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Les communautés compétentes en matière de déchets ménagers, ainsi que, désormais, les communes « isolées »,
ayant transféré l’ensemble de cette compétence à un syndicat mixte peuvent décider d’instituer la taxe ou la redevance
d’enlèvement des ordures ménagères pour leur propre compte. Cette possibilité est généralement dénommée « régime
dérogatoire n°1 ».
Toutefois, l’application de cette disposition n’est possible que si le syndicat mixte n’a pas lui-même préalablement décidé de
lever la taxe ou la redevance.
Dans le cas où il l’aurait déjà décidé, un syndicat mixte peut renoncer à la perception de la taxe ou de la redevance.
Pour que cette disposition s’applique dès 2006 :
- le syndicat mixte doit délibérer avant le 1er juillet 2005, afin de renoncer à la taxe ou à la redevance,
- chaque communauté ou commune « isolée » membre doit ensuite délibérer pour instituer :
· la taxe, avant le 15 octobre 2005,
· la redevance, avant le 31 décembre 2005.
) S’il s’agit d’instituer la taxe, plusieurs décisions doivent également être prises , le cas échéant, avant le 15 octobre 2005,
par le conseil communautaire ou municipal concerné :
- institution d’un zonage permettant de proportionner la taxe à l’importance du service rendu, apprécié en fonction
des conditions de réalisation de ce service et de son coût,
- institution d’un taux préférentiel autour des installations de transfert ou d’élimination des déchets,
- plafonnement des valeurs locatives des locaux d’habitation et de chacune de leurs dépendances, dans la limite
d’un montant qui ne peut pas être inférieur à 2 fois le montant de la valeur locative moyenne communale,
- levée de la taxe dans les parties du territoire où il est considéré, au titre de la jurisprudence, que ne fonctionne
pas le service,
- exonération facultative des locaux à usage industriel ou commercial,
- et enfin, pour les seules communautés, institution d’une période de lissage (10 ans maximum), afin de limiter les
hausses de cotisations liées à l’harmonisation du mode de financement..
Pour toute information complémentaire, plusieurs notes sur ce thème figurent sur le site internet de l’AMF.
ANNEXE 1
Le président expose au comité syndical que l’article 1609 nonies A ter (a) du Code général des impôts et l’article L. 2333-76
5ème alinéa du Code général des collectivités territoriales permettent à un EPCI à fiscalité propre disposant de la totalité de la
compétence « déchets ménagers » et adhérant, pour l’ensemble de celle-ci, à un syndicat mixte, d’instituer et de percevoir à
compter de l’année suivante la taxe ou la redevance d’enlèvement des ordures ménagères, pour son propre compte, dans le
cas où le syndicat mixte n’aurait institué ni taxe ni redevance avant le 1er juillet.
Il en est désormais de même pour une commune ayant transféré l’intégralité de sa compétence « déchets ménagers » à un
syndicat mixte (article. 1520-II du CGI et article L.2333-76, 7ème alinéa du CGCT).
Le syndicat mixte percevant actuellement la taxe sur l’ensemble de son territoire, il a la possibilité, s’il renonce à celle-ci avant
le 1er juillet [année n], de laisser le choix aux communes et aux EPCI à fiscalité propre membres, entre taxe et redevance.
Ceux-ci pourront ainsi décider avant le 15 octobre [année n] (taxe) ou jusqu’au 31 décembre [année n] (redevance) d’instituer
et de percevoir à compter de [année n+1] l’une de ces ressources, selon leur choix.
Le comité syndical pourra ensuite, avant le 15 octobre [année n] (taxe) ou jusqu’au 31 décembre [année n] (redevance), lui-
même instituer à compter de [année n+1] l’une de ces ressources sur le territoire des éventuels syndicats membres.
Le comité syndical, après en avoir délibéré, décide de renoncer, à compter de l’[année n+1], à la taxe d’enlèvement des
ordures ménagères.
ANNEXE 2
Le président expose au comité syndical que l’article 1609 nonies A ter (a) du Code général des impôts et l’article L. 2333-76 du
Code général de collectivités territoriales permettent à un EPCI à fiscalité propre disposant de la totalité de la compétence
« déchets ménagers » et adhérant, pour l’ensemble de celle-ci, à un syndicat mixte, d’instituer et de percevoir à compter de
l’année suivante la taxe ou la redevance d’enlèvement des ordures ménagères, pour son propre compte, dans le cas où le
syndicat mixte n’aurait institué ni taxe ni redevance avant le 1er juillet.
Il en est désormais de même pour une commune ayant transféré d’intégralité de sa compétence déchets ménagers à un
syndicat mixte (article 1520-II du CGI et article L. 2333-76, 7ème alinéa du CGCT).
Le syndicat mixte percevant actuellement la redevance sur l’ensemble de son territoire, il a la possibilité, s’il renonce à celle-ci
avant le 1er juillet [année n], de laisser le choix, aux communes et aux EPCI à fiscalité propre membres, entre taxe et
redevance. Ceux-ci pourront ainsi décider avant le 15 octobre [année n] (taxe) ou jusqu’au 31 décembre [année n] (redevance)
d’instituer et de percevoir à compter de l’[année n+1] l’une de ces ressources, selon leur choix.
Le comité syndical pourra ensuite, avant le 15 octobre [année n] (taxe) ou jusqu’au 31 décembre [année n] (redevance) lui-
même instituer à compter de [année n+1], l’une de ces ressources sur le territoire des éventuels syndicats membres.
Le comité syndical, après en avoir délibéré, décide de renoncer, à compter de l’[année n+1], à la redevance d’enlèvement des
ordures ménagères.