la recherche rizicole en AIrique` sur
la scurit alimentaire en AIrique avec un Iocus sur la
manipulation post-rcolte, la commercialisation et la
mise au point de nouveaux produits a base-riz, pour
lequel lÀCDI contribue a hauteur de 7 millions de
dollars canadiens (5,27 millions de USD). Le projet
couvre huit pays membres dÀIricaRice : Cameroun,
Gambie, Ghana, Mali, Nigeria, Sngal, Sierra Leone
et Ouganda. Une Iois encore, le principal partenaire
canadien est lùniversit McGill.
Làmlioration de la scurit alimentaire a travers
làmlioration des activits post-rcolte est un domaine
tres large, dclare le coordonnateur du projet Dr
Olupomi Ajayi, et il sàgit dùn grand projet a
plusieurs volets. Il couvre tout, de la rcolte a làssiette,
et mme un lment de la slection varitale. Il couvre
galement les activits politiques et de Iormation.
Malgr les eIIorts dÀIricaRice et de ses partenaires,
le riz local nèst toujours pas comptitiI Iace au riz
import dans plusieurs Centres urbains en AIrique
pourquoi ? Lìde derriere plusieurs activits planifes
du projet est que les acteurs qui sont dans le riz ; des
producteurs aux commerants en passant par les
transIormateurs ne connaissent pas les meilleures
pratiques en vue dòbtenir du riz de qualit, et ne
disposent pas des meilleurs quipements pour le Iaire.
Nous visons a rectifer cette situation en introduisant
de nouvelles pratiques de rcolte et post-rcolte
amliores.
Nous comptons rectifer la situation en introduisant de
nouvelles pratiques post-rcoltes et des quipements
amliors tout le long de la chane de valeur, aIfrme
Ajayi. Par exemple, pour les producteurs nous
pouvons commencer avec la mini-combine qui a Iait
lòbjet de tests pendant ces deux dernieres annes,
mais nous souhaitons galement tudier les batteuses,
les schoirs et les vanneuses qui sont disponibles pour
les producteurs et les transIormateurs des machines
qui sont Iabriques et entretenues localement.
Le projet vise galement a identifer et a adapter
les quipements de dcorticage qui amlioreront la
sparation de la balle et du son. En optimisant les
rendements du riz blanchi et des sous-produits, le
projet pourra se baser sur le succes de la collaboration
entre AIricaRice et lÙniversit McGill dans la
rutilisation des dchets (son et balle) comme source
de carburant.
Les bonnes pratiques identifes seront testes dans les
nouveaux ples de dveloppement du secteur rizicole`
Membres ae lassociation locale ae femmes celebrant leurs
travaux avec le nouveau profet ae lACDI a lInstitut sierra
leonais ae recherche agricole (SLARI) en aansant autour aun
tas ae NERICA recemment recolte
qui constituent un volet majeur du nouveau plan
stratgique du Centre. Les ples de dveloppement
seront les sites de test de nouvelles technologies,
aIfrme Ajayi, et les ONG nous aiderons a diIIuser
a grande chelle les technologies prometteuses pour
une utilisation plus rpandue.
Du ct de la recherche, le projet permettra le
criblage du germeplasme de Ory:a glaberrima pour
les constituants qui ralentissent la digestion de cette
crale une arme utile pour aider les personnes
vivant avec le diabete de type II. Le projet va
galement utiliser le riz bris de Iaible valeur comme
base dùn petit djeuner a base de crales Iortifes`
avec làrachide et le soja, tous deux riches en protines
pour les bbs et enIants malnutris.
Le projet va sìnscrire dans les eIIorts en cours
dÀIricaRice visant a harmoniser les politiques
rizicoles a travers la rgion : les politiques doivent
tre labores sur la base de preuves, et les preuves
transmises aux communauts conomiques rgionales.
Un aspect fnal de ce projet est le renIorcement des
capacits. La Iormation sera Iournie aux acteurs du
riz tout le long de la chane de valeur ; des producteurs
jusquàux ngociants en passant par les usiniers et les
tuveurs. Il y aura galement un lan de Iormation
des chercheurs en analyse de la qualit du grain. Ce
sera une opportunit pour les tudiants diploms de
lÙniversit McGill de poursuivre leurs tudes au-dela
du niveau master.
Un programme de PhD est en train d`tre mis au
point et les tudiants diplms de lùniversit McGill
pourront poursuivre des tudes doctorales dans la mise
au point et làmlioration d`quipements appropris,
comme la machine a compacter la balle en briquettes
a utiliser comme combustibles.
Un bon projet doit tre fexible, aIfrme Ajayi,
et cèst notre souhait pour cette anne compar aux
prochaines annes. Les technologies identifes et
adaptes ou entierement mises au point doivent tre
celles dont les individus ont besoins. En fn de compte,
la mise au point de nouvelles technologies doit tre
motive par la demande.
Le battage mecanique est bien plus efficace que celui manuel, et est promu par le nouveau profet aAppui a la recherche ri:icole en
Afrique finance par lACDI
Agents et membres du ConseiI
d'administration
Adrian Q. Labor tait le responsable des Technologies
de lìnIormation et de la communication (TIC)
du Centre de 1999 a 2001 un poste fnanc par
lÌDRC. Michel P. Dub a rejoint le Centre en 2001
comme Directeur de làdministration des fnances
(DAF), nous a assists lors de la crise ivoirienne en
20022003, mais partit en 2004 avant la relocalisation
a Cotonou. Sarah M. Fernandes a rejoint AIricaRice
en novembre 2011 comme responsable de la Gestion
de lÌnIormation et de la Connaissance.
Depuis le milieu des annes 1990, deux Canadiens
ont sig au Conseil dàdministration. Premierement,
Diana McLean jusquèn 2001, et Gaston Grenier de
20032004 a 20092010 (qui a t prsident a un
moment de son mandat).
Le Canada et AIricaRice ont tabli un partenariat
solide et Iructueux sur plusieurs annes et a travers
lÀgence canadienne de dveloppement international
(ACDI), le Canada a t un des allis les plus fables
dÀIricaRice dans sa lutte contre la Iaim et la pauvret
en AIrique, conclut le Directeur gnral dÀIricaRice
Papa Abdoulaye Seck.
vnements majeurs
Janvier
Homologation au Mali et au Sngal de nouvelles
varits de riz du Sahel slectionnes par AfricaRice
et ses partenaires
Trois varits mises au point a travers la collaboration
entre la Station du Sahel dÀIricaRice et lÌnstitut
d`conomie rurale (IER) Mali ont t homologues
a Dir dans la rgion de Tombouctou au Mali. WAS
62 (WAS 62-B-B-14-1-4-2), WAS 49 (WAS 49-B-
B-9-1-4-3) et WAS 197 (WAS 197-B-6-3-11) ont
t slectionnes a travers la Slection varitale
participative (PVS).
Les varits ont t homologues lors dùne crmonie
tenue le 6 janvier qui a vu la participation de diverses
organisations dàcteurs, notamment des responsables
de gouvernements, les producteurs, des associations
de riziculteurs, la chambre dÀgriculture, des agents
de vulgarisation, des chercheurs et des reprsentants
des mdias internationaux.
Les noms locaux ont t choisis sur la base des
commentaires des producteurs qui ont conduit les
essais PVS : WAS 62 Sutura (qui signife quitude);
WAS 49 Saku (satisIaction); et WAS 197 Wapmo
(Riz WAAPP). Cette derniere (un riz aromatique)
Iut homologue au Sngal en 2009 avec la mme
Sahel 177.
La crmonie a t conjointement organise par le
Centre rgional de recherche agricole (CRRA) a Gao
et le Programme ouest aIricain de productivit agricole
(WAAPP), le Centre national rizicole (CNS-Riz).
La crmonie a t ouverte par Barema Diallo, qui
reprsentait le gouvernement rgional.
1ourne de la rcolte au Liberia
Une journe spciale rcolte a t tenue a Saclepea,
commune de Nimba, Liberia le 22 janvier pour rcolter
le riz plant dans le cadre du projet de coopration Sud-
Sud fnanc par le Programme des Nations Unies pour
le dveloppement (PNUD). La journe paysanne a vu
la participation de Dr Sizi Subah (Vice-Ministre), Paul
Jallah (Assistant du Ministre), du maire de Saclepea, de
tous les groupes de producteurs de Nimba du projet de
coopration Sud-Sud, des groupes de jeunes et dàutres
producteurs intresss. On comptait galement des
chanteurs, des danseurs, des rcolteurs traditionnels.
Le projet a t mis en oeuvre dans trois comts
Montserado, Bong et Nimba par lÌnstitut central de
recherche agricole (CARI) avec un appui technique
dÀIricaRice a travers lìnitiative aIricaine sur le riz
(ARI). La superfcie totale emblave dans les trois
pays en 2010 atteignait 40 ha.
La rcolte de cette journe a t sur 10 ha et les
rendements estims taient de 4 tonnes ; a partir de
2 ha de varits Suakoko-8 (2 t/ha) et 20 tonnes de
5 ha de NERICA-L-19 (p.ex. 4 t/ha). Le projet a eu un
tel succes que plusieurs producteurs avaient hte d`y
participer en tant que bnfcaires en 2011.
Atelier du pilier 4 du PDDAA
AIricaRice a contribu a la discussion sur les impli-
cations de la rIorme du CGIAR sur les investissements
dans la recherche pour le dveloppement en AIrique
lors de làtelier Investir dans une base de connaissances
et dìnIormations pour làgriculture aIricaine : un
atelier pour que les institutions du pilier 4 du PDDAA
et les partenaires au dveloppement discutent de
la mobilisation et de l`harmonisation de làppui
aux initiatives du pilier 4`, tenu a Zurich, Suisse du
31 janvier au 4 Ivrier.
Làtelier comptait 80 participants reprsentant
les institutions du pilier 4 du Programme dtaill
pour le dveloppement de làgriculture en AIrique
(PDDAA), les institutions du PDDAA appuyant
dàutres piliers, les organisations appuyant la recherche
agricole au niveau mondial et au niveau de lÀIrique,
la Commission de lÙnion aIricaine (CUA) et 11
partenaires au dveloppement.
Les participants ont recommand quìl y ait des
liens plus solides entre la recherche, les partenaires
au dveloppement, les services dèncadrement et
l`ducation suprieure en agriculture dans le cadre
du pilier 4.
Fvrier
Comit rgional pour la production semencire,
Sngal
Une runion du Comit rgional pour la production
semenciere a t tenue dans les bureaux de la Direction
rgionale du dveloppement rural (DRDR) a Saint-
Louis, Sngal le 2 Ivrier. La runion a port sur
la multiplication des semences des trois varits
aromatiques de riz homologues au Sngal en 2009
(Sahel 177, Sahel 328, Sahel 239). Trois producteurs de
semences certifes sont impliqus dans le programme.
Atelier de n du projet RISOCAS
La ConIrence internationale sur làmlioration
des cultures, idotyping et modlisation pour les
systemes culturaux aIricains Iace au changement
climatique (CIMAC) a t tenue du 7 au 9 Ivrier a
lùniversit d`Hohenheim, Stuttgart, Allemagne pour
marquer la fn du projet sur les stratgies dàdaptation
du riz et du sorgho au changement climatique en
AIrique ` (RISOCAS). Les partenaires du projet
taient lùniversit d`Hohenheim (leader du projet),
AIricaRice, le Centre de coopration internationale
en recherche agronomique pour le dveloppement
(CIRAD) et les partenaires nationaux de Madagascar,
du Mali et du Sngal.
LòbjectiI du projet RISOCAS tait d`laborer des
stratgies dàdaptation pour le sorgho, le riz de
plateau et irrigu Iace aux conditions climatiques
changeantes, avec des outils et mthodologies pour
permettre aux acteurs de dvelopper davantage ces
stratgies, ou de les appliquer a dàutres cultures
ou environnements. Les usagers potentiels des
mthodologies et outils sont les programmes nationaux
de recherche et de vulgarisation, les services de
prvisions mtorologiques et dàlerte prcoce.
Atelier sur la gestion des connaissances
Un atelier sur la gestion de la connaissance a t tenu
du 15 au 18 Ivrier a Cotonou, Bnin, sur les outils
de partage promu et appuy par le programme sur les
technologies de lìnIormation et de la communication
(ICT)/ gestion de la connaissance (KM) du CGIAR.
Un sminaire sur Comment la gestion et le partage de
la connaissance peut aider la recherche` a t organis
dans le cadre de cet atelier.
Mars
Planication du projet Syngenta
Deux chercheurs de la station du Sahel ont rencontr
une quipe de la Iondation Syngenta pour làgriculture
durable du 28 Ivrier au 5 mars, qui visitait la station
principale de Ndiaye, et des sites de recherche a Ross
Bethio, Richard Toll et Gaya au Nord du Sngal.
Làtelier de planifcation du projet pour le Sngal a
t tenu les 29 et 30 mars.
Revue de mi-parcours de GSR
Le projet Green Super Rice (GSR) a Iait lòbjet dùne
revue de mi-parcours en mars. L`quipe de la revue tait
compose de chercheurs de lÀcadmie chinoise des
sciences agricoles (CAAS) et de lÌnstitut international
de recherche sur le riz (IRRI), et a commenc sa
tourne par la visite de sites au Mozambique et au Mali
du 1er au 7 mars. Du 10 au 12 mars, le slectionneur
de riz hybride dÀIricaRice RaaIat El-Namaky a
conduit les visites aux sites du projet GSR au Sngal,
et l`quipe de la revue a tenu des discussions avec des
slectionneurs de la station du Sahel. Les sites visits
ont inclu la station du Sahel, le bureau de Saint-Louis
de lÌnstitut sngalais de recherches agricoles (ISRA)
et le champ dùn producteur a Ross Bethio, ou des
lignes de riz hydrides prometteuses sont en train
d`tre values par comparaison avec les tmoins
locaux.
Le Conseil dàdministration approuve le rle leader
dÀfricaRice dans le GRiSP en Afrique
En 2011, lors de sa runion tenue a Saint-Louis,
Sngal, 710 mars, le Conseil dàdministration
du Centre a approuv le rle leader dÀIricaRice
pour le continent dans le Partenariat mondial de la
science rizicole (GRiSP) rcemment lanc qui vise
a contribuer a baisser de Iaon signifcative les prix
du riz et a rduire la pauvret dans le monde de plus
de 10 .
Le CA a exprim un viI intrt pour les nouvelles
avances de recherche, y compris la mise au point
dùne nouvelle gnration de technologies rizicoles
adapte au climat, et des approches novatrices, telles
que làpproche chane de valeur axe sur le march en
train d`tre adopte.
Avant de conclure la runion, le CA a galement
approuv le budget de Ionctionnement pour 2011 et a
pris des dcisions cls sur le Conseil dàdministration
et Peter Matlon a t lu nouveau prsident du CA.
Prix Carsky 2011
Pendant la runion du Conseil dàdministration en 2011,
le prix Carsky a t dcern le 10 mars au chercheur
principal Yacouba Sr pour son accomplissement
dùne vie sur les maladies du riz et a Mme Mamouna
Ndour, assistante de recherche pour sa contribution
aux travaux sur la chane de valeur du riz.
Le prix annuel qui a t institu par AIricaRice en
l`honneur de Ieu Dr Robert Carsky, est attribu au
Ionctionnaire international (IRS) et a làgent des
services dàppuis (GSS) les plus mritants, qui Iont
preuve de normes dèxcellence leves et Iont des
contributions exceptionnelles a la recherche et a la
Iormation rizicoles, et a làppui a la recherche.
Visite de 1IRCAS
Trois chercheurs du Centre international japonais
pour les sciences agricoles (JIRCAS) ont visit la
station du Sahel avec le cheI du programme diversit
gntique et amlioration a AIricaRice, Takashi
Kumashiro, les 21 et 22 mars pour discuter des
domaines de collaboration Slection assiste par
marqueurs (SAM) pour la tolrance a l`grenage, a la
pyriculariose, au Iroid et le renIorcement des capacits
impliquant les visites d`change scientiIiques, y
compris des assistants de recherche en slection de la
station du Sahel dÀIricaRice.
AvriI
Lancement de STRASA II
La seconde phase du projet ambitieux sur les varits
de riz tolrantes aux stress pour les producteurs
pauvres dÀIrique et dÀsie du Sud Est (STRASA) a
t lance lors dàteliers a New Delhi, Inde (58 avril)
et Dhaka, Bangladesh (812 avril). Làtelier de New
Delhi a t suivi dùne runion des coordonnateurs
du projet. Les deux ateliers ont inclu une prsentation
des ralisations de la phase I de STRASA en AIrique.
Second Forum agricole international de Dakar
Lors du second Iorum agricole international de
Dakar (1819 avril), le Directeur gnral a prsent
Le prix 2011 Dr Robert J. Carsky aecerne a Yacouba Sere en
reconnaissance ae ses services et sa contribution exceptionnelle
a AfricaRice
les contributions stratgiques a la discussion sur le
rle des innovations agricoles dans le cadre de la
scurit alimentaire, et les chercheurs dÀIricaRice
ont particip au dbat sur les rglementations agricoles
mondiales et la gouvernance dans le cadre des prix des
denres agricoles lvs et volatiles en 20072008 et
20102011.
L`vnement a t organis a Dakar sous l`gide
du prsident du Sngal en collaboration avec le
Mouvement Iranais pour une organisation mondiale
de làgriculture (MOMAGRI). Les participants
ont inclu des cheIs dÈtat, des vice-prsidents, des
premiers ministres et des ministres de lÀgriculture
de 40 pays, de mme que des reprsentants de la
communaut de donateurs, des organisations de R&D
et des associations de producteurs.
LòbjectiI principal de cette runion de haut niveau
tait de discuter de questions relatives aux questions
suivantes :
Quels principes peuvent rguler les marchs
agricoles pour prvenir les crises alimentaires et
viter la rptition des crises agricoles ?
Quels instruments et coopration internationale
devrait tre utiliss pour amliorer la scurit
alimentaire et lutter contre la pauvret ?
AIricaRice a propos que dans le cadre de l`lan
pour la scurit alimentaire de leurs populations
les pays en dveloppement s`vertuent a produire
au moins 80 de leurs denres de base. Les pays
en dveloppement devraient galement dvelopper
des marchs rgionaux plus intgrs qui englobent
les pays limitrophes et devraient plutt envisager la
scurit alimentaire rgionale et non pas nationale en
tant quòbjectiI pour plusieurs des denres de bases
cls, pour Iaire en sorte que les cots des importations
soient plus grables, mme lorsquìl y a des chocs des
prix.
Les recommandations du second Iorum de Dakar
taient les suivantes :
Considrer làgriculture et làlimentation comme
des biens publics mondiaux
Une meilleure rglementation des marchs agricoles
a travers l`tablissement dùn systeme de fxation
central des prix, avec des marges de fuctuations
pour les principales denres agricoles
Etablissement de rserves de nourriture ou de stock
de rserve international ou sous-rgional.
Ces recommandations ont t partages avec la
Communaut conomique des Etats dÀIrique de
lÒuest (CEDEAO), lÙnion aIricaine, et les ministres
des Finances du G20 et les gouverneurs des banques
centrales.
Les prsidents du Sngal et de la Sierra Leone, et
le premier ministre du Sngal, ont visit le stand
dÀIricaRice pendant le Forum et ont chang avec
le Directeur gnral.
Làtelier de n du projet Fonds de liaison CGIAR-
Canada
A la fn des 3 annes du projet Amlioration des
stratgies de transIormation du riz pour la scurit
alimentaire en AIrique de lÒuest`, un atelier a t
tenu le 26 avril a Cotonou. Le projet a t excut
au Bnin et Nigeria conjointement avec lùniversit
McGill, Montral avec làppui de lÀgence canadienne
de dveloppement international (ACDI) a travers le
Le Directeur general aAfricaRice Papa A. Seck (aroite) et le
representant regional, Senegal B. Jincent Baao aiscutent avec
le ministre senegalais ae lAgriculture Khaaim Guye (centre)
lors au secona Forum agricole international ae Dakar
Ionds de liaison CGIARCanada (CCLF). Il portait
sur les oprations post-rcolte, la transIormation et
làcceptabilit du consommateur relatiI au riz. Lors de
làtelier, les partenaires du projet ont pass en revue
les activits et les rsultats du projet, et explor les
perspectives de Iuturs travaux de recherche.
Les experts agricoles font pression en vue dùn
secteur semencier fort en Afrique de lÒuest
Soulignant que la scurit semenciere est une
condition pour làtteinte de la scurit alimentaire,
lÒrganisation des Nations Unies pour làlimentation
et làgriculture (FAO) et AIricaRice ont organis un
Atelier rgional sur les politiques semencieres en
AIrique de lÒuest` a Cotonou les 5 et 6 mai. Làtelier
a t inaugur par SE Michel Sogbossi, ministre de
lÀgriculture, de lÈlevage et de la Pche, Bnin.
Làtelier a enregistr la participation de dcideurs
de 11 pays ouest aIricains et de Madagascar.
Les reprsentants de la CEDEAO, de lÙnion
conomique et montaire Ouest aIricaine (UEMOA),
du Conseil ouest et centraIricain pour la recherche
et le dveloppement agricoles (CORAF/WECARD),
du Fonds international de dveloppement agricole
(FIDA), de la Banque aIricaine de dveloppement
(BAD), de lÀlliance pour une rvolution verte en
AIrique (AGRA), de lÌFDC, de lÀssociation aIricaine
pour le commerce des semences (AFSTA) et du Rseau
semencier aIricain (ASN) ont galement pris part a
la runion.
Les experts agricoles qui ont particip a làtelier ont
exhort les dcideurs a appuyer la croissance et le
dveloppement durable du secteur semencier Ouest
aIricain, notamment pour les cultures vivrieres, telles
que le riz, le mil, le sorgho, le nib et le mas.
Làtelier a insist sur le besoin de Iormuler, dàdopter
et de mettre en oeuvre des stratgies et politiques
cohrentes aux niveaux rgionaux et nationaux pour
le dveloppement rapide dèntreprises semen ciere
rentables, qui contribueront a accrotre làpprovisionne-
ment stable de semences de qualit a des millions de
petits producteurs en AIrique de lÒuest.
Des recommandations cls ciblant les groupes
dàcteurs spcifques ont t mises par les participants
pour permettre une production et distribution
semenciere durables dans les sous-rgions, y compris
la ncessit de :
Mettre au point des varits amliores et assurer
leur livraison rapide a travers des systemes
semenciers eIfcients
Elaborer des plans dàction nationaux pour
appuyer le dveloppement durable des industries
semencieres
RenIorcer les partenariats entre les secteurs publics
et priv sur les questions relatives aux semences,
avec une dlimitation claire des leurs rles respectiIs
Caare au aepartement ae la protection au consommateur et ae
lagriculture ae la FAO, Robert G. Guei saaresse a aes aelegues
lors ae latelier regional sur les politiques semencires en Afrique
ae lOuest
RenIorcer les capacits des secteurs semenciers
Iormels et inIormels
Intgrer une approche chane de valeur dans les
politiques semencieres
Dvelopper des cadres de rgulation en vue
dùne croissance rapide et durable de lìndustrie
semenciere
Assurer la participation de la large gamme dàcteurs
dans la Iormulation des politiques semencieres.
Mai
Lancement de la seconde phase du volet Afrique
de STRASA
La phase 2 du volet AIrique du projet STRASA a t
lance a AIricaRice a Cotonou, les 9 et 10 mai, et a
rassembl 50 participants. On comptait parmi eux des
chercheurs dÌRRI et dÀIricaRice, des partenaires
du projet venant des programmes nationaux, des
producteurs de semences et des ONG de 18 pays
aIricains.
Les ralisations de la phase 1 ont t passes en revue
et les plans des travaux pour 2011 ont t prsents.
Le programme a galement inclus des prsentations
et des discussions sur le projet Green Super Rice, un
nouveau protocole PVS consolid, et les procdures
actuelles des systemes semenciers et d`homologation
des pays couverts par le projet STRASA.
Crmonie dìnvestiture du prsident de la Cte
dÌvoire
Compte tenu des liens historiques entre AIricaRice et
la Cte dÌvoire, ou se trouve son siege permanent, le
Directeur gnral et le reprsentant pays dÀIricaRice
ont t invits au ministere de la Recherche Scientifque
et de la Technologie a la crmonie dìnvestiture du
nouveau prsident a Yamoussoukro le 21 mai.
Plus de 20 cheIs dÈtats, des reprsentants de
bien dàutres pays, des agences des NU et dàutres
institutions internationales ont particip a la crmonie.
Apres la crmonie, le Directeur gnral et le membre
du CA Yo Tiemoko (Directeur gnral du Centre
national de recherche agronomique, CNRA, Cte
dÌvoire), ont rencontr le Directeur de Cabinet du
ministere des Sciences et de la Technologie et le
Conseiller du ministre de lÈducation en Cte dÌvoire
pour discuter de questions relatives a làssistance
requise et des questions scuritaires du gouvernement
de Cte dÌvoire.
La dlgation a galement saisi cette opportunit
pour visiter le siege dÀIricaRice a Bouak, ou les
inIrastructures sont bien entretenues et ou il n` y a
pas eu de dgts.
Runion annuelle du Groupe dàction Slection et
Amlioration varitale du riz dÀfricaRice
La runion annuelle du Groupe dàction Slection et
Amlioration varitale du riz a t tenue du 12 au 13
mai, a Cotonou pour passer en revue les progres Iaits
la premiere anne et discuter des plans pour 2011. Le
Groupe dàction Slection a t lanc en juin 2010
pour regrouper les ressources dja rares dvoues a
Le specialiste ae la qualite grain a AfricaRice John Manful montre
aux parti cipants le laboratoire ae qualite grain aAfricaRice lors
au lancement ae STRASA II
la slection rizicole en AIrique et contribuer a crer
une nouvelle gnration de slectionneurs-riz sur
lènsemble du continent. Il adopte une approche de
collaboration systmatique de slection rizicole qui va
construire la capacit de slection rizicole tant requise,
Iaciliter làcces des slectionneurs-riz aIricains aux
nouveaux matriels, stimuler l`valuation du matriel
gntique du riz sur lènsemble du continent et en
gnral raccourcir le temps requis pour dployer
de nouvelles varits de riz tolrantes aux stress et
adaptes au climat pour les principaux systemes de
production dÀIrique subsaharienne (voir chapitre Le
nouveau Groupe dàction Slection rizicole a l`chelle
du continent`, page 7).
Atelier de lancement du projet sur les politiques et
les activits post-rcolte
Du 31 mai au 2 juin, AIricaRice a dmarr son
nouveau projet sur la scurit alimentaire en
AIrique pour amliorer la qualit et la possibilit de
commercialisation du riz produit localement a travers
des technologies rcolte et post-rcoltes amliores,
qui est fnanc par lÀCDI. (Pour plus de dtails voir
Profl donateur Canada` a la page 29.)
Juin
Les acteurs de la riziculture en Afrique encouragent
la mcanisation
Du 6 au 8 juin, AIricaRice a abrit un atelier
international sur La redynamisation de làgriculture
mcanise dans les systemes a base-riz en AIrique
subsaharienne` a sa station du Sahel au Nord du
Sngal. (voir Recherche en breI : Promotion de
la petite mcanisation sur lènsemble du continent
comme ingrdient principal pour lìntensifcation de
la riziculture` a la page 19 pour plus de dtails.)
Mesure et valuation des impacts de làmlioration
gntique des cultures en Afrique
LòbjectiI 3 du projet de la Iondation Bill & Melinda
Gates DiIIusion et impact des varits amliores
en AIrique` a t lanc les 14 et 15 juin, a Cotonou.
LòbjectiI 3 se Iocalise sur l`valuation de la diIIusion
et de làdoption de varits amliores de mil, de riz et
de sorgho, et de leur impact sur la pauvret, la scurit
alimentaire et le Iacteur de productivit choisi (terre,
main-dòeuvre et engrais) au Nigeria et en Tanzanie.
AIricaRice est charg du riz au Nigeria, IRRI est
responsable du riz en Tanzanie, et lÌnstitut de
recherche sur les cultures pour les tropiques semi-
arides (ICRISAT) est responsable du mil et du sorgho
au Nigeria. Le dpartement dÈconomie du School of
Oriental ana African Stuaies (Universit de Londres,
UL-SOAS) se Iocalise sur des analyses et syntheses
entre denres et pays.
1ournes sur le terrain dans la moyenne valle du
euve sngal
Le 23 juin, la station du Sahel a organis une journe
sur le terrain sur sa Ierme de recherche a Fanaye, Nord
du Sngal, qui a accueilli 60 participants provenant
dàssociations de producteurs, de lÌSRA, de la Socit
dàmnagement et dèxploitation des terres du Delta et
des valles du feuve Sngal et de la Falm (SAED),
du Centre national de recherche agro nomique et de
Participants a latelier ae aemarrage au profet sur les politiques
et les activites post-recolte lors aune visite guiaee ae la banque
ae gne aAfricaRice et aautres infrastrutctures
dveloppement agricole (CNRADA, Mauritanie), de
lùniversit de Thies, de lùniversit Gaston Berger,
dÒNG et de compagnies semencieres prives. Les
essais agronomiques et de slection dÀIricaRice ont
t exposs.
Atelier du projet AFROweeds
Làtelier annuel du projet AFROweeds a t tenu, du 27
au 30 juin a Cotonou pour discuter avec les partenaires
des progres eIIectus et des Iutures activits. Vingt-trois
participants y ont pris part. Le projet AFROweeds
vise a tablir un rseau viable aIricano-europen sur
la malherbologie, qui consolidera les connaissances
existantes sur la gestion des adventices en construisant
une plateIorme conviviale base sur la toile sur les
adventices des systemes de culture riz dans les bas-
Ionds dÀIrique de lÒuest et de lÈst. Ce rseau
permettra de renIorcer lèxploitation et la dissmination
des bonnes pratiques de gestion des adventices dans
les systemes de riziculture de bas-Ionds.
Il est conjointement excut par le CIRAD, la France
et AIrica Rice avec làppui de lÙnion europenne (UE)
et du Programme AIrique, Carabes et Pacifque (ACP)
pour la Science et la Technologie.
JuiIIet
1ournes sur le terrain dans le delta du fleuve
Sngal
Du 1
er
au 4 juillet, des journes sur le terrain ont t
tenues a Matam, Podor et Boundoum, dans le nord
ouest du Sngal, y compris le suivi et valuation par
les agents de la station du Sahel.
Forum gypte-Afrique sur lìndustrie semencire
et les biotechnologies
AIricaRice a jou un rle actiI dans le Iorum
EgypteAIrique sur lìndustrie semenciere et les
biotechnologies agricoles, en prsentant ses travaux
dans ces deux domaines. Les objectiIs principaux de
ce Iorum tenu a Alexandrie, Egypte du 24 au 26 juillet,
taient de trouver des moyens :
dàmliorer lìndustrie semenciere en AIrique
dàccrotre la collaboration au sein et entre
lìndustrie et les biotechnologies agricoles.
Le Forum a reconnu les eIIorts actuels des organisations
internationales qui appuient lìndustrie semenciere et
la biotechnologie agricole en AIrique.
LÙnion africaine et AfricaRice signent un PA pour
promouvoir le secteur rizicole africain
En reconnaissance de lìmportance croissante du
riz comme culture stratgique pour la scurit
alimentaire et la rduction de la pauvret en AIrique, la
Commission de lÙnion aIricaine (CUA) et AIricaRice
ont sign un Protocole dàccord (PA) en vue de
promouvoir de Iaon conjointe le secteur rizicole sur
le continent a travers la recherche, le dveloppement,
les politiques dàppui et le renIorcement des capacits.
Le PA se Iocalise sur trois domaines spcifques :
Recherche et analyse des politiques
Promotion des technologies de production et des
systemes agricoles novateurs
Fourniture de politiques de communications
et Iacilitation du dialogue en vue dìnIormer et
dàmliorer la Iormulation et la mise en oeuvre des
politiques agricoles et alimentaires au sein et entre
les Etats membres de lÙnion aIricaine (UA).
Saluant cette collaboration en la qualiIiant de
ralisation historique, Dr Papa Abdoulaye Seck,
Directeur gnral dÀIricaRice a ajout : cela
contribuera a accrotre la volont politique pour Iaire
avancer le secteur rizicole aIricain.
Le PA a t sign au siege de lÙA a Addis Ababa,
Ethiopie par SE Rhoda Peace Tumusiime, Commissaire
de lÙA pour l`conomie rurale et lÀgriculture, et par
Dr Seck, au nom des 24 Etats membres dÀIricaRice.
La crmonie de signat ure a t suivie dùne
runion technique visant a examiner les domaines
de collaboration, y compris le dveloppement dùne
approche chane de valeur rgionale et dùne initiative
de march commun pour le riz dans le cadre du
partenariat existant entre le Dpartement dÈconomie
rurale et dÀgriculture de lÙA (AU-DREA), la FAO
et la Commission conomique des Nations Unies pour
lÀIrique (UNECA) pour dvelopper des chanes de
valeur pour les denres agricoles stratgiques.
Quatrime $IULFD5LFH2XWORRN
Une prsentation sur Les investissements dans la
production rizicole et les dlais dìmpacts attendus`
a t Iaite par AIricaRice lors du quatrieme Africa
Rice Outlook, 2527 juillet a Durban, AIrique du Sud.
Africa Rice Outlook vise a rapprocher les plus grands
acheteurs, vendeurs et ngociants de riz.
Les objectiIs du quatrieme Africa Rice Outlook taient
les suivantes :
Exami ner les tendances a la hausse de la
consommation et de la demande en AIrique
Evaluer la production rizicole aIricaine et son
impact sur le commerce mondial
Identifer de nouveaux marchs dìmportations en
AIrique de lÒuest, de lÈst et australe
Grer la volatilit en tudiant lìmpact des taux du
Iret sur le prix du riz
Capitaliser sur la demande croissante pour les
varits NERICA
Rexaminer les liens entre le march des grains, et
lìmpact sur lìndustrie rizicole aIricaine.
Les recommandations dÀIricaRice sur certaines de
ces questions sont les suivantes :
Focus sur làpproche chane de valeur
Etablissement dùne lgislation semenciere pour
encourager lìmplication du secteur priv dans
làpprovisionnement et le commerce de semences
Rduire les taxes sur les importations sur les petits
quipements de la Ierme et de transIormation pour
accrotre lèIfcience de la main-dòeuvre et de la
qualit grain
Rduire les prix des engrais (les engrais vendus
en AIrique cotent deux Iois plus chers que ceux
vendus en Asie et en Europe, et parIois six Iois plus)
RenIorcer les capacits de la recherche et de la
vulgarisation en transIormation et commercialisation
Accrotre la part des agro-cosystemes irrigus
et de bas-Iond pluvial dans la production rizicole
aIricaine, et intensifer lùtilisation des varits a
haut rendement (p. ex. varits NERICA).
Aot
Làmbassadeur du Burkina Faso visite la station
du Sahel
LÀmbassadeur du Burkina Faso pres le Sngal, SE
Hippolyte Oudrago, a visit la station du Sahel le 8
aot, ou nous avons eu une longue discussion avec
les chercheurs de la station. Il tait particulierement
impressionn par la qualit des inIrastructures de la
station de Saint-Louis. Il a galement visit le chantier
de construction du nouveau centre de Iormation, qui
sera un atout majeur du Centre dans le renIorcement
de lèxpertise nationale tout le long de la chane de
valeur.
Attnuer lìmpact du changement climatique sur la
rsistance du riz aux maladies en Afrique de lÈst
Deux ateliers de Iormation ont t tenus a AIricaRice,
Dar es Salaam, Tanzanie le premier, 1518 aot,
portait sur les pathologies du riz et la simulation de
techniques de modlisation, et le second atelier, 1927
aot, sèst Iocalis sur lìsolation des maladies du riz
et les techniques de purifcation.
Ces Iormations ont t donnes dans le cadre du projet
attnuer lìmpact du changement climatique sur la
rsistance du riz aux maladies en AIrique de lÈst`,
qui est conduit par AIricaRice en partenariat avec
lùniversit de Gttingen, lÌRRI et les partenaires
nationaux au Rwanda, en Tanzanie et en Ouganda,
avec làppui de la coopration au dveloppement
allemande.
Le projet aborde la demande pressante de varits de
riz rsistantes aux maladies et adaptes au climat et
aide a adapter les pratiques de gestion des cultures au
changement climatique.
Lancement du Groupe dàction sur le genre
A làube du Groupe dàction sur la Slection et
lÀmlioration varitale du riz a l`chelle du continent
cr en 2010 (voir chapitre Le Groupe dàction
Slection rizicole a l`chelle de lÀIrique` a la page 7
pour plus de dtails), le Groupe dàction sur le genre
en AIrique a t lanc a Cotonou du 16 au 18 aot. Le
Groupe dàction va assurer une intgration eIIective du
genre dans les activits de renIorcement des capacits
et dans la recherche pour le dveloppement rizicole
en vue de Iournir des technologies axes sur le genre
qui peuvent amliorer la qualit et la comptitivit
du riz produit localement. Plus dòpportunits seront
cibles vers les Iemmes chercheur prometteuses pour
poursuivre leur carriere en science rizicole (chercheur
visiteur, boursiers, bourses de MSc et de PhD).
Septembre
Semaine scientifique dÀfricaRice et le forum
scientique GRiSP-Afrique
Le GRiSP vise a mobiliser le meilleur de la science
rizicole mondiale et a impliquer la plus large
gamme possible dàcteurs dans la gnration et la
dissmination de technologies pour aborder, entre
autres, les principaux dfs du dveloppement de la
riziculture en AIrique.
Les aelegues en seance ae travail lors au aemarrage au Groupe aaction sur le genre aAfricaRice
Le Iorum scientifque GRiSP-AIrique, tenu au siege
temporaire a Cotonou, du 12 au 16 septembre, a vu la
participation de plus de 100 experts-riz nationaux et
internationaux, y compris des reprsentants de tous les
partenaires cls. Les participants ont pass en revue
les progres Iaits par le GRiSP en AIrique en 2011,
notamment sur la mise au point de nouveaux produits
de recherche allant de la dcouverte de genes
1
a la
mini-combine,
2
aux bulletins politiques pour les
dcideurs Runis sous les six themes du GRiSP :
1. Exploitation de la diversit gntique pour dvoiler
de nouveaux horizons en matiere de productivit,
qualit et sant
2. Acclration de la mise au point, de la livraison et
de làdoption de varits amliores de riz
3. Gestion cologique et durable des systemes de
production a base-riz
4. Valorisation des rcoltes de riz a travers une
amlioration de la qualit, de la transIormation,
des systemes de marchs et des nouveaux produits
5. Evaluations technologiques, options de cibles et de
politiques pour un meilleur impact
6. Appui a la croissance du secteur rizicole
Insistant sur le besoin de regrouper les intelligences et
de mieux exploiter les avantages comparatiIs de tous
les partenaires pour aborder de Iaon plus eIfciente
les contraintes de la production rizicole, le Directeur
gnral dÀIricaRice Dr Seck a nonc 10 conditions
essentielles pour la russite du programme du GRiSP
et assurer un niveau de satisIaction lev parmi les
riziculteurs et les consommateurs a travers le monde.
Les conditions incluent la ncessit de respecter la
diversit des partenariats, les diIIrences rgionales
et les identits institutionnelles dans le GRiSP,
tout en rejetant toute pense hgmonique . Les
conditions incluent galement la ncessit de rpartir
quitablement les ressources sur la base des rels
besoins des diverses rgions ; le besoin urgent de
renIorcer les capacits des acteurs aIricains ; le rle
signiIicatiI des partenaires nationaux au sein du
GRiSP ; lìmportance dùn dialogue continu avec
les dcideurs politiques ; et le besoin d`viter la
bureaucratie, y compris l`valuation excessive qui Iait
que les chercheurs passent plus de temps a rdiger des
rapports quà Iaire de la recherche.
Le Directeur gnral adjoint (DGA) dÀIricaRice et
Directeur de la recherche Marco Wopereis a soulign
le principal changement dàpproche partant de la
recherche axe sur lòIIre, ou lòn insiste sur làccroisse-
ment de la production rizicole, vers une recherche plus
oriente sur la demande, ou une attention particuliere
est accorde a toute la chane de valeur.
Achim Dobermann, Directeur gnral adjoint de la
recherche de lÌRRI et Directeur de programme du
1. Joir Les genes qui peuvent vaincre le SIDA du riz` dans le Rapport annuel
2011 au GRiSP.
2. Joir La recherche en breI: promotion de la petite mcanisation sur
lènsemble du continent comme ingrdient essentiel pour lìntensifcation
de la riziculture` dans ce rapport et Une mini-combine pour lÀIrique
subsaharienne` dans le Rapport annuel 2011 au GRiSP.
La table ahonneur lors aes fournees scientifiques aAfricaRice et
au Forum scientifique GRiSP-Afrique (ae gauche a aroite). Papa
A. Seck (Directeur general aAfricaRice), Babou Jobe (Directeur
general,Institut national ae recherche agricole, Gambie), Davia
Aroaokoun (Directeur general, Institut national ae recherches
agricoles au Benin), Achim Dobermann (Directeur au GRiSP et
Directeur general aafoint pour la recherche, Institut international
ae recherche sur le ri:)
3. Le Centre du riz pour lÀIrique a t cr sous làppellation Association
pour le aeveloppement ae la ri:iculture en Afrique ae lOuest en 1971, et
làssociation intergouvernementale reste au coeur du Centre, une particularit
qui le distingue des autres centres du CGIAR.
GRiSP a jou un rle actiI dans le Iorum scientifque
GRiSP-AIrique exprimant sa satisIaction des progres
eIIectus en 2011 par l`quipe base en AIrique,
notamment avec cette nouvelle Iaon de conduire la
recherche.
En sa capacit de prsident sortant du Comit
des experts nationaux dÀIricaRice, Babou Jobe
(Directeur de lÌnstitut national de recherche agricole,
Gambie) a confrm un appui a 100 au GRiSP,
notamment son avance sur le renIorcement des
capacits nationales. Il tait ravi dàpprendre quùn
tiers des Bourses de la science mondiale rizicole ont
t dcerns aux tudiants aIricains en 2011.
28
e
Session ordinaire du Conseil des ministres
La 28
e
session ordinaire du Conseil des ministres
(CM) dÀIricaRice prside par la Gambie a t
tenue a Banjul les 22 et 23 septembre. Làllocution
dòuverture du prsident de la Gambie, lue par le
Secrtaire gnral, a reconnu quÀIricaRice a sans
relche plaid pour un appui au secteur rizicole en
AIrique subsaharienne.
Reconnaissant que les biens publics internationaux,
tels que les varits amliores, les options de gestion
des cultures et les recommandations politiques
bases sur les preuves, gnrs par AIricaRice et ses
partenaires ont signifcativement contribu a la relance
du secteur rizicole en AIrique subsaharienne, le CM
a encourag les pays-non membres en AIrique qui
bnfcient de ces biens a rejoindre lÀssociation.
3
Le Conseil a donn son appui indIectible au GRiSP,
approuv le nouveau Plan stratgique du Centre 2011
2020 (voir Redynamisation du secteur rizicole en
AIrique : une stratgie de recherche de dveloppement
20112020` a la page 4), et a demand au Centre
d`laborer le plus tt possible un plan Ionctionnel a
mettre en oeuvre en collaboration avec les partenaires
nationaux. Apres avoir pass en revue les activits de
recherche et de dveloppement du Centre au cours des
dernieres 5 annes, le Conseil a Ilicit les eIIorts du
Directeur gnral et de son personnel.
Participants ae la 28
e
Session orainaire au Conseil aes ministres aAfricaRice, Banful, Gambie
A la fn de la session, le Conseil a mis 10 rsolutions
cls et approuv que le Tchad assure la prsidence du
Conseil pour les deux prochaines annes.
Clbration du 40
e
anniversaire dÀfricaRice
Pour concider avec le CM, le 40
e
anniversaire du
Centre a t clbr a Banjul, Gambie le 24 septembre,
sous le theme 40 ans de recherche rizicole au service
de lÀIrique`. Il tait appropri que lànniversaire soit
clbr en Gambie lùn des membres Iondateurs de
lÀssociation et lùn des principaux supporters de la
riziculture locale sur le continent.
Les clbrations dÀIricaRice ont t ouvertes par
le ministre du Commerce de la Gambie en prsence
des prsidents entrants et sortants du CM, dàutres
reprsentants du COM, des membres de corps
diplomatiques et de la communaut de donateurs,
des chercheurs nationaux et internationaux, des
partenaires au dveloppement, du secteur priv, des
organisations de producteurs.
Lors de lìnauguration, la prvoyance des membres
Iondateurs de lÀssociation a t apprcie, les princi-
pales ralisations de lÀssociation malgr tous les
problemes auxquels elle a t conIronte pendant
40 ans, de mme que les contributions spciales du
management pass et prsent, du personnel et des
partenaires, y compris les donateurs ont t reconnus.
La seconde moiti du programme qui a t prside
par le prsident du CA dÀIricaRice a inclut une
prsentation cl sur la promotion de la petite riziculture
pour làlimentation` de Josu Dion, Directeur de la
Scurit alimentaire et du dveloppement durable a la
Commission conomique pour lÀIrique des Nations
Unies (UNECA). Dans sa communication, Dr Dion
a soulign que la promotion de la petite riziculture
ncessite dàdoption dùne approche chane de valeur
coordonne au niveau rgional, des investissements
dans les technologies, les inIrastructures, les institu-
tions et politiques.
Dans le cadre du programme de clbration, Dr Dion
a oIfciellement lanc le livre dÀIricaRice Acquis ae
la crise ri:icole . politiques pour une securite alimen-
taire en Afrique, qui a t publi pour lòccasion.
Le livre dcrit comment la politique de recherche
et de plaidoyer, qui a t conduite par AIricaRice
immdiatement avant et apres la crise rizicole de 2008,
a infuenc la Iourniture dìnIormations et dòptions
adquates.
Le programme a galement inclus les discussions
dùn panel sur les investissements dans les petites
chanes de valeur du riz : dfs et opportunits`. Les
participants ont reprsent la large gamme des chanes
de valeur rizicoles, attirant làttention sur le besoin
dùne approche holistique au secteur rizicole, prenant
en compte les besoins et les priorits de tous les acteurs
de la chane de valeur.
Atelier sur les politiques rizicoles
Un atelier sur la Comptitivit des chanes de valeur
du riz apres la crise rizicole : leons d`tudes de cas` a
t organis les 25 et 26 septembre comme vnement
parallele des clbrations du 40
e
anniversaire a Banjul.
Dix-huit participants y ont pris part des reprsentants
des programmes nationaux de recherche agricole et
des services nationaux de statistiques de 11 pays, le
secteur priv, lÙnion aIricaine et AIricaRice.
Participants aux celebrations au 40
e
anniversaire aAfricaRice,
Banful, Gambie
Les rsultats des divers pays ont montr quèn
gnral, les systemes de production locale de riz
taient comptitiIs et utilisaient de Iaon eIfciente
des ressources domestiques. Cependant, en terme
dìncitation, tous les systemes rizicoles ne bnfcient
pas de protection. Il y a lieu de mener des recherches
pour identifer les raisons pour lesquelles tous les
systemes rizicoles ne sont pas protgs. En gnral,
cèst l`cologie de riz de plateau qui semble avoir un
cot de ressource domestique plus lev (DRC), ce
qui montre que les systemes de riz de plateau ont
besoin de technologies plus eIfcientes pour booster
leur perIormance.
Octobre
Forum mondial du GRiSP (7 octobre) et premire
runion du Comit de supervision du GRiSP (8
octobre), Los Baos, Philippines
Le DGA dÀIricaRice, Marco Wopereis a particip
a ces runions au nom dÀIricaRice et a prsent un
aperu des rsultats obtenus a travers le GRiSP en
AIrique lors du Iorum GRiSP mondial.
1ourne africaine de la scurit alimentaire et
nutritionnelle
AIricaRice a t spcialement invit par la Commission
de lÙnion aIricaine (CUA) a la commmoration 2011
de la journe aIricaine de la scurit alimentaire et
nutritionnelle (AFNSD) le 31 octobre ou le Directeur
gnral a aIIirm lèngagement indIectible du
Centre pour la ralisation des objectiIs de lÀFSND
conIormment au PA sign avec la CUA. lÀFSND
2011 a t organise par la CUA et le Nouveau
partenariat pour le dveloppement de lÀIrique
(NEPAD) et co-abrit par le gouvernement de la
rpublique Idrale dÈthiopie.
LÀFNSD, qui a t approuve par les cheIs dÈtats
et de gouvernements aIricains lors du 15
e
sommet de
lÙnion aIricaine, sert de point de ralliement pour
intensifer les engagements a tous les niveaux en
vue dàborder les dfs de lìnscurit alimentaire,
nutritionnelle et de malnutrition du continent.
L`vnement a t inaugur par Dr Jean Ping,
prsident de la CUA. En plus des membres de la
CUA et du NEPAD, les reprsentants du ministere
de lÀgriculture dÈthiopie, du gouvernement du
Malawi, de lÙnion europenne, des agences des NU,
dÀIricaRice et des ONG ont pris part a cet vnement.
Le programme a inclus lèxposition de publications,
posters et produits multimdias. Un stand dÀIricaRice,
prsentait une large gamme de produits alimentaires
a base de riz.
Mme Mouyibatou Akintayo (extrme gauche) expose une
large gamme aaliments a base ae ri: a Dr Yemi Akinbamifo,
Responsable au Departement aAgriculture et ae Securite
alimentaire, Commission ae lUnion africaine (2
e
a partir
ae la gauche), SE Tumuslime Rhoaa Peace, Commissaire ae
lEconomie et lAgriculture rurale, Commission ae lUnion
africaine (3
e
a partir ae la gauche), SE Dr Jean Ping, presiaent
ae la Commission ae lUnion africaine (4
e
a partir ae la gauche)
et Dr Aliou Diagne, representant aAfricaRice (5
e
a partir ae la
gauche) a la celebration ae la fournee africaine ae la securite
alimentaire et nutritionnelle
Atelier sur la technologie VDZDK en Afrique sub-
saharienne
Un atelier intitul Amlioration et production rizicole
durable en condition de changement climatique`, a t
organis, du 22 au 24 novembre a Kumasi, Ghana,
pour montrer les principes et pratiques de la techno-
logie sawah. La technologie a t mise au point par
ProI. Toshiyuki Wakatsuki de lùniversit de Kinki,
Japon, pour amliorer la gestion du sol et de lèau,
lèIfcience de lìrrigation et des engrais pour accrotre
la productivit du riz dans les bas-Ionds en AIrique.
Làtelier a t organis sous les auspices du Conseil
pour la recherche scientifque et industrielle (CSIR)
avec làppui technique et fnancier de lùniversit de
Kinki, Japon, JIRCAS et AIricaRice. Il a rassembl
les participants du Japon, du Ghana, de lÌndonsie,
du Nigeria et du Sngal.
Symposium international de 1IRCAS 2011
Le DGA dÀIricaRice Marco Wopereis, a Iait une
prsentation cl sur la ralisation de la promesse
aIricaine lors de lòuverture, du symposium
international 2011 de JIRCAS, Tendances de la
recherche rizicole internationale et de la contribution
scientifque japonaise appui au GRiSP et a la CARD`,
Centre de congres international de Tsukuba, Epochal,
Convention Hall 200, Tsukuba, Ibaraki, Japon, 1415
novembre. 120 personnes ont pris part a cet atelier et
le malherbologue dÀIricaRice Jonne Rodenburg a
reu le prix prestigieux 2011 international japonais
pour jeune chercheur agricole pour ses travaux sur
la malherbologie en AIrique. Il Iut lùn des trois
rcipiendaires, les autres venant des Philippines et
du Bangladesh.
Dcembre
Runion de la Banque africaine de dveloppement
Au nom dÀIricaRice, le DGA Marco Wopereis a
particip a une runion avec le Comit d`valuation
Participants au lancement aes groupes aaction agronomie au
ri:, et transformation et valorisation au ri:
Novembre
Lancement du Groupe dàction Agronomie
rizicole et du Groupe dàction Transformation et
Valorisation du riz
Les Groupes dàction agronomie rizicole, et transIor-
mation et valorisation du riz ont t lancs au siege
temporaire dÀIricaRice a Cotonou, du 15 au 18
novembre. Làtelier de lancement a vu la participation
de participants de 14 pays aIricains. Les questions
relatives a la mcanisation ont t traites dans ces
deux Groupes dàction.
A la fn 2011, tous les Groupes dàction proposs
dans le plan stratgique sont devenus oprationnels,
a lèxception du Groupe dàction mcanisation,
qui devra tre un groupe de travail conjoint des
Groupes dàction Agronomie, et Valorisation et
TransIormation.
des oprations et de lèIfcacit du dveloppement
(CODE) du Conseil dàdministration de la BAD a
Tunis, Tunisie, le 1
er
dcembre, pour rpondre aux
questions relatives au projet dÀppui multinational du
CGIAR a la Recherche pour le dveloppement agricole
sur les denres stratgiques en AIrique (SARD-SC).
Pres de 20 membres du CA taient prsents.
Les personnalits suivantes ont galement pris part
a cette runion : Monty P. Jones (FARA), Jonathan
Wadsworth (Funa Office), Lystra Antoine (Funa
Ofhce), Nteranya Sanginga (IITA), Mohamed El-
Mourid (ICRISAT), Dougou Keita, Jonas Chianu
(BAD) et Bouchaib Boulanouar (BAD). Il est attendu
que la proposition de projet soit soumise pour
approbation en session plniere du CA de la BAD en
dcembre 2011.
Formation sur les ventes aux enchres expri-
mentales tenue Kampala
Un cours de Iormation sur les ventes aux encheres
exprimentales, fnanc par lÀCDI a t organis
par AIricaRice et le programme cralier de lÌnstitut
national de recherche sur les crales / National
Crops Resources Research Institute (NaCRRI)
de lÒrganisation nationale de recherche agricole /
National Agricultural Research Organisation
(NARO) a Kampala, Ouganda du 4 au 9 dcembre.
Un Iacilitateur ainsi que 8 stagiaires de 8 organisations
ont t Iorms. Les participants provenaient dòrgani-
sations du Cameroun, de la Gambie, du Ghana, du
Mali, du Nigeria, du Sngal, de la Sierra Leone et
de lÒuganda.
Cette Iormation tait unique, car ell associait les cours
thoriques a la pratique une srie de relles ventes
aux encheres exprimentales ont t conduites, et
organises par les participants. Les ventes aux encheres
visaient a dterminer ce que le consommateur est prt
a payer (WTP) pour des varits de riz NERICA
alternatives et les dterminants de WTP. Il sàgissait
de la premiere Iormation du genre sur les ventes aux
encheres exprimentales en AIrique et Iut un Iranc
succes.
Amliorer làccs des petits producteurs aux
technologies rizicoles amliores en Afrique de
lÒuest et du Centre
La phase 1 du projet fnanc par le FIDA Amlioration
de làcces des petits producteurs aux NERICA en vue
de la rduction de la pauvret en AIrique de lÒuest
et de Centre` sèst acheve en dcembre apres quatre
annes dàctivits. Un atelier de fn de projet sèst
tenu du 6 au 8 dcembre a Cotonou, pour permettre
au coordonnateur rgional et aux coordonnateurs
nationaux des projets de la Rpublique dmocratique
du Congo, de la Guine et de la Sierra Leone de
discuter des ralisations et dfs du projet.
Les participants ont explor les perspectives en vue
de sàssurer de la durabilit des rsultats obtenus
en phase 1, soulignant la ncessit de Iaciliter aux
producteurs làcces aux marchs de semences et de
grains, la promotion de la valorisation pour la gnration
de revenus, et le renIorcement des capacits des acteurs
en production de semence, en commercialisation et
cration dèntreprise. La principale recommandation
consistait a aller dùne approche production semenciere
qui prdomainait dans la phase 1 a une approche chane
de valeur du riz dans la phase 2.
Formation sur l`valuation de la qualit du grain
Un cours basique sur l`valuation de la qualit du
grain du riz a t organis du 7 au 9 dcembre pour
les pays anglophones et du 12 au 14 dcembre pour
les pays Irancophones a Cotonou. Les participants des
12 pays couverts par le projet STRASA y ont pris part.
Le cours qui inclu a la Iois des sessions thoriques et
pratiques, a oIIert une opportunit pour les participants
dàpprendre les principes de base de l`valuation de
la qualit du grain de riz et les prIrences pour la
qualit du grain dans leurs pays respectiIs, et d`valuer
la qualit des grains des chantillons de riz apports
par les pays respectiIs.
Formation sur la collecte et lànalyse de donnes
Une Iormation sur la collecte et lànalyse de donnes`
a t organise en collaboration avec les programmes
nationaux participant au Groupe dàction slection et
amlioration varitale du riz du 12 au 16 dcembre a
Cotonou, pour aider les chercheurs-riz a adopter de
bonnes pratiques de collecte et de gestion de donnes,
amliorer la qualit et la quantit de leurs publications
de recherche et la conduite dànalyses statistiques. La
Iormation ciblait le personnel scientifque impliqu
dans la conception dèxprimentations ou dans la
collecte, lànalyse et lìnterprtation de donnes
tires dèxprimentations concues au sein du Groupe
dàction slection.
Programme de recrutement des jeunes au Mali
Vu le nouveau Iocus dÀIricaRice sur les technologies
post-rcoltes amliores, qui permettront aux mnages
locaux dàugmenter leurs revenus par la promotion de
la mise au point de nouveaux produits a base de riz,
le Centre a t invit par le gouvernement du Mali
a exposer ses travaux au Programme national de
recrutement des jeunes du pays du 13 au 15 dcembre.
Le Prsident du Mali a inaugur l`vnement en
prsence de plusieurs membres du gouvernement
et des reprsentants des institutions de R&D et
des organisations de jeunes. Il promit de donner
la priorit au dveloppement de petites entreprises
et de Iaciliter làcces des jeunes au crdit. Apres
la crmonie dìnauguration, le prsident a visit
lèxposition organise dans le cadre du Programme
pour le recrutement des jeunes.
Premire Assemble gnrale de ASARECA
AIricaRice a particip a lèxposition des travaux de la
recherche agricole, de la vulgarisation, de l`ducation,
de la Iormation et de dveloppement sous le theme
Nourrir notre rgion au 21
e
siecle` dans le cadre de
la premiere Assemble gnrale de lÀssociation pour
le renIorcement de la recherche agricole en AIrique
de lÈst et du Centre (ASARECA) tenue a Entebbe,
Ouganda, du 14 au 16 dcembre.
Plus de 350 chercheurs agricoles venant du globe,
de mme que les ministres des 10 pays membres
dÀSARECA (Burundi, Rpublique dmocratique
du Congo, Eritre, Ethiopie, Kenya, Madagascar,
Rwanda, Soudan, Tanzanie et Ouganda) ont pris
part a lÀssemble, qui a exhort a une plus grande
collaboration entre les services de recherche, de
Iormation, de vulgarisation et le secteur priv au sein
des pays mais galement sur lènsemble de la sous-
rgion.
Les recommandations de lÀssemble ont inclu les
points suivants :
Appui aux producteurs et a leurs associations
RenIorcement de la vulgarisation
Appui aux ONG
Appui au secteur priv et aux partenaires stratgiques
Aborder les questions mergentes relatives
a lìnscurit alimentaire dans la rgion de
lÀSARECA et le rle de làgriculture dans la
transIormation rgionale globale
Intgrer les universits dans le systeme de recherche
et de dveloppement.
Amlioration de la manipulation post-rcolte du
riz, commercialisation et mise au point de nouveaux
produits base de riz
La runion inaugurale du Comit de pilotage du projet
fnanc par lÀCDI sur lÀmlioration de la scurit
alimentaire en AIrique a travers làmlioration de la
manipulation post-rcolte, la commercialisation et le
dveloppement de nouveaux produits a base-riz` a t
tenue a Cotonou le 15 dcembre.
La runion comptait 14 participants reprsentant
lÀCDI, AIricaRice, la Commission de la communaut
conomique et montaire de lÀIrique centrale
(CEMAC), la CEDEAO (reprsente par lÙEMOA),
lùniversit McGill, et les coordonnateurs nationaux
du projet du Cameroun, du Ghana, du Nigeria, du
Sngal et de lÒuganda. Les progres Iaits en 2011
dans la mise en oeuvre du projet et dans le Plan de
mise en oeuvre du projet (PIP) ont t revus, et le plan
des travaux et le budget 2012 discut.
Atelier sur les catalogues nationaux et rgionaux
des varits
Un atelier sur l`homologation varitale et les cata-
logues nationaux et rgionaux des varits` sèst tenu
du 15 au 16 dcembre, a Cotonou, pour sensibiliser
les slectionneurs-riz impliqus dans le Groupe
dàction Slection et Amlioration varitale du riz
sur les questions relatives au test, a la caractrisation,
a l`homologation, au catalogage et a la maintenance
des varits ; a la production de semences de prbase
/ base et a l`harmonisation des descripteurs. Des
prsentations sur le statut actuel de l`homologation
varitale et des catalogues rgionaux et nationaux ont
t Iaites par AIricaRice, lÌnstitut du Sahel (INSAH)/
le Comit permanent Inter-Etat pour la Lutte contre
la Scheresse dans le Sahel (CILSS), lÙEMOA et le
CORAF/WECARD.
Les participants ont not que les pricipaux eIIorts
ont t Iournis en AIrique de lÒuest en ce qui
concerne l`harmonisation des rglementations
sur l`homologation varitale et la certifcation des
semences aucours des dernieres annes. Le document
a t adopt par la CEDEAO en 2008 et par lÙEMOA
en 2009. A la Iin de làtelier, des plans dàction
dtaills ont t labors pour une plus importante
harmonisation.
tats financiers
BiIan
Au 31 dcembre 2011
ACTIFS
2011 (US$) 2010 (US$)
Actifs court terme
Disponibilits 12 155 406 10 567 088
Dbiteurs :
Donateurs 5 841 551 4 611 594
Personnel (moins rserve) 409 127 278 420
Autres (moins rserve) 273 324 412 691
Stocks 325 468 318 940
Charges comptabilises dàvance 447 405 284 135
Total actif circulant 19 452 281 16 472 868
Immobilisations
Immobilisations 12 544 953 10 407 080
Moins : Amortissement cumuls (12 009 318) (9 599 034)
Total immobilisations nettes 535 635 808 046
TOTAL ACTIFS 19 987 916 17 280 914
PASSIFS ET ACTIFS NETS
2011 (US$) 2010 (US$)
Exigibilits court terme
Crditeurs :
Donateurs 2 771 273 1 974 036
Employs 424 756 380 634
Autres 692 880 727 763
Fonds en dpts Personnel 214 136 214 000
Provisions et charges a payer 3 895 815 3 186 157
Total exigibilits court terme 7 998 860 6 482 590
TOTAL PASSIF 7 998 860 6 482 590
Actif net
ActiI net Ionds non-restreints :
Non attribu 11 453 421 9 990 278
Attribu 535 635 808 046
TOTAL ACTIF NET 11 989 056 10 798 324
TOTAL PASSIF ET ACTIF NET 19 987 916 17 280 914
tats des activits
Exercice cIos Ie 31 dcembre 2011
Non-
restreint
Restreint Total
Bilatral Bilatral Programme Fonds de 2011 2010
temporairement Challenge de recherche Stabilit
restreint Program-
mes
du CGIAR
(CRP)
de la
Banque de
gnes

US$ US$ US$ US$ US$ US$ US$
REVENUS, GAINS ET AUTRES CONTRIBUTIONS
Dons et subventions 1 280 889 11 278 445 602 885 8 233 655 343 000 21 738 874 20 321 262
Etats membres Bnfces
dèxploitation
492 964 492 964 1 565 073
Etats membres
Dveloppement des
immobilisations
Autres revenus 149 315 149 315 144 899
Total revenus, gains et
autres contributions
1 923 168 11 278 445 602 885 8 233 655 343 000 22 381 153 22 031 234
CHARGES ET PERTES
Programme de recherche 11 278 445 602 885 8 233 655 343 000 20 457 985 17 784 661
Dpenses administratives
et gnrales
2 898 843 2 898 843 3 731 745
Sous-total charges et
pertes
2 898 843 11 278 445 602 885 8 233 655 343 000 23 356 828 21 516 406
Rcupration des charges
indirectes
(2 166 407) (2 166 407) (1 685 137)
Total charges et pertes 732 436 11 278 445 602 885 8 233 655 343 000 21 190 421 19 831 269
CHANGEMENT DE LÀCTIF NET
Excdent net 1 190 732 1 190 732 2 199 965
TOTAL CHARGES PAR NATURE
Non-
restreint
Restreint Total
Bilatral Bilatral Programme Fonds de 2011 2010
Temporairement Challenge de recherche Stabilit
Restreint Program-
mes
du CGIAR
(CRP)
de la
Banque de
gnes

US$ US$ US$ US$ US$ US$ US$
Charges du personnel 1 661 187 3 357 600 128 619 2 446 285 97 099 7 690 790 6 486 785
Fournitures et services 872 872 3 994 241 212 225 2 903 599 233 664 8 216 602 8 140 966
Collaborateurs et
partenaires
2 746 231 148 514 757 723 3 652 468 4 270 121
Transport 126 857 716 222 36 312 560 726 12 237 1 452 354 1 472 543
Dotation en amortissement 237 927 464 151 77 215 1 565 322 2 344 614 1 145 991
Sous-total charges et
pertes
2 898 843 11 278 445 602 885 8 233 655 343 000 23 356 828 21 516 406
Recouvrement des charges
indirectes
(2 166 407) (2 166 407) (1 685 137)
Total charges et pertes 732 436 11 278 445 602 885 8 233 655 343 000 21 190 421 19 831 269
Subventions
Pour I'exercice cIos Ie 31 dcembre 2011
Donateurs Priode
subvention
Fonds reus Compte
recevoir
Payable Subvention
2011
Subvention
2010
NON-RESTREINTES
USD USD USD USD USD
Australie Janv.Dc.11 520 065 520 065
Belgique Janv.Dc.11 760 824 760 824 647 396
Canada Janv.Dc.11 656 619
France Janv.Dc.11 246 449
Japon Janv.Dc.11 379 365
Norvege Janv.Dc.11 244 706
Suede Janv.Dc.11 486 476
Royaume-Uni Janv.Dc.11 1 030 918
USAID Janv.Dc.11 500 000
Banque mondiale Janv.Dc.11 1 800 000
Total subventions non-restreintes 1 280 889 1 280 889 5 991 929
TEMPORAIREMENT RESTREINTES
BAD I (Projet dissmination NERICA) Janv. 04Dc. 11 1 230 000 15 383 200 833 579 585
Services au Secrtariat de la CARD Oct. 09Ouvert 24 415 6 978 114 23 494
ANR projet ESCAPE Juil. 11Nov. 14 125 804 49 462 9 803
ACP projet AFROweeds Oct. 09Oct. 12 408 453 45 182 102 895 161 465
BADEA Formation GIR Janv.Dc. 09 320 000 (121 488)
BADEA 2010 Formation GIR Juil. 10Dc. 11 330 000 5 453 25 431 196 524
Services de consultation (Kabirou) AprDc. 11 6 820 1 192 4 691
DiIIusion de varits de plantes amliores en
AIrique (DIVA)
Nov. 09Dc. 12 168 300 29 789 24 537 113 974
BIOV2 Nouveau DIIVA Obj. Janv. 11Dc. 12 250 000 4 702 102 248
Acadmie chinoise des sciences agricoles
(CAAS)
Nov. 08Oct. 11 3 449 862 340 650 663 1 630 626
Fonds de liaison Canada Univ. McGill Avr. 08Mars 11 209 711 50 601 72 593
ACDI Appui a la recherche rizicole en AIrique Mars 11Mars 16 7 136 573 255 053 1 270 871
Atelier rgional CARD Juillet 2010 Juil. 10 79 584 79 511
Projet CFC SPIRIVWA Janv. 00Dc. 09 536 039 18 024
Donateurs Priode
subvention
Fonds reus Compte
recevoir
Payable Subvention
2011
Subvention
2010
US$ US$ US$ US$ US$
CFC projet de dissmination des NERICA en
AIrique centrale
Janv. 08Mars 12 2 500 961 361 827 836 355 181 676
Conservation oI Food & Health Foundation Juil. 06Dc. 10 81 000 6 177
DFID16 projet Striga Universit de SheIfeld Mai 08Sept. 11 53 250 2 280 16 282 37 664
Esso Dveloppement rizicole au Tchad Janv. 10Dc. 11 214 242 63 905 147 187
UE politique rizicole et impact des
technologies sur la scurit alimentaire
Janv. 07Dc. 10 1 203 184 49 176 457 262
UE projet RAP Janv. 09Dc. 13 5 193 453 550 127 479 436 700 293
Politique rizicole (Ionds incrmental) Juin. 10Dc. 12 2 743 300 1 061 777 813 519 811 038
FAO projet de production de semence au
Liberia
Aot 08Juin. 10 168 475 2 188 (9 929)
FAO projet d`tude des systemes semenciers Janv.Dc. 10 198 500 198 500
Atelier sur les politiques semencieres Janv.Juin. 11 50 000 50 000
Formation dÀPO pour la FAO Mai 11Dc. 12 4 200 4 200
Projet GIZRISOCASUniversit d`Hohenheim Mars 08Fvr. 11 236 553 (12 872) (44 233)
GIZ Caractrisation du ftrissement bactrien
des Ieuilles
Mai 08Avr. 10 86 420 4 552
GTZP8 GIZ MICCORDEA Janv. 10Dc. 12 1 608 000 54 716 595 033 436 811
GIZ subvention attribue Janv.Dc. 11 231 528 219 924 231 547
Fonds du projet de collaboration BIRDCGIAR Janv. 11Ouvert 414 492 254 251 160 240
Projet du theme # 5 de recherche du CCAFS Dc. 10Mai 11 15 000 15 000
Projet Ouest et Centre aIricain FIDA acces aux
semences de NERICA
Dc. 07Dc. 12 1 500 000 51 644 219 950 658 224
Projet FIDA AEA Janv. 09Dc. 10 60 000 15 000
Programmes de bourses IFARCGIAR Janv. 09Ouvert 55 000 8 609 8 067 27 324
Projet sur les stress abiotiques IRRIAIricaRice Janv. 08Fvr. 14 4 800 000 166 674 1 446 674 874 001
JaponPNUD-TCDC projet d`hybridation
interspcifque
Janv. 00Mars 12 380 000 251 360 257 548 283 801
Japon Projet dàccroissement de la qualit et de
la comptitivit du riz local
Janv. 03Mars 12 100 000 100 630 99 326 81 143
Japon Projet sur le dveloppement des
descendances interspecifques Ory:a glaberrima
& O. sativa
Janv. 03Mars 12 100 000 114 642 58 889 102 112
Donateurs Priode
subvention
Fonds reus Compte
recevoir
Payable Subvention
2011
Subvention
2010
US$ US$ US$ US$ US$
Japon varits au rendement lev zones
humides projet
Dc. 05Mars 12 100 000 72 306 151 143 138 453
Japon projet de recherche sur les caracteres
agronomiques et physiologues
Janv. 07Mars 12 100 000 63 266 62 561 70 392
Japon projet de dveloppement de systemes
rizicoles durables
Janv. 08Mars 12 60 000 22 680 50 324 51 895
Japon Initiative dùrgence sur le riz Avr. 09Sept. 10 4 800 000 287 738
Japon projet de slection Janv. 10Dc. 14 6 000 000 1 834 485 1 686 384 1 748 100
Japon SMART-IV Oct. 09Sept. 14 3 000 000 416 949 731 471 727 149
Japon RenIorcement des capacits Saito Oct. 09Dc. 10 10 730 3 640
Japon RenIorcement des capacits Sokei Oct. 09Fvr. 11 48 349 (1 472) 26 885
Japon RenIorcement des capacits Abe Sept. 10Ouvert 11 500 602 1 986 8 912
Japon programme de bourse du CG Abe Nov. 10Ouvert 12 700 6 552 3 539 3 415
Japon programme de bourse du CG Saito Nov. 10Mars 11 7 000 8 152
Japon programme de bourse du CG Dr Michi Sept. 11Ouvert 7 192 4 212 2 980
Japon projet RYMV Janv. 00Mars 12 100 000 69 345 70 946 64 254
Projet de collaboration JICAAIricaRice Avr. 04Ouvert 164 035 29 269 67 772 198 866
JIRCAS projet de collaboration Bnin Juin. 10Ouvert 4 000 3 852 1 248 78
MISU tude de comptitivit Oct. 10Aot 11 49 335 24 788 49 456
Projet PADER Fvr. 11Dc. 12 54 820 54 820
Syngenta Elaboration de proposition Janv.Dc. 10 193 530 (1 640) 118 702
Syngenta chanes de valeur Avr. 11Mars 12 416 456 131 198 547 654
PNUD projet de production de semences
Liberia
Avr. 09Avr. 11 296 604 82 93 100 90 224
PNUD projet KMV Liberia Oct. 08Juin. 11 230 000 (44 982) 76 092
USAIDCORAF RYMV Janv.Dc. 10 39 000 39 000
USAID Projet dìnitiative rizicole en AIrique
de lÒuest
Oct. 08Sept. 10 5 100 000 2 102 578
NOW-WOTRO projet parasite Avr. 11Mars 15 139 923 3 368 25 672
Sous-total subventions bilatrales restreintes 57 218 293 4 900 677 1 282 544 11 278 445 13 710 831
Donateurs Priode
subvention
Fonds
reus
Compte
recevoir
Payable Subvention
2011
Subvention
2010
CHALLENGE PROGRAMMES
US$ US$ US$ US$ US$
Eau et alimentation
WorldFish Projet M439 Avr. 05Mars 10 42 946 8 472
Challenge Programme gnration
Projet CIMMYTGCP SP1-G4008-05 Janv. 08Dc. 10 19 200 1 320
Projet CIMMYTGCP SP3-G4007-08 Aot 07Juil. 09 304 440 29 618 24 223
GCP I-bridges AIricaRiceIRD Aot 07Dc. 09 80 000 9 000
GCP population NAM AIricaRiceCIAT Aot 08Dc. 11 114 058 7 324 29 442 6 898
GCP Initiative challenge riz Juin 09Mars 14 2 717 754
147 695
569 206 517 965
GCP Racine vitement scheresse Nov. 08Sept. 11 100 800 30 276 4 237 60 944
Sous-total subventions Challenge Programme 3 379 198 77 538 147 695 602 885 618 502
PROGRAMMES DE RECHERCHE DU CGIAR (CRP)
CRP CCAFS total Janv. 11Dc. 15 584 980 98 927 47 318
CRP GRiSP total Janv. 11Dc. 15 8 213 000 863 336 8 186 337
Sous-total subvention fonds de stabilit de la
Banque de gnes

8 797 980 863 336 98 927 8 233 655

STABILIT DE LA BANQUE DE GNES
Fonds du Conseil de la Banque de genes Janv. 11Dc. 15 343 000 343 000
Sous-total subventions Fonds de Stabilit de
la Banque de gnes

343 000 343 000
Total subventions restreintes 69 738 471 5 841 551 1 529 166 20 457 985 14 329 333
Total subventions
71 019 360 5 841 551 1 529 166 21 738 874 20 321 262
Prsident Peter Matlon (Etats-Unis) presiaent entrant
Getachew Engida (Royaume-Uni) presiaent sortant
Vice-prsident Adama Traor (Mali)
Membres Barbara Becker (Allemagne)
Henri Carsalade (France)
Momodou Ceesay (Gambie)
Kiyoaki Maruyama (Japon)
Fatouma Seyni (Niger)
Thenjiwe Chikane (AIrique du Sud)
Yo Tiemoko (Cte dÌvoire)
Masaru Iwanaga (Japon)*
Membre Ex-ofhcio Papa Abdoulaye Seck (Sngal), Directeur gnral, AIricaRice
* Recrut en 2011.
Dpart en 2011.
ConseiI d'administration
(Au 31 dcembre 2011)
Conseil aaaministration aAfricaRice (mars 2011 . Dr Yo Tiemoko et Masa Iwanaga nont pu y participer) et membres au personnel
Bureau du Directeur gnraI
Papa Abdoulaye Seck Directeur gnral
Samuel Bruce-Oliver Conseiller du Directeur gnral
Savitri Mohapatra Responsable Marketing et Communications
Mohamed Mouhidiny Abdou Auditeur interne
Yvette Dossa Assistante des relations avec les donateurs
Division des services institutionneIs
Aguibou Dahirou Tall Directeur de lÀdministration et des Finances
George Maina Responsable des Finances
Leny Medenilla Responsable du Budget et de la Planifcation
Josselyne Anani Responsable des Ressources humaines
Moussa Davou Responsable TIC
Rama S. Venkatraman Webmaster
Abdoulaye Sanwidi Administrateur du Systeme dìnIormation et fnancier
Zphirin Amoussou Responsable des achats
Angelito Medenilla Responsable des acquisitions
Safatou Yabr Assistante administrative et voyages
Korotoumou Ouattara Comptable principale
Franois Tosse Comptable principal
Klana Dagnogo Responsable des oprations et des inIrastructures
Gaston Sangar Responsable de la Ierme
Damtotine Tiem Administrateur des services dàppui
Seyi Olaoye-Williams Administrateur (Nigeria)
Samba Soul B Responsable de lÀdministration et des Finances (Sngal)
Philomena P.J. Chundu Assistante administrative (Tanzanie)
Division de Ia recherche pour Ie dveIoppement
Marco Wopereis Directeur gnral adjoint, Directeur de la recherche pour le
dveloppement
Olupomi Ajayi Coordinateur des oprations de la recherche
Boubi Vincent Bado Reprsentant rgional, Sngal
Amadou M. Beye* Reprsentant rgional, Cte dÌvoire
Cadres et personneI associ
(Au 31 dcembre 2011)
Sitapha Diatta Reprsentant rgional, Cte dÌvoire
Paul Kiepe Reprsentant rgional, Tanzanie
Ashura Luzi-Kihupi Reprsentante rgionale, Tanzanie
Francis Nwilene Reprsentant rgional, Nigeria
S. Gopikrishna Warrier Rdacteur scientifque
Thomas Adigun Bibliothcaire
Mamouna Diatta Traductrice-rdactrice Irancophone
Emmanuel Onasanya Assistant de Publication assiste par ordinateur
Fassouma Sanogo Traducteur
Programme diversit gntique et amIioration
Takashi Kumashiro CheI de programme
Ibnou Dieng Biomtricien
Khady Nani Dram Biologiste molculaire (Tanzanie)
RaaIat El-Namaky Slectionneur riz hybride (Sngal)
Koichi Futakuchi Ecophysiologiste des cultures
John ManIul Spcialiste de la qualit du grain
Baboucarr Manneh Slectionneur riz irrigu (Sngal)
Marie-Noelle Ndjiondjop Biologiste molculaire
Francis Nwilene Entomologiste (Nigeria)
Kayod Sanni Responsable de lÙnit des Ressources gntiques,
Coordonnateur de INGER-AIrique
Mande Semon Slectionneur riz de plateau (Nigeria)
Yacouba Sr Phytopathologiste
Moussa Si Slectionneur riz principal
Drissa Silu* Phytopathologiste
Karim Traor Expert de la qualit du grain et des systemes semenciers (Sngal)
Negussie Shoatec Zenna Slectionneur riz des hautes altitudes (Tanzanie)
Ramaiah Venuprasad Slectionneur riz de bas-Iond (Nigeria)
Kof Bimpong PDF Gntique molculaire Tolrance a la salinit (Sngal)
Mamadou FoIana PDF Gntique molculaire scheresse (Nigeria)
Seth Graham Acquaah* Assistant de recherche
Gbenga Akinwale Assistant de recherche (Nigeria)
Fatimata Bachabi Assistante de recherche
Saidu Bah Assistant de recherche
Daniel Tia Dro Assistant de recherche
Mohamed Abd El-Rahman Assistant de recherche (Sngal)
Kolade Fisayo Assistante de recherche
Ghislain KanIany* Assistant de recherche (Sngal)
Seleman R. Kaoneka Assistant de recherche (Tanzanie)
Martin E. Ndomondo Assistant de recherche (Tanzanie)
Ayoni Ogunbayo Assistant de recherche
Oyin Oladimeji Assistant de recherche (Nigeria)
Bosede Popoola Assistant de recherche (Nigeria)
Programme AmIioration de Ia productivit durabIe
Paul Kiepe CheI de programme (Tanzanie)
Susumu Abe Pdologue
Frank Mussgnug Agronome des systemes de culture
Jonne Rodenburg Malherbologue (Tanzanie)
Kazuki Saito Agro-Physiologiste
Sander Zwart Tldtection/ Spcialiste de la gestion de lèau
Alpha Bocar Balde* PDF Evaluation du risque climatique (Sngal)
Cme Agossa Linsoussi* PDF Tldtection et SIG
Nhamo Nhamo PDF Fertilit du sol et agronomie (Tanzanie)
Cyrille Adda Assistant de programme
Amos Adeyinka Onasanya PDF Phytopathologie (Tanzanie)
Kokou Ahouanton Assistant de recherche
Akolly Raissa* Assistant de programme administratiI (Sngal)
Confdence Duku* Assistant de recherche
Gerald Kyalo Assistant de recherche (Tanzanie)
Judith Hubert* Assistante de recherche (Tanzanie)
Abibou Niang Assistant de recherche
Abdoulaye Sow Assistant de recherche (Sngal)
Abou Togola Assistant de recherche
Amadou Tour Assistant de recherche
Mel Valere* Assistant de recherche (Sngal)
Programme PoIitiques, vaIuation d'impact et systmes d'innovations
Aliou Diagne CheI de programme, conomiste d`valuation dìmpact
Rita Afavi Agboh-Noameshie Spcialiste du genre
Ibrahima Bamba Economiste des politiques
Matty Demont Agro-conomiste
Godswill Makombe Agro-conomiste (Tanzanie)
Cara M. Raboanarielina* Sociologue
Julian David Reece Chercheur des systemes dìnnovation agricoles
Edwige Fiamohe* PDF Agro-conomie
Ali A. Tour PDF Economiste des politiques
Esther Leah Achandi* Assistante de recherche (Tanzanie)
Didier Alia Assistant de recherche
Mandiaye Diagne Assistant de recherche (Sngal)
Theophile Eyram Assistant de recherche
Abdoulaye Kabor Assistant de recherche
Tebila Nakelse* Assistant de recherche
Mamouna Ndour Assistante de recherche (Sngal)
Jonas Wanvoeke Assistant de recherche
Programme de dveIoppement du secteur rizicoIe
Inoussa Akintayo CheI de programme
Robert Anyang Agronome de la vulgarisation (Tanzanie)
Amadou M. Beye Spcialiste des systemes semenciers (Cte dÌvoire)
YoussouI Dembl* Spcialiste de la gestion de lèau
Sarah Michelle Fernandes* Responsable de la gestion de lìnIormation et de la connaissance
Mamadou Kabirou N`Diaye Agronome riz principal et coordonnateur, Centre de Iormation
rizicole (Sngal)
Boubakary Ciss Assistant de programme
Mansour Diop Assistant de recherche (Sngal)
N`kou Mobio Modeste Romaric Assistant de recherche (Cte dÌvoire)
Chercheurs cooprants
Bertrand Muller Agro-climatologiste (CIRAD, Sngal)
Joel Huat Agronome des cultures maracheres (CIRAD)
Philippe Menozzi Entomologiste (CIRAD)
Yoshimi Sokei Agronome (JICA)
Tadashi Takita Slectionneur (JICA)
Seiji Yanagihara Slectionneur-riz (JIRCAS)
* Recrut en 2011
Dpart en 2011
Personnel et partenaires aAfricaRice lors aes fournees scientifiques 2011 aAfricaRice et au Forum scientifique GRiSP-Afrique
Stagiaires post-universitaires
Nom et thmes Institution /
Universit
Pays
dòrigine
Genre Sponsor Diplme
Abdel Mohamed Rahman
Iaentihcation of salinity tolerance
QTLs in traaitional African rice
germplasm
Universit de
Katerlsheikh
Egypte M Fondation Bill &
Melinda Gates
(BMGF) via IRRI
PhD
Abiodun, 1oseph
The effectiveness of insect screening
technique for aeveloping aurable
resistant rice cultivars to Rice yellow
mottle virus basea on vector short-
range migration
Universit
Idrale de
technologies,
Akure, Nigeria
Nigeria M Japon PhD
Adjibogoun, O. Rodrigue
Effects of late nitrogen application
ana harvesting aates on grain quality
of African rice (Oryza glaberrima
Steud.)
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin M Japon MSc
Adjognon, Guigonan Serge
Analysis of efhciency ana
performance of rice value chain in
Togo
Universit
McGill, Canada
Bnin M Canada / Japon MSc
Affo, Nicole Belda 1ohana A.
Physico-chemical evaluation of Oryza
glaberrima varieties from the Genetic
Resources Unit at AfricaRice
Institut rgional
du gnie
industriel des
biotechnologies
et sciences
appliques
(IRGIB)
Bnin F Japon MSc
Ahounou, Miriame Elvrie
Amlioration varitale du riz aIricain
(Ory:a glaberrima)
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin F Japon MSc
Akpata, Midokp Marina
Agronomy
Universit de
Parakou, Bnin
Bnin F Programme dàppui
au dveloppement
rural (PADER,
IFAD/EU)
Matrise
Alabi, O. Alabi
Genetic analysis of F
4
progenies of
rice interspecihcs (Oryza sativa O.
glaberrima) for yiela component traits
Universit
dÌbadan, Nigeria
Nigeria M Japon MSc
Anagonou, 1oel Rodrigue
Human Resource Aaministration
IPC Le Citoyen Bnin M AIricaRice MSc
Universit
Pays
dòrigine
Awotide, Bola Amoke
Assessing the impact of improvea rice
technology on income aistribution
ana poverty among rice farmers in
Nigeria
Universit
dÌbadan, Nigeria
Nigeria F Union europenne PhD
Ba, Aby Der
Changement climatique et stratgie
dàdaptation : contribution a la
recherche de varits de riz tolrantes
au Iroid et mise a jour des calendriers
culturaux dans la valle du feuve
Sngal
Universit Gaston
Berger, Sngal
Sngal F Auto-sponsor PhD
Bama, Aissata Delphine
Impact des rgimes hydriques sur la
salinisation et la productivit de la
riziculture dans les bas-Ionds du Sine
Saloum au Sngal
Universit Cheikh
Anta Diop,
Sngal
Burkina
Faso
F Union aIricaine PhD
Basse, Blaise Waly
Evaluation de lìmpact des varits
Universit Gaston
Berger, Sngal
Sngal M Union europenne PhD
Batureine, 1asper Mwesigwa
Characteri:ation of pathogenhost-
environment relationships for
Magaporthe grisea in Uganaa
Universit
Makerere,
Ouganda
Ouganda M Bourse du
Partenariat mondial
de la science
rizicole (GRiSS)
PhD
Bemerew, Mohamed
Genetic aiversity analysis ana impact
of climate change on bacterial blight
of rice causea by Xanthomonas
oryzae pv. oryzae in East Africa
Universit
Georg August,
Gottingen,
Allemagne
Ethiopie M Ministere Idral
pour la coopration
conomique et le
dveloppement
(BMZ) / Deutsche
Gesellschaft fr
Internationale
Zusammenarbeit
(GIZ)
PhD
Biaou Olaye, Igor
Comparison of energy efhciency
auring rice parboiling of improve ana
traaitional stores in Benin
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin M Japon MSc
Bizimana, 1ean-Pierre
Comparison of blast population
structure in three blast aisease
hotspots in Rwanaa
Universit
Makerere,
Ouganda
Rwanda M BMZ/GIZ MSc
Universit
Pays
dòrigine
Cissoko, Mamadou
The molecular genetic basis of
resistance in rice to parasitic weea
Striga
Universit de
SheIfeld, RU
Cte
dÌvoire
M Dpartement pour
le dveloppement
international
(DFID), RU
PhD
Daba, Ndour Diouf
Tolrance du riz au Iroid
Universit Cheikh
Anta Diop,
Sngal
Sngal F Riz tolrant au
stress pour les
populations pauvres
dÀIrique et dÀsie
du Sud (STRASA)
PhD
Dago, Faustin
Effect of fertili:ers on RYMJ epiaemic
Universit de
Cocody, Abidjan,
Cte dÌvoire
Cte
dÌvoire
M Japon PhD
Delidji, Kouami Ulrich Dimitri
Etude comparative de diIIrentes
pratiques culturales sur le rendement
du riz
GASA Formation,
Bnin
Bnin M Japon MSc
Demba, Alieu
Nitrogen use efhciency of Chinese
Green Super Rice varieties unaer
low- ana high-input conaitions in the
Senegal River aelta
Universit de
Bonn, Allemagne
Gambie M Acadmie chinoise
des sciences
agricoles (CAAS)
MSc
Dewa, Kassa Messan K.
Caractrisation agro morphologique
des accessions de Ory:a glaberrima
Steud. collects sur le plateau de
Danyi du Togo
Institut togolais
de recherche
agronomique
(ITRA), Togo
Togo M Japon DEA
Dia, Rokhaya
La dimension agronomique de lìntro-
duction de la varit hybride de riz
dans la valle du Fleuve du Sngal
Universit Gaston
Berger de Saint-
Louis, Sngal
Sngal F GRiSP MSc
Diagne, Mandiaye
Proauctivity, technology aaoption ana
fooa traae for fooa security in Africa
Universit Gaston
Berger, Sngal/
Hohenheim,
Allemagne
Sngal M Bourse allemande
et de lÙnion
europenne
PhD
Dibba, Lamin
Assessing the impact of improvea
rice-basea technology aaoption on
househola fooa security in the
Gambia
Universit de
Hohenheim,
Allemagne
Gambie M GRiSS PhD
Diop, Soudou
Introgression of cola tolerance QTLs/
genes into popular African rice
varieties
Universit Cheikh
Anta Diop,
Sngal
Sngal M BMGF via IRRI MSc
Universit
Pays
dòrigine
Djedatin, Gustave
Iaentihcation ana mapping of
resistance genes to bacterial leaf
blight in rice
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin M USAID PhD
Dontsop, N. Paul Martin
Impact assessment of NERICA
varieties on rice farmers welfare in
Nigeria
Universit
dÌbadan, Nigeria
Cameroun M Union europenne PhD
Dossa, Sylvester
Comparison of Xanthomonas oryzae
pv. oryzae strains accoraing to two
rice eco:ones in Tan:ania
Universit
Georg August,
Gottingen,
Allemagne
Bnin M BMZ / GIZ MSc
Edah, Martin
Finance
Universit
dÀbomey-Calavi
Bnin M AIricaRice Matrise
Edikou, Koba U. Espro
Elaboration du catalogue des riz
cultivs au Bnin : analyse de la
procdure de slection et
d'homologation des varits
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin M Japon Matrise
Effa-Effa, Branly
QTL analysis for cola tolerance using
populations aerivea from crosses
between NERICA-L-19 Plovaiv22
ana NERICA-L-19 Diamante
Universit Cheikh
Anta Diop,
Sngal
Gabon M BMGF via IRRI MSc
El Hassimi Sow, Mounirou
Criblage dùne collection du riz du
Niger pour la rsistance au virus de la
panachure jaune (RYMV) et tude de
la diversit gntique
Universit du
KwaZulu-Natal,
AIrique du Sud
Niger M USAID PhD
Evans, Mark
Analysis of the factors that aetermine
efhciency in ricevegetable rotation
ana the relative prohtability of
alternative crops proauction in the
lowlana ecology
Ecole des tudes
orientales et
aIricaines,
Universit de
Londres, RU
RU M Union europenne MSc
Ganiyu A. Shittu
Screening of rice varieties for arought
tolerance
Universit
dÌbadan, Nigeria
Nigeria M Auto-sponsor PhD
Universit
Pays
dòrigine
Gayin, Kwesi 1oseph
Starch structure ana functional
properties of Oryza glaberrima
varieties
Universit
Guelph, Canada
Ghana M GRiSS PhD
Gbenga, Akinwale Moses
Application of marker assistea
backcrossing approach for aeveloping
submergence tolerant rice varieties in
Nigeria
Universit Idral
de technologie de
Akure, Nigeria
Nigeria M BMGF PhD
Gonou-Gbo, Zaki
Exploration de la diversit du gene
Pup1 associ a la tolrance a la
dfcience en phosphore dans le
germsplasm aIricain
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin M Japon MSc
Gouda, C. Arnaud
Mise au point mthodologique en
biologie molculaire sur insectes
(marqueurs molculaires bactrien)
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin M CIRAD MSc
Houessou, A. Valentin
Savoirs paysans dans la gestion des
mauvaises herbes dans les systemes a
base de riz
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin M Organisation
hollandaise pour
la recherche
scientifque
Recherche pour
le dveloppement
global (NWO-
WOTRO)
MSc
Izumi, Naoki
Iaentify the critical conaitions to let
the price incentives work to constitute
the highly proauctive agricultural
business in West Africa
Ecole des tudes
orientales et
aIricaines,
Universit de
Londres, RU
Japon M Union europenne MSc
1omanga, Kennedy Elisha
Effect of Rice yellow mottle virus on
performance of aifferent rice
genotypes
Universit
agricole de
Sokoine,
Morogoro,
Tanzanie
Tanzanie M Auto-sponsor/
Universit
MSc
Kabiri, Stella
Unaerstanaing how hostparasite
interactions for economically
important parasitic weea species in
rainfea rice are aifferentially affectea
by present ana expectea future
environmental conaitions
Universit de
Wageningen, Le
Pays-Bas
Ouganda F NWO-WOTRO PhD
Universit
Pays
dòrigine
Kaboyo, Barungi Solomon
Distribution ana population structure
of Magnaporthe grisea in Uganaa
Universit
de Makerere,
Kampala,
Ouganda
Ouganda M BMZ / GIZ MSc
Kalisa, Alain
Distribution ana population structure
of Magnaporthe grisea in Rwanaa
Universit
de Makerere,
Ouganda
Rwanda M GTZ MSc
Kam, Honore
Marker-assistea selection for
improvement of rice varieties resistant
to RYMJ for West Africa
Universit de
Kwazulu-Natal,
AIrique du Sud
Burkina
Faso
M USAID PhD
Kilese, 1ohn
Characteri:ation of rice germplasm
for cola tolerance through hela
evaluation ana participatory selection
in the Southern Highlanas of Tan:ania
Universit
agricole de
Sokoine,
Morogoro,
Tanzanie
Tanzanie M BMGF MSc
Konat, Kadougoudiou
Abdouramane
Criblage de 500 chantillons dÒry:a
glaberrima pour la rsistance a la
toxicit Ierreuse a lòuest du Burkina
Faso
Universit de
Ouagadougou,
Burkina Faso
Burkina
Faso
M Japon MSc
Kon, Brma Moussa
Analyse de la politique budgtaire
comme Iacteur contribuant
l`mergence en tant que moteur de la
croissance conomique au Mali : cas
du riz a lòIfce du Niger
Universit du
Mali, Institut
Suprieur de
Formation
Applique
Mali M Union europenne PhD
Koudamiloro, Augustin
Caractrisation et tude
biomolculaire des insectes vecteurs
de la panachure jaune du riz (RYMV)
au Bnin. Perspective de contrle avec
l`huile de neem
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin M Universit PhD
Kyaw, Pyae Phyo
Competitive ana comparative
research on the rice proauction in
African countries
Ecole des tudes
orientales et
aIricaines,
Universit de
Londres, RU
Myanmar M Union europenne MSc
Universit
Pays
dòrigine
Maganga, Reinfrid Martin
Analysis of population structure of
Magnaporthe grisea ana cultivar
resistance in three mafor rice growing
regions of Tan:ania
Universit
agricole de
Sokoine,
Morogoro,
Tanzanie
Tanzanie M BMZ/GIZ MSc
Mama, Atikatou
Biotechnology
Universit de
Moulay Ismail,
Maroc
Bnin F Programme
Generation
Challenge (GCP)
MSc
Masongoso, Charles 1oseph
Characteri:ation of wila rice in
Tan:ania ana evaluation of the extent
of gene ow from wila to cultivatea
ana vice versa
Universit de
Dar-es-Salaam,
Tanzanie
Tanzanie M Auto-sponsor PhD
Mayaba, Tawelsi
Cration varitale du riz adapts a la
culture de bas-Iond
Universit de
Ouagadougou,
Burkina Faso
Togo M Japon MSc
Menza, Mwalimu
Developing ana aisseminating locally
aaaptable ana socially ana
economically acceptable strategies for
prevention ana aamage control of
parasitic weeas in rainfea systems in
sub-Saharan Africa
Universit de
Wageningen,
Pays-Bas
Kenya M NWO-WOTRO PhD
Montcho, David
Diversit et bases gntiques des traits
lis a la vigueur vgtative et a
làdaptation du riz aIricain aux
diIIrentes conditions hydrologiques
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin M BMGF PhD
Moukoumbi, Yonnelle
Diversit gntique et valorisation
NERICA de bas-Iond
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Gabon F Organisation des
Nations Unies
pour l`ducation, la
science et la culture
(UNESCO)
PhD
Mwenda, Mesharck
Analysis of population structure of
bacterial leaf blight ana cultivar
resistance in three mafor rice growing
regions of Tan:ania
Universit
agricole de
Sokoine,
Morogoro,
Tanzanie
Tanzanie M BMZ / GIZ MSc
N`cho, Simon
Assessing current ana future
economic, social ana environmental
impacts of parasitic weeas in rice in
sub-Saharan Africa
Universit de
Wageningen,
Allemagne
Cte
dÌvoire
M NWO-WOTRO PhD
Universit
Pays
dòrigine
N`tcha, N`po
Auait
Aucune Bnin M AIricaRice Matrise
Ndaw, Omar Faye
Stuay the salt tolerance using SSH-
microarrays ana genetic transmission
of this character in rice
Universit Cheikh
Anta Diop,
Sngal
Sngal M GRiSS PhD
Ndaw, Omar Faye
Stuay the salt tolerance using SSH-
microarrays ana genetic transmission
of this character in rice
Universit Cheikh
Anta Diop,
Sngal
Sngal M Japon MSc
Ndye Seynabou Diouf
The impact of NERICA varieties on
fooa security strategies in Senegal
Universit Gaston
Berger, Sngal
Sngal F GRiSS PhD
Ndoye, Cheikh Tidiane
Projet de dveloppement dàpplication
mobile pour la collecte et la gestion
automatises de donnes dènqutes
go-rIrences
Universit Gaston
Berger, Sngal
Sngal M Union europenne MSc
Niang, Abibou
Quantihcation of rice yiela gap ana
reaucing the gap by gooa agricultural
practices (GAP) in West Africa
Universit Bonn,
Allemagne
Sngal M GRiSS PhD
Nkima, Germain
Analysis of Xanthomonas oryzae pv.
oryzae population structure ana
cultivar resistance in Rwanaa
Universit
agricole de
Sokoine,
Morogoro,
Tanzanie
Rwanda M BMZ / GIZ PhD
Nouwodjro, Paul Kant
Impact conomique potentiel de riz
hybride
Universit Gaston
Berger, Sngal
Togo M GRiSP MSc
Occhiali, Giovanni
Cross country or Panel aata regres-
sion on the effect of the implemen -
tation of new rice variety of rice on
women labor suppliea or efhciency of
rural local processing ana
aistribution markets
Ecole des tudes
orientales et
aIricaines,
Universit de
Londres, RU
Italie M Union europenne MSc
Odu, Olatunbosun
Evaluation of rice as aual purpose
crop in Nigeria
Universit
dÌbadan, Nigeria
Universit
Pays
dòrigine
Ogah, Emmanuel
Biocontrol potential of Platygaster
diplosisae an egg-larval parasitoia of
AfRGM in Nigeria
Universit
dÌbadan, Nigeria
Ogwuike, Philomena Chima
Impact of NERICA aaoption on labor
proauctivity in Nigeria
Universit
dàgriculture,
Abeokuta, Ogun
State, Nigeria
Nigeria F Union europenne MSc
Okry, Florent
Strengthening rice seea systems ana
agro-bioaiversity conservation
Universit de
Wageningen,
Pays-Bas
Bnin M Netherlanas
Organi:ation
for International
Cooperation in
Higher Eaucation
ana Research
(NUFFIC)
PhD
Olou, Abik Aurore
Techniques de laboratoire de
pathologie
Facult des
sciences tech-
niques dÀbomey-
Calavi, Bnin
Bnin F Japon Master 1
Olubiyi, Mayowa Raphael
Screening of Oryza glaberrima
accessions for tolerance to anaerobic
germination
Universit
dàgriculture,
Abeokuta, Ogun
State, Nigeria
Nigeria M STRASA MSc
Onaga, Geoffrey
Impact of climate change on pathogen
aiversity, ana rice gene expression in
response to Magnaporthe oryzae
Universit
Georg August,
Gottingen,
Allemagne
Ouganda M BMZ / GIZ PhD
Onasanya, Ruth Omotola
Characteri:ation of Rice yellow
mottle virus isolate genus
Sobemovirus in climate change prone
areas in East ana Central Africa
Universit Idral
de technologie
de Akure, Ondo
State, Nigeria
Nigeria F GRiSP PhD
Opata, 1ohn
Seea priming effects on riceweea
competition
Universit de
Bonn,
Allemagne
Ghana M CAAS MSc
Opoku, Enoch
Resiaual effects of fallow management
options on soil fertility ana rice grain
yiela of uplana rice
Universit de
Bonn, Allemagne
Ghana M CAAS MSc
Universit
Pays
dòrigine
Oyelola, Yisa A.
Evaluation of root ana shoot
performance of interspecihc (Oryza
sativa O. glaberrima) progenies
unaer arought
Universit
dÌbadan,
Nigeria
Nigeria M Japon MSc
Palanga, Kof
Genetic hngerprinting ana grain
quality aetermination of AfricaRice
irrigatea lowlana rice using
molecular markers
Universit Cheikh
Anta Diop,
Sngal
Togo M BMGF via IRRI MSc
Partey, Samuel
Effects of legume green manuring ana
biochar amenaments on maintenance
of green water ana soil fertility
inaicators on rice cropping helas in
Ghana
Universit de
Manchester, RU
Ghana M GRiSS PhD
Sakyu, Shiho
Womens bargaining power in rice
proauction ana its selling process
Universit de East
Anglia, RU
Japon F Japon MSc
Sall, Amadou Tidiane
Iaentihcation of restorer lines in
African germplasm using SSRs
Universit Cheikh
Anta Diop,
Sngal
San, Nassatou
Rice value aevelopment in Senegal
Universit Gaston
Berger, Sngal
Sngal F Syngenta Matrise
Sangar, 1ean Rodrigue
NERICA et le squenage des alleles
dÒ. glaberrima rvls par marqueurs
microsatellites
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Mali M GCP MSc
Santos, Carline Christelle
Analyse de lìnfuence des conditions
agro cologiques de cultures sur la
rsistance du riz aux insectes de stock
au Bnin et possibilit dàmlioration
de la qualit par tuvage
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin F Gouvernement du
Bnin / GRiSS
PhD
Schroder, Claudia
A qualitative research regaraing
socio-economic ana genaer-relatea
issues in NERICA aaoption by
smallholaers in Benin
Universit de
Hohenheim,
Allemagne
Allemagne F Universit / Union
europenne
MSc
Sock, Mamadou
Marker-assistea introgression of blast
resistance into African mega-varieties
of rice
Universit Cheikh
Anta Diop,
Sngal
Universit
Pays
dòrigine
Sossa, Elvire Line
Analyse bibliographique et expri-
men tation en milieu paysan sur le
theme : Etude de làrriere eIIet de la
Iertilisation et des rsidus de rcolte
du prcdent cultural (Jigna unguicu-
lata) sur la production du riz de bas-
Iond dans un systeme de culture riz
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin F Union europenne MSc
Sossou, Schedrac Emmanuel
ICT
Haute Ecole de
Commerce et
de Management
(HECM)
Bnin M AIricaRice MSc
Souley, Issaka
RYMJ isolates pathotyping,
serotyping ana epiaemiology in Niger
Universit de
Cocody, Abidjan,
Cte dÌvoire
Niger M Japon PhD
Taiwo, Stephen
Sustainable weea control ana proauc-
ti vity improvement in improvea in lana
valleys in south-eastern Nigeria
Universit
dàgriculture de
Michael Okpara
Umudike, Nigeria
Tambam, Beri Bonglim
Optimi:ation conaitions of
phosphorus priming in contrasting
rice genotypes
Universit de
Bonn,
Allemagne
Cameroun F CAAS MSc
Thiam, Maimouna
Iaentihcation of novel salt tolerance
QTLs in populations aerivea from
NERICA-L-19 IR4630-22-2 ana
NERICA-L-19 Hasawi
Universit Cheikh
Anta Diop,
Sngal
Sngal F BMGF via IRRI MSc
Tossou, K. Romuald
Effects of late nitrogen application
ana harvesting aates on grain quality
of African rice (Oryza glaberrima
Steua.)
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin M Japon Matrise
Tusekelege, Hezron Kumbala M.
Improvement of selectea rice variety
in Tan:ania for bacterial leaf blight
resistance using marker-assistea
selection
Universit
agricole de
Sokoine,
Mongoro,
Tanzanie
Tanzanie M GIZ PhD
Ukoha, Grace Ogonnaya
Weea competitiveness of interspecihc
(Oryza sativa O. glaberrima)
genotypes in Ultisol
Universit
dàgriculture de
Michael Okpara,
Umudike, Nigeria
Nigeria F Japon MSc
Universit
Pays
dòrigine
van`t Klooster, Kris
Hyarological requirements of
Rhamphicarpa fstulosa
Universit de
Wageningen, Le
Pays-Bas
Pays-Bas M DFID MSc
Vido, Agossou Arthur
Etude sur l`histoire du riz aIricain
(Ory:a glaberrima Steud.) dans le sud
Bnin (XVIIe XIXe siecle)
Universit de
Cocody, Abidjan,
Cte dÌvoire
Bnin M Japon PhD
Wiredu, Nimo Alexander
Impact of fertili:er subsiay program
on farm level proauctivity ana fooa
security. a case stuay of rice
proaucers in northern Ghana
Universit de
Hohenheim,
Allemagne
Ghana M GRiSS PhD
Yamazaki, Yuri
Exploring nutrient management
options to combat biotic ana abiotic
stresses in wetlana rice cultivation
Universit de
Kinki, Ecole
dàgriculture,
Japon
Japon F Japon MSc
Yao, Nasser
Marker-assistea selection for
improvement of rice varieties resistant
to RYMJ for West Africa
Universit de
KwaZulu-Natal,
AIrique du Sud
Cte
dÌvoire
M USAID PhD
Yelome, Octaviano Igor
Stage en ressources phytogntiques
et amlioration des plantes
Universit
dÀbomey-Calavi,
Bnin
Bnin M GIZ MSc
Zossou, Esprance
Soutenir la poste-rcolte et le march
du riz local en AIrique de lÒuest
Universit de
Liege, Gembloux,
Belgique
Bnin F Japon PhD
Programmes de formation d'AfricaRice
Cours de formation et ateIiers organiss par AfricaRice en 2011
Thme Atelier/
formation
Pays reprsents et
nombre de participants
Lieu et
date
Total des
participants
Hommes Femmes
Formation sur la gestion
des semences pour les
techniciens liberiens
Formation Liberia 3 Cotonou,
Bnin,
21 Ivr. au
3 mars
3 3 0
Formation interne des
techniciens de recherche
et observateurs pour
les GSS dans lÙnit de
slection des bas-Ionds
irrigus
Formation Sngal
Gambie
Cte dÌvoire
13
1
1
Ndiaye,
Sngal
19 au 20
avril
15 12 3
Atelier sur les politiques
semencieres en AIrique
de lÒuest
Atelier Ghana
Bnin
Cte dÌvoire
Sngal
Mali
Madagascar
Burkina Faso
Niger
Gambie
Nigeria
Mauritanie
Guine
Guine-Bissau
Italie
Tunisie
Togo
2
8
3
3
3
1
2
2
1
3
1
1
1
4
1
1
Cotonou,
Bnin,
5 au 6 mai
37 34 3
Thme Atelier/
formation
Pays reprsents et
Lieu et
date
Total des
participants
Hommes Femmes
Dmarrage et
planifcation du volet
AIrique de la phase II
de STRASA
Atelier Bnin
Burkina Faso
Madagascar
Ghana
Liberia
Sngal
Sierra Leone
Mozambique
Mali
Guine
Nigeria
Rwanda
Ouganda
Gambie
Nigeria
Philippines
1
2
1
1
1
3
1
2
1
1
1
1
1
1
1
1
Cotonou,
Bnin,
9 au 11 mai
20 19 1
Formation en production
rizicole
Formation Burkina Faso
Sngal
Mali
Mauritanie
8
9
4
1
Saint-
Louis,
Sngal,
16 mai au
10 juin
22 20 2
Atelier de lancement
pour le projet fnanc
par lÀCDI
Atelier Canada
Mali
Ouganda
Sierra Leone
Cameroun
Ghana
Sngal
Gambie
Nigeria
AIricaRice
ACDI
1
2
2
2
2
2
2
2
2
15
1
Cotonou,
Bnin,
30 mai au
1
er
juin
33 29 4
Thme Atelier/
formation
Pays reprsents et
Lieu et
date
Total des
participants
Hommes Femmes
Booster la mcanisation
agricole en production
rizicole en AIrique
Atelier Bnin
Burkina Faso
France
Ouganda
Togo
Mali
Nigeria
Ghana
Tanzanie
Sngal
IRRI
Inde
5
1
1
2
1
2
2
2
2
6
3
2
Saint-
Louis,
Sngal,
6 au 10
juin
29 28 1
RenIorcement des
capacits en agronomie
du riz en AIrique
de lÒuest avec une
mention spciale aux
varits NERICA
Formation Liberia
Burkina Faso
Italie
3
2
1
Cotonou,
Bnin,
6 au 17
juin
6 5 1
Atelier de lancement de
lòbjectiI 3 de diIIusion
et dìmpact des varits
amliores en AIrique
du projet (DIIVA)
Atelier Nigeria
Tanzanie
RU
Niger
2
1
1
1
Cotonou,
Bnin,
14 au 15
juin
5 4 1
Initiative challenge riz
GCP (Rice CI)
Atelier Nigeria
Burkina Faso
Mali
France
2
1
1
1
Ibadan,
Nigeria,
14 au 17
juin
5 5 0
Atelier de Iormation sur
l`valuation dìmpact
Formation Cameroun
Burkina Faso
Madagascar
Togo
Mali
DRC
Sngal
Tchad
Gabon
Niger
8
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Douala,
Cameroun,
20 au 24
juin
17 15 2
Thme Atelier/
formation
Pays reprsents et
Lieu et
date
Total des
participants
Hommes Femmes
Formation des
riziculteurs a
lìdentifcation de
nouvelles varits
homologues au Sngal
Formation Sngal 30 Ross-
Bethio
Sngal,
28 juin
30 28 2
2
e
atelier du projet
AFROweeds
Atelier Bnin
Burkina Faso
France
Cte dÌvoire
Mozambique
Mali
Nigeria
Ghana
Rwanda
Sngal
3
1
3
2
1
2
1
1
1
1
Cotonou,
Bnin,
28 au 29
juin
19 17 2
Atelier de Iormation sur
l`tuvage du riz et les
technologies de rcolte
et de battage
Formation Bnin
Sngal
Burkina Faso
Niger
Mali
Tanzanie
2
13
3
2
3
1
Saint-
Louis,
Sngal,
1
er
au 5
aot
24 11 13
Atelier de Iormation
sur les pathologies du
riz et la simulation
des techniques de
modlisation
Formation Rwanda
Ouganda
Tanzanie
2
3
9
Dar es
Salaam,
Tanzanie,
15 au 18
aot
14 9 5
Intgration du genre
dans la recherche
rizicole en AIrique :
atelier stratgique
Atelier Bnin
Burkina Faso
Mali
Cameroun
Tchad
Cte dÌvoire
Ghana
Sngal
Gambie
Nigeria
Rp.
CentraIricaine
Philippines
Suede
Ouganda
Niger
Guine
3
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Cotonou,
Bnin,
16 au 18
aot
18 2 16
Thme Atelier/
formation
Pays reprsents et
Lieu et
date
Total des
participants
Hommes Femmes
Formation pour les
chercheurs nationaux
sur lìsolation des
maladies de riz et
les techniques de
purifcation
Formation Rwanda
Ouganda
Tanzanie
2
2
7
Dar es
Salaam,
Tanzanie,
19 au 27
aot
11 6 5
Atelier sur la
comptitivit des
chanes de valeur du riz
apres la crise rizicole :
leons d`tudes de cas`
Atelier Cameroun
Sngal
Burkina Faso
Togo
Ethiopie
Rwanda
Guine
Ghana
Gambie
Cte dÌvoire
Nigeria
1
1
1
1
1
1
1
1
3
1
1
Banjul,
Gambie,
24 au 25
sept.
13 12 1
Atelier de Iormation
sur la chane de valeur
du riz
Atelier Nigeria
Ghana
Ouganda
Cameroun
Mali
Sngal
Gambie
1
1
1
1
1
1
1
Tamale,
Ghana,
26 oct. au
1
er
nov.
7 6 1
Formation sur les
ventes aux encheres
exprimentales
Formation Sierra Leone
Gambie
Ghana
Nigeria
Cameroun
Mali
Sngal
Ouganda
1
1
1
1
1
1
1
1
Kampala,
Ouganda,
4 au 9 dc.
8 4 4
Runion de planifcation
entre AIricaRice et
IRRI ESA
Atelier Bnin
Philippines
Mozambique
Burundi
Tanzanie
2
1
3
1
18
Dar es
Salaam,
Tanzanie,
5 au 7 dc.
25 18 7
Atelier de fn de projet
FIDA AOC
Atelier RDC
Sierra Leone
Guine
Cte dÌvoire
Sngal
4
2
3
1
1
Cotonou,
Bnin,
6 au 8 dc.
11 10 1
Thme Atelier/
formation
Pays reprsents et
Lieu et
date
Total des
participants
Hommes Femmes
Formation sur
l`valuation de la qualit
du grain (Anglophone)
Formation Ethiopie
Ghana
Rwanda
Nigeria
Gambie
Ouganda
1
1
1
1
1
1
Cotonou,
Bnin,
7 au 9 dc.
6 6 0
Formation sur
l`valuation de la qualit
du grain (Francophone)
Formation Bnin
Burkina Faso
Guine
Madagascar
Sngal
Mali
2
1
1
1
1
1
Cotonou,
Bnin
12 au 14
dc.
7 6 1
Atelier sur la collecte
et lànalyse de donnes
pour la slection et
làmlioration des
plantes
Atelier Burkina Faso
Cte dÌvoire
Mali
Sierra Leone
Nigeria
Bnin
Burundi
Madagascar
Ouganda
Mozambique
Gambie
Sngal
Niger
Guine
Togo
Tanzanie
Ghana
1
1
2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
2
Cotonou,
Bnin
12 au 16
dc.
19 16 3

PubIications
*Les noms des auteurs du Centre du riz pour lÀIrique (AIricaRice) se trouvent en gras
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Abrviations
ACDI Agence canadiene de dveloppement international
ACP AIrican, Caribbean and Pacifc group oI states
ADRAO Association pour le dveloppement de la riziculture en AIrique de lÒuest (ancien
nom dÀIricaRice en Iranais)
AEA AIrique de lÈst et australe
AFNSD Journe aIricaine de làlimentation et de la scurit nutritive
AIricaRice Centre du riz pour lÀIrique
AFSTA Association aIricaine du commerce de semences
AGRA Alliance pour une rvolution verte en AIrique
AIDS Syndrome dìmmunodfcience acquise
ANR Agence nationale de la recherche
AOC AIrique de lÒuest et du Centre
APO Assistant Professional Ofhcer
ARI Initiative aIricaine sur le riz
ASARECA Association pour le renIorcement de la recherche agricole en AIrique de lÈst et du
Centre
ASI ADRAOSAEDISRA batteusevanneuse
ASN Rseau semencier aIricain
ASS AIrique subsaharienne
AU Union aIricaine
AUC Commission de lÙnion aIricaine
AU-DREA Dpartement de lÀgriculture et de l`conomie ruurale de lÙA
BAD Banque aIricaine de dveloppement
BADEA Banque arabe pour le dveloppement conomique en AIrique
BIRD Banque internationale pour la reconstruction et le dveloppement (Banque
mondiale)
BMGF Fondation Bill et Melinda Gates
BMZ Ministere Idral pour la coopration et le dveloppement conomique (Allemagne)
BPA Bonnes pratiques agricoles
CA$ Dollar(s) canadiens
CAADP Programme dtaill pour le dveloppement de làgriculture en AIrique
CAAS Acadmie chinoise des sciences agricoles
CAMES Conseil aIricain et malgache pour lènseignement suprieur
CARD Coalition pour le dveloppement de la riziculture en AIrique
CARI Institut de recherche agricole centrale (Liberia)
CCAFS Changement climatique, Agriculture et Scurit alimentaire (Programme de
recherche du CGIAR)
CCLF Fonds de liaison CGIARCanada
CEDEAO Communaut conomique des Etats de lÀIrique de lÒuest
CEMAC Commission de la communaut conomique et montaire de lÀIrique centrale
CFA Fonds canadien pour lÀIrique
CFA Franc CFA
CFC Fonds commun pour les denres de base
CG CGIAR
CI Initiative challenge
CIAT Centre international dàgriculture tropicale
CILSS Comit permanent Inter-Etats de Lutte contre la Scheresse dans le Sahel
CIMAC Amlioration des cultures, idotypage et modlisation pour les systemes de culture
en AIrique dans un contexte de changement climatique (conIrence internationale)
CIMMYT Centre international pour làmlioration du mas et du bl
CIRAD Centre de coopration internationale en recherche agronomique pour le
dveloppement (France)
CNRA Centre national de recherche agronomique (Cte dÌvoire)
CNRADA Centre national de recherche agronomique et de dveloppement agricole
(Mauritanie)
CNS-Riz Centre riz national (WAAPP, Mali)
CODE Comit pour lèIfcience des oprations et du dveloppement (CA de la BAD)
CoM Conseil des ministres (AIricaRice)
CORAF/WECARD Conseil ouest et centre aIricain pour la recherche et le dveloppement agricole
CRI Cot des ressources intrieures
CRP Programme de recherche du CGIAR
CRRA Centre rgional de recherche agricole (Mali)
CSIR Conseil pour la recherche scientifque et industrielle
DAF Directeur de làdministration et des fnances
DGA Directeur gnral adjoint
DFID Dpartement du dveloppement international (RU)
DIIVA DiIIusion et impact des varits de culture amliores en AIrique
DIVA DiIIusion des varits de cultures amliores en AIrique
DOI Identifcateur dòbjet numrique
DP Domaine prioritaire
DRDR Direction rgionale du dveloppement rural (Sngal)
ECAA Entreprise de conception et dàppui a làrtisanat (Chad)
ECARRN Rseau de recherche rizicole en AIrique de lÈst et du Centre
ed. Editeur
eds Editeurs
EIAR Institut thiopien de recherche agricole
ESCAPE Changement Environnementaux et Sociaux en AIrique : Pass, Prsent et Future
FAO Organisation des Nations Unies pour làlimentation et làgriculture
FARA Forum pour la recherche agricole en AIrique
FIDA Fonds international de dveloppement agricole
GCP Programme challenge generation (CGIAR)
GIR Gestion intgre de la riziculture
GIZ Deutsche GesellschaIt Ir Internazionale Zusammenarbeit
GOANA Grande oIIensive agricole pour la nourriture et làbondance (Sngal)
GRiSP Partenariat mondial de la science rizicole
GRiSS Bourse mondiale de la science rizicole
GSR Green Super Rice (projet)
HECM Haute cole de commerce et de management
ICABR Consortium International sur la recherche sur les biotechnologies agricoles
ICRISAT Institut international de recherche sur le cultures pour les tropiques semi-arides
ICT Technologies de lìnIormation et de la communication
IDRC Centre international de recherche pour le dveloppement
IER Institute d`conomie rurale (Mali)
IFPRI Institut international de recherche sur les politiques alimentaires
IITA Institut international de recherche dàgriculture tropicale
INGER Rseau international pour l`valuation gntique du riz
INRAB Institut national de recherches agricoles du Bnin
INSAH Institut du Sahel
IRD Institut de recherche pour le dveloppement (France)
IRGIB Institut rgional du gnie industriel des biotechnologies et sciences appliques
IRRI Institut international de recherche sur le riz
ISRA Institut sngalais de recherches agricoles (Sngal)
ITRA Institut togolais de recherche agronomique (Togo)
JICA Agence japonaise de coopration internationales
JIRCAS Centre international de recherche japonais en sciences agricoles
JRC-IPTS Centre de recherche conjoint pour les tudes technologiques prospectives (UE)
KM Gestion des connaissances
KMV Village du millnaire Kokoya (Liberia)
LATE EIIet du traitement moyen local
MARI Institut de recherche agricole de Mikocheni (Tanzanie)
MARS Slection rcurrente assiste par marqueurs
MAS Slection assiste par marqueurs
MICCORDEA Attnuer lìmpact du changement climatique sur la rsistance du riz aux maladies
en AIrique de lÈst
MISU Universit de lÈtat du Michigan
MoARD Ministere de lÀgriculture et du Dveloppement rural (Ethiopie)
MOMAGRI Mouvement pour une organisation agricole mondiale
MSc Master en Science (postgraauate aegree)
Mt Million de tonnes
NaCRRI National Crops Resources Research Institute (Ouganda)
NAM Nestea Association Mapping (profect)
NARES Services nationaux de recherche et de vulgarisation agricoles
NARO Organisation nationale de recherche agricole (Ouganda)
NARS Systemes nationaux de recherche agricole
NCRI Institut national de recherche sur les crales (Nigeria)
NEPAD Nouveau partenariat pour le dveloppement de lÀIrique
NERICA Nouveau riz pour lÀIrique (Iamille des interspcifques de varits de riz de
plateau)
NERICA-L Nouveau riz pour lÀIrique (Iamille des interspcifques de varits de riz de bas-
Ionds)
NISER Institut nigerian pour la recherche sociale et conomique
NU Nations Unies
NUFFIC Organisation hollandaise pour la coopration dans l`ducation suprieure et la
recherche
NWO-WOTRO Organisation hollandaise pour la recherche scientifque Recherche pour le
dveloppement mondial
OGM Organisme gntiquement modif
OMD ObjectiIs du millnaire pour le dveloppement
ONG Organisation non-gouvernementale
p. page
PA Protocole dàccord
PADER Programme dàppui au dveloppement rural
PDF Chercheur post-doctorat
PhD Docteur en Philosophie (doctoral degree)
PhilRice Institut de recherche agricole des Philippines
PIP Projet du plan de mise en oeuvre
PNSA Programme national pour la scurit alimentaire (Tchad)
PNUD Programme des Nations Unies pour le dveloppement
PPAAO Programme de productivit agricole dÀIrique de lÒuest (Banque mondiale)
pv. pathovar
PVS Slection varitale participative
QTL Locus a caractere quantitatiI
R&D Recherche et dveloppement
RAP Raliser le potentiel agricole des bas-Ionds en AIrique subsaharienne tout en
maintenant leurs services environnementaux
RAPD-PCR Amplifcation alatoire polymorphique de lÀDN raction en chane par
polymrase
RDC Rpublique dmocratique du Congo
RISOCAS Dveloppement des stratgies dàdaptation des cultures du riz et du sorgho au
changement climatique dans les environnements vulnrables en AIrique
ROCARIZ Rseau ouest et centraIricain de recherche et de dveloppement rizicole
RU Royaume-Uni (de Grande Bretagne et de lÌrlande du Nord)
RYMV Virus de la panachure jaune
SAA Association Sasakawa AIrique
SAED Socit dàmnagement et dèxploitation des terres du Delta et des valles du feuve
Sngal et de la Falm (Sngal)
SARD-SC Appui multinational du CGIAR a la recherche pour le dveloppement agricole pour
les denres stratgiques en AIrique (projet)
SE Son Excellence (honorifque)
SG2000 Sasakawa Global 2000
SIG Systeme(s) dìnIormation gographique
SMART-IV Sawah, acces aux marchs et aux technologies rizicoles pour les bas-Ionds
SNP Polymorphisme du nuclotide simple
SPCRS Socit de promotion et de commercialisation du riz sngalais
SPIRIVWA Amlioration de la productivit durable pour le riz dans les bas-Ionds dÀIrique de
lÒuest
spp. (Non spcife) espece (pluriel)
SSH Hybridation par inhibition et soustraction
SSR Rptitions de squences simples
STRASA Riz tolrant au stress pour les producteurs pauvres dÀIrique et dÀsie du Sud et du
Sud
SO Sud Ouest
SWIHA Initiative a l`chelle du systeme sur le VIH/SIDA et làgriculture
TCDC Coopration technique entre les pays en dveloppement (PNUD)
UEMOA Union conomique et montaire Ouest aIricaine
UJAK Union des jeunes agriculteurs de Koyli-Wirnde (Sngal)
UL-SOAS School of Oriental ana African Stuaies (Universit de Londres, RU)
UE Union europenne
UNECA Commission conomique des Nations Unies pour lÀIrique
UNESCO Organisation des Nations Unies, pour l`ducation, la science et la culture
US Etats-Unis
USAID Agence des Etats-Unis pour le dveloppement international
VIH Virus de lìmmunodfcience humaine
VFS Valle du feuve Sngal
vol. Volume
WTP Volont de payer
Le CGIAR
Le CGIAR est un partenariat mondial qui rassemble des organisations engages dans la recherche pour le dveloppement
durable avec làppui des bailleurs de Ionds. Ces bailleurs incluent les gouvernements des pays en dveloppement et des pays
industrialiss, les Iondations et les organisations internationales et rgionales. Les travaux quìls supportent sont raliss
par 15 membres du Consortium des Centres internationaux de recherche agricole, en collaboration avec des centaines
dòrganisations partenaires, y compris les instituts nationaux et rgionaux de recherche, les organisations de la socit civile,
le monde universitaire et le secteur priv.
Les centres du CGIAR
AIricaRice Centre du riz pour lÀIrique (Cotonou, Bnin)
Bioversity International Bioversity International (Rome, Italie)
CIAT Centre international dàgriculture tropicale (Cali, Colombie)
CIFOR Centre pour la recherche Iorestiere internationale (Bogor, Indonsie)
CIMMYT Centro Internaional ae Meforamiento ae Mai: y Trigo (Mexique)
CIP Centro Internaional ae la Papa (Lima, Perou)
ICARDA Centre international de recherches agricoles dans les rgions seches (Aleppo, Syrie)
ICRISAT Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides
(Patancheru, Inde)
IFPRI Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Washington, DC,
Etats-Unis)
IITA Institut international dàgriculture tropicale (Ibadan, Nigeria)
ILRI Institut international de recherche sur l`levage (Nairobi, Kenya)
IRRI Institut international de recherche sur le riz (Los Banos, Philippines)
IWMI International Water Management Institute (Colombo, Sri Lanka)
World AgroIorestry Worla Agroforestry Centre (Nairobi, Kenya)
WorldFish WorlaFish Center (Penang, Malaisie)
Centre du riz pour lÀfrique (AfricaRice)
01 B.P. 2031 Cotonou, Bnin
Tlphone : (229) 6418 1313 Fax: (229) 6422 7809 Courriel : AIricaRicecgiar.org
www.AIricaRice.org

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Centre du riz pour l`Afrique (AfricaRice) - Rapport annuel 2011

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