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Mat 11 111at i q u es 1 / 2
Mai 1995
EPREUVE DE MATHEMAnQUES
On note M,(R) l'espace vectoriel des matrices canes d'ordre n coefficients rels. Pour un vecteur x O de R",on notera Vect ( x ) le sous-espace vectoriel engendr par x . Soit A = (aq)lsi,,sn,une matrice coefficients rels. On nomme trace de A le scalaire
TrA =
i=l
aif.
1"
a)
2" Montrer que si pour tout x E R", x et u(x) sont lis alors u est une homothtie (on pourra introduire une base de Rn).
Dans toute la suite du problme, u dsignera un endomorphisme non nul de trace nulle.
E R" tel que x et u(x) soient indpendants, ainsi que celle d'un supplmentaire F de Vect (x) contenant le vecteur u(x). On dsigne par p la projection sur F paralllement Vect (x).
5" Montrer qu'il existe une base de R" dans laquelle la matrice de u a tous ses coefficients diagonaux nuls (on pourra procder par rcurrence sur n).
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E.N.S.A.E.
Mathmatiques 2/2
O
D=
O
telle que i # j ai#aj . Montrer que l'application noyau. Calculer dim Ker cp.
'p:
an
7" a ) Soit G un supplmentaire de Ker 'p dans Mn(R). Montrer que la restriction de cp G est une bijection de G sur I m cp. m 'p ? b ) Que vaut dim I c ) En dduire que Im cp est l'ensemble des matrices dont les coefficients diagonaux sont nuls.
8" Montrer que si A E Mn(IW) est une matrice de trace nulle, alors il existe deux matrices B et C de Mn(R) telles queA = BC - CB.
1 PROBLMEII 1
Toutes les suites et fonctions intervenant dans ce problkme sont valeurs relles. A toute fonctionf, continue sur [O, 11, on associe la suite ( ~ ( f ) dfinie ) ~ ~ par ~
1" Montrer que pour toute fonctionf la suite akV, tend vers O.
2" Soit a et p deux rels vrifiant O satisfaisant aux conditions suivantes :
(i) V x E] (Y,
C (Y< Pd
f3 L
P(x) > 1 ;
O 9 P(x) 9 1.
nd+oc
lim
/.".n(xl&.
. , f3, avec E> O 3" a ) Soitf une application continue sur [O, 11. On suppose qu'il existe trois constantes E, a
et O Sac<p< 1, telles que l'on ait
f(x)38 * Soit alors P un polynme satisfaisant aux conditions imposes dans la question prcdente. Calculer
[CL,
n--r+ca lim
vxE
PI.
1
1
f(x>P"(X)h.
b ) En dduire que sif est une application continue sur [O, 11telle que pour tout k E N, akv> = O, alors f = O. (On pourra raisonner par l'absurde). 4" Soitf une application continue sur [O, 11.
1
a ) Calculer a k ( ~ o ) ~ ( x= )-
f ( t ) dt .
b ) On suppose qu'il existe un entierp E N tel que p u t tout k 3 p on ait ak(f) = O . Montrer quef = O.