Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1. De l’érosion à l’accumulation
L’érosion est inséparable du transport et de l’accumulation
→ Érosion : l’ensemble des phénomènes qui concourent à l’ arrachement et à la dissolution de
matériaux ainsi que son transport et son accumulation, ce qui induit changement de relief. L’agent
d’érosion est l’élément qui contribue à l’érosion, et l’agent d’érosion est dépendant de facteurs
divers dépendants eux-mm de la pente/climat/lithologie.
Les différentes typologies en vigueur
→ Typologie selon l’agent : eau → érosion fluviale/torrentielles ; glace→ érosion périglaciaire ; vent
→ érosion éolienne ; mer → érosion marine. L’hô intervient aussi sur l’érosion : défrichement,
aménagement cours d’eau. Cela dit hô ≠ agent dominant d’érosion, c’est un facteur de
déséquilibre : accélère/ralentit le processus d’érosion naturelle.
→ Typologie selon processus d’érosion : érosion mécanique → agit directement par l’enlèvement
de particules & érosion chimique → érosion par dissolution des matériaux
→ Typologie selon le modelé : érosion aréolaire : s’exerce sur des surfaces larges, crée grandes
étendues de relief aplani par aplanissement/planation ; & l’érosion linéaire : concentrée dans
l’espace, première forme étudiée, fut qualifiée d’érosion « normale »
Topo : le modelé karstique
→ Le karst, relief karstique : ensemble des formes liées à la dissolution de roches calcaires.
Grande taille (causses) ou petite taille (chaos)
1
Désert : constituent un des milieux gques ou géosystème les plus homogènes grâce à des
conditions naturelles spécifiques, des paysages typés, des formes d’occupation humaine
particulières et des problèmes de mise en valeur référencés et étudiés. Les déserts des pays en dévt
sont eu occupés et sont difficiles à atteindre en raison de la rareté des axes de communication qui
les traversent. Par contre, dans certains pays développés, l’homme a su surmonter les contraintes
bioclimatiques pour les transformer parfois en espaces densément occupés. Ils représentent enfin
des terres de rêve dans lesquelles peut encore s’exprimer le goût de l’aventure et de la
découverte…et constituent donc un support touristique de plus en plus important.
1. Désert et aridité
La notion de désert
→ Sens premier : désert= espace dont l’homme est absent
→ Evolution du sens : désert= espace touché par l’aridité, avec une quasi-absence de végétation et
d’occupation humaine
→ Le désert absolu n’existe pas, on distingue tout de même :
– des déserts vrais touchés par l’hyper-aridité : précipitations de l’ordre de 10 à 50mm par
an,
– des semi-déserts ds lequel le manque d’eau est un peu moins marqué et constant
→ Les déserts sont bordés par des régions semi-arides, ex : Sahel
L’aridité : ses formes et ses causes
→ Aridité : caractérise un milieu dans lequel l’eau est rare ou absente, suppose un bilan hydrique
déficitaire, qualifie un état permanent
→ La sécheresse : au contraire qualifie une situation temporaire
→ Sur une longue période, les espaces arides/semi-arides peuvent ê soumis à une aridification càd
une diminution lente de la moyenne de précipitation, l’aridité a plusieurs origines
2
capter au mieux l’eau ; plantes grasses/coriaces, à épines, qui ne transpirent presque pas et gardent
l’eau en réserve
→ Les sols : reflètent la pauvreté du dévt biologique et sont peu évolués, peu épais et discontinus,
on parle de lithosols sur roches-mère durs, et régosols sur roches-mère tendre.
→ La vie animale est également adaptée à la sécheresse et au manque de nourriture
→ Les pluies étant brèves et rares dans les déserts, l’écoulement y est le plus souvent intermittent.
Au-delà de quelques grands fleuves pérennes, généralement allogènes, l’essentiel du réseau
hydrographique concerne les oueds. L’écoulement est très souvent endoréique. Et l’aréisme touche
les déserts les moins arrosés.
Les paysages désertiques
→ Le paysage désertique est celui des déserts de pierres (regs), des grandes plaines de
sable et de dunes (ergs) ou encore celui des montagnes.
→La dune peut être vive, fréquemment remaniée ou mouvante, ou morte, càd stabilisée par la
végétation, il existe un grand nombre de formes de dunes et un riche vocabulaire pour les qualifier.
→ Les regs dont des régions planes caillouteuses qui présentent l’essentiel de la surface des zones
arides. Résultent du vannage càd de l'érosion des éléments fins d'un sédiment meuble par l'eau ou
le vent. L’érosion par le vent est la déflation.
→ Les paysages désertiques sont marqués par des paysages de montagne aux pentes, qui sont des
massifs d’origine sédimentaire ou cristalline qui sont des inselbergs. Le Hoggar, soulevé au moment
de la formation des chaînes alpines, en est un bon exemple. C’est une chaîne de montagnes du
Sahara située au sud de l’Algérie.
3
→ Phénomène encouragé avec l’explosion démographie, le dévt des cultures d’exportation et la
sécheresse qui provoquent le surpâturage, le défrichement de nouvelles surfaces, ou la suppression
de la jachère (sans jachère le sol est privé d’humus et sa structure ne cesse de dégrader sous l’effet
des vents) Par ailleurs, les tentatives d’irrigation ont également des conséquences négatives
puisqu’elles favorisent la salinisation des sols liée à l’évaporation, ce qui réduit encore leur niveau de
fertilité.
→ Csqces désertifications nombreuses contre lesquels les hommes luttent : retiennent le sol
grâce à des cordons de pierre et plantations d’arbustes ; en augmentant les surfaces en culture
sèche (càd non irriguées), en utilisant des techniques d’irrigation plus adaptées, l’eau des nappes et
des fleuves. Tentent par ex, comme au Soudan, d’éviter les déperditions d’eau par évaporation en
créant des canaux qui court-circuitent le cours des fleuves et accélèrent les débits.
Littoral : Les zones littorales sont une interface entre deux mondes : la mer et le continent.
Ce contact engendre des complémentarités, mais aussi des ruptures, tant physiques qu’humaines.
L’organisa° spatiale, souvent linéaire, peut ainsi connaître des discontinuités, sur le continent lui-
même, entre les activités liées à la mer et les activités tournées vers l’intérieur.
4
→ Aujourd’hui l’aménagement littoral s’intensifie : littoralisation, renforcement du rôle des ports,
essor du tourisme balnéaire.
Une organisa° spécifique de l’espace
→L’organisation de l’espace selon l’échelle étudiée : communale, régionale, nationale.
L’avenir des littoraux
→ Les menaces pesant dur les littoraux sont nombreuses : C’est d’abord la pollution
provoquée par la surpopulation, l’urbanisation, et l’industrialisation croissante des côtes. D’où en
France, la création du Conservatoire national de l’espace littoral et des rivages lacustres, en 1975, il
tente de sauvegarder le milieu naturel en le mettant hors d’atteinte d’équipements ou
d’urbanisation. Son action intègre aussi des préoccupations sociales et économiques, en favorisant
par exemple certains types d’agriculture. L’autre menace est la remontée du niveau de mers.
→ Mises en place d’aménagement : installations de digues gigantesques (Venise, Pays-Bas) ;
installations de polders, de terre-pleins. Ce sont souvent des terre-pleins industriels ou industrialo-
portuaires. Reste le problème du financement : l’ampleur des travaux, et le coût des telles
constructions les rendent hors de portée des pays les plus pauvres. D’où un phénomène de
dépoldérisation. Le rôle de la coopération internationale est à étudiée.
Aménagement et littoral en France
→ Afin de protéger mais aussi de développer les activités de la zone littorale, l’Etat a peu
à peu imposé une législation aux communes littorales
→ Le conservatoire national de l’espace littoral et des rivages lacustres : agit en métropole
et dans les DOM, a pour but de protéger l’environnement, il fonctionne comme une agence foncière
qui acquiert définitivement les portions de côtes qu’il entend protéger, notamment des sites naturels
remarquables. En 2002, il possède 10% des côtes et vise à atteindre les 25% à long terme. En 2009
il possède plus de 1000km de rivages maritimes.
→ La loi Littoral, promulguée en 1986, puis complétée en 1989 vise à une protection plus
globale du littoral, et ce grâce à plusieurs moyens : mise en place d’un certain nombre de
contraintes dans l’élaboration des PLU des communes littorales, ou obligation d’une concertation
entre Etat et communes lors de la création d’un aménagement routier. Toutefois, cette loi ne résout
pas tous les problèmes : les plages souvent confiées aux communes profitent du flou de la loi Littoral
pour y installer des installations légères, les paillotes. Leur démontage n’est pas terminé et il en
existe encore plusieurs sur l’Atlantique, dans les DOM ou à Mayotte, autant de régions où est censée
s’appliquer la loi Littoral
L’essor du tourisme, depuis les années 1960, s’est accompagné d’une diversification des types de
tourisme et d’une extension de l’espace concerné.
Des déf° et typologies diverses
→ Selon l’OMT (l’Organisation Mondiale du Tourisme), touriste = un visiteur qui se rend ds un pays
autre que celui de son lieu de résidence pour au moins 24h pour toute autre raison que celle d’y
exercer une activité rémunérée.
5
→ Tourisme itinérant/tourisme de passage : où le voyage va de site en site ≠ tourisme de séjour qui
induit des installations spécifiques et contribue donc à créer des stations touristiques
→ Une typologie se fonde sur le tropisme, càd sur l’élt qui attire le touriste
L’essor du tourisme s’est accompagné d’une extension de l’espace
touristique mondiale
→ Le tourisme est né, en Angleterre, au XIXème s, avec le mvt romantique → tourism (angl) → « aller
faire un tour » sur le continent pour l’aristocratie anglaise.
→ 1960, dévt tourisme de masse en Europe, ce qui s’explique par quatre facteurs :
➢ Croissance éco des Trente Glorieuses, ↗ pvr d’achat
➢ Allongement des congés payés
➢ Adoption, par pls états de π touristiques et proposent l’évasion bon marché
➢ ↘ sensible des coûts des transports aériens dans les années 1970, en généralisant le
système des vols charters
→ Les déplacements touristiques internationaux sont ainsi passés de 25millions en 1950 à
700millions en 2000.
→Tt l’espace touristique n’est pas mondial, certains pays ne reçoivent quasiment pas de touristes :
les pays peu sûrs, en guerre ou touchés par un terrorisme actif. Ce sont aussi qlq rares pays comme
la Chine ou le Bhoutan qui refusent ou limitent de façon draconienne le tourisme sur une partie ou la
totalité de leur territoire. Il s’agit d’éviter « une pollution touristique »
6
→ Emplois principalement saisonnier, activité soumis à la conjoncture économique, dépendance vis-
à-vis de multinationales. Conséquences sociales parfois néfastes surtout chez les PED : contrastes de
richesses, développement mendicité, exploitation d’une population, acculturation, impacts
environnementaux.
Transport : Les transports ont tjs joué un rôle majeur ds l’organisa° des espaces. Utilisés
pour permettre le déplacement d’hommes, de marchandises et d’informa°, ils témoignent, par
l’évolution de leurs caractères, de la mondialisa° des économies, de la concentra° des activités, de la
course à la réduc° des coûts et aux gains de productivité. La compréhension d’un espace passe
nécessairement par l’analyse des flux et des réseaux dont il est le support.
1. Transports et communication
Le transport des biens matériels
→ Le transport se caractérise par la nature des produits déplacées, la distance du déplacement, les
flux induits et les modes ou moyen de transport utilisé : routier, ferroviaire, aérien, fluvial ou marin.
→ Le terme de fret s’applique au transport de biens matériels, il définit à la fois la nature de la
cargaison du véhicule, le prix de la prestation, le moyen demandé par un fréteur à un affréteur.
La circula° des biens immatériels
→ On parle de circulation pour qualifier les déplacements de biens immatériels : idées, capitaux,
informations, données, télécommunications ? Cette circulation a pris une ampleur sans précédent à
la fin du XXème siècle, grâce aux progrès techniques. Ex : On passe du télex au fax/télécopie.
→ La télématique associe télécommunications et informatiques
→ ↗ téléconférence, visioconférences, le télétravail est rendu possible.
7
=> Ces autoroutes de l’information ou inforoutes, induisent une déterritorialisation des
communications = affranchissement contraintes spatiales, annulent l’espace-temps en autorisant
des connexions infinies et immédiates à l’échelle mondiale. Naissance d’une cyber-économie ?
8
1. La révolu° des modes de transport
→Depuis 1945, g des transports bouleversée, contraction espace-temps, désenclavement de
nombreux espaces, càd rupture dans l’isolement, course au gigantisme (une réalité dans le monde
des hydrocarbures avec les superpétroliers ou supertankers), réduction espace-coût.
→ Apparition dans le dernier quart de siècle du transport combiné (ou intermodal/multimodal)
qui permet d’avoir recours à pls modes de transports successifs rendus compatibles par la
normalisation des contenants et des techniques de manutention → ruptures de charges moins
contraignantes. Ferroutage : ex de mode de transport intermodal, on passe du transport ferroviaire
à un transport routier. Technique améliorée avec la conteneurisation. Les points de rupture de
charge, (lieux où se font les chgts de mode de transport) aménagés pour répondre à ces progrès
grâce à des terminaux ou plateformes multimodales (ou intermodales) On parle de sites
d’interconnexions pour les passagers.
=> Plateformes multimodales et sites d’interconnexions = lieux favorisant les concentrations
d’activités par les possibilités de transport qu’ils autorisent.
Sols : formation superficielle d’épaisseur variable qui évolue sous l’effet des agents
atmosphériques et des organismes vivants. Interface, zone de contact, entre l’atmosphère,
l’hydrosphère et la lithosphère. C’est le support essentiel des activités humaines, bien le plus
précieux pour l’agriculture. L’étude des sols a longtps constitué une branche importante de la
géographie humaine classique, qui y croyait le moyen de quantifier des potentialités du milieu et
d’apporter des élts d’explication à la présence et à la nature de la végétation, aux activités agricoles
pratiquées voire à la répartition des populations
1. La pédologie et la pédogénèse
→ Pédologie : science des sols, née en Russie, étudie composants du sol, éléments qui l’ont généré,
évolution des sols, classifier sols, étude de la potentialité agricole
→pédogénèse : ensemble des processus qui participent à la formation/évolution des sols :
altération roche mère/accumulation organique
9
2. Genèse, composition et évolution d’un sol (voir dico)
La genèse d’un sol
→ Le sol frome un milieu composite qui résulte de facteurs abiotiques, indépendants de l’action des ê
humains et de facteurs biotiques. La nature des sols dépend de la nature de la roche mère. Le
support végétal fournit au sol des débris organiques qui vont entrer en processus de minéralisation
et d’humidification → conditionnement de la nature de l’humus.
→ Si la végétation est pauvre, le sol constitué est squelettique, les sols tropicaux le sont car
l’humidification est trop rapide ; les sols des pays froids sont peu fertiles car le foisonnement de
bactéries est rendu difficile par le froid. Sol climax = sol en situation d’équilibre avec le climat, vie
animale/végétale.
→biostasie : équilibre en sol, climat, pente, roche ; la rhexistasie = période de déséquilibre dû à la
modification des facteurs.
Le profil d’un sol
→ l’examen d’un sol en coupe montre une superposition d’horizons, chacune traduisant un profil
pédologique, qui permet de définir un sol. Lettre A = horizons les plus proches de la surface →
riches en matières organiques et humifères (=débris animaux/végétaux peu décomposés forment la
litière plus par décomposition devient l’humus, matière organique assimilable par les racines.
Horizon A dit éluvial car dominé par l’éluviation = migration vers le bas ; Horizons B : horizon
illuvial/d’accumulation, situé sous l’horizon A. L’horizon C =roche-mère en voie d’altération au
dépend de A et de B. L’horizon G riche en fer ferreux se forme au sein ou à la limite supérieure
d’une nappe d’eau permanente.
10
→ s’impose comme préservation indispensable du potentiel ds de nombreux pays touchés par
l’érosion des sols ? Un des 1ers exemples fut la loi de conservation des sols votés en 1936 aux EU :
techniques nbreuses se regroupant autour de quelques thèmes : modification techniques culturales ;
contrôle des défrichements, maintien de rideaux d’arbres et de reboisement ; labourage qui tient
compte des conditions du milieu ; maitrise de l’eau et du drainage, irrigation goutte à goutte, le
sous-salage qui est labourage profond destinés à remonter les éléments profonds.
La forêt et l’homme
→ Grande utilité des forêts pour les stés humaines : maintien des grands équilibres écologiques ;
limite érosion : régule écoulement eaux ; ralentit crues torrentielles ; fonction énergétique ; fonction
récréative → convoitée activement, la forêt est soumise à de nombreuses atteintes, le
patrimoine forestier mondiale recule chaque année (pollution atmosphérique, incendies) → ↘
biodiversité => prise de conscience nécessité d’une gestion des ressources forestières, en
effectuant des opérations de reboisement ou en encourageant la formation d’associations de
défense des forêts domaniales (l’office des eaux et des forêts en France)
11