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Fusil d'assault
chargeurs de 30 cartouches de 7,62 x 39
2 modes : semi-auto, rafales libre 600 cps/min
Fonctionnement par emprunt de gaz.
Cette AK47 a été fabriquée par l'arsenal d' Izhevsk ( russie) en 1952 . Etant un des premier modèle, elle n'a pas de tenon baionnette. collection de l'auteur.
HISTORIQUE
Cette arme concue par l'ingénieur militaire Kalashnikov, est une copie quasi conforme des MP 43 et STG 44 allemands , précurseurs des fusils d'assault
moderne.
Son mode de fonctionnement est identique, a part le verouillage de culasse , a cames, rotatif .
Elle dispose d'un sélècteur de tir , rafale, coup par coup.
Sa munition est , elle aussi, trés semblable a la 8mm Kurtz
7.62 russe 7.92 kurtz photo de l'auteur
Arme facile a construire avec peu de moyen, elle de ce fait, peu couteuse.
Fiable meme par conditions extrème (gel, chaleur, humiditée, sable, boue), légère, et peu encombrante.
Facile a entretenir et utilisable par des personnes peu formées ,delivrant une puissance de feu remarquable.
Elle est devenue, malgrés une precision moyenne, (fonction de la qualité de fabrication) , le fer de lance des pays communistes pendant près de 40 ans.
Toutes les guérillas et révolutions de la planete on vu passé cette arme emblématique des combats de Rebelles pour la Liberté socialiste .Et encore maintenant,
elle reste synonyme "d'armes du tiers monde" et de" liberatrice des opprimés".
Indéniablement, l'arme la plus connue et fabriquée de par le monde, qui aura marquée profondement le XXeme siecle.
La "kalash" et ses descendants AK 74 , AKM , continuent de faire parler la poudre , dans les mains de tous les extremistes et gérilleros du monde...
DESCRIPTION
Corps en acier usiné, canon chromé, emprunt de gaz sur le dessus. Filetage en bout de canon, pour fixation d'un silencieux.
Crosse bois, avec logement pour matériel de netoyage
Selecteur 3 positions a droite du boitier. Sécurité / coup par coup / Rafale libre
Hausse tangentielle de 0 a 800 mètres
Le capot supérieur est en tole emboutie
MODIFICATIONS et VARIANTES
Au cour de sa productuion Russe et étrangére, elle c'est vu adjoindre un tenon baionnette sous la piece d'emprunt de gaz.
Le bloc central comporte de part et d'autre, un usinage en creux pour une meilleur préhension . Plus tard, les faces du bloc resteront lisses.
La poignée pistolet peut etre quadrillée, certaines versions ont une crosse renforcée au niveau de sa fixation.
DEMONTAGE
Démontage sommaire. Notez le peu de pieces, tout est accessible et facilement nettoyable. Une baguette est d'ailleur fixée sous le canon .collection de l'auteur.
Aprés avoir retiré le chargeur, pousser sur le bouton a l'arrière du capot supérieur.
Ce capot s'enlève alors.
Puis retirer la tige guide et le ressort récupérateur.
Tirer vers l'arrière le levier d'armement, solidaire du piston-transporteur.
La culasse vient avec.
Enfin, basculer le levier sur le coté de la hausse, ce qui libère le tube d'emprunt de gaz, solidaire du bois supérieur.
FABRICANTS et PRODUCTION
Russie,
Chine (type ),
Yougoslavie,
Tchécoslovaquie ,
etc...au moins 15, de part le monde !
Environs 35 millions, tout fabricants confondus.
ACCESSOIRES
Chargeurs
Son chargeur est un des plus robustes qui soit, avec des lèvres en acier usiné. Indéformable !
Porte-chargeurs
4 unitées , coll. perso.
KALACHNIKOV AK-47 / AK-74
Présentation
Considéré par de nombreux experts comme la meilleure arme individuelle jamais fabriquée, la kalashnikov est un fusil d'assaut mis au point en 1945 en Union
soviétique et fabriqué en 1947 par Mikhaïl Timofeïevitch Kalashnikov. Il est peu coûteux à fabriquer, plutôt léger et très simple à entretenir, même sur le champ de
bataille. Sa réputation de robustesse et de fiabilité n'est plus à faire. Il peut encore tirer après avoir été plongé dans l'eau ou le sable. Tout d'abord produit par l'usine
d'armement soviétique IZH, il devint populaire pendant la Guerre froide. L'AK-47 est plus léger et compact que les fusils utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale,
sa portée est plus réduite et il peut tirer par rafales. Il fut le premier fusil d'assaut massivement produit. Entre 70 à 110 millions d'exemplaires furent construits et la
production des plus récents modèles continue, ce qui fait du fusil d'assaut "kalashnikov" le plus répandu dans le monde.
A propos de Mikhaïl KALASHNIKOV - L’HOMME QUI A ARMÉ LA MOITIÉ DU MONDE
«Ce n’est pas de ma faute si des hommes meurent à cause de cette mitraillette» affirme Mikhaïl Kalashnikov, cinquante ans après son invention. «Les coupables sont
les politiciens. Une arme qui tue peut aussi bien sauver des vies». Agé de 87 ans, il vit aujourd’hui de son traitement modeste et souffre de la solitude et du désintérêt
complet de ses concitoyens. Mikhaïl Kalashnikov aurait pu être millionnaire s’il avait vécu en Occident mais en URSS, il n’a pratiquement rien touché pour ses multiples
inventions car ici, les inventions réalisées dans le domaine militaire ne sont pas brevetées, les concepteurs ne perçoivent pas d’honoraires correspondant au volume
de production. Le père de la célèbre mitraillette AK-47 ne reçoit donc que de faibles sommes à titre de droits d’auteur contrairement à son «homologue» américain
Eugene Stoner, créateur du fusil «M-16». Kalashnikov, le général retraité est domicilié depuis 1948 à Ijevsk, à deux heures de vol de Moscou où il occupe le poste
d’ingénieur en chef de l’usine d’armements et il vit sur son traitement. Veuf depuis treize ans, Mikhaïl Kalashnikov habite seul dans un modeste appartement de trois
pièces décorées de meubles datant de l’époque stalinienne et s’occupe lui-même de son ménage. La petite maison de campagne dans laquelle il passe l’été appartient
à l’usine d’armements et la direction ne lui a pas permis de l’acheter.
«J’ai conçu cette arme lorsque j’étais blessé durant la guerre en octobre 1941. Les Allemands tuaient les Russes avec des armes Schmeisser. Je me suis dit que je
devais absolument inventer une arme automatique. Et c’est devenu le but de ma vie» raconte-t-il. On produit des Kalashnikov en Russie depuis 1948 et actuellement
l’Armée rouge et les armées de cinquante-cinq autres pays en sont équipées. Les experts estiment que la célèbre arme soviétique demeurera jusqu’en 2026. En mai
dernier, Mikhaïl Kalashnikov a rencontré, au cours d’un voyage aux Etats-Unis, son «homologue» Eugene Stoner. «Je n’avais pas assez d’argent pour m’acheter un
costume avant mon départ aux Etats-Unis» se rappelle-t-il avec amertume. «J’ai grandi sous la dure discipline soviétique. J’ai voué toute ma vie à ma patrie».
Son livre
L'homme raconte pour la première fois son destin de fils de paysan devenu l’inventeur de la Kalashnikov : il révèle qu’enfant il a été déporté au goulag, avec toute sa
famille, et qu’il s’en est enfui en parcourant à pied plus de 1000 km. Puis il sert pendant la guerre dans les chars. Blessé, il erre d’hôpital en hôpital. C’est là que ce
jeune homme, semi-analphabète, commence à réfléchir à une arme de combat.
La conception et la réalisation du fameux fusil d’assaut AK- 47, pendant la guerre, constitue le cœur du livre. Plus tard, devenu un héros, décoré, Kalashnikov intègre la
nomenklatura. « Élu » du peuple, il voit Staline et ses successeurs, Khrouchtchev, Brejnev, Gorbatchev, Eltsine, Poutine.
Le petit paysan est devenu une icône. Un destin exceptionnel, terriblement russe.
"J'ai souvent été tenté de raconter ces épisodes de ma jeunesse et, chaque fois, j'y ai renoncé. Pouvais-je sans risque dévoiler cette partie de mon existence ? Je ne
serais pas devenu ce que je suis devenu, car on aurait estimé que l'auteur de ces révélations n'avait pas le droit de travailler dans un domaine aussi secret que
l'armement."
Mikhaïl Kalashnikov
SEUIL, Collection L'EPREUVE DES FAITS
Paru le 20/05/2003
ISBN : 2-02-056533-1
Broché, 212 pages.
Prix : 17,10 Euros.
La plupart des armées utilisaient des fusils au mieux semi-automatique, comme le M1 Garand, mais plus généralement à verrou. Ces armes chambraient des
cartouches longues, comme la 7,92x57 Mauser, puissantes et efficaces à longue portée. Mais la faible cadence de tir, l'encombrement et le fort recul constituaient
autant d'inconvénients et les pistolets mitrailleurs, comme le MP40 allemand, étaient donc souvent préférés en combat rapproché quoique leur munition d'arme de
poing rendait le tir peu efficace à plus de cent mètres. Des études soviétiques montrèrent que même à faible distance une épaisse tenue d'hiver arrêtait parfois leurs
balles. L'emploi combiné du fusil et du pistolet-mitrailleur contraignait par ailleurs à pourvoir l'infanterie en deux types de munitions d'armes d'épaule.
Les militaires allemands eurent l'intuition que la munition du fusil de guerre, conçue pour tirer efficacement à près de huit cent mètres, était trop puissante pour les
distances réelles d'engagement, généralement inférieures à quatre cent mètres. Ils créèrent donc une nouvelle cartouche, en diminuant la charge propulsive donc la
longueur de l'étui de moitié, ainsi qu'une arme révolutionnaire pour l'utiliser, nommée Sturmgewehr 44. L'Armée rouge disposa vite de quelques exemplaires et
apprécia cette approche au point de faire développer, par Elisarov et Semine, l'équivalent à partir de sa 7,62x54 Nagant. La cartouche 7,62x39 qui en résulta fut
adoptée en 1943 et les fabricants d'armes soviétiques conçurent les armes correspondantes.
Mikhaïl Kalashnikov, sergent dans une division blindée, commence à dessiner des armes alors qu'il est à l'hôpital et en convalescence, après avoir été blessé au cours
de la bataille de Briansk. Son premier modèle, créé en 1942, est un pistolet mitrailleur écarté au profit du PPS-43 de Soudarev. Sa carabine semi-automatique de 1945
échoue face à celle de Simonov, la SKS, qui entre en service en 1946. Il conçoit alors, entre 1945 et 1949, plusieurs modèles expérimentaux de fusils d'assaut jugés
intéressants par les autorités soviétiques, puis quitte l'armée et est embauché à l'usine d'armement IZHMASH, d'Ijevsk. Bien qu'il ait examiné un Stg 44 en 1946,
Mikhaïl Kalashnikov nie fermement avoir copié les modèles allemands et italiens, ce que confirme la comparaison des armes, en dépit d'une certaine similitude
générale, leurs principes de fonctionnement sont différents. Par contre il semble qu'il se soit inspiré du M1 Garand et des armes de Browning lors de la conception de
la culasse rotative et du chien.
En 1949 l'armée soviétique adopte, sous la désignation d'AK-47, une de ses études de 1947 en tant que fusil réglementaire dans l'infanterie motorisée. Une version à
crosse pliante, destinée au parachutistes et aux équipages de blindés, est aussi mise en service sous le nom d'AKS. L'arme, bien que satisfaisante, est constamment
modernisée, surtout dans le but de simplifier sa production, encore compliquée. Après plusieurs modèles expérimentaux en 1950 et 1951, une nouvelle version est
adoptée par l'armée rouge en 1953. Sa désignation reste AK-47 mais elle est souvent qualifiée version légère car ne pèse plus que 3,8 kilogrammes chargée (au lieu
de 4,3), grâce à l'emploi d'un fût usiné intégrant le verrou de culasse. Le premier modèle de poignée pistolet, constitué d'une armature métallique soudée et habillée de
demi-flasques en bois, est remplacé par un unique morceau de bois vissé. Les chargeurs auparavant lisses sont allégés et voient leurs flancs rigidifiés par l'adjonction
de bandes métalliques de renfort et une baïonnette apparaît. Cette version sera la plus produite des AK-47, il en existe également une version à crosse pliante.
l'AKM
L'AK-47 rencontre un succès important mais, même dans sa version de 1953, de nombreux défauts de jeunesse subsistent et la construction usinée de certains de ses
éléments l'allège mais en augmente le temps de fabrication. Kalashnikov et son équipe continuent donc à tenter de l'amélioration et plusieurs modèles expérimentaux
naîtront. Outre la simplification de la construction les aménagements visent à réduire encore sa masse et à améliorer sa précision en tir automatique. En 1955 la
construction de la carcasse par estampage et rivetage réapparaît mais le bois massif des premières séries est remplacé par du contreplaqué de bouleau, léger et peu
coûteux. Le mécanisme de détente est pourvu d'un retardateur pour interdire la percussion précoce (avant verrouillage) d'une cartouche. Par ailleurs, le cylindre de
récupération des gaz est aussi amélioré et la hausse, auparavant graduée jusqu'à 800 mètres, est portée jusqu'à 1000. Les résultats sont spectaculaires, la masse de
l'arme chutant de 4,3 kg à 3,14, le coût et le temps de construction sont aussi considérablement réduits. Une nouvelle baïonnette est conçue pour être articulée sur son
fourreau rigide, formant ainsi une pince destinée à couper les fils de fer barbelés. Le nouveau fusil est adopté par l'Armée rouge en 1959, sous le nom d'AKM, puis
mise en service en 1961. La version avec crosse pliante en métal embouti destinée aux équipages de blindés, aux parachutistes et aux fantassins des BMP, nommée
AKMS, porte la longueur de l'arme de 868 à 699 millimètres.
L'arrivée de l'AKM marque la naissance d'une nouvelle arme de la famille. Appelée Kalashnikov RPK, il s'agit d'une version lourde de l'AKM, destiné à remplacer le
RPD donc à fournir des tirs d'appui à l'échelon du groupe de combat. L'arme est pourvue d'un bipied repliable, d'un canon plus long (591 mm contre 415) et plus épais,
ce qui lui permet de tirer légèrement plus loin et plus longtemps. La carcasse est aussi renforcée et la crosse est celle du RPD. Sa hausse est pourvue d'un système de
déport latéral et deux types de chargeurs peuvent être utilisé à la place de ceux de l'AKM, l'un du même type que le standard mais plus long contient 40 cartouches,
l'autre est un tambour abritant 75 cartouches. Toutefois aucun mode de changement rapide du canon n'est prévu et la cadence pratique reste donc limitée du fait de
son échauffement. Comme pour la version normale, un modèle à crosse pliante RPKS est prévu.
La mitrailleuse polyvalente PK ainsi que le fusil de précision SVD, nés au début des années 1960, emploient le mécanisme de l'AKM mais sont par ailleurs différentes
et tirent la cartouche longue de 7,62x54.
En 1963, en une nouvelle refonte, l'AKM est équipé d'un compensateur de recul, un embout biseauté qui contre en partie la tendance de l'arme à remonter lors du tir.
La baïonnette est aussi modernisée, sa forme est retravaillée et son fourreau est dorénavant en matière plastique. Cette dernière remplacera définitivement le bois
dans la construction de l'arme en 1974 et sera le matériau de certains chargeurs. Les AKM peuvent être dotés de nombreux accessoires, par exemple le silencieux
PBS et la lunette de tir de nuit NSPU. L'AKMS emploie un chargeur semi-circulaire de cent coups qui s'attache sur la fixation de baïonnette. Un lance-grenade
adaptable sous le canon est aussi développé pour l'AKM, le 6G15, lançant des grenades de 40 mm.
L'AK-74
L'apparition du M16 avec sa munition rapide de 5,56x45, fait prendre conscience aux soviétiques que, si la 7,62x39 est une munition efficace et éprouvée, la trajectoire
de sa balle assez lourde et moins rapide n'est pas rectiligne sur la plus grande part de sa portée pratique car elle chute dès 200 mètres, ce qui réduit sa précision. Elle
est également plus grosse et plus lourde ce qui est un handicap logistique, tant stratégiquement en demandant plus de ressources de production et de transport que
tactiquement en limitant le nombre de munitions qu'un soldat peut emmener. Des études vont mener à la création d'une nouvelle cartouche, la 5,45x39, légèrement
moins puissante mais à la vitesse équivalente à celle de la 5,56x45 OTAN. L'AKM y sera adapté, donnant naissance à l'AK-74 et à son dérivé à crosse pliante l'AKS-
74.
Bien que descendant directement de l'AKM, l'AK-74 présente de nombreuses différences, la plus apparente est la généralisation du plastique pour la fabrication du
chargeur, que le profil de la munition rend moins courbe. Autres changements extérieurs d'importance, l'apparition d'un gros compensateur de recul au bout du canon
et de deux excroissances entourant la hausse. Intérieurement, outre un nouveau canon, la taille de la culasse a été réduite et une extension rectangulaire placée à
l'arrière du chariot transporteur (entraînant la culasse) isole la cartouche placée en haut du chargeur de la culasse en train de reculer. La fabrication de l'AK-74 vit
progressivement s'imposer les matières plastiques à la place du bois, mais il semble que sur les premiers modèles seule la poignée pistolet était en matière plastique
et par la suite les autres parties, à savoir la crosse et le garde-main finirent par être réalisés dans divers matériaux synthétiques, comme la fibre de verre renforcée de
polyamide. L'AKS-74 diffère énormément de son prédécesseur l'AKMS car, outre les changements précédents, la traditionnelle crosse pliante en métal, qu'on basculait
autour du corps, a cédé la place à un modèle évidé qu'on rabat sur le flanc gauche de l'arme.
Comme pour l'AKM, une version lourde est aussi produite, le RPK-74, avec son avatar à crosse pliante le RPKS-74, au canon lourd long de 590 mm et à la hausse
réglable en dérive et doté d'un compensateur de recul différent. L'arme est approvisionnée par un nouveau chargeur en plastique similaire a celui de l'AK-74 mais
contenant 45 cartouches.
En 1979 apparaît l'AKS-74U, une version courte surtout destiné au forces spéciales, extrêmement compacte car longue de 490 mm crosse repliée. le canon est
beaucoup plus court avec 210 mm et l'évent de prise de gaz a été rapproché de la chambre, ouvrant la culasse plus tôt donc augmentant la cadence de tir. Ce canon
ne permet toutefois pas un tir soutenu et réduit la précision.
Modèles actuels
Au moment de l'effondrement de l'URSS l'Armée rouge envisageait de remplacer la famille des fusils Kalashnikov par une arme nouvelle, le Nikonov AN-94. Mais il
semble que son coût et sa complexité contraignirent à le réserver aux unités d'élite. Une nouvelle version de l'AK-74, l'AK-74M, a été adoptée en 1991 et devient le
fusil standard de l'armée russe. Ce dérivé est peu différent des premiers AK-74 mais sa crosse plastique est repliable sur le côté gauche, où se trouve un rail de
montage de lunette de visée. Sa finition est noire, tant au niveau des plastiques que du métal traité par phosphatage.
Pour l'exportation, la firme IZH, issue de l'ancienne usine d'État n° 100 d'Ijevsk, créa à partir de l'AK-74M une gamme de modèles utilisant les munitions les plus
communes du marché, disponibles avec deux longueurs de canons (415 et 314 mm). On trouve ainsi les AK-101 et 102 en 5,56x45 OTAN, les AK-103 et 104 en
7,62x39 et les AK-74M et AK-105 en 5,45x39. Deux nouvelles armes complètent l'ensemble adopté il y a plus de cinquante ans, l'AK-107 et l'AK-108, respectivement
en 5,45 et 5,56 mm, qui disposent d'un deuxième piston déplaçant une masselotte destinée à compenser le déplacement de masse vers l'arrière qui, malgré les
compensateurs, a toujours causé une élévation du canon durant le tir jugée trop accusée.
À la même époque la Finlande, ayant de bonne relation avec l'URSS depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, décide elle aussi de prendre une licence de
production de l'AK-47. La société Valmet en dérive un modèle local, le RK 62
Dans les années 1970 apparaît une nouvelle versions du fusil, le Valmet Rk.76, dont la carcasse est maintenant fabriquée par estampage, réduisant considérablement
sa masse, tandis que le garde-main est de nouveau modifié et enveloppe de nouveau le cylindre de gaz. Pas moins de quatre modèles de crosse sont prévus, W pour
une crosse en bois fixe, P pour une en plastique fixe, T pour une crosse tubulaire fixe et TP pour la tubulaire pliante. Les armes sont toujours produites en deux calibres
7,62x39 et 5,56x45. Les plus récentes évolutions sont le Sako Rk.95TP (la firme Sako ayant absorbé Valmet) qui adopte la crosse pliante squelette issue du Galil
israélien et le bullpup Valmet 82. Les armes produites par Valmet sont généralement considérées comme les meilleurs modèles dérivés de l'AK-47 car bénéficient d'un
usinage et d'une finition supérieures à celles de leurs concurrentes.
Après la Guerre des six jours l'armée israélienne confia à Israël Galili le soin de gérer la conception d'une arme devant remplacer ses FAL et Uzi. Ainsi naquit le Galil,
un dérivé du Valmet Rk.62 réalisé avec l'appui des Finlandais qui gagna la compétition en 1973. Les principales améliorations sont l'ajout d'une sécurité
supplémentaire sur la poignée pistolet, une crosse squelette inspiré de celle du FAL et un embout cache-flamme sur le canon permettant également de lancer des
grenades. Le Galil est décliné en plusieurs versions, AR et ARM, avec un bipied amovible qui sert aussi de coupe fil et de décapsuleur ainsi qu'une poignée de
transport. Les deux versions sont disponibles en 7,62 OTAN et 5,56 OTAN. Les Galil SAR et MAR sont des versions courtes en 5,56 avec des canons de 332 et 195
mm. Un autre dérivé de l'ARM en 7,62 est le fusil de précision GALATZ ne tirant qu'en mode semi-automatique. Même si le Galil est une arme très réussie, la fourniture
par les USA de nombreux fusils M-16 et CAR-15 à très bas prix, a en pratique limité son statut de fusil standard de l'armée israélienne. Il a toutefois rencontré le succès
à l'export, donnant lieu à des productions sous licence en Afrique du Sud sous les nom de Vektor R4 (Galil AR), Vektor R-5 (Galil SAR) et Vektor R-6 (Galil MAR), ainsi
qu'en Croatie où une version pourvue d'une lunette de visée grossissant 1,5X et d'une poignée de transport est produite sous le nom de APS 95 par RH-Alan. Vektor
propose aussi une arme futuriste dérivée de son R-4, le CR-21, de configuration bullpup et entièrement habillé de polymère, à la lunette de visée rétro éclairée.
Le Vepr ukrainien est une autre version bullpup récente dérivée de l'AK-74, mais elle ne semble pas avoir encore été fournie à l'armée ukrainienne et semble peu
pratique car conserve le sélecteur de tir des AK qui se trouve derrière la poignée pistolet.
L'Inde produit sa propre version de l'AK-74 depuis 1988, sous la désignation de INSAS, chambrée en 5,56 OTAN et au sélecteur de tir placé sur la gauche pour être
manœuvré par le pouce droit. Cette arme dont il existe une version fusil-mitrailleur emprunte également plusieurs élément au FAL.
Les pays membres du Pacte de Varsovie et anciennement alliés à l'URSS produisirent de nombreux AK plus ou moins modifiés. La Bulgarie produit des copies d'AK-47
du modèle 1953 et des AKM, réputés pour leur solidité : les AKK, AKKS, AKKM et AKKM. La Roumanie produisit sous licence l'AK-47 (AI)et un dérivé de l'AKM, réputé
fragile, l'AIM et sa version à crosse pliante AIMS, qui se caractérisait par une poignée pistolet au garde main. La Yougoslavie, produisait le ZASTAVA M70 qui se
caractérise par ses capacités de tir de grenades à partir du canon, grâce à un viseur auxiliaire. Cuba produit une copie conforme de l'AKM et la Corée du Nord une
copie de l'AK-47 modèle 1953 appelée modèle 58 et une copie de l'AKM modèle 1959 appelé Type 68. Les Types nord-coréens 58 et 68 ont une finition grossière.
L'Allemagne de l'Est, produisit ses propres AKM et AKMS, en utilisant au maximum le plastique, sous le nom de MPi-KM. La Hongrie, après avoir produit des AK-47
sous licence (AK-55), construit deux versions originales de l'AKM, l'AMD-65 disponible avec crosse fixe ou pliante, dont le garde-main était remplacé par une poignée
pistolet, et l'AKM-63, un AKMS à crosse pliante et chargeur de 5 coups pour tirer des grenades antichars ou antipersonnel. L'Égypte produit le MISR, une copie quasi
parfaite de l'AKM. Le MISR version Para reçoit une crosse repliable à droite identique aux modèles est-allemands. Enfin Cuba produisit une version locale de l'AKM.
Elle est aussi produite en Algerie qui l'exporte en Afrique et autre pays du tiers monde.
Caractéristiques et description
Kalachnikov AK-47/AKM
sécurité (levier en position haute), le chien est alors verrouillé, le tir est impossible
coup par coup (levier en position basse), pour le tir semi-automatique
automatique (levier en position intermédiaire), le chien devient libre tant que la détente est enfoncée. Après le tir de la dernière cartouche d'un chargeur la culasse d'un
AK-47 classique n'est pas bloquée en position arrière, ce qui contraint à réarmer après avoir mis en place un chargeur.
Actuellement nous estimons que le fusil AK 47 est l'arme la plus répandue sur le marché noir de l'armement, elle bat le record du nombre d'unités volées, en circulation
illégale, ceci étant dû a la rupture du bloc de l'Est. Elle est définie comme l'arme du pauvre en raison de sa forte utilisation dans les conflits civils notamment en Afrique
noire. Elle aurait fait plus de victimes que la bombe d'Hiroshima.
Démontage et entretien
Le démontage de l'arme est facile. Engager la sûreté (sélecteur de tir en position haute), déposer le chargeur, s'assurer que l'arme ne contient aucune munition, puis
conserver le canon pointé de sorte qu'un tir involontaire ne cause aucun dommage.
À l'arrière du corps, au-dessus de la base de la crosse, la tige du ressort récupérateur fait saillie à travers le couvercle, il suffit de la pousser un peu pour libérer ce
dernier. Une fois celui-ci retiré, l'ensemble du mécanisme apparaît. La deuxième étape consiste de nouveau à pousser la tige du ressort récupérateur vers l'avant, puis
de la soulever légèrement afin d'extraire le mécanisme de l'arme. On peut alors en séparer les divers éléments, à savoir: le ressort récupérateur et sa tige, le chariot
porte-culasse et le piston à gaz. La culasse peut être désolidarisée du transporteur par une simple rotation, ce qui libère le percuteur. On peut ensuite séparer la
carcasse de l'arme en deux parties, la supérieure contenant le cylindre à gaz. À ce stade, il ne reste plus que le mécanisme du chien et le canon sur l'arme, ce qui
permet déjà un entretien correct. Le cylindre et la chambre, ainsi que le piston à gaz et l'intérieur du cylindre, sont la plupart du temps chromés afin de résister à la
corrosion et à l'usure. Il est toutefois conseillé de nettoyer l'ensemble après chaque utilisation, d'autant que la plupart des munitions militaires, en particulier soviétiques,
chinoises et d'Europe de l'Est, utilisent des amorces corrosives.
Accessoires
La traditionnelle hausse rabattable en métal est libérée en appuyant sur deux boutons à l'arrière du fusil. Elle est calée sur 50 mètres, distance minimale pour tirer tout
en visant car en deçà la visée est instinctive. Pour les combats de nuit, certains modèles russes ont un système rabattable de visée laser, également calé sur 50
mètres. Ce type de visée est le point le plus critiqué de l'AK-47, car il est moins pratique et moins précis que la plupart des autres systèmes, comme les lunettes de
visée, mais sur les fusils d'assaut une grande précision n'est en pratique pas une qualité fondamentale.
Une bretelle est fournie pour les tirs de précision. Enroulée autour de l'avant-bras gauche, elle permet de maintenir le fusil plaqué et de gagner ainsi en stabilité.
Le chargeur se libère manuellement, il est situé à l'avant du pontet (qui entoure la queue de détente) qui est très large, permettant le port de gants.
La crosse de certains modèles destinés aux parachutistes et aux troupes mécanisées ou blindées est évidée afin d'accrocher facilement l'arme.