Section 1 : Introduction
La science de l’organisation s’est développée d’une manière analogique ; chaque théorie a développé
des réactions aux mouvements précédents tout en intégrant quelques unes de leurs composantes. Toute
théorie vient pour répondre à un besoin en application immédiate et en modèles précis en faisant appel
à des sciences connexes comme la psychologie, la sociologie, la recherche opérationnelle, la
cybernétique et les linguistiques.
• L’école classique ;
• Le courant quantitatif ;
• Le mouvement psychosociologique ;
• L’école Néoclassique ;
Ce mouvements ont vu le jour pendant la première moitié du XXe siècle, et continuent à coexister à
nos jours.
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Section 2 : La Naissance de l’Organisation Scientifique du Travail
Le mouvement classique englobe l’ensemble des écoles d’organisation qui se sont basé sur les travaux
de Taylor et de Fayol et qui ont 6 principes en communs :
• Principe hiérarchique : Il stipule que l’organisation est définie comme un ensemble de classes
partant du top qui détient le pouvoir et le délègue aux échelons subordonné jusqu’à la base
dépourvue de tout pouvoir ;
• Principe de l’unité de commandement : Utiliser la structure Stuff and Line pour assurer la
rigueur dans les liaisons hiérarchiques ;
• Postulat mécaniste : on mesure l’efficacité par la productivité sans tenir en compte les facteurs
humains ;
• Supervision détaillée : l’Homme est frauduleux. Il doit toujours être l’objet d’une supervision
détaillée ;
• Principe de la définition étroite des tâches : chaque tâche doit être précisément définie.
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Claude Bernard (1813-1878) est un médecin et physiologiste français. Il est reconnu comme le fondateur de la
médecine expérimentale.
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• Postulat Matérialiste : tout travailleur cherche la sécurité et la définition claire de son travail, et
son comportement sera en accord avec les exigences du système si ces deux conditions sont
vérifiées ;
• Principe d’officialisation : tous les échangent entre les individus doivent être purement formel ;
• Postulat économique : Le salaire est la seule motivation des travailleurs chez l’entreprise, tout
ce qu’il faut pour les impliquer et les motiver est un système équitable de rémunération ;
• Paresse naturelle de l’Homme : la paresse est relative, elle diminue avec la montée de la
responsabilité hiérarchique ;
• Postulat de spécialisation : il faut que la division de travail soit la plus fine possible pour
accroitre la productivité ;
• Postulat d’universalité : quel que soit l’Homme et quelle que soit la situation, on peut dégager
de l’expérience des principes universels.
1. L’école de Mooney et Reily : les deux directeurs de General Motors ont développés 4 principes
d’organisation :
• Principe hiérarchique ;
• Principe Stuff and Line : séparation entre les activités de production et les activités de
conseil et de direction.
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Mooney et Reily ont étudié, historiquement et fonctionnellement, 4 types d’organisations :
L’Etat, l’armée, l’église et les entreprises industrielles. Ils ressortent avec la conclusion que les
organisations qui respectent le plus ces 4 principes sont l’armée et l’église à cause de la
pression disciplinaire qui les caractérise.
• Les règles d’action doivent avoir comme objectif l’accroissement du bien-être général
de l’organisation ;
Ces principes constituent une évolution des principes rationalistes des classiques et s’annoncent
comme un présage à l’école des Relations Humaines.
3. L’école de Mary Parker Follett: elle est plus avancée que l’école de Sheldon. Ses principes
sont :
L’école de Mary Parker Follett s’approche de l’école Cybernétique et celle des systèmes,
puisque ses principes, qui sont plus flexibles que ceux des classiques, adoptent la notion
d’ajustement des structures à la réalité (Hommes et situations).
Selon Mary Parker Follet, le Management est un mécanisme social de mise en condition qui
intègre :
• Interaction ;
• Intégration ;
• Emergence.
Les conflits sont inévitables et peuvent être pulvérisés par la répression, le compromis et
l’intégration.