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Erosion, modelé : due à divers facteurs qui varient selon le climat : eau, glace,

vent. L’étude de l’érosion relève de la géomorphologie.

1. De l’érosion à l’accumulation
 L’érosion est inséparable du transport et de l’accumulation
→ Érosion : l’ensemble des phénomènes qui concourent à l’ arrachement et à la dissolution de
matériaux ainsi que son transport et son accumulation, ce qui induit changement de relief. L’agent
d’érosion est l’élément qui contribue à l’érosion, et l’agent d’érosion est dépendant de facteurs
divers dépendants eux-mm de la pente/climat/lithologie.
 Les différentes typologies en vigueur
→ Typologie selon l’agent : eau → érosion fluviale/torrentielles ; glace→ érosion périglaciaire ; vent
→ érosion éolienne ; mer → érosion marine. L’hô intervient aussi sur l’érosion : défrichement,
aménagement cours d’eau. Cela dit hô ≠ agent dominant d’érosion, c’est un facteur de
déséquilibre : accélère/ralentit le processus d’érosion naturelle.
→ Typologie selon processus d’érosion : érosion mécanique → agit directement par l’enlèvement
de particules & érosion chimique → érosion par dissolution des matériaux
→ Typologie selon le modelé : érosion aréolaire : s’exerce sur des surfaces larges, crée grandes
étendues de relief aplani par aplanissement/planation ; & l’érosion linéaire : concentrée dans
l’espace, première forme étudiée, fut qualifiée d’érosion « normale »
 Topo : le modelé karstique
→ Le karst, relief karstique : ensemble des formes liées à la dissolution de roches calcaires.
Grande taille (causses) ou petite taille (chaos)

2. L’érosion varie en fonction du climat


 Les systèmes d’érosion de la zone intertropicale
→ Zone humide : altération surtout chimique, décomposition ferralitique : les pluies tièdes/violentes
dissolvent efficacement les minéraux des roches. Quand fortes pentes, l’eau a faible pouvoir
d’érosion. Formation reliefs particuliers : pain de sucre, karst à tourelles : vastes buttes subverticales
dominant des espaces plans
→Zones plus arides : inselbergs/mornes, l’érosion aréolaire joue un grand rôle ds les régions où les
réseaux hydrographiques ne sont pas organisés. Ecoulements en nappes → création glacis d’érosion
ou pédiments= vastes surfaces planes et inclinées situées au pied des inselbergs. De plus, érosion
éolienne forte importante où la couverture végétale discontinue et dans les déserts.
 Dans les régions tempérées et froides
→ Cryoclastie ou gélifraction = processus de base qui est l’alternance entre gel et dégel des
systèmes d’érosion périglaciaire. Plus l’alternance est fréquente, plus l’érosion est marquée : en
gelant, l’eau contenue dans les roches augmente de volume, elle dilate donc les sols et fait éclater
les roches. Lors du dégel, le sol se rétracte → configuration périglaciaires qui sont des sols
polygonaux/buttes gazonnées
→ L’érosion fluviale = érosion linéaire, tout cours d’eau possède une charge (ensemble de
matériaux transportés, les alluvions) qu’il dépose dans des zones de courant moins fort =
alluvionnement. Au contact avec la mer, l’alluvionnement peut créer un delta. Au contraire, la rivière
creuse dans ses parties pentues → atténuation de la pente → modification de la pente en amont qui
subit érosion régressive (=érosion s’effectuant de l’aval en amont)
→ Théorie du cycle d’érosion, ou cycle davisien, du nom de Davis (19/20ème) : reliefs connaissent
un cycle jeune avec rivières encaissées, cycle de maturité avec érosion régressive, captures et
érosion aréolaires et cycle de vieillesse avec nivellement quasi-complet, rivières de faibles pentes.
Théorie fausse, ne prend pas en compte variations climatique, et on cherche ds une géographie
coloniale à comparer l’érosion « normale » et les formes « confuses » des pays tropicaux.

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Désert : constituent un des milieux gques ou géosystème les plus homogènes grâce à des
conditions naturelles spécifiques, des paysages typés, des formes d’occupation humaine
particulières et des problèmes de mise en valeur référencés et étudiés. Les déserts des pays en dévt
sont eu occupés et sont difficiles à atteindre en raison de la rareté des axes de communication qui
les traversent. Par contre, dans certains pays développés, l’homme a su surmonter les contraintes
bioclimatiques pour les transformer parfois en espaces densément occupés. Ils représentent enfin
des terres de rêve dans lesquelles peut encore s’exprimer le goût de l’aventure et de la
découverte…et constituent donc un support touristique de plus en plus important.

1. Désert et aridité
 La notion de désert
→ Sens premier : désert= espace dont l’homme est absent
→ Evolution du sens : désert= espace touché par l’aridité, avec une quasi-absence de végétation et
d’occupation humaine
→ Le désert absolu n’existe pas, on distingue tout de même :
– des déserts vrais touchés par l’hyper-aridité : précipitations de l’ordre de 10 à 50mm par
an,
– des semi-déserts ds lequel le manque d’eau est un peu moins marqué et constant
→ Les déserts sont bordés par des régions semi-arides, ex : Sahel
 L’aridité : ses formes et ses causes
→ Aridité : caractérise un milieu dans lequel l’eau est rare ou absente, suppose un bilan hydrique
déficitaire, qualifie un état permanent
→ La sécheresse : au contraire qualifie une situation temporaire
→ Sur une longue période, les espaces arides/semi-arides peuvent ê soumis à une aridification càd
une diminution lente de la moyenne de précipitation, l’aridité a plusieurs origines

1. Les types de désert


→ Typologies des déserts nombreuses, car déserts polygéniques (nés de plusieurs origines qui se
combinent)
– Les déserts zonaux : liés à la présence de hautes pressions tropicales, situés entre 15° et
35° de latitude, implantés en régions continentales, sont en partie liés à l’éloignement des
masses d’air maritimes : Sahara, Chihuahua au Mexique, Néfoud, Thar…
– Les déserts côtiers, brumeux : Atacama au Pérou, Namib…
– Les déserts d’abri, liés à la présence de hautes montagnes proches : déserts des EU, de
Patagonie, des régions arides du Sud de Madagascar
– Les déserts continentaux, liés à l’éloignement des masses océaniques : déserts eurasiens
principalement, Gobi, Tibet

1. Milieux et paysages désertiques


 Les composantes du milieu désertique
→ Le sols, les formations végétales et animales, le type d’écoulement, les processus
morphogénétiques (qui créent et façonnent les formes de relief) sont influencés par les
conditions climatiques et le poids de l’aridité.
→ Le couvert végétal : absent ou réduit à une maigre steppe parfois arborée. Plusieurs types de
plantes xérophiles càd adaptées à l’aridité : plantes éphémères (vivent de deux à trois semaines) ou
au contraire très résistantes ; des plantes développées en surface ou au contraire profondes pour

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capter au mieux l’eau ; plantes grasses/coriaces, à épines, qui ne transpirent presque pas et gardent
l’eau en réserve
→ Les sols : reflètent la pauvreté du dévt biologique et sont peu évolués, peu épais et discontinus,
on parle de lithosols sur roches-mère durs, et régosols sur roches-mère tendre.
→ La vie animale est également adaptée à la sécheresse et au manque de nourriture
→ Les pluies étant brèves et rares dans les déserts, l’écoulement y est le plus souvent intermittent.
Au-delà de quelques grands fleuves pérennes, généralement allogènes, l’essentiel du réseau
hydrographique concerne les oueds. L’écoulement est très souvent endoréique. Et l’aréisme touche
les déserts les moins arrosés.
 Les paysages désertiques
→ Le paysage désertique est celui des déserts de pierres (regs), des grandes plaines de
sable et de dunes (ergs) ou encore celui des montagnes.
→La dune peut être vive, fréquemment remaniée ou mouvante, ou morte, càd stabilisée par la
végétation, il existe un grand nombre de formes de dunes et un riche vocabulaire pour les qualifier.
→ Les regs dont des régions planes caillouteuses qui présentent l’essentiel de la surface des zones
arides. Résultent du vannage càd de l'érosion des éléments fins d'un sédiment meuble par l'eau ou
le vent. L’érosion par le vent est la déflation.
→ Les paysages désertiques sont marqués par des paysages de montagne aux pentes, qui sont des
massifs d’origine sédimentaire ou cristalline qui sont des inselbergs. Le Hoggar, soulevé au moment
de la formation des chaînes alpines, en est un bon exemple. C’est une chaîne de montagnes du
Sahara située au sud de l’Algérie.

1. L’occupation humaine des déserts


→ La densité dépend de la capacité des stés à utiliser des techniques élaborées pour
compenser les contraintes du milieu. D’où une occupation différente des déserts selon
qu’ils se situent dans les PED ou dans les pays développés.
→ Déserts du Tiers-monde : principalement constitués de vastes étendues vides. Mais empruntés
par des éleveurs itinérants qui pratiquent le nomadisme pastoral. Les Bédouins et les Touaregs sont
des éleveurs nomades du Sahara qui passent d’un campement à l’autre au gré des disponibilités en
pâturages (→ conflits relatifs aux frontières). Etendues également parcourues par caravanes et on
trouve des sites d’exploitation d’hydrocarbures (Algérie). Tendance à la sédentarisation cela dit que
ce soit dans les oasis ou sur les rives de grands fleuves.
→ L’importance du contrôle de l’eau ds les zones arides entraîne fréquemment des tensions géoπ
entre les Etats situés sur le cours des grands fleuves pérennes, qu’ils désirent parfois aménager, ou
situés à la verticale de grands aquifères (nappes profondes) dont dépend pour partie leur
alimentation en eau : le contrôle du Jourdain et de la nappe de Cisjordanie, ds laquelle puise
largement Israël pour sa consommation, est un des enjeux du conflit israélo-palestinien
→Pays développés : mise en valeur parfois intensive des espaces désertiques : déserts australiens,
californien. Détournement des cours d’eau → Las Vegas, parcs urbains, golfs…
→Une modification trop importante d’un milieu désertique peut cependant avoir de lourdes
conséquences. Ex : l’Amou Daria et le Syr Daria en Asie centrale anciennement soviétique→ recul
de la mer Aral, stérilisation espaces environnants, approvisionnement difficile en eau potable, bilan
humain difficile à évaluer. L’homme doit également prendre garde à ne pas favoriser la
désertification et l’extension des déserts par la dégradation des zones semi-arides voisines.

2. La désertification des zones semi-arides


→ Désertification : phénomène complexe qui aboutit à la transformation d’un espace en désert.
Résulte des facteurs naturels et d’une intervention humaine excessive. Touche spécialement des
espaces semi-arides fragiles, densément peuplés et soumis périodiquement à des phases de
sécheresse (le Sahel) Elle suppose la transformation des conditions du milieu qui entraîne son
aridification puis la stérilisation des sols et conduit ses populations à émigrer.

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→ Phénomène encouragé avec l’explosion démographie, le dévt des cultures d’exportation et la
sécheresse qui provoquent le surpâturage, le défrichement de nouvelles surfaces, ou la suppression
de la jachère (sans jachère le sol est privé d’humus et sa structure ne cesse de dégrader sous l’effet
des vents) Par ailleurs, les tentatives d’irrigation ont également des conséquences négatives
puisqu’elles favorisent la salinisation des sols liée à l’évaporation, ce qui réduit encore leur niveau de
fertilité.
→ Csqces désertifications nombreuses contre lesquels les hommes luttent : retiennent le sol
grâce à des cordons de pierre et plantations d’arbustes ; en augmentant les surfaces en culture
sèche (càd non irriguées), en utilisant des techniques d’irrigation plus adaptées, l’eau des nappes et
des fleuves. Tentent par ex, comme au Soudan, d’éviter les déperditions d’eau par évaporation en
créant des canaux qui court-circuitent le cours des fleuves et accélèrent les débits.

Littoral : Les zones littorales sont une interface entre deux mondes : la mer et le continent.
Ce contact engendre des complémentarités, mais aussi des ruptures, tant physiques qu’humaines.
L’organisa° spatiale, souvent linéaire, peut ainsi connaître des discontinuités, sur le continent lui-
même, entre les activités liées à la mer et les activités tournées vers l’intérieur.

1. La forma° des littoraux


 Littoral, côte et rivage : problèmes de déf°
→ Littoral = région située sous l’influence directe/indirecte de la mer = partie de la mer/l’océan,
proche de la terre (ex : pêche littorale)
→ Rivage : zone directement soumise à l’action des marées, dite zone intertidale, comprise entre les
hautes et basses eaux. Equivalent = estran
→ Côte : zone en relief dominant l’estran, située au dessus du niveau des marées hautes. Le
contacte entre estran et côte = trait de côte.
 L’influence du continent
→littoral est façonné par le processus d’érosion dominant (marin/continental/éolien) : l’aspect de la
côte est liée à des processus d’accumulation (cas des deltas/rias/abers/fjords) ou des processus
d’érosion la variation constante du niveau de mer (transgressions/régressions)
 L’influence des processus marins sur les littoraux
→ L’érosion marine dépend des vagues, des embruns et des marées (également des raz-de-marée)
→ La mer a globalement une action de régulation sur la côte par érosion préférentielle des saillants
et comblement des rentrants
→ L’érosion marine touche les côtes basses, mais se voit surtout dans le cas des côtes à falaises qui
est l’escarpement, parfois subverticaux, liés à l’action marine (terme à proscrire d’un contexte
continental)
 Variété du milieu littoral
→ Plages sableuses : développement végétation au-dessus du niveau des très hautes marées, sur les
dunes qu’elle stabilise.
→ Les marais maritimes (wadden, aux Pays-Bas) = terres basses inondables lors des marées. La
partie basse des marais, inondées à chaque marée haute = slikke/vasière, ne comporte pas de
végétations. Les marais, parfois appelées talus, forment des écosystèmes particuliers
(oiseaux/végétaux/moustiques) Dans les marais tropicaux, on appelle la mangrove, la zone
recouverte par la haute mer.

1. Une occupa° humaine spécifique des littoraux


 Des milieux littoraux plus ou moins occupées
→Jadis, zones littorales délaissées par la présence des marais et à cause des raids de pirates ; mais
les avantages que le littoral apporte à aussi encouragé l’émergence de civilisation de la mer comme
ce fut le cas des Phéniciens.

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→ Aujourd’hui l’aménagement littoral s’intensifie : littoralisation, renforcement du rôle des ports,
essor du tourisme balnéaire.
 Une organisa° spécifique de l’espace
→L’organisation de l’espace selon l’échelle étudiée : communale, régionale, nationale.
 L’avenir des littoraux
→ Les menaces pesant dur les littoraux sont nombreuses : C’est d’abord la pollution
provoquée par la surpopulation, l’urbanisation, et l’industrialisation croissante des côtes. D’où en
France, la création du Conservatoire national de l’espace littoral et des rivages lacustres, en 1975, il
tente de sauvegarder le milieu naturel en le mettant hors d’atteinte d’équipements ou
d’urbanisation. Son action intègre aussi des préoccupations sociales et économiques, en favorisant
par exemple certains types d’agriculture. L’autre menace est la remontée du niveau de mers.
→ Mises en place d’aménagement : installations de digues gigantesques (Venise, Pays-Bas) ;
installations de polders, de terre-pleins. Ce sont souvent des terre-pleins industriels ou industrialo-
portuaires. Reste le problème du financement : l’ampleur des travaux, et le coût des telles
constructions les rendent hors de portée des pays les plus pauvres. D’où un phénomène de
dépoldérisation. Le rôle de la coopération internationale est à étudiée.
 Aménagement et littoral en France
→ Afin de protéger mais aussi de développer les activités de la zone littorale, l’Etat a peu
à peu imposé une législation aux communes littorales
→ Le conservatoire national de l’espace littoral et des rivages lacustres : agit en métropole
et dans les DOM, a pour but de protéger l’environnement, il fonctionne comme une agence foncière
qui acquiert définitivement les portions de côtes qu’il entend protéger, notamment des sites naturels
remarquables. En 2002, il possède 10% des côtes et vise à atteindre les 25% à long terme. En 2009
il possède plus de 1000km de rivages maritimes.
→ La loi Littoral, promulguée en 1986, puis complétée en 1989 vise à une protection plus
globale du littoral, et ce grâce à plusieurs moyens : mise en place d’un certain nombre de
contraintes dans l’élaboration des PLU des communes littorales, ou obligation d’une concertation
entre Etat et communes lors de la création d’un aménagement routier. Toutefois, cette loi ne résout
pas tous les problèmes : les plages souvent confiées aux communes profitent du flou de la loi Littoral
pour y installer des installations légères, les paillotes. Leur démontage n’est pas terminé et il en
existe encore plusieurs sur l’Atlantique, dans les DOM ou à Mayotte, autant de régions où est censée
s’appliquer la loi Littoral

Tourisme : Activité en pleine expansion depuis l’après-guerre, le tourisme prend des


formes variées et concerne des destinations de plus en plus lointaines. Cepdt, les flux engendrés par
le tourisme international restent essentiellement des flux Nord-Nord ? Le rôle éco du tourisme ainsi
que son impact sur l’environnement, par le biais des aménagements nécessaires, demeurent
indéniables et offrent un bilan nuancé.

1. Une activité diversifiée et en expansion

L’essor du tourisme, depuis les années 1960, s’est accompagné d’une diversification des types de
tourisme et d’une extension de l’espace concerné.
 Des déf° et typologies diverses
→ Selon l’OMT (l’Organisation Mondiale du Tourisme), touriste = un visiteur qui se rend ds un pays
autre que celui de son lieu de résidence pour au moins 24h pour toute autre raison que celle d’y
exercer une activité rémunérée.

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→ Tourisme itinérant/tourisme de passage : où le voyage va de site en site ≠ tourisme de séjour qui
induit des installations spécifiques et contribue donc à créer des stations touristiques
→ Une typologie se fonde sur le tropisme, càd sur l’élt qui attire le touriste
 L’essor du tourisme s’est accompagné d’une extension de l’espace
touristique mondiale
→ Le tourisme est né, en Angleterre, au XIXème s, avec le mvt romantique → tourism (angl) → « aller
faire un tour » sur le continent pour l’aristocratie anglaise.
→ 1960, dévt tourisme de masse en Europe, ce qui s’explique par quatre facteurs :
➢ Croissance éco des Trente Glorieuses, ↗ pvr d’achat
➢ Allongement des congés payés
➢ Adoption, par pls états de π touristiques et proposent l’évasion bon marché
➢ ↘ sensible des coûts des transports aériens dans les années 1970, en généralisant le
système des vols charters
→ Les déplacements touristiques internationaux sont ainsi passés de 25millions en 1950 à
700millions en 2000.
→Tt l’espace touristique n’est pas mondial, certains pays ne reçoivent quasiment pas de touristes :
les pays peu sûrs, en guerre ou touchés par un terrorisme actif. Ce sont aussi qlq rares pays comme
la Chine ou le Bhoutan qui refusent ou limitent de façon draconienne le tourisme sur une partie ou la
totalité de leur territoire. Il s’agit d’éviter « une pollution touristique »

1. Bassins et flux touristiques


 Des flux essentiellement Nord-Nord : Europe NO et Am du N totalisent 75%
des départs et 75% des arrivées
 L’Europe, premier bassin touristique
 L’Amérique du Nord, second bassin touristique
→ Sites naturels, d’autre part l’originalité des sites touristiques américains tient à l’imptce d’un ph
marginal en Europe : le ludotourisme
 L’Asie-Pacifique, un bassin en expansion
 Une situation inégale ds les pays en dévt
→ Seuls quelques pays tu tiers-monde captent une partie du tourisme international. On retrouve les
« îles paradisiaques », des pays qui mettent en avant leurs richesses archéologiques, mais d’une
façon générale, les flux en direction des pays du sud restent marginaux, souvent assimilés par le
touriste à une « aventure » D’autres pays du Sud s’ouvrent de plus en plus au tourisme international
(Chine, Inde, Brésil) mais le tourisme y reste marginal et souvent concentré dans quelques sites →
son impact demeure donc assez limité.
 Un territoire mental souvent forgé par la publicité
→ Le tourisme potentiel se forge une image de son futur voyage, un territoire mental. Peu importe la
réalité concrète d’un pays du tiers monde, la relative pauvreté en monuments par rapport aux pays
voisins, pourvu que l’exotisme soit là, comme prévu. La mode joue beaucoup dans le choix des
destinations.

1. L’impact éco du tourisme


 Des situa° variées
→ Surtout inégales selon les régions : tourisme ↗ depuis 2nde GM (7%recettes commerciales viennent
du tourisme), mais 80% vont aux pays de l’OCDE. Situation positive pour pays récepteur/émetteurs
mais par ex l’Allemagne globalement émetteur, son impact économique se traduit par une « fuite de
devises »
 Le tourisme : un atout pour les bassins récepteurs
→ Aspects positifs : consommation, création d’emplois (directs/indirects) → tourisme = secteur clé de
l’économie de certains pays en développement/développés, d’où une concurrence internationale et
même régionale.
 Un bilan à nuancer

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→ Emplois principalement saisonnier, activité soumis à la conjoncture économique, dépendance vis-
à-vis de multinationales. Conséquences sociales parfois néfastes surtout chez les PED : contrastes de
richesses, développement mendicité, exploitation d’une population, acculturation, impacts
environnementaux.

1. Les aménagements touristiques


 Les acteurs de l’aménagement
→ Politique touristique ou intervention des multinationales (Club Med). Les aménagements
touristiques peuvent ê enclavés (indépendants d’une programmation régionale/nationale) ou
intégrés. Ex : « plan Neige », durant les années 60 ayant pour but d’attirer les touristes étrangers
dans les Alpes du Nord
 Les stations balnéaires
→ Tourisme balnéaire ancien, bien développé en Europe, surtout côtes d’Azur. Prépondérance d’un
développement du tourisme littoral, sur une côte rocheuse à partir des de station balnéaires →
rivieras (≠ villégiatures qui sont principalement des lieux de repos) mais mutations depuis tourisme
de masse → bétonnage/urbanisation incontrôlée des villes côtières = baléarisation d’une côte. Puis,
politique plus volontariste/globalisante : développement des lidos = cordon littoral fermant une
lagune, par extension, installations balnéaires et de loisirs installées sur ce cordon.
→ Aménagements touristiques sont des points de non-retour ; la concurrence internationale et le
vieillissement des infrastructures peuvent poser un problème de désaffection. Problème accru dans
le cas des aménagements de montagne pour le tourisme hivernal
 Les stations de ski
→ quatre types ou générations de stations de montagne : 1) stations estivales, les plus anciennes ;
2)1950’ début démocratisation sports d’hiver : ↗ domaines skiables, renversement géographique ;
3) 1960’ : ↗ stations entièrement intégrées, mais offre un choix limité d’activités ; 4) domaines
skiable étendu et continu, reliés à d’autres stations/activités ; 5) dernières décennies marquées par
l’apparition des « stades de neige » = sites équipés modestement, dépourvus d’hébergement, de
commerce
→ La création de stations est de plus en plus rare, (crise/désaffection clientèle), depuis deux
décennies, on voit des stations fermer ou se convertir dans un tourisme estival plus prometteur.

Transport : Les transports ont tjs joué un rôle majeur ds l’organisa° des espaces. Utilisés
pour permettre le déplacement d’hommes, de marchandises et d’informa°, ils témoignent, par
l’évolution de leurs caractères, de la mondialisa° des économies, de la concentra° des activités, de la
course à la réduc° des coûts et aux gains de productivité. La compréhension d’un espace passe
nécessairement par l’analyse des flux et des réseaux dont il est le support.

1. Transports et communication
 Le transport des biens matériels
→ Le transport se caractérise par la nature des produits déplacées, la distance du déplacement, les
flux induits et les modes ou moyen de transport utilisé : routier, ferroviaire, aérien, fluvial ou marin.
→ Le terme de fret s’applique au transport de biens matériels, il définit à la fois la nature de la
cargaison du véhicule, le prix de la prestation, le moyen demandé par un fréteur à un affréteur.
 La circula° des biens immatériels
→ On parle de circulation pour qualifier les déplacements de biens immatériels : idées, capitaux,
informations, données, télécommunications ? Cette circulation a pris une ampleur sans précédent à
la fin du XXème siècle, grâce aux progrès techniques. Ex : On passe du télex au fax/télécopie.
→ La télématique associe télécommunications et informatiques
→ ↗ téléconférence, visioconférences, le télétravail est rendu possible.

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=> Ces autoroutes de l’information ou inforoutes, induisent une déterritorialisation des
communications = affranchissement contraintes spatiales, annulent l’espace-temps en autorisant
des connexions infinies et immédiates à l’échelle mondiale. Naissance d’une cyber-économie ?

1. Les modes de transport et leur évolution


 Les transports terrestres
→ La route, éclipsée par le rail à la fin du XIXème s, connait un renv depuis la 2GM. En France plus de
70% du transport de marchandise es réalisé par la route. Essor dut à : la généralisation de
l’automobile ; la multiplication d’équipements techniques et d’infrastructures (ponts, tunnels) ; la
rénovation des réseaux, avec les autoroutes, les voies expresses, les boulevards circulaires ou
rocades périurbaines, et l’existence des transcontinentales (=gdes voies intercontinentales, ex :
transamazonienne, transaméricaine)
Transport routier cepdt décrié : pollution, embouteillages, accidents
→ Le rail, a joué rôle décisif ds la RI notamment pour le transport des pondéreux (=matériaux
lourds, de faible valeur à la tonne comme le charbon ou les minerais) Subit concurrence de
l’automobile, et une relative désaffection des voyageurs : la SNCF ne transporte aujdh que 10% des
voyageurs. Mais constat d’un renv du rail avec le RER (Réseau express régional) et avec l’apparition
des trains à grande vitesse : shinkansen 1960’ au Japon, TGV en Franc en 1981. Des états s’y
intéressent hors de l’Europe mais le lobby constitué par les transporteurs aériens a souvent fait
échouer les projets ds ce domaine.
→ Les voies d’eau : mode de transport économique, adapté aux pondéreux mais lent et dépendant
des contraintes naturelles. Large utilisation des bacs (=bateaux à fond plat) Voie d’eau
particulièrement utilisées autour des Grands Lacs et du Mississippi, ds l’ex-URSS grâce au système
interfluvial des cinq mers. Les canaux interocéaniques et les voies maritimes (canal de
Kief, canal de Panama, de suez, système du St-Laurent), considérées comme voie d’eau, sont aussi
largement empruntés.
→ Tubes ou pipelines, en général enterrées.

 Les transports aériens


→ Essor des transports aériens : fin 2GM avec apparition de la propulsion par réaction. Les aéroports
et les aérogares (=bâtiments destinés à l’accueil des passagers) = nœuds terrestres des réseaux
aériens.

 Les transports maritimes


→ Navigation au long cours (=accès à la haute mer) ≠ cabotage (=navigation courte, sans
éloignement des côtes)
→ Transports maritimes de passagers peu développés : 2% de la flotte mondiale et concernent
ferry-boat et les paquebots, mais assurent la majeure partie du transport international de
marchandise (75%en poids et 66% en valeur) Tandis que les cargos sont les navires qui transportent
des marchandises diverses, d’autres sont plus spécialisés : pétroliers, méthaniers (transportent gaz
maintenu à l’état liquide par réfrigération), minéraliers pour les matières premières, les céréaliers
(grains et produits alimentaires) et les vraquiers pour les matériaux pondéreux en vrac. Les porte-
conteneurs transportent des conteneurs qui facilitent chargement et déchargement)
→ La flotte, qui constitue l’ensemble des bateaux d’un pays ou d’un armateur peut naviguer sous
un pavillon de complaisance, càd qu’elle est domiciliée ds un Etat qui lui accorde des privilèges
fiscaux. C’est le cas des ¾ des pétroliers et 60% de la flotte mondiale.
→ L’essor des transports provient de la mondialisation de l’économie, améliora° des navires et des
techniques de manutention et donc de la baisse des coûts qui en résulte. On note aussi ↗ des
ressources off shore, de la pêche et de l’aquaculture. Se manifeste géographiquement par un ph
de littoralisation, de X° des complexes industrialo-portuaires, des zones franches littorales et par le
poids croissant des façades maritimes qui jouent un rôle d’interface. Cela suppose contrôle accru
des détroits.

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1. La révolu° des modes de transport
→Depuis 1945, g des transports bouleversée, contraction espace-temps, désenclavement de
nombreux espaces, càd rupture dans l’isolement, course au gigantisme (une réalité dans le monde
des hydrocarbures avec les superpétroliers ou supertankers), réduction espace-coût.
→ Apparition dans le dernier quart de siècle du transport combiné (ou intermodal/multimodal)
qui permet d’avoir recours à pls modes de transports successifs rendus compatibles par la
normalisation des contenants et des techniques de manutention → ruptures de charges moins
contraignantes. Ferroutage : ex de mode de transport intermodal, on passe du transport ferroviaire
à un transport routier. Technique améliorée avec la conteneurisation. Les points de rupture de
charge, (lieux où se font les chgts de mode de transport) aménagés pour répondre à ces progrès
grâce à des terminaux ou plateformes multimodales (ou intermodales) On parle de sites
d’interconnexions pour les passagers.
=> Plateformes multimodales et sites d’interconnexions = lieux favorisant les concentrations
d’activités par les possibilités de transport qu’ils autorisent.

2. Les réseaux de transport


 Les caractères des réseaux de transport
→ Plusieurs paramètres
- densité à l’échelle mondiale ou régionale
- la connexité : capacité, à partir de n’importe quel nœud de rejoindre les autres nœuds
- la connectivité : les possibilités d’alternatives qu’ils proposent pour atteindre divers
nœuds
- l’homogénéité, soit la cohérence en terme de distance ou de vitesse des ≠ liaisons entre
les nœuds : un réseau parfaitement homogène serait isotrope (toutes les directions seraient
équivalentes)
 L’évolution des réseaux de transports
→ L’allongement des vitesses a provoqué l’allongement des étapes, la baisse du nb de nœuds, et
donc une simplification des réseaux. Pfs abandon d’un nœud => friche ferroviaire

Sols : formation superficielle d’épaisseur variable qui évolue sous l’effet des agents
atmosphériques et des organismes vivants. Interface, zone de contact, entre l’atmosphère,
l’hydrosphère et la lithosphère. C’est le support essentiel des activités humaines, bien le plus
précieux pour l’agriculture. L’étude des sols a longtps constitué une branche importante de la
géographie humaine classique, qui y croyait le moyen de quantifier des potentialités du milieu et
d’apporter des élts d’explication à la présence et à la nature de la végétation, aux activités agricoles
pratiquées voire à la répartition des populations

1. La pédologie et la pédogénèse
→ Pédologie : science des sols, née en Russie, étudie composants du sol, éléments qui l’ont généré,
évolution des sols, classifier sols, étude de la potentialité agricole
→pédogénèse : ensemble des processus qui participent à la formation/évolution des sols :
altération roche mère/accumulation organique

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2. Genèse, composition et évolution d’un sol (voir dico)
 La genèse d’un sol
→ Le sol frome un milieu composite qui résulte de facteurs abiotiques, indépendants de l’action des ê
humains et de facteurs biotiques. La nature des sols dépend de la nature de la roche mère. Le
support végétal fournit au sol des débris organiques qui vont entrer en processus de minéralisation
et d’humidification → conditionnement de la nature de l’humus.
→ Si la végétation est pauvre, le sol constitué est squelettique, les sols tropicaux le sont car
l’humidification est trop rapide ; les sols des pays froids sont peu fertiles car le foisonnement de
bactéries est rendu difficile par le froid. Sol climax = sol en situation d’équilibre avec le climat, vie
animale/végétale.
→biostasie : équilibre en sol, climat, pente, roche ; la rhexistasie = période de déséquilibre dû à la
modification des facteurs.
 Le profil d’un sol
→ l’examen d’un sol en coupe montre une superposition d’horizons, chacune traduisant un profil
pédologique, qui permet de définir un sol. Lettre A = horizons les plus proches de la surface →
riches en matières organiques et humifères (=débris animaux/végétaux peu décomposés forment la
litière plus par décomposition devient l’humus, matière organique assimilable par les racines.
Horizon A dit éluvial car dominé par l’éluviation = migration vers le bas ; Horizons B : horizon
illuvial/d’accumulation, situé sous l’horizon A. L’horizon C =roche-mère en voie d’altération au
dépend de A et de B. L’horizon G riche en fer ferreux se forme au sein ou à la limite supérieure
d’une nappe d’eau permanente.

1. Les différents types de sols


→ Existe globalement 5groupes de sols, les sols zonaux correspondant à la trame climatique : sols
ferralitiques, rouges, bruns, podzoliques et sols polaires. Les sols azonaux sont nés de conditions
particulières. Les sols de profil ABC ont subi une pédogénèse complète, sans B, elle est inachevée.
On distingue 8types de sols : squelettique, bruns, isohumides, à humus brut, calcimorphes,
alomorphes, hydromorphes, à oxydes. Détails voir dico.

2. La richesse et les rôles d’un sol


 Les rôles du sol
→ soutien la végétation naturelle ou cultivée, retient l’eau de pluie et protège le relief. Il assure
d’abord aux plantes des éléments nutritifs. Cela dit, les racines ne peuvent synthétiser les éléments
qu’en fonction du complexe absorbant regroupant l’argile colloïdale minérale et l’humus
colloïdal organique → sans humus, il n’y a donc pas de fertilité possible d’un sol mm avec
adjonction d’engrais
 La richesse et la fertilité du sol
→ Fertilité= capacité à fournir d’abondantes récoltes. Dépendent de nombreux facteurs.
L’action des hommes est décisive par les amendements (=procédés pour améliorer la fertilité d’un
sol ou sa capacité à produire des rendements élevés) s’effectuant par le biais d’associations
particulières de cultures, par l’irrigation, le drainage ou l’adjonction d’engrais.

1. Menaces et protection des sols


 Les menaces sur les sols
→Aboutissent à la dégrada° des sols = affaiblissement de leur potentiel productif, et ds les cas
extrêmes à la stérilisation des sols. Ces menaces sont d’abord les érosions éoliennes et les érosions
par ruissellement. Des menaces qui vont de pairs avec les volontés productivistes qui s’opposent
aux systèmes culturaux traditionnels qui préservaient les sols: bocage, marqueterie, culture sur
brûlis, riziculture inondée)
 La protection des sols

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→ s’impose comme préservation indispensable du potentiel ds de nombreux pays touchés par
l’érosion des sols ? Un des 1ers exemples fut la loi de conservation des sols votés en 1936 aux EU :
techniques nbreuses se regroupant autour de quelques thèmes : modification techniques culturales ;
contrôle des défrichements, maintien de rideaux d’arbres et de reboisement ; labourage qui tient
compte des conditions du milieu ; maitrise de l’eau et du drainage, irrigation goutte à goutte, le
sous-salage qui est labourage profond destinés à remonter les éléments profonds.

Végétation : la couverture végétale constitue une des composantes principales des


milieux naturels. Absentes dans les régions englacées, les étendues désertiques ou la très haute
montagne, les formations végétales sont distribuées à la surface de la Terre selon une trame logique
qui dépend à la fois des conditions climatiques, de la richesse des sols et du relief.

1. La notion de formation végétale


 Définir une formation végétale
→ L’étude des formations végétales, de leur distribution et leur exploitation par les stés humaines,
constitue une partie du champ de la biogéographie

 L’influence de l’action anthropique


→ Seules les rares formations végétales primaires forment le climax. En effet avec
l’intensification des défrichements, les formations dégradées ou secondaires succèdent à
l‘intervention humaine quand celle-ci n’a pas remplacé les espaces défrichés par des cultures, des
voies de communication ou des bâtiments.

 La forêt et l’homme
→ Grande utilité des forêts pour les stés humaines : maintien des grands équilibres écologiques ;
limite érosion : régule écoulement eaux ; ralentit crues torrentielles ; fonction énergétique ; fonction
récréative → convoitée activement, la forêt est soumise à de nombreuses atteintes, le
patrimoine forestier mondiale recule chaque année (pollution atmosphérique, incendies) → ↘
biodiversité => prise de conscience nécessité d’une gestion des ressources forestières, en
effectuant des opérations de reboisement ou en encourageant la formation d’associations de
défense des forêts domaniales (l’office des eaux et des forêts en France)

1. Les grandes aires bioclimatiques


 Les formations végétales en milieu intertropical
 Les formations végétales en milieu subtropical
 Les formations végétales en zone tempérée océanique
 Les formations végétales en zone tempérée continentale
 Les formations végétales des domaines de haute latitude
 Les formations végétales de montagne

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