Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
d’actualité
Î Sommaire ; page 3
Î Conclusion ; page 73
Un volcan, géologiquement
parlant, est un relief terrestre ou
sous-marin (on en trouve également
sur d’autres planètes, comme le
mont Olympe, le plus grand relief
recensé dans notre système solaire,
sur mars) formé par l'éjection et
l'empilement de matériaux issus des
éruptions volcanique. Il s’agit donc
d’amas de matériaux « déchet »
parmi lesquels on retrouve les
« éjectas » (ou Tephras) et le
magma, sous forme de lave au
•
moment de l’éruption. Ce
Le terme Volcan vient de la mythologie
magma provient de la fusion
romaine, ou le dieu Vulcain incarnait le
dieu du feu. Lui-même tire son nom d’une
partielle du manteau ou bien de
île (en fait un volcan), Vulcano (dans
la croûte terrestre (lithosphère).
l’archipel des îles éoliennes, au nord de la
L'accumulation des matières des
sicile), réputé avoir été longtemps en
éruption constante. anciennes éruptions, auquel peut
• Les Ejectas sont l’ensemble des matières
être ajouté pour la plupart des
autre que la lave rejeté par un volcan en
cas l’effet des pressions interne
éruption (cendre, poussière …). Ils sont
également nommés « Tephras ». on ydu magma, peut finir par
compte les cendres (<2mm de diamètre),
atteindre plusieurs milliers de
les lapilli (entre 2 et 64 mm) et les blocs,
mètres d'épaisseur, formant ainsi
ou bombes (> 64 mm). Le type d’ejecta, sa
forme, sa composition est unique à chaque
des montagnes ou des îles
volcan, et forme une sorte « ADN ».
(lesquels sont les plus haut relief
certaines bombes peuvent mesurer jusqu'à
du monde). Selon la nature des
la taille d’une grosse maison, et, dans
certains cas, flotter ! (la pierre ponce à
matériaux, le type d'éruption,
une densité inférieur a celle de l’eau)
l’érosion et les contraintes
régionales... les volcans
prennent des formes variées mais en général on retrouve l'aspect d'une
montagne conique, surmontée dans la majorité des cas, par un cratère
(visible ou non) ou une caldera.
Principe de base :
•
neutre ou indifférent.
Si la densité du solide est inférieure à celle du fluide, alors
force A est plus grande que son
Fp < Fa et le solide remonte vers la surface.
Dans les deux cas où le solide n'est pas en équilibre, son
poids P). A densité égale, la
mouvement ultérieur est déterminé par trois forces : son poids,
la poussée d'Archimède (opposée au poids) et une force de
force d’Archimède compense
frottement visqueux Ff (opposée à la vitesse).
Selon la deuxième loi du mouvement de Newton, on a alors :
exactement celle du poids.
Fp – Fa ± Ff = m a
(le sens positif est vers le bas, où a est l'accélération du solide.)
L’objet est statique. Si au
Comme la force de frottement visqueux n'est pas constante, mais
qu'elle augmente avec la vitesse, l'accélération diminue
contraire la densité de l’objet
graduellement, de sorte que le solide atteint plus ou moins
rapidement une vitesse limite, lorsque la résultante des forces
est plus importante que celle de
est nulle. son milieu, il « coule ». Enfin,
Source de l’exemple (et son image) : wikipedia. la différence des deux densités
détermine la vitesse à laquelle
l’objet coule ou remonte.
Î La géothermie
o Plus on va profondément dans la terre, plus la
température est haute. (et donc plus les matériaux se
trouvent sous forme liquide, en
Les différences de température,
de densité de chaque couche est proportion plus ou moins
déterminant pour comprendre les importante celons le type de
volcans. matière, la température, la pression
Rappel : °C = °K – 273,15 …)
Î Les rapports pression /
température.
o Plus la pression diminue (dilatation) plus la
température diminue. Notons le corolaire, évident
mais important également dans l’étude des volcans :
plus la température augmente, plus le milieu se
dilatera.
o Plus la pression diminue (dilatation), plus la
température de fusion est basse. (et inversement !)
Volcanisme et géologie :
1) Volcanis
V sme de diivergencce
2) Volcanis
V sme de pooint chauud
La force de Coriolis, qui opère entre autre dans
les mouvements des fluides du manteau, est la
force imposée aux fluides et aux solides en
déplacement due à la rotation de la planète
Dans ce cas un peu particulier, (force centrifuge). Le cas le plus connu est celui
du « tourbillon » dans le robinet (dans le sens des
les mouvements des « courants » du aiguilles d’une montre ou non celons
l’hémisphère ou on se trouve), ou bien entrant
manteau (les roches en fusion sont dans les mouvements des vents, des courants
marins. On pourra d’ailleurs consulter les
perpétuellement brassé par les effets articles sur ces phénomènes, puisque la basicité,
la densité, la température, sont les autres moteur
de Coriolis, les cycles de de ce mouvement … au même titre que le
manteau ! (les effets de ces dernier sont
compression / décompression, beaucoup plus important que celui de Coriolis
dans le cas du manteau)
cristallisation / re-fusion, on parle de Ces points chauds sont ainsi principalement dû
cycle de convection) peuvent aumatériaux mouvement de convection thermique des
du manteau inférieur : les matériaux
provoquer des zones où la chauds remontent vers le manteau supérieur. Au
moment où ils atteignent le manteau supérieur,
température de surface du manteau ilsmoment refroidissent et donc retombent, jusqu'au
où les matériaux se réchauffent, et par
est plus élevée. Sur le principe, c’est rotation va faire
conséquence, remontent etc. Ce mouvement de
qu’à certains endroits, le
de toute façon évident : la manteau supérieur viendra à s'échauffer et donc
des poches de lave se formeront...
température de la surface du manteau
pour plus d’information sur l’effet de Coriolis
n’est pas homogène sur toute la (assez pointu ! physique Cinématique) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Force_de_Coriolis
planète !
pour plus d’information sur les courant marins
En certains points, les courants (pour faire l’analogie)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Courant_marin
provoquent de réels « pics » de
température qui vont alors
transmettre leur pouvoir
calorifique aux couches
supérieures. Lesquels vont donc se
mettre à fondre, et être plus fluide,
perméable, et vont provoquer une
dilatation. Leur densité étant alors
inférieur a celle des couches au
dessus, elles commenceront à
La tectonique des plaques ( résultant la
dérive des continents) est le modèle
actuel du fonctionnement interne de la
Terre. Elle est l'expression en surface
de la convection qui se déroule dans le
manteau terrestre.
3) Volcanisme de subduction
Ainsi, un volcan ayant connu une éruption assez forte pour vider quasi
intégralement sa chambre magmatique se verra s’effondrer sur lui-
même (dans la dépression ainsi formée). On parle alors de caldera.
Dans le cas de volcan
explosif, le centre de
la caldera regonflera
alors au fur et a
mesure que la
chambre se re-rempli.
Il en va de même
pour une éruption
effusive, bien que
dans ce cas la, le
gonflement sera
moins visible. Enfin,
comme on peu le voir sur ces deux photos, il arrive fréquemment que
le volcan connaissent ensuite des éruptions mineurs amenant à la
création d’un nouveau « petit volcan miniature » à l’intérieur de la
caldera. Lorsque la caldera se re-rempli totalement, la chambre est
pleine et le volcan prêt a reconnaitre une éruption « majeure ». Ci
après le Santorin, dont la dernière éruption (-1300 av.JC) a créé une
caldera de 10 km de diamètre ! on voit au centre le nouveau volcan
apparaitre. Il connait régulièrement des éruptions, mais il est tres loin
de recouvrer toute l’ampleur d’il y a 3000 ans … cette éruption majeur
a causé un phénomène de « méga
tsunami » (les vagues peuvent
atteindre des centaines de mètres de
haut !) qui a ravagé la crête, détruit la
civilisation minoenne. On attribut à
cette éruption les fléaux de l’Égypte
de l’ancien testament, et celons une
théorie, sans doute une éruption plus
vieille encore (-3600 Av JC) peut
avoir été à l’origine du mythe du
déluge, en Mésopotamie.
Comme cela a déjà été dit, ces volcan donne naissance à des volcans
plutôt de type bouclier.
La grande fluidité de leur lave aboutie à 3 conséquences, qui seront les
causes des constats géologiques de ce type de volcan
1) Des que la chambre « rompt », la La fluidité de la lave est du à se teneur
lave, assez fluide, remonte très en silice (SiO2). Plus la lave est
rapidement à la surface car elle peu concentrée en silice, plus la lave sera
visqueuse ; et aux contraire, plus sa
s’infiltrer facilement par les fissures. teneur en silice est pauvre, plus la lave
sera fluide. Dans le cas des volcans
Elle ne provoque donc pas beaucoup effusif, les silices est très peu présente
(moins de 50% de silice).
de pression de plus en remontant
2) Une lave fluide est une lave peu
cristallisé. Elle contiendra donc peu de gaz, ce qui fait qu’elle
n’aura pas tendance à « exploser » lorsque les gaz se détendent
en parvenant à l’extérieur. Elle aura aussi moins de gaz en
générale.
3) Puisque
P la cristalllisation est caracctérisé paar le refrooidissem
ment, et
q
que ce dernier évolue celons un moddèle théorique dit d de
c
convecti on, danss lequel on o affirmme que laa chaleuur se perd d à un
t
taux qui dépend de la viiscosité, on peu affirmer a qu’un magma
m
v
visqueux évolue très lenntement,, d’où
L’indicce d’explossivité volcannique u pério
une odicité plus courtte des volcans
(ou VEEI) a été innventé par deux e
effusifs (àà lave fluuide).
vulcannologue d’H Hawaii en 1982.
1
L’écheelle, techniqquement inffini et
partannt de 0, de type Parmi lees volcaans effuusifs, on
P n peut
exponeentielle (lee passage d’un r
répertorieer quelquues « tyypes ». OnO les
niveauu corresppond a une r
répertoriee du plus p fluuide au plus
explosion dix fois supérieuur au
niveauu précédennt.) les volcans e
explosif, en estim
mant grâcee a l’écheelle de
explosifs (ou griss) étant déffini a « l’indicee d’exploosivité » (on revviendra
partir de 3. d
dessus plus
p lonnguemennt plus tard),
On caaractérise lees éruptionss par
leur taaille, les vollumes mis enn jeu, e
estiment à 3 le passage
p a la cattégorie
les voolumes proj ojetés, l’alttitude e
explosive e. De pluus, cette échelle donne
des débris, leur taaille, etc … a
aussi les interméédiaire enntre le volcan
v
Pour la pluparrt des vollcans,
l’échellle va de 1 à 8. b
bouclier type (hhawaïennne), le volcan
v
« dôme », sans crratère : ppeléenne, et le
volcann plinienn et sa calldera.
Î Eruptioon vulcannienne
o Lees laves
baasaltiques fluiddes s'éccoulent
pllus difficcilement dans lee type
vuulcanien car ellles sontt plus
ricches en silice et leur déggazage
esst moins aisé. Il est caracctérisé
paar un « mélange » des deux
geenres : il
i produuira don nc des
co
oulée de lave, éppaisse et lente,
très visqueuuse, et uune exp plosion
suffisaamment forte pouur projetter des
débris à plusiieurs killomètres,, avec
des nuages
n de cenndre po ouvant
atteindree eux aussi
a dees millieers de
mèttres d’altitude. Le L risquue humaain est
plus élevé car lesl projeections sse font surs de
grrande disstance. (indice 2-5 5).
Î Eruptioon peléennne
o La lave nee s’écoule presqu ue plus (trop
( pâteuse) et forme
allors le fameux
f « dôme de
d lave » dans lle cratèree. Les
prressions peuvent alors deevenir faaramineuse et cellons la
péériodicitéé et le flux de magmaa internee, le bo ouchon
deevenir trèès gros. L’hors d’une
d éruuption, toout le bo
ouchon
exxplose, provoqquant
dees nuéée arddente
(ccoulée dee nuage de cend dre
see déplaçaant à trèès grand de
viitesse (pplusieurs centain ne
dee km/heure) à 700° 7
vooir plus. Le voluume
duu bouchoon déterrmine
laa taille de
d l’expllosion.
(inndice 1 – 8). Cee type
d’’éruptionn peut être
exxtrêmem ment
daangereusse car less débris
soont projeté à plusieurs
p
km m d’altituude et dee distancee, les nuaage de
ceendres peeuvent faaire plusiieurs foiss le tour de terre,, et les
nuuée ardennte sont totaleme
t ent impréévisible eet indompptable.
La montaggne peléée (voir la l photo précédem mment) est un
exxemple tyype, donnt il tire ju
ustementt le nom.
Î Eruptioon pliniennne
o IIci les
pressions
p s sont teelle que la
l lave
parfois
p f par eexploser d’elle-
fini d
même,
m en inteerne, ett peu
provoque
p er l’explosion tottale de
tout
t ou partie ddu volcaan. La
chambree se videe brutaleement,
provoqua
p ant une ccaldera plus
p ou
moins
m grrande, lees débriss sont
proojeté jusqqu'à la sstratosph
hère (à
des dizainees de kkm de haut h !)
retom mbent en e nuéee ardentte qui
peuvvent se propagger surr des
dizainnes de km m à la roonde, et les
l gaz
rejetéé dans l’atmoosphère sont
reesponsable d’abaaissemen nt de la tempérrature no otable,
quuand ils ne sontt pas cattastrophiique. L’eexplosion n peut
être due à plusieurs facteurs : trop grande viscosité,
pression, retard dans le cycle, ou des facteurs aggravants
comme la présence d’eau (voir ci après.). C’est le cas par
exemple du Santorin, dont la présence de l’eau alentour et
en interne à aggravé son explosion au point de le souffler
totalement en -1300 av jc (voir la photo dans les pages
précédentes). Toute les éruptions majeur, et en particulier
toute celle produisant des caldera, sont à classer dans
cette catégorie (st Helen, Tambora …). Un volcan de type
péléen peu connaitre ainsi des éruptions tel que celle-ci
(par exemple l’éruption de 1980 du st Helen) (indice 5 – 8
ou plus)
La définition géologique :
notre définition empirique :
du volume et des éléments habituels. On A voir aussi : Le tout début du film
« supervolcano » présente une animation
ne tient pas compte des évolutions du de l’activité interne d’une caldera active
climat, des conséquences humaine, etc … (gonflements successifs)
ceci est donc une conséquence des
supervolcan, et non un critère de classification. On traitera donc de ces
éléments dans la troisième et dernière partie.
Peuvent être répertorié :
la formation d’une
caldera sont explosives. 3
éruptions majeures lui
sont connues. La
première, il y a 2.1
million d’année, a
rejeté 2500 km
cube de matière !
On lui doit le
« Huckleberry
Ridge Tuff ». Une
petite éruption
(explosive mais
sans être de
catégorie 8) a rejeté
Cidessus : Une vue d’ensemble du système de Yellowstone. A gauche, l’avant dernière
éruption en date (modéré). A droite, la plus récente (1000 km cube). Le grand cercle 280 km cube de
présente la caldera active d’aujourd’hui.
Cidessous : en pointillé vert l’emplacement de la caldera active d’il y a 2 millions d’année ; à matière, il y a 1,2
gauche en vert, la caldera formée par l’éruption majeur de la même date. On y voit aussi
tout les tremblement de terre depuis les année 80, les failles actives et les deux tremblement million d’année. On
de terre (les gros point) de magnitude 7 (7.5, 1959, en rouge; 6,1, 1975, en rose)
lui doit le « mesa falls
tuff ». Enfin, une autre éruption, majeur
cette fois ci, a eue lieu il y a 640 000
ans, projetant 1000 km cube de matière
et créant le « lava creek tuff ». On
retrouve des matières brut (pas des gaz,
mais de éjectas de petite dimensions)
jusqu'à 2000 km du point de départ dans
les strates de ces périodes. Parmi les
éruptions mineures, deux
récentes : une il y a 160 000 ans,
une il y a 100 000 ans et la
dernière il y a 70 000 ans. Ces
éruptions sont de type effusive.
La dernière éruption de type
phréato-magmatique a creusé un
cratère de 5 km de diamètre à
mary bay, il y a 13 000 ans. Ce
volcan, éloigné des activités
sismique d’une faille, est plus
facilement étudiable. De même,
il est plus périodique. Celons toute vraisemblance, une éruption
majeur se prépare, mais une série
d’éruptions mineures pourraient tout
aussi bien survenir et
« décompresser » la chambre. Il a
cependant déjà du retard sur sa date
… le volcan est l’objet constant de
phénomène géologique qui sont tous
Plusieurs aperçue de l’activité volcanique et
observé scrupuleusement par des phréato‐magmatique du Yellowstone.
installations scientifiques très bien Emanation gazeuse, lac acide, cascade
calcaire … Ci‐dessus : un des canyons
implanté dans la région. Parmi les marquant une faille de délimitation de la
caldera active.
évènements célèbre : un séisme de
niveau 9 dans les années 50, une émanation de CO2 massive il y
a dix ans, provoquant la mort de centaines de têtes de bétails, ou
encore les mouvements, il y a trois ans, d’un système
montagneux dans la caldera qui en l’espace d’une journée a
modifié totalement le paysage (déplacement du lit d’un lac !)
pour revenir au point de départ une semaine plus tard environs.
http://sibille.free.fr/rubriques_diverses/ves
uve/projet/champs_phlegreens%20.html
On connait de la caldera
une éruption majeur il y a 35000
ans (1200 km cubes). Bien que
depuis, il est eue deux autres
éruption majeur (nous parlons
bien de l’ensemble de la caldera
et non du Vésuve seul !) mais
dont les volumes semblent
continuellement diminuer. Il en
va de même pour l’activité
« mineur » des volcans de la
zone (comme le Vésuve). Cependant, l’ensemble de la caldera
(20 km) bouge encore
sur toute sa surface,
donc l’ensemble est très
bien surveillé. On
estime cependant que le
magma interne est en
train progressivement
de cristalliser totalement
dans des sous produits
de cristallisation solide.
Autrement dit : la chambre semble peu à peu se « boucher », et
donc son volume totale diminuer. Les arrivées de magma ne
semblent plus suffisantes à entretenir une telle surface. Celons
les prévisions, il ne devrait plus se comporter comme un super
volcan, mais plutôt comme une zone d’apparition futur de
plusieurs petits volcans. Peut être un peu sur le modèle du massif
central. Une fois les zones de l’ensemble de la chambre vidée, le
flux actuel se concentrera dans une poche plus petite, donc avec
un seul volcan, classique, en état d’activité. Cependant, la
caldera restant aujourd’hui active, ce système volcanique est
sous étroite surveillance, d’autant que les activités humaines de
la région sont très importantes. Ainsi, par exemple, Naples est
situé entre les deux volcans, celui de la caldera et le Vésuve.
- La caldera de
Long Valley,
(en Californie)
L’exemple type
nous amène dans ce
cas au Yellowstone.
Celui-ci est le
premier des
supervolcans qui a
été identifié. Il l’a
été, entre autre, à
cause de fossiles
retrouvés à quelques
milliers de km, au
Nebraska.
En effet, les paléontologues ont trouvé, C’est grâce à une curieuse concentration
d’animaux malade, à 2000 km du
enfuis dans des cendres, qui ont plus tard été yellowstone, dont la cause de la mort est
identifié comme provenant du yellowstone pourtant attribué, que les scientifiques vont
pour la première fois avoir la preuve et
(donc à plusieurs milliers de km de leur même l’idée du monstre qu’il représente.
source, contre quelques dizaines voir Les photos par avion ne viendront
confirmer les doutes que dans la fin des
centaines au maximum pour des éruptions années 70.
conventionnelles), des centaines de reste
d’animaux, visiblement tous mort dans les
même temps, et ce alors qu’ils étaient tous dans la force de l’âge. Ils
souffrent tous d’excroissance curieuse sur leurs ossement, signe d’une
maladie que les cendres peuvent expliquer.
Ces animaux semblent morts, après étude, d’une forme de
pneumonie, noyé dans leur propre sang. En inhalant les cendres
contenue dans l’air, ces dernières ont lacéré leurs poumons jusqu’à ce
qu’ils en meurent.
Pour qu’un volcan puisse tuer de cette façon à 2000 km, on
imagine la puissance de ce monstre. Généralement, ce genre de mort
est restreinte non seulement à la « courte » période de l’hiver
volcanique (quelques jours pour une éruption classique), mais en plus
à proximité du volcan (quelques dizaines de km tout au plus).
Ici, les échelles, aussi bien en durée qu’en distance sont édifiantes.
Cette couche de cendre se retrouve partout sur le globe, d’une
part, et d’autre part, on y note une concentration assez élevé de fossile
de toute sorte. De même, la strate contient des éléments issus
d’organisme végétal, preuve d’une disparition majeur de la flore à
cette période. Lorsque l’on constate qu’une « petite » éruption peu
causer la mort des cultures et provoquer une famine à l’autre bout de
la terre, on ne s’étonne pas vraiment des dégâts occasionné par un
monstre 100 à 1000 fois
plus puissant.
Autant en
considérant l’homme en
tant qu’espèce animale, il
est possible de se donner
une idée des conséquences
(dévastatrices) d’une
future éruption majeure,
autant ce serait oublier
que l’homme est un
« super organisme »…
non dans le sens qu’il est
« supérieur » aux autre, mais parce que les structures qui encadrent sa
vie, autrement dit ses relations sociales, sont si complexe qu’elle se
comporte elle-même comme un organisme vivant. Et les
conséquences sur cet être vivant là sont quasiment insoupçonnables.
Tout au plus pouvons-nous spéculer. Parce que, jamais, un tel système
vivant s’est trouvé confronté à une catastrophe de cette ampleur. Est-
ce que nos structure s’avèreront être une force déterminante, comme
notre extraordinaire polyvalence et capacité à nous adapter semble
nous le laisser penser, ou bien la structure est elle devenu si complexe
qu’elle en devient instable et présentera pour nous autant de danger
que de promesse ?
Pour beaucoup, la civilisation en tant que telle est une force qui
nous permet d’affronter la plupart des éléments. Il est vrai que nous
avons un système « d’auto défense » efficace, capable de nous faire
prendre rapidement des décisions pour aller porter secours, même
éloignée de nous, en cas de coup dur. On pourra évoquer les secours,
les moyens technologiques (anti sismique, bunker, système d’aide à la
vie, etc …) et même la prévention. A priori, nous n’avons jamais été
mieux formé et préparé au
volcan qu’aujourd’hui où tout le
monde les connait, et a déjà
entendu dire les gestes à faire et
ceux qu’il ne faut pas exécuter.
Zone d’influence Yellowstone
en cas d’éruption majeure (2‐
3000 Km cubes)
Zone 1 : 100 km. Tous les êtres
vivants sont tués.
Zone 2 et 3 : (3 millions de
personnes – 500 km) les
cendre prennent au piège
(comme pour Pompéi)
Zone 4 : 15 cm de cendre
Zone 5 : 5 cm de cendres.
Zone 6 (non visible, jusqu’à la
cote est) : 1 cm de cendres.
Europe : 1 à 3 mm de cendres.
capable de faire s’effondrer des charpente, même assez solide, dès 20
à 30 cm d’épaisseur, 10 à 15 pour des bâtiments plus fragile,
immobilisant le trafic d’avion dès 2 mm d’épaisseur sur les aéroport,
capable de détruire l’avionique des appareils en vol, sans parler des
effet électrostatique qu’elle provoque, destruction des lignes
électriques, téléphoniques et surtout des centraux. Les gaz et les
nuages en suspension empêcheront la plupart des satellites de joindre
le sol simplement, et, enfin, pour certaines latitudes, la destruction
totale des appareils qui n’ont pas été adapté à l’origine pour ce
changement climatique. Citons aussi la déstructuration complète des
medias, qui sont, qu’on le veuille ou non, un des point clé de décision
du système « société ».
Pour en finir dans le rayon des éléments qui vont « contre » nous
et des éléments qui risquent de souffrir d’une éruption, nous pouvons
citer la population mondiale
en « point faible » pour notre
survie, et nos connaissances
comme « perte » à prévoir en
cas de catastrophe.
Cette petite expérience (google) est peut être le point sur lequel il
peut être intéressant de s’attarder pour finir.
Types de volcans :
http://www.ac-creteil.fr/colleges/93/mcurieleslilas/41/technologie/huong/Huong.htm
Meme chose:
http://www.science.gouv.fr/index.php?qcms=dossier,view,2151,archives,154,6
Le magma :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Magma_(g%C3%A9ologie)
Le Laki et la révolution :
http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/volcanologie-1/d/14-juillet-des-
volcans-pour-une-revolution_654/c3/221/p4/
Forum qui met à mal la théorie citée de la tectonique et des courants convectifs :
http://www.geoforum.fr/index.php?s=4141d20bfa8ef253b4da503bfa54a95&showtopic=130&
pid=69088&st=20&#entry69088
Pour plus d’information (liste) sur des éruptions (connues ou pas) et leurs VEi :
http://forums.infoclimat.fr/lofiversion/index.php/t14944.html
La théorie de la catastrophe de toba, expliqué. Peut être un des meilleurs sites sur le toba :
http://www.andaman.org/BOOK/originals/Weber-Toba/textr.htm
Filmographie :
Vidéo Dailymotion :
Vidéo assez précise sur "la vie au Yellowstone" : expérience, vécue, etc ... (source : super-
science, tiré d’une diffusion France 5)
1/3
http://www.dailymotion.com/relevance/search/super+volcan/video/xlynw_super-volcan-
13_school
2/3
http://www.dailymotion.com/stef457/video/xkt1u_super-volcan-23_school
3/3
http://www.dailymotion.com/stef457/video/xkt6b_super-volcan-33_school
Deuxième vidéo, plus précise sur comment la bête a été trouvé, et donc, sur certains point, sur
le mécanisme interne du monstre (tiré de Arte)
1/3
http://www.dailymotion.com/relevance/search/super+volcan/video/x1z9jt_super-volcans-
13_shortfilms
2/3
http://www.dailymotion.com/video/x1zcnq_super-volcans-23
3/3
http://www.dailymotion.com/video/x1zcs2_supers-volcans-33
supervolcan