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Document inséré dans deux volets d'une enquête sur la crise des Caisses d'épargne, mise en ligne sur Mediapart le 10 novembre 2009 et le 12 novembre 2002. Le premier article peut être trouvé à cette adresse: http://www.mediapart.fr/journal/france/091109/ecureuil-les-lourds-secrets-de-l-accident-financier
Et le second article est ici: http://www.mediapart.fr/journal/france/101109/ecureuil-des-alertes-que-personne-n-voulu-entendre
Titre original
La lettre de griefs de 2005 de la Commission bancaire
Document inséré dans deux volets d'une enquête sur la crise des Caisses d'épargne, mise en ligne sur Mediapart le 10 novembre 2009 et le 12 novembre 2002. Le premier article peut être trouvé à cette adresse: http://www.mediapart.fr/journal/france/091109/ecureuil-les-lourds-secrets-de-l-accident-financier
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Droits d'auteur :
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COMMISSION BANCAIRE
Le PRESIDENT
‘Monsieur Charles MILHAUD
Président du Directoire
CAISSE NATIONALE DES CAISSES
D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE
77, boulevard Saint-Jacques
75673 Cedex 14
Reconmoandé A.R.
Pavisle 29 ML, 205,
‘Monsieur le Président,
La Commission bancaire dévidé douvrir sous le numéro 05-11 une
procédure disciplinaire a 'encontre de la CAISSE NATIONALE DES CAISSES
D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE (CNCE) pouvant conduire P'epplication
de lune des sanctions prévues a article L. 613-21 du Code monétaite et financier.
En effet, plusieurs faits relevés par M. GUILLABERT, Inspecteur.de la Banaus de
France, dans son-rapport d'enquéte en date du 9 juin 2008} seraient susceptbles,
-stils étaient établis, de constituer des infractions aux dispositions législatives et
réglementaires applicables, notamment au regard de Pobligation, pour l'organe
central: du. Groupe. Caisses d'Epargne, également maison-méte de filiales
pitantes spécialisdes, d’assurer un pilolage consolidé des principaux ristives
fi ‘précis et fondé sur un contréle interne convenablement organisé, Vous
trouverez en annexe I"énoncé détaillé des grief.
Vous pouvee adresser vos observations sur les différents éléments
relevés dans cette procédure, Celles-ci devront parvenir au Secrétariat général de
Ia Commission bancaire (73, nie de Richelieu, 75002 Paris) dés que cela vous sera
possible, et ati plus tard le 30 septembre 2008. Il vous est possible de prendre
connaissance des piéces tendant & établir les infractions faisant l'objet de la
présente procédure au Secrétariat général de la Commission bancaire (Tél. :
01.42.92.58.34 ou 01.42.92.58.61)
Vous serez invité & vous présenter devant la Commission bancaire.
Une convocation vous sera adressée ultérieurement a cet effet. Si vous ne
comparaissiez pas, la Commission pourrait passer outre et statver.COMMISSION BANCAIRE.
Conformément aux régles de procSdure édictées par le décret
n° 84-708 du 24 juillet 1984 modifié pris pour I'application du Code monetaire et
financier, vous aver la faculté de vous faire assister par un avocat,
En outre, Farticle 10-2-1 du décret_n* 84-708 précité prévoit que
Yaudience devant la Commission bancaire peut étre publique & la demande des
personnes concernées. Toutefois, le Président de la Commission peut interdire au
public Naccés & la salle pendant tout ov partie de 'audience dans l'intérét de Vordre
public ou lorsque la publicité est susceptible de porter atteinte au secret des
affaires ou a fout autre secret protégé par la lo.
Je vous informe également que la décision rendue par la Commission
bancaire fera l'objet d'une information publique. Vous pouvez cependant
demander qu’aucune mesure de publicité ne laisse apparaltre le nom de votre
ablissement ct la Commission baneaire statuera sur cette demande,
Je vous invite & communiquer la présente lettre au directoire et au
conseil de surveillance, conformément aux dispositions de l'article L. 613-11 du
Code monétaire et financier. Il vous appartiendra de faire parvenir au Secretariat
général de la Commission bancaire un extrait du procés-verbal des delibérations
de ces instances relatives aux résultats du contrdle sur place dont Is CNCE a fait
Pobjet.
Je vous précise enfin qu’en application du méme article, une copie de
la présente lettre est transmisc eux commissaires aux comptes de votre
dteblissement,
Veuillez agréer, Monsieur Ie Président, assurance de ma
‘considération distinguée,
dwar
Hervé HANNOUNCOMMISSION BANCAIRE
Enonet détaillé des erie
1) Sur organisation de ta surveillance consolidée et du contrale interne
(réglements 0°97-02 et 2000-03 modifiés du Comite de ta
régleraentation bancaire et financiére- CRBE)
Le réglement n* 2000-03 du CRBF a étendu la surveillance sur base
consolidée, & compter du I* juillet 2002, aux réseaux d’établissements de erédit
dotés d'un organe central au sens de I'amticle L 511-30 du Code monéiaire et
financier. A la demande du réseau dont la Caisse Nationale des Caisses
d'Epargne est l'organe central, un délei pour se conformer sux dispositions
relatives & la mesure et 4 la surveillance des risques sur base consolidée a été
accordé par la Commission bancaite jusqu'au 30 juin 2004".
‘A cette échéance, en application de l'article 2 du réglement n°97-02,
les entreprises assujetties la surveillance sur base consolidée, et en premier lieu
Vorgane central, compte tenu de ses missions prévues par l'article 1..511-30 da
Code monétaire et financier et larticle 3 du réglement n°97-02 précité, doivent
veiller a la mise en ocuvre des moyens nécessaires, au respect de l'ensemble des
diligences prévues par ce réglement. Les entreprises doivent également, en
application des m&mes textes, sassurer de la cohérence des systémes de mesure,
de surveillance et de maftcise des risques encourus au niveau consolide, et vérifier
adoption de procédures adéquates pour la production des informations utiles aux
fins de Pexercice de la surveillance sur base consolidée.
(Ox, il ressort du rapport d’Inspection que la CNCE ne disposerait pas
outils flables permettam de mesurer et de suivie les risques financiers sur base
consolidée tels que prévus par les dispositions du reglement n°97-02 précté,
En particulier, les contrbles de certains états prudenticls consolidés
seraient insuffisants, nolamsentCEDe GEVENT poner Su Tes ats 00S CTT) Le
Systeme d'information ne permettait pas de centaliser_une_ information
exhaustive. ‘SOF TS Tisques consoTides (EC1.2)- La sufveillance sur base
consolidée des risques de orédit serait défellente dans la mesure ob les outils de
mesure et de centralisation des risques seraient insuffisants et les données
remontées des entités, essentiellement déclaratives, seraient incomplétes (ef.13).
La qualité des engagements apparaftrait insuffisamment suivie, compte tenu de
Fabsence de procedure C'alerié et d'actualisation récente de le liste des
‘engagements sous surveillance et de réunions trop peu fréquentes des comités
chargés de cette mission (cf. 4). En matiére de risques consolidés de marché, la
Direction des Risques Groupe (DRG) ne disposereit d’aucune remontée
automatisée et sécurisée d'information, ni d'un scénario de_crise_ permettant
Gapprécier globalement la sensibilité des portefeuilles du GROUPE CAISSE
D'EPARGNE (GCE) au risque de marché (ef. 1.5). En outre le systéme de mesure
du risque de taux d'interét global serait incomplet (.6). Le systéme de
Saunt de pateae des Hogues seat Tacomplet et ne permettait pas une
surveillance fiable du respeet des limites fixées (cf. 1.7).
“oreo netnten cu cee 2002COMMISSION BANCAIRE
Ces faits, sls étaient établis, seraient susceptibles de constituer des
infractions & l'article 2 du reglement n°97-02 modifié applicable & la surveillance
sur base consolidée du réseau dont la CNCE est Vorgane central prévue par
article 2bis du reglement n®2000-03 prévité.
.
roy comptable et financidre rea
Faute de moyens appropriés, humains et informatiques, les contréles
de certains états prudentiels consolidés seraient insuffisants. Seuls quelques
‘controles de cohérence (vérification de l’alimentation de tous les fevillets, recalcul
des seuils réglementaires) seraient effectués par la Direction de la réglementation
ct de la consolidation groupe (DRCG). L'élaboration et la remise de la déclaration
des grands risques (Etat 4003C) seraient réalisées par la DRG, & panir des
situations 4003 de toutes les entités du groupe transmises par la DRCG et de la
Base ny~fonale Risques (BNR) (encours supérieurs & 300 millions d’euros non
déclaré: ..ans les 4003 des enttés) selon un processus manuel, sans conte ni
vérifievtion, sur un périmétre qui serait incomplet (absence d’OCEOR) et avec des
donné qui seraient, pour certaines CEP, partielles?. En effet, la DRCG
s'absticudrait de contréler les états 4003 qui lui sont adressés par les affiligs, car
«elle ne s’estimerait pas responsable de la qualité des informations transmises »,
ct, en dehors de le procédure de consolidation, aucun dispositif ne garantrat
exactitude des données individuellest, La fiabilité des données ne serait donc pas
assurée, ct des erreurs de montants sigificatifs auraient é1é relevées sur la
déclaration consolidée de grands risques au 30 septembre 2004 (Cf Il infra).
Ces faits, sls étaient établis, seraient susceptibles de constituer des
infractioas & l'article S ¢) du reglement n® 97-02, en application duquel le systéme
de controle des opérations et des procédures internes a pour objet, notamment, de
vérifier la qualité de Pinformation comptable et financiére, qu'elle soit destinée &
Vorgane exécutif et & Vorgane délibérant, tansmise aux autorités de tuelle et de
_ contrdle ou figurant dans les documents destinés &étre pubis.
12)8 tation des formation :
Liarchitecture informatique ne permettrait pas & la CNCE de disposer
d'un accés direct aux données individuelles ni d'assurer leur agrégation
ue, de maniére fiable et sécurisée, Le processus de remoniée des
données Jes différentes bases s'effectuerait manvellement, saris contsSle de
cohérence, avec des fréquences insuffisantes et hétérogenes’. La CNCE ne
béneéfic’-rait pas d'un systéme d'information de qualité. sur les risques consolides,
2 pagpatpat nent 797
Bavenna Toe
Sapa 20 et20-Anmene 8p 13417COMMISSION BANCAIRE
les informations collectées seraient transmises & la CNCE sur une base déclarative
‘et ne seraient nf exhaustives, ni fables$.
Le systéme d'information de a CNCE, parcellaire et non intégré, ne
serait adapté ni a Ia centralisation ni a la consolidation des données’, ce qui
induirait des risques opérationnels, de nombreuses erreurs et omissions liges aux
bases incomplétes et & la multiplicité des taitements manvels utilisés 4 titre
palliatif. Ceux-ci ne permettraient pas de compenser le manque de fonctionnalité
du systéme, notamment en matiére de tableaux de bord, tardifs et non sécurists
dlaborés par le Pole Finance et Risques.
‘Afin de remédier aux insuffisances du systéme d'information, les
projets en cours, FERMAT pour le risque de erédit CGE et SCENARISK pour les
opérations de marché du GCE, s'avéreraient dépendants de !’installation préalable
de diverses bases de données (PTF, DWHN national, BTG, BRG) qui aurat pris
du retard, ce qui pénaliserat ia mise en place des outils de consolidation. Cette
situation, qui devrait perdurer au moins jusqu’a fin 2005, aurait été constetée alors
que le groupe comprend de nombreuses et importantes fiiales, et exerce
Quasiment tous les métiers de la finance, ce qui implique la nécessité de disposer
d'une architecture informatique suffisamment fiable.
Ces faits, sils étaient avérés, seraient susceptibles de constituer des
infractions a Varticle 14 du réglement n° 97-02, en application duquel les
diablissements de crédit doivent veiller &l'adaptation des systémes d'information.
Le contrdle des systémes d'information s'étend a la conservation des informations
et le documentation relative aux analyses, & la programmation et & I’exéeution
des traitement.
ur [identification et sre des risques su ase con
‘A la fin de 2004, la DRG ne disposerait pas des outils de mesure et de
centralisation des risques permettant_d’organiser_leur_surveillance_sur base
consolidée; les données remontées des entités serajent essentiellement
‘Ggclaratives, non exhaustives et done peu fiables*,
Selon le rapport, 23 des 72 contreparties multi-régionsles n'auraient
{fait l'objet d'aucune notation en février 2005 malgré leur présentation au Comité
de notation groupe (CNG) et en dépit d’encours importants (jusqu’a au moins
190,5 millions d'euros pour MARNE ET CHAMPAGNE et 228,6 millions
d'euros pour VENDOME).
La CNCE meénerait actvellement des travaux en vue de constituer une
base « risque de contrepartie » unique, mais les éléments actucllement disponibles
ppp 9 Armee pt
Trappe 28
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Sonam 667COMMISSION BANCAIRE
_seraient incomplets et no seraient pas validés. Les quatre bases! dont elle
disposerait ne permettraient pas de consolider tous les risques sur une méme
contrepartie.
Ces faits, sls étaient établis, seraient susceptibles de constituer une
infraction l'article 18 du réglement n°97-02, en application duquel les
dtablissements de crédit doivent disposer d'un systéme de sélection des risques de
cerédit et d’un systéme de mesure de ces risques permettant d'identifier de maniére
centralisée leurs risques & 'égard dune contrepartie ou de contrepart
considérées comme un méme bénéficiaire, d’appréhender différentes catégories de
niveaux de risque 4 partir d'informations qualitatives et quantitatives et enfin de
procéder A des répartitions globales de leurs engagements par ensembles de
contreparties faisant l'objet d'une appréciation identique de leur niveau de risque,
ainsi que par sectcur économique et par zone géographique.
= L4) Sur le suivide la auslit yagements :
Le Comité de risques groupe (CRO), institué par le texte interne en
date du 25 mai 2004, qui prévoit que celui-ci réunit les membres du Directoire
chaque tsimeste, serait compétent en matitre de Sxation et de suivi des limites,
¢'appréciation de la politique des risques et de suivi de leur pilotage. Or, le CRG
ne se serait réuni pour Ia premire fois que le 15 février 2005, soit dix mois apres
sa extation!!,
En ce qui conceme les contreparties considérées comme «sous
surveillance » leur liste, tnsomple Ae ate pas lalisde Spur epi
7 HORS que Tey encours et les provisions des dossiers de cette liste devaient
aire consolidés trimesiriellement par la DRG et le département de «Risk
Management », et suivis de meniére formalisée.!? En conséquence, elle ne
permettait pas une analyse de I'évolution de la qualité des engagements au niveau
du groupe. Aucun systtme d’alerte ne permetwait de détecter la dégradation de la
‘qualité du risque, alors méme que Wactivité de crédit du groupe s'est développée
‘en raison notamment des prises de controle successives notamment de le Banque
ENTENIAL, de la Banque SAN PAOLO et de CDC-IXIS.
Sagissant du Comité de Provisionnement groupe qui devrait statuer
sur les recommandations de provisionnement émanant du département de « Risk
Management », il ne se serait réuni qu'une fois en 2003 et trois fois en 2004 et ses
décisions n'auraient pas é:é réguliérement formalisées ni systémstiquement
diffusées aux participants et aux entites!3
Ces. faits, sTils étaient établis, seraient susceptibles de placer
Vétablissement en infraction a l'article 24 du rdglement 1°97-02, qui dispose
notamment que les établissements assujettis doivent procéder, & tout le moins
10 aes neo agv (NE) Sas Mater ame on cw ANAC Bon anon cena (OC) at TERY CD na age
(Ton happon pausoot 39 = homasn BDO
1 appa 24 Armee
amen set?
Dacoe sp BASCOMMISSION BANCALRE
trimestriellement, & Vanalyse de I'évolution de la qualité de leurs engagements
afin, notariment, de déterminer les niveaux appropriés de provisionnement.
= 15) Surla du risque de marché
1) A fin décembre 2004, le Direction des Risques Groupe paurait
dispose d’aucune remontée aulomatisee et sécurisée d'informations sur les risques
de marche cOnsondes des eniités du groupe, ni d'états formalises périodiques et
actualisés sur l'ensemble du périméte GCE, en raison de I'absence de systémes
@°informations intégrés. Les informations seraient obtenues & la suite de demandes
ponetuelles de le DRG aux entités ou par la remontée de fichiers Excel", Sur ces
bases, la DRG procéderait & un calcul trimestriel partiel de la VAR (valeur en
risque) consolidée pour les entités autres qu'lCTB selon des modalités qui
présenteraient des cazences!5 (absence de mesure quotidienne des risques de
marché sur les segments actions, taux et change, non prise en compte du risque
coptionnel, hypothéses de corélation parfaite entre les actions et les indices de
référence pour les caleuls relatifs aux OPCVM).
Le déploiement des projets prévus par la CNCE pour consolider tes
positions de marché et caleuler des montants de VAR quotidiens n'aurat pas été
achevé au moment de la mission, le logicie! Scénarisk ne couvrant qu'une partie
des instruments financiers détenus par les CEP et aucune des fliales de la CNCE
uses qu'ICTB!6,
Ces faits, stls étaient tablis, seraient susceptibles de constituer des
infractions aux articles 25 et 26 du réglement n°97-02, qui disposent
respectivement que les établissements de erédit doivent notamment mesurer & tout
Je moins quotidiennement les risques résultant de leurs positions du portefeuille de
négociation conformément 4 article 7 du réglement n°95-02 du CRBF ainsi que
V'adéquation des fonds propres de I"établissement et qu’ils doivent en particulier
privilégier une approche fondée sur la notion de perte potenticile maximale
forsque I’ectivité est significative,
2. ae ee » hui permettant
dapprécier bt ‘portefeuilles consolidés du GCE aux variations de
marché et d” identifier les principaux facteurs de vulnérabilité au niveau consolidé,
Jes scénarios de crise existant ns concernant que certaines entités (IAM, ICM,
ICMNA, ICP)!7,
Ces faits, s'ils étaient établis, seraient susceptibles de constituer des
infractions a article 27 du réglement n°97-02, qui dispose que les établissements
veillent a évaluer de fagon régulire les risques qu’ils encourent en cas de fortes
‘variations des paramétres d'un marché ou d'un segment de marché, Les résultats
de ces mesures sont communiqués & Porgane exécutif qui en informe lorgane
‘Snap G8 Aane 86 18
Shee
STpagp 928 27 -Annene 1,15 4818
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Décret Exécutif N° 10-181 Du 1er Chaâbane 1431 Correspondant Au 13 Juillet 2010 Fixant Le Seuil Applicable Aux Opérations de Paiements Devant Être Effectués Par Les Moyens de Paiement À