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Exposé libre sur theme

d’actualité

Document préparé à des fins


pédagogique.
Non valable pour examen.
LES SUPER-VOLCANS
Les supervolcans, effet de mode ?

Force est d’admettre que jamais ce terme n’est évoqué avant


2000 dans la presse spécialisée, et 2005 pour ce qui est du « grand
public ». La découverte de ce phénomène nous est systématiquement
présentée comme étant récente, et sous entendu comme étant
contemporaine au documentaire(s) en question. Alors, comment
expliquer que certains soient sous haute surveillance depuis des
décennies ?
Au delà de l’effet de mode, il faut bien constater que le
phénomène est connu des scientifiques depuis plus longtemps, et que
seul le terme « supervolcan » est une invention récente.
Mais que vaut ce nouveau vocabulaire, même s’il s’est
rapidement imposé, face à l’état des recherches dans le domaine ? Et
surtout, qu’est ce qu’un supervolcan ? Comment marche t-il et en quoi
est il différent des autres volcans ? Que doit on en craindre, et en
attendre ?
Au delà des documentaires télévisés (dont certains sont tout de
même d’une assez bonne qualité), nous allons essayer de séparer le
vrai du faux, le « sensationnalisme » de l’état des recherches et enfin
essayer de mettre un peu d’ordre dans toutes les idées (reçues ou non)
qui circulent à ce sujet depuis les premiers documents, et la
démocratisation, en 2005.
Î Introduction ; page 2

Î Sommaire ; page 3

I) Les différents types d’éruptions : page 4 - 21

- Principe de base ; page 6


- Volcanisme et Géologie ; page 8
- Volcan dit effusif (ou rouges) ; page 15
- Volcan dit explosif (ou gris) ; page 17

II) Les surpervolcans : page 22 - 42

- La définition par la puissance ; page 24


- La définition géologique ; page 27
- Notre définition empirique ; page 29
- Supervolcans répertoriés ; page 32

III) Effets et implications : page 43 - 71

- Conséquences sur le climat ; page 43


- Conséquences sur la vie ; page 52
- Conséquences sur les hommes ; page 58

Î Conclusion ; page 73

Î Bibliographie, index ; page 75-80


Les différents types de volcan :

Un volcan, géologiquement
parlant, est un relief terrestre ou
sous-marin (on en trouve également
sur d’autres planètes, comme le
mont Olympe, le plus grand relief
recensé dans notre système solaire,
sur mars) formé par l'éjection et
l'empilement de matériaux issus des
éruptions volcanique. Il s’agit donc
d’amas de matériaux « déchet »
parmi lesquels on retrouve les
« éjectas » (ou Tephras) et le
magma, sous forme de lave au

moment de l’éruption. Ce
Le terme Volcan vient de la mythologie
magma provient de la fusion
romaine, ou le dieu Vulcain incarnait le
dieu du feu. Lui-même tire son nom d’une
partielle du manteau ou bien de
île (en fait un volcan), Vulcano (dans
la croûte terrestre (lithosphère).
l’archipel des îles éoliennes, au nord de la
L'accumulation des matières des
sicile), réputé avoir été longtemps en
éruption constante. anciennes éruptions, auquel peut
• Les Ejectas sont l’ensemble des matières
être ajouté pour la plupart des
autre que la lave rejeté par un volcan en
cas l’effet des pressions interne
éruption (cendre, poussière …). Ils sont
également nommés « Tephras ». on ydu magma, peut finir par
compte les cendres (<2mm de diamètre),
atteindre plusieurs milliers de
les lapilli (entre 2 et 64 mm) et les blocs,
mètres d'épaisseur, formant ainsi
ou bombes (> 64 mm). Le type d’ejecta, sa
forme, sa composition est unique à chaque
des montagnes ou des îles
volcan, et forme une sorte « ADN ».
(lesquels sont les plus haut relief
certaines bombes peuvent mesurer jusqu'à
du monde). Selon la nature des
la taille d’une grosse maison, et, dans
certains cas, flotter ! (la pierre ponce à
matériaux, le type d'éruption,
une densité inférieur a celle de l’eau)
l’érosion et les contraintes
régionales... les volcans
prennent des formes variées mais en général on retrouve l'aspect d'une
montagne conique, surmontée dans la majorité des cas, par un cratère
(visible ou non) ou une caldera.
Principe de base :

Le fonctionnement d’un volcan est dû à trois mécanismes


physiques simples :
Î La poussé d’Archimède
o Celons ce principe, un matériau
moins dense (plus léger pour un
volume donné, ou le corolaire,
plus volumineux pour un même
poids donné) sera « poussé » par
une force inverse à l’effort du
poids (donc sur terre, vertical, ou

Immergeons entièrement un solide de volume V, de masse m et


du moins sur un axe partant du
de masse volumique ρ dans un fluide de masse volumique ρf
uniforme, puis relâchons-le à partir du repos. Au départ, la
centre de la terre, et inversé,
vitesse étant nulle, deux forces seulement agissent sur le solide :
son poids Fp (vers le bas) et la poussée d'Archimède Fa (vers le
donc dirigé vers l’espace) si il
haut).
Fp = ρV g
est plongé dans un milieu dont
Fa = ρfV g
Fp / Fa = ρ / ρf
la densité est plus importante.
Le rapport des masses volumiques est en l'occurrence
équivalent à celui des densités.
Dans ce cas, la poussé
• Si la densité du solide est supérieure à celle du fluide,
alors Fp > Fa et le solide coule.
d’Archimède est suffisante pour
• Si la densité du solide est égale à celle du fluide, alors Fp faire « remonter » l’objet (la
= Fa et le solide demeure immobile ; il est en équilibre


neutre ou indifférent.
Si la densité du solide est inférieure à celle du fluide, alors
force A est plus grande que son
Fp < Fa et le solide remonte vers la surface.
Dans les deux cas où le solide n'est pas en équilibre, son
poids P). A densité égale, la
mouvement ultérieur est déterminé par trois forces : son poids,
la poussée d'Archimède (opposée au poids) et une force de
force d’Archimède compense
frottement visqueux Ff (opposée à la vitesse).
Selon la deuxième loi du mouvement de Newton, on a alors :
exactement celle du poids.
Fp – Fa ± Ff = m a
(le sens positif est vers le bas, où a est l'accélération du solide.)
L’objet est statique. Si au
Comme la force de frottement visqueux n'est pas constante, mais
qu'elle augmente avec la vitesse, l'accélération diminue
contraire la densité de l’objet
graduellement, de sorte que le solide atteint plus ou moins
rapidement une vitesse limite, lorsque la résultante des forces
est plus importante que celle de
est nulle. son milieu, il « coule ». Enfin,
Source de l’exemple (et son image) : wikipedia. la différence des deux densités
détermine la vitesse à laquelle
l’objet coule ou remonte.

Î La géothermie
o Plus on va profondément dans la terre, plus la
température est haute. (et donc plus les matériaux se
trouvent sous forme liquide, en
Les différences de température,
de densité de chaque couche est proportion plus ou moins
déterminant pour comprendre les importante celons le type de
volcans. matière, la température, la pression
Rappel : °C = °K – 273,15 …)
Î Les rapports pression /
température.
o Plus la pression diminue (dilatation) plus la
température diminue. Notons le corolaire, évident
mais important également dans l’étude des volcans :
plus la température augmente, plus le milieu se
dilatera.
o Plus la pression diminue (dilatation), plus la
température de fusion est basse. (et inversement !)

A partir de ces deux phénomènes, on peut émettre des


hypothèses tangibles pour décrire la remonté de magma à l’origine des
volcans.

Volcanisme et géologie :
1) Volcanis
V sme de diivergencce

Danns le caas de divvergence des plaaques coontinentalle (les


p
plaques s
s’écarten nt l’une de
d l’autree), la dilaatation dee l’espacce aura
2 conséqquences
- Les
L zonees dilatéees, c'est--à-dire laa lithosphhère défformée
v connaitre une diminu
va ution duu point de fusio on des
m
matières qui la coonstitue. Elle com mmence même plus p ou
m
moins à fusionne
f r.
- lal pressioon de la lithosph hère sur les
l couchhes inférrieures
v diminnuer, cee qui faacilite alors la remontéée des
va
c
couches inférieurre chaudde. Elle devient
d pplus « flluide »
d
donc perrméable.
Cess deux coonséquennces amèènent donnc le maagma jusq qu'à la
c
croute oùù il est évvacué souus formee de lave par les « rift » (d dans le
c d’unn affleureement coontinentaale) ou lees « dorssale » (d
cas dans le
c d’unn affleureement souus marin
cas n). Cette remontéée est due, à la
b
base, à la
l faible densité des d élém ments dess couchess inférieu ure, et
l
leurs graande fluiddité (pluss on va profond,
p plus la ttempératu ure est
é
élevé, et donc less roches ene fusion n.)

2) Volcanis
V sme de pooint chauud
La force de Coriolis, qui opère entre autre dans
les mouvements des fluides du manteau, est la
force imposée aux fluides et aux solides en
déplacement due à la rotation de la planète
Dans ce cas un peu particulier, (force centrifuge). Le cas le plus connu est celui
du « tourbillon » dans le robinet (dans le sens des
les mouvements des « courants » du aiguilles d’une montre ou non celons
l’hémisphère ou on se trouve), ou bien entrant
manteau (les roches en fusion sont dans les mouvements des vents, des courants
marins. On pourra d’ailleurs consulter les
perpétuellement brassé par les effets articles sur ces phénomènes, puisque la basicité,
la densité, la température, sont les autres moteur
de Coriolis, les cycles de de ce mouvement … au même titre que le
manteau ! (les effets de ces dernier sont
compression / décompression, beaucoup plus important que celui de Coriolis
dans le cas du manteau)
cristallisation / re-fusion, on parle de Ces points chauds sont ainsi principalement dû
cycle de convection) peuvent aumatériaux mouvement de convection thermique des
du manteau inférieur : les matériaux
provoquer des zones où la chauds remontent vers le manteau supérieur. Au
moment où ils atteignent le manteau supérieur,
température de surface du manteau ilsmoment refroidissent et donc retombent, jusqu'au
où les matériaux se réchauffent, et par
est plus élevée. Sur le principe, c’est rotation va faire
conséquence, remontent etc. Ce mouvement de
qu’à certains endroits, le
de toute façon évident : la manteau supérieur viendra à s'échauffer et donc
des poches de lave se formeront...
température de la surface du manteau
pour plus d’information sur l’effet de Coriolis
n’est pas homogène sur toute la (assez pointu ! physique Cinématique) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Force_de_Coriolis
planète !
pour plus d’information sur les courant marins
En certains points, les courants (pour faire l’analogie)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Courant_marin
provoquent de réels « pics » de
température qui vont alors
transmettre leur pouvoir
calorifique aux couches
supérieures. Lesquels vont donc se
mettre à fondre, et être plus fluide,
perméable, et vont provoquer une
dilatation. Leur densité étant alors
inférieur a celle des couches au
dessus, elles commenceront à
La tectonique des plaques ( résultant la
dérive des continents) est le modèle
actuel du fonctionnement interne de la
Terre. Elle est l'expression en surface
de la convection qui se déroule dans le
manteau terrestre.

La lithosphère, couche externe de la


Terre est découpée en plaques rigides
qui flottent et se déplacent sur
l'asthénosphère, plus ductile.
Extrait de la définition wikipedia.
remonter, le « voyage » étant Pour plus d’information :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tectonique_des_plaq
facilitée par leur fluidité. Cette ues
ou (tres précis avec des études minérale)
remontée de magma fluide est à http://les.mineraux.free.fr/dossier-
geol/volcanisme/sommaire.htm
l’origine des volcans éloignés des zones de contact des plaques.

3) Volcanisme de subduction

Deuxième cas due aux mouvements tectoniques, celui-ci


se produit lorsque deux plaques sont convergente (elle se dirige
l’une vers l’autre). Dans ce cas, une des deux passe sous l’autre.
La lithosphère s’enfonce alors dans les profondeurs de la terre,
où, l’élévation de température (géothermie) aidant, elle sera
« consumée », donc mise en état de fusion. Ces activités
provoquent des élévations de température, et certains éléments
de la lithosphère
étant très peu dense
par rapport à leur
milieu, les matières
en fusion auront
tendance à chercher
à remonter.

Une fois les


type de remontée
magmatique caractérisé (par leurs cause) ont peut étudier leurs effets.
Cela va nous permettre de comprendre alors
le fonctionnement d’un volcan, puis de Il faut garder à l’esprit que nous
pouvoir évoquer les types de volcanisme parlons de théorie. Ce qui parait
« sure » et « acquit » aujourd’hui le
existant. sera peut être plus demain, grâce
notablement à des technologies de
détection toujours plus performante.
Nous avons donc déjà vu comment, Elle est juste « plausible » et accepté de
beaucoup.
soit sous l’effet des mouvement des fluide
Voila par exemple un sujet de
des couches inférieur, soit aux conséquences discutions très intéressant sur un forum
des mouvements des plaques, du magma qui met à mal la théorie cité de la
tectonique et des courant convectifs.
pouvait remonter des profondeurs de la (Peut être assez technique !)
terre, ou bien se former par fusion http://www.geoforum.fr/index.php?s=4141d20bfa
d’ancienne plaque « digéré » par une faille 8ef253b4da5b03bfa54a95&showtopic=130&pid
=69088&st=20&#entry69088
de subduction.
Sous l’effet combiné de la force d’Archimède, qui amène ces
roches en fusion (donc moins dense) à remonter, de leurs plus grandes
fluidités, etc … le magma se fraye donc un chemin vers la croute.

Mais, au voisinage de la surface, les roches se font moins


perméables et la force d'Archimède ne suffit plus au magma pour
monter. De même, l’abaissement de la
température de fusion ne suffit plus : la La lave est un magma « dégazé » c'est-
à-dire dont, précisément, les
température géothermique locale n’est plus proportions de gaz qui se sont échappé
des constituant du magma sont en
suffisante. Cet état d’équilibre créé une proportion supérieur au seuil de
zone d’accumulation du magma au delà de solubilité. Autrement dit, la lave est un
magma sans les constituants chimiques
laquelle celui-ci le parvient plus à aller, internes gazeux, qu’elle contient alors
c’est un réservoir, la chambre magmatique. sous forme de « bulle ».
Celle-ci joue un rôle fondamental. Le débit
de la lave l’hors d’une éruption étant bien plus grand que celui qui a
amené le magma péniblement depuis les profondeurs de la terre, c’est
la chambre qui va servir de « tampons » et va stoquer les matières en
fusion des futurs éruptions.

Alors, quelles raisons provoquent l’éruption ? Elle est, en


général, provoquée par la mise sous pression de la chambre
magmatique. Elle se gonfle progressivement jusqu'à ce que le seuil de
rupture de ses parois soit atteint: des fissures se créent (on assiste alors
a des tremblements de terre)
et permettent l'ascension du
magma vers la surface. La
mise sous pression de la
chambre peut se produire
simplement par l'arrivée de
nouveau magma en
provenance de la source
profonde, elle même activée
par des mouvements plus
profonds.
Cette augmentation de
la pression peut aussi être
due à l'évolution du magma lui-même. Quand le magma se refroidit et
cristallise, les éléments volatils qu'il contient s'en échappent, mais ne
trouvent pas de minéraux "hôtes". Leur concentration augmente donc
progressivement dans le liquide résiduel (magma non cristallisé).
Lorsque le seuil de solubilité des gaz dans le magma est dépassé, le
volume du mélange liquide et gaz augmente. Ce faisant, les parois de
la chambre se déforment, changeant la pression interne. L’ajout de la
pression des gaz et de l’arrivée de nouveau magma participent donc
« de concert » à l’augmentation de la pression de la chambre.

L'augmentation de pression dans la chambre magmatique, liée à


l'arrivée de nouveau magma ou au dégazage de celui déjà présent, est
susceptible de provoquer une éruption volcanique. Celle-ci a un
caractère calme si la lave
(magma) s'écoule
librement de la bouche
d'émission (cratère) (on
parle de volcan rouge, ou
effusif), ou violent si elle
s'accompagne d'explosions
rejetant dans l'atmosphère
gaz et matériaux divers
(volcan gris, ou explosif).
Les gaz accumulés
dans la chambre
magmatique jouent un rôle important dans ces explosions. Ces gaz,
accumulés sous des pressions énormes, sont prisonniers du magma.
Lors de la remontée de la lave dans la cheminée, les gaz s'échappent
brusquement dans l'air, projetant lave et matériaux solides.

Dans le premier cas (volcan rouge), les laves s’écoulent sans


problème de la bouche du cratère et peuvent parcourir des km avant de
finir par s’arrêter, refroidie. Ce mouvement est d’autant plus grand
qu’elles sont fluides.
On parle alors, en terme de relief, et dans le cas de volcan terrestre,
connaissant plusieurs éruptions, de volcan « bouclier » : le diamètre
est très supérieur à la hauteur.
Plus les laves seront ensuite visqueuse, plus le volcan
s’approchera du modèle du stratovolcan, c'est-à-dire équilibré en
altitude par rapport à la base. S’ajoute à ca des phénomènes de
pression interne plus
importante avec ce type de
volcan, ce qui aura tendance
à déformer le sol en créant
une protubérance.
Dans le cas des failles,
enfin, les plaques s’écartant
en même temps qu’il y a
apport de lave, on assiste à
des reliefs assez peu
prononcé (rift ou dorsale)

Enfin, il existe certains types


de forme plus particulière
dépendant entre autre d’éruption spécifique.

Ainsi, un volcan ayant connu une éruption assez forte pour vider quasi
intégralement sa chambre magmatique se verra s’effondrer sur lui-
même (dans la dépression ainsi formée). On parle alors de caldera.
Dans le cas de volcan
explosif, le centre de
la caldera regonflera
alors au fur et a
mesure que la
chambre se re-rempli.
Il en va de même
pour une éruption
effusive, bien que
dans ce cas la, le
gonflement sera
moins visible. Enfin,
comme on peu le voir sur ces deux photos, il arrive fréquemment que
le volcan connaissent ensuite des éruptions mineurs amenant à la
création d’un nouveau « petit volcan miniature » à l’intérieur de la
caldera. Lorsque la caldera se re-rempli totalement, la chambre est
pleine et le volcan prêt a reconnaitre une éruption « majeure ». Ci
après le Santorin, dont la dernière éruption (-1300 av.JC) a créé une
caldera de 10 km de diamètre ! on voit au centre le nouveau volcan
apparaitre. Il connait régulièrement des éruptions, mais il est tres loin
de recouvrer toute l’ampleur d’il y a 3000 ans … cette éruption majeur
a causé un phénomène de « méga
tsunami » (les vagues peuvent
atteindre des centaines de mètres de
haut !) qui a ravagé la crête, détruit la
civilisation minoenne. On attribut à
cette éruption les fléaux de l’Égypte
de l’ancien testament, et celons une
théorie, sans doute une éruption plus
vieille encore (-3600 Av JC) peut
avoir été à l’origine du mythe du
déluge, en Mésopotamie.

La seconde cause possible des


caldera (c’est le cas du Santorin) est
un volcan explosif dont l’éruption a
été si violente qu’elle a littéralement « découpé » le haut de la
montagne. Ainsi, alors que les volcans effusif ont tous un beau cratère,
le cratère des volcans explosif peu puissant est totalement invisible
(bouché par le bouchon de lave) et les plus puissant ont une caldera
formé par l’explosion de leur sommet, à leur dernière éruption, au
centre duquel reparait un « dôme ». Parfois, la caldera est formé par le
combiné de ces deux causes : un effondrement de la chambre et une
explosion suffisamment puissante pour « souffler » le haut de la
montagne.

Nous avons à présent passé en revue non seulement le fonctionnement


interne du volcan mais aussi son expression physique géologique.
Il nous reste plus maintenant qu’à détailler le type d’éruption connue
qu’un volcan peu avoir. Attention, cependant, certains volcans sont
d’un « certain type » mais il leur arrive d’avoir des éruptions d’un
autre. L’Etna par exemple a une attitude changeante. Tantôt
strombolienne (lave fluide avec de légère explosion locale et quelques
projections de centaine de mètre au cratère), il lui arrive d’avoir des
éruptions majeur de type explosive.
Volcan dit effusif (ou rouge) :
Les volcans effusifs sont caractérisés par la fluidité de la lave
qu’ils possèdent. La fluidité de la lave va faciliter le dégazage, et donc
l’éruption ne comportera pas d’explosion très importante. Mais
d'immenses coulées de lave qui
peuvent atteindre une vitesse
plusieurs kilomètres par heure...
Mais généralement ils ne sont pas
meurtriers car la population a le
temps de voir venir la coulée. Ces
volcans sont aussi appelés des
« volcan rouge ». Ils sont
généralement formés par des points
chauds.

Ci dessus, nous pouvons voir une


coulée de lave fluide. La lave forme
même une rivière… C’est une coulée de
lave de l'Etna, qui est un volcan effusif.

Comme cela a déjà été dit, ces volcan donne naissance à des volcans
plutôt de type bouclier.
La grande fluidité de leur lave aboutie à 3 conséquences, qui seront les
causes des constats géologiques de ce type de volcan
1) Des que la chambre « rompt », la La fluidité de la lave est du à se teneur
lave, assez fluide, remonte très en silice (SiO2). Plus la lave est
rapidement à la surface car elle peu concentrée en silice, plus la lave sera
visqueuse ; et aux contraire, plus sa
s’infiltrer facilement par les fissures. teneur en silice est pauvre, plus la lave
sera fluide. Dans le cas des volcans
Elle ne provoque donc pas beaucoup effusif, les silices est très peu présente
(moins de 50% de silice).
de pression de plus en remontant
2) Une lave fluide est une lave peu
cristallisé. Elle contiendra donc peu de gaz, ce qui fait qu’elle
n’aura pas tendance à « exploser » lorsque les gaz se détendent
en parvenant à l’extérieur. Elle aura aussi moins de gaz en
générale.
3) Puisque
P la cristalllisation est caracctérisé paar le refrooidissem
ment, et
q
que ce dernier évolue celons un moddèle théorique dit d de
c
convecti on, danss lequel on o affirmme que laa chaleuur se perd d à un
t
taux qui dépend de la viiscosité, on peu affirmer a qu’un magma
m
v
visqueux évolue très lenntement,, d’où
L’indicce d’explossivité volcannique u pério
une odicité plus courtte des volcans
(ou VEEI) a été innventé par deux e
effusifs (àà lave fluuide).
vulcannologue d’H Hawaii en 1982.
1
L’écheelle, techniqquement inffini et
partannt de 0, de type Parmi lees volcaans effuusifs, on
P n peut
exponeentielle (lee passage d’un r
répertorieer quelquues « tyypes ». OnO les
niveauu corresppond a une r
répertoriee du plus p fluuide au plus
explosion dix fois supérieuur au
niveauu précédennt.) les volcans e
explosif, en estim
mant grâcee a l’écheelle de
explosifs (ou griss) étant déffini a « l’indicee d’exploosivité » (on revviendra
partir de 3. d
dessus plus
p lonnguemennt plus tard),
On caaractérise lees éruptionss par
leur taaille, les vollumes mis enn jeu, e
estiment à 3 le passage
p a la cattégorie
les voolumes proj ojetés, l’alttitude e
explosive e. De pluus, cette échelle donne
des débris, leur taaille, etc … a
aussi les interméédiaire enntre le volcan
v
Pour la pluparrt des vollcans,
l’échellle va de 1 à 8. b
bouclier type (hhawaïennne), le volcan
v
« dôme », sans crratère : ppeléenne, et le
volcann plinienn et sa calldera.

Î Les éruuptions hawaïenn


h nes.
o Une lavve très fluide, sans
pressque auccun gaz libéré (ppeu cristaallisé).
I
Ils ment lees volccans « type »
form
bouclierr. Le déggazage sse produ uit soit
par « fo
ontaine de d lave » au niveeau du
c
cratère, au débit
d réégulier, sans
xplosion, soit parr un lac de
ex d lave
plus ou moins temporaaire. Il
existe aussi ddes fumeeroles,
plus ou moins peermanen nte, par
lesq
quels less gaz s’ééchappen nt tant
au moment de l’érruption que q le
restee du temmps. Les ccoulée peeuvent
se déplacer
d tres loin mais leurs
mouv vement sont sim mple à prévoir
p
(et à évitter). (inddice : 0 à 1)
Î Les éruuptions stromboli
s iennes
o Lave moyyennemennt fluide. Un vraai cône vvolcaniqu ue peu
allors se former (tendancce au « strato volcan »). » Le
dégazage
d e, pluus violent,
v
provoque
p e des eexplosion ns de
faible amplittude (mais
fréquentte) qui projetten nt des
tephras de petitee dimenssion et
un nuaage de cendre qu ui peu
s’éleveer a quelques ceentaine
de mètre.
m L
Le Stroomboli
connnait une éruption de ce
type depuis
d 24400 ans (seule
éruption
é constante aussi longue
l
au
u mondee !). le rissque dépeend de
l’éloignemment des habitations et
nstallationns humaaine pou
in ur les
metttre hoors de portée des
« bom mbes » enn particuulier. Le nuage
peu aussi
a proovoquer quelques désagrrément
enn retombbant. (inddice : 1 à 2)

Voolcan ditt explossif (ou gris):


g
Les volccans exxplosifs sont
caracttérisés paar la vioolence dee leur
éruptiion et parr leur forrme de dôme.
d
L'érupption coomporte très peuut de
lave, mais des expplosions très
imporrtante est extrêmeement
violennte. La lave estt rejetée sous
formee principalemennt de débris d
(éjectaas). Celaa est d’auutant plus vrai
que l’’on avannce dans « l’écheelle ».
Cette violencee est due à la visccosité
de la lave : elle est très riche en silice (suupérieur à 60 %).
% Par
Page précédente : nous pouvons voir le
Mont St Hélène qui se trouve aux États-
Unis et donc son éruption remonte au 18
conséquence, les gaz volcaniques vont mai 1980. On peut remarquer que tout le
dessus de la montagne a était décapité par
être piégé dans les laves et auront la force de l'explosion. Au centre, on
distingue la « poussée » du nouveau dôme.
beaucoup de mal à s'échapper. D’autre
Ci après : le dôme du st Helen. Un glacier a
part, La pression dans la poche pris naissance à la base du dôme et sera un
magmatique augmente progressivement facteur aggravant en cas d’éruption
(détente brutale de l’eau, lahars (coulée de
au fur et à mesure qu'elle grossit. La lave boue)…) il grossis à la vitesse de 14m/an.
Quand au dôme, il mesurait déjà plus de 80
étant trop visqueuse pour pouvoir se m 5 mois après l’éruption (depuis il a été
détruit. Ce dôme en photo date de la
glissé dans les faille de la croûte terrestre, dernière éruption mineure, en 2006. Il est
plus petit et grandit moins vite que celui qui
les gaz s'accumulent (dioxyde de carbone avait suivit l’éruption de 1980.
CO2 ; dioxyde de soufre SO2 ; et de la En bas de page : le dôme quasi reconstitué
vapeur d'eau H2O), et la pression de la montagne pelée (Martinique). On
constate que l’ancienne caldera est presque
rebouché. Le volcan s’approche lentement
d’une nouvelle éruption majeure. La
dernière (8 mai 1902) a tué les 30 000
habitants de la capitale en contre bas en
deux minutes. (Aujourd’hui entre 5 et 10000
hab.)

augmente constamment sans


pouvoir trouver moyen de
s’évacuer. Ce type de volcan
ne dispose donc pas d’un
cratère a proprement parler.
En effet, les laves en
surpression dans le sous sol
on tendance à faire « gonfler »
tout l’édifice, et, en remontant, mais sans parvenir pour autant a sortir,
grâce au pressions exercée, créé
un « dôme » de lave refroidie au
centre de leur cratère (et non un
trou). Lors de L'éruption, tout le
dôme explose, laissant
s'échapper des quantités énorme
de cendre et de bloc de roche,
provoquant des nuées ardente, se
qui les rend très meurtrier... Et
c'est pour cela que ces volcan
sont aussi appelé « volcan
gris ». Le teneur si élevé en
silice vient du fait que les volcans explosifs sont formé grâce
notammment auux croutees (contiinentale ou océannique) : la subd duction
des pllaque fonnt chaufffer le mannteau sup périeur de
d la croûûte terresstre, et
donc, comme cela a étéé vu au début,d duu magma va remoonter. La croute
terresttre, richee en silicce (qui faait partiee de ses éléments
é s préponddérant,
encoree plus daans le cass de la coouche océanique (le sable = silice !)), en
fondannt, enrichie le magma
m enn formatiion de silice. C’eest ce qu’il fait
que lee magmaa de zonee de subdduction est e générralement plus vissqueux
et donnc le voolcanism me qui enn résultee plutôt de typee explosiif. Un
volcannisme exxplosif a des érupptions plu us rapidees, une ppériodicitté plus
longue, et estt beaucouup plus difficile à prévooir. Les projectio ons de
l’expllosion peeuvent aller très loin et trèès vite. Il s’agit ddonc de volcan
v
hautemment danngereux.

Î Eruptioon vulcannienne
o Lees laves
baasaltiques fluiddes s'éccoulent
pllus difficcilement dans lee type
vuulcanien car ellles sontt plus
ricches en silice et leur déggazage
esst moins aisé. Il est caracctérisé
paar un « mélange » des deux
geenres : il
i produuira don nc des
co
oulée de lave, éppaisse et lente,
très visqueuuse, et uune exp plosion
suffisaamment forte pouur projetter des
débris à plusiieurs killomètres,, avec
des nuages
n de cenndre po ouvant
atteindree eux aussi
a dees millieers de
mèttres d’altitude. Le L risquue humaain est
plus élevé car lesl projeections sse font surs de
grrande disstance. (indice 2-5 5).

Î Eruptioon peléennne
o La lave nee s’écoule presqu ue plus (trop
( pâteuse) et forme
allors le fameux
f « dôme de
d lave » dans lle cratèree. Les
prressions peuvent alors deevenir faaramineuse et cellons la
péériodicitéé et le flux de magmaa internee, le bo ouchon
deevenir trèès gros. L’hors d’une
d éruuption, toout le bo
ouchon
exxplose, provoqquant
dees nuéée arddente
(ccoulée dee nuage de cend dre
see déplaçaant à trèès grand de
viitesse (pplusieurs centain ne
dee km/heure) à 700° 7
vooir plus. Le voluume
duu bouchoon déterrmine
laa taille de
d l’expllosion.
(inndice 1 – 8). Cee type
d’’éruptionn peut être
exxtrêmem ment
daangereusse car less débris
soont projeté à plusieurs
p
km m d’altituude et dee distancee, les nuaage de
ceendres peeuvent faaire plusiieurs foiss le tour de terre,, et les
nuuée ardennte sont totaleme
t ent impréévisible eet indompptable.
La montaggne peléée (voir la l photo précédem mment) est un
exxemple tyype, donnt il tire ju
ustementt le nom.

Î Eruptioon pliniennne
o IIci les
pressions
p s sont teelle que la
l lave
parfois
p f par eexploser d’elle-
fini d
même,
m en inteerne, ett peu
provoque
p er l’explosion tottale de
tout
t ou partie ddu volcaan. La
chambree se videe brutaleement,
provoqua
p ant une ccaldera plus
p ou
moins
m grrande, lees débriss sont
proojeté jusqqu'à la sstratosph
hère (à
des dizainees de kkm de haut h !)
retom mbent en e nuéee ardentte qui
peuvvent se propagger surr des
dizainnes de km m à la roonde, et les
l gaz
rejetéé dans l’atmoosphère sont
reesponsable d’abaaissemen nt de la tempérrature no otable,
quuand ils ne sontt pas cattastrophiique. L’eexplosion n peut
être due à plusieurs facteurs : trop grande viscosité,
pression, retard dans le cycle, ou des facteurs aggravants
comme la présence d’eau (voir ci après.). C’est le cas par
exemple du Santorin, dont la présence de l’eau alentour et
en interne à aggravé son explosion au point de le souffler
totalement en -1300 av jc (voir la photo dans les pages
précédentes). Toute les éruptions majeur, et en particulier
toute celle produisant des caldera, sont à classer dans
cette catégorie (st Helen, Tambora …). Un volcan de type
péléen peu connaitre ainsi des éruptions tel que celle-ci
(par exemple l’éruption de 1980 du st Helen) (indice 5 – 8
ou plus)

Le cas particulier des éruptions « surtseyennes » sont des


éruptions où de grandes quantités d’eau entre en jeu. Leur dilatation
brutale avec la montée du magma participe à l’explosion, et leur
dilatation progressive avec la géothermie volcanique participent aux
efforts géologiques …. Donc aux risques d’éboulement. (L’ile de
Santorin, provoquant un « méga tsunami » en -1300 av.JC, ou encore
le volcan de l’ile de la palma, au nord de l’archipel des canarie, sous
haute surveillance car son risque d’effondrement global, à cause de ses
nombreuse nappe phréatique, est très important.)
On parle d’éruption phréato-magmatique pour les caractériser.
N’importe quel volcan (explosif ou non) peu connaitre une telle
éruption si au court de sa vie il entre en contacte avec de grande
quantité d’eau. Bien sure, il existe aussi des volcans (sous marin, sous
glacière) qui ne connaissent que ce type d’éruption. Son indice de
puissance est très variable et dépend pour beaucoup du type d’éruption
en jeu, eau non comprise. L’eau est un facteur explosif aggravant, au
même titre que le gaz, la pression, ou la viscosité. Sa position (interne
ou externe) est elle aussi un facteur aggravant à la puissance de
l’explosion.
Les supervolcans :
 

  Le terme « supervolcan » a été


inventé en l’an 2000 pour les besoins
d’une émission de vulgarisation
scientifique émise sur la BBC.
Créé en 2000 pour une diffusion en
2001, annulé après le 11 septembre,
puis diffusé en 2005 en prime time.
« supervolcano » est un docu fiction
en deux partie qui a ensuite été
présenté dans la foulée (toujours 2005) sur M6, ou il a été réuni en une
seule partie et couplé à un interview. Cette première émission a été la
pionnière et a été suivit d’au moins 5 documentaires principaux (3
diffusé en France) dont un (jamais diffusé en France) sur un autre
supervolcan : le toba. (earth shock)
Le terme est donc surtout raccordé au volcan du Yellowstone, puisque
c’est de ce dernier dont traite le documentaire.
Il n’existe aucune réelle définition du terme. Ainsi, celons les
personne, les documentaires, la date de ce dernier, certains volcan sont
inclus dans la liste, parfois non.
Nous allons donc déjà nous attacher a donner une définition la
plus exacte possible et la plus générale qui soit, en détaillant les « sous
définition » qu’il peu exister, avant d’étudier quelques exemple précis,
et, en nous servant de la partie 1 comme base de comparaison, étudier
le fonctionnement interne des plus important et représentatif d’entre
eux.
La définition par la puissance :

Pour certains, les super éruptions (et


PUISSANCE EXPLOSIVE EN KT (de TNT)
donc, dans ce cas, il est déjà plus délicat
L'énergie spécifique de combustion du TNT est de
4,6 mégajoule/kg, soit 1 kilotonne TNT = 4,6 TJ
de parler de supervolcan, puisque un
(térajoule), 1 mégatonne de TNT = 4,6 PJ
(pétajoule). Cependant, par convention, quand on
volcan pourrait faire une super éruption)
mesure l’énergie dégagée lors d’une explosion, on
utilise le facteur de conversion 1 kg de TNT = 106
sont caractérisé par leur échelle. A partir
calories ≈ 4,2 MJ/kg.
de 8 sur l’échelle VEI (indice
On peut remarquer que les explosifs (non-
nucléaires) produisent moins d’énergie par
d’explosivité volcanique), il s’agit
kilogramme que des produits alimentaires comme
les matières grasses (38 mégajoule/kg) ou le sucre
d’éruption dite « méga colossale ».
(17 mégajoule/kg). On peut noter trois différences
essentielles entre ces chiffres : Effectivement, par rapport aux éruptions
- Les énergies spécifiques de combustion des
combustibles ordinaires sont calculées sans tenir
« classiques », les proportions ici sont
compte de la masse d'oxygène nécessaire à la
combustion : si l'on en tient compte, il faut diviser
titanesques. Alors que le mont st Helen
- le chiffre par plus de quatre pour les matières
grasses, et environ deux pour les sucres ;
(force 5) a déplacé 1,2 km cube de
- La combustion des explosifs nitrés se faisant sans
apport d'oxygène atmosphérique, elle est loin
débris, le Santorin (-1650 av.jc) ou le
d'être complète : la quantité d'oxygène disponible
n'est pour le TNT qu'un tiers environ de ce qui
Tambora (1815) qui ont eue des
serait nécessaire pour une combustion complète ; colonnes éruptives de 40 km de haut,
Cependant, les explosifs ont des effets bien plus
destructeurs, car ils libèrent leur énergie
des effondrements de caldera de 10 km
presqu'instantanément, n'ayant pas besoin
d’oxygène externe pour leur combustion.
de diamètres et on causé des milliers de
Unités pour désigner la puissance des bombes :
La puissance des bombes, en particulier des
mort, avec 120 km cube environs, sont
bombes atomiques, est souvent désignée par un
équivalent en TNT. On utilise alors la « kilotonne
placé en catégorie 7.
» (1 000 tonnes de TNT) ou la « mégatonne » (1
000 000 tonnes de TNT).
La bombe larguée sur Hiroshima en 1945 avait
La catégorie 8 nous propulse à des
par exemple une puissance d'environ 15
kilotonnes, soit 15 000 tonnes de TNT (un cube de
valeurs de l’ordre de 1000 km cube, des
TNT de 21 mètres de côté). La bombe H la plus
Tsar Bomba, ou la Reine des bombes, était
diamètres possible de caldera de
équivalente à 50 mégatonnes, 50 millions de
tonnes de TNT (ou un cube de TNT d'à peu près
plusieurs dizaine, voir centaine, de km
315 mètres de côté). La plus puissante, castel
bravo, était encore presque 2 fois plus puissante.

Definition : wikipedia
A titre de comparaison, le mont st
Helen, si, proportionnellement, avait
rejeté l’équivalent de 1 cm cube, le
Tambora en a projeté 125 cm cube (5
cm de coté). Une éruption de niveau
8 nous amène à 1 m de coté ! (1
million de fois le st Helen !) Pour
vous donner une idée de la puissance
du st Helen (VEI 5), il libéra une
énergie équivalente à 27000 fois celle
de la bombe d'Hiroshima (12.5 kT)
soit plus de 337 MT de TNT ! Il propulsa 470 millions de tonnes de
cendres, de terre et de cailloux dans un rayon de 30 km et fit
malheureusement 57 morts. Et ceci n’est que le niveau 5 … En
proportion, une éruption de niveau 8 correspond à 1000 fois celle du st
Helen, en puissance et en quantité de débris, à 22 fois la bombe H la
plus puissante (castel Roméo qui explosa en 1954 a bikini), avec des
émission de débris, de gaz, que la bombe H n’a pas provoqué.
Parmi les éruptions de ce type connu, on citera celle d’il y a 26500 ans
du Taupo, les 3 éruptions majeur du Toba, les 3 éruptions majeur du
Yellowstone, la caldera de la Garita, (appelé aussi « fish canyon ») au
Colorado, il y a 28 million d’année avec entre 3 et 5000 km cube
celons les estimations…
Le problème de cette
classification est de ne pas
tenir compte de certains
autres paramètres.
Ainsi, par exemple, un
volcan pourra avoir eue une
« super éruption » dans sa
carrière (Aso, ci contre, le
plus grand volcan actif du japon, qui a eue dans son histoire une
éruption très ancienne VEI8, malgré son apparence « classique », ou
la caldera de Aira, au japon) mais être de « simple volcan ». Il
semblerait « simplement » que pour des raisons encore mal comprise,
parfois, la lave stagne indéfiniment sans parvenir à remonter (une
théorie formule que de nouveau constituant pourrait rendre la lave
encore plus pâteuse qu’avec la silice).
Le magma s’accumule alors
indéfiniment jusqu'à ce que la pression
soit suffisante pour pouvoir sortir « par
la grande porte », c'est-à-dire en faisant
s’effondrer toute la partie au dessus de
la chambre. De même, ils ne tiennent
pas compte de la topologie du volcan,
ou encore de son effet : le lac taupa par
exemple n’a pas eue les conséquences
dévastatrice de celui du Toba quelques
50 000 ans auparavant.
Dans cet ordre d’esprit, il est avancé
qu’il va falloir réviser le système VEI
pour intégrer les nouveaux mastodontes.
Ainsi, par exemple, en tenant compte
des dégâts, certaines estiment que le
La palma : un volcan classique qu’une
classification en termes de dangerosité Santorin est de classe 8, entre autre à
et impacte humain pourrait transformer
en super volcan ?
cause du méga tsunami qu’il a
provoqué… et le classe donc dans les
Page suivante : le bord d’un plateau
basaltique des « provinces ignées » « supervolcan ».
Enfin, dans l’ordre des ambigüités,
Plus d’info sur les provinces ignées ?
http://www.insu.cnrs.fr/a817,que-sont-
les « provinces ignées » sont des
grandes-provinces-ignees.html
provinces qui ont connu des
éruptions effusive monstrueuse,
classé de part leur volume en VEI 8 même si elles ne sont pas
réellement explosive. Des régions,
parfois couvrant de grande zone
continentale, ont été couverte très
rapidement de centaine de mètre, pour
certains endroit, de lave basaltique.
Or, ce phénomène est encore très mal
compris, et il ne semble pas lié a
l’effondrement d’une caldera.. Bien
que celle-ci est peut être aussi
simplement enfouis, en profondeur de
ces vaste plateaux. Difficile donc de
dire, au final, si ce type d’éruptions
est comparable aux autres cités plus
hautes. 

La définition géologique :

Dans le cas d’une étude géologique, on pourrait définir le supervolcan


(et non le phénomène des super éruptions) celons de nouveaux critère.
Le premier de ces critères est l’effondrement d’une caldera. Le second
la taille, et le troisième est un peu plus « spécifique » : pour chercher à
différencier le « supervolcan » d’un volcan classique, il doit être en
mesure de produire des catégories 8 de part la taille de sa caldera, et la
taille de cette dernière doit être telle qu’il n’y a pas de « dôme »
visible, mais une région de concerné.
Cette théorie est aussi complexe qu’elle est imprécise. Dans l’état,
peuvent tomber sous le coup de cette définition de nouvelles régions.
En particulier, on pourra penser au volcan du « mont dore », au massif
central.
En effet, ce volcan (éteint depuis longtemps) est assez particulier. Il
s’agit (comme la plupart des volcans du massif) de volcan n’ayant
connue qu’une seule et
unique éruption. La
chambre magmatique, très
« dispersé » couvre une
bonne partie de la région,
et aurait donc pu donner
lieu à une éruption de
classe 8. De même, la
taille de l’ensemble
empêche la création de
« montagne » tant qu’une
éruption (et des dépôts)
n’ont pas lieu. Et donc,
une explosion de type
caldera, qui va creuser un
trou dans la zone ne
produira jamais de montagne. La date de l’éruption est comprise entre
1.5 et 3 Ma (date difficile à connaitre à cause du nombre de volcan en
activité à cette époque dans la région).
Le mont dore (massif central, France) Elle a provoqué l’effondrement d’une
n’a pas eue la taille ni la puissance
suffisante pour atteindre le rang VEI8.
caldera (délimité à l’est par le mont
Cependant, de par sa nature et son d’or) de 5 km de diamètres, insuffisante
histoire particulière, il s’est comporté
comme un « supervolcan » et disposait pour une éruption de type 8. Sa
en sous sol de réserves suffisantes. De chambre est pourtant assez grande et
plus, la région a subie une coulée
basaltique importante (voir provinces une région est concerné... Notons
ignées) qui peut être « liés ».
d’ailleurs que la région a été touchée
par une couche de produit basaltique et
figure donc dans la liste des petite « province ignée ». Alors, le mont
dore, super volcan ?
Il est alors ouvert une sous question intéressante : le terme « super »
désigne t’il le caractère exceptionnel de sa géologie, le caractère
exceptionnel de son danger, ou celui des éruptions dont il est
capable ? Désigne t-il le phénomène ou bien l’objet ?

notre définition empirique :

Au vu du nombre et des possibilité de caractérisation d’un


supervolcan possible, il convient d’être tout simplement « humain » et
d’admettre que en l’absence de nouveau système VEI mieux adapté, il
faudra faire appel à un peu de « bon sens » pour séparer le « bon » du
« mauvais » et savoir adapter ce jugement à ce dont on parle. Si on
parle de dégâts sur la civilisation, alors le Santorin et même la futur
catastrophe programmé de l’ile de la palma sont des supervolcan. Si
on parle géologiquement, on parle à la fois des éléments de très
grande envergure, capable de faire et ayant fait de très grande
éruption, mais aussi créé par un système de taille importante. Les
irruptions seule produite par un système volcanique de taille normal
sont alors des « catastrophe » mais ne transforment plus leurs
émetteurs en supervolcan. 

Dans notre cas, on va se cibler sur ces critères :


- La caldera doit mesurer plus de 20 km
- La chambre magmatique peu supporter des éruptions de classe 8
sur l’échelle VEI telle qu’on la connait maintenant, ceci sans
tenir compte des dégâts humain occasionné. C'est-à-dire pouvoir
contenir au moins 1500 km cube, ce qui semble être un
minimum pour produire une éruption de 1000 km cube.
- Elle doit au moins avoir connu une éruption de catégorie 8 dans
le passé
- Elle doit toujours montrer des signe d’activité (la caldera est dite
active) sinon on parlera d’ancien supervolcan ou d’ancienne
caldera.
- Une caldera active désigne une région au dessus d’une chambre
magmatique dont la taille excède
celle d’un volcan standard. Le terme Ci‐dessous  le  déroulement  d’une  super 
seul de caldera se portant seulement éruption : 
à la dépression constaté, laquelle Les  éruptions  mineures  se  déclare 
concentriquement dans la caldera, au fur et 
peut être aussi visible dans des à  mesure  des  autres  éruptions,  donc  des 
déséquilibres  et  des  torsions  appliqué  au 
volcans classiques de type explosif. sol, ouvrant des failles. Lorsque la chambre 
Le terme actif présentant la surface est assez vide, tout le toit s’effondre (500 m 
d’épais pour le yellowstone) et les éruptions 
ou des mouvement du sol sont  alors  tout  autour  de  la  zone 
d’effondrement.  Le  centre  se  rempli  d’un 
(gonflement, etc. … ) sont observés. lac de lave  1200 °, qui, bien que « stagne », 
provoque  de  telles  élévations  de 
Cette définition s’attache donc à donner température qu’a lui seul il produit des gaz 
remontant  à  30  km  d’altitude,  et  participe 
une définition « géologique » du terme, en  chauffant  l’air  à  l’élévations  des 
poussières.  Ce  lac  de  lave  en  séchant 
sans se préoccuper des conséquences. devient alors le  nouveau toi de la chambre 
Ainsi, le VEI dépend toujours seulement pour un nouveau cycle naissant 

du volume et des éléments habituels. On A  voir  aussi :  Le  tout  début  du  film 
« supervolcano »  présente  une  animation 
ne tient pas compte des évolutions du de  l’activité  interne  d’une  caldera  active 
climat, des conséquences humaine, etc … (gonflements successifs) 
ceci est donc une conséquence des
supervolcan, et non un critère de classification. On traitera donc de ces
éléments dans la troisième et dernière partie.

Un super volcan décrit de cette manière a


alors un comportement qui lui est
particulier et différenciable des autres
types. Un terme géologique générique
serait alors « caldera régionale active ».
Il peut être soit de type subduction, soit de type
point chaud. Son comportement global le rend enclin
à avoir des éruptions majeures de type explosif.
Mais dans son cas, le caractère explosif est dû à 
l’effondrement du sol. En effet, l’hors d’une
éruption explosive ou effusive,
assez importante pour vider une
partie de la chambre, le sol
s’effondre, créant une nouvelle
caldera. En s’effondrant, il
entre violement en contact avec
la lave resté au fond, qui par
cette compression violente
s’échappe et provoque des
explosions. On dit donc des
supervolcans qu’ils ont un
« seuil » d’éruptivité au delà duquel,
quelque soit le type d’éruption à laquelle
il est soumis, il finit immanquablement
par se comporter de façon explosive. Le
caractère explosif peut être aggravé par la
viscosité et les gaz, comme pour un
volcan traditionnel. Les temps de cycle
étant extraordinairement long,
l’hypothèse est émise que si le magma est
pas assez fluide pour s’échapper
régulièrement, le comportement global de
la chambre tendra à un magma
partiellement refroidit, donc très
visqueux, et cristallisé, donc contenant de
grande concentration de gaz sous forme
de bulle. Il est donc, intrinsèquement et à
cause de sa grande taille, plutôt de comportement explosif, voir
Photo précédente : 
plinien (du fait de sa tendance à
Le Yellowstone, avec son cratère « ouvert » 
l’effondrement)  et  visible,  et  ses  activité  constantes  en  fait 
un des parcs nationaux les plus visité et les 
Son cycle de vie usuel comporte une plus  connu  du  monde.  Ce  système 
géothermique  unique  au  monde  a  été  le 
activité sismique importante, au rythme des premier à être classifié au rang de « parc » 
protégé, en 1872. 
gonflements de la chambre, des activités
thermique importante : geyser, lac de boue, Les  intenses  activités  volcaniques 
provoquent  des  phénomènes  de  grande 
d’acide, fumerolle, projection, éruption amplitude  et  d’une  beauté  rarement 
égalée.  Ainsi,  un  des  plus  grands 
phréato-magmatique, source chaude, supervolcan  du  monde  (on  peu  y  loger  la 
volcan de boue, etc … ville  de  Tokyo  intégralement  dans  sa 
caldera  active !)  est  aussi  un  parc  foulé 
chaque  année  par  3  millions  de  visiteur 
La chambre, de part sa grande taille, et émerveillé.  Une  leçon  d’humilité  face  à  la 
force et la puissance de ce géant ? 
donc qu’elle n’est en aucun cas
« uniforme », « respire ». C’est-à-dire
qu’elle gonfle localement puis se dégonfle en se regonflant ailleurs.
Seule la moyenne de ces mouvements perpétuels permet de se rendre
compte réellement de l’augmentation progressive générale du volume
de la chambre. Ces respirations sont la cause de changement de
paysage parfois très rapides, et, compte tenu de la taille du
« monstre », spectaculaires.

Peuvent être répertorié :

- Le lac Taupo, en nouvelle


Zélande (ile du nord).
Une éruption VEI8 de 1170
km cube, il y a 26500 ans.
On a que peu d’information
sur cette éruption
découverte assez
récemment. Il semble
cependant toujours en
activité avec des éruptions « mineure » en -1000 av. JC puis en
130. La région (et l’ile en particulier) est soumise constamment à
d’intense activités volcanique. La caldera formée mesure 40 km
sur 30 (606 km ²), est noyé dans un lac d’une profondeur de 162
m. C’est plus grand que le lac Léman. On ignore encore sa
périodicité, ainsi que s’il est toujours susceptible d’avoir d’autre
super éruption. Bien que soumis à de constantes activités, qui
sont due à son emplacement sur « la ceinture de feu », il n’est
pas actuellement considéré comme un risque « immédiat ». C’est
un volcan de subduction, donc explosif par nature (magma
visqueux). Les activités autour de lui sont si nombreuse qu’il est
difficile de séparer ce dont il est responsable, ou bien la faille sur
laquelle il se trouve.

- Le lac Toba, à Sumatra, en Indonésie.


Cette fois ci, nous disposons de beaucoup
plus d’éléments, y compris sur les
conséquences. C’est surtout sur la dernière
éruption de ce dernier que nous nous
baseront dans la partie 3. Il a explosé une
fois il a y a 840 000
ans, avec un volume
encore inconnu, il y a
5 à 700 000 ans
(celons les
chercheurs), toujours
avec un volume non
précisé, mais qu’on
estime cependant 1/5°
inférieur au précédent,
vraisemblablement le
plus puissant ; et enfin
il y a 74 000 ans, avec un volume de 2800 km cube ! C’est plus
que ce qui a été estimé pour les différentes éruptions du
Yellowstone. Mais moins que celui du « fish canyon » au
Colorado (entre 3 et 5000 km cube celons les estimations) mais
qui lui est éteint. L’ensemble de la caldera active mesure 100 km
de long pour 40 de large. Il est rempli d’un lac dont la
profondeur avoisine les 500 m ! Les falaises qui l’entoure
mesure dans les 400 m d’altitude. C’est la plus grande caldera du
monde, elle est visible depuis 2000 km d’altitude ! Sa topologie
la rend aussi plus « regardable » que le Yellowstone. On estime
une « périodicité » de sa chambre autour de 1,5 million d’année,
compte tenu du taux de remplissage de la chambre. Cependant, il
a déjà explosé bien avant (entre autre la terrible éruption d’il y a
700 000 ans, survenus a peine 100000 ans après la première !)
une approximation plus prudente donnerais la moitié du
remplissage pour une éruption, soit une périodicité de 750 000
ans. Compte tenu qu’il n’est guère envisageable que toute la
caldera s’effondre en même temps ! La dernière éruption ayant
été presque aussi importante que la première et datant de moins
de 100000, nous somme à l’abri d’immenses cataclysme : la
chambre n’est pas encore assez remplie. Cependant, il pourrait
bien se réveiller et faire une « super éruption » mineur comme
celle survenus il y a 700 000 ans. Dans ce cas, aucune théorie
n’énonce à partir de quand un tel événement est possible. La
région est animée de constante activité géologique : tremblement
de terre (dont le plus puissant jamais enregistré par l’homme, qui
a causé le tsunami il y a quelques années maintenant, atteignant
9.5 sur l’échelle de Richter, sur la même faille que celle du
volcan). Il est placé sur une des faille (volcan explosif de
subduction) les plus active du monde, avec plusieurs séisme
important enregistré parfois par jour, des activités volcaniques
constantes (le volcan du Tambora est un peu un sud est, il y a
des volcans de boue dans des proportions rarement rencontré
ailleurs sur terre, des lacs acides, etc ...). Cependant, comme
pour le Taupa, il est difficile de discerner ce qui est imputable au
volcan ou non. Deux volcans ont émergé de la caldera et ont des
activités régulièrement. Le plus gros des activités du volcan est
caché au fond du lac. Les seules éléments perceptibles sont un
gonflement régulier du sol, signe que la chambre se rempli, et
l’émergence, depuis la dernière éruption d’une ile centrale,
comme les « bouchons » des volcans gris. Ce volcan est
étroitement sous surveillance, et les activités constantes de la
zone depuis le tremblement de terre du tsunami inquiète certains
spécialistes. Pour certains d’entre eux (particulièrement Ray Cas,
géologue australien, et premier à énoncer cette théorie en 2005
en tirant le « signal d’alarme »), les grands tremblements de terre
pourrait avoir le pouvoir de déstabiliser le sous sol et de
provoquer une évacuation massive du magma. La mauvaise
régularité temporelle des éruptions du volcan, qui semble
exploser alors qu’il n’est « pas plein » pourrait leur donner
raison… les séismes régulier de la zone pouvant alors paraitre
comme le moteur de la seconde éruption et expliquant son
instabilité. Dans cette conjoncture, il peut exploser n’importe
quand. La seule certitude est que l’éruption n’atteindra pas la
puissance de la dernière, la chambre n’ayant celons toute
vraisemblance pas le temps de se remplir.
- Le Yellowstone :
De loin le plus connu, bien que
les effets de ses anciennes
éruptions soient moins connues
que ceux de la dernière
éruption du Toba. Il se trouve
dans l’état du Wyoming, au
sud ouest des USA. La cadrera
mesure 45 km sur 80, et la
chambre, dont on connait les
Photo précédente : 
dimensions par tomographie, mesure
Une image 3D tiré du film « supervolcano ». 
50 km sur 30 et 10 de profond. Elle a elle  présente  la  chambre  magmatique. 
Normalement,  l’animation  nous  montre  la 
une capacité de l’ordre de 10 000 km « vie » de la chambre : on voit que la partie 
cube ! Le Yellowstone est un volcan de  droite  est  plus  gonflé  que  celle  de 
gauche,  mais  qu’il  y  a  évacuation  du 
de « point chaud ». Il lui est déjà magma  par  infiltration  a  droite, 
décompressant (dans le futur de l’image) la 
arrivé dans son histoire de connaitre droite  pendant  que  la  gauche  gonflera,  et 
des éruptions « mineures » (à son ainsi  de  suite.  C’est  ce  cycle  qui  rend  la 
caldera active. Ce gonflement provoque un 
échelle) de type effusif. Seuls les soulèvement  du  sol  (4  m  en  moyenne, 
parfois une dizaine, provoquant jusqu'à des 
majeurs, qui conduisent à un modifications  du  paysage  (déplacement  de 
effondrement partiel de la chambre et lac,  expérience  vécue  exposé  dans 
« sciences :  super  volcan »,  un  autre 
documentaire  vidéo.)  (Schémas  non  à 
l’échelle) 

Ci  contre :  les  différentes  calderas  formée 


par  les  différentes  éruptions.  La  mise  en 
couleur du relief permet de clairement voir 
le  « trou »  de  la  caldera  dans  la  chaine 
montagneuse. 

la formation d’une
caldera sont explosives. 3
éruptions majeures lui
sont connues. La
première, il y a 2.1
million d’année, a
rejeté 2500 km
cube de matière !
On lui doit le
« Huckleberry
Ridge Tuff ». Une
petite éruption
(explosive mais
sans être de
catégorie 8) a rejeté
Ci­dessus :  Une  vue  d’ensemble  du  système  de  Yellowstone.  A  gauche,  l’avant  dernière 
éruption  en  date  (modéré).  A  droite,  la  plus  récente  (1000  km  cube).  Le  grand  cercle  280 km cube de
présente la caldera active d’aujourd’hui. 
Ci­dessous : en pointillé vert l’emplacement de la caldera active d’il y a 2 millions d’année ; à  matière, il y a 1,2
gauche  en  vert,  la caldera  formée  par  l’éruption  majeur  de  la  même  date.  On  y  voit  aussi 
tout les tremblement de terre depuis les année 80, les failles actives et les deux tremblement  million d’année. On
de terre (les gros point) de magnitude 7 (7.5, 1959, en rouge; 6,1, 1975, en rose) 
lui doit le « mesa falls
tuff ». Enfin, une autre éruption, majeur
cette fois ci, a eue lieu il y a 640 000
ans, projetant 1000 km cube de matière
et créant le « lava creek tuff ». On
retrouve des matières brut (pas des gaz,
mais de éjectas de petite dimensions)
jusqu'à 2000 km du point de départ dans
les strates de ces périodes. Parmi les
éruptions mineures, deux
récentes : une il y a 160 000 ans,
une il y a 100 000 ans et la
dernière il y a 70 000 ans. Ces
éruptions sont de type effusive.
La dernière éruption de type
phréato-magmatique a creusé un
cratère de 5 km de diamètre à
mary bay, il y a 13 000 ans. Ce
volcan, éloigné des activités
sismique d’une faille, est plus
facilement étudiable. De même,
il est plus périodique. Celons toute vraisemblance, une éruption
majeur se prépare, mais une série
d’éruptions mineures pourraient tout
aussi bien survenir et
« décompresser » la chambre. Il a
cependant déjà du retard sur sa date
… le volcan est l’objet constant de
phénomène géologique qui sont tous
Plusieurs aperçue de l’activité volcanique et 
observé scrupuleusement par des phréato‐magmatique  du  Yellowstone. 
installations scientifiques très bien Emanation  gazeuse,  lac  acide,  cascade 
calcaire  …  Ci‐dessus :  un  des  canyons 
implanté dans la région. Parmi les marquant  une  faille  de  délimitation  de  la 
caldera active. 
évènements célèbre : un séisme de
niveau 9 dans les années 50, une émanation de CO2 massive il y
a dix ans, provoquant la mort de centaines de têtes de bétails, ou
encore les mouvements, il y a trois ans, d’un système
montagneux dans la caldera qui en l’espace d’une journée a
modifié totalement le paysage (déplacement du lit d’un lac !)
pour revenir au point de départ une semaine plus tard environs.

- Les champs Phlégréens :


La région autour du Vésuve, à gauche sur la
photo. La région connaît d’intenses activités
volcaniques. On dénombre, ainsi, à partir de la
caldera, le Vésuve, à 30 km au sud est (visible
sur la photo) et toujours en activité, l’ile de
Ischia à l’ouest (non visible) à 20 km, qui a
toujours de fréquent tremblement de terre et a
eue une activité Le  volcanisme  italien  est  très  actif,  et  on 
intense jusqu’au dénombre  beaucoup  de  volcan,  en  activité 
ou non, sur tout le pays. 
milieu du 14°
Le Roccamonfina (aujourd’hui éteint) :  
siecle, (volcan : Epoméo), ou encore
http://geosciences.geol.u‐
l’ancienne caldera d’un volcan au psud.fr/geochrono/fr/proj/Roccamonf.html 
village de Rocamonfina, a 60 km au Pour  plus  d’information sur  le  volcanisme 
nord. Il s’agit de volcanisme de italien : 
faille comme on peu le voir sur la http://sibille.free.fr/rubriques_diverses/ves
uve/projet/volcanisme_italien.html 
carte ci contre.
enfin,  un  petit  site  sur  la  caldera  active 
italienne : 

http://sibille.free.fr/rubriques_diverses/ves
uve/projet/champs_phlegreens%20.html 

On connait de la caldera
une éruption majeur il y a 35000
ans (1200 km cubes). Bien que
depuis, il est eue deux autres
éruption majeur (nous parlons
bien de l’ensemble de la caldera
et non du Vésuve seul !) mais
dont les volumes semblent
continuellement diminuer. Il en
va de même pour l’activité
« mineur » des volcans de la
zone (comme le Vésuve). Cependant, l’ensemble de la caldera
(20 km) bouge encore
sur toute sa surface,
donc l’ensemble est très
bien surveillé. On
estime cependant que le
magma interne est en
train progressivement
de cristalliser totalement
dans des sous produits
de cristallisation solide.
Autrement dit : la chambre semble peu à peu se « boucher », et
donc son volume totale diminuer. Les arrivées de magma ne
semblent plus suffisantes à entretenir une telle surface. Celons
les prévisions, il ne devrait plus se comporter comme un super
volcan, mais plutôt comme une zone d’apparition futur de
plusieurs petits volcans. Peut être un peu sur le modèle du massif
central. Une fois les zones de l’ensemble de la chambre vidée, le
flux actuel se concentrera dans une poche plus petite, donc avec
un seul volcan, classique, en état d’activité. Cependant, la
caldera restant aujourd’hui active, ce système volcanique est
sous étroite surveillance, d’autant que les activités humaines de
la région sont très importantes. Ainsi, par exemple, Naples est
situé entre les deux volcans, celui de la caldera et le Vésuve.

- La caldera de
Long Valley,
(en Californie)

Une éruption majeure de


800 km cube il y a
760 000 ans. La caldera
est toujours active
(soulèvement du sol
régulier, émanation, etc.
…) et dispose de
dimension suffisante à
déclencher une super
éruption (37 km sur 20).
Elle semble plutôt sujette
à avoir un comportement
effusif, produisant
régulièrement de la lave
en divers emplacement de
sa caldera (sans aucune
logique apparente). Il n’y a donc pas de foyer central, ni a priori
de zone soumise à des pressions trop importante. Cependant,
sous certaine conjoncture, elle a prouvé pouvoir explosé, et elle
est donc étroitement surveillé.
On soupçonne la présence d’autres super-volcans à « Rabaul », en
Papouasie nouvelle guinée (océan pacifique sud), à « Aira », au japon,
à « valley Grande », au nouveau Mexique, ou encore dans les steppes
de la toundra (Russie). Certains ont été en activité, et on cherche à
déterminer si
ils le sont
toujours,
d’autre sont
encore mal
« évalué » pour
les classifier …
on note tout de
même que la
région nord
ouest de l’Amérique est très « prolifique » en super-volcans et en
concentre à elle seule 3 ! (2 de faille sur la fameuse faille de San
Andreas, et un de point chaud)
Effets et implications :

Jamais l'Homme n'a pu enregistrer l'éruption d'un super volcan


directement. Une des dernières super éruption d’importance remonte
à environ 74 000 ans... Cette éruption est celle du Toba, à Sumatra.
Cette explosion à eu des conséquences désastreuse sur la planète.
L’étude en particulier de cette catastrophe, qui est assez
documenté, mais aussi des estimations partie de conséquences
contemporaine d’éruption que l’homme a vécu, peu nous permettre
d’envisager les différentes implications d’une éruption de cette
ampleur sur l’ensemble du biotope terrestre.
Nous verrons majoritairement 3 points « clé » : le climat, puis la
vie, la biodiversité et tout les domaines s’en approchant, pour finir sur
les risques des facteurs humain en explorant un peu celle des
conséquences à l’échelle des civilisations pour conclure sur une
ouverture sur les moyens de prévention existant ou en devenir, si
encore à une telle ampleur des solutions peuvent exister.

Conséquence sur le climat :

Le Toba à Sumatra a une


caldeira d'environ 100 km de
long sur 40 km de large, autant
dire que cette éruption fut
colossale. C'est environ 3000
km3 de matière qui ont été
expulsés par le Toba. Des
carottes du fond marin prisent
à 2 500 km présentent
d’épaisse couche de cendre
pour les strates datant d’il y à
74 000 ans. Les cendres qui ont été expulsé se sont retrouvées partout
sur la planète. C’est d’ailleurs à cause de la distance des cendres par
rapport à leurs sources que les supervolcans ont été mis à jour, en
1971, avec des cendres à 2000 km du Yellowstone, au Nebraska. Les
cendres ont été projeté à plusieurs milliers de kilomètres. Les plus
fines ont pu faire le tour du globe, et ce, plusieurs fois.
Le phénomène est le même pour toute les super éruptions, mais
aussi, à plus petite échelle, pour toute éruption de type explosive et de
magnitude suffisante pour projeter de la matière à plusieurs dizaines
de kilomètres d’altitude. (voir la photo
Ci dessous une des fameuses courbes
page précédente)
statistiques qui permettent de calculer Le cas du Toba à cela d’intéressant
les effets du Toba. que, en plus des comparaisons avec les
Y sont reporté quelques éruptions
majeures sur lesquels nous reviendrons volcans récent, il donne une image assez
dans les lignes qui suivent. récente d’une éruption de cette ampleur.
Un excellent site qui référence des
Assez récente pour trouver facilement
éruptions (connues ou pas) leurs VEi, des indices sur les conséquences.
pour certaines leur volumes, l’année, et Les études des carottes de matières
la chute de température effective. Le
graphique en est tiré. prélevées en particulier dans le fond
océanique permettent d’avoir une image
http://forums.infoclimat.fr/lofiversion/in
dex.php/t14944.html
assez précise de la quantité de matière
projetée.
De même, on connait avec plus ou
moins de précision la concentration de chaque élément constituant ces
résidus. De là, il est possible d’une part de déterminer combien de
temps les poussières sont restés en suspension, et combien de gaz ont
été relâché dans les couches les plus hautes de l’atmosphère.
Car, à partir de l’étude des autres éruptions, de type plus
conventionnels, nous avons à présent des outils statistique assez fiable
pour relier les volumes de gaz,
de poussière et leur temps de
suspension, sur le climat global,
ou bien local.
A partir de la, il est possible
d’extrapoler et d’essayer de
déterminer les conséquences
d’une super éruption.

Avant donc de calculer


l’effet du Toba il y a environs
75000 ans sur notre climat,
nous allons donc observer quels
ont été les effets d’éruptions plus contemporaines, pour lesquels nous
avons des données scientifique ou tout du moins des témoignages
humains suffisamment précis et nombreux pour pouvoir être pris en
tant que « preuve » tangible.

Lors de l'histoire de la Terre,


les éruptions volcaniques les plus
importantes ont été suivies d'un
refroidissement de quelques
années. Ce phénomène est
désormais tout à fait connu,
reconnu, quantifiable et
observable. On peu dire qu’il s’agit
d’une démonstration à la fois
statistique et de l’ordre de
l’expérimental. Le refroidissement
est sans doute dû à la grande quantité de dioxyde de soufre (SO2) et
de cendres éjectés par ces éruptions volcaniques. Une bonne partie de
la poussière et des particules montent jusqu’à la stratosphère, à 20.km
d'altitude et même parfois à plus de 50.km. A ces altitudes, les vents
sont forts et les gaz peuvent faire souvent plusieurs fois le tour de la
planète. Comme la stratosphère est stable et les mouvements verticaux
réduits, les gaz éjectés peuvent y rester ainsi en suspension pendant
plusieurs années.

Quant à elle, la cendre qui a été envoyée dans l'atmosphère tombe


graduellement de la haute stratosphère stable au sol, et aide à
augmenter la création des nuages et des précipitations dans
l'atmosphère inférieure. Mais ce n'est pas la cendre qui a le plus d'effet
sur le climat à long terme. En revanche, a court terme, elle cache le
soleil et provoque un « hiver volcanique » qui lui peut être
extrêmement violent (parfois plusieurs degrés de différence !). La
violence et la durée dépendent grandement de la taille des particules,
des vents qui les concentre ou les disperse, et, bien sure, de leur
volume. Pour un volcan « normal », cet hiver excède rarement
quelques jours. Pour la suite des effets de l’éruption, ce sont les
aérosols qui prennent le relais.
Quand le dioxyde de soufre éjecté dans la stratosphère se mélange
avec la vapeur d'eau de l'atmosphère, alors ce gaz se transforme en
acide sulfurique liquide (H2S04) et devient ce qu'on appelle un
"aérosol", c'est-à-dire de fines gouttelettes de quelques dixièmes de
microns de diamètre.

Ces aérosols d'acide


sulfurique, absorbent et
réfléchissent vers l'espace le
rayonnement solaire, alors un
réchauffement a lieu dans la
stratosphère il peut atteindre
quelques degrés au plus fort de la
couche. Puis la température de la
troposphère a tendance à baisser comme ce fut le cas lors de beaucoup
d'éruptions. Et parfois cela peut durer 2 à 3 ans après l'éruption. De
façon générale, il y a une réduction nette de 5 à 10% de l'énergie reçue
sur la surface de la Terre. Alors la température peut baisser de 0,10°C
à 1°C celons les cas. Le refroidissement climatique déclenché par ces
éruptions serait toujours initialement décelé sous les tropiques, peu
après l'éruption. Puis il se propagerait ensuite aux latitudes moyennes
au cours des années suivantes.
Les aérosols d'acide sulfurique qui se forment dans la stratosphère
quand le dioxyde de soufre se combine avec des particules d'eau
accélèrent la destruction de la couche d'ozone. Les années suivant
l’éruption du Pinatubo en 1991 par exemple, la cartographie de la
couche d’ozone et d’autres observations indiquaient des réductions de
l’ozone plus importantes que les années précédentes aussi bien aux
latitudes moyennes qu’aux hautes latitudes de l’hémisphère Nord.
Ces deux phénomènes conjoints participent activement aux
changements climatiques observés.

Il faut ensuite faire des études statistiques entre la corrélation des


« effets » observé et le type, la taille, le volume de l’éruption qui serait
responsable. Pour ces études, les scientifiques ont quantifié non
seulement les °C perdu, quand c’était possible, mais aussi les impacts
sur les récoltes, les phénomènes sociaux important, les effets observés
par les témoins, les durées, notamment, ou encore les courbes
démographique. La formule statistique qui est sorti de cette étude
semble d’autant bonne qu’elle est rectiligne uniforme (voir courbe
présentée plus haut), et les éruptions notoire s’écartent rarement de
plus de 10% de la courbe.
Prenons exemple sur le
krakatoa (1883, Indonésie, VEI
6, 20 Km cubes de matières
projetées).
Les 26 et 27 août 1883,
l'explosion du volcan
indonésien déclenchait un
tsunami géant. Des vagues de
quarante mètres de hauteur
entraînèrent la dévastation sur
les côtes de Java et de Sumatra.
La vague fut ressentie jusque
dans la Manche !

L’étude des courants maritimes de l'époque est édifiante :


L'eau étant plus dense autour du volcan, ce refroidissement a
pénétré en profondeur dans les couches océaniques, générant un effet
durable (rappelons à ce titre que les courant sont les "moteurs" du
climat). Les couches sédimentaires
laissent des traces sur plusieurs dizaines
L’étude des concentrations et t° de la d'années des conséquences directes de
mer et de l’atmosphère est rendu
possible par des carotte dans les calotte
l'éruption !
glacière. Ainsi, par exemple, l'élévation
actuelle de la température des couches
maritime des courants marins profonds (300 m) a été moins rapide que
les modèles le prévoyait. Sauf si on inclut, précisément, dans les
mêmes modèles les conséquences des éruptions depuis 1883. Celons
les éruptions, en effet, la durée d'un impacte sur les courants
océaniques peut varier de 40 à 100 ans. Heureusement pour nous, tout
les volcans ne sont pas assez puissant, ni assez bien placé, pour influer
sur les courant maritime.

Mais reste alors les gaz à effet de serre, les aérosols et la


destruction partielle de la couche d'ozone. L’éruption du Krakatoa,
ainsi que celle, plus contemporaine, de 1991 au Pinatubo (de même
intensité) ont relâché pas moins de 30 millions de tonnes d'aérosols
jusqu'à 20 km d'altitude. Pour le climat, c'est 1 à 5 % du rayonnement
solaire (3,50 W/m²) de perdu. Concrètement, on a relevé entre 0,10 et
0,5 °C de perte, et plus de 1,5° aux latitudes plus élevés, et ce pendant
3 ans pour le premier, 1 pour le second. La différence est le corolaire
du constat fait des effets de serre ces dernières décennies citées au
dessus : l'élévation de la température des courants marins due aux
activités humaine contrecarre plus facilement en 1900 qu'en 1800
l'effet de l'éruption. Les effets du Pinatubo ont donc persisté moins
longtemps.

Autre exemple : le "chichon" (Mexique) qui


s'est réveillé en 1981 après plus de 2000 ans
d'inactivité. La colonne de cendre s'envole à
plus de 25 km d'altitude. Extrêmement bien
documenté, car couverte par la zone d'activité
des satellites, cette éruption rentre dans les
meme constats que celles cités précédemment.
Le 29 mars 1982 - le lendemain de la première
éruption - à 10 heures du matin, un satellite
météorologique américain transmet des images
montrant qu'un nuage éruptif très dense
provenant du Chichon se déplace à la fois vers
l'est et vers l'ouest sous l'effet de vents soufflant
dans des directions différentes selon l'altitude.

Pour la première fois, des équipements ultramodernes, installés


à la fois au sol (des systèmes de repérage à laser) et dans des satellites,
permettent d'étudier les effets d'une éruption dans la stratosphère et à
proximité de la Terre. On s'aperçoit ainsi que le nuage provenant du
Chichon finit par faire le tour du globe. De fines particules de cendres
restent encore décelables dans l'atmosphère quatre ans plus tard !
Ce nuage volcanique déclenche une série d'effets optiques.
Dans l'Arizona, on fait état de couchers de soleil anormalement longs
et brillants. Pendant quelque temps, le ciel, au-dessus de cette région,
est d'un bleu blanchâtre au lieu du bleu vif qui adopte habituellement.
Le nuage du Chichon a surtout d'étonnantes répercussions sur le
climat : on lui doit une diminution sensible des températures
moyennes terrestres. On a vu que, par étude statistique, la température
de l'hémisphère baisserait de 0,3 °C pendant un à trois ans après une
éruption majeure. Or, après l'éruption du Chichon, et en corrélation
avec ce phénomène, d’après les relevés fait par les satellites, la
température de la Terre a diminué, en fait, de 0,5 °C ! Cet effet

Les aérosols avant (première image) puis après l’éruption du Pinatubo

exceptionnel serait dû non pas tant à la violence de l'explosion qu'à


l'importante quantité de soufre contenue dans le nuage éruptif.
Autre exemple
connu : le Tambora
(VEI 7, 1815,
Indonésie). Il est
bien documenté, et
responsable de mini
ère glacière connu
en Europe sous le
nom de « été sans
soleil » (en 1815-
1816). La baisse
globale en Europe
est estimée à 1°…. Et nous somme de l’autre coté de la terre vis-à-vis
du volcan ! L’été 1816 est l’été le plus froid jamais enregistré en
Europe (dans les pays doté d’une météo fiable). Il y a eue pas moins
de 200 000 morts due directement à la baisse de température et à la
famine qui en a été la conséquence.

L'ampleur de la perturbation climatique sera en fonction du lieu


l'éruption. Une éruption volcanique à l'équateur comme celle du
Pinatubo, a la possibilité de toucher le climat global de la Terre
puisque les aérosols produits peuvent s'étendre dans les deux
hémisphères. Les aérosols empêchent la chaleur du soleil de traverser
la couche la plus basse de l'atmosphère (la troposphère), rafraîchissant
ainsi les températures des régions proches des tropiques mais
réchauffant la stratosphère. La différence entre les températures du
nord et du sud s'en trouve réduite et la « diffusion » s'en trouve, elle,
accélérée. L'air froid reste donc au nord pendant l'hiver et une grande
partie du nord-est américain connaît des conditions atmosphériques
clémentes.

A l’inverse, les éruptions des volcans situés en haute-latitude ont


des effets moins importants sur la Terre comme la majorité des
aérosols sont restés largement au nord, où ils n'ont pas été autant
exposés à la chaleur. En conséquence, la basse stratosphère ne s'est
que très peu réchauffée donc la troposphère moins refroidit et
l'influence sur l'oscillation arctique a été limitée.
En utilisant ces exemple, et d’autre encore, les scientifique ont
construit une courbe qui leur
permet d’extrapoler sur les
conséquences du Toba (et des
autres super éruptions).
Dans le cas du Toba, la
courbe annonce une chute de
température de 10 à 15 ° dans
les plus hautes latitudes, ce pour
plusieurs décennie, et un hiver
volcanique total qui a dû durer
entre 2 à 5 ans !

Des recherches menées à partir de ces courbes, sur les dépôts du


Toba, mais aussi du Yellowstone
On constate sur ce graphique le gouffre semble confirmer ces dire, avec des
qui existe entre une éruption déjà fort
peu conventionnelle (Tambora) et le
strates contenant des cendres sur 5
Toba. ans, et des sédiments laissant la trace
Rosa désigne une province ignée des d’une « mini ère glacière » sur au
USA.
moins 50 ans. (Cet élément est à
L’ère glacière évoqué ici est « la prendre avec délicatesse puisque la
glaciation de würm, qui s’étend de -
72000 à -11000)
terre a connu conjointement une « ère
Plus d’info : glacière » de petite envergure due a sa
position par rapport au soleil. Il est
http://fr.wikipedia.org/wiki/Glaciation_
de_W%C3%BCrm
difficile de départager cette cause de
celle du volcan, ayant été enregistré
sur quelques millénaires.)

Conséquences sur la vie :

Une chute de 15° de la température globale, et ce sur plusieurs


années, ne peut pas être sans conséquences sur la vie. Et la vie n’est
pas sensible qu’à cette chute de température : cendre et gaz agissent
non seulement sur le climat, mais aussi directement sur le biotope.

Bien que nous puissions amputer des disparitions d’espèces, de


façon plausible, à ce type d’événement, il faut aussi tenir compte du
fait qu’elles sont « assez » courte dans le temps, et que
statistiquement, il est plus probable qu’elle fasse plus souffrir les
population qu’elle ne les extermine totalement. C’est peut être
précisément cet élément qui permet d’expliquer que certains
paléontologues ne trouvent pas de trace de disparition animale totale
et majeur. N’oublions jamais que nous parlons d’hypothèses. Personne
n’était la y’a 75000 ans (et aux autre éruptions) pour pouvoir nous
raconter ce qu’il s’est vraiment passé.

La première conséquence d’une éruption est la mort de la flore.


En effet, celle-ci se nourrit par Photosynthèse. Et contre la plante, trois
éléments agissent : d’une part, les gaz dont on a déjà parlé, qui
empêche la lumière de bien passer (il en va de même pour les plante
« piégée » dans l’hiver volcanique causé par les cendres), mais aussi
les cendres, qui, directement, en se déposant sur le sol, sur les feuilles
et les troncs « étouffent »
les plantes. Enfin, la
chute de la température
affaiblie les populations
et éradique tout être
vivant, végétal comme
animal, incapable de tenir
des « deltas » de
température important
(les plantes sont assez
fragile).
Une fois les plantes
morte, c’est tout
l’écosystème qui est
menacé. En premier lieu tous les animaux incapables de digérer les
nouvelles espaces qui ont su s’adapter et survivre. Dans le même ordre
d’idée, suite à cet affaiblissement de certaines population d’animaux,
certains prédateurs ne sont plus en mesure de servir de régulateur..
Pour peu que l’une d’elle soit adapté à ce nouvel environnement, et
elle connait un « boom ».
Il y a aussi, pour la faune, et non pas la flore, une conséquence
directe pour la cendre.
En effet, même refroidi, tant qu’elle retombe sur terre, elle
présente un danger.
La cendre est corrosive et minuscule… les êtres- vivant la respire,
l’inhalent, et ne peuvent ensuite s’en débarrasser.

L’exemple type
nous amène dans ce
cas au Yellowstone.
Celui-ci est le
premier des
supervolcans qui a
été identifié. Il l’a
été, entre autre, à
cause de fossiles
retrouvés à quelques
milliers de km, au
Nebraska.
En effet, les paléontologues ont trouvé, C’est  grâce  à  une  curieuse  concentration 
d’animaux  malade,  à  2000  km  du 
enfuis dans des cendres, qui ont plus tard été yellowstone,  dont  la  cause  de  la  mort    est 
identifié comme provenant du yellowstone pourtant attribué, que les scientifiques vont 
pour  la  première  fois  avoir  la  preuve  et 
(donc à plusieurs milliers de km de leur même  l’idée  du  monstre  qu’il  représente. 
source, contre quelques dizaines voir Les  photos  par  avion  ne  viendront 
confirmer  les  doutes  que  dans  la  fin  des 
centaines au maximum pour des éruptions années 70. 
conventionnelles), des centaines de reste
d’animaux, visiblement tous mort dans les
même temps, et ce alors qu’ils étaient tous dans la force de l’âge. Ils
souffrent tous d’excroissance curieuse sur leurs ossement, signe d’une
maladie que les cendres peuvent expliquer.
Ces animaux semblent morts, après étude, d’une forme de
pneumonie, noyé dans leur propre sang. En inhalant les cendres
contenue dans l’air, ces dernières ont lacéré leurs poumons jusqu’à ce
qu’ils en meurent.
Pour qu’un volcan puisse tuer de cette façon à 2000 km, on
imagine la puissance de ce monstre. Généralement, ce genre de mort
est restreinte non seulement à la « courte » période de l’hiver
volcanique (quelques jours pour une éruption classique), mais en plus
à proximité du volcan (quelques dizaines de km tout au plus).
Ici, les échelles, aussi bien en durée qu’en distance sont édifiantes.
Cette couche de cendre se retrouve partout sur le globe, d’une
part, et d’autre part, on y note une concentration assez élevé de fossile
de toute sorte. De même, la strate contient des éléments issus
d’organisme végétal, preuve d’une disparition majeur de la flore à
cette période. Lorsque l’on constate qu’une « petite » éruption peu
causer la mort des cultures et provoquer une famine à l’autre bout de
la terre, on ne s’étonne pas vraiment des dégâts occasionné par un
monstre 100 à 1000 fois
plus puissant.

Mais la preuve la plus


édifiante des
conséquences d’une telle
éruption sur le règne
animal est dans notre
propre carte génétique.
Celle-ci se base donc sur
l’éruption contemporaine
à l’homo sapiens, c'est-à-
dire celle du Toba, il y a
75000 ans.
Le constat
(statistique) est le suivant :
Compte tenu du fait que toute espèces à un risque x de mutation
tout les y années, et compte tenu de notre ancienneté en tant que
« souche » d’espèces, il y aurait du y avoir à
Stanley  Ambrose,  auteur  de  cette  théorie, 
notre époque de nombreux « cousin » de « théorie de la catastrophe de toba » dont il 
l’homo sapiens. Hors, malgré notre grand est  question  dans  un  des  documentaires 
télévisés  également,  a  créé  un  site  très 
âge, nous sommes les seuls, et notre ADN complet  présentant  à  la  fois  le  Toba  mais 
est étonnamment proche d’un individu à aussi ses conséquences sur l’être humain,
avec moult preuves à l’appui.
l’autre… compte tenu des nos différence et
de la fréquence statistique des mutations, on Son site : (en anglais !)
peu calculer que notre « souche » remonte à http://www.andaman.org/BOOK/originals/
Weber-Toba/textr.htm
une petite population de 5 à 10000 hommes,
il y a … 75 000 ans !
De la à dire que le toba y est sans doute pour quelque chose, il n’y
a qu’un pas, que l’anthropologiste Stanley Ambrose, à qui l’ont doit
ces études, a franchit.
On appel ce
phénomène un « goulot
d’étranglement ». Si on
représente, comme cela
est fait souvent, les
espèces par un arbre,
tout se passe comme si
il fallait 100000 ans
pour que pouce 50 cm
de tronc et que 50 cm était la « limite » au delà de laquelle la souche
se sépare en deux. On aurait alors, depuis Lucy, un arbre avec de
multiple ramure. Seulement, voila, il y a 75 ans, tout l’arbre est
décapité, et une
nouvelle branche, toute
neuve, m ais unique
sert de futur tronc à un
arbre qui a même pas
eue encore le temps de
se développer. De notre
point de vue, c’est
comme si l’espèce datait
de ce moment la.
Selon cette théorie, les humains,
Le graphisme du haut présente l’arbre après Toba, se seraient propagés encore
d’évolution génétique de l’homme. En
bas, plusieurs million d’année une fois, quand le climat et d'autres
d’évolutions ont abouti a la création de facteurs le permirent. Partant de
plusieurs cousin (dont certains déjà
disparu). La barre violette, présentant le
l'Afrique, ils ont émigré vers l'Indochine
Toba il y a 75 000 ans, réduit cette et l'Australie et plus tard vers le
famille a plus qu’une seule branche, qui, Croissant fertile et le Moyen-Orient.
ces 75 000 dernières années n’a pas eue
encore le temps de se diversifier.
Les routes migratoires créèrent des
centres de population en Ouzbékistan,
Ci contre, la carte du monde celons la
Afghanistan et Inde. Les divergences de
théorie de Stanley Ambrose, tiré de son site, 
et  présentant  la  zone  d’action  principale  du  couleur de peau apparurent, dues à des
nuage  du  Toba  et  les  mouvements  de  niveaux variés de mélanine pour
population.
s'adapter aux variations locales de l'intensité des rayons UV. L'Europe
s'est peuplée par des migrants venus d'Asie centrale à la fin du dernier
âge glaciaire au fur et à mesure qu'elle devenait plus hospitalière.

En soutien à la théorie d'une « génération de Toba » et à une


origine commune relativement récente, l'unité culturelle humaine que
l'on observe au travers de l'analyse des langues, des cosmogonies
humaines et de ses mythes fondateurs. Toutes les langues auraient une
origine commune, ce que tend à confirmer l'étude des mythes
humains, où l'on retrouve des thèmes
analogues, des archétypes fondant les
structures morales des cultures. L'on note aussi
que la glaciation de Würm débute vraiment
vers -70 000 soit peu ou prou aux alentours de
l'explosion du supervolcan (-75 000). Ceci
tendrait à montrer que l'explosion du volcan fut
un évènement majeur et déclencheur d'un
changement climatique qui ne prit fin qu'il y a
11 000 ans.
De fait, en combinant la linguistique
comparée, la mythologie comparée et l'étude
des mitochondries, ainsi que la glaciation de
Würm, on retrouve une parenté certaine et
commune au genre humain tel qu'il se présente
aujourd'hui, trouvant son origine dans une petite population vivant à
l'époque de l'explosion de ce supervolcan. L'ensemble de ces faits
corroborent bien qu'il y a une « génération de Toba », celle qui
aujourd'hui peuple la Terre.
A contrario de cette théorie, de récentes découvertes
archéologiques dans le sud de l'Inde à Jwalapuram semblent montrer
que l'activité humaine ne semble pas avoir été si perturbée pendant
cette période. 500 outils de pierre montrant une continuité des
techniques traditionnelles y ont été découverts, ce qui tendrait à
démontrer qu'il n'y a pas eu d'étranglement de l'évolution génétique ou
d'extinction.
Cependant, ceci peut tout à fait être « arbitraire ». Il y a pu y avoir
des groupe de survivant isolé un peu partout sur la planète (d’où les
différences avec les langues orientale ?) au grès de situation locale
plus favorable…

Conséquences sur les hommes :

Autant en
considérant l’homme en
tant qu’espèce animale, il
est possible de se donner
une idée des conséquences
(dévastatrices) d’une
future éruption majeure,
autant ce serait oublier
que l’homme est un
« super organisme »…
non dans le sens qu’il est
« supérieur » aux autre, mais parce que les structures qui encadrent sa
vie, autrement dit ses relations sociales, sont si complexe qu’elle se
comporte elle-même comme un organisme vivant. Et les
conséquences sur cet être vivant là sont quasiment insoupçonnables.
Tout au plus pouvons-nous spéculer. Parce que, jamais, un tel système
vivant s’est trouvé confronté à une catastrophe de cette ampleur. Est-
ce que nos structure s’avèreront être une force déterminante, comme
notre extraordinaire polyvalence et capacité à nous adapter semble
nous le laisser penser, ou bien la structure est elle devenu si complexe
qu’elle en devient instable et présentera pour nous autant de danger
que de promesse ?

Autant être lucide dès le début :


impossible de répondre avec certitude à
quoi que ce soit. Nous ne pouvons faire
qu’un bilan actuel, et extrapoler des
conséquences d’événement mineur. Nous
devons aussi nous intéresser à certaines
œuvres (littéraire, artistique, témoignages
passé ou bien fiction pure,
cinématographique) qui sont le reflet de vécu similaire pour certains,
et le résultat de la spéculation d’artiste de tout bords qui se sont posé
la même question que nous pour les fictions. Bien sure il faut
privilégier ceux qui présentent une société post apocalyptique, et non
ceux présentant le drame en lui-même.

Pour beaucoup, la civilisation en tant que telle est une force qui
nous permet d’affronter la plupart des éléments. Il est vrai que nous
avons un système « d’auto défense » efficace, capable de nous faire
prendre rapidement des décisions pour aller porter secours, même
éloignée de nous, en cas de coup dur. On pourra évoquer les secours,
les moyens technologiques (anti sismique, bunker, système d’aide à la
vie, etc …) et même la prévention. A priori, nous n’avons jamais été
mieux formé et préparé au
volcan qu’aujourd’hui où tout le
monde les connait, et a déjà
entendu dire les gestes à faire et
ceux qu’il ne faut pas exécuter.

Seulement, voila, cette


théorie de « notre niveau de
civilisation est telle que peu de
choses peu nous mettre tant à
mal que l’espèce en serait
menacer » est à relativiser.

D’abord, dire que « tout »


les hommes sont préparés et
égaux est faux. De plus, nos systèmes d’information ont leurs failles.
Preuve est faite de l’impact ridicule qu’ont eue les avertissements 5
heures avant la catastrophe des scientifiques sur le bilan humain de la
catastrophe du tsunami il y a de ca quelques années, par exemple. Ou
encore le Chichon, qui malgré ses activités, du fait de sa longue
période d’inactivité, n’a pas été pris au sérieux avant son éruption.

Car si la société se veut un système « logique » et inébranlable,


cela débouche à deux corolaires :
D’une part c’est ignorer que l’homme,
élément clé et engrenage du système n’est
pas lui-même « logique » et « inébranlable »
et qu’à partir de là, la mécanique bien huilée
de la société doit parfois faire, ou bien fait
contre son grès, des actions en dehors de
toute logique.
D’autre part, un système qui est
purement logique prend le risque que sa
logique n’envisage pas toute les solutions, et
se retrouve démunie face à quelque chose
d’inédit. On peu dire qu’un système trop
logique est un système borné. Cela va donc
contrebalancer notre polyvalence naturelle en nous figeant dans des
actions pré-formatées, et pas
Les grandes éruptions peuvent
influencer le climat social d’un pays. nécessairement adaptés.
La preuve avec le Laki (en haut de
page), en 1783-1784 qui émit 14
milliards de m cube de gaz sulfurique et
Est il utile de rappeler que
causèrent des famines durant une jamais l’homme contemporain et doté
période connue sous le nom « hivers des de ce nouvel organe à eue à traverser
5 ans » qui sont sans doute à la source
de la révolution française, en 1789, à la
ce type d’épreuve ?
fin de la mini ère glacière. A partir de ce constat, on peu
http://fr.wikipedia.org/wiki/Laki
commencer à faire une mise en doute
systématique du système, puisque le
cas est inédit, et le système peu adapté
à l’inédit.

Les conséquences principales d’une éruption de ce type est,


comme nous l’avons vu, une
« mini ère glacière » qui
s’installera pour quelques
années, si ce n’est quelques
décennies. Les retombée de
cendre dans les tout premiers
mois, voir à plus faible dose
année, tueront directement un
grand nombre de personne, la
faune et la flore. A terme,
c’est une famine généralisé qui guète. Le « moulin du monde », à
savoir les grandes zones agricoles céréalières qui alimente une bonne
partie du monde de leur production sont dans la ligne de mire du
yellowstone. De même, les perturbations climatiques risquent
probablement de dérégler le cycle des moussons, et avec lui le fragile
équilibre asiatique, supprimant l’autre manne importante de
nourriture : le riz. Aussi bien dans le tiers monde que dans les pays
plus industrialisé, ce déficit de ressource pourra se traduire
immédiatement par une banqueroute, et, à terme, et surtout, des
famines ; le premier pouvant détruire nos réseaux sociaux et donc
l’animal « société », le second l’homme seul en tant qu’animal à son
tour.

Pour mettre à sac plus en


profondeur la société en tant qu’être
vivant, la cendre à des capacité qui
sont à même de détruire un des
vecteurs d’expression de la société, à
savoir son matériel et ses
technologies : s’insinuant dans les
moteur qu’elle grippe, empêchant la
marche des voiture dès l’or que plus de
1 cm de cendre traine par terre,

Zone d’influence Yellowstone 
en cas d’éruption majeure (2‐
3000 Km cubes) 

Zone 1 : 100 km. Tous les êtres 
vivants sont tués. 

Zone 2 et 3 : (3 millions de 
personnes – 500 km) les 
cendre prennent au piège 
(comme pour Pompéi) 

Zone 4 : 15 cm de cendre 

Zone 5 : 5 cm de cendres. 

Zone 6 (non visible, jusqu’à la 
cote est) : 1 cm de cendres. 

Europe : 1 à 3 mm de cendres.
capable de faire s’effondrer des charpente, même assez solide, dès 20
à 30 cm d’épaisseur, 10 à 15 pour des bâtiments plus fragile,
immobilisant le trafic d’avion dès 2 mm d’épaisseur sur les aéroport,
capable de détruire l’avionique des appareils en vol, sans parler des
effet électrostatique qu’elle provoque, destruction des lignes
électriques, téléphoniques et surtout des centraux. Les gaz et les
nuages en suspension empêcheront la plupart des satellites de joindre
le sol simplement, et, enfin, pour certaines latitudes, la destruction
totale des appareils qui n’ont pas été adapté à l’origine pour ce
changement climatique. Citons aussi la déstructuration complète des
medias, qui sont, qu’on le veuille ou non, un des point clé de décision
du système « société ».

Finalement, là ou nous espérions de la Plusieurs raisons possible d’une destruction 


société qu’elle soit capable de nous avertir, de  l’humanité  et  la  liste  des  grande 
d’une part, et s’occuper des moyen de extinctions majeures passée : 
secours, d’autre part, de quoi est réellement http://membres.lycos.fr/jcboulay/astro/som
maire/astronomie/univers/galaxie/etoile/sys
capable une société sans ressource, teme_solaire/terre1/extinction/page_extincti
déstructuré aussi bien dans ses moyen de on.htm
décision (média et comme nous le verrons
ensuite chute des « tête ») que dans ses vecteurs de mise en pratique
(déstructuration des administrations, des usines et des moyens de
productions, des consortiums et des organisations, banqueroutes), sans
moyen de communication et sans système de transport simple, rapide
et fiable ?

De même, somme-nous réellement préparé à des évènements de


cette ampleur ? Déjà en Indonésie, alors que les tsunamis (et autre
manifestation géologique) sont monnaie courante, aucune prévention
n’a fonctionné. Et face à un drame à l’échelle d’une super éruption
(mais pas seulement), que pouvons nous de toute façon faire ?

Tout les films catastrophe, quelques soit l’origine de la


catastrophe qu’il présente (deep impact, supervolcano, 28 jours plus
tard, resident evil 2, le jour d’après, je suis une légende, indépendance
day, la guerre des mondes …) ont ce dénominateur commun d’un
évènement qui nous a « surpris » par ses dimension. On y assiste
systématiquement a deux éléments qui sont inhérent au
fonctionnement d’une société :
- d’une part, le facteur humain de la prise de décision, mal
adapté à la tache, qui hésite et tient compte d’une certaine forme de
politique,
- d’autre part l’inefficacité totale des moyens d’évacuation.

Pour contrecarrer ca, il faudrait un plan « préparé à l’avance ».


Par exemple, le projet de la Nasa « Deep impact » à pour but de
prévoir une réponse autonome et
prête à l’emploi pour contrer
l’arrivée d’un futur astéroïde tueur.
Seulement, à cette idée Vien
se déposer deux plaies :
- les « discutions » de
spécialiste et le fait, corolaire, que
l’action proposé sera pour un
« évènement » bien déterminé.
- le fait, sans vouloir faire de
constat morale et / ou politique, que l’homme s’est fait dépassé par la
société qu’il a créé. Aujourd’hui, la société, auquel on rattache
souvent avec plus ou moins de bonheur l’image d’une machine, à des
buts qui sont avant tout technocratique.

La technocratie amène à une forme L’industrialisation du


scientifique et à une instrumentalisation de la science amène a 3 points
qui sont autant de désavantages le jour
d’une catastrophe.
Pour commencer, il est forcé de
faire « du chiffre ». L’entretient d’un
réseau dont le seul but est de réagir en
cas de catastrophe majeur n’est utile
qu’en cas de catastrophe… le reste du
temps, ca ne fait que couter de l’argent.
Dans cette optique, force de
malheureusement de constater que dans
tout les vieux pays industrielle, la part d’argent dédié à la recherche et
même au « bien commun » (on pourrait étendre ça à la privatisation)
diminue au profit de chose qui peuvent facilement être chiffré et dont
l’utilité est immédiate et indiscutable.
Cela nous conduit au second point : la société du chiffre nous
amène à faire l’inverse de ce qu’elle aurait été sensé nous apporter.
Alors que la société, telle qu’on la met en avant comme « protection »
en cas d’évènement catastrophique majeur, devrait nous protéger, sa
recherche « au chiffre » la conduit à ne pas voir au delà de son profit
immédiat. Certes, en cas de catastrophe, elle réagit… mais après coup.
Pour résumer cette idée, qui n’est en fait que la suite logique de la
première, nous préférons agir pour réparer que agir en avance pour
prévenir. Nous misons sur la chance et notre réactivité. Hors, nous
l’avons vu, dans une telle catastrophe, la mutualisation des biens, les
moyen de communication et de transport seront largement affecté.
Autrement dit, il lui sera impossible de réagir après coup. Et avant ?
Et bien, comme aucun profit n’est à tirer d’une étude et d’actes qui
couteraient beaucoup sans rapporter grand-chose, nous venons de
montrer que rien de tangible n’est fait.
Au final, « la société » aurait du fonctionner comme une conscience
géante ayant pour but la
survie de l’ensemble. En
réalité, le but est devenu
abstrait, construit par le
complexe en lui-même, et
la structure s’en trouve
inadapté pour agir face à
une menace a long terme
globale. Il suffit de voir le
bruit de pétard mouillé de
la conférence de Kyoto (ci-dessus), et, malheureusement, de l’état des
lieux sur le plan du réchauffement climatique, dont, pourtant, nous
sommes tous désormais au courant. Et bien, même en connaissance de
cause, l’effet de l’investissement est visiblement pas à la mesure de ce
dernier… au final, ce qui risque de faire progresser les choses c’est la
disparition (pour le coup fort avantageuse) des ressource pétrolière, et
l’appât du gain des pays plus ou moins émergeant qui eux n’ont pas
peur de passer aux actes (projet d’une centrale solaire géante dans le
Sahara pour alimenter en partie l’Europe et le Maghreb). On pourra
pour se faire une idée des « remous » politique (donc de la
« conscience » de la civilisation) regarder « une vérité qui dérange »,
avec, entre autre, l’expérience imagé de la grenouille et de l’eau qui
boue, assez représentative
de ce que notre société est
incapable de gérer.
Ceci débouche au
troisième et dernier point :
ces techniciens,
scientifiques du chiffre et
du profit à « court terme »
démystifie complètement la
science. La science devient
donc plus qu’un outil.
Moralement et
spirituellement, dans cet
état de chose, il est
malheureux de constater
que les scientifiques qui
parviennent encore à être
objectif ne trouve plus
d’interlocuteur, car, pour
beaucoup, la science est La démystification de la science conduit à un clivage de la science avec toute forme de 
spiritualité. 
devenu tout au plus sans
Les scientifique (la science n’est pourtant pas contradictoire avec un art de vivre, une 
« magie », au pire « le morale ou même une croyance, mieu, elle en est une elle‐même) sont donc assimilé à 
mal ». Ainsi pourrait on des gens sans fois, pactisant avec le diable. Les adepte de cette croyance sapent donc 
systématiquement  le  travail  des  scientifique.  Citons  les  sujet  « sensible » :  OGM, 
citer, dans cette rubrique, Clonage, Nucléaire, ou presque plus aucun débat réellement constructif n’est possible. 
les « théories » de la fin du Meme l’état de se risque plus dans cette brèche. 
monde en 2012, ou, non Culturellement, la science, symbole sacro saint des technocratie, est peu a peu assimilé
à l’image du libéralisme sauvage, du progrès sans conscience, du dément fou causant
content de dire que le lade fincatastrophes,
du monde (il n’y a qu’a lire les posts enflammés des forums dans les sites parlant
de sujets scientifiques sensibles ou de pointe, comme les accélérateurs
réchauffement climatique à particules. Même une récente allocution de notre président, assimile les « athée » à
n’est pas dû à nos action, des gens sans fois ni loi. Il va sans dire que cette remarque a entrainé de très vive
réaction et qu’il est rapidement revenu sur ses déclarations. Mais ce « raté » est à
ajoute qu’on ne peu rien y l’image, malheureusement, de l’état des lieux.
faire d’autre que subir. Lescience phénomène est d’autant plus présent que la société à un passé lourd avec la
: elle a détruit ses mythes, ses croyance, désacralisé l’homme, la terre, le
Pour les gens adhérant à système solaire, le plongeant dans un état de « larve minuscule ». De très vieille
cette idée, les scientifiques croyance viennent en plus étayer la thèse de la science « antéchrist », avec, par
exemple, une description troublante d’une société « normalisé » et chiffré (666) dans
qui se sont battu pendant l’apocalypse celons st jean.
des années pour faire Ci-dessus : le calendrier maya, qui comme celui de quelques autres anciennes
civilisation, stoppe brusquement, en 2012. Nos sociétés étant « pervertie », les plus
reconnaitre le tord de vieux mythes sont remis au gout du jour.
l’homme sur son environnement, donc fonctionnant à contrario de la
société, sont pourtant assimilé comme un des rouage les plus pervers
de cette dernière. Pour eux, ces élucubrations ne sont que des
« machination » décidé en haut lieu pour nous amener à consommer.
Il en va de même pour les supervolcans dont « l’effet mode » est pour
eux preuve de la même machination,
et les activités lié à son éventuelle Ci-dessous :
éruption en 2012. Qu’on y croient ou La forte pression démographique joue elle aussi les
facteurs aggravant en cas de catastrophe.
non n’est pas en soi la question, c’est
la désacralisation de la science qui est Bouchons des infrastructures de communications, des
transports, perte du patrimoine matériel plus ou
ici mise en relief, et avec elle moins lourde de conséquences.
l’éventuel « pouvoir » de parole que
les scientifiques qui tenteraient de
s’opposer aux vicissitudes de la société, qui disparait totalement.

Pour en finir dans le rayon des éléments qui vont « contre » nous
et des éléments qui risquent de souffrir d’une éruption, nous pouvons
citer la population mondiale
en « point faible » pour notre
survie, et nos connaissances
comme « perte » à prévoir en
cas de catastrophe.

Pour le premier point, il


est intéressant de constater
que jamais la terre n’a été
tant peuplée. Si le nombre
peut être une force (au moins
statistique pour survivre) c’est aussi
un grave souci : les tentions et les
relations sociales (et diplomatiques)
sont d’autant plus complexe. Sous
l’effet d’une catastrophe, les
tensions (pensez à la banqueroute
du siècle dernier, qui nous a poussé
à la seconde guerre mondiale, ou au
Laki, cité plus haut.) peuvent
augmenter et devenir un frein au déploiement de solutions. Dans le
même ordre d’idée, une population plus nombreuse, c’est des
infrastructures plus complexes à reconstruire, beaucoup plus de
nourriture à trouver pour sauver le maximum de personnes …

Ci-contre : l’ultra spécialisation, la concentration et


la complexification des savoirs et des technicités
présupposent une technologie déjà avancé et en bon
ordre de marche pour être inventé et créé. Si ces
« bases » tombent, c’est toute la productivité et la
créativité qui tombe.

Pour ce qui est des complexes à


reconstruire, on en arrive au second
point.
Dans le monde d’aujourd’hui,
les compétences sont devenu si pointu que tout est une question de
« spécialiste ». On s’alarme donc de certaines études statistiques
américaines qui énoncent qu’une perte de 5% des effectifs dans la tète
d’une multi nationale peu conduire à l’effondrement de celle-ci. Pour
les « basse couche » c’est 20%. Ca reste encore très fragile. Dans les
plus hautes sphères, le pouvoir est concentré que sur une dizaine de
personne qu’il faudrait protéger à tout prix, puisque moins de 20% de
perte (autrement dit 2 personnes sur un comité de 10 !) suffisent à
détruire toute l’organisation de ce microcosme.
Le pouvoir décisionnaire de l’état peu lui aussi être totalement
tronqué. Fort heureusement, le système ultra hiérarchisé a pallié, et le
fait (encore) que ces dispositifs n’ont pas pour but premier de créer du
chiffre font que les plus basses couches sont capable de tourner en
autonomie presque complète. Seuls leur efficacité peu s’en trouver
diminuer si les têtes sont coupée.

Plus grave encore que l’effondrement possible (voir probable) de


certaines structure, il faut nous inquiéter de la pérennité de notre
savoir

Autrefois, le savoir était lent à obtenir, et il y en avait assez peu


pour que tout les gens cultivés soient des érudits en leurs temps.
De même, la société, primitive et soumise constamment a des
impératifs de « survie » n’en était pas à vouloir faire du chiffre. Ainsi
l’on désirait faire des choses qui soient capable de traverser les siècles,
même si cela coutait plus chère avec cet impératif. C’est plus le cas
aujourd’hui, ou les normalisations nous force à calculer le temps de
vie d’un bâtiment, et où le but n’est plus de toute façon de défier le
temps. Nous estimons, à tord ou a raison, que notre niveau de
connaissance est tel désormais qu’il est inattaquable.
C’est sans doute vrai pour une société en « marche normale ».
Mais dans le cas d’une éruption majeur (ou de tout autre évènement
cataclysmique) ?
Et bien, là, 3 éléments déterminant peuvent nous conduire à une
perte totale ou partielle de nos
connaissances.
L’informatique, moteur de nos société et
exemple type des technologies à risque.
Trop complexe pour être réparable, ou
même construite, encore moins à la
main, il faut en plus d’autre outil, aussi
complexe que celui-ci, pour le créer !

Ci contre, le terra scale d’intel.


Page suivante : googleplex, ou la
centralisation des savoir et des
compétences dans un seul centre
« géostratégique ». Autre secteur
-
touché : la recherche fondamentale, le L’ultra spécialisation de
nos scientifiques. Le niveau de
nucléaire. Les centrales nucléaire,
primordiale en France notamment,
savoir est tel désormais que le
seront forcée d’être stoppé pour des
monde de l’ingénierie (nous parlons
raisons évidente de sécurité… et avec
elles une bonne partie de notre
cette fois ci bien de la science
production. Compte tenu des facteurs,
ingénierique, et non de la recherche,
de toute façon, aucune autre technologie
car seuls les ingénieurs sont à même
ne pourrait dans ce cadre la remplacer
avantageusement.
de reconstruire notre capital après
destruction) ne fait qu’appliquer
sans comprendre, ou bien est si spécialisé qu’il faut une armée
d’ingénieur pour appréhender un système dans sa globalité.
Les premiers ne peuvent être utile que si les usines
fonctionnent, lesquels seront sans doute en piteuse état. Il
faudra donc compter sur les techniciens qui pourront remettre
tout cela en route.
Mais si les destructions sont trop importantes, la re-
conception du système
passe par le second type
d’ingénieur. Si dans le
premier cas, il est encore
possible de s’en sortir
fonction de l’état des
appareils, dans le second, il
suffit que quelques
personnes disparaissent
pour que le savoir se perde.
Dans certains secteur, industriel compris, certaine spécialité
sont telle que le nombre de personne spécialisé se compte a
travers le monde tout au
plus sur les doigts de la
main.
- Second facteur
aggravant, la disposition
géographique du savoir.
Les gens qui travaillent en
groupe de connaissance …
se regroupent ! si la région
est fortement touchée, cela
augmente d’autant les
chances de perte suffisante pour que le savoir se perde (trop
grande proportion de spécialiste disparu). Les secteurs de
pointe sont alors les plus touché : Cilicon Valley, Toulouse …
- Dernier point, et peut être un des plus préoccupant (entre autre
parce que nous n’avons même pas besoin de catastrophe
majeur pour tomber sous le couperet de ce constat) : le savoir
est informatisé.
En soit, ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Le
savoir y est fixe, non dégradable en apparence, transportable,
transposable, lisible par tous… bien sure, on s’assure avec de
multiple backup, placé dans des régions géographique isolée
les unes des autres, de la pérennité dans le temps de cette
banque de donnée. Mais cela est il réellement suffisant ? Si
les données sur le principe sont définitivement protégées,
c’est leur support matériel qui
est trop malléable. D’une part,
il tient peu de temps. Moins
que du papier de bonne qualité.
Il faut donc l’entretenir, ce qui
coute très chère. Et une course
au chiffre peu nous mener à
faire du laxisme qui nous
coutera plus chère encore. D’autre part, sa pérennité tient
compte de l’entretient de la source électrique et des
communications. Ces deux point seront défaillant en cas
d’éruption majeure (les centrale, nucléaire entre autre seront
éteinte par prudence). Pire, le matériel évolue très vite, il faut
donc régulièrement changer toute les données de support.
Mais ce n’est pas la le problème. Le véritable souci, c’est que
ces données sont sauvées sur des supports de plus en plus
complexes … qui nécessite une de ces fameuses armées
d’ingénieur pour être conçu. Et il n’existe nulle part une
« base de donnée » facile d’accès qui référence tout les
anciens et nouveau standard informatique en faisant les
relations entre. Verdict ? En cas de panne majeur, nous
serons, si le groupe d’ingénieur à disparu, incapable de relire
ces données. Et passé un certain temps, elles finiront de toute
façon par disparaitre d’elle-même.
De très sérieuse recherche sont effectuée en ce moment pour
créer un support très fiable dans la durée, très simple à lire, et
disposant d’une véritable « table de rosette » universelle qui
permettent de pouvoir récupérer les donnée dessus même si
les compétences ont disparu. Il faudra ensuite répartir ces
« temples » de la connaissance sur tout
le globe, et résoudre les méandres
politiques qu’ils risquent de générer.
Un groupe de scientifiques américains
travaillent depuis 5 ans sur un projet
similaire. C’est ce genre d’utopie
cependant qui a guidé la création de la
première encyclopédie au siècle des
lumières, et, de nos jour, c’est la
philosophie clairement affiché du patron de google.

Cette petite expérience (google) est peut être le point sur lequel il
peut être intéressant de s’attarder pour finir.

Certes, la civilisation telle qu’on la connaît, même si elle nous


« promet » de pouvoir se tirer de ce genre de situation, ne présente pas
vraiment de bons arguments en sa faveur.
Mais ca serais faire l’impasse sur son composant mineur mais
essentiel : l’homme. L’homme est imprévisible. Certains peuvent agir
seul comme une sorte de « conscience collective » pour le bien de
tous, sans que la société lui est
réclamé quoi que ce soit. Des gens
seront sans doute toujours là ou la
société a laissé des « banc de
touche » pour manque de
rentabilité. Et c’est sans doute
grâce à ces éléments, et sans doute
aussi parce que ils seront en
mesure de prendre les décisions et
d’utiliser tout les systèmes à leurs
avantages en tant voulu, que,
finalement, la civilisation risque
fort de finir d’une façon ou d’une
autre par se sortir de ce mauvais
pas. On a beau dire, beau prétendre, le niveau atteint par nos
constructions, nos machine, notre savoir, est telle qu’elle ne risque
tout de même pas de nous plonger à l’âge de pierre. Pour autant que
nous ne pourrons plus facilement construire des avions, nous en
auront malgré tout des exemples devant les yeux, et le souvenir
émerveillé au fond de nous.
Il ne fait aucun doute que ces oiseaux d’acier, comme le reste,
retrouveront rapidement le ciel. 50 ans d’hiver volcanique, au final,
c’est une simple génération.
Ce qui sera sans doute déterminant sur les dégâts, ce sera donc
éventuellement l’émergence d’une nouvelle conscience collective
(peut être suite a ce que nous vivons aujourd’hui sur le climat) et une
véritable introspection de notre rapport à la société.
Au lieu de « supervolcan », nous avons défini le cadre de l’objet
aux « caldeira active » dont la capacité dépasse VEI8.
Cette définition posée, nous avons pu nous rendre compte que le mode
de fonctionnement de ce type de volcan est totalement différent de
celui des autres. Le phénomène, loin d’être récent, commence à être
suffisamment connu pour qu’on trouve dans notre passé des traces de
ses effets.
Notre connaissance du phénomène va donc en s’améliorant, et
avec lui notre capacité à déterminer quels seront les conséquences
d’une éruption de ce type à notre époque, ainsi qu’à, si possible,
chercher à déterminer la date avec la plus grande précisions possible.
Mais l’ampleur et la rareté d’un tel évènement sont tels que les
conséquences directs sur l’homme sont pratiquement in-mesurable.
Même les conséquences sur notre société, ses administrations, ses
connaissances collectives, et ses structures sont finalement assez
difficilement quantifiables. La faute sans doute qu’aucune expérience
passée n’est là pour nous guider.
Et c’est sur notre ignorance qu’il faut nous rattraper.
A défaut de connaitre par l’expérience les conséquences, nous
devons les deviner pour pouvoir y faire face. L’homme, faiblement
armé contre la nature, mais disposant d’une arme redoutable pour
assurer sa survie : l’intelligence, doit se préparer au mieux à cet
évènement s’il souhaite y survivre avec de plus grande probabilité.
Mais pour arriver à ce niveau cognitif, où l’ensemble de la
communauté réfléchirait pour certaines choses d’un seul bloc, pour
une seule entité vivante et pour assurer sa protection, cela nécessite
que l’homme ait une vision globale et presque « externe » de lui-
même. Ce que nous peinons déjà à mettre en œuvre pour solutionner
les problèmes de pénurie, de réchauffement, ou de répartition des
ressources.
Contre toute attente, il semble que le premier combat que
l’homme doit mener contre les supervolcans … est contre lui-même. Il
doit apprendre à réguler cet enfant sauvage qu’est l’organisme
« société » qu’il a su créer.
 
Bibliographie :
Les sites en relation avec le TPE :
Sur le Toba :
http://lettres-histoire.ac-rouen.fr/histgeo/toba.htm

Sur le climat (et les ères glacières) :


http://www.journaldunet.com/science/environnement/dossiers/05/0510_climat/15.shtml

Périodicité et climat (chronologie) :


http://pagesperso-orange.fr/marxiens/sciences/climat.htm

Types de volcans :
http://www.ac-creteil.fr/colleges/93/mcurieleslilas/41/technologie/huong/Huong.htm

Un nid à documentation sur les volcans :


http://terreetvolcans.free.fr/fr/articles

Un site assez complet sur les mécanismes volcaniques :


http://www.ac-versailles.fr/etabliss/lyc-victor-osny/auvergnet/differenciation.htm

Dans la même veine mais moins technique :


http://membres.lycos.fr/ischpa/mode.html

Définition du volcan et du volcanisme :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Volcan

Meme chose:
http://www.science.gouv.fr/index.php?qcms=dossier,view,2151,archives,154,6

Un site assez complet sur le Toba (en) :


http://volcano.und.edu/vwdocs/volc_images/southeast_asia/indonesia/toba.html

Définition et explication super volcan :


http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/glossaire/definition/t/terre-
1/d/supervolcan_4532/

Site assez complet sur le Yellowstone (fr) :


http://www.astrosurf.com/luxorion/impact-supervolcan-yellowstone.htm

Une « news » sur les activités récentes du super volcan italien :


http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/volcanologie/d/volcanisme-les-
dangereux-champs-phlegreens-se-reveillent_9509/
Le volcanisme et les hommes ( !!! article très intéressant !!!)
http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/volcanologie-1/d/le-
volcanisme-de-a-a-z_462/c3/221/p5/

Les roches magmatiques :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Roche_magmatique

Le magma :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Magma_(g%C3%A9ologie)

Les éjectas (article en court de rédaction !) :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Ejecta

Article extrêmement technique sur la fusion de la silice :


http://docinsa.insa-lyon.fr/these/2003/perret/12annexes.pdf

Quelques réflexions sur l’incidence d’une catastrophe sur la civilisation :


http://www.geoforum.fr/index.php?s=51e9d507537b36ede338b094144ea117&showtopic=18
01&pid=13473&st=20&#entry13473

Gros plan sur les volcans du pacifique :


http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/geographie/d/vanuatu-iles-de-
cendre-et-de-corail_473/c3/221/p1/

Classification et liste (très complète !)


http://naturendanger.canalblog.com/archives/feu___volcanisme/index.html

De superbes images de volcan (des krafft !)


http://www.imagesdevolcans.fr/

Un site personnel de passionné sur le yellowstone et les volcans en général.


http://www.jp-petit.com/Yellowstone/Yellowstone1.htm

Quelques sites intéressants sur « long valley »


http://lvo.wr.usgs.gov/HydroStudies.html
http://www.skimountaineer.com/ROF/ROF.php?name=Mammoth
http://lvo.wr.usgs.gov/images/maps/index.html

Le Laki et la révolution :
http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/volcanologie-1/d/14-juillet-des-
volcans-pour-une-revolution_654/c3/221/p4/

Les sites cités dans le TPE :


Pour plus d’informations sur les forces de Coriolis :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Force_de_Coriolis

Pour plus d’informations sur les courants marins :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Courant_marin
Pour plus d’informations sur la tectonique des plaques :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tectonique_des_plaques

Et pour plus de précisions avec des études minérales :


http://les.minéraux.free.fr/dossier-géol/volcanisme/sommaire/htm

Forum qui met à mal la théorie citée de la tectonique et des courants convectifs :
http://www.geoforum.fr/index.php?s=4141d20bfa8ef253b4da503bfa54a95&showtopic=130&
pid=69088&st=20&#entry69088

Pour plus d’information sur les provinces ignées :


http://www.insu.cnrs.fr/a817,que-sont-grandes-provinces-ignees.html

Pour plus d’information sur le Roccamonfina :


http://geosciences.geol.u-psud.fr//proj/Roccamonf.html

Pour plus d’informations sur le volcanisme italien :


http://sibille.free.fr/rubriques_diverses/vesuve/projet/volcanisme_italien.html

Et aussi sur la caldera active italienne :


http://sibille.free.fr/rubriques_diverses/vesuve/projet/champs_phlegreens%20.html

Pour plus d’information (liste) sur des éruptions (connues ou pas) et leurs VEi :
http://forums.infoclimat.fr/lofiversion/index.php/t14944.html

Pour plus d’information sur la glaciation de würm :


http://frwikipedia.org/wiki/Glaciation_deW%C3%BCrm

La théorie de la catastrophe de toba, expliqué. Peut être un des meilleurs sites sur le toba :
http://www.andaman.org/BOOK/originals/Weber-Toba/textr.htm

Les grandes extinctions :


http://membres.lycos.fr/jcboulay/astro/sommaire/astronomie/univers/galaxie/etoile/systeme_s
olaire/terre1/extinction/page_extinction.htm

Le Laki, responsable de la révolution française :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Laki

Livres, encyclopédies et mensuels :


Encyclopédie Larousse illustré 24 volume :
- Volcan
- Lave
- Séisme
- Toba
- Laki
Encarta universalis
- Yellowstone
- Caldera
Dossier pour la science janvier / mars 2007 : Climat
Science et vie, hors série 240 : climat, le dossier vérité
Science et vie, 1081, spécial fin du monde
Le logiciel de GIS : Google earth.

Filmographie :

Vidéo Dailymotion :

Vidéo assez précise sur "la vie au Yellowstone" : expérience, vécue, etc ... (source : super-
science, tiré d’une diffusion France 5)
1/3
http://www.dailymotion.com/relevance/search/super+volcan/video/xlynw_super-volcan-
13_school
2/3
http://www.dailymotion.com/stef457/video/xkt1u_super-volcan-23_school
3/3
http://www.dailymotion.com/stef457/video/xkt6b_super-volcan-33_school

Deuxième vidéo, plus précise sur comment la bête a été trouvé, et donc, sur certains point, sur
le mécanisme interne du monstre (tiré de Arte)
1/3
http://www.dailymotion.com/relevance/search/super+volcan/video/x1z9jt_super-volcans-
13_shortfilms
2/3
http://www.dailymotion.com/video/x1zcnq_super-volcans-23
3/3
http://www.dailymotion.com/video/x1zcs2_supers-volcans-33

le volcan de boue (Indonésie) artificiel :


1/2
http://www.dailymotion.com/relevance/search/le+volcan+maudis/video/x2x76b_le-volcan-
maudit-envoye-special-1_politics
2/2
http://www.dailymotion.com/relevance/search/le+volcan+maudis/video/x2x794_le-volcan-maudit-
envoye-special-2_politics

documentaires vidéothèque liés et / ou cités :


earth shock

supervolcan

Méga tsunami, la vague fatale

Le tsunami, ce méga raz de marée

Une vérité qui dérange


Index image
Page 5 : schémas volcan généraliste (source Wiki volcan) Page 31, haut : schémas d’une super éruption. (source :
Page 6 : schémas Archimède (source Wiki force d’Archimède) inconnue)
Page 7, gauche : coupe de la terre, profondeur et densité (source Page 31, centre : la source d’eau chaude du grand Prismatic et
http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/img.communes.pt/st ses fameuses cyanobactérie thermophiles colorés (source :
r.interne.terre.html) http://www.astrosurf.com/luxorion/impact-supervolcan-
Page 7, droite : température géothermique (source : inconnue) yellowstone.htm; NPS)
Page 8 : coupe du système tectonique (source : wiki tectonique Page 31, bas : le geyser « old faithfull » connu mondialement.
des plaques) (source : http://www.septcontinents.com/usa3.htm)
Page 9 : coupe de la terre et cellule de convection (source : Page 32 : le lac Taupo, un des supervolcan présumé, en nouvelle
http://geothermie.tpe.free.fr/partie1.htm) Zélande (pacifique sud, à l’est de l’Australie) (source : google
Page 10 : coupe faille de subduction (source earth)
http://www.calstatela.edu/faculty/acolvil/earthquakes.html, Page 33, centre : volume de différentes super éruptions
http://www.calstatela.edu/faculty/acolvil/plates/subduction.jpg) (confrontation Toba / Yellowstone) (source :
Page 11 : une éruption de type strombolienne. Origine inconnue. http://volcano.und.edu/vwdocs/volc_images/southeast_asia/indo
(source : http://www.sajidine.com/image/volcan-eruption.jpg) nesia/toba.html)
Page 12 : un volcan bouclier ; celui-ci est l’augustine, en Alaska Page 33, bas : carte des différentes zone d’éruption du Toba.
(source : (source : http://lettres-histoire.ac-rouen.fr/histgeo/toba.htm)
http://naturendanger.canalblog.com/archives/feu___volcanisme/i Page 34 : vue du Toba par satellite (source : google earth)
ndex.html) Page 35, haut : la caldera active du Yellowstone (source : extrait
Page 13 : un petit stratovolcan (basaltique) sur l’ile d’Ambrym, de SuperVolcano, BBC)
le volcan Marum (1270 m) (Océanie). (Source : Page 35, bas : l’ensemble des ancienne caldera du Yellowstone
http://www.futura- sur plusieurs million d’année (source : http://www.jp-
sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/geographie/d/vanuatu petit.com/Yellowstone/Yellowstone1.htm)
-iles-de-cendre-et-de-corail_473/c3/221/p5/) Page 36, haut : la caldera moderne et la position de ses deux
Page 13, milieu : la caldera d’Aniakchak (Alaska, 10 km de éruptions les plus contemporaines (source :
diamètre, 500m à 1 km de profondeur, éruption de 50 km cube il http://geology.com/news/labels/Volcanoes.html)
y a 3500 ans) (source : Page 36, bas : l’ancienne caldera en pointillé vert, la nouvelle en
http://volcanoes.usgs.gov/Products/Pglossary/caldera.html) violet, et l’éruption d’il y a 2 million d’année, en vert, à l’ouest.
Page 14 : le Santorin, de nos jour, au sud de la Grèce, et sa (source : wiki yellowstone ;
caldera (volcan explosif et phénomène phréatomagmatique il y a http://commons.wikimedia.org/wiki/Image:Yellowstone_Caldera
3000 ans, 10 km de diamètre) (source :google earth) _map2.jpg)
Page 15 : une coulée de lave à Hawaï (source : inconnue) Page 37, haut : old Faithfull au Yellowstone. (source:
Page 16 : schémas volcan bouclier d’éruption hawaïennes http://ktym.tk/main/2006/07/;
(source : wiki volcan) http://ktym.tk/main/images/trip/ys/Yellowstone%20National%2
Page 17 : schémas volcan bouclier d’éruption strombolienne 0Park,%20Wyoming.jpg)
(source : wiki volcan) Page 37, centre : la limite de faille de la caldera du Yellowstone.
Page 17 : le mont st Helen et sa caldera, soufflée par l’éruption (source : http://photo.net/samantha/samantha-IV)
de 1980. On voit clairement la différence avant / après. (Source : Page 37, bas : le grand prismatic (source : inconnue)
inconnue) Page 38, haut à droite : source chaude (source :
Page 18 : dôme dans le cratère du st Helen après son éruption http://www.americanroundup.com/Fly-drive%20Wyoming.htm)
(source : http://www.arikah.net/encyclopedie-francaise/Volcan) Page 38, haut à gauche : cascade de calcaire, « mamoth lake »
Page 18 : dôme déjà de bonne taille de la montagne pelée. On (source : http://www.americanroundup.com/Fly-
voit nettement le bord de la caldera et le dôme qui peu à peu drive%20Wyoming.htm)
recouvre le tout. La dernière éruption date du début du Page 38, bas : les champs Phlégréens vu par satellite. (source :
20°.(Martinique, caraïbes) (source : google earth)
http://www.travelblog.org/Central-America- Page 39, haut : activité tectonique d’Italie. (source : E.N.S Lyon)
Caribbean/Martinique/St--Pierre/blog-193784.html) Page 39, bas : carte de la caldera italienne et du sous sol
Page 19 : schémas éruption vulcanienne (source wiki volcan) géologique (source :
Page 20 : schémas éruption péléenne (source wiki volcan) http://sibille.free.fr/rubriques_diverses/vesuve/projet/champs_ph
Page 20 : schémas éruption plinienne (source wiki volcan) legreens%20.html)
Page 23 : affiche du docufiction « supervolcano ». source BBC. Page 40, haut : une vue des champs Phlégréens (source :
Page 24 : bombe atomique USA, 23 KT, 18 av.1953 (source : snapshot google earth)
http://www.memo.fr/article.asp?ID=CON_LGF_002) Page 40, bas : vue par satellite de la caldera de long valley
Page 25 : cratère du « super » volcan « Aso » au japon. (Source (Californie) (source : google earth)
Wiki Aso) Page 41, haut : la caldera active de long valley (source :
Page 26 : le volcan de la palma, aux canarie (cote ouest Afrique) http://lvo.wr.usgs.gov/images/maps/index.html)
qui menace d’un méga tsunami les cotes est américaine et Page 41, bas : cartographie des supervolcans. (source :
pourrait a cause de sa gravitée, être classé en super volcan. personnelle)
(même type que le Santorin) (source : google earth) Page 44 : l’éruption du mont Redoubt (Alaska) (source : wiki
Page 27 : province ignée, région inconnue (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:MountRedoubtEruption.jpg)
http://www.insu.cnrs.fr/a817,que-sont-grandes-provinces- Page 45 : la courbe de relation matière projeté / concéquence sur
ignees.html) le climat, avec quelques exemples célèbre reporté. (source :
Page 28 : le mont dore, ancienne caldera active en France. http://la.climatologie.free.fr/volcan/effetvolcan.htm#impact)
(source : google earth) Page 46 : une colonne de gaz éruptive stratosphérique. Volcan
Page 30 : schémas d’une éruption d’une caldera active (source : inconnu (source inconnue)
http://www.astrosurf.com/luxorion/impact-supervolcan-
yellowstone.htm)
Page 47 : schémas des effets des gaz d’éruption sur le climat Wpjvo2slc6.r3KRYTxhW4K6szRQ-
(source : ?cq=1&tag=tremblement_terre)
http://la.climatologie.free.fr/volcan/effetvolcan.htm#impact) Page 67 : salle blanche. (source sans intérêt)
Page 48 : prélèvement de carotte dans la calotte glacière pour Page 68 : l’informatique moderne et son haut degrés de
faire des études de paléoclimatologie (source : complexité (ici le futur Intel Terascale ; ce qui se fait de mieux
http://www.obs.ujf-grenoble.fr/osug/content/view/150/85/) au monde, aujourd’hui. L’équipe de développement est constitué
Page 49 : éruption du Chichon en 1981, au méxique (source : de 12 personnes. On se rend vraiment compte que les spécialiste
http://la.climatologie.free.fr/volcan/volcan2.htm#historique) d’un niveau suffisant pour inventer notre informatique dans 5
Page 50 : effet des gaz du Pinatubo sur l’atmosphère mondiale ans sont en nombre réduit et fortement concentré) (source : intel)
(source : Page 69, haut : centrale nucléaire française. (source : inconnue)
http://la.climatologie.free.fr/volcan/effetvolcan1.htm#mesure) Page 69, centre : centre névralgique de google et centralisation
Page 51 : le cratère (9 km de diamètre) du Tambora, en des connaissances, des outils et des compétences dans un centre
Indonésie. VEI7 ; 1815) (source : google earth) géostratégique majeure. (source : google)
Page 52 : relation volume d’aérosols / perte de transfert Page 70, super calculateur moderne et centre de traitement des
calorifique du soleil, puis extrapolation pour les supervolcans. flux internet. Il existe que 7 centre comme celui-ci a travers le
(source : http://www.andaman.org/BOOK/originals/Weber- monde. A eux 7, ils font transiter 100% des internautes. La
Toba/textr.htm) disparition d’un seul de ces serveur, ou, pire, de plus revient a
Page 53 : un village sous les cendre après l’éruption du Pinatubo supprimer les communication pour un nombre élevé (voir total)
(source : de personne. Il en va de même pour les centre d’archivage ou
http://www.recitus.qc.ca/html/geo/risques/images/pinatubo_cend sont sauvegardé les connaissances. (source : sans intérêt)
re.jpg) Page 71 : peinture de 1976 de léon markarian représentant
Page 54 : moulage des fossile du Nebraska, tué par les cendre du l’arche de Noé. Cette symbolique à la fois de la corruption de la
Yellowstone (source : inconnue) société, d’une catastrophe pour la remettre en cause, et de la
Page 55 : évolution de la population après l’éruption du toba remise en cause personnelle de Noé est assez emblématique du
(source : http://www.andaman.org/BOOK/originals/Weber- chemin qu’il reste a parcourir aujourd’hui (source :
Toba/textr.htm) http://markarian.chez-alice.fr/museeidf.html)
Page 56, haut : représentation schématique de l’arbre génétique Page 74 : vue par satellite du Toba (pour conclure) (source :
tel que décrit dans le paragraphe conjoint. (source : personnelle) http://www.andaman.org/BOOK/originals/Weber-
Page 56, bas : l’impact de l’éruption du Toba sur les populations Toba/textr.htm)
humaines. (source :
http://www.andaman.org/BOOK/originals/Weber- Page de garde (1), en fond : le Yellowstone.
Toba/textr.htm)
Page 57 : les fouilles de Jwalapuram, en contradiction sur
certains point avec la théorie du Toba. (source : inconnue)
Page 58, haut : la ville de Tokyo, métropole symbolique de
l’activité de l’entité « civilisation ». (source :
http://www.linternaute.com/voyager/lieu/japon/tokyo/diaporama
/1.shtml)
Page 58, bas : affiche de campagne du film catastrophe « le jour
d’après, présentant une ère glacière fulgurante dans l’hémisphère
nord.
Page 59 : une opération humanitaire (source sans intérêt)
Page 60, haut : le Laki, une des éruptions majeures des siècles
passés. Responsable de terrible famines, ayant amené la
population française dans un état propice à la révolution … en
1789. (source : http://www.futura-
sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/volcanologie-1/d/14-
juillet-des-volcans-pour-une-revolution_654/c3/221/p4/)
Page 60, bas : une rizière en Asie, qui bénéficie des moussons
pour pouvoir faire croitre le riz de façon idéale. (source sans
intérêt)
Page 61, centre : des voitures immobilisé par la cendre, après
l’éruption du Pinatubo (source :
http://www.arikah.net/encyclopedie-francaise/Pinatubo)
Page 61, bas : carte des dégâts du yellowstone en cas d’éruption
majeure. (source : extrait de supervolcano, BBC)
Page 63, haut : vue d’artiste du « deep impact » (source : sans
intérêt)
Page 63, bas : la recherche en France souffre d’une réduction de
budget et de la disparition des postes. (source : archive
d’actualité)
Page 64 : la conférence de Kyoto avait pour but de créer une
série de protocole pour protéger notre planète d’un commun
accord. Les décisions prises sont rarement suivie sur le terrain,
et, déjà à l’époque, certains ont préféré ignorer simplement cet
évènement. (source : sans interet)
Page 65 : le calendrier maya (source : sans intérêt)
Page 66, centre : la pression démographique, y compris en temps
normal, provoque des dérèglements de la circulation. En cas de
catastrophe, donc de flux encore plus élevé, aucune circulation
ne devient possible. Ce phénomène est si bien connu qu’il est
visible dans TOUT les films catastrophe. Ici, paris, aux heures
de pointe. (source : sans intérêt)
Page 66, bas : tremblement de terre de janvier 2008, managua
(source : http://fr.blog.360.yahoo.com/blog-

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