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Poèmes de Fresnes: les derniers écrits laissés par Robert Brasillach avant son exécution
Poèmes de Fresnes: les derniers écrits laissés par Robert Brasillach avant son exécution
Poèmes de Fresnes: les derniers écrits laissés par Robert Brasillach avant son exécution
Ebook49 pages23 minutes

Poèmes de Fresnes: les derniers écrits laissés par Robert Brasillach avant son exécution

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About this ebook

En 1944, Robert Brasillach, arrêté et emprisonné à Fresnes, est condamné à mort pour ses écrits dans Je suis partout. Ne ce faisant aucune illusion sur le résultat des recours déposés par son avocat ou de la demande en grâce signée par les plus grands écrivains français et adressée au général De Gaulle, il attendait son exécution dans sa cellule. Les Poèmes de Fresnes ont été écrits dans cette prison alors que l auteur n avait ni stylo ni papier. Il avait réussi à se procurer une plume qu il cachait dans une pipe et du papier qu il arrachait d un carnet. C est par son avocat que ces poèmes sont sortis de Fresnes.
LanguageFrançais
Release dateMay 4, 2021
ISBN9782322232550
Poèmes de Fresnes: les derniers écrits laissés par Robert Brasillach avant son exécution
Author

Robert Brasillach

Robert Brasillach est un écrivain, journaliste et critique de cinéma français. Ancien élève du lycée de Sens où il a pour professeur Gabriel Marcel, Robert Brasillach est, après trois ans de classe préparatoire littéraire au lycée Louis-le-Grand, admis à l'École normale supérieure en 1928, période qu'il décrira longuement dans les premiers chapitres de Notre avant-guerre, livre de mémoire écrit en 1939-1940. Il assura une chronique littéraire dans le quotidien L'Action française et dans L'Étudiant français durant la première moitié des années 1930.

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    Poèmes de Fresnes - Robert Brasillach

    Sommaire

    ÉPITRE DÉDICATOIRE SUR UN RYTHME DE BOILEAU

    CHANT POUR ANDRÉ CHÉNIER (1774-1944)

    JE NE SAIS RIEN

    FRESNES

    VIENNE LA NUIT

    PAYSAGE DE PRISON

    LES NOMS SUR LES MURS

    PSAUME I

    PSAUME II

    LE CAMARADE

    PSAUME III

    PSAUME IV

    MON PAYS ME FAIT MAL

    PSAUME V

    NOËL EN TAULE

    LE JUGEMENT DES JUGES

    LE TESTAMENT D'UN CONDAMNE

    CHANSON

    BIJOUX

    L'ENFANT HONNEUR

    PSAUME VI

    PSAUME VII

    GETHSÉMANI

    LAZARE

    AUX MORTS DE FÉVRIER

    LA MORT EN FACE

    ÉPITRE DÉDICATOIRE SUR UN RYTHME DE BOILEAU

    Mon cher Jacques Isorni, d'une plume qui grince

    J'ai copié pour vous ces chansons un peu minces.

    Elles n'ont, je le crains, d'autre mérite vrai

    Que d'être le miroir d'un temps mal inspiré,

    Et quand vous les lirez, qui sait ? votre mémoire

    Pourra ressusciter ces jours de notre histoire,

    Les prisons aux grands murs et Fresnes bruissant

    Des vaincus qui parfois ont été des puissants.

    Mais je voudrais surtout, si, fidèle à mon titre,

    J'aligne sur Boileau les vers de mon épître,

    Que vous trouviez ici sous le jeu que je fais

    L'accent de l'amitié qui me plait étouffé.

    Je ne sais pas le temps qu'à cette amitié laissent

    Les fantoches narquois qui règlent nos vieillesses,

    Je ne sais pas le temps qui nous reste promis,

    Mais qu'importe le temps lorsqu'on a des amis.

    Et dans une cellule où l'eau sans fin s'écoule.

    Mieux qui, dans d'autres lieux, mieux que parmi la foule,

    Je crois voir quelquefois le fantôme léger

    D'une amitié qui naît filleule du danger,

    Et Je me dis alors qu'il me suffit d'y croire

    Pour emporter ce temps au fond de ma mémoire

    Et pour être bien sûr que le sort long ou court

    Ne pourra ruiner le charme de ces jours.

    CHANT POUR ANDRÉ CHÉNIER (1774-1944)

    Debout sur le lourd tombereau,

    A travers Paris surchauffé,

    Au front la pâleur des cachots,

    Au

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