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Etude Analytique
pour la conception des sites
Internet/Intranet
Plan du module
PRÉAMBULE.........................................................................................................................................................................3
I. LES CONSTATS.................................................................................................................................................................4
V. CHOISIR............................................................................................................................................................................13
VI. CONSTRUIRE.................................................................................................................................................................16
a) Etat des lieux ....................................................................................................................................................................21
a) Les objectifs .....................................................................................................................................................................21
a) Règles de base...................................................................................................................................................................22
b) Les résolutions d’écran......................................................................................................................................................23
c) Zones de sécurité...............................................................................................................................................................25
d) Cadres et tableaux.............................................................................................................................................................25
e) Typographie......................................................................................................................................................................25
a) Pourquoi une charte Intranet..............................................................................................................................................26
b) Guide de lecture................................................................................................................................................................26
VII. COMMUNIQUER.........................................................................................................................................................28
VIII. CHANGER....................................................................................................................................................................30
CONCLUSION......................................................................................................................................................................32
ANNEXES..............................................................................................................................................................................33
BIBLIOGRAPHIE......................................................................................................................................................................33
SITES DE RÉFÉRENCE...............................................................................................................................................................34
LA PYRAMIDE DE MASLOW......................................................................................................................................................35
LES DOMAINES PUBLICS DÉFINIS PAR L’AFNIC..........................................................................................................................36
LES PRINCIPALES EXTENSIONS À CARACTÈRE INTERNATIONAL.........................................................................................................36
RESSOURCES HUMAINES..........................................................................................................................................................37
LA CHARTE GRAPHIQUE DU CERSIAT-BAE...........................................................................................................................39
Conception ergonomique du site...................................................................................................................................40
Règles relatives à la structure du site.........................................................................................................................................40
Préambule
Pourquoi le problème d’une analyse autour de la conception des sites Internet se poserait-il?
Les méthodes classiques d’analyse seraient-elles caduques ? Ou bien simplement ne se pose-t-on pas
les bonnes questions ?
Première hypothèse :
A l’issue d’une analyse tout à fait classique (Merise dans plus de 75 % des cas en Europe), on
décide, lors de la phase technique, d’offrir à ses interlocuteurs une interface plus « moderne » à travers
la création d’un site internet, pour saisir des commandes par exemple. L’architecture de la base de
données est déjà dessinée, les traitements sont déterminés et il s’agit bel et bien de développer
l’interface associée en portant ses choix sur les possibilités technologiques disponibles aujourd’hui. Le
développement du site nécessite alors une « analyse » non plus fonctionnelle, mais orientée vers les
spécificités de cet environnement. On parle de sites applicatifs interfaçant des bases de données. On est
bien dans une phase d’analyse, mais dédiée à la conception (Rappel du cycle de base : Analyse,
Conception, Développement). Dans cette hypothèse la lecture de la méthode proposée pourrait
commencer à l’étape 4 (Construire).
Seconde hypothèse :
L’idée de développer un site internet ou intranet a germé la première. La méthode d’analyse
proposée dans ce mémento se prête particulièrement bien à ce scénario. Deux cas sont alors
envisageables. Ou bien il s’agit d’un site informatif et la méthode présentée est suffisante. Ou bien le
site va permettre de récupérer des données, auxquelles très naturellement on fera subir des traitements
(sinon à quoi bon les stocker !) et il faudra alors définir l’architecture desdites données et les
traitements correspondants. C’est ce que permettent les bonnes vieilles méthodes. On se situe dans ce
cas à la fin de l’étape 3 (Choisir) de la méthode proposée, et le travail doit être fait avant de débuter la
quatrième étape.
Moralité :
Ce fascicule ne propose pas une alternative méthodologique niant les savoirs enseignés, mais une
méthode complémentaire prenant en compte les spécificités de l’environnement particulier que
constitue le réseau des réseaux. Le besoin d’une méthodologie se fait sentir ici comme ailleurs, afin de
rationaliser le travail et les moyens mis en œuvre, afin de minimiser les risques de non-respect des
coûts et des délais…. Des vérités incontournables déjà abordées en conduite de projet !
Quelles que soient, par conséquent, les raisons qui ont motivé une approche orientée « Internet », la
lecture de la méthode complète de la première à la dernière phase, ne peut être qu’enrichissante.
Les deux premiers chapitres de ce fascicule constituent un bilan et une présentation globale de la
méthode proposée. Elle est ensuite approfondie dans les chapitres suivants.
I. Les constats
Constat : Ils sont construits sans préoccupation du reste du monde : ni observation (externe), ni
concertation (interne).
Conséquence : Dès sa parution, le site est jugé en décalage avec son environnement : banal, trop
simple ou trop complexe, inadapté à la cible …
Constat : Il y a un manque de véritable réflexion quant aux cibles prioritairement visées. Il s’en suit
une non prise en compte dans la gestion du projet des besoins et des attentes de ces cibles.
Conséquence : Le site présente une « bouillie » d’informations et de services qui s’adressent à la fois à
tout le monde et à personne
Constat : On relève des motivations du style « il faut s’y mettre », « c’est stratégique » mais sans
rationalisation des orientations (budget, délais). Il n’y a aucune définition d’objectifs quantitatifs
(nombre de visites attendues, augmentations de la clientèle et des ventes…).
Conséquence : A l’arrivée, personne ne sait réellement à quoi peut servir le site et la seule donnée
quantitative consiste à additionner les coûts occasionnés par le projet.
Constat : Dans ce domaine peu de gens sont compétents à tous les niveaux. Ceci est vrai pour les
projets internes autant qu’externes. En interne, il n’y a pas d’unité et de coordination entre les parties
prenantes. En externe, la jeunesse des entreprises conduit à se focaliser sur le « design » ou la
technologie dernier cri.
Conséquence : Le dialogue devient difficile ; les retards constatés sont importants ; les coûts dérapent.
Constat : Les sites n’ont pas assez de visiteurs ; on déplore des oublis et des inadéquations dans les
intranets ; on constate des mauvais fonctionnements (animations invisibles, absence de réponse aux
courriers électroniques).
Constat : Les mauvais choix rendent la maintenance difficile face aux évolutions permanentes dans le
domaine de l’informatique et de la communication. Il faut souvent tout changer et tout recommencer
par rapport à une version précédente.
Conséquence : Si le projet initial n’a pas bien fonctionné, on réfléchit à deux fois avant de
recommencer.
C. La démarche des 6C
Connaître
Cibler
Choisir
Construire
Communiquer
Changer
1. Connaître
C’est l’analyse systématique de l’environnement du projet. Elle concerne les environnements externe
et interne du projet.
Environnement externe : Il faut connaître les stratégies des concurrents, identifiés ou non. Cette étape
nécessite des outils d’audit et d’évaluation des sites concurrents, des sites exemplaires dans le
domaine.
Environnement interne : Cette phase vise à dégager l’utilité du projet et les modalités de son
intégration dans la stratégie de l’organisation. Elle permet de définir les ressources humaines et
techniques nécessaires et disponibles. Elle consiste aussi à mettre en place les moyens de gestion et
d’évaluation du projet, prenant en compte notamment le budget et les délais de réalisation. (Exemple
WEBPLANNER).
2. Cibler
Il s’agit de réfléchir aux types de publics visés, tant internes qu’externes, et de préciser pour chacune
des cibles :
3. Choisir
Les deux premières phases du « diagnostic » permettent d’éclairer les choix lors de cette troisième
étape pour la détermination :
4. Construire
Cette phase comporte quatre grandes séquences :
5. Communiquer
Cette phase a pour objet de structurer la promotion du site. Elle vise à informer les cibles visées de
l’existence du site, à favoriser l’accès intuitif et à permettre la fidélisation des visiteurs. Elle prend en
compte :
6. Changer
Une fois le site construit, il faut :
@@@@@@ @@@@@@
III. Connaître
1. Missions et objectifs
On distingue bien sûr les sites personnels et professionnels, mais les sites internet et intranet doivent
être abordés de la même manière. On parle souvent de sites vitrines, sites informatifs, sites marchands,
sites associatifs, sites applicatifs…
Les missions et les objectifs doivent être définis clairement et quantitativement. Par exemple :
Devenir n°1 dans son secteur dans les trois ans ;
Accroître sa notoriété auprès de ses clients et concurrents ;
Faire de son service client une référence dans la profession ;
Etre présent et promouvoir une image.
Ces objectifs doivent ensuite être décomposés en actions précises. Le premier objectif cité (Devenir
n°1 dans son secteur dans les trois ans) pourrait être décomposé ainsi :
Développer le chiffre d’affaires auprès des clients n’habitant pas à proximité de l’entreprise par le
biais d’un site de vente.
Augmenter la notoriété des produits en communiquant autour des compétences et de la qualité du
service client de l’entreprise. Bien sûr tous les objectifs de l’entreprise ne passent pas forcément
par le projet de site.
Si les objectifs ne sont pas quantifiables, c’est qu’ils ne sont pas assez précis.
De plus, les indicateurs mis en place déterminent en partie les fonctions et services implémentés sur le
site.
1. Qui sont-ils ?
On prend tout de suite la mesure « de l’importance des mots clés » pour trouver les concurrents sur le
« net » par l’utilisation des moteurs de recherche, des annuaires ou des adresses URL intuitives. Il est
donc nécessaire d’avoir une réflexion de fond dans l’entreprise pour définir au mieux ces mots.
Concurrents connus et inconnus ? Qui sont les concurrents dans le cadre des objectifs définis et que
font-il sur le web ? Il faut donc analyser ce qui est fait par les autres.
2. Que font-ils ?
Les critères d’analyse à retenir sont les suivants :
Visibilité du site : elle est mesurée par la capacité du site à apparaître devant les autres dans les
moteurs de recherche. On audite par exemple les zones titre de la page, les métabalises et les
intitulés d’URL. Un autre critère de visibilité est la popularité d’un site, que l’on peut mesurer en
comptabilisant le nombre et la qualité des liens pointant vers celui-ci. (La visibilité peut être
étudiée avec des outils comme Webmasterplan)
Navigabilité du site : c’est la capacité du site à se faire oublier par les internautes. On s’intéresse
alors à la vitesse de chargement des pages, à sa structure et aux outils d’aide à la navigation mis en
ligne, à la compatibilité du site avec les différentes versions de navigateurs et les multiples tailles
d’écrans. (Webmasterplan peut encore être utilisé).
A l’issue de ces recensements on fait une analyse de type « SWOT ». SWOT est une étude analytique
des forces (Strengh) et des faiblesses (Weakness) d’une entreprise et de ses concurrents, qui permet de
dégager les opportunités (Opportunity) et les menaces (Threat) pour chaque domaine pris en compte.
IV. Cibler
La réflexion est à mener sur bon nombre de points : Qui sont les futurs visiteurs ? Combien sont-ils ?
D’où viennent-il ? Quand viennent-il ? Pourquoi viendraient-ils ? Comment vont-ils se comporter ?
Comment les fidéliser ? ….
1. Les chiffres
Il faut savoir combien d’internautes potentiels sont visés et quelles sont leurs caractéristiques. On en
tire deux bénéfices immédiats :
Calibrer les moyens techniques souhaitables pour optimiser l’efficacité (simultanéité des accès,
rapidité d’exécution et fluidité).
Fixer les objectifs de réussite, les moyens de contrôler qu’ils sont atteints pour les corriger au
besoin.
2. Les mots
Il ne faut jamais oublier que le Web est par essence « textuel », même si sans graphisme il ne serait
pas ce qu’il est. Il faut connaître le langage et la sémantique compris par les cibles afin d’adapter le
discours et de le rendre intelligible.
3. La technologie
Il faut apprécier la nature du niveau technologique des cibles : matériels et périphériques installés,
logiciels, performances des liaisons de télécommunication utilisées. Cette prise en compte permet de
faire des choix corrects pour que le site soit apprécié, et jugé ni trop, ni pas assez sophistiqué.
4. La psychologie
Quels sont les comportements, les attitudes, les motivations et surtout les besoins du public visé ? Les
internautes novices, par exemple, souhaitent une structure claire, voire dirigiste. Ils aiment repérer
facilement le plan du site et disposer d’un dictionnaire de termes techniques. L’attractivité de la page
d’accueil est à soigner particulièrement pour les retenir.
Les « accros » 11% Ils apprécient particulièrement les contenus, mais sont aussi
réfractaires que les autres aux sites techniquement trop
compliqués. Ce sont les véritables surfeurs du web.
Les pragmatiques 21% Leur préférence va aux sites pratiques et performants.
Les explorateurs 26% Ils n’apprécient pas les bannières publicitaires, n’utilisent pas
les outils de recherche et se dirigent principalement sur des
sites pratiques à utilisation simplifiée.
Les communicants 22% Ils utilisent internet via les messageries et les forums.
Les « info-glaneurs » 14% Leur intérêt se porte sur le contenu des sites, notamment
financiers et informatifs.
Les marchandeurs 3% Ce sont les internautes qui privilégient les sites d’enchères,
davantage par curiosité que pour les prix.
Les monomaniaques 3% Ce sont eux qui consacrent le plus de temps à chaque page. Ils
sont motivés par l’aspect ludique et l’esprit communautaire.
C’est par rapport à ces cibles qu’ont été définies les quatre grandes fonctions de l’internet :
@ communiquer,
@ informer,
@ divertir,
@ acheter ou vendre.
Les sites intranet des armées n’échappent pas à cette règle comme en témoigne le site de l’ESAT.
L’impact d’un concept de site peut être testé avant même sa réalisation finale à partir d’un prototype. Il
existe différents types d’outils pour mener ces investigations, aussi bien quantitatives que qualitatives
(tests d’ergonomie…).
Des programmes spécifiques (plug-in), acceptés par les internautes et intégrés à leur navigateur,
proposent soit des questions ouvertes pour recueillir des suggestions ou des commentaires, soit des
grilles de notation sur les concepts proposés. Au passage ils récupèrent un certain nombre de
statistiques liées au trafic et aux chemins suivis, comme les pages ouvertes, les choix effectués, les
points de sortie ou le temps passé par page voire par rubrique. On peut ainsi savoir par exemple, si les
visiteurs sont passés par tel moteur de recherche ou tel autre site. Des outils comme « Webalizer » sont
disponibles dans ce secteur.
Navigateurs :
Différentes versions d’Internet Explorer 63 %
Différentes versions de Nestcape Navigator 17.8%
Autres 6.5%
Ne savent pas 12.7%
Modems
Modem 33.6k ou moins 9.8%
Modem 56k 43.3%
Liaisons numériques (ISDN / RNIS) 2.2%
ADSL ou modem câble 16.4%
T1 ou plus rapide 13.2%
Autres 1.1%
Ne savent pas 14%
(on peut estimer que plus de 30% des internautes français sont en 56k)
La technique la plus fréquemment retenue pour toutes ces analyses consiste à créer un site à blanc
hébergé chez des professionnels d’études mercatiques. Des statistiques sont fournies après un délai
d’observation. Les plus connus d’entre eux sont Sphinx (gratuit), Euréka, Primo et Lexica.
V. Choisir
Fidéliser
On peut faire appel à plusieurs unités de mesures.
Nombres de pages vues sur le site : il s’agit du nombre de fois où une page est totalement chargée.
Nombre de visiteurs : il s’agit du nombre d’individus qui consultent un même site au cours d’une
période donnée (nécessite une identification).
Nombre de visites : il s’agit de l’ensemble des pages vues sur un site au cours d’une même session.
On peut alors se créer des indicateurs, par exemple : (Nombre de visiteurs ayant participé au forum que
divise le nombre total de visiteurs), et se fixer comme objectif une valeur à atteindre.
Conquérir
On veut dans ce cas mesurer sa capacité à transformer un prospect en client. On peut alors se
concentrer sur le nombre de clics : il s’agit du nombre de fois où l’internaute clique sur une offre avant
de donner son adresse électronique par exemple. La conquête peut enfin commencer. Cet indicateur est
aussi valable au ministère de la défense (offres de recrutement).
Un indicateur possible est le nombre de clics sur l’offre que divise le nombre total de visiteurs de la
page. On peut ainsi se fixer un objectif à atteindre.
Informer
Plusieurs indicateurs sont possibles à partir des combinaisons de mesures déjà présentées. On peut
bien entendu s’attacher à la fréquentation de pages particulières ou primordiales pour l’organisation.
Vendre
Le meilleur indicateur est bien évidemment l’évolution du chiffre d’affaires.
NB : les internautes se demandent comment ils sont « pistés », y compris dans les intranets.
Le visiteur doit être rassuré quant à la confidentialité des données. Les internautes déclarent mentir en
ligne pour rester anonymes, et par inquiétude sur l’utilisation des informations. Pour le rassurer, il faut
commencer par informer le visiteur sur ses droits. En France, une loi de 1978 dite « Informatique et
Liberté » donne un cadre très strict à respecter. Tout créateur de site est tenu de faire une déclaration à
la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté) qui est garante du respect de la loi.
Les services d’information : la qualité d’un service d’information dépend de son contenu mais aussi de
sa fraîcheur. Une des techniques consiste à proposer à l’internaute de s’abonner gratuitement à une
lettre d’information (Newsletter). Il est également « porteur » d’offrir des liens vers d’autres sites à
condition de respecter certains principes : il faut être crédible dans un domaine pour inciter l’internaute
à se diriger vers un site de référence ; la « nétiquette » prévoit que l’on demande au responsable de
l’autre site son accord pour la mise en place du lien. Il faut donc mettre en scène son annuaire de liens.
Les services d’ouverture aux autres : les services de communication sont multiples.
Les listes de diffusion
Les chats [de l’anglais to chat (discuter) ou « tchatche » en français].
Les forums et les livres d’or
Une version « texte seul » : les temps d’affichage sont divisés par 3.
Une version technologique ou une version flash, qui intègrent des innovations techniques et des
animations plus sophistiquées dans le but de montrer un savoir-faire et des idées. Il existe aussi des
versions allégées comportant des éléments graphiques simples.
Une version HTML pure, conçue pour les pressés du réseau.
La détection automatique du navigateur utilisé chez la cible permet de l’orienter d’office vers la
version la mieux adaptée.
Cela passe par l’actualité non professionnelle, les liens ludiques et pratiques, les sondages, les jeux et
les gadgets interactifs gratuits (une webcam pour vivre le salon de l’ESAT en direct)….. Mais cela
passe aussi par des apports techniques comme les séquences multimédia.
La notion d’interactivité est primordiale, qu’il s’agisse de l’interactivité entre les pages d’un site, entre
un site et d’autres sites, entre les visiteurs et l’auteur ou encore à travers les services : forums, chats,
courriels. L’intranet de l’ESAT propose tous ces services (petites annonces, bouton « Euro »… des
services qui sortent du cadre strictement professionnel).
Téléchargement d’applications : il convient d’en préciser les conditions d’utilisation (Serveur ftp
ESAT).
Téléchargement de documents : il est souhaitable de préciser la taille des documents et les logiciels
permettant leur consultation. Les documents au format « .doc » (mais pas dans une version trop récente
du produit) et « .pdf » sont les plus appropriés.
VI. Construire
Les aspects développés dans ce chapitre sont articulés autour de trois pôles :
La structure du site : architecture, fonctionnalités et contenu.
Définition des besoins et contraintes techniques : hébergement et développement.
Définition des besoins en terme de design et d’ergonomie.
3. Les ressources
Quels sont les contenus déjà disponibles ? (données, logo, images, dernières lettres…) Sous quelles
formes ? (supports papier, disquettes….)
A partir de toutes ces informations, il est possible de définir une première arborescence du site,
d’évaluer le volume et le type de développement à mettre en œuvre, de travailler la présentation et le
traitement des données existantes, d’envisager les ressources et les éléments complémentaires à
trouver et exécuter.
toute information doit être obtenue en moins de 3 clics. Il faut donc hiérarchiser l’information pour
minimiser la navigation. Les structures possibles sont au nombre de quatre.
La structure séquentielle :
Le moyen le plus simple d'organiser l'information est la façon séquentielle. C'est en quelque sorte le
retour au livre avec sa narration linéaire : chapitre 1, chapitre 2, chapitre 3...
Les exposés nécessitant un ordre logique se prêtent à ce genre de structure ainsi que les thèmes
progressant du général au particulier. La structure séquentielle est aussi particulièrement adaptée aux
sites d'apprentissage ou tutoriaux, où le passage à une page suivante requiert des pré-requis exposés à
la page précédente. Cette structure n’est utilisée que pour des petits sites.
La structure hiérarchisée :
La structure hiérarchisée est une des meilleures façons d'organiser des blocs complexes d'information.
Ce schéma d'organisation s'adapte particulièrement bien au site Web car les différents thèmes
dépendent ainsi d'une seule et unique page, soit la page d'index, soit la page d'accueil [homepage]. De
nombreux utilisateurs sont familiarisés avec les diagrammes hiérarchisés comme les organigrammes et
trouvent la métaphore facilement compréhensible pour les aider dans leur navigation.
Cette organisation hiérarchisée en blocs indépendants d'information nécessite cependant un gros travail
d'analyse préalable du contenu (information disponible soigneusement organisée).
La structure en réseau :
Cette structure fonctionne de préférence pour des petits sites destinés à des utilisateurs hautement
qualifiés en quête d’enrichissement ou de perfectionnement plutôt que pour des sites nécessitant la
compréhension basique d'un sujet. On travaille ici les associations d’idées et le libre cours de la
pensée. Chaque visiteur parcourt le site de façon unique selon ses propres intérêts et sa propre
démarche vers l’information sans avoir l’impression d’être dirigé.
Ce type de structure exploite la pleine puissance des liens aussi bien vers des informations situées à
l’intérieur du site que vers des informations situées dans d’autres sites de la toile.
En fait, cette structure est une suite logique des deux structures précédentes.
La structure en évolution :
Pour les sites qui connaissent une croissance rapide et de nombreux développements, l'objectif est de
garder un équilibre entre les différents blocs d'information. L'objectif est de maintenir une
hiérarchisation équilibrée qui aide l'accès rapide à l'information ainsi qu'une compréhension intuitive
sur l’organisation de l’information.
Qui dit structure logique sous-entend immédiatement structure physique ! La structure physique
désigne l’organisation des fichiers contenant les pages et les animations (photos, sons, vidéos…). Ces
divers fichiers s’appellent les uns les autres, grâce à des liens hypertextes. Pour s’y retrouver, tous ces
fichiers doivent être répartis dans une arborescence d’autant plus développée qu’ils sont nombreux. Le
concepteur peut choisir de faire coïncider les structures logique et physique mais très souvent il
s’organise différemment. Il distingue généralement un répertoire de publication, un répertoire source
et un répertoire de développement pour faire des essais. A l’intérieur de ces répertoires, il peut
travailler par rubrique correspondant à l’architecture du site (répertoire de publication) ou par type de
fichiers (répertoire source). Il est naturellement indispensable que les noms de fichiers soient aussi
évocateurs que possible (évolution et maintenance obligent !).
B. Approche technologique
L’étape des choix technologiques est déterminante car elle a des conséquences sur les coûts et les
délais.
1. L’hébergeur
Le web repose sur le modèle client serveur. C’est un serveur qui rend disponibles les pages conçues et
réalisées par l’éditeur à tout internaute qui en fait la demande. Ce serveur est un serveur HTTP. Trois
solutions s’offrent alors :
Mettre en place un serveur HTTP permanent (l’entreprise est son propre hébergeur).
Mettre en place un serveur HTTP intermittent (serveurs locaux activés le temps de la connexion).
Trouver un hébergeur.
En fonction de la vocation du site, Intranet ou Internet, l'hébergement s'effectue sur des serveurs
différents.
Le site peut être hébergé chez le fournisseur d'accès officiel de l'entreprise ou encore chez un
professionnel de l’hébergement. Suivant la qualité du service fourni, la prestation peut aller de 500 F à
3000 F par mois pour l'hébergement.
Le professionnel peut proposer, soit un hébergement sur serveur mutualisé (plusieurs sites de plusieurs
organismes sur le même serveur), soit un hébergement sur serveur dédié. Dans ce cas une ou plusieurs
adresses IP seront attribuées selon le besoin.
Dans l'armée de terre, les seuls serveurs autorisés restent au niveau des régions ou des grands
organismes. En ce qui concerne les armées, des directives fixent les règles de dénomination des sites :
• "organisme.armée.def" pour un site Intranet
• "organisme.armée.defense.gouv.fr" pour un site "vitrine" ouvert sur la Toile.
Pour un site « personnel », le concepteur dispose d'un espace disque compris dans l'abonnement auprès
du fournisseur d'accès s’il possède une connexion Internet. Sinon, un certain nombre de sites proposent
des hébergements gratuits (ou presque). En ce qui concerne les ressources, un espace d'un méga octet
(Mo) est un minimum pour réaliser quelque chose de bien à condition de ne pas être trop gourmand en
images. Les sites thématiques personnels peuvent atteindre facilement un volume de 20 à 30Mo, voire
plus. Avec l'espace disque, le concepteur dispose d'une adresse Internet (adresse URL), du genre :
La procédure de publication du site angoisse souvent les néophytes. En fait, c'est peut-être l'opération
la plus simple de l'histoire du site. Il s'agit d'effectuer son transfert depuis la machine de
développement vers la machine du fournisseur d'accès dans le cas d'un site personnel, ou vers le
serveur de l'organisme dans le cas d'un site professionnel
2. Choix de développement
Les moyens techniques
Le minimum consiste à choisir un éditeur HTML, un navigateur, un logiciel de retouche et un logiciel
spécialisé dans les transferts de fichiers.
Le choix des outils sera différent selon que l’on développe un site standard, un site design et
multimédia ou un site intelligent.
Ces moyens seront présentés dans le cours de programmation HTML
Le responsable de production doit avoir des compétences reconnues dans plusieurs des domaines
suivants : étude et réalisation d'un site web, en incluant la configuration du serveur, la planification des
opérations, la gestion des versions et des procédures de validation, maîtrise du contenu des pages web,
de leur présentation et de leur organisation pour constituer un ensemble homogène et cohérent
d'informations.
Editeurs et rédacteurs s’occupent du contenu dans le respect du fond et de la forme. Les programmeurs
se chargent d’apporter l’interactivité du site. Ce sont des développeurs à part entière. Ils peuvent se
faire aider par des infographistes si leur talent artistique est limité.
Les techniciens chargés des essais sont responsables à la fois des tests, des stratégies de déploiement,
de l’administration des serveurs et de la sécurité.
Ces métiers, encore méconnus et en plein évolution sont décrits plus longuement en annexe.
1. Pourquoi l’ergonomie
a) Les objectifs
Comme pour toute ergonomie, les utilisateurs doivent rester le premier centre d’intérêt malgré
leur diversité et la variété de leurs attentes.
Faciliter la navigation.
c’est-à-dire la rendre intuitive et prévisible,
permettre aux internautes d’accéder à l’information et aux services en sachant toujours se situer
et en devinant ce qui les attend.
Les guider par des messages simples et pertinents.
Les sécuriser par des messages d’assistance ou une aide en ligne.
Eveiller l’intérêt des internautes par une présentation précise et claire tout en valorisant les
contenus.
Se préoccuper de la lisibilité, du confort visuel et minimiser la fatigue oculaire.
Retenir les internautes en évitant la monotonie de l’interface.
Cacher les technologies sous-jacentes pour ne pas déconcerter les utilisateurs.
a) Règles de base
La règle des trois clics : toute information dans un site doit être obtenue en trois clics maximum
depuis la page d’accueil.
La règle des trois écrans : la longueur d’une page ne doit pas dépasser 3 à 5 écrans pour limiter le
défilement vertical ( + temps de chargement).
Le défilement horizontal de la page est à proscrire quelle que soit la résolution d'écran du
visiteur.
Un écran ne doit être rempli qu'à 50% de textes et de graphiques. Le reste est consacré au fond
d'écran.
Quels que soient les goûts en matière artistique, le texte doit toujours rester lisible par rapport au
fond d'écran. Comme dans la vie de tous les jours, le Web comporte son lot de mal voyants : ne
pas les oublier.
Le système de navigation doit être autonome et ne pas dépendre du navigateur. Ce n’est pas
impératif mais préférable.
Donner un titre spécifique à chaque page (ayant un rapport avec son contenu)
La lecture de texte sur écran se révèle vite fatigante. Des lignes de texte de 60 à 90 caractères
maximum semblent être un bon compromis surtout si on sait que la tendance est aux résolution
d'écran de 800 x 600 et 1024 x 768 ...
Si après les 10 secondes (*) suivant un clic, il ne se passe rien, l'internaute s’inquiète, s'ennuie,
s'impatiente ou quitte la page. [* à adapter selon chaque capital de patience].
Toujours indiquer la taille des fichiers à télécharger et les logiciels nécessaires à leur
exploitation.
Soigner la présentation des liens : Tous les liens sont dûment vérifiés et valides. A ce stade de
développement de la publication Internet, un lien non valide devient presque inacceptable. Il est
bon d’utiliser des couleurs différentes pour les liens internes et externes, ainsi que pour les liens
déjà visités.
La plupart des moniteurs peuvent afficher différentes résolutions d'écran. C'est la carte graphique qui
détermine les différentes résolutions d'écran possibles pour un ordinateur donné.
Ce tableau montre que la moyenne des utilisateurs du Web utilisent une résolution d'écran de 800x600
[et en 65.536 couleurs]. Mais écrire pour la moyenne n'est pas tout...
A chaque fois qu’une page est affichée dans une résolution inférieure à celle prévue, il faut avoir
recours au défilement horizontal et/ou vertical. Inversement, si une page reprend principalement du
texte, plus la résolution est haute, plus la ligne de texte sera longue et donc plus la lecture de ce texte à
l’écran sera fastidieuse. Lire du texte sur un écran en 1280x1024 revient à lire un journal !
On conseille donc de limiter la largeur des images à environ 600 pixels même pour les sites idéalement
conçus en 800x600 ou en résolution plus grande encore, afin d’éviter de devoir utiliser les barres de
défilement horizontal, sous des résolutions inférieures. Cette limitation vaut aussi pour les tableaux et
les cadres élaborés avec une largeur fixée en pixels.
Il est souhaitable d’inclure les longs passages de texte dans des tableaux (à bordure invisible)
d’environ 600 pixels maximum. On obtient ainsi des lignes de texte de 60 à 90 caractères, ce qui
semble être une norme acceptable pour un confort de lecture à l’écran.
Il faut prévoir d’entrée de jeu les images d'arrière-plan avec une largeur de 1280 pixels afin qu’ils
s’adaptent à toutes les résolutions possibles. Cette préconisation évite une répétition de l'image
horizontalement, ce qui entraîne généralement des effets non désirés et désastreux (raccord). Les
résultats désirés ne s'obtiennent pas dès le premier essai. Aussi une série de tests semble nécessaire à
cette étape du développement.
Finalement, on rencontre le plus souvent des sites conçus en 600 pixels de large pour être vus en
800x600 ou plus, le reste de la largeur étant un arrière-plan neutre. La page reste alors toujours bien
lisible quelle que soit la résolution.
Avec le langage Javascript 1.2, on peut détecter (sans pouvoir la modifier cependant) la résolution
d'écran de l’internaute et le rediriger automatiquement vers une page spécialement conçue pour cette
résolution [screen width et screen.height]. Ceci semble à priori intéressant mais cela équivaut alors à
écrire quasiment un site pour chaque résolution.
Une meilleure alternative consiste à travailler en % d’espace plutôt qu’en pixels dès que cela est
possible.
c) Zones de sécurité
d) Cadres et tableaux
Fonctionnalités, avantages et inconvénient des cadres (frames) et tableaux sont présentés au cours des
séances de programmation.
e) Typographie
On peut utiliser n’importe quelle police à condition que celle-ci soit présente sur l’ordinateur de la
cible, sinon c’est la police par défaut de son navigateur qui sera affichée. Mieux vaut donc se limiter
aux polices par défaut des systèmes d’exploitation. Attention cependant : elles n’ont pas le même
rendu d’un système d’exploitation à un autre. Ce sujet est abordé lors de l’apprentissage de la
programmation.
« L’intranet de l’armée de terre est le réseau fédérateur des sites de l’armée de terre dont l’existence de
chacun ne se justifie que par le lien qu’ils tissent avec les autres. De page en page, de site en site, de
site en page, l’intranaute interagit et peut cheminer à son gré entre les documents. »
« Parce que l’intranaute peut être un visiteur occasionnel, l’interface web doit éveiller son attention, la
retenir. Elle doit être intuitive et prévisible : intuitive pour aider l’utilisateur à naviguer dans le site,
l’aider à reconnaître les chemins déjà empruntés et savoir se situer dans l’espace, prévisible enfin pour
lui permettre d’orienter son parcours au plus juste vers l’information qu’il souhaite obtenir. »
« Toutefois, un certain niveau de standardisation doit être adopté pour la création de sites intranet. En
effet, à la différence des sites internet, dont le but essentiel est d’offrir un avantage concurrentiel au
profit des entreprises qui les ont développés, le site intranet d’un organisme n’a pas à se démarquer
fondamentalement de ses homologues. Ce principe est à appliquer strictement au sein d’un même site,
car il offre une meilleure vision à l’utilisateur et permet une augmentation de la productivité tout en
facilitant la maintenance. La qualité d’un site n’est pas évaluée par rapport à l’originalité de la
présentation ou des prouesses technologiques des concepteurs, mais bien par rapport à la richesse et
l’exactitude de son contenu. »
b) Guide de lecture
Les règles ont été classées en fonction des besoins présumés des utilisateurs du document et permettent
ainsi un accès direct suivant les renseignements recherchés :
Le document a été conçu de manière à ce qu’on trouve la règle cherchée en allant directement au bon
chapitre. Une lecture séquentielle pourra provoquer l’impression de trouver des règles redondantes,
dans la mesure où des recommandations similaires existent pour des pages ou des composants
différents.
Chaque règle fait l’objet d’un descriptif comportant le libellé de la règle, une justification et un niveau
de recommandation.
VII. Communiquer
Une fois le site créé, il va falloir le publier, le référencer et le faire connaître (même en interne).
Les institutions
Suivant le nom de domaine choisi, on a affaire à l’une des deux institutions que sont l’AFNIC
(Association Française pour le Nommage Internet en Coopération) et l’InterNIC (NIC pour Network
Information Center).
L’AFNIC est une association loi 1901 qui réunit tous les acteurs publics et privés concernés par le
développement de l’internet et par son utilisation. Elle est chargée du plan de dénomination des sites
de la zone « .fr » . Son site est riche d’informations, notamment sur les prestataires conventionnés et la
charte de dénomination des sites.
L’InterNIC gère les extensions à caractère international. Il ne faut pas confondre cet organisme avec
l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) qui est chargé de la coordination
technique au niveau mondial (les noms de domaines et les adresses IP entre autres).
Les règles de la zone fr Un nom de domaine ne peut pas être constitué d’une seule lettre.
Certains noms sont réservés à l’ordre public (Voir AFNIC).
Possibilité d’ajouter un élément en cas d’homonymie.
Le nom demandé doit figurer sur le justificatif à produire.
Une entité peut obtenir jusqu’à 5 noms.
En résumé, il faut choisir un nom de domaine avec une extension, puis vient le moment de le déposer
après avoir vérifié qu’il est effectivement disponible.
Certains moteurs ordonnent les résultats en tenant compte également des indices de popularité des
pages (IPP) ; d’autres boudent les pages utilisant des cadres (frames).
Le référencement est avant tout manuel mais peut aussi être automatique à travers des sites spécialisés.
Il est donc possible de se faire connaître à la fois par les moyens de communication traditionnels et par
les moyens de communication en ligne.
Le bandeau, bien que dénigré, reste efficace à condition d’être sobre, accrocheur, non surchargé
d’éléments graphiques, testé et testé encore dans toutes les configurations.
Les courriels ont de nombreux avantages (faible coût, délai d’acheminement instantané, réactivité,
facilité, dialogue possible, mesures de performance éprouvées. Mais ils présentent aussi des
inconvénients (taux d’équipement encore faible, consultation irrégulière, incertitude quant à l’identité
du destinataire).
Il est enfin possible de passer par des liens hypertextes, des fichiers de signatures, des lettres
d’information et des alertes. Il est à noter que certains liens hypertextes sont payants.
Il existe encore bien des moyens de communication mais ceux-ci sont tournés exclusivement vers la
mercatique et ne présentent que peu d’intérêt dans les organismes de la défense nationale
VIII. Changer
1. Tests d’efficacité
Cette phase est vraiment indispensable et doit être menée de manière rigoureuse.
Les règles d’un programme de test :
le site doit être testé en ligne,
dans les conditions réelles d’utilisation,
avant sa date officielle de publication,
par un échantillon représentatif de la cible,
sur un échantillon représentatif des plate-formes matérielles.
Critères d’usage :
rapidité : temps de chargement des pages.
ergonomie
fonctionnelle : profondeur du site, nombre et qualité des liens, structure des pages, éléments
de navigation et portabilité.
visuelle et esthétique : sons, vidéos, importance textes et photos, arrière-plans, polices,
bordures et cadres, agencement, absence d’ascenseur
facilité de navigation, interactivité
pertinence des informations et des services proposés (intérêt, contenu, proportion d’éléments
aspirés et de liens, cohérence d’ensemble).
2. Tests de qualité
La vérification de la qualité des services rendus s’effectue après quelques semaines de fonctionnement
réel. Elle peut s’alimenter à travers les tribunes d’expression des internautes (courriels, forum, lettres
d’information, sondages en ligne…). Elle peut également être évaluée par l’étude des performances
(référencement et position au niveau des moteurs et des annuaires, liens…). Il existe aussi des sites
spécialisés en ligne pour les tests de qualité.
3. Actualisation du site
L’analyse constante du site permet de mieux planifier les tâches et les ressources nécessaires à son
actualisation. Les tâches à accomplir sont classées en trois catégories :
La gestion au quotidien : mise à jour des rubriques, traitement des courriels, lettres d’information…
La gestion de crise : gestion des imprévus (victime du succès ou au contraire récriminations)
La mise en place de nouveaux services : un site est une œuvre vivante qui doit fidéliser. Ces mises en
places sont réfléchies, mûries et donc aisément planifiables.
4. Statistiques
Pour faire évoluer un site, il faut tenir compte de tous les paramètres déjà évoqués (comportement et
changements de comportement, accessibilité, rapidité, techniques nouvelles…). Ces paramètres sont
suivis à partir des statistiques et des indicateurs mis en place dès la définition des objectifs. Trois
grands types de données sont intéressants à analyser : les informations liées au trafic, les informations
liées aux transactions des visiteurs, les informations liées aux performances intrinsèques des serveurs
web.
Pour mémoire : nombre des visiteurs, pages vues et/ou téléchargées, taux d’erreurs de chargement des
pages, taux de réponse, et tous les indicateurs déjà cités.
Ces indicateurs permettent la construction de tableaux de bord mensuels à partir desquels on pourra
déclencher des actions. Un certain nombre d’outils se consacrent à ces études mercatiques et
techniques.
Conclusion
Connaître
Cibler
Choisir
Construire
Communiquer
Changer
Ces quelques pages constituent une base de travail et la présentation de la première méthode consacrée
à l’analyse accompagnant le développement de sites web.
Le Lecteur pressé s’est contenté de lire le deuxième chapitre (et peut être la conclusion).
Le Lecteur attentif a parcouru l’ensemble des chapitres qui détaillaient les « 6C ».
Le Lecteur curieux s’est cultivé puis s’est précipité pour consulter les sites mentionnés.
Le Lecteur technicien sait désormais aller droit au but et a repéré les outils indispensables.
Le Lecteur passionné estime qu’il aurait fallu aller plus loin.
Le Lecteur stagiaire de niveau 1, 2 ou autre, estime bien au contraire qu’on est déjà allé trop loin.
Moralité :
Les « 6 L », cibles visées par le présent fascicule, forment un échantillon représentatif des lecteurs
d’un manuel de formation, et à ce titre, sont invités à faire part de leurs remarques à l’auteur par les
moyens de communication de leur choix (courrier électronique, écripour, site, ….).
Ce support de cours doit vivre et s’enrichir de leurs compétences et suggestions.
ANNEXES
Bibliographie
Il s’inspire également des informations actuellement en ligne sur le site DMSI et d’un travail de
fond réalisé par le Capitaine LOUCHE, formateur à la DMSI, qui a rassemblé un grand nombre
d’informations avant même l’apparition de la première méthode.
Sites de référence
La pyramide de Maslow
Cette pyramide a été établie par Abraham Maslow en 1954. Elle repose sur l’hypothèse que les besoins
“supérieurs” de l’individu n’apparaissent que lorsque les besoins “inférieurs” sont satisfaits.
.com.fr Espace libre de justificatif sur le nom du domaine mais le demandeur doit être
français et majeur.
.org Associations
Ressources Humaines
Responsable de production
Pour les projets de petite ou de moyenne envergure, on ne trouve en général qu'un responsable de
production. C'est lui qui supervise la création des pages ainsi que leur imbrication, et qui veille au
respect des objectifs en matière d'interactivité et de richesse au niveau des fonctionnalités. Il donne des
conseils et émet des critiques concernant le sens du message, l'aspect des graphismes et le niveau
d'interactivité apporté par les scripts par rapport au reste du contenu. Le chargé de production doit
avoir des connaissances reconnues dans plusieurs des disciplines suivantes :
• Etude et réalisation d'un site web, en incluant la configuration du serveur, la planification des
opérations, la gestion des versions et des procédures de validation. Il peut en outre lui être utile
d'avoir des connaissances dans le domaine de la conception de scripts ainsi que dans le
domaine de l'administration des serveurs.
• Maîtrise du contenu des pages web, de leur présentation et de leur organisation pour constituer
un ensemble homogène d'informations.
Editeur
Il contribue à maintenir la cohésion du site du point de vue de l'information. À ce titre, il supervise la
création des textes, depuis le choix des sujets jusqu'à la relecture, la correction, …. Parfois, il est aussi
chargé de faire le même travail au niveau de certaines séquences multimédia. Voici quelques-unes des
qualités que cette fonction requiert :
• L'attention du détail.
Dernier à relire un document, puisqu'il donne son aval pour la publication en ligne,
l'éditeur est celui qui doit voir ce que personne d'autre n'a vu.
• La compréhension du ton général que doit adopter le site.
C'est à lui que revient la responsabilité de guider le travail des rédacteurs et des
réalisateurs des séquences multimédias.
• La connaissance des procédures et des étapes qui s'effectuent en coulisse.
• La bonne maîtrise des subtilités juridiques régissant les marques déposées et les droits d'auteur.
Rédacteur
Outre l'indispensable connaissance technique, les rédacteurs doivent être en mesure de produire des
textes en respectant les règles élémentaires de l'écriture : orthographe, grammaire, terminologie
appropriée, sens du style, …. Il peut paraître souhaitable que les rédacteurs aient une expérience du
langage HTML, mais c'est aujourd'hui de moins en moins nécessaire, compte tenu de la simplicité
d'emploi des logiciels d'édition.
Programmeur
C'est à lui qu'échoit la lourde responsabilité d'apporter de l'interactivité au site web. Pour ce faire, il
doit concevoir et déboguer des scripts, réutiliser des composants ActiveX, concevoir et tester des pages
ASP, …. A ce titre, il doit impérativement maîtriser un large éventail de techniques de programmation.
Infographiste
La tâche de l'infographiste ne consiste pas seulement à fabriquer des images pour le site web, puisqu'il
doit souvent intervenir dans la création ou la production de séquences sonores ou vidéo.
• Les procédures de tests et les stratégies de déploiement des nouveaux projets et des nouvelles
technologies.
• Les techniques de mise en réseau associées à Internet et aux Intranets, telles que le routage, les
coupe-feux et le protocole TCP/IP, mais aussi des technologies aussi poussées que le
clustering.
• Le langage HTML, les pages de scripts ASP, JavaScript ou VBScript, les contrôles OCX et,
plus généralement, les dernières technologies de programmes associées à Internet et au World
Wide Web.
Le document a été conçu de manière à ce qu’on trouve la règle cherchée en allant directement au bon
chapitre. Une lecture séquentielle pourra provoquer l’impression de trouver des règles redondantes,
dans la mesure où des recommandations similaires existent pour des pages ou des composants
différents.
Chaque règle fait l’objet d’un descriptif comportant le libellé de la règle, une justification et un niveau
de recommandation.
REGLE XXX
Enoncé Enoncé descriptif de la règle
Justification
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 1
Enoncé Un document textuel classique ne doit jamais être transposé en document
Intranet.
L’information doit être structurée différemment : il s’agit d’écrire thème
par thème, idée par idée et de relier ensuite ces idées entre elles de façon à
créer un hyper- document. Ces thèmes doivent être répartis dans l’espace
du site.
Un tel document peut être stocké sur un serveur FTP, et un lien sur le
document peut être créé à partir du site web.
Justification Un document textuel classique nécessite une lecture linéaire de son
contenu. Cette linéarité rend l’utilisateur passif : l’obligation de connaître
l’information précédente avant d’appréhender l’information à venir rend
artificielle et inefficace toute navigation.
Un document Intranet, au contraire, nécessite une lecture interactive :
l’utilisateur, en fonction de ses connaissances, développe son propre
cheminement, sa propre navigation dans les thèmes.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 2
Enoncé L’identification des thèmes à introduire dans un site doit être réalisée
directement à partir de scénarios de tâches et sous-tâches que le futur
utilisateur est censé résoudre avec le site.
Le découpage en thèmes ne doit en aucun cas provenir d’une vision des
concepteurs du site. D’où la nécessité d’identifier au préalable :
- la population d’utilisateurs visés,
- les différents profils de cette population,
- leurs besoins vis à vis du site,
- les scénarios traduisant leur activité avec ce site.
Justification L’information véhiculée dans le site est censée devenir opérationnelle pour
les futurs utilisateurs. Il est fondamental de respecter leur point de vue
conceptuel de l’information, leur démarche intellectuelle, le rôle de
l’information et la manière d’y accéder relativement aux tâches visées par
le site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 3
Enoncé L’identification des pages et la structure du site doivent être réalisées à
partir du découpage des tâches, sous-tâches et thèmes identifiés lors de
l’analyse des scénarios d’activité des utilisateurs.
- Chaque page dans la dimension horizontale du site doit représenter une
tâche ou sous-tâche de même niveau d’abstraction que ses conjointes.
- Chaque page dans la dimension verticale du site représente une tâche
ou sous-tâche ayant une relation de dépendance du général au
particulier avec la précédente et la suivante.
Chaque thème lié à une tâche sera placé dans la page de niveau
correspondant.
Les pages de niveau supérieur contiendront les points d’entrée vers les
niveaux inférieurs (page d’accueil, pages de menus, …).
La notion d’abstraction utilisée est totalement propre à l’activité des
utilisateurs et à leurs scénarios d’utilisation du site.
Justification Concevoir la structure du site à partir de la tâche des futurs utilisateurs
permet de concevoir une structure :
- qui calque leur manière de raisonner et d’agir,
- qui minimalise le nombre d’actions pour arriver à une information.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 4
Enoncé Chaque page doit focaliser sur un seul thème.
Justification La mémoire à court terme de l’utilisateur est limitée : de petites unités
d’information sont plus accessibles que de longues unités indifférenciées.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 5
Enoncé L’information doit être organisée dans le site du plus important et/ou
général au plus spécifique et / ou optionnel.
Justification L’organisation d’un site web consiste à se déplacer sur celui-ci de la vue la
plus générale du site, la page d’accueil, aux pages de sous-menus puis aux
pages de contenu de plus en plus spécifiques.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 6
Enoncé Le niveau le plus haut du site doit regrouper l’information en grands
thèmes ou unités logiques au travers de 5 ou 6, voire 8 entrées vers le
niveau inférieur.
Justification Un seul gros menu met toutes les pages de contenu au même niveau.
D’autre part, au-delà de cette limite, le bandeau devient rapidement
illisible. De plus, être conduit à dépasser cette limite doit amener le
propriétaire du site à s’interroger sur la structuration voire même le but de
son site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 7
Enoncé Le meilleur équilibre doit être trouvé entre les pages de niveau
intermédiaire (page d’accueil, pages de menu, …) et les pages de contenu.
Des pages de menu successives par exemple créent trop de profondeur
inutilement.
La profondeur d’un site doit s’efforcer de ne pas dépasser 4 niveaux.
Exemple d’arborescence :
- page de niveau 1 : page d’accueil (menu)
- pages de niveau 2 : Les principales rubriques (menu)
- pages de niveau 3 : Le développé des rubriques (contenu)
- pages de niveau 4 : Le développé des sous rubriques (contenu)
Justification L’arbre hiérarchique des pages doit sembler naturel à l’utilisateur et
faciliter l’accès rapide à l’information. Au-delà de 4 niveaux de
profondeur, l’utilisateur se repère mal dans l’espace du site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 8
Enoncé L’information de second ordre, longue et détaillée, doit être reléguée dans
des pages secondaires.
Justification Seule une minorité d’utilisateurs accédera à ces pages sans pénaliser les
autres utilisateurs.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 9
Enoncé L’organisation technique du site doit être transparente pour l’utilisateur.
Elle doit s’effacer derrière l’aide à la navigation.
Justification L’utilisateur doit pouvoir se concentrer sur la tâche à effectuer et non sur le
moyen de l’exécuter. La navigation doit être naturelle et guider l’utilisateur
sur la plage souhaitée.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 10
Enoncé Pour permettre la navigation visuelle de l’intranaute, les pages, les titres,
les phrases doivent être écrites selon un style qui favorise la lecture non
linéaire :
- commencer la page, les titres, les sous-titres, les phrases par la
conclusion (principe de la pyramide inversée),
- placer l’essentiel de l’information dans les premiers mots de titres et de
phrases,
- dans la mesure où les mots servant de liens hypertextes sont toujours
lus, placer l’essentiel de l’information significative derrière ce type
d’objet,
- véhiculer une seule information par phrase,
- différencier les mots clés (couleur, …),
- lorsque que cela est opportun, présenter l’information sous forme de
liste avec simplement 2 ou 3 mots par liste (choisir des puces guidant
les yeux).
Justification Devant la profusion d’informations disponibles, l’intranaute passe peu de
temps par page et souhaite aller directement à l’information. Le style de
rédaction décrit dans cette règle lui permet de balayer rapidement les
documents, et ainsi de naviguer dans les pages à la recherche de son
information.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 11
Enoncé Une barre de navigation générique doit être définie pour permettre de
naviguer de tête de rubrique en tête de rubrique.
Le contenu de cette bannière sera constant dans tout le site.
Cette barre de navigation peut être présentée verticalement à gauche de
l’écran.
Justification Cette barre constitue un outil de navigation dans la structure du site. Elle
constitue également une perception constante de l’espace du site
relativement à la page courante affichée. Les utilisateurs qui accèdent une
page du site à l’aide d’une fonction de recherche ont besoin de ce genre
d’outils contextuels pour comprendre la nature de la page.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 12
Enoncé Une barre de navigation spécifique doit être définie pour permettre de
naviguer à l’intérieur même d’une rubrique (ou sous-rubrique) activée
depuis la barre de navigation générique.
Cette barre de navigation peut être présentée horizontalement en haut
d’écran. Son contenu variera en fonction de la rubrique activée.
Son aspect doit être proche mais moins présent visuellement que la barre
de navigation générique pour établir une relation de dépendance
hiérarchique avec celle-ci.
Justification Cette barre constitue un outil de navigation dans la structure du site. Elle
constitue également une perception constante de l’espace du site
relativement à la page courante affichée. Les utilisateurs qui accèdent une
page du site à l’aide d’une fonction de recherche ont besoin de ce genre
d’outils contextuels pour comprendre la nature de la page.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 13
Enoncé Selon le cas, les points d’entrée classiques de type ‘contact’, ‘accueil’,
‘carte du site’ peuvent être placés dans une bannière de navigation
indépendante.
Son aspect sera fondamentalement différent des deux autres pour ne pas
rentrer en conflit avec elles.
Justification Ces points d’entrée importants sont toujours visibles de l’utilisateur et ne
viennent pas perturber le rôle et le contenu de la bannière générique, cette
dernière permettant dans ce cas l’accès exclusif au contenu informationel
du site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 14
Enoncé Les liens hypertextes ne doivent jamais être utilisés pour segmenter un
texte linéaire. L’auteur du document doit les choisir le plus judicieusement
possible en fonction du message qu’il souhaite faire passer. L’intranaute
choisira son parcours parmi ces liens.
Justification Le cheminement de l’intranaute doit être dirigé par le message que
souhaite faire passer l’auteur. Ce message ne calque jamais la structure
d’un texte.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 15
Enoncé Les opérateurs de navigation (lien, image et bouton d’action) doivent être
positionnés selon la logique entrevue dans l’analyse des scénarios de
tâches censés être déroulés par l’utilisateur de cette page web.
Justification Il est important de positionner les éléments permettant de déclencher des
actions au plus près de la logique de l’intranaute utilisant la page.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 16
Enoncé L’information trop longue doit être éclatée en unités modulaires partageant
la même organisation et connectées entre elles par des liens hypertextes.
Justification La mémoire à court terme de l’utilisateur est limitée : de petites unités
d’information sont plus accessibles que de longues unités indifférenciées.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 17
Enoncé Pour rendre la recherche d’information plus efficace et rapide, la
conception de la navigation au sein du site doit :
- minimiser le nombres d’actions de l’utilisateur pour accéder aux
informations qu’il recherche,
- offrir des menus de 5 à 8 items maximum,
- présenter des écrans peu denses en liens hypertextes.
Voir règles précédentes.
Justification L’utilisateur risque d’abandonner s’il n’obtient pas un résultat même
partiel dans un délai raisonnable. Il ne doit pas avoir l’impression d’être
entraîné dans un dédale de liens qui ne le conduisent pas au but de sa
recherche.
La sur-densité de liens hypertextes dans une page pénalise la lecture et la
mémorisation de l’information. L’utilisateur est alors obligé en parallèle :
- de se demander s’il désire un complément d’information sur chaque
zone,
- de mémoriser le lien comme saut intéressant,
- de retrouver le fil du texte au retour de ce lien.
RÈGLE 18
Enoncé A partir de toutes les pages du site, l’intranaute doit être capable de
retourner à la page d’accueil ou aux points essentiels de navigation du site.
Justification L’utilisateur doit pouvoir changer de stratégie de cheminement n’importe
où dans le site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 19
Enoncé Un site ne doit comporter aucune page morte : chaque page doit avoir au
moins un lien hypertexte.
Justification Aboutir à une page morte invite l’utilisateur à interrompre prématurément
son cheminement.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 20
Enoncé Un site ne doit comporter aucun lien vide. On ne doit pas obliger un
intranaute à charger une page pour simplement lui dire qu’elle est en
travaux. Il vaut mieux un lien inactif avec l’information entre parenthèses
(en travaux) ou un logo l’indiquant.
Justification Un lien vide invite l’utilisateur à interrompre prématurément son
cheminement.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 21
Enoncé Tout chemin déjà parcouru doit être indiqué par une modification de
couleur du lien qui a permis ce cheminement.
Voir paragraphe des règles relatives aux liens.
Justification L’utilisateur doit pouvoir facilement identifier le chemin parcouru pour
adapter régulièrement la stratégie de sa démarche.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 22
Enoncé Proposer derrière tout lien un ensemble d’information sur leur destination :
cette information peut être disponible lors du passage du curseur sur ce lien
au travers de fenêtres pop-up, de zones de commentaires dédiées dans la
page.
Justification Cette information permet à l’utilisateur d’anticiper la navigation.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 23
Enoncé Les liens hypertexte ne doivent pas être placés dans des zones de page non
visualisables sans recours à l’ascenseur (ceci ne concerne pas les liens qui
peuvent être rappelés en bas de page pour des raisons de confort).
Justification L’intranaute effectue des meilleurs choix de navigation s’il a la lisibilité de
l’ensemble des liens qui lui sont offerts.
D’autre part, 10% seulement des utilisateurs parcourent la totalité d’une
page web. Les liens en fin de page ont beaucoup moins de chance d’être
visités.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 24
Enoncé Lorsque la page s’étend sur plus d’une page, il faut rappeler le bandeau de
navigation dans le bas de la page sous forme textuelle.
Justification Ce rappel évite le retour en haut de la page. C’est un élément de confort
pour l’utilisateur. Ce rappel peut également être réalisé sous forme
graphique en fonction de la taille des images.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 25
Enoncé Tout lien ayant des restrictions quant à l’accès aux pages destinatrices doit
informer de ces restrictions avant son activation :
- fichiers de plus de 30 Ko ou plus de 15 secondes de temps de réponse,
- page nécessitant une large bande passante,
- page nécessitant un navigateur particulier,
- page nécessitant des extensions applicatives,
- page nécessitant une authentification de l’utilisateur.
Cette information peut être positionnée à côté du lien, dans une zone de
commentaires dédiée ou dans une bulle d’aide.
Justification Cette information permet à l’utilisateur de ne pas être surpris et d’anticiper
sa démarche
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 26
Enoncé Les différents types de liens doivent être reconnaissables visuellement :
- lien externe au site,
- lien interne au site,
- lien textuel,
- lien image,
- lien sonore,
- lien vidéo.
Justification Cette information permet à l’utilisateur de pouvoir affiner sa stratégie de
RÈGLE 27
Enoncé Toujours contacter le propriétaire d’un site sur lequel on souhaite établir
un lien.
Justification C’est une règle de courtoisie. Elle permet d’établir une relation d’échange
entre les deux webmasters.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 28
Enoncé On doit fournir à l’utilisateur une carte du site.
Justification Cette carte offre à l’utilisateur une autre forme de visualisation et de
navigation. Il peut ainsi avoir une vue d’ensemble du site, y compris en
profondeur.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 29
Enoncé Les grandes parties du site doivent être différenciées par des repères
visuels au travers des pages.
On peut ainsi utiliser pour toutes les pages d’une même rubrique :
- une couleur de fond spécifique,
- une image particulière en rapport avec la rubrique, contenant le libellé
de la rubrique active,
- un logo particulier en rapport avec la rubrique.
On peut utiliser pour toutes les pages des sous-rubriques :
- des couleurs de même ton que celle de la rubrique à la quelle elles
appartiennent,
- la même image particulière que la rubrique à la quelle elles
appartiennent, contenant le libellé de la rubrique et de la sous-rubrique
actives.
Justification Un site est un espace à plusieurs dimensions. L’utilisateur doit savoir situer
la page visualisée dans l’espace du site.
Les utilisateurs parvenus à une page via une fonction de recherche ont
besoin de comprendre la nature de la page relativement au reste du site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 30
Enoncé Les repères instaurés (voir règle précédente) dans les pages et associés aux
différentes rubriques doivent être :
- présentés dès la page d’accueil,
- suggérés dans les items de la barre de navigation générique et / ou
spécifique selon le cas (un signe de même couleur dans la composition
d’un item),
- éventuellement présents dans les commentaires associés au lien
hypertexte : fond du pop-up de la couleur de la rubrique destinatrice.
Justification L’utilisateur doit savoir sur quelle bannière agir relativement à la page
visualisée.
Niveau Impératif Conseillé
Règles générales
RÈGLE 31
Enoncé Les pages doivent être conçues pour le format VGA.
Justification Ce standard représente encore la grande majorité des postes client au sein
de l’armée de terre. Un texte devient difficile à lire dès qu’il devient
nécessaire d’employer le balayage horizontal (ascenseur horizontal).
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 32
Enoncé Le titre du document associé à la page doit reprendre une partie du texte du
titre de la page.
Justification C’est le titre de la page qui est pris automatiquement en compte lors de la
création d’un signet. La taille du titre du document doit être limité au
maximum à 45 caractères. Cette limite est due à la place disponible dans le
carnet de signets de Netscape Communicator et Microsoft Internet
Explorer. Au-delà le texte est tronqué et n’est plus représentatif.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 33
Enoncé Ne pas installer sur le site des pages dites en chantier (en construction).
Justification Ce type de page est parasite dans la démarche de l’utilisateur. C’est dans la
nature d’un site web d’être en perpétuelle évolution. Si vous voulez
évoquer le fait que vous travaillez sur un sujet, rien ne vous empêche d’en
parler dans une page, mais il est inutile d’activer des liens qui pointent sur
des pages vides (au sens du contenu).
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 34
Enoncé D’une manière générale, toute page du site doit contenir :
- un logo d’identification de l’institution (ou un nom),
- un titre de page,
- une zone de contenu informationnel,
- une zone regroupant les éventuels liens de la page vers les autres sites,
- le lien vers la page d’accueil ,
- l’adresse e-mail (ou un lien contact),
- une date de dernière mise à jour.
Déterminer ce qui est nécessaire en faisant attention à ne pas surcharger la
page, et donc les flux sur le réseau.
Justification L’information présentée dans la page doit être fonction notamment des
traces que l’on souhaite laisser à l’utilisateur lors de l’impression de la
page.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 35
Enoncé Evitez en pleine page les liens qui mènent vers l’extérieur d’un site et les
proposer pour complément d’information en fin de page ou sur une autre
page si ceux-ci sont trop nombreux et doivent être décrits.
Justification Ne pas insérer ce type de lien en pleine page facilite la lecture et la
mémorisation d’un texte.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 36
Enoncé Offrir à l’utilisateur un moyen de contacter le webmaster ou l’auteur d’un
document.
Justification Le visiteur peut souhaiter vous contacter pour des raisons diverses : faire
parvenir des commentaires sur le site ou sur les services disponibles,
laisser ses coordonnées pour un supplément d'information, s'inscrire à un
groupe quelconque (une liste de diffusion par exemple). Laissez-lui
clairement cette possibilité, à travers un mail ou au moyen d'un formulaire.
Si les messages concernent des individus différents suivant la nature de la
requête, vous devez offrir le moyen de contact sur la personne la plus à
même de répondre à la question posée par l’utilisateur. Il faut éviter que le
webmaster reçoive des commentaires relatifs à un document qu'il se
contente de distribuer sans en être l'auteur.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 37
Enoncé Ne jamais envoyer l’intranaute sur un autre site pour appréhender une
information importante, mais rapatrier cette information sur son propre site
si celle-ci n’est protégée par aucun copyright.
Il est nécessaire alors de veiller à la tenue à jour de cette information.
Justification L’utilisateur s’est construit des automatismes et une stratégie sur le site
qu’il risque de perdre en allant ailleurs.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 38
Enoncé Toute page web doit contenir le contexte nécessaire à sa compréhension.
Ceci est vrai pour le contenu informationnel de la page, mais aussi pour les
informations communes à toutes les pages (voir règle 34).
Justification L’utilisateur ‘surfant’ sur l’intranet peut accéder à n’importe quelle page
du site sans être passé par les pages de niveau supérieur et notamment la
page d’accueil.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 39
Enoncé Afin d’offrir le maximum d’accès aux pages, l’information dans une page
doit être essentiellement textuelle.
Justification Une image n’est pas prise en compte dans l’indexation automatique des
moteurs de recherche et une page d’accueil par exemple sous forme de
carte interactive n’est pas prise en compte.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 40
Enoncé Les informations délivrées par le site doivent être tenues à jour en
permanence.
Justification Il est important que l’utilisateur bénéficie d’une information de qualité.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 41
Enoncé Éviter les jargons, les abréviations et les sigles inconnus à l'extérieur de
votre organisme.
Justification En effet, même si vous concevez votre site initialement pour un
environnement local et une population précise, pensez qu'il est possible
que celui-ci soit en fait beaucoup plus largement consulté. En tout état de
cause si la répétition d’un terme justifie l’utilisation d’une abréviation, ce
terme doit être explicité dans chaque page où il est utilisé.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 42
Enoncé Ne pas baser son information sur le son ou la vidéo.
Justification L’utilisation de ces deux média doit être un complément à l’information
délivrée. En effet, nombre de postes reliés à l’intranet ne permettront pas
aux utilisateurs de bénéficier de ce type de technologie. Il doit être proposé
une alternative à l’utilisation du son (transcription de tout ou partie du
texte).
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 43
Enoncé Différents types d’information à caractère réglementaire ou juridique
peuvent être placés en bas de page.
Justification Ceux-ci peuvent être de plusieurs ordres :
"Copyright". Cette mention n'est théoriquement pas nécessaire puisque
les textes (ainsi que les scripts ou les images) sont automatiquement
protégés en France. Elle permet tout de même de rendre cette
protection explicite et parlante (notamment dans l’éventualité de
l’extension à la notion d’extranet).
Respect des noms déposés. Pensez à préciser éventuellement les
propriétaires des noms déposés que vous utilisez.
Limitation de la portée d'un document. Cela n'est pas utile en général,
mais cela serait nécessaire si par exemple vous publiez des avis
concernant des produits commerciaux ou si vous offrez des forums de
discussions.
RÈGLE 44
Enoncé Respecter la législation sur le droit d’auteur.
Justification Il est bien sûr indispensable de respecter la législation sur les droits
d'auteur et les droits de reproduction. Vérifiez donc que les documents
(textes, images, sons ...) que vous proposez ne font pas l’objet d’une
protection légale.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 45
Enoncé Quand un document écrit par un auteur d’un autre site est publié sur un site
local :
- il est nécessaire de faire apparaître une référence vers l’organisme de
l’auteur du document,
- il faut indiquer qu’il s’agit d’une copie du document,
- il faut attirer l’attention sur le fait que la version officielle (dont on est
sûr qu’elle est à jour) est sur le site de l’organisme dont dépend
l’auteur.
Justification Garantir la propriété des documents et la pertinence de l’information.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 46
Enoncé Le design d’une page ne doit pas être conçu comme le design de la
couverture d’un livre. Combiner le texte et les graphiques de manière à ce
que l’utilisateur soit amené à interagir avec la page : par son design, il doit
être conduit intuitivement et rapidement à ce qu’il cherche.
Justification La couverture d’un livre est statique, une page web est interactive.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 47
Enoncé Eviter les couleurs trop lumineuses, les clignotements et l’utilisation
exagérée d’images animées. Utiliser des couleurs, des polices et des
images qui focalisent l’utilisateur sur le contenu.
Justification La présentation ne doit pas entrer en compétition avec le contenu.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 48
Enoncé Le modèle de page doit être unique pour l’ensemble du site. Il doit décrire
précisément les spécifications de l’en-tête, le corps et le pied de page.
S’il est toutefois nécessaire de créer différents modèles de pages, ceux-ci
doivent être coordonnés à partir d’un même modèle.
Justification Un modèle unique favorise l’homogénéité du site. Ce modèle assure
également une continuité visuelle dans la navigation. Par ailleurs,
l’utilisateur perçoit ce type d’organisation de la page avant même les titres.
C’est ce modèle d’organisation qui oriente rapidement le lecteur dans ses
choix.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 49
Enoncé Un modèle de page doit être conçu comme une grille dans laquelle on
localise tous les éléments de même statut (titre, sous-titres, liens
hypertextes, images, etc…) selon les mêmes règles de présentation.
Cette grille de page fixe les thèmes graphiques, les conventions éditoriales
à utiliser dans tout le site.
Son organisation doit établir une forte hiérarchie visuelle mettant en valeur
les éléments importants. Le reste du contenu de la page doit s’organiser
autour de ces éléments importants. La typographie et les illustrations
doivent servir à créer cette hiérarchie.
Justification Le modèle de page doit permettre à l’utilisateur de développer des
automatismes de comportement.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 50
Enoncé La présentation de l’information et l’information elle-même doivent être
dissociées. Les images utilisées dans les pages par exemple doivent
contenir le moins d’information textuelle possible.
Justification Cette règle est impérative pour pouvoir mettre à jour régulièrement et
facilement le contenu des pages. La même recommandation peut être faite
sur les items de bannière de navigation s’appuyant sur des images
graphiques.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 51
Enoncé L’information dans une page doit être structurée en la groupant, en
l’ordonnant, en la faisant précéder d’un titre.
Justification L’utilisateur doit pouvoir se construire un modèle mental du site qui lui
RÈGLE 52
Enoncé Toutes les zones d’une page doivent être clairement identifiables en elles-
mêmes. Chaque zone doit avoir un rôle et regrouper un même type
d’information. Créer des contrastes visuels entre les différentes zones de
manière à attirer l’attention et à les rendre identifiables.
Justification Face à des pages anarchiques et non structurées, l’utilisateur ne peut se
faire une idée des objets et de leur rôle.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 53
Enoncé L’espace disponible dans la page doit être utilisé pour créer une bonne
répartition entre le texte et les espaces vides.
Justification L’espace vide utilisé à bon escient est un moyen de mettre en valeur
l’information.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 54
Enoncé Eviter le recours à l’ascenseur dans la rédaction des pages.
Justification L’intranaute a une meilleure compréhension de la page, de son
organisation et du rôle de l’information s’il peut visualiser l’essentiel de la
page.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 55
Enoncé Une page ne doit pas dépasser 5 écrans (24 lignes par écran).
Justification Au-delà de cette limite, l’intranaute n’a plus aucune vision globale et
synthétique de la page.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 56
Enoncé Pour retenir l’intranaute et l’inviter à interagir, le tiers supérieur gauche
d’une page (4 pouces) doit contenir de l’information conséquente et non
simplement un logo :
- graphique pertinent sémantiquement et qui retienne l’attention
(bannière graphique),
- liens interactifs qui donnent matière à réfléchir sur la structure du site
et sur les actions à entreprendre.
Justification Le tiers supérieur gauche d’une page est la zone visualisée en premier lors
du chargement de la page.
RÈGLE 57
Enoncé Le pied de page comporte les informations utiles de la page.
Justification Le pied de page permet de présenter à l’utilisateur les informations utiles
qui ne représentent pas un caractère très important (par rapport au contenu
de la page). On y trouve souvent la date de la dernière mise à jour de la
page, l’e-mail du webmaster, la possibilité de télécharger des fichiers, un
rappel du bandeau de navigation.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 58
Enoncé Les composants utilisés sur le site doivent former un ensemble homogène
(couleurs et motifs des fonds de page du site, style des liens du site, style
des titres et sous-titres, style et profil des barres de navigation et de leurs
items, présence du logo de l’institution, type et style des illustrations, trait
et palette de couleur des images).
Justification C’est un élément de cohérence du site. On doit être en mesure d’évaluer
instantanément si on est sorti du site ou non.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 59
Enoncé Utiliser des frames (avec parcimonie) peut permettre de créer dans les
pages du site une impression de qualité graphique (couleur, délimitation de
zones) sans avoir recours aux images.
Justification Attention, leur utilisation peut compliquer le développement et la
maintenance d’un site mais permet d’éviter tous les problèmes d’utilisation
du site dûs au temps de chargement des images.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 60
Enoncé Utiliser les frames flottants avec prudence : ces frames de taille variable
permettent à l’utilisateur de visualiser un écran sans faire de scrolling et
d’imprimer les pages web sans perte d’information. Leur utilisation rend
l’organisation de la page totalement imprévisible.
Justification D’une part, ce type de contrainte doit être considéré avant leur utilisation.
RÈGLE 61
Enoncé Toute page HTML doit avoir impérativement un titre <TITLE> défini dans
l’en-tête de la page.
Justification Ce titre sert de support à la navigation dans les mécanismes de signet, de
liste d’historiques, et peut être utilisé par les moteurs de recherche.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 62
Enoncé Chaque page du site doit avoir un titre HTML qui lui est propre.
Justification Cette propriété est importante pour que l’utilisateur puisse revenir
rapidement sur la bonne page.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 63
Enoncé Un titre de document doit être compréhensible en lui seul et être
représentatif du contenu de la page. Il doit être court (20 à 30 caractères,
quelques mots) et ne pas contenir d’abréviations.
Justification Ce titre deviendra le texte du signet si l’utilisateur choisit de l’ajouter à sa
liste d’URL. Il doit pouvoir appréhender le contenu de la page au travers
de ce libellé.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 64
Enoncé Quand une page existante est déplacée sur l’intranet, son titre HTML doit
être reformulé en fonction du nouveau contexte.
Justification Une page peut avoir une signification différente d’un site à l’autre.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 65
Enoncé La taille de page la mieux adaptée à l’impression est 535*670 pixels
(largeur / hauteur).
Pour être imprimable sur format A4, une page web ne doit pas dépasser
535*320 pixels (largeur / hauteur).
Justification Obtention d’une impression correcte.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 66
Enoncé Les pages ayant beaucoup de texte doivent avoir une taille compatible avec
l’impression.
Justification Obtention d’une impression correcte.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 67
Enoncé Une option « impression » peut être fournie dans le site pour permettre de
consolider des pages web séparées en une seule page papier.
Justification Obtention d’une impression correcte.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 68
Enoncé Une page d’accueil doit comprendre les éléments suivants :
- un texte présentant le site,
- un logo illustrant l’organisme,
- un sommaire de liens vers les rubriques principales (bannière
générique),
- un accès raccourci vers les nouveautés du site,
- une vue sur les liens du site permettant d’accéder à d’autres sites,
- un moteur de recherche si les pages du site le nécessite,
- un lien vers une adresse e-mail (item contact),
- l’adresse du serveur web,
- un nom d’auteur ou de l’organisme,
- une date de dernière mise à jour.
Justification Cette page représente le point d’accès privilégié du site. Dès la page
d’accueil, l’intranaute doit se faire une idée de l’amplitude du site, de sa
profondeur, des thèmes abordés, de leur articulation tant horizontale
(découpage de l’information en sous-thèmes) que vertical (développement
d’un thème).
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 69
Enoncé La page d’accueil du site d’un organisme doit inclure un lien vers la page
d’accueil du site portail de l’intranet de l’armée de terre.
Elle peut également inclure un lien vers un site fédérateur (par exemple, le
site d’une école pour comporter un lien vers le site du COFAT).
Justification Cette page représente le point d’accès privilégié du site. Elle doit faciliter
la navigation globalement dans l’intranet de l’armée de terre.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 70
Enoncé Les applications web d’un site (ou services mis à disposition) doivent être
fédérées dans une page d’accueil.
Justification Cette page doit permettre d’informer intuitivement l’utilisateur sur les
services mis à disposition.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 71
Enoncé La page d’accueil doit comporter un lien (graphique ou non) pour accéder
à chaque thème et service du site.
Justification C’est la démarche la plus sûre (pour l’utilisateur) d’organisation et
d’intégration des thèmes et services à l’intérieur d’un site. C’est également
celle qui facilite le mieux la navigation.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 72
Enoncé Selon le type d’intranautes, une page d’accueil doit être :
- attractive pour des intranautes occasionnels. On aura dans ce cas une
stratégie à des fins esthétiques (bannières et images multimédia).
- orientée texte avec des accès rapides à l’information via des menus
textuels détaillés, pour des utilisateurs plus spécifiques.
En particulier, le sommet de la page d’accueil qui est généralement la
première chose visualisée peut être différente en fonction du public visé :
- orientée à des fins esthétiques (bannières et images multimédia),
- orientée vers les besoins de l’utilisateur (menu graphique, etc…).
Justification L’équilibre à produire entre une page d’accueil graphique attractive et une
page d’accueil textuelle non graphique dépend de l’audience et des
objectifs du site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 73
Enoncé Une page d’accueil est composée :
RÈGLE 74
Enoncé La barre de navigation générique peut être utilisée dans la page d’accueil
comme un moyen interactif de commenter le contenu des rubriques
(déplacement de la souris).
Justification Permet de donner de l’information sur les thèmes traités.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 75
Enoncé La page d’accueil ne doit pas :
- être trop longue à charger,
- présenter d’images trop lentes à charger (celles-ci doivent être
présentées dans les rubriques suivantes),
- présenter de menus graphiques (bannière de navigation) trop lents à
charger.
Justification L’objectif est de retenir l’utilisateur. Ce type de considération est
important dans la mesure où par exemple un menu graphique met 10 fois
plus de temps à se charger qu’un menu textuel.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 76
Enoncé La page d’accueil peut présenter si nécessaire une légende valable sur
l’ensemble du site (ex : tout site contenant des informations sur la mise en
œuvre de l’intranet de l’armée de terre sera repéré dans le lien par une *).
Justification Repérage visuel aisé de tels liens.
Niveau Impératif Conseillé
Pages de recherche
RÈGLE 77
Enoncé Les listes résultantes d’une recherche doivent être présentées par page.
Chaque page contient de 10 à 20 occurrences en fonction de l’espace
occupé par chaque ligne.
Justification Il est impératif de respecter le mode page de l’interface web. Ce n’est pas
la peine de ramener en une seule fois la totalité du résultat de la recherche,
la taille de la page serait trop importante et donc longue à charger.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 78
Enoncé Si un site a plusieurs sous-sites et que la recherche doit être limitée à l’un
d’eux, il est nécessaire d’avoir des pages orientées « étendue de la
recherche » :
- la page de requête et la page de résultat doivent clairement indiquer
l’étendue de la recherche.
- la page de requête et la page de résultat doivent comporter un lien à la
page de recherche sur le site entier.
Justification L’utilisateur doit pouvoir restreindre le champ de sa recherche, et revenir
ensuite à une recherche globale en cas d’insuccès de la recherche
précédente.
Niveau Impératif Conseillé
Pages de contenu
RÈGLE 79
Enoncé Il faut prévoir un lien d’accès direct à la page d’accueil général du site sur
l’ensemble des pages de type contenu.
Justification C’est un raccourci pratique pour les utilisateurs qui n’ont pas besoin de
remonter l’arborescence pour revenir à la page d’accueil général. Si le site
a une arborescence profonde, il faut prévoir sur les pages de contenu des
raccourcis d’accès à la page d’accueil du thème.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 80
Enoncé Une page de contenu doit généralement proposer :
Une bannière de navigation générique répétant les liens d’accès direct
aux différentes rubriques du site (univers).
Une bannière de navigation spécifique répétant les liens d’accès direct
aux développés d’une rubrique ou sous-rubrique active (si nécessaire).
Un lien d’accès direct sur la page d’accueil général du site.
Un bandeau de liens et d’actions adaptés au contexte (si nécessaire).
Justification Cette méthode permet d’intégrer naturellement et de manière homogène
les différentes applications du site. La navigation à l’intérieur du site est
facilitée pour l’utilisateur.
De plus, la bannière de navigation générique peut servir de point d’accès à
la page d’accueil de la rubrique active.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 81
Enoncé Dans une page de contenu, de manière privilégiée le lien d’accès direct à la
page d’accueil général du site (home page) est situé en haut à gauche sur la
page.
Justification Il est important de fixer la place de ce raccourci au sein de toute page.
Cette position est la plus adaptée. Elle est la plus proche du bandeau de
navigation au sein du thème actif.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 82
Enoncé Dans une page de contenu, de manière privilégiée, la bannière de
navigation générique d’accès aux rubriques et sous rubriques du site est
placée verticalement et à gauche de la page.
Justification C’est le modèle le plus répandu, il est donc naturel pour les utilisateurs.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 83
Enoncé Dans une page de contenu, de manière privilégiée, la bannière de
navigation spécifique d’accès aux développés de rubriques et sous
rubriques est placée en haut et sous le titre de la page.
Justification Il est placé au plus proche du contenu de la page et dans la zone
immédiatement disponible pour l’utilisateur.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 84
Enoncé Dans le cas de pages de type contenu dont la longueur nécessite le mode
défilement (apparition d’une barre de défilement vertical) et dont le corps
du texte peut être découpé en chapitres, on créera :
- soit une navigation du type page précédente page suivante avec
indication du nombre total de pages. Dans ce cas, on gardera visible à
l’écran les en-têtes ou contextes de ce qui est présenté (résultat de
recherche par exemple),
- soit un sommaire en en-tête ou sous forme de page sommaire
spécifique.
Justification Le type de présentation par sommaire est utilisable pour des contenus
exigeant plus de quatre pages écran. Ce sommaire permet d’accéder
directement à une partie du contenu. Le fait de s’obliger à créer un
sommaire aide à structurer le document à diffuser et le rend plus lisible. La
navigation au sein du document est plus aisée.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 85
Enoncé Le bandeau d’action d’une page de liste de résultats contient au minimum
les liens [Suivant] et [Précédent]. Ces liens peuvent être sous la forme
d’image sensible.
Justification C’est le minimum à offrir aux utilisateurs. Certains outils de
développement permettent de connaître à l’avance le nombre de pages. Le
bandeau d’action se retrouve alors sous la forme suivante. Sur la première
page “Page 1 2 [Suivant]” et “Page [Précédent] 3 4 [Suivant]” sur les
pages suivantes. Les images sont à utiliser dès qu’il faut conserver des
informations entre les différentes pages suivantes pages de résultats (cas
d’une sélection par exemple).
Niveau Impératif Conseillé
Pages de menu
RÈGLE 86
Enoncé Penser la page de menu comme un accès direct des intranautes via les
signets.
Justification Une page de menu est un moyen d’accélérer l’accès à de l’information
ciblée et connue.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 87
Enoncé Une page de menu doit comporter au minimum 4 ou 5 liens (et pas plus de
8 liens comme indiqué dans les règles relatives aux moyens de navigation).
Justification En dessous de cette limite, la page perd sa valeur de page de menu.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 88
Enoncé Les liens d’une page de menu doivent pouvoir être accessibles sans utiliser
l’ascenseur.
Justification Devoir utiliser l’ascenseur dans une page de menu signifie utiliser
rarement les liens cachés. D’autre part, l’utilisateur a besoin de l’ensemble
des possibilités interactives de la page pour prendre la bonne décision.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 89
Enoncé La page de carte du site doit avoir pour objectif de :
- présenter l’organisation du site relativement aux différentes pages,
- présenter succinctement l’objet des différentes pages (sous forme de
liste par exemple),
- permettre l’accès direct aux différentes pages du site,
- mémoriser le cheminement de l’utilisateur dans ces pages.
Justification Offrir à l’utilisateur une autre forme de visualisation et de navigation.
Donner une vue d’ensemble du site, y compris en profondeur.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 90
Enoncé Le style de représentation adopté pour représenter les niveaux de pages
dans la carte peut être spatial ou arborescent.
Dans le premier cas, la répartition des objets « pages » dans la carte suivra
la répartition spatiale des bannières de navigation qui permettent de les
activer.
Dans le deuxième cas, la répartition des objets « pages » se fera selon un
arbre hiérarchique classique avec en racine le composant « Home Page ».
Justification Donner une bonne représentation de l’organisation du site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 91
Enoncé Utiliser la couleur comme moyen d’établir une hiérarchie visuelle des
différents niveaux de page entre eux.
Justification Donner un repère de l’organisation hiérarchique du site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 92
Enoncé Utiliser la couleur comme moyen d’établir une relation visuelle entre les
composants pages cités dans la carte et les items de bannière de navigation
correspondants.
La symbolisation par la couleur peut être au niveau du trait qui relie 2
composants et / ou au niveau du fond du composant lui-même.
Justification Donner un repère de l’organisation thématique du site, et créer un lien
visuel avec l’item correspondant de la barre de navigation.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 93
Enoncé Ne pas introduire d’information au centre de la carte qui casse l’effet de
hiérarchie des pages cités relativement à la page d’accueil.
Justification Donner une bonne représentation de l’organisation du site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 94
Enoncé L’ordre des pages dans la carte doit suivre leur ordre de présentation dans
les bannières de navigation.
Justification Cohérence entre la bannière de navigation et la carte du site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 95
Enoncé Dans le cas de sites complexes, l’organisation spatiale de la carte doit être
compréhensible sans avoir à utiliser l’ascenseur : si certains composants
sont cachés par l’écran, d’autres de même nature doivent être visibles pour
permettre d’appréhender globalement l’organisation de la carte.
Justification Lorsque tous les composants d’un même type sont cachés, l’utilisateur ne
peut en deviner leur présence et a dans ces conditions une fausse vision de
l’organisation du site et de la carte.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 96
Enoncé Une police de caractères, une taille et une couleur sont associées à chaque
rôle précis dans le modèle de page.
Justification C’est un élément de cohérence du site. Il est important qu’une police soit
utilisée dans les bandeaux de navigation et qu’une autre le soit dans le
contenu. Il faut veiller à ce qu’elles soient supportées par les différentes
plates-formes techniques cibles.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 97
Enoncé Ne pas utiliser plus de trois polices de caractères différentes dans une page.
Justification Au-delà de cette limite, l’organisation de l’information devient
difficilement compréhensible.
RÈGLE 98
Enoncé Le texte produit dans une page ne doit pas être calé trop précisément
autour de ses composants voisins.
Justification Le concepteur d’un site ne peut contrôler la police de caractères utilisée
par l’intranaute pour visualiser les textes dans la mesure où c’est ce dernier
qui paramètre lui-même son navigateur.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 99
Enoncé Utiliser des espaces insécables (blanc qui soude deux mots) dans la
production des textes, si nécessaire.
Faire attention à la mise en page avec les espaces insécables, pour éviter
l’apparition non souhaitée d’un ascenseur horizontal.
Justification Ce type d’espace blanc permet de ne pas séparer certaines données à
l’affichage tel que des chiffres et leur unité par exemple
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 100
Enoncé Utiliser la surbrillance textuelle ou d’autres effets (couleur du texte) pour
renforcer l’importance de certains mots.
Justification Ces effets attirent l’œil. Il faut veiller cependant à les utiliser avec
modération pour ne pas produire l’effet inverse.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 101
Enoncé Un texte ne doit jamais être écrit tout en majuscules.
Les majuscules doivent être employées en début de phrase, pour la
première lettre des noms propres, et pour les acronymes.
Justification Une mauvaise utilisation des majuscules ne permet pas les automatismes
de reconnaissance visuelle des mots.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 102
Enoncé Les blocs de texte doivent être étroits et ne pas couvrir la totalité de la
largeur de l’écran.
Justification A une distance normale de lecture, l’œil n’est pas fait pour appréhender
plus de 8 cm de large sans bouger la tête.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 103
Enoncé Porter attention aux combinaisons de couleurs entre celle attribuée au texte
et celle attribuée au fond.
Justification Le texte n’est pas toujours facile à lire et peut poser des problèmes à
l’impression. Il est d’ailleurs préférable d’utiliser les « true colors », car
Microsoft Internet Explorer et Netscape Communicator ne garantissent pas
les 256 couleurs sur toutes les plates-formes.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 104
Enoncé Ecrire en couleur foncée sur fond clair.
Justification Écrire en clair sur du foncé est généralement inutile. L'impression sera au
mieux de qualité médiocre au prix d'une grande consommation d'encre, au
pire illisible si le fond d'écran n'est pas imprimé. Et n'oubliez pas que votre
fond noir a pu être forcé en blanc par l'utilisateur.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 105
Enoncé Eviter les clignotements. Utiliser des polices qui focalisent l’utilisateur sur
le contenu.
Justification La présentation ne doit pas entrer en compétition avec le contenu.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 106
Enoncé Tout titre de page doit être significatif, c’est à dire permettre à lui seul de
comprendre le contenu de la page, la conclusion ou le résultat sans avoir à
lire la page.
Un titre ou sous-titre, selon les objectifs du site, doit être alléchant et
inviter à lire la page. Il doit être clair, concis et suffisamment représentatif
du contenu de la page, voire même se rapprocher du style journalistique :
Auxerre / PSG : 5-0.
L’essentiel de l’information doit être placé dans les premiers mots de titres.
Justification Le titre de la page est une indication forte pour l’utilisateur. Il permet à ce
dernier de savoir rapidement si la page chargée correspond à priori au sujet
qu’il recherche.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 107
Enoncé Un titre ne doit pas contenir d’abréviations.
Justification La culture de l’utilisateur et celle du concepteur sont rarement identiques.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 108
Enoncé Le titre d’une page doit toujours être prêt du sommet de la page.
Justification Permet à l’utilisateur de repérer rapidement le titre, et de savoir si la page
chargée correspond à priori au sujet qu’il recherche.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 109
Enoncé Un titre ne doit jamais être écrit tout en majuscules.
Les majuscules doivent être employées en début de titre, pour la première
lettre des noms propres, et pour les acronymes.
Justification Une mauvaise utilisation des majuscules ne permet pas les automatismes
de reconnaissance visuelle des mots.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 110
Enoncé Le style des titres doit être constant et homogène dans tout le site (taille,
type et couleur de police).
Justification L’homogénéité et la constance permettent les automatismes du lecteur.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 111
Enoncé Les libellés associés aux objets sont alignés à gauche.
Justification Pour des raisons esthétiques.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 112
Enoncé Les règles typographiques sur les libellés et sur les boutons d’action sont
identiques à celles de Windows, sauf les raccourcis clavier qui n’existent
pas.
Justification On peut brièvement rappeler :
- les libellés et le texte des boutons d’actions sont rédigés comme un
nom propre (1ére lettre en majuscule),
- si un libellé comporte plusieurs mots, seul le premier comporte une
majuscule,
- un libellé qualifiant un objet est suivi du caractère deux points ( : ).
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 113
Enoncé Il est souhaitable que le texte d’habillage et le texte contenu soient dans la
même police de caractères.
Justification Un texte écrit dans la même police et la même fonte est plus facile à lire.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 114
Enoncé Les colonnes de chiffres sont justifiées à droite. Les chiffres décimaux
doivent tous avoir le même nombre de décimales.
Justification Améliore la présentation.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 115
Enoncé Les items textuels de bannière de navigation ne doivent pas être produits à
partir d’images graphiques.
Justification Facilite la maintenance du site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 116
Enoncé Un item de bannière de navigation sous forme d’image ou de symbole doit
avoir un item textuel associé.
Justification L’image en elle même est un langage de communication moins précis que
le texte.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 117
Enoncé Lorsque la barre de navigation est composée d’images graphiques, rédiger
les tags HTML <ALT=…> associés aux images pour les décrire.
Justification Ce texte constitue un menu textuel alternatif pour les utilisateurs qui n’ont
pas la possibilité de visualiser les graphiques.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 118
Enoncé Les symboles ou images utilisés dans les barres de navigation doivent être
des symboles connus de tous plutôt que des symboles réinventés.
Justification Un item de bannière de navigation ne doit pas demander d’effort
d’interprétation de la part de l’utilisateur.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 119
Enoncé Le choix entre une bannière orientée texte ou graphique doit dépendre du
type d’utilisateurs : on préférera des menus textuels détaillés pour des
experts et des menus graphiques à peu d’items pour les novices.
Justification Adapter le site à l’audience et aux objectifs de celui-ci.
RÈGLE 120
Enoncé La représentation choisie pour une bannière de navigation doit être
constante dans tout le site :
- la taille des rubriques,
- la police de caractères utilisée pour les libellés,
- la couleur des libellés,
- l’aspect graphique (onglets, boutons, texte, couleur ou image de fond,
symbole ou icône,…),
- le comportement de l’item de rubrique lorsque le curseur passe dessus,
- le comportement de l’item après visite de la rubrique.
Justification L’utilisateur a besoin de percevoir la bannière comme un repère au travers
de tout le site et de pouvoir anticiper son comportement.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 121
Enoncé Chaque rubrique d’une bannière de navigation doit afficher son état par
une modification visuelle de son aspect :
- item correspondant à la page affichée,
- item correspondant à une page déjà visitée,
- item sur lequel le curseur passe.
Ces différents états peuvent être signalés par un changement de couleur
(fond, contour, puces) ou un épaississement du contour.
Justification L’utilisateur a besoin de traces relatives à sa démarche pour pouvoir
orienter son cheminement dans le site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 122
Enoncé Les libellés de la barre de navigation doivent être clairs, concis et
informatifs quant aux pages sur lesquelles ils conduisent.
Justification C’est à partir de ces libellés que l’utilisateur construit sa navigation.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 123
Enoncé Une barre de navigation présentée en colonne ne doit afficher qu’une seule
rubrique par ligne.
Justification L’organisation de la barre de navigation doit être claire pour l’intranaute.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 124
Enoncé Les rubriques d’une barre de navigation doivent toutes être affichées, dans
le même ordre, et comprendre celle en cours de visualisation.
Justification La barre de navigation est un outil d’orientation de l’utilisateur
relativement à la page visualisée.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 125
Enoncé Le passage du curseur sur un item de rubrique doit modifier l’aspect du
curseur : celui ci doit passer de l’aspect « sélection » à celui de « main ».
Justification Cette modification visuelle prévient de l’activation potentielle d’un lien.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 126
Enoncé Les rubriques de la barre de navigation doivent se détacher nettement du
fond.
Justification C’est un repère qui doit être facilement visualisable par l’utilisateur.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 127
Enoncé Tout lien doit avoir une présentation explicite (couleur, encadrement,…)
qui permette de l’identifier immédiatement comme moyen de sortie de la
page visualisée. S’il existe une ambiguïté sur l’endroit à cliquer, l’action
attendue doit être précisée dans la page.
Justification L’intranaute ne peut se permettre d’utiliser la souris comme moyen de
découverte des points sensibles de la page.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 128
Enoncé Le passage du curseur sur un lien doit modifier l’aspect du curseur : celui
ci doit passer de l’aspect « sélection » à celui de « main ».
Justification Cette modification visuelle prévient de l’activation potentielle d’un lien.
RÈGLE 129
Enoncé Tout lien doit afficher son état par une modification visuelle de son
aspect :
- lien correspondant à une page déjà visitée,
- lien sur lequel le curseur passe.
Ces différents états peuvent être signalés par un changement de couleur
(fond, contour, puces) ou un épaississement du contour.
Justification L’utilisateur a besoin de traces relatives à sa démarche pour pouvoir
orienter son cheminement dans le site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 130
Enoncé L’apparence des liens doit être différente selon leur capacité à mener à
certaines pages spécifiques : lien externe au site, lien interne au site, lien
textuel, lien image, lien sonore, lien vidéo.
Justification Ce type d’information permet à l’utilisateur de pouvoir affiner sa stratégie
de recherche et d’anticiper sa démarche.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 131
Enoncé Il est souhaitable de fournir à l’utilisateur une contrepartie visuelle aux
déplacements du pointeur sur certaines zones de la page. Ces contrôles
doivent exclusivement être écrits en code Javascript. Ils doivent toutefois
être utilisés avec parcimonie.
Justification L’attention de l’utilisateur est attirée par les modifications visuelles de son
environnement de travail. C’est un confort d’aide à la navigation de
l’utilisateur (changement de couleur ou de forme des boutons, affichage
d’un libellé détaillé,…).
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 132
Enoncé Un lien doit informer de sa destination avant d’être activé.
L’information à présenter peut être de différentes natures selon le cas :
- nom du site interne ou externe vers lequel va conduire le lien,
- le type d’information vers lequel pointe ce lien et le type de relation
entretenu avec la page courante,
- le type de support destinataire (vidéo, image, son, texte,…),
- une mise en garde sur les limitations techniques éventuelles,
- une indication de la taille de la page à charger.
Le passage du curseur sur le lien peut produire cette information de la
manière suivante :
- bulle d’aide (tooltips) : elle peut contenir une information réduite,
- barre de statut : elle est peu consultée par les utilisateurs,
- fenêtre complémentaire : si la fenêtre a le même fond que la page,
l’information peut se fondre dans la page et apparaître comme une
zone dédiée. Ce type convient pour les pages d’accueil et permet de
visualiser une information plus complète,
- pop-up.
Justification Ce type d’information est nécessaire pour une navigation facile (voir les
règles relatives aux moyens de navigation).
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 133
Enoncé Utiliser les références relatives de préférence aux références absolues pour
la définition des liens.
Justification Facilite la maintenance du site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 134
Enoncé Ne pas utiliser de noms de protocole ou de machines dans les liens.
Justification La technologie doit s’effacer devant le contenu. L’utilisateur ne doit ni être
un expert des technologies internet, ni devoir connaître la topologie
physique du site pour pouvoir avoir accès à l’information utile.
Niveau Impératif Conseillé
Boutons hypertextes
RÈGLE 135
Enoncé Tous les boutons hypertextes d’un site doivent avoir une apparence
constante et homogène au travers de tout le site.
Justification L’utilisateur doit pouvoir les identifier en tant que tels.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 136
Enoncé Les boutons hypertextes intégrant des icônes ou des symboles doivent être
associés à un libellé textuel.
Justification L’utilisateur n’a pas toujours la même vision du symbole que le
concepteur.
Niveau Impératif Conseillé
Images hypertextes
RÈGLE 137
Enoncé Une fois visitée, une image hypertexte doit être repérable comme tel et
être distincte visuellement des autres images hypertextes non visitées.
Ces différents états peuvent être signalés par un changement de couleur
(fond, contour, …) ou un épaississement du contour.
Justification L’utilisateur a besoin de traces relatives à sa démarche pour pouvoir
orienter son cheminement dans le site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 138
Enoncé Dans le cas de navigation sous forme d’image hypertexte, il est nécessaire
de prévoir une zone de texte sensible en dessous de l’image.
Justification Il est important de fournir une alternative de liens textuels aux zones de
liens non textuels pour les utilisateurs qui utilisent un navigateur textuel.
Niveau Impératif Conseillé
Liens hypertextes
RÈGLE 139
Enoncé Le soulignement est réservé aux liens hypertextes. En conséquence, le
soulignement de toute autre partie du texte est proscrit.
Utiliser un autre moyen (sur-brillance, couleur, …). Voir règles relatives
au texte.
Justification Le soulignement est associé à la notion de lien. Introduire une confusion
visuelle dans l’utilisation du soulignement va entraver la navigation de
l’utilisateur dans les documents.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 140
Enoncé La couleur des liens hypertexte est le bleu. Une fois visité, le lien
hypertexte doit changer de couleur et devenir violet
Justification C’est la couleur standard sur l’Internet.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 141
Enoncé Un tableau dans une page doit avoir une largeur imprimable ou
visualisable sans utilisation de l’ascenseur (<19cm).
Justification Il est très inconfortable de devoir faire un défilement horizontal à chaque
ligne lue.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 142
Enoncé Ne pas produire de texte trop serré dans les tableaux.
Justification Le concepteur du site ne maîtrise pas la police de caractères utilisée par
l’intranaute pour visualiser le composant.
Visualiser avec une police de caractères plus grande peut provoquer un
défilement horizontal, même si ce n’est pas le cas avec la police utilisée
pour la conception.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 143
Enoncé Tout tableau doit avoir un titre et un en-tête précisant éventuellement le
nombre d’items ou de pages dans le tableau. Toute colonne d’un tableau
doit avoir un titre.
Justification Ces informations permettent d’appréhender l’organisation du tableau et
d’interpréter son contenu.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 144
Enoncé Il est préférable de s’appuyer sur un tableau à 2 colonnes pour présenter un
formulaire de saisie.
Justification L’utilisation du tableau permet de faire une présentation soignée des
formulaires de saisie. Le tableau doit être dimensionné à la taille de la page
(640x480 au standard VGA).
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 145
Enoncé Lorsqu’un tableau est utilisé pour présenter des informations diverses et
sans relation entre elles, il est préférable de ne pas afficher les bordures.
Justification Les bordures du tableau viennent surcharger la page et n’apportent pas un
réel plus quant à la présentation de la page.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 146
Enoncé Dans le cas de pages de type contenu présentant des tableaux dont la
longueur nécessite le mode défilement (apparition d’une barre de
défilement vertical),
- soit on créera une navigation du type page précédente page suivante
avec indication du nombre total de pages constituant le tableau,
- soit on choisira le défilement des lignes du tableau et non de la page en
maintenant constants les titres des colonnes.
On gardera visible à l’écran les en-têtes ou contextes de ce qui est présenté
(résultat de recherche par exemple).
Justification L’utilisateur a besoin d’appréhender la structure du tableau pour savoir
comment y cheminer.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 147
Enoncé Ne pas utiliser de puces dans plusieurs rôles simultanés et incompatibles :
le profil de puces utilisé par exemple pour pointer des items de bannière de
navigation doit être radicalement différent des puces utilisées dans une
page de contenu pour mettre en valeur de l’information.
Justification L’utilisateur ne doit pas percevoir de conflit dans le rôle et le
comportement des objets à l’écran.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 148
Enoncé Utiliser les puces pour leur capacité à mettre en valeur de l’information, à
la structurer et à conduire le comportement de l’utilisateur.
Chaque type de puce véhicule en lui-même des capacités différentes qu’il
convient d’utiliser :
- la « bille » pour catégoriser des items permet au lecteur de les trier plus
facilement,
- la « flèche » pour pointer, mettre en valeur chaque item et
éventuellement guider le geste de l’utilisateur,
- des puces graphiques de forme spécifique au site peuvent renforcer le
contenu thématique d’une page.
Justification Aucun composant introduit dans une page ne doit être utilisé pour ses
capacités à faire joli.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 149
Enoncé Les différentes lignes associées aux puces doivent être concises et
construites selon le principe de la pyramide inversée, les premiers mots
renfermant le contenu informatif le plus important.
Justification Facilite l’accès direct à l’information.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 150
Enoncé Le pied de page peut être graphique.
Justification En fonction de l’audience et des objectifs du site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 151
Enoncé Le pied de page peut contenir les informations suivantes :
- l’origine de la page ou le nom du site,
- un lien vers la page d’accueil,
- un retour au sommet de la page si celle-ci est longue,
- la date de dernière mise à jour,
- la reprise des items de la barre de navigation spécifique,
- un accès à la page de recherche,
- des informations sur le copyright.
Evaluer ce qui est nécessaire pour ne pas perdre inutilement de la place.
Justification L’information présente dans la page doit être fonction notamment des
traces que l’on souhaite laisser à l’utilisateur lors de l’impression de la
page.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 152
Enoncé Eviter les couleurs trop lumineuses. Utiliser des couleurs qui focalisent
l’utilisateur sur le contenu.
Il est conseillé de ne pas dépasser 5 couleurs différentes dans une page.
Au-delà de 7, celles-ci ne peuvent plus être utilisées comme moyen de
différencier de l’information.
Justification La présentation ne doit pas entrer en compétition avec le contenu.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 153
Enoncé Il est préférable de ne pas utiliser plus de 3 nuances différentes sur une
même page.
Justification Le web est un domaine pour lequel la créativité peut s’exprimer facilement
car il est facile d’intégrer des images, des animations et autres gadgets
visuels. Il faut donc éviter l’effet « sapin de noël ».
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 154
Enoncé Aucune gamme de couleur précise ne doit être utilisée mais plutôt le
contraste entre elles tant au niveau de la luminosité que des teintes.
Justification D’une part la couleur définie dans le site n’est pas exactement celle
visualisée par les utilisateurs : leurs écrans sont de capacité différente (en
couleur et en taille). D’autre part, la plupart des imprimantes sont
monochromes.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 155
Enoncé La couleur ne peut être utilisée à elle seule pour coder de l’information.
Justification La présentation ne doit pas entrer en compétition avec le contenu.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 156
Enoncé Le fond d’une page doit avoir un faible contraste et aucune de ses couleurs
ne doit rentrer en compétition avec le texte même.
Justification Cette recommandation est importante pour la lisibilité de l’information et
les qualités de la page à l’impression.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 157
Enoncé Une texture utilisée en fond de page ne doit pas être complexe
visuellement.
Justification Cette recommandation est importante pour la lisibilité de l’information et
les qualités de la page à l’impression.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 158
Enoncé Un composant image chargé en fond de page doit apporter une réelle
valeur ajoutée relativement au contenu de la page.
Justification Une image n’ayant aucune valeur informative perturbe l’attention de
l’utilisateur.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 159
Enoncé Eviter l’utilisation d’image de fond dépassant 100*100 pixels.
Justification Au delà de cette limite, le temps de chargement du composant devient trop
important.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 160
Enoncé Porter attention aux combinaisons de couleurs entre celle attribuée au texte
et celle attribuée au fond.
Justification Le texte n’est pas toujours facile à lire et peut poser des problème à
l’impression. Il est d’ailleurs préférable d’utiliser les « true colors »car
Microsoft Internet Explorer et Netscape Communicator ne garantissent pas
les 256 couleurs sur toutes les plates-formes .
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 161
Enoncé Un repli textuel doit être disponible dès l’accueil d’un site présentant des
images ou pour les pages contenant des images.
Le dialogue pour se replier sur une page textuelle doit être présenté et actif
avant et pendant le temps de chargement de l’image.
Pour les personnes utilisant ce repli, les images doivent être décrites
textuellement.
Justification L’utilisateur ne dispose pas toujours de l’équipement adapté à la
visualisation de ce type d’information (ligne, modem, etc…) et les temps
de chargement peuvent être considérables.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 162
Enoncé L’image ne peut être utilisée à elle seule pour véhiculer un contenu
informatif.
Justification L’interprétation d’une image est arbitraire, dépendante de la culture, des
capacités visuelles de l’utilisateur, de ses préoccupations du moment. Le
langage textuel, bien qu’imparfait pour les mêmes raisons, est un moyen
de communication beaucoup plus précis que l’image.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 163
Enoncé Mettre le minimum de texte en image. La police de caractères d’un texte
en image doit être épaisse, bien lisible, plutôt qu’élégante et fragile.
Justification Un texte en image pose différents types de problème :
- la visualisation des caractères à l’écran peut provoquer des effets de
crénelé,
- la mise à jour de ce texte nécessite la retouche de l’image,
- le texte ne sera jamais prise en compte dans un moteur de recherche.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 164
Enoncé Il est préférable d’utiliser des images de petite taille et de choisir une
structure de page orientée texte. Au-delà de 30K, l’image est trop lourde à
charger.
Justification Plus l’image est petite, plus on limite les temps de chargement.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 165
Enoncé Utiliser le tag <ALT> dans la définition des images.
Justification Permet de donner une définition de l’image à l’utilisateur qui a
désélectionné le chargement d’image. L’utilisateur a alors une idée du
contenu et peut ainsi décider de charger ou non cette image.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 166
Enoncé Utiliser les tags <WIDTH> et <HEIGHT> pour la définition des images.
Justification Permet au navigateur de réserver l’emplacement de l’image et de continuer
à mettre en page les informations textuelles. L’utilisateur bénéficie donc
plus rapidement des informations textuelles. Exception à la règle : les
RÈGLE 167
Enoncé Les formats de compression des images à utiliser sont JPEG et GIF.
Justification Ces deux formats de compression d’image sont reconnus nativement par
les deux familles de navigateurs retenus par l’armée de terre.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 168
Enoncé Une image doit contenir des formes et couleurs simples.
Justification Cette recommandation permet aux images de supporter la compression,
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 169
Enoncé Toute zone du site comportant des images visualisables par un moniteur
16-24 bits et non 8 doit faire l’objet d’un avertissement.
Justification Prévenir l’utilisateur du comportement éventuel de son navigateur.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 170
Enoncé Le mode d’affichage entrelacé doit être utilisé pour limiter le délai
d’attente de l’affichage des images de taille importante.
Justification Le mode entrelacé permet d’atténuer le délai d’attente de l’utilisateur en
lui offrant une visualisation partielle du contenu de l’image. Ceci lui
permet éventuellement de stopper le chargement complet de l’image si son
contenu ne correspond pas à sa recherche.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 171
Enoncé Les images doivent utiliser une palette de 256 couleurs.
Justification Assure un rendu identique quelque soit le navigateur utilisé.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 172
Enoncé Utiliser le principe des vignettes pour assurer une prévisualisation des
grandes images.
Justification Permet de diminuer le temps de chargement. Un lien permet alors de
charger l’image en grandeur réelle.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 173
Enoncé L’utilisation de ce type de composant doit être réservée dans les
infrastructures à forte bande passante.
Justification Ce type de composant nécessite un temps de chargement très long.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 174
Enoncé Tout lien dans une image map doit être explicite et identifiable
immédiatement comme moyen de sortie de la page visualisée. S’il existe
une ambiguïté sur l’endroit à cliquer dans l’image, l’action attendue doit
être précisée dans la page.
Justification Si l’intranaute n’a pas les moyens de percevoir l’existence de ces zones
sensibles, celles-ci ne seront jamais utilisées.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 175
Enoncé Utiliser l’option qui permet de révéler ou de masquer les liens contenus
dans une image.
Justification Cette option offre la possibilité de visualiser une image sans détérioration.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 176
Enoncé Ce type de composant doit être utilisé uniquement dans les cas où il
apporte une valeur informative réelle.
Justification L’utilisateur peut avoir l’attention détournée par ce type de composant. La
RÈGLE 177
Enoncé Ne pas forcer l’intranaute à charger des extensions applicatives sur sa
station pour accéder à ce type de composant à moins que l’audience du site
soit définie comme très spécifique.
Justification Le temps pris pour cette opération casse la démarche de l’utilisateur.
Ces extensions compliquent également l’administration des postes clients.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 178
Enoncé Un moyen de contrôler ce type de composant doit être fourni, tel qu’un
bouton de pause, un bouton vers des plages suivantes ou précédentes, un
témoin de ce qui est déroulé et à suivre.
Justification L’utilisateur doit garder l’impression de contrôle de ce type de composant.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 179
Enoncé La taille des champs de saisie doit être proportionnelle à la taille des
informations contenues.
Justification Cette règle s’applique au moment de la conception. Si l’utilisateur modifie
la configuration du navigateur, la taille des champs de saisie ne sera pas
redimensionnée.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 180
Enoncé Les libellés des champs de formulaires sont en police maigre ou grasse,
non soulignée, non italique. Les champs de saisies sont eux dépendant de
RÈGLE 181
Enoncé Les textes dans les boutons doivent être lisibles (porter attention au choix
des couleurs et des polices).
Justification Facilite la navigation.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 182
Enoncé L’aspect graphique des boutons de commande doit être distinct des
boutons de navigation.
Justification L’utilisateur doit pouvoir anticiper le comportement des objets.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 183
Enoncé La forme du curseur sur un bouton de commande doit être différente de
celui d’un bouton de navigation. A la place d’une main, on choisira le
pointeur flèche noir.
Justification L’utilisateur doit pouvoir anticiper le comportement des objets.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 184
Enoncé Les boutons de commande doivent être tous identiques en forme.
Justification L’utilisateur doit très vite les repérer pour ce qu’ils sont.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 185
Enoncé Les cases à cocher doivent être toutes identiques en taille et en forme.
Justification L’utilisateur doit très vite les repérer pour ce qu’elles sont.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 186
Enoncé Le curseur doit se transformer en curseur d’édition en passant sur une case
à cocher.
Justification L’utilisateur doit pouvoir anticiper le comportement des objets.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 187
Enoncé Les radio boutons doivent être tous identiques en taille et en forme.
Justification L’utilisateur doit très vite les repérer pour ce qu’ils sont.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 188
Enoncé Le curseur doit se transformer en passant sur un radio bouton.
Justification L’utilisateur doit pouvoir anticiper le comportement des objets.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 189
Enoncé La page d’accueil général du site est index.htm
Justification C’est un standard de fait. La plupart des outils de développement la crée
par défaut.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 190
RÈGLE 191
Enoncé Les fichiers doivent être sauvegardés en respectant les règles de nommage
fixées pour l’armée de terre :
Extension type de fichier
asp active server page
cgi script cgi
css feuille de style
class applet java
doc MS Word
gif image gif, gif89, gif animés
htm hypertexte
htx fichier HTML avec extensions pour IIS et index server
idq fichier pour index server
inc include server side
jpg image jpeg
map image map
mpg vidéo
ocx contrôle ActiveX
php3 scripts PHP
pl script Perl
ppt MS Powerpoint
wav audio MS
zip fichiers compressés
Justification Cette standardisation permet de faciliter la recherche des fichiers et la
maintenance du site.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 192
Enoncé Tous les éléments communs à l’ensemble du site doivent être stockés dans
le répertoire « /partage »
/partage/images : les images communes
/partage/logos : les logos
/partage/scripts : les scripts
/partage/includes : les fichiers includes server side (ISS)
/partage/templates : les modèles de pages à utiliser
RÈGLE 193
Enoncé Le langage de description de page utilisé est la norme HTML 3.2
Justification Ce standard est implémenté dans la plupart des navigateurs disponibles sur
le marché, en particulier sur ceux retenus par l’armée de terre.
Le langage de description de page HTML 4 n’est pas retenu à ce jour car
nombre de fonctionnalités ne pourraient être reconnues par les navigateurs
installés sur des configurations équipées de systèmes d’exploitation 16
bits. Il en est de même de DHTML (en particulier, pour les feuilles de
style).
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 194
Enoncé L’application intranet doit être réalisée pour la cible technique HTML 3.2
et Javascript. Tout autre langage de script côté client est interdit.
Justification C’est le standard qui permet de toucher le plus grand nombre d’utilisateurs
pour les actions sensibles. Pour des éléments de confort, la compatibilité
HTML 3.2 peut être étendue, mais le site doit prévoir une solution de
substitution pour les clients qui ne bénéficient pas de toutes les extensions.
L’information essentielle ne doit pas être inaccessible du fait de
l’utilisation de ces extensions.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 195
Enoncé La technologie ActiveX est interdite côté client.
Justification La technologie ActiveX est limitée à une seule plate-forme technique,
Windows 32bits.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 196
Enoncé Le recours à Javascript doit être limité au strict nécessaire. Il faut éviter de
créer une logique applicative côté client. On essaiera de limiter l’utilisation
de Javascript à des fonctions de présentation, de contrôles syntaxiques
avant transfert, …
Justification Le code Javascript est exécuté côté client. La logique applicative doit être
exécutée côté serveur dans un but de performance, de charge réseau (à
chaque chargement de page le code est transféré), de facilité
d’administration et de maintenance (le code réside sur un nombre limité de
machines).
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 197
Enoncé L’utilisation d’applets Java côté client doit être limitée au strict nécessaire.
De plus, une applet Java ne doit pas dépasser une taille approximative de
100 KO.
Le téléchargement d’applets Java implique une surcharge réseau et un
délai supplémentaire d’interprétation du code par la machine virtuelle Java.
On réserve généralement ces applets à l’exécution de routines de
présentation qui ne peuvent être développées en Javascript.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 198
Enoncé Les scripts et les programmes (CGI, ASP, servlets Java, …) doivent
générer du HTML compatible avec les préconisations applicables pour
l’intranet de l’armée de terre.
Justification Assure la compatibilité du rendu.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 199
Enoncé En cas d’utilisation de technologies évoluées (Javascript ou surtout Java),
proposer une version du site sans ces technologies, quitte à supprimer
certaines fonctionnalités ou certains services évolués.
En tout état de cause, une information sur le site doit indiquer les
configurations nécessaires pour bénéficier de l’ensemble des
fonctionnalités du site.
Justification Certaines configurations matérielles ne supportent pas Java. Les
utilisateurs ont la liberté d’accepter ou de refuser l’utilisation de Java ou de
JavaScript (configuration du navigateur).
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 200
Enoncé Les impressions sont réalisées soit directement à partir de la page HTML,
soit sous la forme de fichiers RTF ou PDF.
Justification Une impression directe par le navigateur au format HTML permet de
réaliser des impressions ne nécessitant pas une présentation rigoureuse et
un rendu soigné (problème notamment de la gestion des couleurs). Un
fichier RTF permet des impressions soignées mais nécessite une
sauvegarde sur le poste client pour une impression par un outil annexe (MS
Word par exemple).
Niveau Impératif Conseillé
Exemple
RÈGLE 201
Enoncé Une page de contenu d’une application de gestion web est soit de type
formulaire soit de type résultat.
Justification Les pages de type formulaire permettent la saisie d’informations. Les
pages de type résultat permettent d’afficher les résultats de l’application
(requête sur une base de données, résultat d’un calcul, confirmation de
l’action,…).
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 202
Enoncé Une page de type formulaire est utilisée pour réaliser la saisie
d’informations et comporte obligatoirement un bouton d’action de
validation et un bouton d’action d’effacement.
Justification C’est un standard de fait. Le bouton d’action d’effacement permet
d’annuler au sein du formulaire l’ensemble des informations saisies dans
les champs.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 203
Enoncé Une page de résultat de recherche comporte une image sensible pour
affiner les critères de recherche.
Justification Ceci permet à l’utilisateur de retourner à la page de saisie des critères avec
conservation des éléments déjà utilisés.
RÈGLE 204
Enoncé Un bouton d’action est utilisé comme moyen de valider ou de déclencher
un traitement sur le serveur.
Justification C’est un standard que l’on retrouve sur la majorité des sites.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 205
Enoncé Le titre du bouton d’action pour valider ou déclencher un traitement doit
être adapté au contexte.
Justification Il est préférable d’utiliser le terme générique « Envoyer » à son équivalent
anglo-saxon « Submit », qui n’est pas toujours très clair et bien perçu par
les utilisateurs.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 206
Enoncé Le résultat d’un contrôle sur les données saisies dans un formulaire doit
être affiché dans une fenêtre.
Justification C’est un standard que l’on retrouve sur la majorité des sites. Cela permet
de conserver la page de saisie dans le navigateur et limite le nombre
d’allers et retours avec le serveur. C’est un élément de confort pour
l’utilisateur, mais il reste impératif de réaliser ces contrôles également sur
le serveur. En effet, il est impossible d’imposer l’exécution de code
Javascript côté client.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 207
Enoncé Le résultat d’un contrôle effectué par le serveur sur les données transférées
à la suite d’une action de validation doit être affiché dans une page ou une
fenêtre (message d’information ou d’erreur).
Justification Un appel au serveur HTTP signifie le chargement d’un nouveau contexte
et donc d’une nouvelle page. L’utilisateur doit être averti de la prise en
compte de son action précédente (prise en compte des données transférées,
impossibilité de prise en compte, erreurs constatées, …).
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 208
Enoncé L’aide en ligne est intégrée aux pages HTML de l’application.
Justification L’aide en ligne fusionne avec l’application. Le texte explicatif est
directement intégré aux pages de l’application. Une aide plus conséquente
RÈGLE 209
Enoncé Le texte des messages d’erreurs, suite à un dialogue Javascript ou une
validation d’un formulaire, doit être précis et concis. Il doit
obligatoirement fournir une solution au problème constaté.
Justification L’application doit toujours guider l’utilisateur.
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 210
Enoncé Les pages définies comme confidentielles ne doivent pas être stockées
dans une mémoire cache ou pouvant être sauvegardées sur disque.
Justification Pour préserver la confidentialité. Utiliser le tag suivant dans l’en-tête de la
page : <META HTTP-EQUIV = “pragma” CONTENT = “no-cache”>
Niveau Impératif Conseillé
RÈGLE 211
Enoncé Les scripts et applications sont développés sous la responsabilité du
gestionnaire du site local. Il doit donc en assurer la maintenance.
Justification Les bureaux de développement informatique n’ont pas pour mission
d’assurer cette charge. Chaque gestionnaire de site doit donc s’assurer de
la disponibilité de ressources compétentes dans la durée avant de décider le
développement d’une application mise à disposition sur l’intranet.
Niveau Impératif Conseillé