http://www.electronique-magazine.com
10
MARS 2000
JANVIER 2000
L’ELECTRONIQUE PAR LA PRATIQUE
Domotique :
Ouvre-portail
piloté par GSM
Auto :
Chargeur 6-12-24
à thyristors
Vidéo :
N° 10 - MARS 2000
Répartiteur pro
6 voies
France 27 F – DOM 35 F
EU 5,5 € – Canada 4,95 $C
SOMMAIRE
Shop’ Actua ...................................................................................... 4 Amélioration du Transistor pin-out checker .......................... 57
Toute l’actualité de l’électronique… Voici une petite amélioration du circuit de déter-
mination des broches E-B-C d’un transistor que
Informatique pour électroniciens (10) .................................... 8 nous avons publié dans ELM n° 7, page 24 et sui-
vantes.
Conception et réalisation d'un prototype (3)
Un des avantages de la simulation de montage
électronique est la possibilité de vérifier les cal-
culs effectués lors de la conception du schéma Un ROSmètre à tores de ferrite de 1 à 170 MHz ................ 58
structurel ainsi que d’ajuster les valeurs de cer- Le ROSmètre simple à lignes imprimées que nous
tains composants afin d’obtenir le résultat recherché, sans utiliser son vous avons proposé dans la revue numéro 6, page
fer à souder. Dans la conception et la réalisation d’un prototype, cette 26 et suivantes, a le défaut de son avantage : il
étape facultative réduit considérablement le temps de mise au point et est peu sensible aux fréquences se trouvant en
évite des “erratum” de dernière minute. Cette troisième partie sera donc dessous de 30 MHz mais, par contre, il peut effec-
entièrement dédiée à la simulation de certaines fonctions composant tuer des mesures jusqu'à 300 MHz. Pour mesurer les ondes station-
notre séquenceur vidéo (voir article précédent). Nous expliquerons les naires sur une gamme de fréquences comprise entre 1 et 170 MHz, il
principales règles de création d’une simulation à travers le logiciel mon- faut utiliser un ROSmètre à tores de ferrite. C'est de cet appareil que
dialement connu : PSPICE. nous vous proposons la description dans cet article.
Présentation du numéro d'appelant sur PC .......................... 13 Un répartiteur professionnel vidéo-composite 6 voies ...... 64
Le service de Présentation du Numéro, ou service Cette réalisation sera idéale pour piloter plusieurs
Class, est disponible auprès de France Télécom moniteurs avec un seul signal vidéo-composite.
depuis l'apparition de Numéris et depuis 2 ans Elle est adaptée pour la vidéo-distribution dans une
environ sur les lignes analogiques. Dans notre appli- salle de conférence mais également dans plusieurs
cation, c'est le PC qui est chargé de l'affichage du pièces d’un même local. Les excellentes presta-
numéro de l'appelant. Ce service téléphonique commence à avoir un tions du driver Elantec garantissent une liaison fiable et pratiquement
certain impact sur nos habitudes et permet de réaliser quelques appli- exempte de perturbations sur une distance de l’ordre de 50 mètres.
cations intéressantes dans le domaine de la sécurité et de l'automati-
sation. Microcontrôleurs PIC
De la théorie aux applications, 8ème partie (1/2) .......................... 77
Une commande de portail pilotée par GSM ........................ 22 Dans la précédente partie du cours, nous avons
Avec ce montage, nous ouvrons le portail électrique analysé en détail le jeu d’instructions des micro-
de la maison en utilisant un téléphone portable contrôleurs PIC. Une fois la syntaxe de chaque ins-
type GSM. Utilisable sur n’importe quelle installa- truction comprise, il faut étudier “l’assembleur”,
tion, il permet de faire au moins jeu égal avec les c’est-à-dire le programme en mesure de transfor-
différents modèles de télécommandes qui nous mer le listing d’instructions écrites en assembleur en un listing d’ins-
remplissent les poches. La commande d’activation ne consomme aucu- tructions en langage machine. Pour exécuter cette transformation, il faut
ne unité téléphonique. La sécurité de fonctionnement est excellente utiliser un logiciel spécifique qui, pour les microcontrôleurs PIC, s’appel-
grâce au système d’identification de la personne qui appelle. le MPASM. Ce logiciel fait partie d’un plus grand système appelé MPLAB.
Une alarme avec transmission à distance 433,9 MHz ...... 28 Cours d’électronique en partant de zéro (10) ...................... 82
Cette alarme permet de relier le capteur à la sirè- Dans cette leçon, nous vous expliquerons com-
ne, par voie radio, en utilisant un module émetteur ment les ondes radioélectriques se propagent dans
calé sur la fréquence de 433,9 MHz. Cette alarme l’espace. Certaines gammes de fréquences, telles
à système d'alerte déporté, trouvera son utilité que les ondes moyennes, les ondes courtes et les
dans la surveillance d'un local éloigné de 50 à 60 ondes très courtes, ne parviennent pas à atteindre
mètres de l'habitation ou du bureau ou dans la surveillance d'un véhi- de longues distances pendant le jour, mais, la nuit, réfléchies vers la
cule comme une caravane ou un camping-car au parking. terre par les couches ionisées de l’atmosphère, elles parviennent à
atteindre des distances se chiffrant en milliers de kilomètres.
Un fréquencemètre analogique ............................................ 38 D’autres gammes de fréquences, comme les VHF et UHF, traversent
les couches ionisées et ne sont ni absorbées ni réfléchies. C’est pour
ou comment convertir une fréquence en tension et inversement
Cet article a pour but la réalisation d’un fréquen- cette raison que ces gammes sont choisies pour communiquer avec les
cemètre analogique simple et économique. Pour navettes spatiales et également pour recevoir sur terre tous les signaux
ce faire, nous utiliserons un circuit intégré conver- transmis par les satellites géostationnaires.
tisseur fréquence/tension qui permettra de lire, Nous compléterons la leçon en vous expliquant ce qu’est l’AM, ou modu-
sur un simple multimètre, une fréquence allant de lation d’amplitude, ainsi que la FM, ou modulation de fréquence.
quelques hertz jusqu’à 100 kHz. Vous apprendrez que “modulation” signifie appliquer un signal audio
basse fréquence (BF) sur un signal porteur haute fréquence (HF) et que
Un chargeur de batteries automatique à thyristors ............ 49 cette opération permet de “transporter” un son à une distance consi-
dérable et à une vitesse de 300 000 km par seconde.
Ce chargeur à thyristors vous permettra de rechar-
ger des batteries au plomb de 6, 12 ou 24 volts.
Son courant de charge est réglable de 0,1 ampè- Les Petites Annonces .................................................................... 92
re jusqu’à un maximum de 5 ampères. Il est doté
d’un circuit de détection permettant l’arrêt auto-
L’index des annonceurs se trouve page .................................. 94
matique de la charge lorsque la tension nominale a été atteinte. CE NUMÉRO A ÉTÉ ROUTÉ À NOS ABONNÉS LE 21 FÉVRIER 2000
Shop’ Actua
Dans cette rubrique, vous découvri-
rez, chaque mois, une sélection de
nouveautés. Toutes vos informations
sont les bienvenues.
Shop’ Actua
ELECTRONIQUE magazine
BP29
35890 LAILLÉ
KITS COMPOSANTS
intelligent
VELLEMAN
Le kit K8012 permet de réaliser un
LCD TFT
chargeur de batterie aux caractéris-
tiques suivantes : Vous êtes à la recherche d’un écran
- Convenant à des accumulateurs au LCD, TFT ou d’un moniteur? Que votre
plomb ouver ts et fermés de 6 V et perle rare soit à intégrer ou déjà en
12 V ; boîtier, Comelec pourra vous la four-
- Courant de charge 0,3 ou 1 A ; nir. Parmi les nombreux modèles dis-
- Cycles de charge et d'entretien - Protection contre l'inversion de ponibles, on citera :
entièrement automatiques ; polarité.
- Témoins de statut pour la charge, la Un kit qui ne présente pas de difficulté Le MTV40 (à
charge de maintien et la fin du cycle majeure dans sa réalisation… intégrer). TFT
de charge ; www.velleman.be ◆ à matrice ac-
tive couleur.
Système
GRAND PUBLIC PAL. Dimen-
sion de l’af fichage : 4’’ (10 cm).
OLYMPUS 89622 pixels. Résolution : 383 (l) x
234 (L). Configuration pixels : RVB
Delta. Rétro-éclairage : CCFT. Signal
vidéo d’entrée : 1 Vpp/75 Ω. Ali-
mentation : 12 V/7 W.
La vidéo en égoïste Le FT123/COF
LCD TFT à ma-
Vous rêviez de regarder n’importe quel vous offrant toute liber té de mouve- trice active cou-
type de vidéo sans que personne ment dans votre maison. La liaison leur haute réso-
d’autre ne puisse en profiter en même sur 2,4 GHz (4 canaux disponibles) lution de 6,4’’
temps ? C’est maintenant possible, a une por tée de 100 m environ… Le (16 cm) pour
grâce aux lunettes “Eye-Trek” fabri- boîtier récepteur assure alors les une vision par-
quées par OLYMPUS ! Avec “Eye-Trek”, réglages de luminosité et de volume faite de l’image.
c’est comme si vous disposiez d’un sonore. La légèreté des lunettes Version “Super Slim”, épaisseur
écran de 52’’ (1,30 m) et que vous le (85 g) limite la fatigue. Avec le DVD 16 mm. Système PAL. 224640 pixels.
regardiez à 2 m de distance. Sauf que portable, vous pouvez aussi regarder Résolution : 960 (l) x 234 (L). Confi-
les lunettes sont sur votre nez et que votre film préféré pendant un dépla- guration pixels : RVB Delta. Rétro-éclai-
le son stéréo arrive directement dans cement en train, en autocar, en rage : CCFT. Signal vidéo d’entrée :
vos oreilles par des écouteurs. Mieux ! avion… Avec “Eye-Trek”, OLYMPUS 1 Vpp/75 Ω. Alimentation : 12 V/8 W.
Grâce à une option, “Eye-Trek” peut introduit une nouvelle liber té : celle La durée de vie de ces moniteurs est
être relié par radio à la source vidéo de regarder des images vidéo où que garantie pour 10 000 heures
(téléviseur, magnétoscope, DVD, etc.) l’on soit. ◆ www.comelec.fr ◆
ELECTRONIQUE 4 magazine - n° 10
NOUVEAUTÉS
Un DVD
SHF COMPOSANTS
Où trouver
2,4 GHz
Destinés à la transmission vidéo (par récepteur présentés ci-après sont inté-
exemple, pour retransmettre dans une ressants par leur excellent rapport qua-
habitation, l’image d’un magnétoscope lité/prix. Prêts à l’emploi, ils n’atten- détachées
sur un téléviseur éloigné), voire la trans- dent que du 12 V pour fonctionner ! LEXTRONIC vient d’ouvrir un nouveau
mission de données, l’émetteur et le Leur stabilité de fréquence est assu- service permettant de s’approvision-
rée grâce au contrôle par PLL géré par ner en pièces détachées pour le
PIC. Notons que l’on peut également dépannage d’appareils audio, Hi-Fi,
se procurer les modules SHF (boîtiers vidéo, satellites y compris les télé-
blindés) sans l’électronique qui les commandes. Ainsi, si vous recherchez
entoure. la petite courroie qui vient de casser
www.infracom-fr.com ◆ dans le magnétoscope du salon, ou
la THT qui a rendu l’âme sur le télé-
viseur, mais aussi le simple bouton
TECHNOLOGIE cassé, le condensateur chimique
pile à combustible miniature (en fait, “explosé”, vous ne retiendrez qu’une
MOTOROLA une cellule à énergie) pourrait produire adresse. Toutes les grandes marques
10 fois plus d’énergie que les batte- de fabricants de matériels sont repré-
ries rechargeables. Un exemple : on sentées par LEXTRONIC. Clairement
saurait ainsi alimenter un téléphone expliquée sur leur site Internet, la pro-
portable pendant un mois, sans qu’il cédure à suivre pour se procurer une
soit nécessaire de le recharger… Le pièce détachée est fort simple. Un
combustible générateur de puissance coup de téléphone (ou un e-mail) décri-
En mélangeant du méthanol à l’air est du méthanol liquide, stocké dans vant la référence de l’appareil en
ambiant, on sait produire de l’électri- un petit réser voir d’à peine 6,5 cm2 panne et celle du composant incri-
cité. Partant de ce principe, les cher- pour une épaisseur inférieure à miné et jusqu’à trois jours de patience
cheurs de Motorola Labs travaillent sur 2,5 mm. Reste maintenant à maîtri- pour avoir la confirmation que la pièce
un nouveau générateur d’énergie minia- ser la réduction des coûts par rapport pourra vous être livrée et en connaître
turisé qui pourrait bien remplacer un à ceux des traditionnelles batteries. le prix.
jour nos traditionnelles batteries. Cette www.motorola.fr ◆ www.lextronic.fr ◆
ELECTRONIQUE 5 magazine - n° 10
NOUVEAUTÉS
SECURITE
MICRELEC propose une carte électro-
nique et un CD-ROM de formation au
DOMOS 68HC11, accompagnés d’un manuel
imprimé. DevMic, c’est le nom du cours,
Computer est prévu pour tout PC au moins aussi
performant qu’un 486, tournant sous
Spécialisée dans la domotique, DOMOS - Visualisation des alarmes Windows 95, 98 ou NT4. La machine
Computer propose une “centrale - Sortie (sirène intérieure/extérieure) devra disposer de deux ports série, l’un
d’alarme” composée de deux modules. - Alimentation 12 V d’eux étant utilisé pour le dialogue avec
Ces modules, entièrement paramé- - Mise en et hors service par clavier la carte de développement. La carte
trables par PC, fonctionnent même ordi- - Entièrement paramétrable par micro- “HC11m” supporte 5 types de micro-
nateur éteint. ordinateur contrôleurs. Elle permet de développer
Les caractéristiques techniques de ces - Fonctionne PC éteint un programme en assembleur 6811
modules, telles qu’on peut les obtenir Module transmetteur téléphonique puis de le télécharger, de le mettre au
sur le site internet de la société, sont - Compatible avec le module centrale point et de l’exécuter. Une alimentation
les suivantes : d'alarme 12 V / 100 mA et un cordon série sont
Module centrale d’alarme - Synthèse vocale (matricule pro- fournis avec la carte.
- Quatre boucles de surveillance dont grammable) Le logiciel existe en version d’évalua-
une auto-protection - Deux numéros d'appel tion ou en version débridée, pour les
- Sécurité positive - Classe II utilisateurs enregistrés au moyen d’une
- Visualisation des défauts de boucles http://www.domoscomputer.com/ ◆ disquette “licence”. Toutes les com-
mandes sont accessibles à partir d’un
éditeur de texte, par l’intermédiaire d’un
OUTILLAGE menu déroulant, de menus contextuels
système exclusif de maintien et d’outils en mode simulation ou en
Des machines du typon et du circuit réel. Outre la version “assembleur”, il
imprimé photo-sensible, en existe une autre permettant de déve-
permettant de traiter ce lopper en langages C et Pascal.
dernier sans qu’il soit La documentation jointe, près de 100
nécessaire de faire le vide. pages, est bien faite et aborde diffé-
L’absence de couvercle limite le rents aspects de la programmation.
danger lié aux UV. Existent en modèles
SELECTRONIC simple face et double face. Notez que
Pour être complet, signalons que la
société MICRELEC distribue de nom-
Chez SELECTRONIC, on peut trouver le modèle simple face permet toute- breux produits à vocation pédagogique,
toute une gamme de machines à inso- fois d’insoler un circuit double face en la plupar t diffusés auprès d’établis-
ler, capables de satisfaire un large deux passes… Le premier modèle, sements scolaires et de formation, ce
public, du bricoleur isolé à l’établisse- doté de 4 tubes UV, accepte des typons qui constitue un gage de qualité et de
ment scolaire. Efficaces et simples à de 255 x 215 mm et coûte 1 350 FF. savoir-faire dans ce domaine.
utiliser, ces insoleuses disposent d’un www.selectronic.fr ◆ www.micrelec.fr ◆
ELECTRONIQUE 6 magazine - n° 10
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I N F O R M AT I Q U E
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Conception et réalisation
d'un prototype
3ème partie : La simulation
orsque l’on veut vérifier l’exactitude d’un schéma Mais commençons, dans un premier temps, par présenter
structurel, il convient de le simuler (dans la mesure le logiciel PSPICE et notamment son installation.
du possible). L’expérience montre qu’il est inutile
de le simuler entièrement. Il est préférable de
sélectionner des sous-ensembles critiques (ou Installation de PSPICE
douteux). Bien souvent, le concepteur choisira des sections
analogiques (filtre, amplificateur, transistor, etc.) ou logiques Deux versions d’évaluations sont disponibles gratuitement
(combinaisons de portes AND, NOR etc.). Les parties numé- sur Internet. La première est une version DOS (env. 2 Mo
riques seront validées lors du développement des pro- pour la version 6.1) et la seconde fonctionne sous Windows
grammes des composants programmés. 95 et plus (env. 13 Mo pour la version 7.1). Ce dernier étant
largement répandu, nous téléchargerons la version 7.1 à
En ce qui concerne notre étude, nous simulerons le filtre passe- partir du site :
bande à structure de Rauch (figure 1) établi le mois dernier. http://corn.eng.buffalo.edu/ece202/pspice.html.
ELECTRONIQUE 8 magazine - n° 10
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On peut noter que de nombreux sites Il n’en faut pas beaucoup plus pour grille sans revenir à la fenêtre des com-
proposent ce téléchargement. dessiner notre schéma. En effet, après posants. A chaque nouveau composant
la sélection d’un composant dans la placé, son nom est automatiquement
Une fois le fichier 71dlabe.exe sauvé liste, le bouton Place permet d’insérer incrémenté d’une unité. Le nom est
sur votre disque dur, suivez les ins- ce dernier sur la grille de travail (le rac- bien sûr modifiable par un simple clic
tructions de l’assistant d’installation courci clavier CTRL+R vous permet d’ef- de souris sur celui déjà inscrit. Ne vous
lorsque vous exécuterez ce fichier. fectuer une rotation du composant). préoccupez pas des valeurs des com-
Dans un premier temps, disposons les posants, cette tache sera faite après
La figure 2 montre tous les modules différents éléments sans les connec- la saisie entière du schéma. Les ampli-
composant ce logiciel. Pour mener à ter entre eux. Pour les résistances, ficateurs opérationnels seront repré-
bien notre tâche, nous aurons besoin nous prendrons le modèle “R” situé sentés par un LM324 (bibliothèque
uniquement d’ou- Eval). Les deux sources d’alimentations
vrir le module continues (+5 V et –5 V) seront dessi-
Schematics. En nées à partir des modèles VSRC (biblio-
ef fet, dédié à la thèque Source), généralement dans un
saisie des sché- coin isolé de la feuille.
mas, il permet
aussi d’accéder Il nous reste à placer le générateur de
automatiquement tension sinusoïdale (qui va délivrer le
aux modules de signal d’entrée de notre filtre) ainsi que
simulation. Vous la masse de notre système. Pour cela,
pourrez accéder à choisissons pour la source de tension
ces modules par le modèle VSIN (bibliothèque Source) et
le raccourci du Figure 2 : Modules composant le logiciel. pour la masse le symbole GND_ANALOG
menu démarrer (bibliothèque Port). La figure 4 montre
(en bas à gauche comment doit se présenter le dessin
du bureau) puis Programme sous le après avoir placé les composants.
nom Microsim Eval 7.1.
Maintenant, nous devons relier tous les
éléments entre eux de façon à créer la
La saisie du schéma structure finale. L’emploi de la com-
mande Wire dans le menu DRAW per-
Les simulateurs fonctionnent à partir de met de créer les liaisons. La barre d’es-
modèles (représentations mathéma- pace active ou désactive la commande.
tiques des composants) présents dans Les sources de tensions continues
des bibliothèques. La version d’évalua- seront reliées aux amplificateurs opé-
tion 7.1 présente une bibliothèque rationnels par des liaisons “virtuelles”.
réduite mais suffisante pour mener à En effet, pour ne pas trop surcharger
bien notre simulation. Pour y accéder, le dessin, on peut relier deux points
vous devez ouvrir le module Schematics sans dessiner de liaison entre les deux.
puis sélectionner le menu Draw et enfin Figure 3 : Une recherche est Une des méthodes consiste à insérer
activer l’option Get new par t. La nou- disponible… le symbole OFFPAGE (bibliothèque PORT)
velle fenêtre indique alors la liste com- aux extrémités à interconnecter.
plète des composants disponibles. Une
recherche par référence ou par des- dans la bibliothèque Analog. Après avoir Il est aussi possible de nommer une liai-
cription est accessible dans la partie sélectionné le composant et appuyé son comme par exemple Vin et Vout pour
supérieure de la fenêtre (figure 3). sur le bouton Place, vous pouvez pla- l’entrée et la sortie du filtre. Il suffit pour
cer toutes les cela de cliquer deux fois sur la liaison et
résistances sur la d’entrer le nouveau nom dans le champ.
Figure 4 : Première étape : le placement des composants. Figure 5 : Seconde étape : l’interconnexion.
ELECTRONIQUE 9 magazine - n° 10
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A ce stade, il ne nous reste plus qu’à la simulation. Dans un premier temps Simulation de la
saisir la valeur de chaque composant. nous devons choisir quelles grandeurs fonction de transfert
Pour cela, un clic sur la valeur déjà ins- nous voulons obser ver et dans quel
crite près du composant permet d’ou- domaine (fréquentiel ou temporel). Pour Comme nous venons de le voir, nous
vrir une fenêtre demandant la nouvelle l’étude d’un filtre, il convient d’étudier devons placer un marqueur Vdb en sor-
valeur. Les unités s’expriment simple- sa fonction de transfert (gain et phase tie du filtre afin que le simulateur
ment : k pour kilo, m pour milli, p pour en fonction de la fréquence du signal puisse l’afficher. Puis nous utiliserons
pico, M pour méga, etc. Les sources d’entrée) ainsi que son comportement l’analyse “AC Sweep”. Cette dernière
de tensions continues doivent être ini- en transitoire (pour valider la forme des génère un balayage en fréquence de la
tialisées à leur valeur théorique (+5V signaux). Pour ce faire, nous devons source d’entrée de façon à évaluer le
et –5V dans notre cas) en cliquant placer des “marqueurs” sur le schéma gain et la phase de sor tie. Le para-
directement sur la source. La source afin d’indiquer au simulateur les gran- métrage de ce mode s’effectue en cli-
alternative d’entrée doit être initialisée deurs à af ficher. Plusieurs types de quant sur le bouton AC Sweep de la
de façon à générer 1 volt à une fré- marqueurs sont disponibles : fenêtre setup (voir figure 7). Nous choi-
quence de 1 kHz, soit les paramètres sirons un balayage de type Octave par-
suivants (il est inutile de modifier les - Tension tant de 10 Hz et allant jusqu’à 100 kHz
autres champs pour le moment) : - Courant (ces paramètres pourront être ajustés
- Gain en tension ultérieurement pour l’obser vation de
- AC = 1 - Gain en courant zones plus étroites).
(Amplitude pour l’étude fréquentielle). - Différentiel de tension
- VOFF = 0 - Etc. Voilà ! Il ne nous reste plus qu’à lan-
- VAMP = 1 cer la simulation : dans le menu Ana-
(Amplitude pour l’étude transitoire). Dans notre cas, nous utiliserons les lysis activez l’option Simulate (ou direc-
- FREQ = 1000 marqueurs : tement le raccourci clavier F11). Le
Les paramètres - Vdb pour l’étude du gain (accessible reste du processus s’effectue auto-
de simulation dans le menu Markers puis Mark matiquement (dans le cas où votre
Advanced). schéma ne compor te pas d’erreur !)
Maintenant que nous avons notre - Vphase pour l’étude de la phase. jusqu’à l’apparition de la fenêtre des
schéma définitif, nous allons préparer - V pour l’étude en transitoire des graphiques qui présente alors le résul-
tensions d’entrées et de sorties. tat. Si vous avez respecté toutes les
étapes précédentes vous devez obte-
Tous ces marqueurs sont accessibles nir la courbe représentée en figure 8.
dans le menu Markers de la fenêtre Nous pouvons remarquer que cette
principale. dernière respecte le cahier des
charges initial.
Pour finir la configuration, nous devons
indiquer au simulateur quel type d’ana- Cette représentation est réalisée par
lyse il doit effectuer. La fenêtre acces- le module Probe qui est un véritable
sible dans le menu Analysis puis Setup “traceur” de courbe per fectionné. A
présente tous les types de simulations partir de la courbe initiale, vous pou-
possibles. vez créer un zoom sur n’importe quelle
partie, utilisez des curseurs pour mesu-
Figure 7 : Un type d’analyse s’active
en cochant la case correspondante. Pour activer un type, vous devez cocher rer des valeurs (gain, fréquence, bande
Le paramétrage est accessible en la case correspondante. Le paramé- passante, etc.) ainsi qu’ajouter des
cliquant sur le bouton. trage de l’analyse s’effectue en cliquant commentaires. Ce module permet
sur le bouton. aussi de visualiser les grandeurs élec-
ELECTRONIQUE 10 magazine - n° 10
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triques de n’importe quel point du schéma et même d’ef- - Step Ceiling : 0,01 ms (un point sera calculé toutes les
fectuer des opérations mathématiques entre toutes ces 0,01 ms).
grandeurs et dessiner le résultat !
Après l’action sur la touche F11, le module Probe nous four-
Pour simuler la phase, nous devons cette fois enlever le nit le résultat. On s’aperçoit que le signal en sortie de l’am-
marqueur Vdb pour insérer le marqueur Vphase (toujours plificateur inverseur est saturé. En effet, le signal d’entrée
en sortie). Le paramétrage AC Sweep reste le même. Il vous étant de 1 Vcrête et le gain de l’amplificateur de 10, on
suffit donc de faire F11 pour voir le résultat. obtient une amplitude théorique de 10 Vcrête ! Or les ampli-
ficateurs opérationnels sont alimentés en +/- 5 volts. Nous
venons de nous rendre compte d’une anomalie qui nous
avait échappée lors de la conception du filtre. La solution
consistera à augmenter les tensions d’alimentations à +/–
12 volts (nous aurions pu aussi recalculer le filtre avec un
gain moins important). La figure 10 nous montre le résul-
tat avec cette alimentation.
Pour conclure
Nous venons d’apprendre les bases d’une simulation au
travers du logiciel PSPICE. Ce programme possède bien
d’autres possibilités que nous vous laisserons le plaisir de
découvrir et d’approfondir.
ELECTRONIQUE 11 magazine - n° 10
TÉLÉPHONE
Un système
de présentation
du numéro d'appelant
sur PC
Le service de Présentation du Numéro, ou service Class, est disponible auprès de
France Télécom depuis l’apparition de Numéris et depuis 2 ans environ sur les lignes
analogiques. Dans notre application, c’est le PC qui est chargé de l’affichage du
numéro de l’appelant. Ce service téléphonique commence à avoir un certain impact
sur nos habitudes et permet de réaliser quelques applications intéressantes dans le
domaine de la sécurité et de l’automatisation. Dans ce premier article, nous décrivons,
de façon approfondie, les protocoles utilisés et nous présentons le projet d’un appareil
permettant l’identification du numéro d’appelant, équipé d’une sortie série.
Cette nouvelle fonction, en apparence sans grande impor- En pratique, un ordinateur relié au système d’identification
tance, a eu, dans les pays où elle est disponible depuis téléphonique recherche, dans une base de données, toutes
longtemps, un succès inattendu, tant auprès des particu- les informations disponibles relatives à l’appelant et les
liers qu’auprès des administrations et des entreprises com- visualise à l’écran.
merciales.
Dans l’hypothèse basse, l’ordinateur affichera les données
Désormais, dans beaucoup de maisons européennes et concernant uniquement le nom et l’adresse mais si la per-
américaines, on ne répond plus si le numéro (ou le nom, sonne qui appelle a eu, ou a encore, des relations avec la
dans certains systèmes évolués) de celui qui appelle ne société, toutes les informations la concernant pourront alors
s’affiche pas sur l’écran du téléphone. s’afficher.
ELECTRONIQUE 13 magazine - n° 10
TÉLÉPHONE
ELECTRONIQUE 14 magazine - n° 10
TÉLÉPHONE
Le Protocole
Le protocole (voir figure 2) prévoit l’en-
voi d’une séquence de données bien
précise. La première donnée, identi-
fiant le type de message, est toujours
un 80 (en hexadécimal) : ce chif fre
identifie un message multiformat. La
donnée suivante indique le nombre
de caractères composant la chaîne,
c’est-à-dire le nombre de caractères
qui seront encore envoyés à partir de
ce moment-là, du central au télé-
phone. En général, lorsque le numéro
de l’appelant est disponible, cette
donnée correspond à 16 ou 17 hexa-
décimal (la chaîne est donc compo-
sée de 22 ou 23 caractères). Tout de
Figure 1a : Données d’ID transmises par le central téléphonique.
suite après, on trouve deux chiffres
(d’ordinaire 01 ou 08) qui indiquent
la présence, dans la séquence
envoyée, de l’information concernant
la date et l’heure (01) ainsi que le
nombre de caractères qui composent
cette information (08). Les informa-
tions étant toujours présentes et com-
posées du même nombre de chiffres,
ces deux caractères sont toujours les
mêmes. Puis vient la véritable infor-
mation avec ses huit chif fres indi-
quant le mois, le jour, l’heure et les
minutes. On trouve ensuite deux
caractères qui indiquent, dans l’ordre,
la présence ou l’absence du numéro
de téléphone (02 = numéro dispo-
nible, 04 = numéro non disponible)
ainsi que les chiffres qui composent
ce même numéro. Rappelons que l’in-
dication est toujours en hexadécimale.
Si le numéro n’est pas disponible, on
trouve 01, c’est-à-dire l’indication qu’il
n’y a à sa place qu’un seul caractère,
correspondant au nombre hexadéci-
mal 70 (112 en décimal), qui, comme
par hasard, est utilisé dans le tableau
ASCII pour indiquer la lettre “P”
Figure 1b : Fenêtre dans laquelle sont visualisées (privé). La dernière donnée de la
les données brutes “capturées” par un circuit d’identification de l’ID. chaîne est la “checksum” (somme de
contrôle) qui permet au circuit de l’ID
de vérifier si les données sont arri-
Les véritables données modulent en quence porteuse qui, en fonction des vées correctement.
FSK (Frequency-Shift Keying) une fré- cas, répond au standard Bell 202 ou
CCITT V.23. La transmission s’effec- Pour mieux comprendre ce protocole,
tue toujours à la vitesse de 1 200 obser vons la fenêtre de la figure 1b,
bauds avec un format “N,8,1”, mais la dans laquelle sont visualisées les don-
fréquence porteuse varie : dans le stan- nées brutes “capturées” par un circuit
dard Bell 202, elle est de 1 200 et d’identification de l’ID. Les trois appels
2 200 Hz (correspondant respective- proviennent respectivement d’un télé-
ment aux niveaux logiques 1 et 0), tan- phone portable (0612338711), d’un
dis que dans le standard CCITT V.23, téléphone fixe (0299425273) et d’un
elle est de 1 300 et 2 100 Hz. autre appareil, également fixe, dont la
fonction ID a été désactivée par l’utili-
Dans notre pays, tout comme dans les sateur.
autres pays d’Europe, on utilise le stan-
dard CCITT, tandis que le système Bell Dans le premier cas, on visualise ces
est employé exclusivement aux États- caractères : [80] [16] [01] [08]
Unis et dans quelques autres pays hors 01041615 [02] [0A] 0612338711 [{].
communauté. Cela signifie ceci :
ELECTRONIQUE 15 magazine - n° 10
TÉLÉPHONE
80 = multiformat ;
16 = 22 caractères suivants ;
01 = indication chronologique
présente ;
08 = indication mois/jour/ heure/
minutes composée de 8 chiffres;
01041615 = janvier, le 4, à 16:15 ;
02 = numéro de téléphone présent ;
0A = numéro de téléphone
composé de 10 chiffres ;
0612338711 = numéro de téléphone
de l’appelant ;
{= checksum.
Le fonctionnement
Pour décoder l’information contenant
l’ID de l’appelant, il est possible d’uti-
liser un circuit intégré spécifique ou plu-
sieurs circuits intégrés ordinaires. Dans
tous les cas, le signal alternatif pré-
sent sur la ligne téléphonique entre la
première et la seconde sonnerie, doit
être envoyé à un filtre à bande pas-
sante de bonne qualité (on pourrait uti-
liser, par exemple, un filtre quadruple
opérationnel de type LM324) et placé
à la suite d’un démodulateur FSK (un
simple XR2211 fera très bien l’affaire).
Ce dernier, d’ailleurs, pourrait égale-
ment détecter le “Tone Alert”.
Figure 5 : Schéma d’application constructeur du Mitel MT8843 (sans
En ce qui nous concerne, nous avons transformateur d’isolement). Dans les systèmes plus complexes, il est préférable
choisi un circuit intégré spécifique pro- d’utiliser un transformateur de couplage de façon à isoler la ligne téléphonique
duit par Mitel, société spécialisée dans des appareils du système.
les microcircuits utilisés en téléphonie.
ELECTRONIQUE 16 magazine - n° 10
TÉLÉPHONE
ELECTRONIQUE 17 magazine - n° 10
TÉLÉPHONE
ELECTRONIQUE 18 magazine - n° 10
TÉLÉPHONE
de sor tie asynchrone est dis- sor tie l’indication “SYSTEM STAR-
ponible sur la broche 17. TUP”.
ELECTRONIQUE 19 magazine - n° 10
TÉLÉPHONE
parce le service d’ID a été supprimé, Réalisation pratique et que l’impédance (pas la résistance !)
soit parce que l’envoi de l’ID a été des deux enroulements doit être de
désactivé manuellement par le 3651, Disons, pour commencer, que la réali- 600 ohms. Ce genre de transformateur
on voit apparaître à l’écran le message sation de ce décodeur d’ID ne présente est presque exclusivement utilisé dans
“UNAVAILABLE NUMBER” (numéro indis- aucune difficulté car il ne contient ni des applications de type téléphonique
ponible). L’indication fournie par les circuits critiques, ni étages à calibrer : et c’est la raison pour laquelle, si votre
deux diodes LED est évidente : la diode en somme, l’emploi d’un circuit inté- fournisseur de composants électro-
ver te clignote une fois si la chaîne gré spécifique rend tout beaucoup plus niques habituel n’en a pas, vous pour-
reçue contient l’ID de l’appelant, tan- simple et rapide. rez toujours vous adresser à un maga-
dis que dans le cas contraire, c’est la sin de pièces détachées pour la
diode rouge qui clignote. Tous les composants trouvent leur téléphonie.
place sur le circuit imprimé simple face
La sortie série du microcontrôleur est mis au point par nos soins. Le support, Avant le montage des trois circuits inté-
reliée au connecteur de sor tie à 25 mesurant 110 x 80 millimètres, doit grés, installez leurs supports en les
broches, grâce au circuit intégré U3 être réalisé grâce à la méthode de pho- orientant convenablement, comme indi-
(MAX232) qui sert à convertir le niveau togravure, en utilisant le dessin publié qué sur le dessin. Pour la connexion
logique de TTL (0/5 volts) au niveau en dimensions réelles en figure 10. au PC, nous avons utilisé un connec-
RS232 (+/– 12 volts). La tension néga- Réalisez une photocopie de cette séri- teur “femelle” à 25 broches pour cir-
tive –12 volts et la tension positive +12 graphie sur papier normal ou, mieux cuit imprimé. Après avoir soudé ce der-
volts sont générées par le même micro- encore, sur papier transparent et utili- nier composant, nous pouvons
circuit, par l’intermédiaire d’un éléva- sez-la pour imprimer le support. considérer que le montage est terminé.
teur de tension capacitif qui exploite les
condensateurs C7, C8, C9 et C10. Pour Développez et gravez la plaque jusqu’au Toutefois, il est bon de vérifier une der-
visualiser les données disponibles sur dépouillement complet du cuivre non nière fois le travail et particulièrement
le connecteur de sortie, il est possible protégé. Après avoir percé et nettoyé les soudures (pas de pont entre les
d’utiliser n’importe quel programme de la platine, vous obtiendrez un circuit pistes), avant de mettre l’appareil sous
communication, des plus simples aux imprimé parfaitement semblable à celui tension.
plus complexes : l’important étant de que nous avons utilisé pour monter
fixer la vitesse à 9 600 bauds et de notre prototype final. Le circuit doit être relié en parallèle à
sélectionner le format “N,8,1”. la ligne téléphonique grâce à une boucle
La phase suivante consiste à insérer de couplage normale, et alimenté avec
Il est bien évident que le simple affi- et à souder les différents composants. un petit transformateur capable de four-
chage du numéro de l’appelant n’a que Vérifiez attentivement, à l’aide du plan nir les 12 volts nécessaires.
peu d’intérêt. Si l’ambition de cet article d’implantation donné en figure 9, la
se limitait à cela, il aurait mieux valu position exacte ainsi que l’orientation Pour la connexion au port de l’ordina-
utiliser un des dispositifs économiques de chacun des composants que vous teur (com1 ou com2), on utilise un
vendus dans le commerce ! En réalité, insérerez les uns après les autres. simple câble série avec connecteurs
ce projet est la première pierre posée Comme d’habitude, commencez le DB25. Commencez par lancer le pro-
avant la réalisation de systèmes plus montage avec les composants passifs gramme de communication, sélection-
complexes. Il fournit, en effet, au logi- et ceux de plus petite dimension. Pour- nez le por t utilisé, fixez la vitesse à
ciel de communication toutes les don- suivez avec les diodes, les condensa- 9 600 bauds et sélectionnez le proto-
nées nécessaires à l’élaboration de teurs électrolytiques et les diodes LED. cole “N,8,1”. Mettez l’appareil sous
montages beaucoup plus ambitieux. Pour finir, insérez et soudez le régula- tension, vérifiez que les diodes LED cli-
teur U2, le quartz et le transformateur gnotent deux fois et que le message
Occupons-nous à présent des aspects de ligne. A propos de ce dernier, nous “SYSTEM STARTUP” envoyé par le
concernant la réalisation pratique de rappelons que le rapport entre primaire microcontrôleur au PC, apparaît bien à
ce montage. et secondaire doit être unitaire (de 1:1) l’écran. Vous pouvez, dès lors, essayer
d’appeler le numéro de téléphone
auquel vous avez relié le circuit et véri-
fier que les données qui s’affichent cor-
respondent bien à la réalité, en contrô-
lant l’indication chronologique ainsi que
celle concernant le numéro de télé-
phone de l’appelant.
Coût de la réalisation
Tous les composants présents sur la
figure 9 avec le circuit imprimé percé
et sérigraphié ainsi que le cordon de
raccordement inter face/ordinateur
DB25/DB9 : env. 288 F. Le microcon-
trôleur préprogrammé MF296 seul :
env. 105 F. Le Mitel MT8843 seul : env.
61 F. Le circuit imprimé seul : env. 39 F.
Voir publicités dans la revue.
◆ A. S.
ELECTRONIQUE 20 magazine - n° 10
DOMOTIQUE
Une commande
de portail
pilotée par GSM
ELECTRONIQUE 22 magazine - n° 10
DOMOTIQUE
Avant tout, il est nécessaire de faire Durant la phase de fonctionnement nor- Le seul point négatif pourrait être celui
“apprendre” au système notre propre mal, le numéro qui appelle est com- de la couver ture par le réseau GSM
numéro de manière à éviter qu’une per- paré avec les numéros présents dans dans la zone d’utilisation car, évi-
sonne étrangère (ayant connaissance la mémoire et le portail n’est ouvert demment, s’il n’y a pas de couverture
du numéro d’appel du système de que si ce numéro est reconnu et donc par le réseau GSM, le système ne peut
contrôle) puisse ouvrir le portail. s’il a été préalablement mémorisé. pas fonctionner. Il suffit de jeter un
coup d’œil sur les car tes des dif fé-
Pour enregistrer notre propre numéro L’appel n’aura jamais de réponse (de rents fournisseurs de services GSM,
de téléphone dans la carte de pilotage, cette façon, il n’y a pas de consom- pour s’apercevoir que ces zones
ELECTRONIQUE 23 magazine - n° 10
DOMOTIQUE
d’ombre sont extrêmement rares à La car te SIM, de type miniature, est Toujours à la mise en service, le micro-
l’heure actuelle. insérée à l’endroit prévu dans le contrôleur procède à la remise à zéro
module. Pour les connexions avec les de la sortie (broche 2) qui pilote le tran-
Le système mémorise les numéros de circuits externes, les connecteurs prin- sistor T1 et le relais.
téléphone dans la zone “phone book” cipaux sont au nombre de deux : un de
(répertoire) de la carte SIM utilisée. 40 broches situé sous le module et un Se sont là les fonctions les plus
de 15 broches situé sur la partie fron- banales du microcontrôleur.
Normalement les cartes SIM ont une tale.
capacité de 100 numéros et par fois En fait, comme nous le voyons sur le
même de 130 numéros, ce qui est plus Pour cette application, nous n’utilisons schéma électrique, la ligne série de
que suffisant dans la majorité des cas. que quelques lignes de contrôle, toutes sortie du module Falcom A2 (broches
situées sur le connecteur à 15 broches. 1 et 2) est connectée par l’intermé-
La sor tie du système est constituée diaire de l’adaptateur de niveau U4 aux
d’un relais avec des contacts capables Pour indication, nous nous sommes broches 4 et 5 du microcontrôleur.
de couper un courant de 10 ampères connectés aux broches 10, 11 et 12
et qui peut fonctionner en mode astable qui sont les broches reliées au positif Par l’intermédiaire de ces lignes sont
ou bistable. de l’alimentation (5 volts). Aux broches effectuées toutes les opérations sur
13, 14 et 15, toutes les trois reliées les signaux qui arrivent : la mémorisa-
à la masse. Les autres connexions se tion et l’effacement des numéros dans
Le schéma électrique font au niveau de la broche 3 (SOFT le “phone book” (réper toire), la com-
ON), de la broche 2 (RX DATA) et de la paraison entre l’identification de l’ap-
L’utilisation et le fonctionnement du broche 1 (TX DATA). pelant et les numéros mémorisés, etc.
système étant éclaircis, analysons
immédiatement le schéma électrique. A la mise sous tension, le module GSM Comme nous le voyons dans le tableau
ne passe pas en fonction tant qu’il ne de la figure 6, les signaux disponibles
Le cœur du dispositif est constitué par reçoit pas au moins durant 3 secondes sur le connecteur 15 points du module
le module GSM Falcom A2 désigné par un niveau haut sur sa broche 3 (SOFT A2 présentent un niveau EIA (±12
U2 sur le schéma. ON). En pratique, il faudrait un petit volts), par contre, les signaux du micro-
bouton poussoir comme celui utilisé contrôleur sont au niveau TTL (5 volts).
Pour ceux qui ne connaissent pas ce pour la fonction ON des téléphones
produit, rappelons qu’il s’agit d’un portables relié entre la broche 3 et la Il est donc nécessaire d’avoir recours
Modem GSM complet, homologué, en ligne positive. Dans notre cas, cette à un MAX232 pour adapter les niveaux.
mesure d’opérer aussi bien en phonie, fonction est assurée par le microcon- Pour obtenir une tension continue de
qu’en mode data/fax. trôleur U3, plus précisément par la sor- ±12 volts nécessaires au fonctionne-
tie correspondant à la broche 3. A la ment des étages de conversions, il uti-
Le dispositif est caractérisé par des mise sous tension, cette ligne présente lise des circuits élévateurs de tension
dimensions particulièrement réduites un niveau haut durant environ 5 de type capacitif qui sont constitués
et peut être intégré à l’intérieur de n’im- secondes pour ensuite revenir à zéro par les condensateurs C4 à C7. Ce
porte quel appareillage. volt. sont les uniques composants externes
Figure 6 : Ce tableau illustre les fonctions qui sont dévolues aux lignes d’entrées/sorties du connecteur frontal 15 broches.
ELECTRONIQUE 24 magazine - n° 10
DOMOTIQUE
nécessaires au fonctionnement
correct du MAX232.
L’organigramme de fonctionne-
ment du programme principal
met en évidence les fonctions
du microcontrôleur U3.
ELECTRONIQUE 25 magazine - n° 10
DOMOTIQUE
ELECTRONIQUE 26 magazine - n° 10
DOMOTIQUE
Retourne
A présent, ôtez le cavalier J1 de “A” et
Positionne le timer
vrai
Active le relais Retour effectuez un troisième appel. Comme
par enchantement le portail s’ouvrira.
Figure 5a : Sous-programme de Attente du timer
Désactive le relais
vérification de l’identification de Le circuit a en fait trouvé votre numéro
l’appelant. dans la carte SIM. Il a reconnu l’appel
Retour comme valide et a donc activé le relais
de sortie.
tage des circuits intégrés U3 et U4, uti-
Figure 5b : Sous-programme
lisez des supports en vérifiant bien le Pour autoriser d’autres personnes à
de gestion du relais.
sens exact de montage. utiliser l’ouverture du portail, il suffit
de répéter autant de fois que néces-
Le régulateur U1 ne nécessite pas de saires dans l’installation existante et saire la procédure précédente avec le
dissipateur de chaleur car, au repos, le reliez en parallèle les contacts du relais cavalier J1 sur “A”.
montage ne consomme qu’un peu plus du montage avec ceux du relais du
de 40 milliampères et le régulateur ne récepteur de la centrale. De cette façon, Pour retirer son droit d’utilisation à un
dissipe donc que 300 milliwatts. le système initial (télécommandes) est usager, il faut insérer le cavalier J1 sur
toujours opérationnel. “B” et effectuer un appel avec son télé-
Durant un appel, la consommation aug- phone et automatiquement, le numéro
mente d’environ 5 fois, mais seulement Reliez également une antenne adap- concerné sera effacé de la mémoire
pour quelques secondes et pour cela tée au module GSM. Dans ce cas, il de la carte SIM.
la puissance supérieure dissipée par est possible de recourir à une antenne
le régulateur est négligeable. stylo à monter à l’extérieur du coffret. Si, pour une raison quelconque, le télé-
phone n’est plus disponible, il faut reti-
Prêtez une attention par ticulière à En premier lieu, programmez dans votre rer la carte SIM du module Falcom A2
l’orientation des composants polarisés téléphone portable, dans une mémoire pour l’insérer dans un téléphone por-
et vérifiez, avant de souder, toutes les à accès direct, le numéro correspon- table en état de fonctionnement et effa-
valeurs des composants. dant au numéro d’appel du por tail. cer le numéro concerné directement
Ensuite positionnez le système pour un par l’intermédiaire du clavier.
Pour relier l’alimentation et la centrale, mode de fonctionnement normal (le
utilisez des borniers à vis au pas de 5 cavalier J1, ni sur “A”, ni sur “B”) avec Concluons avec une dernière possibi-
millimètres. une sortie astable (curseur du trimmer lité. Si un utilisateur de poste fixe n’a
complètement tourné vers C9). pas demandé à France Télécom la sup-
Pour pouvoir fonctionner correctement pression de l’affichage du numéro*,
et entrer en ligne, le module GSM doit Essayez de procéder à un appel. Si tout son numéro pourra être mémorisé dans
être équipé d’une carte SIM valide. Le fonctionne comme prévu, le système la car te SIM du Falcom A2. Voilà qui
type d’abonnement a peu d’impor- ne doit donner aucun signe de vie car ouvre des applications intéressantes !
tance, cela peut être un abonnement Par exemple : mémorisez le numéro de
gratuit à l’aide d’une carte prépayée. votre téléphone d’appartement dans
Notre système ne consomme aucune la SIM du Falcom A2 de façon à pou-
unité car il ne répond à aucun appel. voir ouvrir le portail en cas de néces-
sité en effectuant un appel avec le télé-
Avant d’insérer la carte SIM dans son phone fixe de la maison.
logement dans le module Falcom A2,
il faut désactiver la demande du code
PIN. Cette opération peut être effec- Coût de la réalisation
tuée avec n’importe quel téléphone por-
table (en montant la car te SIM desti- La commande de por tail pilotée par
née au Falcom à la place de celle déjà GSM telle que représentée sur le
en place dans le portable). schéma d’implantation des compo-
sants, plus l’antenne : env. 2 990,00 F
Après avoir inséré la carte SIM dans son Le Falcom A2 seul : env. 2 890,00 F
logement sur le module Falcom A2, met- Voir publicités dans la revue.
tez le tout dans le boîtier, comme indi-
qué plus haut, et placer ce boîtier à l’in- ◆ A. G.
térieur du coffret étanche dans lequel
se trouve la centrale de commande et * Pour plus de précisions, lire l’article “Un sys-
le récepteur du portail. Alimentez le cir- tème de présentation du numéro d’appelant sur
cuit en prélevant les 12 volts néces- PC” dans ce numéro.
ELECTRONIQUE 27 magazine - n° 10
SÉCURITÉ
Un système d'alarme
avec transmission
à distance
sur 433,9 MHz
Cette alarme permet de relier le capteur à la sirène, par
voie radio, en utilisant un module émetteur calé sur la
fréquence de 433,9 MHz. Cette alarme à système d’alerte
déporté, trouvera son utilité dans la surveillance d’un local
éloigné de 50 à 60 mètres de l’habitation ou du bureau ou
dans la surveillance d’un véhicule comme une caravane ou
un camping-car au parking.
ous avons déjà résolu le Tendre des fils qui par tent du
problème qui était de box pour rejoindre la maison,
se protéger des intrus n’est pas toujours possible ou
lorsque nous étions à pour le moins fort compliqué. Il
l’intérieur de notre ne reste donc qu’une seule solu-
habitation (ELM n° 9, page 29 tion, celle de relier le capteur à un
et suivantes), mais nous ne petit émetteur UHF chargé de
devons pas oublier les locaux transmettre le signal d’alarme à
éloignés, comme la cave, le gre- un récepteur installé à l’intérieur
nier ou le garage, qui pourraient de l’appartement.
être visités, même lorsque
nous sommes à la maison. Le projet que nous vous proposons est
constitué d’un capteur volumétrique relié
Il y a peu de temps de cela, nous avons lu, dans un quoti- à un mini-émetteur qui transmet sur 433,9 MHz et d’un récep-
dien local, qu’au cours d’une nuit, les serrures des box d’un teur qui permet d’activer la sirène lorsqu’un intrus pénètre
immeuble avaient été forcées et que les voitures qui y étaient dans votre box.
stationnées avaient été non seulement délestées de leur
autoradio, mais également de leurs roues. La portée maximale de ce petit émetteur se situe aux alen-
tours des 50 à 60 mètres. Toutefois nous vous rappelons
Dans un cas semblable, installer une alarme dans le box, que cette portée est conditionnée par la position de l’ap-
serait peu efficace, car nous n’avons pas forcément la fenêtre pareil et la qualité de l’antenne mais également fonction
de la chambre à coucher située au-dessus des locaux à sur- de la nature des matériaux que devra traverser le signal
veiller et, par conséquent, nous n’entendrions pas la sirène. pour rejoindre l’antenne de réception.
ELECTRONIQUE 28 magazine - n° 10
SÉCURITÉ
Figure 1 : Photographie du coffret ouvert contenant l’étage Figure 2 : Photographie du coffret ouvert contenant l’étage
émetteur. L’antenne est fixée sur le petit panneau en plas- récepteur. L’antenne est également fixée sur le petit pan-
tique du coffret. neau en plastique du coffret.
Concrètement, si le lieu à surveiller est également présent sur la broche de sor- Ce module émetteur en CMS déjà
réalisé entièrement en tôles, le rayon- tie 10 de IC1/B. monté et réglé (voir figure 5) porte la
nement aura beaucoup de mal à fran- référence KM01.02. Il fournit une puis-
chir cette barrière (cage de Faraday), Lorsque sur la broche d’entrée 13 par- sance de 10 milliwatts sur la fréquence
même si l’antenne est de très bonne vient une impulsion positive provenant de 433,9 MHz.
qualité. A l’inverse, si le lieu à surveiller du condensateur C1, immédiatement
est réalisé en bois, même une piètre la broche de sortie 10 de IC1/B com- Dès l’application de la tension d’ali-
antenne fera l’affaire. mute sur un niveau logique 1 et reste mentation de 12 volts sur la broche 2,
dans cette situation jusqu’à ce que le ce module commence à rayonner un
condensateur électrolytique C4, placé signal HF uniquement si un niveau
Schéma électrique entre la sortie de IC1/A et les entrées logique 1 est présent sur sa broche 4 et
de l’émetteur de IC1/B, se soit chargé à travers la cesse de rayonner lorsque cette même
résistance R3. broche passe au niveau logique 0.
Comme vous pouvez le voir sur la figure
4, pour réaliser ce petit émetteur sur R3 ayant une valeur de 330 kΩ et C4 Pour moduler le signal HF, il faut appli-
433,9 MHz peu de composants sont une valeur de 47 µF, la charge de C4 quer sur la broche 6 de IC3, un signal
nécessaires. Commençons la descrip- demande environ 5 secondes. Passé digital prélevé sur la broche 17 du cir-
tion par le capteur infrarouge qui, ce temps, la sortie de IC1/B repasse cuit intégré IC2.
comme nous l’avons déjà expliqué à au niveau logique 0.
propos d’une précédente alarme (ELM Ce circuit intégré que nous avons déjà
n° 9, page 29 et suivantes), détecte la Le niveau logique 1 présent sur la utilisé dans divers montages est un
présence d’une personne à 10 mètres broche 10 de IC1/B est appliqué sur codeur type HT6014 qui permet de
de distance. la broche 4 du module émetteur IC3. moduler le circuit IC3 avec un signal
A0
Dès que le capteur détecte la présence 1 A0 1 18 Vcc
2 ÷ 12 SYNC. A1 2 17 OUT
d’une personne, la broche A qui est 3 + DECOD. A2 3 16 OSC 2 S1 VUE DE DESSOUS
A3 4 15 OSC 1
reliée à un interrupteur interne, s’ouvre 4 ENCODER A4 5 14 LED
5 A5 6 13 D11
et le condensateur C1 envoie une brève 6
LED A6 7 12 D10
7 LED 0
impulsion sur la broche 13 de la porte 8
DETECTOR
CONTROL
14 A7
GND
8
9
11
10
D9
D8
A7 1 2 3 4 5 6 7 8
NOR IC1/A. D8 D10 GND
HT 6014
10 11 12 13 9 S1 VUE DE DESSUS
Comme les deux portes NOR IC1/A et
IC1/B sont câblées en configuration Figure 3 : A gauche, schéma synoptique et brochage vu de dessus du codeur
monostable, lorsqu’un niveau logique HT6014. A droite, le dip-switch S1 (vu de dessous et de dessus), nécessaire
0 est présent sur la broche d’entrée pour coder le signal HF rayonné par l’émetteur.
13 de IC1/A, un niveau logique 0 est
ELECTRONIQUE 29 magazine - n° 10
SÉCURITÉ
DL2
T1 R6
14 V ANTENNE
DS2
S2-A DS3 S2-B
E U
7 V RS1 IC4
SECTEUR 220 V
12 V
M.
C7 C8 C9
0 V BATT.
IC3
2 19
4 1 3 5 17 18 20 6
C2 C3 C5
CAPTEUR R1 R3
C1 IC1-A 14 IC1-B
A 13 C4 8 6
11 10 4
12
7 9 5
DS1 R2
R4 IC1-C
15 16 10 17
18
DL1
R5
IC2
9
14
1 2 3 4 5 6 7 8
C6 0 S1
1 2 3 4 5 6 7 8
Figure 4 : Schéma électrique de l’étage émetteur. Le capteur infrarouge visible sur la gauche est le même
que celui que nous avons utilisé dans la précédente alarme publiée dans ELM n° 9, page 29 et suivantes.
codé, que seul notre récepteur peut la radio commande codée LX.1409 quant sur les broches 15 et 16 une
reconnaître. (ELM n° 6, page 34 et suivantes), en résistance de 820 kΩ (voir R4). Pour
déplaçant les 8 leviers de l’inverseur rendre ce circuit intégré opérationnel,
En utilisant un signal codé, nous évi- S1 sur l’une des trois positions “+”, il faut appliquer un niveau logique 0 sur
tons que le récepteur puisse être excité “en l’air”, “–”, on obtient un code qui sa broche 10.
par des signaux parasites, ce qui nous peut être décodé uniquement par le
permet ainsi de nous prémunir contre récepteur dont les leviers de l’inverseur Quand la porte NOR IC1/B applique un
les fausses alarmes. S1 sont disposés dans le même ordre. niveau logique 1 sur la broche 4 du
module IC3 pour le faire émettre, la
Comme nous l’avons déjà expliqué pré- L’étage oscillateur, présent à l’intérieur deuxième porte NOR IC1/C, câblée en
cédemment lors de l’article concernant de ce circuit intégré, doit osciller à une inverseur, applique un niveau logique 0
fréquence de 3 800 her tz environ et sur la broche 10 de IC2. Ce dernier com-
VCC 13 12 11 10 9 8 cette condition est obtenue en appli- mence alors à moduler le 433,9 MHz
M
E S
15 16 18
1 2 3 4 5 6 GND MC 78L12 OSC 1 OSC 2 Vcc D11
13
SHIFT 12
OSC. DIVIDER LATCH
4001 REGISTER 11
10 8 7 6 5 4 3 2 1
D8
A0 1 18 Vcc
Din
DATA CONTROL A1 2 17 VT
14 BUFFER
DETECTOR
COMPAR.
LOGIC S1 VUE DE DESSOUS
A2 3 16 OSC 2
A3 4 15 OSC 1
A4 5 14 D in
A5 6 13 D11
VT A6 7 12 D10
SYNC. DECODER BUFFER 17 A7 8 11 D9 0
1 2 3 4 5 6 17 18 19 20 GND 9 10 D8 1 2 3 4 5 6 7 8
KM01.02 A0 A7 GND
1 2 3 4 5 6 7 8 9
HT 6034
S1 VUE DE DESSUS
Figure 5 : Connexions du 4001 vues
de dessus et du 78L12 vues de des-
sous. En bas, les connexions du Figure 6 : A gauche, schéma synoptique et brochage vu de dessus du circuit
module émetteur KM01.02 pour le intégré décodeur HT6034. A droite, le dip-switch S1 (vu de dessous et de
433,9 MHz. dessus), nécessaire pour décoder le signal HF rayonné par l’émetteur.
ELECTRONIQUE 30 magazine - n° 10
DL2
R7 T1
ANTENNE
14 V
DS2 S2-B
U E
IC4 RS1 7 V
SECTEUR 220 V
M.
C6 C7 C8 0 V
3 IC1
2 7 11 14 1 12 15
DS1 S2-A
12 V G F M
C1 C2 BUZZER
C3 BATT.
R1
15 16 14 18 IC3-A IC3-B
17 1
14
5 IC3-C
IC2 3 4 8 12
9 10 11
1 2 3 4 5 6 7 8 2 6
7 9 13 C5
R2 R3
C4
R5 R6 IC3-D
R4
S1 0
DL1
1 2 3 4 5 6 7 8
avec un signal codé, sélectionné par Le signal capté par ce module, se la masse (niveau logique 0), le buzzer
l’intermédiaire du dip-switch S1 à 8 posi- retrouve déjà démodulé sur la broche demeure muet. Par contre lorsque cette
tions. 14 et comme cela est clairement repré- même broche est reliée au positif 12
senté sur la figure 7, il est appliqué sur volts (niveau logique 1), le buzzer com-
La diode LED, connectée entre les la broche 14 du décodeur IC2. mence à sonner.
broches 18 et 14 du circuit intégré IC2,
ne s’allume que lorsqu’un niveau Lorsque le décodeur HT6034 reconnaît Pour que le décodeur IC2 reconnaisse
logique 0 est présent sur sa broche les signaux codés que l’étage émetteur les signaux codés envoyés par l’étage
10. Ceci est très utile pour indiquer le envoie par l’intermédiaire du circuit inté- émetteur, il est nécessaire de posi-
bon fonctionnement de ce circuit inté- gré HT6014, sa broche de sor tie 17 tionner les leviers des dip-switchs de
gré. passe aussitôt à un niveau logique 1. façon identique sur les deux platines.
Ce signal rejoint la broche 1 de IC3/A On peut s’inspirer de la position des
Pour alimenter l’étage émetteur, il faut ce qui met en oscillation, à une fré- switchs de S1 sur les schémas d’im-
une tension de 12 volts stabilisés, four- quence très basse, les deux por tes plantation des composants des figures
nie par le circuit régulateur IC4. NAND IC3/A et IC3/B. 9 et 12 :
La diode DS3 n’est indispensable que Cette fréquence est utilisée pour
dans le cas où l’on désire appliquer piloter l’étage oscillateur composé VCC 13 12 11 10 9 8
ELECTRONIQUE 31 magazine - n° 10
SÉCURITÉ
- 1, 4 et 8 sur le positif, L’étage oscillateur, présent à l’intérieur La diode LED DL1, reliée à la sortie de
- 3 et 6 sur la masse, de ce circuit intégré, doit osciller à une la porte NAND IC3/B, clignote à chaque
- 2, 5 et 7 au centre donc positionnés fréquence 33 fois supérieure à celle de fois que le récepteur décode le signal
ni au positif ni à la masse. l’émetteur. Ainsi pour le faire osciller à : en provenance de l’émetteur.
Si les switchs des deux platines ne sont 3 800 x 33 = 125 400 hertz Pour alimenter cet étage récepteur, il
pas positionnés exactement de la faut recourir à une alimentation stabi-
même façon, le décodeur ne pourra pas il faut appliquer une résistance de 82 lisée de 12 volts, que nous prélevons
identifier le signal émis par l’émetteur. kΩ (voir R1) sur les broches 15 et 16. du circuit intégré régulateur IC4.
S2-A S2-B
Réalisation pratique
12 V. de l’émetteur
Sur la figure 9, nous avons reproduit
le schéma d’implantation des compo-
sants de l’étage émetteur LX.1424.
K
Liste de composants
A
de l’émetteur
DS3
R6
R1 = 1 kΩ
R2 = 100 kΩ
R3 = 330 kΩ
IC4 R4 = 820 kΩ
DS2 R5 = 1,2 kΩ
RS1 C2
STRAP R1 R6 = 1 kΩ
C7 C1 = 4,7 nF polyester
C8 C2 = 47 µF électrolytique
C6 A C9
C3 = 100 nF polyester
C1
C4 = 47 µF électrolytique
0
K C3
1 2 3 4 5 6 7 8
R2 C5 = 100 nF polyester
DS1
C6 = 100 nF polyester
S1 IC2
A A IC1 C7 = 1 000 µF électrolytique
C4 C8 = 100 nF polyester
R5 R4
K K
C9 = 470 µF électrolytique
R3
DS1 = Diode 1N4148
STRAP DS2 = Diode 1N4007
20 1
DL2 DL1
C5
DS3 = Diode 1N4007
IC3 RS1 = Pont redresseur
100 V /1 A
20 1 DL1 = Diode LED
DL2 = Diode LED
IC3 A
IC1 = Intégré CMOS 4001
VERS CAPTEUR
IC2 = Intégré HT6014
IC3 = Module CMS KM01.02
IC4 = Régulateur MC78L12
S1 = Dip-switch 8 invers.
ANTENNE
à zéro central
S2A + S2B = Double inter.
Figure 9 : Schéma d’implantation des composants de l’étage émetteur LX.1424.
N’oubliez pas de placer sur le circuit imprimé le strap situé entre la diode DS2
T1 = Transfo. 3 W (T003.01)
et le condensateur électrolytique C9 et celui situé entre les circuits intégrés sec. 0-14-17 V /0,2 A
IC1 et IC3. Les trois fils visibles sur la gauche indiqués “–”, “A” et “+” sont CAPTEUR = SE2.05
reliés au bornier du capteur (voir figure 11). CI = Réf. LX.1424
ELECTRONIQUE 32 magazine - n° 10
SÉCURITÉ
Comme vous pouvez le voir sur Lorsque vous câblerez ces deux
la figure 9, un strap est relié LED, rappelez-vous que si vous
entre la diode DS2 et le conden- intervertissez leurs pattes A et K,
sateur électrolytique C9, l’autre, elles ne pourront pas s’allumer.
entre le circuit intégré IC1 et le
module référencé IC3. Sur le panneau supérieur en plas-
tique, fixez la petite antenne
Cette opération terminée, vous télescopique.
pouvez monter toutes les résis-
tances et les diodes au silicium.
Lorsque vous insérez la diode Réalisation pratique
plastique DS3, vous devez orien- du récepteur
ter sa bague vers le condensateur
C2. Pour ce qui concerne la diode Sur la figure 12, nous avons
DS2, il faut orienter sa bague vers représenté le schéma d’implan-
le circuit intégré IC4. La diode DS1 tation des composants de l’étage
dont le boîtier est en verre, sera récepteur LX.1425.
montée en orientant sa bague
vers le condensateur C4. Même dans le cas du récepteur,
nous vous conseillons de com-
Poursuivez en insérant tous les mencer le montage par l’inser-
condensateurs polyester, puis les tion des deux supports de circuit
électrolytiques en prenant soin intégrés IC2 et IC3 et du dip-
de respecter la polarité de leurs switch S1. Après avoir soudé
deux pattes. Sur la gauche du toutes les broches sur les pistes
condensateur électrolytique C7, du circuit imprimé, vous pouvez
insérez le pont redresseur RS1 installer également les résis-
et sur la droite le circuit intégré tances et les diodes au silicium.
régulateur IC4, en orientant vers
la diode DS2 la par tie plate de Les diodes ayant le boîtier en
son boîtier. Figure 10 : Vue de l’émetteur, une fois le mon- plastique DS1 et DS2 seront
tage terminé. Les leviers du dip-switch S1, sont montées de manière à ce que
positionnés de la même façon que ceux du récep-
Vous pouvez à présent monter le leur bague, indiquant la cathode,
teur.
transformateur d’alimentation T1 soit orientée comme cela est clai-
sur le circuit imprimé, ainsi que rement visible sur la figure 12.
les trois borniers. Le bornier à 3
pôles situé près du condensateur Poursuivez le montage en insé-
électrolytique C2, ser t pour VERS ÉMETTEUR rant tous les condensateurs poly-
connecter les fils “–”, “A” et “+” P1 A ester, puis les électrolytiques en
au capteur infrarouge. respectant la polarité +/– de
leurs pattes.
Dans le bornier à quatre pôles
situé à gauche au-dessus du Sur la gauche du condensateur
transformateur T1, il faut relier électrolytique C8, montez le pont
aux deux pôles de gauche les redresseur RS1 et sur la droite,
deux fils du secteur 220 volts et le circuit intégré stabilisateur IC4,
aux deux pôles de droite les fils en orientant la par tie plate de
à souder sur l’inverseur (côté son boîtier vers la droite.
S2/A).
B A Après avoir terminé toutes ces
Dans le bornier à quatre pôles opérations, vous pouvez instal-
situé à droite au-dessus du ler le transformateur d’alimenta-
transformateur T1, reliez aux tion T1 et, près de ce dernier, les
deux pôles de droite les fils qui deux borniers à quatre pôles.
iront à une éventuelle batterie
12 volts externe en faisant atten- Figure 11 : Après avoir ouvert le capteur infra- Dans le bornier à quatre pôles
tion de ne pas inverser la pola- rouge, il faut relier le fil B au bornier de gauche, de droite situé au-dessus du
où arrive le fil négatif de l’alimentation.
rité. Aux deux pôles adjacents, transformateur T1, reliez aux
placez les deux fils devant être deux pôles de gauche, les deux
reliés à l’inverseur côté S2/B fils d’alimentation du secteur 220
(voir figure 9). Une fois le montage terminé, fixez le volts et aux deux pôles de droite, les
circuit imprimé à l’intérieur du coffret fils à souder sur l’inverseur côté S2/B.
En bas, sur le circuit imprimé, insérez à l’aide de trois vis à tôles.
le module émetteur en CMS et, pour Dans le bornier à quatre pôles situé à
finir, installez les deux circuits intégrés Sur le couvercle du coffret en matière droite, connectez aux deux pôles de
dans leur support respectif, en orien- plastique, pratiquez deux trous afin de droite les fils qui iront à une éventuelle
tant leur repère-détrompeur en forme fixer les deux cabochons chromés des batterie de 12 volts externe, en faisant
de “U” vers le transformateur T1. LED. attention de ne pas inverser la polarité.
ELECTRONIQUE 33 magazine - n° 10
SÉCURITÉ
Aux deux pôles adjacents, connectez finir, installez les deux circuits intégrés Sur le panneau métallique situé en bas,
les deux fils qui seront soudés à l’in- dans leur support respectif, en orien- insérez le buzzer et le double inverseur
verseur S2/A (voir schéma d’implan- tant leur repère-détrompeur en forme S2. Sur le couvercle en plastique que
tation des composants). de “U” vers le transformateur T1. Une vous aurez auparavant percé de deux
fois le montage terminé, fixez le circuit trous, installez les deux cabochons
En bas, sur le circuit imprimé, insérez imprimé à l’intérieur du coffret à l’aide chromés de LED (voir photo en début
le module récepteur en CMS et, pour de trois vis à tôles. d’article).
S2 VERS BATTERIE
SECTEUR
220 volts
S2-B S2-A
12 V
T1
mod. T003.01
R7 DS1
IC4
DS2
RS1
G
C8
C7 C6 F
C2 C3
M
0
C5
1 2 3 4 5 6 7 8
R1
IC3
S1 IC2
R2
R3 C4 R5 R6
R4
C1
15 1
A K IC1
15 1
M F G
A A
K K
Figure 12 : Schéma d’implantation des composants de l’étage récepteur LX.1425. Bien que nous ayons prévu une alimen-
tation supplémentaire à l’aide d’une batterie de 12 volts, nous précisons qu’elle n’est pas indispensable et que par consé-
quent, vous pouvez ne pas la mettre en place.
ELECTRONIQUE 34 magazine - n° 10
SÉCURITÉ
Pour bloquer le buzzer sur le panneau, bien définie qui doit être égale à
il suf fit de le coller avec de la colle environ 1/4 ou bien 3/4 d’onde.
genre cyanolite ou similaire sous les
trois clips. En utilisant une longueur de 1/4
d’onde, la portée est plus réduite.
Sur le panneau supérieur en plastique, En utilisant une longueur de 3/4
fixez la petite antenne télescopique d’onde, la portée augmentera.
comme nous allons vous l’expliquer à
présent. N’utilisez pas des longueurs dif-
férentes pour l’émetteur et le
récepteur car le rendement pour-
L’antenne rait diminuer.
ELECTRONIQUE 35 magazine - n° 10
SÉCURITÉ
ELECTRONIQUE 36 magazine - n° 10
MESURE
Un fréquencemètre
analogique
ou comment convertir
une fréquence en tension
et inversement
i nous voulons mesurer une fréquence en utilisant Si le circuit est étalonné de manière à pouvoir lire une ten-
un simple multimètre, il suffit de prendre un cir- sion de 10 volts lorsque sur l’entrée du convertisseur est
cuit intégré en mesure de convertir une fréquence appliquée une fréquence de 1 000 Hz, nous pouvons déduire
en une tension pour connaître avec une précision que si nous appliquons 100 Hz, nous lirons 1 volt et que
suffisante la valeur en hertz, kilohertz ou méga- si nous appliquons 300 Hz, nous lirons 3 volts.
hertz d’une fréquence.
Les circuits intégrés en mesure de convertir une fréquence
Si le circuit est étalonné de manière à obtenir une tension en une tension, peuvent aussi effectuer l’opération inverse.
de 10 volts lorsque sur l’entrée du convertisseur est appli- Ils permettent également de convertir une tension en une fré-
quée une fréquence de 10 000 Hz, en appliquant une fré- quence. Si nous appliquons sur leur entrée une tension conti-
quence de 8 000 Hz, nous lirons 8 volts et si nous appli- nue variable de 1 à 10 volts, nous pouvons obtenir, sur leur
quons 4 500 Hz, nous lirons 4,5 volts. sortie, un signal carré proportionnel à la valeur de la tension.
ELECTRONIQUE 38 magazine - n° 10
MESURE
Les références Le circuit intégré XR4151 est fabriqué 3 volts crête à crête, ni dépasser la
de ces circuits intégrés par Exar. valeur de la tension d’alimentation.
Actuellement les circuits intégrés que Tension d’alimentation ............................8 à 22 volts Ainsi, si le circuit est
nous pouvons trouver pour conver tir Fréquence de travail maximale ......................100 kHz alimenté sous 15
une fréquence en une tension ou une Courant maximum sur la broche 3......20 milliampères volts, nous vous
tension en une fréquence, ont les réfé- Température de fonctionnement ............De 0° à +70° conseillons de ne pas
rences suivantes : dépasser 11 volts.
Sur la figure 1, nous avons reporté le
LM131 - LM231 - LM331 - XR4151 schéma synoptique des principaux Pour faire fonctionner correctement ce
étages contenus à l’intérieur de ces convertisseur fréquence/tension, vous
Ces quatre circuits intégrés sont équi- circuits intégrés convertisseurs. devez utiliser une valeur de 10 kilohms
valents et, de plus, ils ont le même bro- pour la résistance R2, puis vous devez
chage. Nous pouvons donc les utiliser A = Etage comparateur de tension, calculer la valeur de la résistance R3 en
les uns à la place des autres sans pro- B = Etage monostable, fonction de la tension d’alimentation.
blème. C = Commutateur électronique,
D = Générateur de courant constant. Pour calculer cette valeur, il faut utili-
Les seules différences, concernent la ser la formule suivante :
température de fonctionnement et la Pour obtenir un conver tisseur fré-
valeur maximale de la tension d’ali- quence/tension, ou bien un convertis- R3 kΩ = (Vcc – 2) : 0,2
mentation. seur tension/fréquence, il faut seule-
ment modifier la configuration du circuit. Si vous alimentez le circuit intégré avec
Mais, pour notre application, comme une tension de 15 volts, vous devez
nous utilisons toujours une tension utiliser une résistance qui ait une valeur
comprise entre 12 et 15 volts, nous Convertisseur de :
pouvons utiliser celui dont nous dis- fréquence/tension
posons. (15 – 2) : 0,2 = 65 kΩ
Pour conver tir une fréquence en une
Les circuits intégrés LM131 - LM231 - tension, il faut utiliser le schéma de la Cette valeur n’étant pas standard, vous
LM331 sont fabriqués par National figure 2. pouvez tranquillement utiliser une résis-
Semiconductor. tance de 68 kΩ.
La fréquence qui est appliquée sur la
L’unique différence qui existe entre ces broche d’entrée 6, doit nécessaire- Si vous alimentez le circuit intégré avec
trois modèles de circuits intégrés, ment être un signal carré. Si nous une tension de 12 volts, vous devez
concerne la température maximum que appliquons sur cette entrée un signal utiliser une résistance de :
peut atteindre leur boîtier sans être sinusoïdal, nous n’obtiendrons aucune
endommagé. conversion. (12 – 2) : 0,2 = 50 kΩ
Le circuit intégré LM331, le plus com- Sur la broche 1, nous trouvons une ten- Dans ce cas, vous pouvez utiliser une
mun, peut atteindre une température sion proportionnelle à la valeur de la valeur standard de 47 kΩ ou 56 kΩ.
maximale de 70°, le LM231, peut fréquence.
atteindre une température maximale Outre la résistance R3, vous devez éga-
de 85° et le LM131, une température L’amplitude du signal à appliquer sur lement calculer la valeur de la résis-
maximale de 125°. l’entrée, ne doit pas être inférieure à tance R4 avec la formule suivante :
12 ÷ 15 V.
8 3
R2 R4
5
R1 8 3
7 A C
B B 5
6 E 7 A
C1 B
C
C2
6 B VOLT
C 1 E
ENTRÉE
1
C
D 2 2
D
R5 C3
R3 R7
4 R6
4 IC1
R1 = 10 kΩ R6 = 5 kΩ trimmer
Figure 1 : Schéma synoptique R2 = 10 kΩ R7 = 100 kΩ
interne et brochage des circuits R3 = suivant calcul C1 = 470 pF céramique
intégrés convertisseurs fréquence/ R4 = suivant calcul C2 = suivant calcul
tension ou vice-versa. R5 = 12 kΩ C3 = 1 µF polyester
ELECTRONIQUE 39 magazine - n° 10
MESURE
R4 kΩ = 750 : (1,1 x kHz max.) Ainsi, pour obtenir une tension de 10 Enfin si vous avez choisi une valeur
volts en appliquant sur l’entrée une fré- pour C2 de 100 000 pF, il faut appli-
Sachant que la fréquence maximale quence de 10 000 Hz, il faut utiliser un quer sur l’entrée une fréquence de
que vous pouvez appliquer sur l’entrée condensateur de : 1 kHz, puis tourner le curseur de R6
de ce conver tisseur est de 100 kHz, afin de lire une tension de 10 volts.
pour R4, vous devez utiliser une résis- 750 000 : (6,8 x 1,1 x 10)
tance de valeur : = 10 026 pF Un autre problème que nous devons
résoudre, concerne la forme du signal
750 : (1,1 x 100) = 6,818 kΩ Avec cette capacité, vous obtenez les à appliquer sur l’entrée du circuit inté-
tensions suivantes : gré. Comme nous l’avons déjà précisé,
Cette valeur n’étant pas standard, vous 0V avec une fréquence de 0 Hz ce signal doit être un signal carré. Par
pouvez utiliser une résistance de 6,8kΩ. 1V avec une fréquence de 1 000 Hz contre, dans la majorité des cas, les
2V avec une fréquence de 2 000 Hz fréquences à mesurer, sont de forme
Si, entre la broche 5 et la masse, vous 3V avec une fréquence de 3 000 Hz sinusoïdale ou de forme triangulaire.
connectez un condensateur de 1 000 4V avec une fréquence de 4 000 Hz
pF (voir C2), sur la broche de sortie, 5V avec une fréquence de 5 000 Hz Pour transformer ces signaux de diffé-
vous pouvez prélever une tension 6V avec une fréquence de 6 000 Hz rentes formes en un signal carré, il faut
variable de 0 à 10 volts. 7V avec une fréquence de 7 000 Hz utiliser le circuit intégré LM311 (IC1)
8V avec une fréquence de 8 000 Hz en le câblant comme cela est indiqué
Ainsi, vous pouvez obtenir les tensions 9V avec une fréquence de 9 000 Hz sur la figure 6.
suivantes en fonction des fréquences 10 V avec une fréquence de 10 000 Hz
appliquées sur l’entrée :
Si vous voulez obtenir une tension de Convertisseur
0V avec une fréquence de 0 Hz 10 volts en appliquent sur l’entrée une tension/fréquence
1V avec une fréquence de 10 000 Hz fréquence de 1 000 Hz, vous devez uti-
2V avec une fréquence de 20 000 Hz liser, pour C2, une valeur de : Pour convertir une tension en une fré-
3V avec une fréquence de 30 000 Hz quence, il faut utiliser le schéma de la
4V avec une fréquence de 40 000 Hz 750 000 : (6,8 x 1,1 x 1) figure 4.
5V avec une fréquence de 50 000 Hz = 100 267 pF
6V avec une fréquence de 60 000 Hz Le positif de la tension continue sera
7V avec une fréquence de 70 000 Hz Avec cette capacité, vous obtenez : appliqué sur la broche 7 et le signal
8V avec une fréquence de 80 000 Hz carré dont la fréquence dépend de la
9V avec une fréquence de 90 000 Hz 0V avec une fréquence de 0 Hz tension injectée sur l’entrée, sera dis-
10 V avec une fréquence de 100 000 Hz 1V avec une fréquence de 100 Hz ponible sur la broche 3.
2V avec une fréquence de 200 Hz
Si cette configuration nous permet de 3V avec une fréquence de 300 Hz Attention ! La tension à appliquer sur
lire une fréquence maximale de 4V avec une fréquence de 400 Hz la broche 7, ne doit jamais dépasser
100 kHz, il sera par contre dif ficile 5V avec une fréquence de 500 Hz 10 volts.
d’évaluer avec une certaine précision 6V avec une fréquence de 600 Hz
des fréquences inférieures à 10 000 Hz 7V avec une fréquence de 700 Hz Pour calculer la valeur de la résistance
ou à 1 000 Hz. 8V avec une fréquence de 800 Hz R4, vous pouvez utiliser la formule sui-
9V avec une fréquence de 900 Hz vante :
Vous pouvez modifier le schéma pour 10 V avec une fréquence de 1 000 Hz
obtenir en sortie une tension de 10 volts R4 kΩ = 750 : (1,1 x kHz max.)
avec une fréquence de 10 000 Hz ou La résistance R4 et le condensateur
bien avec une fréquence de 1 000 Hz. C2 ayant une cer taine tolérance par Sachant que la fréquence maximale
rapport à la valeur marquée sur le com- que nous pouvons prélever sur la sor-
Pour obtenir cette condition, il faut seu- posant, il est utile de connecter en tie de ce conver tisseur, ne doit pas
lement changer la valeur du conden- série avec la résistance R5, un trim- dépasser 100 kHz, pour R4, vous devez
sateur C2 en utilisant la formule ci-des- mer (R6) qui sera ajusté de façon à utiliser une résistance de :
sous : obtenir une tension de 10 volts avec
la fréquence maximale que vous aurez 750 : (1,1 x 100) = 6,818 kΩ
C2 pF = choisie en fonction de la valeur du
750 000 : (R4 kΩ x 1,1 x kHz) condensateur C2. Cette valeur n’étant pas standard, vous
pouvez choisir une valeur de 6,8 kΩ.
Si vous avez choisi une valeur de 1 000
R3 kΩ = (Vcc – 2) : 0,2 pF pour C2, vous devrez appliquer sur Si vous voulez obtenir en sortie une
l’entrée une fréquence de 100 kHz, fréquence maximale de 100 000 Hertz
R4 kΩ = 750 : (1,1 x kHz max) puis tourner le curseur de R6, jusqu’au (100 kHz) en appliquant sur l’entrée
750 000 moment où vous lirez une tension de une tension de 10 volts, vous devrez
C2 pF =
R4 kΩ x 1,1 x kHz 10 volts sur le multimètre. utiliser pour C2, un condensateur d’une
valeur de :
Si vous utilisez pour C2 une valeur de
Figure 3 : Formule à utiliser pour 10 000 pF, il vous faut appliquer sur C2 pF =
calculer la valeur des résistances
R3 et R4 et du condensateur C2. l’entrée une fréquence de 10 kHz, puis 750 000 : (R4 kΩ x 1,1 x kHz)
Note : Vcc est la valeur de la tension tourner le curseur de R6 afin de lire
d’alimentation du circuit intégré. une tension de 10 volts sur le multi- Ce qui, avec les valeurs numériques
mètre. préconisées, revient à :
ELECTRONIQUE 40 magazine - n° 10
MESURE
12 à 15 V
R4
R4 kΩ = 750 : (1,1 x kHz max)
8
VOLT
ENTRÉE 5 750 000
R1 C2 pF =
7 A
B
C
3 R4 kΩ x 1,1 x kHz
6 B
C1 E
C2
1
C
2 Figure 5 : Formule à utiliser pour
D
calculer la valeur de la résistance
C3 R5 R4 et du condensateur C2 en
R3 fonction de la fréquence que nous
4
R2 IC1
R6
voulons obtenir sur la sortie du
circuit intégré.
ELECTRONIQUE 41 magazine - n° 10
MESURE
opérationnel LM311, utilisé comme sortie de IC1, vous obtiendrez 10 volts broches sur les pistes du circuit
comparateur à trigger de Schmitt. avec une fréquence de 1 000 Hz. imprimé, vous pouvez insérer toutes
les résistances, le trimmer R13 et les
Sur la broche 7 de cet amplificateur Si vous reliez son entrée sur la broche deux diodes DS1 et DS2.
opérationnel, vous retrouvez un signal de sor tie 6/10 du diviseur IC2, vous
carré avec une amplitude maximale obtiendrez 10 volts avec une fré- Attention au sens de montage des
d’environ 11 volts indépendamment de quence appliquée sur l’entrée de deux diodes, leur repère sera orienté
la forme du signal qui est appliquée 10 000 Hz. vers la gauche (voir figure 7).
sur son entrée et même de la valeur
de son amplitude. Si vous reliez son entrée sur la broche Après ces composants, installez le
de sor tie 14 du diviseur IC2, vous condensateur céramique C5, les cinq
Pour un fonctionnement correct, l’am- obtiendrez 10 volts avec une fré- condensateurs polyester et le conden-
plitude minimale que vous pourrez quence appliquée sur l’entrée de sateur électrolytique C2 en faisant bien
appliquer sur l’entrée ne devra pas être 100 000 Hz. attention à la polarité de ses deux
inférieure à 0,2 volt crête à crête. pattes.
Ainsi, avec un simple commutateur à
L’amplitude maximale que vous pour- 3 positions (voir S1), vous pouvez lire Le montage terminé, insérez dans leur
rez appliquer sur l’entrée, ne devra sur le multimètre 1 000 - 10 000 ou support respectif les trois circuits inté-
jamais dépasser la valeur de la tension 100 000 Hz à fond d’échelle. grés en orientant leur repère de posi-
d’alimentation. Dans ce cas, elle ne doit tionnement en “U” vers la gauche.
pas dépasser 12 volts crête à crête. Avec ces trois échelles, vous pouvez
mesurer un signal BF quelconque en Pour ceux qui voudraient installer le
En tout état de cause, les deux diodes partant de la fréquence des basses à montage dans un boîtier, nous vous
DS1 et DS2, placées après le conden- 100 Hz, monter aux fréquences des conseillons le modèle MO.1414. Ce
sateur C1, permettent de limiter l’am- aiguës à 20 000 Hz et vous pouvez éga- coffret est en effet livré avec une face
plitude du signal si ce dernier devait lement mesurer les fréquences ultra- avant gravée et percée (voir figure 9).
dépasser les 6 volts positifs et les 6 soniques jusqu’à 100 000 Hz.
volts négatifs. Le circuit sera fixé dans le boîtier, à l’aide
Pour alimenter ce convertisseur, il faut des entretoises auto-adhésives. Pour
Le signal carré disponible sur la broche utiliser une tension de 12 volts stabi- les coller facilement dans le boîtier, il
de sortie 7, rejoint la broche d’entrée lisée. faut au préalable supprimer, à l’aide
2 de IC2, un double diviseur par 10 d’une pince coupante, les entretoises
CMOS un CD4518. moulées du coffret (voir figure 9).
Réalisation pratique
Le fait d’avoir relié en série deux divi- Fixer le commutateur rotatif sur le pan-
seurs de ce type (contenus dans le Pour réaliser ce conver tisseur fré- neau avant, la prise d’entrée et les
même boîtier), nous permet de récu- quence/tension, il faut utiliser le cir- deux douilles de sortie.
pérer la fréquence d’entrée (broche 2) cuit imprimé double face à trous
divisée par 10 (sur les broches 6/10) métallisés LX.1414 et monter les Sur le panneau arrière, vous devrez
ou par 100 (sur la broche 14). quelques composants visibles sur la percer un trou pour faire sor tir les
figure 7. deux fils de l’alimentation. Lorsque
Comme le convertisseur fréquence/ten- sur ces deux fils vous appliquerez la
sion IC3 a été câblé pour fournir en sor- Nous vous conseillons de commencer tension d’alimentation de 12 volts,
tie une tension de 10 volts avec une le montage par la mise en place des n’oubliez pas que le fil rouge corres-
fréquence maximale de 1 000 Hz, si trois suppor ts de circuits intégrés, pond au plus de l’alimentation et le
vous reliez son entrée sur la broche de puis, après avoir soudé toutes leurs fil noir au moins.
C1 C3 C4
R11
12 V
R2 R4 R6 R8 R9 C6
DS1
C2 16
x1 1
3 8 IC1 10 8 5
C5
7 2 C
2 IC2 6 6 1
R1 2
4
x 10 S1 IC3 SORTIE
1 R7 7 2
ENTRÉE R3 14 3 R12 TENSION
FRÉQUENCE 8
DS2 1 7 9 15 x 100 3 4 R14
R10 C7
R5
R13
Figure 6 : Schéma électrique du convertisseur fréquence/tension. Le premier amplificateur opérationnel sert pour transformer
un signal de forme quelconque (sinusoïdal, triangulaire, dents de scie) en un signal parfaitement carré. Celui-ci sera ensuite
appliqué sur l’entrée du convertisseur. Le circuit intégré IC2 est un double diviseur par 10.
ELECTRONIQUE 42 magazine - n° 10
MESURE
12 V
1 S1
2
C
3
R6
1 3 2 C
R10 R8 R9
C1 IC1 C3 IC2 VCC 15 14 13 12 11 10 9
C5 D C B A
R7 R CK
R4 R5 R12 C4
CK R
C6
R2
R3 R13 C7 IC3 A B C D
1 2 3 4 5 6 7 GND
C2
DS1 DS2
R11
4518
R1 R14
+V 7 6 5
1 2 3 -V
LM 311
ENTRÉE SORTIE
FRÉQUENCE TENSION XR 4151
Figure 7 : Schéma d’implantation des composants du convertisseur fréquence/tension qui permet de lire une fréquence
quelconque jusqu’à un maximum de 100 000 Hz. Sur la droite, le brochage, vu de dessus, des trois circuits intégrés CD4518,
LM311 et XR4151.
ELECTRONIQUE 43 magazine - n° 10
MESURE
03
taine fréquence qui sera appliqué à l’en- 35
sion de la figure 6.
+5V R2
12 V
C1 R1 C3
R5 R8
CAPTEUR LM 358
M +V 7 6 5
R3 2
U 1 R7 5
8
3 7
R4
IC1-A 6
R6 4
IC1-B 1 2 3 -V
C2
Figure 11 : Schéma électrique à utiliser pour pouvoir convertir le nombre de tours d’un arbre moteur en une fréquence. Nous
vous rappelons que le côté sensible d’un capteur à effet Hall est celui sur lequel il n’y a pas l’inscription UGN3503 (voir
figure 10).
R1 = 680 Ω R6 = 10 kΩ C3 = 100 nF
R2 = 330 Ω R7 = 10 kΩ IC1 = Intégré LM358
R3 = 10 kΩ R8 = 1 MΩ Capteur Hall = UGN3503
R4 = 47 kΩ C1 = 10 µF
R5 = 1 MΩ C2 = 10 µF
ELECTRONIQUE 44 magazine - n° 10
MESURE
DS4
12 V
C2
C6
R6 R8
DS1 R2 R4
IC1-C
R5 8 3
5
IC1-A IC1-B 7 A
DS3 C3 C
C4 SORTIE
R1 6 B B
E
TENSION
1
C
DS2 R3 C1 2
D
IC1-D R7 R9
R11
4 R10 C5
IC2
CD 4093
VCC 13 12 11 10 9 8
1 2 3 4 5 6 GND
Figure 12 : Si vous reliez ce montage au rupteur de l’allumeur d’un moteur à explosion, vous pourrez obtenir une tension
qui sera proportionnelle au nombre de tours de l’arbre moteur. Dans l’article, nous indiquons la formule pour calculer la
fréquence obtenue en fonction du nombre de tours et du nombre de cylindres du moteur.
R1 = 10 kΩ R8 = 6,8 kΩ C4 = 470 nF
R2 = 220 kΩ R9 = 12 kΩ C5 = 10 µF électrolytique
R3 = 120 kΩ R10 = 5 kΩ trimmer C6 = 100 nF
R4 = 10 kΩ R11 = 100 kΩ DS1-DS4 = Diode 1N4148
R5 = 10 kΩ C1 = 220 kΩ IC1 = Intégré CD4093
R6 = 10 kΩ C2 = 100 nF IC2 = Intégré XR4151
R7 = 68 kΩ C3 = 470 pF céramique
Figure 13 : En modulant un émetteur avec la fréquence générée par le capteur à effet Hall de la figure 11, ou du capteur
de température LM35/D de la figure 14, vous pouvez connaître à distance le nombre de tours ou la température en reliant
au récepteur le montage réalisé suivant le schéma de la figure 15.
ELECTRONIQUE 45 magazine - n° 10
MESURE
12 V
C1 C5 S
R1 R5
8 IC2 R8
M I
CAPTEUR +V
5
R2 7
S A 3 LM 35/D
C
B
B
6
C3 E
C6
M
1
C
SORTIE
D
2 FRÉQUENCE
I
C4 R6
C2
IC1 R4 M N.C.
4 R7
M R3
LM 336 Z
R1 = 10 kΩ R7 = 5 kΩ trimmer C5 = 100 nF
R2 = 100 kΩ R8 = 10 kΩ C6 = 10 nF
R3 = 47 Ω C1 = 100 nF IC1 = Diode zener LM336/Z
R4 = 100 kΩ C2 = 100 nF IC2 = Intégré XR4151
R5 = 6,8 kΩ C3 = 1 µF Capteur = LM35/D
R6 = 12 kΩ C4 = 1 µF
12 V
R10 C5
R2 R4 R11 R12
R1 8 3
C4
5 IC2
7 A C2 2
C1 C M 8
B
B R13
6
E
1 SORTIE
1 R8 3 TENSION
ENTRÉE C 4 IC3
2
FRÉQUENCE D
R3 R5 C3 I
R7 R9
4 R6
IC1 M N.C.
LM 336 Z
Figure 15 : Pour convertir les fréquences prélevées du capteur de température de la figure 14 transmises par radio (voir
figure 13), nous vous conseillons de relier sur la sortie du récepteur le montage réalisé suivant ce schéma électrique qui
permet de convertir la fréquence reçue en une tension.
R1 = 10 kΩ R8 = 1 MΩ C2 = 10 nF
R2 = 10 kΩ R9 = 1 MΩ C3 = 1 µF
R3 = 68 kΩ R10 = 10 kΩ C4 = 100 nF
R4 = 6,8 kΩ R11 = 1 MΩ C5 = 100 nF
R5 = 12 kΩ R12 = 1 MΩ IC1 = Intégré XR4151
R6 = 5 kΩ trimmer R13 = 1 kΩ IC2 = Diode zener LM336/Z
R7 = 100 kΩ C1 = 470 pF IC3 = Intégré LM358
qu’il suffirait de relier un multimètre d’un petit émetteur, puis, à la centrale, Coût de la réalisation
pour connaître la température en rap- démoduler ce signal HF avec un récep-
port avec la tension. teur et lire la fréquence avec un fré- L’ensemble des composants tels qu’on
quencemètre ou bien le conver tir de les voit en figure 7, y compris le circuit
Cette obser vation, pourrait s’avérer nouveau en une tension en utilisant le imprimé double face à trous métalli-
valable si le capteur était à portée de circuit de la figure 15. sés, percé et sérigraphié : env. 125 F.
main, mais si celui-ci est installé sur Le boîtier avec face avant percée et
un ballon sonde ou bien sur le sommet Avec ces exemples, vous aurez à pré- sérigraphiée : env. 38 F. Le circuit
d’une montagne, comment feriez-vous sent compris que les circuits intégrés imprimé LX.1414 seul : env. 19 F. Le
pour envoyer cette tension à la centrale en mesure de conver tir une fré- capteur à effet Hall UGN3503 : env.
de mesure ? quence en une tension ou une ten- 19 F. Le capteur de température
sion en une fréquence peuvent vous LM35/D : env. 38 F. La zener de préci-
Dans ce cas, vous pouvez utiliser cette permettre de résoudre de nombreux sion LM336/Z : env. 10 F. Voir publicités
fréquence pour moduler le signal HF problèmes. dans la revue. ◆ N. E.
ELECTRONIQUE 46 magazine - n° 10
AUTOMOBILE
Un chargeur
de batteries
automatique à thyristors
ELECTRONIQUE 49 magazine - n° 10
AUTOMOBILE
alternance positive (voir figure 5), de valeur minimale, le thyristor se bloquera Pour faire varier la tension de sortie et,
la cathode sortira une demi alternance et il faudra faire par venir, sur sa en conséquence, le courant de charge,
complète correspondant à la tension gâchette, une seconde impulsion posi- il suffit de faire parvenir, sur la gâchette
maximale. tive d’excitation. des thyristors, des impulsions de déclen-
chement qui soient en retard par rap-
De la même façon, lorsque la demi- Si l’impulsion d’excitation atteint la port au passage à zéro de la demi-alter-
alternance positive descendra à sa gâchette en retard par rappor t à la nance positive appliquée sur l’anode.
T1 T1
SCR1
DS3 DS5 DS3 A
S1 G
S1
K
K
220 V DS4 DS6 220 V G
DS4 A
SCR2
Figure 3 : Tout le monde sait que pour transformer une
tension alternative en une tension continue, il faut utiliser Figure 4 : Pour réaliser un pont redresseur, on peut utiliser
quatre diodes de redressement montées en pont comme également deux diodes et deux thyristors, si des impulsions
cela est représenté sur ce dessin. positives sont envoyées sur leur gâchette.
TENSION
TENSION ENTRÉE
ENTRÉE THYRISTOR
THYRISTOR
IMPULSIONS
IMPULSIONS PORTE
PORTE THYRISTOR
THYRISTOR
TENSION
TENSION SORTIE
SORTIE THYRISTOR
THYRISTOR
ELECTRONIQUE 50 magazine - n° 10
AUTOMOBILE
TENSION
ENTRÉE
THYRISTOR BROCHE 12
IC1-A
IMPULSIONS
PORTE
THYRISTOR BROCHE 14
IC1-A
TENSION
SORTIE
THYRISTOR Figure 8 : Pour faire varier la tension de sortie d’un pont
redresseur équipé de deux thyristors, nous devrons faire
parvenir, sur leur gâchette, des impulsions positives
parfaitement en phase avec le passage à zéro des demi-
Figure 7 : Si les impulsions d’excitation atteignent la alternances positives. Pour obtenir ces impulsions en
gâchette des thyristors à l’instant précis où la demi- phase, nous avons utilisé l’amplificateur opérationnel
alternance positive a déjà atteint les 3/4 de son parcours, IC1/A (voir schéma figure 13).
nous obtiendrons, sur la sortie de ce pont, le 1/4 de la
tension positive appliquée sur les anodes.
Il faut également Si nous appliquons cette rampe à un
disposer d’un comparateur de tension, nous par-
Pour obtenir cette condition, il faut avoir second circuit qui génère une rampe viendrons à exciter les gâchettes des
recours à un circuit qui détecte le en dents de scie qui soit parfaitement thyristors avec un certain retard, ce qui
moment où la demi-alternance appli- en phase avec le passage à zéro de la permettra d’obtenir, en sortie, la valeur
quée sur l’anode descend à zéro. demi-alternance positive sur l’anode. de tension requise.
BROCHE 12 BROCHE 12
IC1-A IC1-A
BROCHE 14 BROCHE 14
IC1-A IC1-A
IMPULSIONS IMPULSIONS
PORTE PORTE
THYRISTOR THYRISTOR
TENSION TENSION
SORTIE SORTIE
THYRISTOR THYRISTOR
ELECTRONIQUE 51 magazine - n° 10
AUTOMOBILE
Etude du schéma
En regardant le schéma électrique de
la figure 13, vous aurez remarqué que
le pont redresseur de puissance est
composé, d’une part, des deux thyris-
tors SCR1 et SCR2 et, d’autre par t,
des deux diodes de puissance DS3 et
DS4.
+V 7 6 5 14 13 12 -V 10 9 8
E C
BC 327
1 2 3 -V 1 2 3 +V 5 6 7
BC 547 K A KAG
BYW 29 SCR LM 311 (IC2) LM 324 (IC1)
Figure 12 : Brochages du transistor PNP type BC327 et du transistor NPN type BC547 vus de dessous, de la diode BYW29
et du thyristor 2N6397 vus de face. Les brochages des circuits intégrés sont vus de dessus en plaçant leur repère-détrompeur
en “U” à gauche.
ELECTRONIQUE 52 magazine - n° 10
AUTOMOBILE
qui se trouve par faitement en phase générateur de courant constant. seuse 3 de l’amplificateur opération-
avec les demi-alternances positives qui Lorsque la broche de sor tie 14 de nel IC2.
entrent sur la broche 12 (voir figure 8). IC1/A repasse au niveau logique 1, le
condensateur C5 se recharge avec la Cet amplificateur opérationnel est uti-
Du fait de la présence de la diode DS7 tension à courant constant fournie par lisé comme comparateur de tension.
sur la sor tie 14 de IC1/A, celui-ci le transistor TR1 et, de cette façon, Le fait d’appliquer sur sa broche oppo-
décharge instantanément à la masse nous obtenons une rampe en dents de sée non inverseuse 2 une tension posi-
la tension présente sur le condensa- scie par faitement synchronisée avec tive variable de 1 à 6 volts, entraîne la
teur C5 relié au collecteur du transis- le passage à zéro des demi-alternances broche de sortie 7 au niveau logique
tor TR1. Ce transistor fonctionne en positives qui arrivent sur la broche inver- 0, à l’instant précis où la rampe en
DS5 +22 V
R3 R4
C1 C3 DS8 C4 DZ1
R5 IC1-A R14
DS9
R1 E
13 4 B
14
R9 C R15
12
DS7 TR1
11
R2 R10 C5
DS6
C2
C6 +12 V
SCR1 E U
IC3
T1 A K
4 1 R6 R11 M C8
G
IC2 8 3
E
S1 R12 7
DS1 B
DS3 R7 C7
3 2 2
C 6
DS10 TR2 4 1 R18
220 V.
R8 R13
DS2 G
DS4
C C9
A K B R17
TR3
SCR2 E
1
2 3 4 R16
0 5
A R25
R19
COURANT
C11 2 R26
R33
1
R31
R24 3
IC1-B 1 24 V
R21
R20 C10
S3 2
12 V
C
R30
9 R28
C13 3 6V
R27 C
6 8 B
TR4
MANUEL 7 10 R29 R32
E
S2 R22 5 IC1-D R34
AUTOMATIQUE
IC1-C
R23 C12
BATTERIE
Figure 13 : Schéma électrique du chargeur de batteries à thyristors. Si l’inverseur S2 est placé en position “manuel” (ouvert),
vous pouvez laisser le commutateur S3 sur une position quelconque. Si, par contre, l’inverseur S2 est placé sur la position
“automatique”, vous devrez obligatoirement tourner le commutateur S3 pour le positionner sur la valeur de la tension de la
batterie à recharger. En effet, c’est dans cette position seulement que le chargeur de batteries cessera de fournir la tension
de charge dès que la batterie aura atteint sa charge complète. Dans cette configuration, si la batterie reste reliée au
chargeur et que sa tension venait à baisser, le chargeur détecterait cette baisse de tension, et recommencerait à recharger
la batterie jusqu’au moment où il détecterait à nouveau la pleine charge.
Pour faire varier le courant de charge de quelques milliampères jusqu’à un maximum de 5 ampères, il suffit de tourner le
potentiomètre R19 d’un extrême à l’autre et de visualiser le courant désiré sur le galvanomètre situé en face avant de
l’appareil.
L’interrupteur S1 doit être relié sur le primaire du transformateur d’alimentation T1, comme cela est représenté sur la figure
16, branché de façon différente, la lampe au néon incluse dans l’interrupteur ne pourra pas s’allumer.
ELECTRONIQUE 53 magazine - n° 10
AUTOMOBILE
dents de scie dépasse la valeur de la Le potentiomètre R19 et l’amplificateur atteint cette valeur de tension, sur les
tension appliquée sur la broche 2. opérationnel IC1/B nous permettent gâchettes des thyristors parvient ins-
de faire varier le niveau du seuil de 1 tantanément l’impulsion positive d’ex-
Le transistor PNP TR2 (un BC327) à 6 volts sur la broche 2 de l’amplifi- citation qui les met en conduction et,
devient conducteur et envoie une impul- cateur opérationnel IC2. ainsi, sur leur cathode nous prélevons
sion positive sur la gâchette des deux la tension maximale (voir figure 9).
thyristors, à travers les résistances R6 Si nous réglons la tension sur la broche
et R8. Les thyristors devenant conduc- 2 de IC2 à 1 volt, donc sur la tension Si nous réglons la tension sur la broche
teurs à leur tour, fournissent la tension minimale, lorsque la rampe en dents 2 de IC2 à 6 volts, donc sur la tension
requise pour charger la batterie. de scie appliquée sur la broche 3 maximale, lorsque la rampe en dents
202-41 XL
SCR1 SCR2
R7
DS3
TR2 R6 R8 TR4 R22
C12 C13
C4 R23
DZ1 C6 DS10
DS4
R28 R27
R11 R30
C5 R26
IC2 R12
R10 IC1 R14 DS8 R25
C7 R9
R2
DS5 R13 R29 DS6
C2
DS2 DS1 R1 TR3 R17 R5 C3 DS9 R24
C8 R16 C1
R21
R31 R32 R34 R15
R3 C11
DS7 C10
R4
TR1
C9 R20
IC3
R18 R33
AUTOMATIQUE
1
2
3 C
VERS R19 S3 S2
SECONDAIRE
T1
MANUEL
Figure 14 : Schéma d’implantation des composants du chargeur de batteries. Sur le côté métallique des deux thyristors,
vous fixerez les dissipateurs. Le circuit imprimé sera fixé à l’intérieur du coffret métallique à l’aide de quatre entretoises
plastiques auto-adhésives.
ELECTRONIQUE 54 magazine - n° 10
AUTOMOBILE
de scie appliquée sur la broche 3 rant de charge de 0,1 ampère jusqu’à Sur la broche de sortie 7 de cet ampli-
atteint cette valeur de tension, sur les un maximum de 5 ampères. ficateur différentiel, nous retrouvons
gâchettes des thyristors parvient ins- ainsi une tension positive qui augmente
tantanément l’impulsion positive d’ex- Même si, sur le schéma électrique, durant la phase de charge de la bat-
citation qui les met en conduction et, nous avons indiqué, pour le commuta- terie.
ainsi, sur leur cathode nous prélevons teur S3, les valeurs de 24, 12 et 6
la tension minimale (voir figure 10). volts, aux bornes des résistances Cette tension est appliquée sur la
connectées à ce commutateur, nous broche non inverseuse 10 de l’ampli-
En faisant varier de la sorte la tension n’aurons pas ces tensions. ficateur opérationnel IC1/D, utilisé
de sor tie, nous faisons varier le cou- comme comparateur de tension.
En fait, de ce commutateur, sur la Comme la tension prélevée du com-
position 24 volts, nous prélevons une mutateur S3 est appliquée sur sa
tension de 6 volts, sur la position 12 broche opposée inverseuse 9, lorsque
volts une tension de 3 volts et sur la la tension sur la broche 10 dépasse
position 6 volts une tension de 1,5 celle appliquée sur la broche 9, nous
volt. retrouvons, sur la broche de sortie 8,
un niveau logique 1 permettant au tran-
Lorsque nous fermons l’interrupteur sistor NPN TR3 (BC327) de devenir
S2, pour passer en fonction automa- conducteur.
tique, la tension de la batterie est appli-
quée sur l’entrée non inverseuse 5 de Le collecteur du transistor TR3 porte
IC1/C utilisé comme amplificateur dif- à la masse, à travers la résistance R13,
férentiel. la broche 6 (strobe) de l’amplificateur
ELECTRONIQUE 55 magazine - n° 10
AUTOMOBILE
opérationnel IC2. De la sorte, cet ampli- Les transistors TR1 et TR2 sont des l’aide d’une vis et d’un écrou. Mainte-
ficateur n’est plus en mesure de fonc- PNP marqués BC327. Ils sont placés nant, insérez les pattes des thyristors
tionner. Dans ce mode, plus aucune dans les positions indiquées sur le cir- dans les trois trous présents sur le cir-
impulsion d’excitation n’arrive sur les cuit imprimé en orientant la partie plate cuit imprimé. Enfoncez-les dans ces
gâchettes des thyristors donc le char- de leur boîtier comme cela est visible trous jusqu’à ce que les dissipateurs
geur ne délivre plus de tension. sur le plan d’implantation. Il en est de posent sur le circuit imprimé.
même pour les transistors TR3 et TR4
Gardez présent à l’esprit que, même qui sont des NPN marqués BC547. Pour compléter le montage, installez le
la batterie chargée, la tension secteur circuit intégré IC1, un LM324, dans
sera toujours présente et que seul le Le circuit intégré régulateur IC3 est sont support en prenant soin de diri-
fonctionnement de l’étage composé de inséré en orientant sa partie plate vers ger le repère-détrompeur en “U” de son
IC2 et TR2 sera bloqué. le condensateur C8. boîtier vers le condensateur C3. Dans
le support IC2, placez le circuit intégré
Si la tension de la batterie devait chu- A présent, vous pouvez monter sur le LM311 en orientant son repère en “U”
ter au-dessous de sa valeur minimale, circuit imprimé, les quatre borniers à vers le condensateur C6.
l’étage IC2 et TR2 sera automatique- 2 pôles qui vous ser viront pour relier
ment réactivé de manière à obtenir en le secondaire du transformateur T1, Toutes les liaisons extérieures au cir-
sor tie la tension nécessaire pour la les deux bornes de sortie, l’inverseur cuit imprimé, seront effectuées après
charge. S2 et le galvanomètre 5 ampères avoir fixé le circuit imprimé à l’intérieur
pleine échelle. du coffret métallique.
ELECTRONIQUE 56 magazine - n° 10
AUTOMOBILE
Les inverseurs S1 et S2 tiennent en place dans leur loge- d’une batterie transparente, soit par une sor te de cône
ment par un système de clips. A l’intérieur de l’interrupteur évidé sous le filetage des bouchons pour les batteries dont
S1 se trouve une petite lampe au néon qui s’allume à la le boîtier n’est pas transparent. Le niveau fait, remettez les
mise sous tension du primaire du transformateur T1. Pour bouchons en place mais ne les revissez que d’un seul tour.
que cela fonctionne du premier coup, il faut câbler cet inter- Ainsi, un éventuel échappement de gaz pourra se faire sans
rupteur comme cela est indiqué sur la figure 16. dommage. A la fin de la charge, n’oubliez pas de resserrer
les bouchons à fond. Ces bouchons se vissent et se dévis-
Avant de fixer sur le panneau les deux bornes banane à vis sent à l’aide d’une pièce de 20 centimes. Ils disposent d’un
sur lesquelles vous prélèverez la tension de charge, il faut joint torique et posent sur une portée conique. Il est donc
retirer la rondelle isolante et la remonter sur le côté inté- parfaitement inutile de les serrer “à mort”. Un serrage ferme
rieur de la face avant, de manière à isoler le conducteur suffit largement.
central (voir figure 15).
Fixez le circuit imprimé sur le fond du coffret à l’aide d’en- Coût de la réalisation
tretoises plastiques auto-adhésives.
Tous les composants visibles en figure 14 pour réaliser ce
Pour fixer le transformateur T1, il vous faudra pratiquer chargeur de batterie LX.1428, y compris le cordon d’ali-
quatre trous de fixation sur le fond du coffret à l’aide d’un mentation, le circuit imprimé, le coffret avec une face avant
foret de 5,5 millimètres monté sur une perceuse électrique. percée et sérigraphiée et un ampèremètre de 5 A mais sans
le transformateur : env. 583 F. Le transformateur de 190 W
Le transformateur sera immobilisé à son emplacement grâce avec un secondaire de 32 V / 6 A env. 366 F. Le circuit
à quatre vis de 5 millimètres de diamètre, en plaçant éga- imprimé seul : env. 69 F. Voir publicités dans la revue.
lement des rondelles fendues sous les écrous.
◆ N. E.
ELECTRONIQUE 57 magazine - n° 10
MESURE
Un ROSmètre
à tores de ferrite
de 1 à 170 MHz
simple et économique
Le ROSmètre simple à lignes imprimées que nous vous avons proposé dans la revue
numéro 6, page 26 et suivantes, a le défaut de son avantage : il est peu sensible aux
fréquences se trouvant en dessous de 30 MHz mais, par contre, il peut effectuer des
mesures jusqu’à 300 MHz. Pour mesurer les ondes stationnaires sur une gamme de
fréquences comprise entre 1 et 170 MHz, il faut utiliser un ROSmètre à tores de ferrite.
C’est de cet appareil que nous vous proposons la description dans cet article.
ELECTRONIQUE 58 magazine - n° 10
MESURE
Figure 1 : Photo du ROSmètre de 1 à 170 MHz, Figure 2 : Le ROSmètre dans son boîtier,
qui utilise trois tores de ferrite de type FT50.43. vu du côté des prises SO239.
Un morceau de fil d’un diamètre d’en- fixer le circuit imprimé à l’intérieur du passer à l’intérieur du tore de ferrite
viron 1 mm sort des résistances R1 et boîtier. T1 (voir figure 10). Soudez-le alors sur
R2 et passe à l’intérieur du tore de fer- les deux broches des prises “Entrée”
rite T2, tandis qu’un fil identique sort Vous devez ensuite bobiner les trans- et “Sortie”.
des résistances R3 et R4 et passe à formateurs T1, T2 et T3 en utilisant
l’intérieur du tore de ferrite T3. Ces fils des tores de ferrite de type FT50.43. Comme nous l’avons déjà vu, l’extré-
assurent la liaison avec les diodes DS1 Nous vous conseillons de ne pas utili- mité “A” (début) du fil du premier enrou-
et DS2 mais participent également au ser d’autres types de tores car le ROS- lement bifilaire doit être soudée sur le
maintien des tores sur le circuit imprimé. mètre risquerait de ne pas fonctionner. plot de cuivre de droite où se trouvent
Les diodes schottky DS1 et DS2 per- les résistances R1 et R2 et le conden-
mettent de redresser le signal HF. Pour réaliser le transformateur T1, pre- sateur C1, tandis que l’extrémité B (fin)
nez deux morceaux de fil de cuivre doit être soudée sur le plot de cuivre
On prélève de la sortie des deux diodes gainé plastique de couleurs différentes placé sous T1 (voir figure 10).
la tension continue à appliquer, grâce et bobinez 10 spires réparties sur le
à l’inverseur S1, sur le potentiomètre tore (figure 4). L’extrémité C (début) du second enrou-
R5 qui permet de régler la sensibilité lement bifilaire doit être soudée sur le
de l’instrument. Prenez ensuite un morceau de fil de plot de cuivre auquel est déjà reliée
cuivre nu de 1,5 mm de diamètre et l’extrémité B du premier enroulement,
Comme instrument de mesure on peut d’une longueur de 45 mm, et faites-le tandis que l’extrémité D (fin) doit être
utiliser n’importe quel multimètre, ou
bien un galvanomètre pouvant afficher
ENTRÉE C T1 D SORTIE
100 à 250 µA à fond d’échelle.
A B
Réalisation pratique R1 R2 R3 R4
C1 C2
Vous pouvez commencer le montage T2 T3
figure 7). R5
ELECTRONIQUE 59 magazine - n° 10
MESURE
D A
SORTIE ENTRÉE
SORTIE ENTRÉE
C2 C1
R4 R1
C2 C1
R4 R1
R3 R2
R3 D A R2
B+C
C6 C3 B+C
C6 C3
JAF2 JAF1 JAF2 JAF1
C5 C4
C5 C4
ELECTRONIQUE 60 magazine - n° 10
MESURE
SORTIE ENTRÉE
T1
C2 C1
R4 R1
R3 R2
D A
T3 B+C T2
C6 C3
JAF2 JAF1
DS2 DS1
S1
R5
ELECTRONIQUE 61 magazine - n° 10
MESURE
charge fictive 52 Ω. Ceci fait, l’émet- Exemple 1 : Vous avez commuté le mul-
teur doit être placé en émission de por- timètre sur 100 µA, positionné l’inver-
teuse (CW ou FM). Si la puissance et seur S1 sur “ondes directes” et tourné
réglable, inutile d’envoyer “toute la le potentiomètre R5 de façon à faire
gomme”. Quelques watts suffisent aux dévier l’aiguille de l’instrument de
réglages. mesure à fond d’échelle. Vous avez
RONDELLE
ISOLANTE ensuite déplacé l’inverseur S1 sur la
Le ROSmètre est prêt à la mesure. Pla- position “ondes réfléchies” et l’aiguille
Figure 11 : Avant d’insérer les deux cez l’inverseur S1 sur la position s’est positionnée sur 20 µA. Pour cal-
douilles banane dans le boîtier “ondes directes” et tournez le poten- culer le rappor t des ondes station-
métallique, vous devez retirer la tiomètre R5, jusqu’à ce que l’aiguille naires, vous devez ef fectuer cette
rondelle isolante en plastique et la de l’instrument de mesure se place à simple opération :
placer à l’intérieur afin d’assurer fond d’échelle (voir figure 12).
l’isolation et éviter un court-circuit Rapport SWR =
avec le métal du boîtier.
Déplacez alors l’inverseur S1 sur la posi- (100 + 20) : (100 – 20)
tion “ondes réfléchies” et vérifiez la posi-
tion sur laquelle l’aiguille de l’instrument Voici le résultat que vous obtenez :
Utilisation de mesure s’arrête (voir figure 13).
du ROSmètre (100 + 20) : (100 – 20) = rapport 1,5
Pour calculer le rapport des ondes sta-
Il faut, tout d’abord, relier un multimètre tionnaires, vous pouvez utiliser cette Exemple 2 : Vous avez commuté le mul-
réglé sur le calibre 100 µA aux bornes formule : timètre sur 250 µA, positionné l’inver-
de mesure du ROSmètre (voir photo en
début d’article). Il faut ensuite relier le µA ondes directes + µA ondes réfléchies * (SWR – Standing-Wave ratio
ROSmètre à l’émetteur d’une part et à SWR* = – ou ROS – Rapport d’Ondes
l’antenne d’autre part, ou mieux à une µA ondes directes – µA ondes réfléchies Stationnaires)
CALIBRATION CALIBRATION
2,3 3,0 4,0 5,7 2,3 3,0 4,0
1,8 1,8 5,7
1,5 SW 1,5 SW
40 60 R
1,2 80 1,2 40 60 R
1 20 20 80
1 NE PAS
0 RETOUCHER
10
100 µA 0
10
100 µA
0
0
SWR SWR
DIR ONDES
DIRECTES DIR
REF ONDES
REF RÉFLÉCHIES
0 0
25
10
100 µA 250 µA
0
0
Figure 14 : Si vous avez utilisé un multimètre réglé sur Figure 15 : Si vous avez utilisé un multimètre réglé sur
l’échelle 100 µA, vous devez commencer par basculer l’échelle 250 µA, vous devez commencer par basculer
l’inverseur S1 sur la position “ondes directes”, puis tourner l’inverseur S1 sur la position “ondes directes”, puis tourner
le potentiomètre R5, de façon à placer l’aiguille de le potentiomètre R5, de façon à placer l’aiguille de
l’instrument de mesure à fond d’échelle. l’instrument de mesure à fond d’échelle.
Sans toucher au potentiomètre R5, basculez l’inverseur Sans toucher au potentiomètre R5, basculez l’inverseur
S1 sur “ondes réfléchies” et lisez la position sur laquelle S1 sur “ondes réfléchies” et lisez la position sur laquelle
s’arrête l’aiguille. s’arrête l’aiguille.
Sur le tableau 1, vous trouverez le rapport d’ondes Sur le tableau 2, vous trouverez le rapport d’ondes
stationnaires (ROS) ainsi que le rendement de l’antenne. stationnaires (ROS) ainsi que le rendement de l’antenne.
ELECTRONIQUE 62 magazine - n° 10
MESURE
TABLEAU 2
ELECTRONIQUE 63 magazine - n° 10
VIDÉO
Un répartiteur
professionnel
vidéo-composite
6 voies
Cette réalisation sera idéale pour piloter plusieurs moniteurs avec un seul
signal vidéo-composite. Elle est adaptée pour la vidéo-distribution dans une
salle de conférence mais également dans plusieurs pièces d’un même local,
appartement, maison ou entreprise. Les excellentes prestations du driver
intégré Elantec garantissent une liaison fiable et pratiquement exempte de
perturbations sur une distance de l’ordre de 50 mètres.
ELECTRONIQUE 64 magazine - n° 10
VIDÉO
ELECTRONIQUE 65 magazine - n° 10
VIDÉO
Divers :
1 Bornier 3 pôles
2 Radiateur pour TO220
7 Prises RCA pour CI
1 Porte-fusible
1 CI réf. S309 Figure 3 : Dessin du circuit imprimé, côté pistes, échelle 1.
ELECTRONIQUE 66 magazine - n° 10
VIDÉO
En fait il a une
largeur de
bande passante
de l’ordre de
50 MHz (à
–3 dB), un
“slew rate” très
élevé (1 000
V/µs), une
erreur de phase
négligeable (à
peine 0,05 %)
et la possibilité
de fournir un
Figure 5 : Brochage de l’ampli-
ficateur de distribution Elantec
EL2099C.
ELECTRONIQUE 67 magazine - n° 10
VIDÉO
comporte en série une résistance de leur, lequel aura une résistance ther-
75 Ω et sur chacun d’eux sera relié un mique de 15 à 18 °C/W.
seul moniteur vidéo-composite ou un
téléviseur avec une entrée SCART. Faites attention lors du montage du
pont redresseur, qui doit être mis en
Naturellement, il n’est pas obligatoire place dans un sens bien précis (le
de relier tous les moniteurs. En fait, négatif doit être dirigé vers U1) à res-
l’impédance de sortie du EL2099C est pecter absolument.
tellement faible qu’elle est négligeable
par rapport à celle de toutes les sor- Pour les liaisons avec le secondaire
ties mises ensemble. du transformateur d’alimentation,
vous disposez d’un bornier à vis à
C’est pour cette raison que le fait d’en trois plots, au pas de 5 millimètres
charger une seule, plusieurs ou toutes, soudé sur le circuit imprimé. Pour l’en-
n’entraîne pas de grandes variations trée et les sor ties, nous avons prévu
que la résistance R4 est directement dans l’amplitude du signal vidéo. 7 prises RCA simples pour circuit
reliée à la masse. imprimé.
De toute façon, le trimmer R6 est à
L’entrée du signal se fait sur la prise notre disposition pour compenser les
“IN”. C’est sur cette dernière que l’on éventuels défauts qui pourraient pro- Réglage et installation
relie le connecteur qui arrive de la voquer la dégradation des images sur
source vidéo. l’écran. Le montage terminé, vérifiez votre tra-
vail minutieusement afin de déceler
La résistance R3 fait office d’adapta- une éventuelle mauvaise soudure ou
teur d’impédance. Elle charge avec Réalisation pratique un court-circuit imprévu. Si tout est nor-
75 Ω la sor tie du dispositif pilote mal, vous pouvez songer à installer
(caméra ou magnétoscope). Cette résis- S’agissant de signaux vidéo, nous votre montage dans un coffret capable
tance de charge est nécessaire car l’en- conseillons de réaliser le montage en d’abriter la platine ainsi que le trans-
trée du EL2099C présente une résis- utilisant un circuit imprimé spécifique formateur d’alimentation.
tance d’entrée beaucoup plus élevée comme support pour les composants
ce qui pourrait entraîner une altération et de ne pas les câbler sur une plaque Ce dernier doit être installé à une dis-
du signal, surtout si le câble coaxial prépercée (Veroboard). Pour ce faire, tance d’au moins 5 centimètres du
est assez long. utilisez le dessin du circuit imprimé montage. Un écran de protection en
donné à l’échelle 1/1 dans la figure 3. métal (fer doux) relié à la masse de
Pour l’alimentation, nous avons recours manière à constituer un blindage est
à un transformateur de 6 à 8 watts, Voyons à présent comment construire souhaitable.
avec un primaire de 220 volts 50 Hz le répartiteur, en commençant par le
(relié au secteur par l’intermédiaire d’un circuit imprimé, qui sera réalisé de pré- Si cela n’était pas fait, il se pourrait
fusible de protection FUS1) et un secon- férence par la méthode photographique que vous constatiez une petite inter-
daire à point milieu de 2 fois 12 volts, maintes fois décrite au cours des férence à 50 Hz. Elle serait de toute
connecté directement au pont redres- articles précédents. façon très peu gênante car la majorité
seur PT1. Ce dernier redresse la ten- des téléviseurs sont en mesure de fil-
sion alternative et cette tension est fil- Après avoir gravé et percé le circuit, trer cette fréquence. Cette précaution
trée par les condensateurs électro- vous pouvez monter tous les compo- est uniquement prévue pour le cas où
lytiques C1 et C5. sants en commençant par les résis- le balayage vertical serait entrelacé à
tances et par le trimmer. 50 Hz.
Nous obtenons ainsi une tension symé-
trique positive et négative par rapport Poursuivez par la mise en place des Le coffret doit être métallique. A ce der-
à la masse, filtrée par C2 et C6, que condensateurs (attention à la polarité nier, sera reliée la masse de l’étage
les deux régulateurs U1 et U2 stabili- des condensateurs électrolytiques) et d’alimentation en un seul point. Cela
sent à + et –12 volts. insérez également la LED LD1. Pour veut dire que par la force des choses,
celle-ci, rappelez-vous que la cathode il faut isoler la par tie métallique des
Notez que U1 est un régulateur posi- est la patte qui se trouve sous la par- prises RCA, en prévoyant une face
tif, il fournit donc un potentiel positif tie plate de la LED. C’est aussi la patte avant en matière plastique ou bien
référencé à la masse, le régulateur U2 la plus courte. effectuer des trous de passage plus
est complémentaire et fournit une ten- larges afin que la partie métallique des
sion négative par rapport à la masse Placez les deux régulateurs intégrés prises ne soit pas en contact avec le
commune. U1 et U2, en faisant attention au pre- coffret. Cette précaution permettra de
mier qui a son côté métallique orienté réduire les perturbations et les signaux
Les condensateurs C3 et C4 filtrent le vers U2 et le second avec son côté parasites.
+12 volts et les condensateurs C7 et métallique tourné vers les prises vidéo
C8 en font de même pour le côté néga- de sortie. Sur ce circuit imprimé, vérifiez que les
tif –12 volts. deux fils du secondaire du transfor-
Pour ce qui est du EL2099C, vous mateur sont bien reliés aux points
Pour ce qui concerne la sortie de l’am- devez le placer avec la partie métal- marqués “V” et que la prise centrale
plificateur vidéo, nous avons dimen- lique de son boîtier vers l’extérieur du (0) soit bien reliée au point marqué
sionné le circuit pour disposer de 6 circuit imprimé de façon à pouvoir le par le symbole de masse (T à l’en-
canaux indépendants, chacun d’eux fixer sur un petit dissipateur de cha- vers).
ELECTRONIQUE 68 magazine - n° 10
VIDÉO
Coût de la réalisation
Tous les composants pour réaliser le répartiteur FT309 y
compris le circuit imprimé, la connectique et le circuit inté-
gré Elantec EL2099C mais sans le transfo : env. 268 F. Le
circuit imprimé percé et sérigraphié seul : env. 35 F. Le cir-
cuit intégré Elantec EL2099C seul : env. 190 F. Voir publi-
cités dans la revue.
◆ F. D.
ELECTRONIQUE 69 magazine - n° 10
TECHNOLOGIE
Microcontrôleurs
PIC
8ème partie (1/2)
Comme vous le voyez, en utilisant ce seul logiciel, le MPLAB, Pour créer un nouveau projet, il suffit d’exécuter la com-
vous pourrez développer toutes les phases qui mènent à la mande “New Project” du menu “Project”. Lorsque vous aurez
réalisation complète d’un programme. réalisé cette opération, il apparaîtra une fenêtre (figure 1)
qui permet de :
Ce logiciel est disponible gratuitement sur internet à
l’adresse http://www.microchip.com/10/Tools/PICmi- - définir le nom du projet et sa position dans le disque dur
cro/DevEnv/MPLABi/Software/V41212/index.htm. (“Project Path” and “Name”) ;
- définir la position des barres d’outils et du clavier (“Default
Voyons donc en détail comment fonctionne ce système. Toolbar” et “Default Key Mapping”) ;
Lorsqu’on lance le logiciel MPLAB par Windows, ce que - définir le mode du système, qui peut être : avec émulateur
ELECTRONIQUE 77 magazine - n° 10
TECHNOLOGIE
Figure 1 : La fenêtre “New Project”. (dans notre cas, laquelle il est possible de définir le nom
le PIC16C84 et le et la position du nouveau projet – le
format à utiliser nom proposé est toujours “NEW-
PICMASTER (dans le cas où l’on dis- pour le fichier .HEX qui sera généré par PROJ.PJT” (PJT étant l’extension qui
poserait de cet outil), avec simulateur l’assembleur). Une fois le programme est toujours donnée aux projets) – ainsi
software (appelé MPSIM) ou bien seu- écrit, vous pouvez le sauver grâce à la que le type de système, qui peut être
lement avec l’éditeur de texte. commande “Save” du menu “File”, en l’émulateur PICMASTER, l’émulateur
lui donnant, bien sûr, un nom et l’ex- software MPSIM ou encore le seul
Une fois le projet défini, vous pouvez tension .ASM. Dans le cas présent, mode d’éditeur de texte. Dans le cas
spécifier quels fichiers sont associés vous pourrez appeler ce fichier “PRO- qui nous intéresse, après avoir donné
à ce projet. En effet, en cliquant sur VALED.ASM” par exemple. un nom au projet, vous choisirez,
“OK” vous entrez dans une deuxième comme système, le simulateur soft-
fenêtre qui vous permet d’ajouter au Pour continuer, il faut maintenant créer ware.
projet des fichiers qui peuvent être un nouveau projet, grâce à l’utilisation
des fichiers avec extension .ASM de la commande “New Project” du Maintenant, en cliquant sur “OK”, vous
(fichier assembleur) ou avec exten- menu “Project”. Cette commande entrez dans une seconde fenêtre (figure
sion .C (fichiers pour compilateur C). active, comme nous l’avons vu, une 2), dénommée “Edit Project”, dans
Si vous souhaitez, par la suite, ajou- fenêtre de dialogue (figure 1) dans laquelle sont définis les dif férents
ter d’autres fichiers au projet, il vous
suffira d’utiliser la commande “Edit list p=16c84,f=inhx8m
Project” du menu “Project” pour acti-
ver cette même fenêtre de dialogue PORT_B EQU 06 ;Port B = registre 06h
TMR0 EQU 01 ;Registre du timer = 01h
(figure 2). COUNT_1 EQU 0C ;Compteur
COUNT_2 EQU 0D ;Compteur
Afin de rendre plus compréhensible et PIC84 EQU 0000 ;Vecteur de reset pour PIC 84
immédiate l’utilisation de MPLAB, nous
analyserons les trois phases indis- ;*** Initialisation ****************************************
INIT ORG PIC84
pensables à la réalisation d’un pro- MOVLW 00 ;Mets en W le nombre 0
gramme : TRIS PORT_B ;Port B configuré en sortie
MOVLW 050 ;Mets in W le nombre 50h
- écriture d’un programme, MOVWF COUNT_1 ;Mets W en COUNT_1
- assemblage, MOVLW 050
MOVWF COUNT_2
- simulation.
;*** Programme principal ********************************
Utilisons, comme programme d’essai, MAIN MOVLW B’00000001’ ;Led A allumée,
le listing en assembleur de la figure 1, ;Led B éteinte
MOVWF PORT_B
que nous avons déjà analysé lors de CALL DELAY ;Routine de retard
la précédente partie du cours. Ce pro- MOVLW B’00000010’ ;Led B allumée,
gramme simple permet d’allumer alter- ;Led A éteinte
nativement deux LED. Après avoir
chargé MPLAB, on active la commande MOVWF PORT_B
CALL DELAY
“New Source” du menu “File”. Une GOTO MAIN
fenêtre de dialogue (appelée “UNTIT-
LED”, puisque vous n’avez pas encore ;*** Routine de retard **************************************
donné de nom à ce fichier) est alors DELAY DECFSZ COUNT_1,1 ;Décrémente COUNT_1
ouverte et vous pouvez y écrire le pro- GOTO DELAY ;Si ce n’est pas 0, aller à DELAY
MOVLW 050
gramme. Vous pouvez maintenant taper MOVWF COUNT_1 ;Recharge COUNT_1
le listing dans cette fenêtre, exacte- DECFSZ COUNT_2,1 ;Décrémente
ment tel qu’il est donné sur le listing ;COUNT_2
1, sans oublier d’écrire au début du GOTO DELAY ;Si ce n’est pas 0, aller à DELAY
programme l’instruction suivante : MOVLW 050
MOVWF COUNT_1 ;Recharge COUNT_1
MOVLW 050
list p=16c84,f=inhx8m MOVWF COUNT_2 ;Recharge COUNT_2
RETURN ;Reviens au programme principal
qui est nécessaire pour “dire” au com- END
pilateur le type de processeur utilisé Listing 1 : Ce programme simple permet d’allumer alternativement deux LED.
ELECTRONIQUE 78 magazine - n° 10
TECHNOLOGIE
ELECTRONIQUE 79 magazine - n° 10
TECHNOLOGIE
Si, par contre, vous souhaitez assem- tions. Par exemple, pour notre fichier, “MAIN” et “DELAY” correspondent res-
bler un seul fichier, il faudra utiliser que nous avons appelé “PROVA- pectivement aux adresses 0000h,
la commande “Compile Single File”, LED.ASM”, le fichier “PROVALED.LST”, 0006h et 000Dh. Le fichier .LST
puisqu’elle procède seulement à la que vous retrouverez sur le listing 2, reproduit également le “SYMBOL
compilation du fichier de la fenêtre est généré. TABLE”, c’est-à-dire le tableau dans
active. lequel sont indiqués les variables et
Ce fichier est par ticulièrement utile les labels.
Une fois la phase de compilation mise puisqu’il donne également, en plus des
en route, une barre apparaît pour vous instructions originales, beaucoup Une fois l’opération de compilation
informer sur la progression de ce pro- d’autres informations, que nous allons du fichier effectuée, vous pouvez pas-
cédé de 0 à 100 %. S’il n’y a pas d’er- détailler : ser à la phase de simulation qui
reur, le programme informe que la consiste à faire exécuter le pro-
compilation a été ef fectuée correc- La première colonne indique l’adresse gramme écrit pour le microcontrôleur
tement et que le fichier .HEX a donc de la case mémoire. En fait, notre pro- à travers le PC. La simulation est une
été créé. Dans le cas où il y aurait eu gramme n’occupe que 25 cases des opérations les plus impor tantes
des erreurs, une fenêtre qui liste mémoire, laissant donc 999 cases car elle permet de mettre au point un
toutes les erreurs rencontrées est libres (en effet, le PIC16F84 dispose programme avant de le “télécharger”
automatiquement ouver te (figure 3). d’une mémoire de programme de dans la mémoire du microcontrôleur.
Dans ce dernier cas, l’assembleur 1 024 mots). Les cases occupées Pour simuler l’exécution d’un pro-
crée lui-même un fichier caractérisé sont celles qui vont de l’adresse gramme, vous devrez utiliser princi-
par l’extension .ERR qui donnera la 0000h à 0017h. La deuxième colonne palement les commandes qui se trou-
liste et la typologie des erreurs ren- contient, quant à elle, le code hexa- vent dans les deux menus “Debug”
contrées. Vous pouvez donc consul- décimal relatif à l’instruction mémo- et “Window”.
ter et éventuellement imprimer ce risée dans la case mémoire corres-
fichier. pondante. Ainsi par exemple, nous
découvrons que l’instruction “MOVLW
La phase de compilation du pro- 00”, qui est assemblée dans la case
gramme prévoit, outre la création du 0000h (puisqu’elle est la première
fichier .HEX, la production d’un fichier instruction du programme), corres-
.LST qui contient le listing avec l’in- pond à l’hexadécimal 3000h. Toujours
dication de la position de mémoire grâce à ce fichier, nous découvrons
occupée par les différentes instruc- également que les labels “INIT”,
ELECTRONIQUE 80 magazine - n° 10
10
LE COURS
N°
N
Apprendre
ÇO
LE
l’électronique
en partant de zéro
Couches ionisées
Dans cette leçon, nous vous expliquerons comment les ondes radio-
de l’atmosphère électriques se propagent dans l’espace. Vous découvrirez ainsi que
et propagation certaines gammes de fréquences, telles que les ondes moyennes,
des ondes radio les ondes courtes et les ondes très courtes, ne parviennent pas à
atteindre de longues distances pendant le jour, tandis que, pendant
Les signaux des fréquences radio rayon- la nuit, étant réfléchies vers la terre par les couches ionisées de l’at-
nent de l’antenne émettrice dans mosphère, elles parviennent à atteindre des distances se chiffrant
toutes les directions, c’est pourquoi en milliers de kilomètres.
certains signaux suivent la superficie
terrestre et d’autres se dirigent vers le D’autres gammes de fréquences, comme celles appelées VHF(1) et
ciel (voir figure 284). UHF(2), lorsqu’elles rencontrent les couches ionisées, ne sont ni
absorbées ni réfléchies et, donc, poursuivent librement leur course
Les ondes qui s’éloignent de l’antenne vers l’espace. C’est pour cette raison que ces gammes sont choi-
en se propageant en suivant la sur- sies pour communiquer avec les navettes spatiales et également
face de la terre sont communément pour recevoir sur terre tous les signaux transmis par les satellites
appelées “ondes de sol” ou “de sur- géostationnaires.
face”.
Nous compléterons la leçon en vous expliquant ce qu’est l’AM, ou
Les ondes qui se propagent vers l’es- modulation d’amplitude, ainsi que la FM, ou modulation de fréquence.
pace, en se détachant nettement de la
sur face de la terre, sont appelées Vous apprendrez aussi que le mot “modulation” signifie appliquer
“ondes spatiales”, et celles qui, réflé- un signal audio basse fréquence (BF) sur un signal porteur haute
chies par des couches ionisées de l’at- fréquence (HF) et que cette opération permet de “transporter” un
mosphère, reviennent vers la terre, sont son à une distance considérable et à une vitesse de 300 000 km
généralement appelées “ondes réflé- par seconde.
chies”.
Pour séparer, en réception, le signal BF du signal HF modulé, vous
Les ondes réfléchies sont générées à verrez que l’on utilise une simple diode de redressement pour l’AM
cause de l’ionosphère qui se trouve à et un transformateur moyenne fréquence associé à deux diodes de
environ 60 km de la terre et est com- polarité opposée pour la FM.
posée de nombreuses couches pou-
ELECTRONIQUE 82 magazine - n° 10
LE COURS
ELECTRONIQUE 83 magazine - n° 10
LE COURS
ELECTRONIQUE 84 magazine - n° 10
LE COURS
Modulation d’amplitude
Figure 291 : Les ondes VHF et UHF ont pour caractéristique de pouvoir être
réfléchies, diffractées et réfractées si elles rencontrent un obstacle. En pratique, Pour moduler un signal en amplitude,
elles se réfléchissent ou se diffractent comme le fait la lumière avec un miroir et on superpose le signal basse fréquence
c’est pour cette raison qu’elles peuvent atteindre des zones que l’onde directe
n’atteindrait jamais. (voir figure 292) sur le signal haute fré-
quence, obtenant ainsi un signal HF
d’amplitude variable, qui reproduit fidè-
lement la sinusoïde du signal basse
Modulation A présent, vous vous demanderez com- fréquence. Comme vous pouvez le voir
des signaux HF ment il est possible qu’un signal haute sur les figures 292 et 293, le signal
fréquence se transforme en un signal HF se trouve sur les deux extrémités
Les signaux HF peuvent atteindre des audible basse fréquence. La réponse du signal de haute fréquence.
distances de centaines ou de milliers est simple : les signaux HF ne sont uti-
de kilomètres et être captés par l’in- lisés, dans les transmissions radio ou Lorsqu’un récepteur reçoit un signal
termédiaire d’une antenne, mais nous télé, que comme “véhicule por teur” haute fréquence modulé en amplitude,
ne réussirons jamais à les entendre pour transporter n’importe quel signal il doit le “couper” à la moitié pour pou-
parce que notre oreille ne réussit pas basse fréquence à une vitesse de voir ensuite extraire le signal BF uni-
à percevoir des fréquences supérieures 300 000 km à la seconde. quement. Pour cela, il utilise une simple
à 20 000 hertz. diode de redressement (voir figure
Pour mieux expliquer le concept de 295).
Et pourtant, si nous allumons une radio “véhicule porteur”, voici un exemple.
nous réussissons à entendre musique La diode, reliée comme sur la figure
et paroles, c’est-à-dire tous les signaux Si on voulait faire arriver à New York 296, ne laisse passer que les demi-
basse fréquence compris dans la une tortue (signal BF) partant de France ondes positives. Si l’on inverse sa pola-
gamme acoustique allant de 20 hertz par ses propres moyens, cela prendrait rité (voir figure 297), seules les demi-
à 20 000 hertz. des années. ondes négatives passeront.
BF
HF HF + BF
Figure 292 : Pour moduler un signal HF (Haute Fréquence) en AM (Modulation d’Amplitude), il faut superposer le signal
sinusoïdal BF (Basse Fréquence) sur sa porteuse. Comme vous pouvez le remarquer, la sinusoïde BF se superpose
automatiquement sur les deux extrémités du signal HF en augmentant ainsi l’amplitude (voir partie de droite du dessin).
ELECTRONIQUE 85 magazine - n° 10
superposé le signal BF, est appliqué à Par rappor t à l’AM, la FM présente
un condensateur chargé d’envoyer à l’avantage d’être exempte de per tur-
masse les éventuels résidus du signal bations électriques. En effet, un récep-
haute fréquence. De cette façon, on teur FM ne tient compte que des varia-
retrouve un signal basse fréquence tions de fréquences du signal et
identique à celui que l’on a utilisé pour n’importe quelle perturbation pouvant
moduler l’émetteur. faire varier l’amplitude du signal HF est
automatiquement ignoré.
Ce type de modulation, appelé “AM”
(Amplitude Modulation), maintient la Un signal HF peut se moduler en fré-
fréquence du signal HF fixe, mais pas quence en par tant d’une fréquence
son amplitude. La modulation AM pré- minimale de 20 hertz jusqu’à atteindre
Figure 293 : Si l’on regarde un signal
HF modulé en AM sur un oscilloscope, sente l’inconvénient d’être très sen- un maximum de 20 000 hertz.
on peut voir sur ses extrémités sible aux perturbations électriques ainsi
supérieure et inférieure, la sinusoïde qu’aux décharges atmosphériques et Seul ce type de modulation est capable
du signal BF modulant. de ne pas être à haute fidélité, car la de reproduire fidèlement toute la
fréquence audio maximale, pouvant bande audio et c’est pour cette raison
être superposée au signal HF, ne peut qu’il est utilisé pour les transmissions
pas dépasser 5 000 hertz. hi-fi.
C’est ainsi que toutes les fréquences, On se demande alors pourquoi, mal-
captées par un microphone ou préle- gré tous ces avantages, la modulation
vées sur un disque, supérieures à FM n’est utilisée que dans les
5 000 her tz sont éliminées et c’est gammes VHF et non pas dans les
pourquoi nous ne parviendrons jamais gammes d’ondes moyennes ou
à reproduire les fréquences très aiguës courtes. La raison est très simple : la
de 10 000 à 15 000 hertz. fréquence porteuse HF, lorsqu’elle est
modulée en fréquence, couvre une
bande beaucoup plus large que celle
Figure 294 : Si l’on regarde ce même
Modulation occupée par un signal modulé en
signal HF modulé en AM avec un de fréquence amplitude. Donc, si elle était utilisée
analyseur de spectre, on verra une sur les ondes moyennes ou sur les
grande raie centrale (la HF) et les deux La modulation de fréquence, commu- ondes courtes, il faudrait réduire d’au
petites raies latérales (le signal BF). nément appelée “FM” (Frequency moins 70 % le nombre des stations
Modulation), est ainsi nommée car le émettrices déjà présentes pour éviter
Le signal de redressement composé signal basse fréquence est utilisé pour que le signal d’un émetteur n’inter-
d’une demi-onde positive, ou bien d’une faire varier la fréquence du signal HF fère sur le signal de l’émetteur voisin.
demi-onde négative, HF à laquelle est et non son amplitude. Impossible, bien sûr !
HF + BF
SIGNAL HF SIGNAL BF
REDRESSÉ SEUL
Figure 295 : Pour extraire le signal BF d’un signal HF modulé en AM, on utilise une diode qui redresse une seule demi-onde
HF avec le signal BF superposé, puis on élimine le signal HF avec un condensateur de faible capacité. De cette façon, on
obtient un signal BF identique à celui utilisé pour la modulation.
SIGNAL HF
NÉGATIF
HF + BF HF + BF
SIGNAL HF
POSITIF
Figure 296 : Si on relie la diode de détection dans ce sens, Figure 297 : Si on relie la diode de détection dans ce sens,
on récupérera, sur sa sortie, les demi-ondes positives du on récupérera, sur sa sortie, les demi-ondes négatives du
signal HF + BF uniquement. Le condensateur placé après signal HF + BF uniquement. Le condensateur placé après
la diode (voir figure 295) éliminera le signal HF seulement la diode (voir figure 295) éliminera le signal HF seulement
en laissant intacte l’information BF. en laissant intacte l’information BF.
ELECTRONIQUE 86 magazine - n° 10
LE COURS
BF
HF HF + BF
Figure 298 : Pour moduler en FM (Modulation de Fréquence) un signal HF, les ondes sinusoïdales BF sont additionnées et
soustraites de la “fréquence porteuse”. De cette façon, la fréquence varie mais l’amplitude reste constante (ce que l’on
constate sur la figure 299).
Si on module un émetteur qui transmet 90 000 + 1 = 90 001 kHz En simplifiant, on peut donc considé-
en AM sur une fréquence de 90 MHz, 90 000 – 1 = 89 999 kHz rer que cet émetteur occupera une
avec un signal BF de 1 000 Hz, sa fré- place d’environ 40 kHz dans la bande.
quence restera fixe sur 90 MHz et seule La bande occupée sera donc de :
l’amplitude variera. Il en sera de même Le récepteur, pour extraire le signal BF
si la fréquence HF était modulée avec 90 001 – 89 999 = 2 kHz d’un signal haute fréquence modulé en
un signal BF de 5 000 Hz. FM, utilise un discriminateur composé
Si on module le même émetteur avec d’un pot moyenne fréquence, équipé
En simplifiant, on peut donc considé- un signal BF de 20 000 Hz (20 kHz), sa d’un secondaire avec prise centrale, et
rer que cet émetteur occupera une fréquence se déplacera de plus ou de deux diodes de redressement.
place d’environ 5 kHz dans la bande. moins 20 kHz et couvrira donc une
bande comprise entre :
Si on module un émetteur qui transmet
en FM sur cette même fréquence de 90 000 + 20 = 90 020 kHz
90 MHz (90 000 kHz), avec un signal 90 000 – 20 = 89 980 kHz
HF de 1 000 Hz (1 kHz), sa fréquence
por teuse se déplacera de plus ou La bande occupée sera donc de :
moins 1 000 Hz, et couvrira alors une
gamme comprise entre : 90 020 – 89 980 = 40 kHz
C1
DS1
SIGNAL BF
MF1
C2 R1
JAF1
TR1
C C4
B
E C3 R2
DS2
Figure 302 : Pour extraire le signal BF d’un signal modulé en FM, on relie deux diodes de polarité opposée sur le secondaire,
muni d’une prise centrale, d’un pot moyenne fréquence. En l’absence de modulation, les deux diodes, en redressant la HF,
chargent le condensateur électrolytique C4 avec une tension. En présence de modulation, les deux diodes font varier cette
tension de façon à reproduire fidèlement la sinusoïde du signal BF.
ELECTRONIQUE 87 magazine - n° 10
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PILE PILE
R1 9 volts 9 volts
R1
9 volts
POTENTIOMÈTRE
POTENTIOMÈTRE
4,5 volts 0 0
4,5 volts 4,5 volts
R2 R2
0
4,5 volts
seconde diode (voir figure
302). Si on relie la borne positive
d’un voltmètre à 0 central
0 volt R2
La prise centrale de cette sur le curseur d’un potentio-
moyenne fréquence, comme mètre de 20 kΩ et sa borne
vous pouvez le voir sur le négative sur la jonction des
schéma électrique de la deux résistances R1 et R2
figure 302, se trouve reliée Figure 305 : Si l’on tourne le curseur du potentiomètre à de 10 kΩ, et si on alimente
sur l’enroulement primaire fond vers le négatif de la pile, l’aiguille de l’instrument le tout à l’aide d’une pile de
par l’intermédiaire du déviera vers la gauche, car sur la borne reliée au 9 volts, assumant, dans
condensateur C1. potentiomètre, on trouve 0 volt, c’est-à-dire une tension notre exemple, la fonction du
inférieure à celle de 4,5 volts se trouvant à la jonction des condensateur électrolytique
résistances R1 et R2.
En l’absence de modulation, C4, on obtient les trois pos-
les deux diodes redressent sibilités suivantes :
la porteuse du signal haute fréquence sinusoïdale BF utilisée pour moduler
en chargeant ainsi le condensateur en FM la porteuse de l’émetteur. - En plaçant le curseur du potentiomètre
électrolytique C4 placé entre les deux à mi-course, on trouvera sur la borne
sorties, avec une tension proportion- Pour expliquer comment les deux positive du voltmètre une tension égale
nelle à l’amplitude du signal capté. diodes par viennent à fournir une ten- à la moitié de celle fournie par la pile,
sion variable, après avoir chargé le c’est-à-dire 4,5 volts (voir figure 303).
En admettant que le conden- Comme la borne négative du
sateur électrolytique C4 ait voltmètre est reliée à la jonc-
été chargé avec une tension tion des deux résistances R1
de 1 volt, entre la diode DS1 et R2, où se trouve la moitié
et la masse, on trouvera une de la tension, c’est-à-dire 4,5
tension de 0,5 volt positif et volts également, le voltmètre
entre la diode DS2 et la ne remarquera aucune dif-
masse, une tension de 0,5 férence de potentiel et dans
volt négatif, car la jonction ces conditions, l’aiguille res-
des deux résistances R1 et tera immobile sur le 0 cen-
R2 est reliée à masse. tral.
ELECTRONIQUE 88 magazine - n° 10
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Transmission
par satellite
Figure 307 : Les satellites “géostationnaires”, comme le satellite Météosat, par
Le 4 septembre 1957, les Russes lan- exemple, placés à une distance de 36 000 km, sont normalement utilisés pour les
cèrent dans l’espace une sphère de communications téléphoniques, pour diffuser des programmes TV et pour surveiller
les conditions météorologiques de la planète.
58 cm de diamètre et de 83,6 kg
ELECTRONIQUE 89 magazine - n° 10
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ELECTRONIQUE 90 magazine - n° 10
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APOGÉE
PÉRIGÉE
Figure 310 : Il existe des satellites qui tournent autour Figure 311 : Les satellites “géostationnaires” TV et
de notre globe avec une orbite elliptique - ne passant météorologiques sont tous situés sur la ligne de l’Equateur, à
jamais au-dessus des deux pôles. Le point le plus éloigné une distance de 36 000 km. Ces satellites, bien qu’ils se
de notre globe où passe le satellite est appelé “Apogée” déplacent à une vitesse de 11 000 km/h, semblent immobiles
tandis que le point le plus proche est appelé “Périgée”. car ils tournent à la même vitesse que la terre.
Les orbites immobile en un point fixe du ciel, son Toutefois, pendant 44 jours, de mars
des satellites orbite subit des variations lentes et à avril, et 44 autres jours, de sep-
continues, causées par la force gravi- tembre à octobre, c’est-à-dire pen-
Un satellite peut être en orbite autour tationnelle de la lune et du soleil. Pour dant les périodes des équinoxes de
de la terre avec des mouvements révo- le maintenir sur une position fixe, printemps et d’automne, le satellite
lutionnaires dif férents mais respec- chaque satellite est donc équipé d’ap- est continuellement sujet à des
tant toujours la loi de gravitation uni- pareils de contrôle automatique qui éclipses par tielles ou totales d’envi-
verselle. commandent la correction de la vitesse ron 1 heure. Lorsque l’ombre de la
par de tout petits jets de gaz propulsif, terre masque la lumière aux cellules
Les satellites “polaires”, utilisés en dans le cas où elle augmente ou dimi- solaires, les batteries se mettent
météorologie et à des fins militaires, nue. automatiquement en fonction pour ali-
tournent autour de la terre en passant menter tous les appareils électro-
au-dessus des deux pôles (voir figure Une fois qu’un satellite est lancé, il niques de bord.
309), ou bien sur une orbite inclinée reste perpétuellement sous contrôle
par rapport à l’équateur, comme on le car, si sa vitesse diminuait, il rentre-
voit sur la figure 310. rait en peu de temps dans l’atmo- La température
sphère et se désagrégerait. Si, au du satellite
Puisque les satellites “polaires” contraire, sa vitesse augmentait, la
accomplissent un tour complet en 2 force centrifuge l’éloignerait de la terre Quand un satellite passe de la lumière
heures environ, on ne peut les recevoir et il se perdrait alors dans l’espace. du soleil à l’ombre projetée par la terre
que deux ou trois fois par jour seule- ou vice-versa, la température de sa
ment. En effet, comme vous le savez, coque passe de +100 degrés centi-
la terre tourne sur elle-même, en
L’éclipse grades à –60.
accomplissant un tour complet en 24 des satellites
heures. géostationnaires Vous pouvez donc facilement imaginer
quels effets désastreux pourraient avoir
Les satellites “géostationnaires”, sur- Tous les appareils électroniques pré- ces brusques variations thermiques sur
tout utilisés pour les transmissions sents dans un satellite, c’est-à-dire les les appareils électroniques si ceux-ci
télévisées et en météorologie (par récepteurs, les émetteurs, les circuits n’étaient pas protégés en conséquence
exemple, le satellite Météosat), sont de contrôle, sont alimentés par des cel- grâce à un circuit de conditionnement
tous placés sur la ligne de l’équateur lules solaires et des batteries de maintenant une température interne
et, comme ils tournent à une vitesse réser ve qui se mettent automatique- constante.
identique à celle de la terre, on les ment en fonction chaque fois que le
voit toujours dans la même position, satellite entre dans la zone d’ombre Nous espérons que grâce à cet exposé
même s’ils se déplacent à de la terre. vous aurez compris quels problèmes
11 000 km/h. ont dû être résolus par les scienti-
Contrairement à ce que l’on pourrait fiques et les techniciens pour lancer
supposer, le satellite “géostationnaire” dans l’espace les satellites qui aujour-
La correction reçoit la lumière du soleil même pen- d’hui nous permettent de voir les pro-
de la vitesse dant les heures de la nuit. Vous pou- grammes télévisés et de connaître les
d’un satellite vez vous rendre compte par vous-même conditions météorologiques de notre
du phénomène, en regardant tout sim- globe.
Même si, vu de la terre, un satellite plement la lune durant la nuit : elle est
“géostationnaire” semble toujours toujours illuminée. ◆ G. M.
ELECTRONIQUE 91 magazine - n° 10