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I CONTROVERSE CONTROVERSE I

Version longue de l'interview parue dans FORWARD de mai 2009

Pour sortir les finances publiques du rouge, faudra-t-il réformer profondément la fiscalité dans notre pays ?

Avons-nous besoin d’urgence d’un ‘tax deal’ ?

F
ace à la crise d'austérité qui s'annonce, va-t-on A quoi pensez-vous ? Cela fait déjà pas mal de pistes, pour éviter compte des dommages environnementaux. Une tion, à savoir qu'un employé à lui tout seul pourrait
POUR d'office vers "plus d'impôts" ? Tout ce qui touche aux impôts sur le travail. Il faut réduire selon vous d'alourdir encore les charges sur les fois qu'on aura cette neutralité au niveau trans- changer le cours de l'entreprise, est discutable.
le coût du travail de la manière la plus simple et la plus li- entreprises … port, on aura fait la moitié du chemin. La deuxiè- L'autre problème est que ce système de bonus in-
Cette crise va significativement appauvrir les pouvoirs néaire possible. Cette crise va se traduire par un coût du capital me moitié consiste à assurer une certaine neutra- cite à une prise excessive de risques. En effet, le
publics pour plusieurs années. Cette situation va appeler plus élevé pendant des années. Ajoutez à cela une lité entre travailleur belge et travailleur chinois. Si principe de l'option sur action attribuée aux colla-
à la fois une augmentation des impôts et une diminution Quelles sont vos autres pistes ? plus grande aversion au risque. Demain, il y aura le Chinois travaille aussi bien que lui pour un sa- borateurs, c'est "face je gagne, pile je ne perds
des dépenses publiques. Certains partis politiques veu- A l'heure ou le débat sur les paradis fiscaux et le besoin encore plus de jeunes de 23 ans qui voudront de- laire moindre, le travailleur belge doit l'accepter. pas." A la différence de l'actionnaire, qui, si cela
lent faire croire que l'on ne touchera pas à l'un ou à l'au- d'échanger des informations financières fait rage, il faut venir fonctionnaire ou travailler dans le non mar- Ce qu'on ne peut par contre pas accepter, c'est tourne mal, perd toute sa mise. Je dois ajouter
tre, mais ils ont tort. reconnaître que peut se poser la question de la taxation chand, plutôt que de lancer leur propre entreprise. que le travailleur belge paie à lui seul, par ses coti- que je m'étais opposé à l'époque à cette loi sur
des plus-values. Si jamais on devait passer par là, elle de- Plus que jamais, ce n'est pas le moment de taxer sations sociales, l'allocation d'attente d'un jeune les stock-options, mais je n'avais pas réussi à per-
Ne serait-ce pas irresponsable, pour notre compétiti- vrait s'accompagner d'une déductibilité des moins-va- l'acte d'entreprendre. Il faut faire une distinction juste sorti de l'école qui n'a jamais travaillé. Il n'y a suader le gouvernement Dehaene.
vité, d'augmenter encore la pression fiscale ? lues, et donc d'une limitation des pertes potentielles. On entre la rente et l'entrepreneuriat. A ce niveau, il y pas de raison que ce soient uniquement les travail-
Non, parce que tous les pays sont confrontés à la même peut penser qu'un certain nombre d'investisseurs aujour- a aussi des choses à faire … Ces dirigeants d'en- leurs qui supportent ce coût. Les cotisations so- Faut-il un impôt sur la fortune ?
crise. Je ne nie pas que notre fiscalité relativement d'hui accepteraient relativement bien cette idée, dans un treprise qui se mettent en entreprise pour payer ciales sont en fait des assurances sociales qui par Je trouve qu'il y une forme d'injustice avec une
lourde soit un handicap, mais la crise va induire une contexte où ils sont plus sensibles à la notion de risque. moins d'impôts (ndlr : 33% sur les bénéfices de so- définition doivent avoir un lien avec le monde du taxation sur la fortune car on va pénaliser quel-

“fiscal
Le système
augmentation de la fiscalité partout. Le différentiel ne
va pas tellement changer. On peut même penser que
Une telle mesure pourrait correspondre à un certain air du
temps, aussi pour les finances publiques en manque de
ciétés contre 50% d'imposition pour les revenus
élevés), ce n'est pas acceptable car cela tue un
travail. Ce n'est pas uniquement au travailleur de
payer des prestations qui ne
qu'un qui déciderait d'épargner pour réaliser son
rêve dans 15 ou 20 ans, par rap-
belge est
absurde car il
des champions de la fiscalité comme l'Irlande vont
devoir augmenter leur impôt sur les sociétés. Ce n'est
recettes. Or, il y a de grandes chances qu'il y ait davan-
tage de plus-values aujourd'hui qu'il y a douze mois.
système qui cherche précisément à stimuler l'acte
d'entreprendre. Le capitalisme souffre de ceux qui
sont pas liées au travail.
C'est bien l'ensemble de la
“ Certains disent qu'il port à quelqu'un qui déciderait
faut relancer la con- de claquer un maximum d'ar-
pas exclu. cherchent à exploiter des mécanismes au départ collectivité qui doit payer ces gent ici et maintenant. A cet
crée des dis- Toujours dans le registre de la fiscalité patrimoniale, il faut bien conçus, mais victimes de tellement d'abus en prestations, y compris le ren-
sommation. Je dis égard, de nouveau, une taxa-
torsions, des L'effort sera progressif … également reconnaître certaines injustices en matière de toute légalité qu'ils appellent désormais des cor- tier, y compris le pensionné, non : taxons plutôt la tion sur la consommation est
Ce sera au gouvernement de décider, en tenant compte fiscalité immobilière : la taxation est basée sur des reve- rections. Si l'on en est pas capable, il faut retour- y compris la femme au foyer. consommation” nettement meilleure. Les gens
injustices et aussi des contraintes internationales. Si l'on alourdit par nus cadastraux établis sur la base de valeurs locatives da- ner à une convergence entre taux d'imposition Tout le monde. Car si on le sont alors libres de consommer
parfois même exemple les charges sur les carburants, les Belges pour- tant de 1975. Or, en 35 ans, la même maison n'aura pas des sociétés et des personnes physiques. ne fait pas, on pénalise le travail en Belgique. Ce aujourd'hui, demain ou après-demain, mais il n'y a
des domma- raient toujours aller faire leur plein à l'étranger. Mais il y pris la même valeur à Arlon ou à Charleroi. Celui qui ha- n'est pas du protectionnisme, mais un retour à une pas de jugements de valeur entre quelqu'un qui
a d'autres domaines où nous sommes libres d'agir, no- bite à Charleroi est injustement pénalisé. Il faudrait évo- Taxer les dépenses plutôt que les revenus, vous certaine neutralité, sur le plan environnemental et dépense 50.000 euros en un week-end à Monaco
ges environne- tamment la taxation sur le mazout de chauffage pour le- luer vers un modèle de taxation des loyers réels. Même y croyez ? sur le plan du financement de la sécurité sociale. et quelqu'un dont le luxe est de consacrer chaque
mentaux” quel il y a très peu d'accises. s'il ne faut pas se leurrer : les propriétaires se rattrape- Cela me semble une excellente idée. On limite les Cela ne vaudra plus la peine de pécher des cre- année ces 50.000 euros à améliorer une très belle
raient sans doute en alourdissant leurs loyers. Mais soit, risques de fraude. De plus, nous sommes dans vettes au large de la Mer du Nord et de les en- maison. L'idée serait de faire payer plus celui qui
Etienne de Callataÿ,
Puisque vous abordez la fiscalité verte, certains ob- c'est un jeu économique plus sain, plus en phase avec la une société trop consumériste. Certains disent voyer au Maroc pour les faire éplucher... possède une belle maison, pourquoi ? La fiscalité
chief economist à la
servateurs (ndlr: dont Paul De Grauwe ci-contre) esti- réalité. Le but ici ne serait pas nécessairement d'augmen- qu'il faut relancer la consommation. Je dis non : patrimoniale butte contre ce type de problèmes. A
banque Degroof ment que celle-ci ne peut pas poursuivre deux ter les recettes globales pour l'Etat, mais d'être plus taxons plutôt la consommation. Les pays scandi- Faut-il revoir la fiscalité avantageuse sur les la limite, si d'aventure, il devait y avoir un impôt
objectifs à la fois : un écologique - changer nos habi- justes, avec une enveloppe collectée identique. naves ont montré la bonne voie en cette matière. bonus versés sous formes d'options sur sur le patrimoine, le corollaire devrait être la sup-
tudes de consommation - et un budgétaire, générer En Belgique, on taxe le travail … réalisé en Bel- actions ? pression des droits de succession.
de nouvelles recettes … Autre exemple : pourquoi les loyers de bureaux en gique, mais les produits fabriqués en Chine échap- Absolument. Le système belge est absurde car il
'Avec un seul caillou, on ne peut viser qu'un seul oi- Belgique ne sont-ils pas soumis à la TVA ? pent à la taxation sur le travail en Belgique et sont crée des distorsions, ce que n'aiment pas les éco- Quid de l'acceptation de telles réformes par la
seau,' dit effectivement le dicton. Mais dans le cas Encore une autre piste : la fiscalité patrimoniale se base en plus relativement peu taxés en tant que pro- nomistes, des injustices et parfois même des population ?
d'espèce, la fiscalité environnementale peut nous per- sur le revenu cadastral du bien. Ce faisant, on ne tient pas duits. On se tire une balle dans le pied. dommages environnementaux. Je prends l'exem- Il faudra aborder ces mesures de manière globale,
mettre d'atteindre deux objectifs simultanés, à savoir assez compte de l'emprise d'un bien sur l'espace public ple des voitures de société. La Belgique est cham- en démontrant qu'il y a des impôts en plus mais
inciter les gens à consommer moins d'énergie et pol- et de son intégration à des services collectifs (égouts, Vous plaideriez pour une sorte de taxe sur pionne du monde du taux de voitures de société, aussi des impôts en moins, des choses à perdre
luer moins, mais aussi générer de nouvelles recettes éclairages publics, transports publics, etc.). Ainsi, le pro- l'empreinte écologique pour favoriser les pro- parce que le différentiel entre la taxation du salaire mais aussi à gagner, avec un œil attentif pour la
pour permettre de réduire d'autres impôts. Car si on priétaire d'un duplex chic à Bruxelles sera vraisemblable- duits locaux … normal et la taxation du salaire caché qu'est la voi- justice sociale et l'environnement. Il faut transmet-
taxe un peu plus les voitures de société ou le mazout ment plus taxé que celui qui possède une villa à la Non, premièrement, je plaiderais à un niveau inter- ture bat tous les records. Le deuxième exemple tre la conviction collective que c'est un program-
de chauffage, ce n'est pas demain que les gens vont campagne, avec un jardin gigantesque et un trottoir de national pour une lourde taxation des carburants est effectivement les stock-options, parce qu'une me juste, qui fait notamment porter un poids plus
abandonner leurs habitudes. Les gens paieront, mais 20 mètres. Evidemment quand on dit qu'il faut taxer les pour le transport maritime et aérien. Il faut suppri- prime de fin d'année donnée sous forme de cash lourd à ceux qui ont les épaules plus larges. 
mettrons un pull en plus. Un nouveau 'tax deal' im- jardins, on vous regarde de travers mais ce débat mérite mer par exemple la convention de Chicago qui est très taxée, mais beaucoup moins lorsqu'elle
plique des impôts à augmenter mais aussi des impôts aussi d'être posé. détaxe le kérosène. Deuxièmement, il faut que le est versée sous forme de stock-options. En plus, la Propos recueillis par Olivier Fabes
à réduire … prix du transport soit un 'prix vérité' qui tienne logique économique même derrière la stock-op-
I CONTROVERSE CONTROVERSE I

Version longue de l'interview parue dans FORWARD de mai 2009

Pour sortir les finances publiques du rouge, faudra-t-il réformer profondément la fiscalité dans notre pays ?

Avons-nous besoin d’urgence d’un ‘tax deal’ ?

L
e gouvernement n'aura-t-il pas d'autres concentrer sur la dette publique, qui était le être drastiques. Néanmoins, en tant qu'écono- Je pense effectivement qu'il y aura une tendance
CONTRE choix que d'augmenter les impôts pour principal ennemi à combattre. En fait, le plus miste, à quel type d'impôt donneriez-vous la à revoir à la hausse les barèmes fiscaux pour les
revenir à l'équilibre budgétaire ? gros problème n'a pas été la dette publique, priorité ? revenus les plus élevés. Parce que certains, sur-
Votre question est au futur et je pense à cet mais bien les dettes des entreprises et des parti- C'est une question très difficile. Certains ne ju- tout dans le secteur financier, se sont enrichis de
égard qu'il faut d'abord insister sur le timing : ce culiers. A présent, les pouvoirs publics, pour rent plus que par des taxes sur la consommation. façon scandaleuse et ont ainsi mis à mal le con-
serait catastrophique d'imposer à présent des sauver l'économie, sont obligés d'absorber les Je n'en attends aucun miracle. Mais si vous taxez sensus suivant : il ne faut pas trop taxer les hauts
charges supplémentaires aux entreprises dettes "privées". Je pense que lorsque l'écono- la consommation plutôt que les revenus, il faut revenus pour ne pas nuire à l'économie. C'est
comme aux particuliers. Il faut d'abord endiguer mie retrouvera sa vitalité, il sera relativement fa- malgré tout maintenir un mécanisme d'imposi- d'ailleurs un principe que je défends.
la spirale déflationniste et augmenter encore la cile de réduire progressivement la dette, comme tion des revenus. Une solution pourrait être de D'ailleurs, beaucoup de pays ont diminué les ba-
dette. nous l'avons fait ces 15 dernières années. Nous permettre de déduire l'épargne de la base de re- rèmes fiscaux maximum. Mais je crains fort que
Dans les pays voisins qui ont connu une crise fi- sommes passés d'une dette de 130% du PIB à venus imposable, de sorte à ne plus taxer que ce le consensus social à ce propos ne parte en
nancière, la dette publique a augmenté en 82%. Je m'attends à ce que la dette culmine à qui reste, à savoir la consommation globale. Je fumée…
moyenne de 80% !!. Nous n'en sommes en Bel- nouveau vers les 120-130% après cette crise et privilégierais cette piste, mais je pense que son
gique qu'à quelques pour cent d'augmentation viendra ensuite une période de diminution pro- impact serait assez modeste. Une autre piste est En résumé, vous n'êtes pas du tout favorable
de la dette. gressive, ce qui n'est pas une catastrophe. d'imposer davantage les pro- à une réforme fiscale en

“parOnleapassé
prouvé Tout le contexte socio-économique a globale-
ment changé. La priorité est de d'abord stimuler Même pas catastrophique pour les futures
duits, via la TVA. Mais je ne
pense pas que cela changerait “ On ne peut pas
miser sur la fiscalité
profondeur.
En effet, je pense que cette
l'économie, ce n'est qu'après que l'on pensera à générations qui vont devoir épurer cette grand-chose. Car au bout du crise ne doit pas servir de
qu'un taux de assainir les dettes. Pas cette année ni même dette ? compte, les effets se neutrali- verte pour induire prétexte pour remettre toute
dette de 130% l'année prochaine… Pour financer la dette, les pouvoirs publics sent : les travailleurs qui voient des comportements notre fiscalité en question,

du PIB peut émettent des obligations d'Etat. Les parents qui leur pouvoir d'achat diminuer à plus 'verts' et en les effets réels que pourrait
D'abord stopper la spirale négative, dites en détiennent les transmettent à leurs enfants, cause de ces hausses de TVA même temps espérer avoir l'un ou l'autre nouvel
être absorbé vous, mais après, il faudra bien générer de qui vont en recueillir les intérêts. Il est faux de vont réclamer des augmenta- impôt étant à mon sens sur-
en faire une source
relativement en nouvelles recettes, notamment en augmen- dire que l'on fait gonfler une dette qui devra tions de salaire. Et les coûts sa- estimés. Je vois toutefois une
de recettes durables” exception notable : il est ur-
douceur lors- tant les impôts … être supportée par la totalité de la génération lariaux restent aussi élevés,
Il faudra vraisemblablement à la fois réduire les future. Car celle-ci hérite à la fois d'un passif et comme on a pu le constater au gent de rendre la fiscalité sur
que l'économie dépenses et générer de nouvelles recettes. Les d'un actif. Bien sûr, les intérêts qui seront versés Danemark par exemple. les stock-options beaucoup moins attrayantes.
redémarre, sans assainissements budgétaires passés ont toujours à ceux qui détiennent des bons d'Etat provien- En fait, les impôts qui rapportent le plus sont Fin des années 90, le gouvernement a commis
augmentation reposé sur un 'mix'. C'est le seul moyen pour le nent en fait de prélèvements (impôts) sur l'en- prélevés sur les biens immobiles : la propriété une erreur en incitant les entreprises à octroyer à
drastique de politique de générer le moins de résistance du semble de la population. Cela a toujours été foncière ou le travail. leurs cadres des bonus sous forme de stock-op-
côté de l'opinion publique. Je souhaiterais bien comme cela. Il est donc nécessaire de veiller à tions relativement peu taxées. Cela a eu un effet
l'impôt” sûr à titre personnel que l'on diminue un maxi- ce qu'il y ait une forme de redistribution des ri- Et la fiscalité verte ? pervers en stimulant certains dirigeants à déve-
Paul De Grauwe, mum les dépenses et que l'on augmente un mi- chesses. Le vrai problème serait que la dette J'y suis favorable, mais pour autant que l'on ne lopper une vision à court terme juste pour doper
professeur d'économie nimum les charges, mais je ne me fais pas soit à ce point énorme que l'Etat soit obligé de l'utilise pas pour deux objectifs en même temps : le cours de l'action. 
à la KUL d'illusions … supprimer certains services collectifs ou aug- protéger l'environnement et générer de nou-
menter fortement les impôts pour pouvoir verser velles recettes. On ne peut pas miser sur la fisca- Propos recueillis par Olivier Fabes
Une réforme fiscale en profondeur, un "tax les intérêts. Mais on a déjà prouvé qu'un taux de lité verte pour induire des comportements plus
deal", vous paraît-il nécessaire ? dette de 130% peut être absorbé relativement 'verts' et en même temps espérer en faire une
Je préfère aborder la question par l'angle sui- en douceur lorsque l'économie redémarre, sans source de recettes durables. Car si les comporte-
vant : lorsque nous sortirons de cette crise et augmentation drastique de l'impôt. Certes, le ments changent effectivement, la source de reve-
connaîtrons à nouveau la croissance et si nous vieillissement de la population va nécessiter des nus va automatiquement se tarir.
ne faisons pas de grosses bêtises, les déficits ajustements, mais il ne faut pas dramatiser.
vont rapidement diminuer et les budgets revenir Certains n'hésitent pas à dire qu'il faut aller
à l'équilibre. La dette sera plus élevée, mais je Ce sera la lourde tâche du politique de déci- chercher l'argent là où il est : en rehaussant
ne m'en inquiéterais pas trop. Nous avons ten- der à propos d'éventuelles augmentations l'impôt pour les classes sociales les plus
dance ces 10 à 20 dernières années, à nous d'impôts, qui d'après vous, ne devraient pas aisées …

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