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et 3 le bac, les envies, les débuts)
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urt CV, Cursus général  pages :: 5 et 6
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s ê tes i Envies, conclusions page :: 10
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(Prépa)
b. pages :: 11 - 27

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Introduction, présentation... page :: 11

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Travaux par thèmes

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pages :: 12 - 26

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Envies page :: 27

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(P r e m i è r e a nn é e à l ’ EN S A PC )

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1 pages :: 28 - 41
(Deuxième année)
2 pages :: 42 - 57
Intro, sommaire     pages :: 28 et 29
Intro, sommaire   pages :: 42 et 43
Travaux     pages :: 30 - 41
Travaux, recherches pages :: 44 - 56
Envies page :: 57

(Troisième année)
3 A suivre...
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6 sc 50+ petites illustrations (encre) -> p. 64
Sommaire f8
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Réalisation avec divers matériaux afin de diviser
la composition en parties : visage au fusain
(vague, fond, empreintes de pieds à la craie), im-
meubles à la mine pigmentée, ainsi que les «habi-
tants» (1) ; nuages aux pastels et aux crayons ; le
reste à la gouache. Espaces (forêt // nuages, vi-
sage // forêt, lieu des «habitants» (1) // immeu-
bles et émanations rouges) très délimités; effet
accentué par des dominances de couleurs ou par
la présence du papier apparent pour chacune des
parties. Elles sont tout fois toutes en interaction
les unes avec les autres... Avec le recul, tout cela
me semble très narratif : présence de signes, de
symboles qui me permettaient d’ailleurs de racon- Sujet de la trace, «imposé»
ter le contenu, de parler là où il n’y avait pas d’expli- dans le cadre du bacca-
lauréat ainsi que le format A0.
cite... ce qui me paraissait gênant. Monde bipolaire, Matériaux : gouache, fusain,
symbolisé, excuse d’une composition de couleurs... craies, pastels, pigments...

(1)
7
Deuxième réalisation dans le cadre du
bac... format grand aigle. Matériaux  :
Aquarelle, feutre encre (marqueur noir),
graphite, crayon mine de plomb...

Dans cette réalisation je désirais présenter les


« habitants » en situation d’enracinement :
faisant corps avec leur milieu... tout en évo-
quant un processus tout aussi lent mais les
pétrifiant irréversiblement en les coupant de
ce à quoi il étaient liés par un flux (à l’aqua-
relle). L’engloutissement les coupant de leur
habitat est représenté par une absence de
couleur, cernée au stylo noir indélébile.

Une fois encore, j’ai choisi des techniques


simples de dissociation  : crayon et mar-
queur, ou encore les différences d’échelle.

8
Troisième peinture dans le cadre du bac
(format grand aigle ; aquarelle, crayon
mine de plomb).

Il est à nouveau question de dissolution,


de disparition des corps, de changement
d’état vers une immersion dans le milieu
ambiant. Forme de transformation liant
différentes parties entre-elles : les trois
personnages, le lieu extérieur (la nature)
se mélangent en couleur (d’où le choix
de l’aquarelle) ; le banc, corps étranger,
quant à lui, reste blanc (vide), détouré,
hors de la métamorphose.

9
Des envies, des conclusions
A la question de l’envie, j’aurais répondu
différemment à l’époque,avec un soupçon
d’ignorance mais surtout d’autres aspirations.

De mes années au lycée, je dirais que la seule


chose que j’en attendais était de faire des
expériences et découvertes artistiques,
culturelles... que ce soit au travers d’une
période de théâtre, avec la réflexion sur
les décors, les lumières, les costumes, le
jeux (monologue dans Ce Formidable
Bordel d’Eugène Ionesco) ou encore
grâce à l’écriture, à l’illustration d’une
nouvelle jusqu’à sa réalisation finale
(mise en page, reliure). Une période de
rencontres autour d’œuvres littéraires
accompagnées de nouveaux essais de
techniques (calligraphie, modelage
d’un visage...). Des petites choses qui
m’ont permis de tenter, de tester et de
m’intéresser entre autres à la photo argen-
tique mais pas encore tout à fait de me posi-
tionner face à tout ce que je découvrais des
arts, des artistes influant leur temps, leur
époque tout en s’exprimant.

(Croquis 10/20 cm
encre, gouache).
10
4. Phot
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28-29
3. Dessin, espac
es :: p. 17 -27

2.Vidéo :: p. 15 et 16

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1. Peinture, installation :: p. 13 et 14 êtr rée
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De
1. Peinture, installation
Les cours de peinture m’ont permis d’envisager les projets d’une
toute autre façon... Dans un premier temps, j’ai surtout travaillé
l’idée d’espace, de perspectives... puis j’ai réfléchi à mes choix de
couleurs, à mes palettes et à leur influence dans une composition
(notamment sur perception des espaces). J’ai affiné

Comme projet final, j’ai proposé une installation dans l’ascenseur


central de l’école (craft découpé / peinture pigments / calque blanc).

12
Ec o l
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2. Vidéos so n

Initiation lors d’un workshop vidéo, tra As


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vail sur FinalCut, uti- ns
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fois approximatifs, scénario intuitif, ca
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tils, m’intéresse aux ens
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images, à ce qu’elles racontent: comm ge
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rythme donner, comment les intercale
r... Au-delà de ces bal-
butiements, de ces réussites et écueils
, je porte un regard
sur le lieu, ces escaliers de passage et
ces volumes protago-
nistes. Cette première expérience m’e Couleur,
ntraîne à envisager le 7’10’’ // 4’
montage, l’image dans une temporalit
é, à détourer les ob-
jets, j’ai une autre approche avec le Prises de son durant la performance
dessin, la peinture... + Raum 1 (Compositeur de musique
électronique minimale : Pole // Album : R)

13
INITIATIVE de création d’une jaquette...
14
Cibles p. 16 et 17
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(Installation m

3. Dessin, espaces
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17
Dans la continuité de l’installation proposée dans

CHE
les murs de Rueil («Cibles»), j’ai cherché des lieux
où exporter ce genre d’éléments. Après quelques

EAUX  SUR  FRI


repérages, je retourne dans une friche (anciens bu-
reaux) et suis saisi par l’impression de profondeur
de ces grands espaces vidés. Au passage, dans un
bureau au papier peint bleu-vert, j’aperçois par
une série d’ouvertures encadrées, côte à côte et à
même hauteur, une des salles centrales... En pre-

CIBLES : TABL
nant une photo de ce cadre, j’avais déjà pu voir
comment le décor en second plan devenait, fixé
dans le temps, un tableau déjà encadré et accro-
ché au mur sans la moindre retouche. Cet effet
de profondeur, opposé à celui de bidimension-
nalité de l’image fixe, encadrée, autour de la-
quelle on ne tourne plus, on ne marche
plus, m’intéresse...

Je prends conscience que cette diffe-


rence simple d’une image à l’autre m’ins-
pire. J’intègre quelques cibles réalisées sur
place sur une série de pylônes, dans l’axe des
regards venant du bureau... Ainsi j’ai voulu
construire, d’un coup de peinture, une com-
position accentuant la profondeur, guidant
les regards. La perte lors de changement de
médiums est un sujet que je vai natrellement
aborder quand je ferai de la vidéo avec l’im-
pression que c’est un aspect fondamental.
18
Autre lieu, autre démarche...

19
20
21
Ouvertures

22
De fil en aiguille et sûrement parce pression de motif. Les points de fuite, et Ainsi, la vidéo, le mouvement, le temps se
que mes propositions précédentes donc là où le regard peut aller (là où la ca- retrouvent décomposés, le flux d’images
tournaient autour de la notion d’es- méra passe), se découpent sur l’arrière- semble s’arrêter : l’image, immobile, divi-
pace et s’intéressaient au rapport que plan, blanc, vide, au-delà d’un ensemble sible, aparaît. Je constate que plus tard j’ai
nous avons avec, j’ai imaginé un es- gris-noir. C’est dans le mouvement que la réalisé des projets qui vont dans ce sens-là :
pace tridimensionnel. Là où j’aurais profondeur apparaît le mieux, quand les présentation plus loin de photos automa-
pû user du dessin ou de la peinture, il colonnes de premier plan bouchent ou libè- tiques pour humain embarqué ou vidéos
me sembla plus judicieux de réaliser rent l’arrière-plan qui défile au regard. produites à l’ENSAPC (Back to Back).
cet espace fictif en vidéo. Pour com-
mencer, j’ai travaillé avec 3D Max (lo- En traitant ces images comme un long tra- Il me semble que cette vidéo initie en effet
giciel de réalisation d’éléments en velling, j’ai donné l’impression que la ca- la suite de mon travail... et pose la question
3D) puis j’ai obté pour un logiciel plus méra était sur un rail, automatisée pour de l’image dans le temps, de la virtualisa-
simple afin d’obtenir un rendu qui le aller et venir dans cet espace... assez vite. tion du réel ou juste de la représentation de
soit également. Par la répétition des mêmes images (motifs, ce dernier et de notre place face à ces
formes), une impression paradoxale de len- images. La façon d’évoluer dans la réalité
L’important pour moi était de créer teur prend place tant les «ouvertures» iden- tactible ou non est au centre de mes préoc-
en image un lieu où la perspective se- tiques se succèdent et persistent sur la cupations en fin de prépa... En effet, cette
rait marquée (j’entends par là que rétine. La diffusion rapide de la même observation m’a aidé à réfléchir au rapport
l’ensemble proposerait de nombreux image se résume, naturellement, par une du corps à l’espace, à notre capacité à le vi-
points de fuite) et qu’ainsi, dans la ré- impression d’absence de déplacement... sualiser, aux limites et aux différences entre
pétition des formes, il serait possible pour qui se déplace, virtuellement, sans le réel et le virtuel (essayer d’aller plus loin
d’évoluer en dedans et d’avoir l’im- bouger réellement, dans ce lieu. qu’un constat d’opposition entre les deux).

23
24
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ot os po f est assez simprêt à tanter l’av e nt u


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> Trou s é r ie de m e r s ur sa t
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> Pren e r u n e «boî a s s e z solid outiennent r
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f a b ricatio ) fection oîte» s paules qui l er à aména
Plan s ,
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(bois, c e n s orte q t au niveau ), et surtou
> Faire , au confor n marchant .
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légère if est porté eau des yeu q u e ), équip mè-
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> Emb gramme de e creuser u r qu’il reço porteuse)..
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d’un p pas oublier et surtout p teur (ou de
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tre). N au besoin.. yeux du po u r a
istre e projet se
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s o rt i r a n t le s e n r e g c
et r s, dev v e c un dans , de com-
e h o i f a u é e
au d osit barq rler
t e r l e disp rsonne em nvie de pa le voit...
plé
> Com cas où la
pe ait l’e qu’el
sentir menter ce

Appareil photo

Enregistreur (MiniDisc)
Baldessa ri a égaleme nt réalisé ce type de perform ance en +micro + écouteurs
utilisant un intervall omètre.. . Démarche situationniste que
je réfléchi et révise encore aujourd’hui.
25
> Laisser le sujet porteur du dispositif errer où bon lui semble...

> Les photos sont prises à intervalle programmé (à 1 minute) et donc indépenda-
ment de la volonté du porteur. Le matériel audio servira lui de lien entre ces photos
« aléatoires »... d’une image à l’autre.

RAIN
> Au final, une trace des lieux visités est gardée... 
Obtention d’une série photographique qui se veut objective, neutre,
dégagée de tout choix, de toute volonté...  avec dans l’idée que la pho-

R
tographie aurait, elle, sauvegardé l’image d’un présent pas forcément

SUR  LE  TE
intéressant. L’enregistrement audio sert lui de mémoire continue, de
liant entre ces photos.
de
> Pour moi, le plus important était surtout de me confronter à cette série
photos, vis-à-vis de mes souvenirs (j’ai marché 1h30 à travers la ville). Je me
suis aussi interrogé sur ce que notre regard a de différence avec l’art de
filmer, de cadrer et, bien sûr, sur la façon que nous avons de regarder...
ou bien de voir, sans attention.

> C’est une réflexion toute simple mais elle est selon moi fondamentale pour qui
doit filmer (en dehors du sujet) : comment faire le tour d’un objet, comment
le dépasser, comment l’aborder pour le cadrer au mieux ; le cerner.
Je n’ai pas réalisé cette mise en place désirée qui aurait dû
confronter le public à un écran vide à remplir par 2
l’imaginaire, l’immatériel sonore...

1 2

Porteur filmé à distance Projection d’1 photo/minute

et audition de ce qui a été


enregistré (synchronicité)

xtra
dans E
re
tinérai 1h30 assis...
26 I
En prépa, les cours de peinture ou bien de dessin m’ont
beaucoup intéressé par l’approche académique qui était don-
née à ces pratiques. Je n’y ai toutefois pas trouvé de réelle moti-
vation artistique en dehors de la technique. J’ai voulu travailler
sur d’autres supports, essayer d’autres médiums qui questionnent
d’autres champs... L’outil ne doit pas être, selon moi, le point de
départ d’une création. Afin d’exprimer, de créer, il faut trouver la
forme qui se prête le mieux à un projet, à une idée. Je ne suis pas
pour autant opposé aux recherches qui permettent de décloi-
sonner, d’adapter, de comprendre un médium.

C’est pour cela que j’ai essayé de diversifier les moyens, que j’ai
envisagé plusieurs scénarios de travail, plusieurs approches pour
trouver la forme qui me semblait la moins contraignante, ou
mieux, la plus à même de répondre à l’ensemble de
mes objectifs.

Il me semble que la grosse différence entre l’avant et


l’après-prépa (en dehors de la rencontre de professeurs
professionnels, spécialisés et à l’écoute) fut tout simplement
le regard porté sur les médiums, la réflexion sur ce qu’ils impli-
quent, sur la façon dont l’œuvre est perçue... En somme, un début
de sens critique (et autocritique). J’ai beaucoup aimé travailler en
groupe: esprit d’entraide, de coopération, de dialogue...

Le choix de Cergy (ENSAPC) se fit naturellement par envie de


poursuive une réflexion riche, de multiplier les expériences. J’ai
envisagé l’entrée dans cette école comme le moyen de découvrir
d’avantage... et, sur ce point, j’ai été comblé !

27
CHASSE GARDEE :: 31
PAS UN MOT :: 32 et 33
1 .PHOTO : P. 30 PETITS MOTS ENTRE AMIS :: 34 et 35
2 .VIDEOS : P. 31 - 39 L’AUTRE BOUT :: 36
AT(TE)NDUE :: 36 et 37
3.TEXTE : P. 40 et 41 BACK TO BACK :: 38 et 39

EXTRAIT DE MA PIECE DE THEATRE...


(DEMAIN COMME JAMAIS) + résumé

28
(Première année à l’ENSAPC)
(Ecole nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy)
((www.ensapc.fr))

La première année à l’ENSAPC est une année particulière. J’ai réalisé une bonne dizaine de vidéos...,
Elle a pour but de préparer les élèves à leur intégration dans Sélection des projets les plus importantes
ce que sont vraiment les écoles d’art, et plus particulière- Moins de productions, plus de découvertes, d’exigences.
ment celle de Cergy... A savoir un lieux d’expérimentations, Recherche autour d’une narration.
de recherches sur différentes téchnologies et formes d’arts. Débuts de scénarisations...
Sus-titres, codes utilisés comme language.
La première année est une année « bac à sable » où tout le Conférences, intervenants...
monde est lancé et confronté à l’ensemble des disciplines Recherches multipliées en vidéo...
Découvèrte d’une école, d’un fonctionnement.
enseignées à l’ENSAPC (éventail sur l’année). Nous avons Cours sur l’art en lieux publics...
Workshop photo, expo
également bénéficié de cours d’accompagnement et d’ap- Cours de cinéma, de vidéo...
prentisage général en histoire de l’art, en Anglais, en Cours d’histoire de l’art variés.
Philosophie, regard sur l’art comme objet
philo... et par ce qui était appelé « Sortie à la biblio- de désir moderne.
Accrochages...
thèque » : heures d’échange sur les expos, livres, pièces, Cours d’esthétisme.
films vus, entendus, visités... Par ce panel varié -une ving-
Découvertes de champs de l’art numérique...
Regard sur des mouvements de l’art,
taine d’Arcs (experimentations, ateliers libres), de cours sur ce qu’induisent les différents médias.
Histoire de la musique du Moyen Age à nos jours.
(théorique, recherche), de studios (thechnique, spécialisation Systèmes assistés par ordinateur
Cours de littérature...
d’un médium) sont proposés à l’ENSAPC-, nous a été donné Cours sur le langage, les systèmes sociologiques.
Début d’écriture d’une pièce de théâtre.
la chance de multiplier les experiences, de ne pas se cloîtrer Histoire de l’art américain.
Cours de danse, sur la place du corps dans l’espace
dans une seule pratique. et face à lui-même...

29
1 . PHOTO CHOISIE A LA FIN DU WORKSHOP

Illustration de l’affiche de l’expo

Format A2 (plastifié, imprimé sur


30 traceur, collé sur carton plume...)
Chasse gardée... Bruit de la forêt, point de fuite sur l’horizon...
2.VIDEOS
Un long clignement d’œil. Lenteur, regard posé sur les bruits et les silences...
Apparition avec la lumière puis disparition dans le noir... Durée : 4’
(Explications complémentaires dans les autres vidéos.)

31
Pas un mot
On n’entend rien (aucun son). Le sous-titre est là pour traduire une information pour
la rendre accessible (d’une langue à l’autre). Autrement dit cet outil a pour but d’ai-
der à comprendre ce qui est visible ou entendu durant une vidéo (ici, ce n’est pas le
cas ; il mène ailleurs). Le braille nécessite connaissance des signes par le touché et
donc, de par l’utilisation de ce sens, du temps, de l’attention... c’est notre relation à
la matière (et à l’espace) mais également notre relation au temps que je questionne
via ce médium. Comment appréhendons-nous ce qui nous entoure?
Je traite comme dans mes précédentes pièces de ce qui me semble
nous ramener à la réalité tangible et de ce qui nous en éloigne...
Durée 1’30’’

― Début d’une série de vidéos sous-titrées Pas un mot est un travelling avant en voiture...
La route dans le tunnel va et vient de gauche à droite puis retourne à droite avant de... Les phares l’éclairent
dans ce lieu aux ambiances orangées, jaunes, mais où règne pourtant un climat d’austérité du à l’enferme-
ment, au béton. L’horizon bouché par ce dernier pourrait se découvrir si seulement le travelling ne prenait
fin, ne redémarrait, ne s’arrêtait... si seulement ce frustrant va-et-vient sans fin en prenait une.
32
33
Petits mots entre amis
Utilisation de la boîte réalisée en prépa... But de la manœuvre : effectuer un trajet simple entre deux points... à vélo. J’ai utilisé cette base vidéo
pour m’essayer à un travail audio. Les sons enregistrés durant ce court périple sont étranges (grincement de la boîte, métal, forte respiration). J’ai
ajouté à cela une modification des couleurs (assombrissement progressif)... Le son est décalé de 3 à 5 secondes par rapport à l’image, parfois au ra-
lenti. J’ai tenté des superpositions qui viennent s’ajouter à celle du braille énigmatique. Mon travail est alors trop chargé, plein de pistes. Je cherche...

34
Durée : 7’ (version courte : 4’)

4’ (courte) / 7’ (longue)

35
Atten(Te)ndue
Plan fixe... Simple apprentissage sur l’optique d’une caméra...
Blooming et autres faisceaux «gênants».
Mais, comme pour moi, la couleur peut suffire...
J’ai quand même gardé ce rush impur, ces plans choisis...
Au final, une ambiance s’en dégageait, un rythme. J’ai rajouté
une respiration mouillée, lourde, engluante (audio) :
une matière suggérée, primaire, apaisante dans l’agitation.
Lenteur, contemplation dans un monde de la vitesse.
Constat d’un quai qui s’en va.

L’autre bout...
Petit projet...

1’30’’ Travail sur le son, ambiances aquatiques, métaliques. Images de reflets. Accentuation de l’impression de confusion, de superposition des images.

36
37
Back to back
La place du son dans mes vi-
déos a pris de l’importance.
Dans celle-ci, il est présent sans
arrêt, fort, brutal, répétitif, assourdis-
sant (quelques modifications sur celui capté
par la fenêtre du train). Et, comme dans Chasse
gardée, il est question du temps qui passe, de l’at-
tente, de la lenteur d’un point à l’autre, d’une image à
l’autre, d’un début à une fin... si fin il y a. Dans cette vidéo,
il s’agit en effet d’une boucle, ou plutôt de plusieurs répétitions
de mêmes bouts de séquence (de façon fluide, sans coupure). Là où,
dans Pas un mot, les coupes (et avance/recule rapide) sont très visibles, là
le flux d’images reste ici tendu vers l’infini... La possibilité d’accrocher
le regard est plus grande.

Comme dans Ouvertures (cf. prépa), la répétition très rapide d’images — ici le bois entre les
railles — donne une impression de ralenti... Les images vont vite et se répètent, ce qui donne
l’impresion que ces éléments s’arrêtent. On est clairement face au système de filmage au ralenti qui
consiste à enregistrer d’avantage d’images à la seconde pour la faire durer. J’ai trouvé le décalage des
vitesses intéressant et, au-delà, la comparaison avec le cinéma évidente en ce qui concerne le défilement des
images, l’impression de mouvement. Cette vidéo réalisée en fin d’année en est sans doute une bonne synthèse.

38
NB: capture écran dans le bon sens.

39
40
3.TEXTE

.…
Sur...
Saut...
Suspend.
Des gens...
Me veulent...
Pressant le pas.
Que tout avance...
Poum, Poum, Poum !
Du meilleur au pire ?
Est-il mieux d’attendre...

Texte pensé pour être un dialogue...


Que ma tête s’en remette...
Et que tout reprenne place...
Pour réfléchir ce qui me vient...
Voir ce qui à ma rive n’advient ?
Passeur des passés, des sources.
S’asseoir et se voir en reflet...
Soi, ici, à la barre posé, fort.
Attente... attendrissante...
Attendre... Attendre...
Attentes... tendues...
Ou sourire ou périr ?
Ou sourire de souffrir ?
Un sas avant des passés…
D’être d’autre rive en visage ?
Présage du naufragé... s’aborder ?
D’autres rides au passage... y aller ?
Partir ou s’abandonner aux siens, seul.
Construire, sûr en soi : survivre, être ivre...
Dé-construire, courir et mourir : se sentir libre.
Ou oublier au masculin et sans « e »... l’oubliée ?
Des rives en visage où se nicher et écrire dans l’âge...
Inspirer puis s’exprimer... ou s’exprimer sans respirer ?
Faire une pause... lente suspension sur l’abysse qui prend.
Poudrière... poussiéreuse... oublieuse des oubliettes à mèche.
Sur un lit de mots qu’on prend pour des cailloux... des grains...
Du temps pausé, allongé, sur la grève, la peau salée, toute sablée.
Ces montagnes, belles majestés, face à l’inconnue des horizons nés...
Grains qui aux vents et mers azurés tenaient têtes en un long silence.
Extrait de ma pièce de théâtre
Et les plus grands réduits au nombre de leur taille... passés, passif, ici.

présentée en cours de littérature et retravaillée plus tard en audio (2e année)... résumée ci-dessous.
Site et costumes     p. 58 - 61 La grande CoMédia contrôle absolument toutes les com-
Du temps à naître... à n’être plus rien, une masse, sans couleur...

...chevauchement de répliques, munications et les connaissances qui parviennent aux ha-


polyphonie des personnalités, bitants, les traces du présent, du futur. Une mémoire bien
sources narratives multiples... gardée. Un homme se lève, il est dans un train, il va il ne
Une autre rive... une rivale qui s’éclate de rire au rocher.

sait plus où... Il rentre en fait à Veugle, petit monde ima-


Qui s’entend vivre dans une vague ivresse tangue...

giné, riche de passés, de contes. La petite fille qu’il rencon-


tre dans le wagon va le guider dans ce monde attaqué sans
cesse par une vie écrite, parfaitement ordonnée. Il lui fau-
Comme les gens mélangés d’êtres... houle.

dra d’abord se souvenir du nom des choses, en inventer


quand il peut, se sauver quand il veut... se rendre à Veugle
avec cette petit fille qui réenchante, qui désihnibe les mé-
moires d’une pelote de couleur posée dans une poche. Les
H0 (hommes tous identiques obéissant au Grand Média-
Poum, Poum, Poum, Poum !

teur) vont et viennent. L’homme du train se réinvente un


nom... L’homme du train est recherché... L’homme du
train attend son oncle. Cela pourrait être son père, ce
Ce on qui n’est rien.

géant, ce fou qui l’abandonna sur une foire. La petite fille


Ces mélanges...

est là pour le guider et attendre... et puis le regarder dans


les yeux, y voir des caves... lui rappeler ce qu’il ne voit pas,
Ces sons...
Cessons.

le rendre à Veugle. Mais, dans cet oubli général, elle ne sait


Ce con.
Qu’on.
Ce on.

plus où elle en est. Seulement voilà, tout pourrait recom-


Con.
On.

mencer sans s’en rendre compte... dans l’oubli général [...]


...
.

41
3.
STALAGMITE
p. 51
2.
LIGNES (libre)
p. 49 et 50 > Structure sur 2 étages
5.
PEINTURE
(cours d’édition) p. 53 et 54
> Compositions dépliantes, volumes
1. 4. (libre)
VIDEOS FICTIONS IDENTITAIRES > Paysages et portraits...
p. 44 - 47 p. 52 et 53 Imaginaire de couleurs

(cours de cinéma) (ARC “Plateforme expérimentale”)


> L’hareng sort. > Carte d’identité 5’
> Premier Regard
> Loi fictive PEINTURE
+ EXTRA p. 55 - 57
> Site web
> Disertes (libre)
> Espace géométrique (Rue)
> Visages d’un même instant...
42
(Deuxième année à Cergy)
Il faut bien dire que la première année fut déroutante...
Nouvelles façons de travailler, équipe de professeurs très
nombreux pour un panel de cours étonnant tant par sa ri-
chesse que par sa diversité. Mais je crois que j’ai surtout
vu à quel point une réflexion peut être pousser, comment
préparer un travail en amont. Je n’ai sûrement pas eu la
chance de rencontrer les bons interlocuteurs... ou plutôt
j’ai eu du mal à gérer les différents sons de cloche qu’ont
déclenché mes approches, mes travaux, mes recherches.
En  deuxième  année,  avec  le  choix  des  cours,  je  me  suis
concentré  sur  le  cinéma. Oui,  au  sortir  de  la  première
année,  les  cours  de  cinéma  me  semblaient  la  meilleure
façon d’apprendre à traiter mes images, mes idées, d’ac-
quérir une assurance, des réflexes, à glâner les conseils de
montage... Les autres cours choisis coulaient de source et
tournaient autour du langage, de la modification d’envi-
ronnements  par  ordinateur,  de  la  réflexion  sur  l’es- In dé p en da n ce, a ut ocri tiq ue , per s on n al it é,
thétique,  du  regard  sur  les  comportements  sociaux pertinence et curiosité sont à mon avis ce qui était le
face aux œuvres, au son, à la vidéo comme narration... plus demandé à Cergy... J’ai travaillé dans ce sens.

43
1.
VIDEOS Tout ce raffut.
(cours de cinéma) Je dois me concentrer. Il s’arrête.
> L’hareng sort. Toute cette foule...
Je n’aime pas me déguiser ainsi…
Il n’y a personne d’habitude à 7 heures, là… l’invisible invisible : tous ces codes !
Quel quartier paumé ! C’est le métier qui rentre. On se fait tous des films.
Des tramways. J’essaye que le mien soit au mieux une série B.
Des bus. Dès ce soir, je calculerai l’audimat de mon anonymat
Des trains, comme toujours bruyant dans ce monde grouillant.
I mais bondés comme si...
Je n’ai jamais vu ça, un jeudi matin ! J’aurais voulu être de l’autre côté cette fois…
Une couverture de bruits, être dans l’a (…)
des crissements étouffants tous les cris
et l’ennui du matin. Tout est en place.
J’ai insonorisé tout mon appartement
II III histoire de crever les yeux ouverts…
ceux des murs… Les serrures ont des oreilles. Sous-titres (avec des vraies lettres, cette fois !)
J’ai tout bouché, je suis à l’abri Intervalles d’une phrase à l’autre...
mais je n’en n’en dors pas mieux pour autant. Attente... dans le silence, écran noir.
Le rythme dans la lecture crée des accélérations,
Mes plans lumineux s’incrustent en pleine nuit
donne aussi un autre sens à ce qui est vu, entendu
et m’enlèvent au sommeil.
ou non. En somme, le texte vient dramatiser, élar -
III IV gir l’intrigue à l’hors cadre. J’ai travaillé à une
Je ne pourrais pas vivre dehors,
unité de temps, d’espace, d’action...
dormir dehors, dans ce chaos.
J’aime mieux dormir seul,
Puis  apparition  d’un  homme  qui  marche  dans  la
sans ma voisine, sans mon voisin,
rue,  qui  en  suit  un  autre...  entre  ses  pensées  et
sans mes voisins rendus au silence… celles  du  porteur  de  la  caméra.  Il  finira  à  terre,
L’hareng sort : je suis prêt. dans  le  bitume  grisonnant  d’un  Paris  au  ralenti.
J’ai voulu me fondre dans cette glue ce matin… Image en décomposition d’une disparition annoncée... 
me faire plus gris que je ne le suis déjà,
être un touriste exemplaire à Paris, se...
44
45
> Premier Regard

Caméra portée à la main, prise de note d’un lieu, dans ces raies de lumière. Observation
des ombres coupées par l’architecture de béton ; simétries de lumières emplissant les
lieux et s’en allant au retour d’un train inaudible... comme si le soleil disparaissait.
46
Retouches (sur AfterEffect du titre) de cette pré-version aillant survéccu... la pellicule noir et blanc que j’ai filmé par la suite avec une
Baulieu (caméra à film) aillant, elles, été perdue (par la boîte de développement en Allemagne)... 2’16’’
47
2.
LIGNES
(dans le cours “édition”)

H 10 H 11
Création de formes «aléatoires » vues Mise en page et imposition
sur petits formats  (≈  7x7 cm) et pre- Livrets fermés côte-à-côte Dessin composé entre livrets
nant un «sens» une fois juxtaposée cor- ouverts aux mêmes pages
A B C D G H
rectement (vue d’ensemble, globale).
L’observateur est confronté à des ob- p2
E F G H p1 p2 p1
jets manipulables (livrets). Il peut com-
poser, chercher d’autres formes avec I J K L
ces modules. Chaque vue d’ensemble, NB: Couleurs, lettres, numéros de pages non
M N O P
abstraite, rend par l’espace entre les visible en vrai. Pas de couverture.
lignes, une impression de relief plus p1 K
importante... des formes apparaissent,
se complètent tel un puzzle. K ... ->
p2

Continuité à l’intérieur d’un


p3 même livret et d’un livret à l’autre
I J

...
1 2 3 4 1 2 3 4

... 1 2 ... ... 1 2 ...


M N
48
L 10 L 11
Ex. : 4 x 3 livrets ouverts (soit 12 sut 16) aux mêmes pages.

M A

N B

P D

49
3.
STALAGMITE Intérêt de ce choix de structure :
(libre) présentable en divers lieux car
- en cours - déplaçable, transportable.
Proposition d’une structure sur plusieurs étages et donc
visible, découvrable dans son ensemble en évoluant
dans le lieu. Le plafond/sol gênent en effet la visibilité
totale de l’objet. Je m’interroge là sur l’objet abordé
sous différents angles. Autre situation, même problème
de volume qu’une sculpture : un angle de vue est toujours
absent au regard, à commencer par la face superieure.

3 mètres

1,50 mètre
1,50 à 2 mètres de diametre
50
4.
FICTIONS IDENTITAIRES
ARC “Platforme Expérimentale”
> Carte d’itentité
>Loi fictive

SUR L
OI SUR
LOI
L ES M
LES ÉTAM O RPH O SES U
MÉTAMORPHOSES R B A IN E S
URBAINES
Loi no 2008-1500
2008 1500 du 12 novembre 2008 pour l’organisation de la scène territoriale.
NOR : DEVX0 MPROIT811M913L
DEVX0MPROIT811M913L
Article 1er
L 'Assemblée nationale
L'Assemblée
Lee P
L résident de
Président
le Sénat
et le
nationale et
la République
de la
ont adopté,
Sénat ont a d o p té ,
promulgue la
République promulgue la loi la teneur
dont la
loi dont s u it :
teneur suit La présente loi corrige la réglementation concernant les
A cte Ier
Acte
Dispositions rrelatives
Dispositions sch ém as
aux schémas
elatives aux
ne s’applique
ne
ayant à s’adapter
ayant
minorités et
aux minorités
pas aux
s’applique pas et aux
progressivement. Ce
s’adapter progressivement. Ce temps
droits civiques et les garanties fondamentales accordées
m ig ra n te s
opulations migrantes
aux ppopulations
d ’a c c lim a ta tio n
temps d’acclimatation

Article 1er
d e s tio n d
dee ggestion sp aces p
es eespaces
des u b liq u e .
publique. ccorrespond
tourisme,
la période
orrespond à la
et cela
tourisme, et
de validité
période de
jusqu’à cinq
cela jusqu’à mois pleins
cinq mois aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques : art.
des cartes
validité des séjour ou
de séjour
cartes de ou de
m a x im u m
au maximum
pleins au
de

34 de la Constitution. De ce fait, le non-respect de ladite


Article cumulés ou
cumulés non.
ou non.
présente lloi
Laa présente
L corrige la
oi corrige la réglementation concernant les
réglementation concernant le s
roits civiques
ddroits les garanties
et les
civiques et garanties fondamentales accordées aux
fondamentales accordées aux Acte III
Acte

loi est passible de sanction pénale pour entrave aux li-


itoyens pour
ccitoyens pour l'exercice libertés publiques
des libertés
l'exercice des art. 34
publiques : art. de la
34 de la D in a le s .
ispositions ffinales.
Dispositions

Carte d’identité pour deux anonymes... (taille réelle, plastifiées).


Constitution.
C De ce
onstitution. De fait, le
ce fait, non-respect de
le non-respect de ladite est
loi est
ladite loi
assible de
ppassible de sanction pour entrave
pénale pour
sanction pénale lib e rté s
aux libertés
entrave aux A r tic le 5
Article

bertés publiques : code pénal, art. 4341-1 et s.


ubliques : code
ppubliques pénal, art.
code pénal, 4341-1 et
art. 4341-1 s.
et s. T
Tout individu en
out individu en désaccord avec le
désaccord avec c o m p o rte m e n
le comportemen
publique d’un
’adaptation publique
dd’adaptation concitoyen se
autre concitoyen
d’un autre se doit d ’e n
doit d’en

Performance prévue pour leurs naissances (à venir).


A r tic le 2
Article éférer à une
rréférer une autorité administrative (mairie,
autorité administrative préfecture) ou
(mairie, préfecture) ou
Tout
T individu en
out individu possession de
en possession de ses physiques et
capacités physiques
ses capacités et ncore de
eencore maintien de
de maintien de l’ordre nationale ou
(police nationale
l’ordre (police ou
mentales
m est, ppar
entales est, ar la présente loi,
la présente loi, ddans ’obligation de
ans ll’obligation de m u n ic ip a le ).
municipale).

Article 2
’accorder aux
ss’accorder spontanés de
états spontanés
aux états son environnement
de son dans le
environnement dans le
espect de
rrespect de l’harmonie collective. Cette
l’harmonie collective. s ’in s ta lle
harmonie s’installe
Cette harmonie A r tic le 6
Article

> Pour un monde meilleur le meilleur des mondes est imaginable... Dans
ppar l’écoute et
ar l’écoute individuelle. De
l’attention individuelle.
et l’attention De ce fait est
ce fait est est par
Il est
Il la présente
par la loi interdit
présente loi contester les
de contester
interdit de p ro p o s itio n s
les propositions

Tout individu en possession de ses capacités physiques


comme illégal
onsidéré comme
cconsidéré tout mouvement
illégal tout d é ra n g e r
visant à déranger
mouvement visant de métamorphose
de d’autrui sans
métamorphose d’autrui sans en référer aux
en référer in s titu tio n s
aux institutions
empêcher le
oouu à empêcher le bon déroulement d’aménagement
bon déroulement p u b lic
d’aménagement public françaises seules
françaises droit de
en droit
seules en juger et
de juger ayant le
et ayant p o u v o ir
le pouvoir
d’entraîner les
d’entraîner juridiques adéquates.
procédures juridiques
les procédures adéquates. La La

et mentales est, par la présente loi, dans l’obligation de


résenté en
pprésenté en art. la présente
de la
art. 4 de lo i.
présente loi.
décrite par
métamorphose décrite
métamorphose présente loi
la présente
par la loi metmet en place un
en place un

ce meilleur des mondes des chois de société sont pris.


A r tic le 3
Article processus llent
processus créé en
ent créé communauté. Tout
en communauté. individu doit
Tout individu to lé re r
doit tolérer

s’accorder aux états spontanés de son environnement


Pour
P ’instauration dd’un
our ll’instauration paisement et
’un aapaisement et dans le respect
dans le des
respect des es recherches
lles recherches individuelles qui en
individuelles qui d é c o u le n t.
en découlent.
oordres omniscients, le
rdres omniscients, le port vêtements de
de vêtements
port de couleurs vives
de couleurs est
vives est
ncouragé. En
eencouragé. En effet, individu se
chaque individu
effet, chaque doit d’adapter
se doit son
d’adapter son A r tic le 7
Article

dans le respect de l’harmonie collective. Cette harmonie


publique en
vestimentaire publique
pparence vestimentaire
aapparence en fonction rythme des
du rythme
fonction du des La présente s’applique à tout
loi s’applique
présente loi individu seul
tout individu seul ainsi qu’à tou
ainsi qu’à to u
autonome ou
roupe autonome
ggroupe en formation.
ou en Les affinités
formation. Les p o litiq u e s
affinités politiques

> Une autorité est donc chargée du bien être collectif. Je ne remets pas en
emps et
aisons, dduu ttemps
ssaisons, de la
et de la condition géographique où
condition géographique se
il se
où il
itue. Tout
ssitue. aménagement collectif
Tout aménagement collectif étendu la durée
dans la
étendu dans d o it
durée doit religieuses ne
ociales, religieuses
ssociales, justifient pas
ne justifient non-respect de
pas llee non-respect la d ite
de ladite

s’installe par l’écoute et l’attention individuelle. De ce


autour d’un
organisé autour
tre organisé
êêtre d’un thème approuvé par
référent approuvé
thème référent un
par un conséquent, cette
Par conséquent,
oi. Par
lloi. loi s’applique
cette loi to u s .
s’applique à tous.
te rrito ria l.
eprésentant territorial.
rreprésentant
présente loi
Laa présente
L sera exécutée
loi sera comme loi
exécutée comme loi de l’E ta t.
de l’Etat.

Rôle
R des m
ôle des
Acte
A cte II
inorités ou
minorités a c te u r s
ou acteurs Fait à Paris, le 12 novembre 2008. fait est considéré comme illégal tout mouvement visant cause cette autorité qui régule, agence, organise, harmonise... pour le bien
à déranger ou à empêcher le bon déroulement d’amé-
dee llaa vie
d to u r is tiq u e .
vie touristique.

r tic le 4
Article
A D irecteur du
Directeur projet et
du projet mise en
et mise p la c e :
en place

nagement public présenté en art. 4 de la présente loi. du collectif. Un point fondamental au sein de tout groupe reste l’individu
Enn tant
E qu’aménagement à l’échelle
tant qu’aménagement nationale, la
l’échelle nationale, présente loi
la présente lo i alidation du
Validation
V du projet et proposition
projet et p r o p o s itio n :
publique IDF.
istribution : publique
Distribution
D ID F .

DÉPOSÉ À PARIS

http://www.scribd.com/doc/10866675
le 12 novembre 2008

et c’est pour lui que le meilleur des monde est -ou devrait- imaginé. L’indi-
EN ACCORD AV EC LE PREFET
AVEC
Travaux préparatoires
Travaux
Tr loi no 2008
préépparatoires : loi -1555
2008-1555.
o
Di i t d ti ( éd d’ i lifié ) l 10 b 2008 (TL 221)

J’ai également réalisé une loi (mise en page et contenu) sur des obli- vidu doit sortir de son anonymat pour être dans la société... et donc identi-
gations sociales de déplacement, de tenue... fiable. J’ai choisi de rajouter de l’anonymat dans la foule en créant une
L’idée de double, de copie me semble importante et j’y ai réfléchi : nouvelle identité, fictive (comme elles pouraient toutes l’être). Je pense
que signifie un tel act dans notre société favorisant le multiple, la en effet que l’identité donnée à un individu est hautement limitative et c’est
copie ? Quelles sont les limites entre fictif et réel (cf: le rapport “No-
pour moi une façon de questionner ce que sont réellement les outils de
vels” / “Fictions” aux Etats-Unis... dissociation claire entre le fictif et
le “réel”) ? l’identification qui se multiplient.
>> Biennale d’art de Venise "la dictature du spectateur" (2003) ::
Dissertations en cours de philosophie et d’esthétisme traitant de ce
sujet dans les extras... A noter que ces questions sont traîtées tout le Au pavillon espagnol, Santiago Sierra impose au visiteur sa propre vision to-
long de ma pièce ou les personnages sont dans une identité en devenir. talitaire. Il mure l’entrée du bâtiment, et seuls les titulaires d’une
Le décret interdisant le port des cagoules durant les maniféstations réactua- carte d’identité espagnole sont autorisés à pénétrer sur le terri-
lise ce projet (le 20 juin 2009). toire, dans le pavillon Espagnol. 
51
5 & 5’
PEINTURE
(libre)

> Paysages / Portraits...


Imaginaire de couleurs.

> (suivi de) Rue et autre...

10 encres (stabilo) sur papier


aquarelle épais... Format A4
(ébauches).
52
53
54
55
Projet initié en fin d’année il est en cours. J’ai à la fois volu me remettre
à la peinture et chercher d’autres pistes de travail. Parti avec l’idée de
paysages urbains (géométries) je me suis rendu compte que ce qui m’in-
téressait avant tout était la dé-humanisation de lieu, le vide de présence.
Ce vide il n’est visible qu’à une condition : que plusieurs points de vus
sur un lieu imaginé soient pris en compte. De ce fait, l’absence est visi-
ble. Ce qui m’amène à une deuxième piste de travail... l’errance. Par er-
rance j’entends surtout la découverte d’un lieu dans son ensemble.
Comme le ferait une caméra en tournant autour d’un objet fixé au cen-
tre de l’objectif. L’architecture n’est-elle pas le premier élément filmé,
toujours présent ? Ce travail est donc aussi une façon pour moi d’abor-
der la question du cadrage (naturel en peinture).
Les blocs qui forment les « maisons » sont hermétiques et le fil conduc-
teur devient alors le poteau bleu et les fils électriques qui les lient les
unes avec les autres. C’est l’élément central vers lequel se tourne la ca-
méra fictive.

Les compositions sont dans un premier temps dessinées à la main (ima-


ginées) puis en suite rendues plus statique, plus « carrées », via un logi-
ciel de 3D réalisant des rendus simples où je simule le déplacement
d’une caméra dans l’espace virtuel.

56
Autre réalisation d’un tout
autre type puisqu’il s’agit
ici d’un autre sujet. Même
format, papier, mais autres
techniques. Travail à
l’huile, centré sur l’utilisa-
tion de couleurs, réfléchi
Visages d’un même instant. autour de l’échelle d’un vi-
sage géant. Des couleurs et
des signes pour évoquer
colères et peur dans la divi-
sion. Traces de pinceau,
utilisation de matériaux
naturels pour rajouter de
l’épaisseur, du relief...

Éléments en blanc  : autre


peinture (peinture lisse
pour recouvrement
mural), autre intention  :
recadrer le contenu, limiter
la place donnée au visage
tourné vers l’extérieur...
57
58
EXTRAS
(( Pages ))
60 - 63 : Pièce de théâtre : site, costumes, texte...
64 : Nouvelle illustrée... dessins à l’encre.
65 - 68 : Dissertation sur la place de la copie, du ready-made, de la «standardisation» actuelle.
En + 69 : Vu, lu, entendu, fait...

59
SITE DE MA PIECE... Texte, costumes, vidéos...
ESSAIS AUTOUR DE LA CREATION DE CE SITE
http://demain-comme-jamais.toile-libre.org/
Cf. Résumé p.41
PRESENTATION

Menu fix

Défilement du texte vers la droit ou gauche selon la position de la souris sur les bords

60 + redirection vers les pages adaptées au navigateurs


TEXTE VIDEOS

NB: La page des vidéos est


très simple et ne contient
qu’un lecteur.

2
3 Les vidéos sont hébergées
sur un serveur indépen-
dent... (pas d’intermédiaire

4
tel que Youtube)

1 Onglets pour aller d’une sec-


tion à l’autre (système pré-
sent sur tout le site)

2 Menu avec mouseover


(changement de couleur)
1
3
Lecteur audio (respirations re-
travaillées issues de ma vidéo
« Atten(Te)ndue »)

4 Texte et versions accessibles

61
COSTUMES 1 Zoom + navigation
d’une image à l’autre

2 Menus ouvrables

3 Codes sources

++ Préload des images


(page d’attente)

Ou Ou

1 H2 personnage principal Homme de Veugle

2 AVIS DES LECTEURS

+
ENCARTS DRAG’N DROP
(déplaçables)
62
Ou

Grand médiateur Hommes identiques, de passage Fille de Veugle L’oncle disparu

63
HIER COMME TOUJOURS
Nouvelle illustrée... (Terminale)
http://www.box.net/shared/zfc7nscf8m

64 (Encres)
DISSERTE Deuxième année Cergy
(lisible dans les pages qui suivantes) Sujet 2 : «Sortir de son halo l'objet en détruisant son aura c'est la
http://www.scribd.com/doc/13943825/Philo-Art-Benjamin-Duchan-Warhol marque d'une perception dont "le sens du semblable dans le
monde" se voit intensifié à tel point que, moyennant la reproduction,
elle parvient à standardiser l'unique.» Walter Benjamin
Cours d’esthétique avec Luc Lang ::
http://www.ensapc.fr/equipe/luc_lang.html » Que pensez-vous de cette lecture au regard du ready-made et de
ses vérités?

Sujet 2 : “Sortir de son halo l’objet en détruisant son aura L'objet d'art, de tout temps, a été sujet à la copie. Que ce soit au Moyen
Âge avec la gravure sur bois, l'estampe puis grâce au système d'eau-forte
c’est la marque d’une perception dont "le sens du semblable ou, plus proche de nous, à l'aide de la lithographie, de la photographie,
sans parler des moulages, des techniques ont permis et permettront la
dans le monde" se voit intensifié à tel point que, moyennant reproductibilité de l'objet d'art. C'est de cela qu'il s'agit avant tout
lorsqu'on évoque « le sens du semblable dans le monde »... d'un constat
la reproduction, elle parvient à standardiser l’unique.” -- du multiple possible, de l'existence de doubles. S'il est question de
doubles, c'est bien qu'il est question d'original, de premier. Quel est donc
Walter Benjamin l'impact d'un tel constat dans notre société? Quels changements sur nos
comportements sont induits. par de telles pratiques? Comment la
» Que pensez-vous de cette lecture au regard du ready-made reproductibilité influence et questionne l'art, l'objet d'art ?
et de ses vérités ? Là où la copie d'un original a ses limitbs, c'est avant tout dans le fait qu'il
n'est pas l'original! Quels éléments fomtqu'une œuvre d'art est originale?
Quelles sont ces réalités, visibles où non, qui y participent? Il faut déjà
considérer l'œuvre d'art dans sa temporalité, elle a est créée à une
époque, pensée par un individu vivant avec les préoccupations, les
Une trop bruyante solitude de réalités et questions de son temps. Ce point inscrit d'office l'objet, l'œuvre,
et lui donne un statut, .un sens de Iécture, et cela qu'il s'agisse d'une
Bohumil Hrabal (Fiche de lecture) peinture réalisée à la Renaissance, d'une sculpture antique ou encore
d'un acte performatif préhistorique... Detout temps et que le créateur de
http://www.scribd.com/doc/7700901/ l'œuvre en ait conscience ou non, son travail est inscrit dans un temps qui
lui est contemporain. Le peintre qui a réalisé une toile a été présent
bohumil-hrabal-une-trop-bruyante-solitude devant, et il en a décidé un contenu, puis il a pensé et réalisé sa peinture.
Il y a là une inscription de la mise à l'ouvrage. Est-ce de cela qu'il s'agit
dans ce que Walter Benjamin nomme « aura» ? Si c'est le cas, l'image
réalisée par l'artiste -l'original- perd-elle son aura une fois copiée? Il
faut réfléchir à l'idée de double car il n'a pour le moment été question que
de la place de l'original. La copie d'une image, d'un objet, dans
l'hypothèse où elle serait parfaitement identique à l'original, est autre et
restera une deuxième image, un deuxième objet. Même si cela n'est pas
visible, sensible, il y a réactualisation de l'œuvre originale dans un temps
différent du moment de sa création.

De plus, la copie existe en un autre lieu, dans un autre contexte.


C'est l'une de ses différences. Toutefois, si l'objet est identique dans sa
forme, il est légitime de considérer qu'e son aura réside là dans sa place
dans l'histoire, dans la tradition. Et, là où l'exemple du tableau permet une

65
/
1/4
L’objet d’art, de tout temps, a été sujet à la copie. Que ce soit au d’une image, d’un objet, dans l’hypothèse où elle serait parfaite-
Moyen-Âge avec la gravure sur bois, l’estampe puis grâce au système ment identique à l’original, est autre et restera une deuxième
d’eau-forte ou, plus proche de nous, à l’aide de la lithographie, de la image, un deuxième objet. Même si cela n’est pas visible, sensible,
photographie, sans parler des moulages, des techniques ont permis il y a réactualisation de l’œuvre originale dans un temps différent
et permettront la reproductibilité de l’objet d’art. C’est de cela qu’il du moment de sa création.
s’agit avant tout lorsqu’on évoque « le sens du semblable dans le
monde »... d’un constat du multiple possible, de l’existence de dou- De plus, la copie existe en un autre lieu, dans un autre contexte.
bles. S’il est question de doubles, c’est bien qu’il est question d’origi- C’est l’une de ses différences. Toutefois, si l’objet est identique dans
nal, de premier. Quel est donc l’impact d’un tel constat dans notre sa forme, il est légitime de considérer que son aura réside là dans sa
société ? Quels changements sur nos comportements sont induits. par place dans l’histoire, dans la tradition. Et, là où l’exemple du tableau
de telles pratiques? Comment la reproductibilité influence, ques- permet une reproductibilité ainsi qu’une transmission, une œuvre
tionne l’art, l’objet d’art ? architecturale, et au fond il en va de même quel que soit le lieu où
elle est implantée, n’est pas sujet à la copie de la même façon. En
captant là lumière, les couleurs d’un paysage, par exemple en
photo, l’image originale n’est pas copiée dans son ensemble; un
Là où la copie d’un original a ses limites, c’est avant tout dans le fait fragment en est sauvegardé. Ce fragment, cette image, est une bien
qu’il n’est pas l’original! Quels éléments font qu’une œuvre d’art est pâle copie. Au même titre que la reproductibilité dans l’art, cette
originale? Quelles sont ces réalités, visibles où non, qui y participent? pratique montre l’importance de la réactualisation pour l’individu
Il faut déjà considérer l’œuvre d’art dans sa temporalité, elle a est photographe, amateur où non. Si cette pratique avait pour seul but
créée à une époque, pensée par un individu vivant avec les préoccu- de sauvegarder le visible, les images réalisées par autrui suffiraient.
pations, les réalités et questions de son temps. Ce point inscrit d’office Prenons l’exemple d’un monument déjà photographié. Pourtant,
l’objet, l’œuvre, et lui donne un statut, un sens de lecture, et cela qu’il des quantités inimaginables de photos, d’images, sont reproduites.
s’agisse d’une peinture réalisée à la Renaissance, d’une sculpture an- Une fois encore, le but de la manœuvre semble bien de s’approprier
tique ou encore d’un acte performatif préhistorique... De tout temps ou plutôt de se compter dans la réalité reproduite, dans la copie par
et que le créateur de l’œuvre en ait conscience ou non, son travail est la prise de l’image du lieu. Mais, par rapport à la sensation au res-
inscrit dans un temps qui lui est contemporain. Le peintre qui a réalisé senti face aux imposantes portes, aux réverbérations du soleil sur
une toile a été présent devant, et il en a décidé un contenu, puis il a les façades... par la virtualisation, la photographie ou tout autre
pensé et réalisé sa peinture. Il y a là une inscription de la mise à l’ou- moyen de reproductibilité, il y a une perte réelle, celle de l’instant.
vrage. Est-ce de cela qu’il s’agit dans ce que Walter Benjamin nomme De la même façon qu’il n’existe pas de première expérience car
« aura» ? Si c’est le cas, l’image réalisée par l’artiste -l’original- perd- toute expérience est nouvelle –car au moins arrivée après la pre-
elle son aura une fois copiée? Il faut réfléchir à l’idée de double car il mière–, le monument, l’objet de la copie quel qu’il soit, perd son
n’a pour le moment été question que de la place de l’original. La copie aura, son authenticité une fois copié.
66
L’aura est ce qui se dégage de l’objet, et cela n’est pas reproducti- Le ready-made questionne directement le statut de l’objet. Quand
ble, d’autant plus que l’original s’inscrit d’office dans la tradition, Marcel Duchamp propose Le porte-bouteilles ou encore Fontaine (uri-
dans son temps. Si une image a de tout temps été soumise à des ri- noir) il réactualise ou du moins déplace l’objet manufacturé en lui
tuels, cela lui confère une réalité autre que sa copie qui elle n’aura donnant un statut d’œuvre d’art. Par le choix d’en faire un objet
pas le même bagage, la même utilisation parfois. En rendant tou- d’art il lui donne une autre place dans l’Histoire. Fontaine (1917-
jours plus fort "le sens du semblable dans le monde", il est sûr 1964) est signé par le , pseudonyme, R. Mutt. Parce choix de signa-
qu’une perte d’autant plus importante a lieu. Cette perte est-elle ture, Duchamp le place en œuvre d’art comme n’importe quelle
juste celle de l’aura dont il vient d’être question ? Si notre société a autre peinture signée. La signature est sensée agréer l’originalité de
accru le nombre d’objets reproductibles à outrance –souvent dans l’œuvre et déjà il brouille les pistes... Ce qui est intéressant de met-
la recherche pure et simple de création de profit–, d’objets « créés» tre en avant reste surtout cette réactualisation, ce déplacement de
à la chaîne, répondant aux exacts critères de modèles pour leur mis lieu, d’utilité... et donc d’accessibilité (l’objet manufacturé, en chan-
en vente, elle habitue surtout les masses (population) à la présence geant de lieu, change aussi de public). Du même coup, cette œuvre
de la copie, du double vidé de toute aura. Les machines qui ont per- prend un autre sens et, exposée, il n’est plus le même. Une fois en-
mis la réalisation d’une paire de chaussures sportives ont pourtant core, il est question d’aura, de perception. L’objet n’est plus là un
elles aussi créé un objet. Il n’y a pourtant pas, de toute évidence, semblable parmi d’autres reproduits à la chaîne. Les choix, la pré-
d’aura. Evidence ? Cela signifierait que la conscience à l’ouvrage est sence, l’acte de Marcel Duchamp révolutionnent la place de l’objet
seule à même de produire l’aura, liée plus à ce qui entoure et fait dont il propose une autre lecture. Ainsi l’individu regardant l’œuvre
l’œuvre qu’à l’œuvre elle-même, l’objet... Un objet industriel ne ré- trouve son regard changé sur l’objet, et là, dans cet exemple, sa vi-
pond pas à la même place d’authenticité que l’objet d’art. La paire sion sur les urinoirs où qu’il soit. Il faut donc dire que le déplace-
de chaussures dont il était question plus haut perd, du fait de sa dif- ment s’opère aussi dans l’autre sens : vu en tant qu’objet
fusion et de sa présence multiple –et qui pourrait, dans l’absolu, manufacturé et rendu objet d’art, l’objet manufacturé, de nouveau
être infinie ou du moins sans limite–; son statut d’objet unique, à sa place d’objet utile (dans des toilettes publiques, par exemple),
même si présentée comme telle. L’Unique, présent dans l’original, est vu différemment (en mémoire de son statut d’objet d’art). Il faut
se voit réduit. La virtualisation de la perception du monde par son quand même rappeler que l’urinoir exposé et signé R. Mutt n’est
dédoublement, sa copie, a notamment pour effet la perte de contact lui-même qu’un faux vu que lors de son exposition il est mis au pla-
avec le réel, l’authentique, le présent. Là où l’original était parfait, card –et que seul une photo permet d’en reproduire la forme : l’his-
il n’est même plus pris en compte comme le démontrent des pra- toire, et le scandale qui entourent cette œuvre créent pour ainsi dire
tiques qui préfèrent le double au premier pourtant disponible une aura sur tous les urinoirs... L’aura projetée d’une conscience,
(exemple cité plus haut de la prise de photo d’une statue que le tou- collective ou au moins portée au fil du temps par la société, tel un
riste admirera plus tard plutôt que de considérer sa présence rituel qui protège et entretient le mythe autour de l’objet choisi par
comme unique). Duchamp. Ainsi, encore aujourd’hui, cela suffit à «tricher», à valider
l’urinoir exposé comme étant celui sélectionné par l’artiste. En choi-
67
sissant une pelle à neige comme autre ready-made et en la titrant Duchamp et à Fontaine signé d’une main, il s’approprie la marque; il
En prévision d’un bras cassé, Marcel Duchamp rajoute une dimension pose dessus la référence de son travail-des produits qu’il a plagiés –
à l’objet... Une personne en connaissance de cette œuvre appréhen- sur l’imaginaire du consommateur amené à côtoyer ces produits stan-
dera autrement son utilisation en mémoire du titre... dardisés dans son quotidien.

Andy Warhol a, lui aussi, réfléchi à la place que nous donnons aux
images, aux objets. Avec la sérigraphie de l’image de Marilyne dé- La vérité fondamentale, mise en avant par les ready-mades, est dans
clinée en différentes couleurs et formes, Warhol va, lui, plus dans le notre rapport aux objets comme au monde qui nous entourent... Ils
sens de la perte et de la standardisation de l’unique. L’image est tel- montrent notre société où «le sens du semblable dans le monde» de-
lement reproduite qu’elle est portée au rang d’icône et que cette vient tellement fort qu’il en est le standard ou, plus encore, le modèle.
image en devient plus vraie que l’original tant l’image originale de La société questionnée s’applique en effet à reproduire des schémas,
Marilyne, actrice populaire, est vidée par saturation. En effet, des modes de vie et à annihiler ainsi l’unique au profit de la masse –
l’image reproduite par Warhol emplit tout l’espace de l’imaginaire production signée d’une même image de réussite ou encore d’une
de cette star. Il l’a rendue objet manufacturé, réutilisant et ampli- même virgule énonciatrice, standard au point de se passer de nom
fiant l’image glamour véhiculée par le mythe, la médiatisation au- (Nike). Les ready-mades, qu’ils soient l’œuvre de Warhol, de Du-
tour de Marilyne. Autrement dit, il a intensifié sa présence champ ou d’autres, sont annonciateurs de ce qui, déjà à l’époque,
imaginaire à tel point que, grâce à la reproduction, l’original, prenait place ... et qui est toujours d’actualité: une perte d’intérêt
l’unique, s’est retrouvé standardisé comme le devient un objet fai- pour l’original parfait et son aura singulière à cause de la destruction
sant partie de ce que la société indique et pousse au normal com- de son aura.
mun. Warhol travaille aussi sur les images de marques plus EXTRA EXTRA
classiques en reproduisant des boîtes de ketchup Heinz ou de la Art, copyleft et capteurs (1e à l’ENSAPC)
lessive Brillo. http://www.scribd.com/doc/17655573/ENSAPC-combinatoire

Il en fait des copies et les remet en scène, en situation, comme à Thèmes abordés :
leurs places d’origine (dans des supermarchés ou d’autres lieux de
De l’intelligence partagée… (Copyright // Open Source)
>>> Programmation et émergence libre
consommation). Ces imitations ne sont pas parfaites, il y glisse des
>> Nouveaux « outils » évolutifs
imperfections. Toutefois, le spectateur de ces œuvres (bien que non > Exemple de projets tournés vers un libre échange
présent pour faire ses courses dans un lieu de distribution de ces … à l’ouverture vers d’autres possibles
produits marchands) crée le lien entre les deux objets (celui manu- >> Nouvelles pratiques
facturé et celui d’art, tous deux exposés). Plus important, Warhol > Schéma d’installation type (du capteur au logiciel)
exacerbe l’impression de reproductibilité à outrance, ce qui stan- >>> Logiciels et capteurs
dardise les produits, les uniformise... et, pareillement à Marcel >>> Artistes et œuvres
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Dernières lectures ::
à ciel ouvert :: Christophe Domino (édition 2005 - Scala, coll. « Tableaux choisis »)
Démocratie, dans quel état ? :: G. Agamben, A. Badiou, D. Bensaïd, W. Brown, J.-L. Nancy, J. Rancière, K. Ross, S. Zizek (édition 2009 - La Fabrique)
Fictions :: Jorge Luis Borges (édition 1991 - Gallimard)
LECHE (Langue Essentiellement Consommatoire Hautement Elaborée) :: Jacques-émile Bertrand (Libre d’accès... lié à son cours à l’ENSAPC)
L’insurrection qui vient :: Comité invisible (édition 2007 - La Fabrique)
L’invention de Morel :: Adolfo Bioy Casares (édition 1992 - 10/18)
Microfictions :: Régis Jauffret (édition 2008 - Folio)
Quand dire, c’est faire :: John Austin (réédition-traduction 1970 - Seuil, coll. « Points essais »)

Événements et expositions m’ayant intéressé ::


● 2005-2006 Adel Abdessemed : Practice Zero Tolerance (vidéos, installations...) ● Roman Signer (performeur vidéaste...) :: Centre culturel suisse
● John Baldessari (photographies et peinture) :: Galerie Marian Goodman ● 2007-2008 Peter Fischli / David Weiss : Fleurs et Questions (MAM)
● Jeff Wall (photographe) :: G. Marian Goodman ● Airs de Paris (photos, vidéos...) + Víctor Erice / Abbas Kiarostami (cinéastes) :: Centre Pompidou
● Gustave Courbet (peinture) :: Grand Palais ● Lynch (vidéo, peinture, dessin...) Fondation Cartier ● David Claerbout (vidéaste) :: Centre Pompidou
● Lorris Gréaud : Cellar Door (performances, vidéos...) :: Palais de Tokyo ● Gregor Schneider : süßer duft -itinéraire individuel- :: La Maison rouge
● Richard Serra (sculpteur) :: Grand Palais ● Chaïm Soutine (peintre) :: Pinacothèque ● Georges Rousse :: M Européenne de la photographie son

● 2009 Mantegna (peinture) :: Louvre ● Emil Nolde (peintre) :: Grand Palais ● Mario García Torres (photos, archives sur l’art conceptuel)
+ Robert Frank (photographe) + Sophie Ristelhueber (photographe) :: Jeu de Paume ● 11e festival du cinéma différents :: Cinémas alternatifs
● Salon du dessin contemporain ● J’ai eu l’occasion de visiter la Tate à Londres, Bruxelles et ses musées, Prague et y retourne (08/09) avant d’aller à Budapest, Bratislava...

● 2006-2007 Faust (Goethe) :: Th. du Lierre ● Dialogues aux enfers entre Machiavel et Montesquieu (Maurice Joly->Hervé Dubourjal) ::
Th. Le Lucernaire ● Les Rustres (Carlo Goldoni-> costumes Olga Papp) + En attendant Godo (Samuel Beckett) :: Th. des Lucioles (Festival d’Avignon)

● Music Hall 56 (John Osborne->Michel Averlon) + L’Île aux esclaves (Marivaux->éric Massé) + Ste Jeanne des abattoirs (Brecht) :: Th. de
Montreuil (initiation décor/costumes+lumière+son) ● L’acte inconnu (Valère Novarina) :: Th. de la Colline ● Une Antigone de papier (Cie Les Anges au

plafond) :: Th. 71 ● 2008-2009 Ivanov (Anton Tchekhov->Philippe Adrien) :: Th. de la Tempête ● Tartuffe (Molière->Stéphane Braunschweig) :: Th. de l’Odéon ●●●

ac :Et: non je ne me mettrai pas en vrac... Il n’est pas ici question


Films en tête :: Pierrot le fou (Jean-LucGodard)1965 ●Themroc (ClaudeFaraldo)1973 r
v d’une liste, d’un catalogue. Le but n’est pas d’étaler quelques
● F for fake (Orson Welles) 1976 ● Mauvais sang (Leos Carax) 1986 ● The Passing (Bill Viola) 1991 E n
connaissances et découvèrtes mais simplement de dire que “ça” ou encore
● Mon vieux pays natal (Arnaud des Pallières) 2002 ● 2046 (Wong Kar-Wai) 2004 ● Control “cela” m’a ému, m’a guidé, m’a interpelé... en bref ces mots sont de trop suc-
(Anton Corbijn) 2007 ● Le silence de Lorna (les frères Dardenne) 2008 ● Paysages manufacturés cints résumés : ils n’évoquent pas les rencontres, ces mots enttendus, au bon
(Jennifer Baichwal) 2007 ● J’ai toujours rêvé d’être un gangster (Samuel Benchetrit) 2008 ● ● ● moment, à la bonne conférence... il est question de demis-mots. 69

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