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connaissance suprasensible
du monde
et de la destinée
STEINER
L'homme qualifie de « divin » l'idéal le
plus haut vers lequel il puisse lever les
yeux. Et il sent que sa destinée suprême
doit en q u e l q u e manière être liée à ce
monde divin.
Rudolf Steiner.
Dièses E-BOOK ist nur
zum nichtkommerziellen Gebrauch bestimmtî
« A chaque pas que l'on fait dans "Théosophie", on
trouve à l'arrière-plan la perception spirituelle. Rien n'y
est affirmé qui n'en soit le résultat. Au début, cette per-
ception spirituelle prend la forme d'idées rationnelles,
mais à mesure qu'elle s'élève dans les mondes supé-
rieurs, elle crée de plus en plus librement le tableau des
réalités de l'esprit... »
«... Un livre anthroposophique est fait pour être vécu
intérieurement par le lecteur. La compréhension s'éveille
alors progressivement. Elle peut être faible au début,
mais il faut qu'elle soit là. Si l'on pratique les exercices
décrits dans "Comment acquérir des connaissances sur
les mondes supérieurs", cette compréhension grandit et
se renforce. Pour progresser sur le chemin de l'esprit,
c'est là une nécessité. Un livre anthroposophique bien
conçu n'est pas une somme de connaissances, mais un
éveilleur à la vie de l'esprit. Sa lecture ne doit pas
être une simple lecture, mais une expérience vécue, capa-
ble de causer des chocs, de faire naître des questions,
des réponses.
« Je sais bien que ce que j'ai pu donner dans des
livres est loin de susciter une telle expérience dans l'âme
des lecteurs. Mais je sais aussi combien j'ai lutté à
chaque page pour atteindre le plus possible cet objectif.
Je n'ai pas recherché un style qui laisse filtrer mes senti-
ments personnels. J'ai même imposé un style sobre,
quasi mathématique, à la chaleur et aux sentiments qui
montaient en moi, afin de laisser à ce style-là son rôle
d'éveilleur. Car c'est au lecteur de faire naître en lui
sa chaleur et son sentiment. Pour cela il ne doit pas
se laisser passivement envahir par les sentiments de
l'auteur. »
Rudolf STEINER
(extrait de son autobiographie.)
Editions Triades
Collection LA VOIE OUVERTE (format de poche)
THÉOSOPHIE
INTRODUCTION A LA CONNAISSANCE
SUPRASENSIBLE DU MONDE
ET DE
LA DESTINÉE DE L'HOMME
Traduit de l'allemand
TRIADES
4, rue Grande-Chaumière, 75006 Paris
Préfaces de l'auteur 9
Introduction 19
1. LA NATURE HUMAINE
I. Nature physique de l'homme 33
II. Nature psychique de l'homme 35
III. Nature spirituelle de l'homme 37
IV. Corps, Ame, Esprit 38
Le corps physique 38
Le corps de vie ou corps éthérique 40
L'âme de sensibilité ou âme sentante .. 45
Le corps de sensibilité ou corps psy-
chique 48
L'âme d'entendement ou âme pensante 49
L'âme de conscience 51
L'expérience du «Je» 55
Le Moi spirituel ou Moi-Esprit 58
L'Homme-Esprit 61
L'Esprit de Vie 63
Tableau des composants de la nature
humaine 69
Juillet 1918.
18 THÉOSOPHIE
24 novembre 1922.
Le corps physique
L'âme de conscience
L'Expérience du « je »
L'Homme-Esprit
L'Esprit de Vie
A) Corps physique.
B) Corps éthérique ou corps de vie.
C) Corps psychique.
D) Ame de sensibilité.
E) Ame d'entendement.
F) Ame de conscience.
66 THÉOSOPHIE
G) Moi spirituel.
H) Esprit de Vie.
/) Homme-Esprit.
1° Le corps physique ;
2° Le corps éthérique ou corps de vie ;
3° Le corps psychique sensible ;
4° L'âme d'entendement ;
5° L'âme de conscience remplie par l'esprit ;
6° L'Esprit de Vie ;
7° L'Homme-Esprit.
Hérédité et biographie
Or, si l'espèce, au sens physique, ne peut être
comprise que conditionnée par l'hérédité, l'être
spirituel ne saurait être, lui, conditionné que par
une sorte d'hérédité spirituelle. Je ne dois ma
forme humaine physique qu'à mon ascendance
humaine. D'où vient en moi cet autre élément qui
RÉINCARNATION ET DESTINÉE 83
La vie présente
conditionnée par les vies antérieures
Suivons sans idée préconçue le fil de cette
pensée; il ne faudra qu'un pas de plus — si
nous observons la vie avec pénétration — pour
reconnaître, dans certains événements apportés
par le destin, quelque chose d'analogue au sou-
venir ; quelque chose qui saisit le moi de l'exté-
rieur, comme le souvenir le fait de l'intérieur en
réveillant un événement du passé. Nous nous ren-
dons aptes, ainsi, à distinguer dans les événe-
ments que nous apporte le destin la route que
suit une action antérieure de l'âme pour atteindre
le moi, de même que nous distinguons dans le
souvenir la voie par laquelle un événement passé
atteint la représentation, sous l'effet d'une incita-
tion extérieure.
Nous l'avons dit plus haut, il est « possible »
de se représenter que les conséquences d'un acte
reviennent toucher l'âme (p. 72 sq). A l'intérieur
d'une même vie terrestre il arrive que pour cer-
tains faits une telle rencontre soit exclue, pour la
raison que cette vie avait été disposée en vue
d'accomplir l'acte en question. L'expérience inté-
rieure coïncide avec l'action. Aucune conséquence
de l'acte ne pourra dans ce cas se manifester et
atteindre l'âme à nouveau, pas plus que nous ne
pouvons nous souvenir d'une expérience dans la-
quelle nous sommes encore engagés. Il ne peut
s'agir dans ce sens que des conséquences d'un acte
RÉINCARNATION ET DESTINÉE 97
Sympathie et antipathie
Région du désir
Région du plaisir-déplaisir
3° Région du désir;
4° Région du plaisir-déplaisir;
5° Région de la lumière psychique ;
6° Région de la force psychique active ;
7° Région de la vie psychique.
Région du désir
Nous observons en troisième lieu, dans le
monde des âmes, un ensemble de phénomènes où
domine la sympathie, où le désir est prépondé-
rant. Les âmes en ressentent l'effet par tout ce
qui entretient une atmosphère de désir, de vœux.
Mais ces vœux finissent aussi par s'éteindre faute
d'être satisfaits.
Région du plaisir-déplaisir
Les archétypes
Archétypes de la vie
La deuxième région du « pays des esprits » ren-
ferme les archétypes de la vie. Mais cette vie forme
ici une unité parfaite. Pareille à un élément liquide,
elle parcourt le monde de l'esprit et toute chose de
ses pulsations comme le sang circule dans le corps.
On peut la comparer à la mer et aux eaux de la
terre physique. Cependant elle se distribue plutôt
comme le sang dans le corps animal. Vie mou-
vante, créée de substance de pensée, c'est ainsi
qu'on pourrait définir ce second degré du « pays
des esprits ». On trouve dans cet élément toutes les
forces originelles créatrices des êtres vivants qui
apparaissent dans le monde physique. L'unité de
toute vie et la parenté de l'être humain avec toutes
les créatures s'y manifestent.
Archétypes du psychisme
Le verbe d'esprit
V. LE MONDE PHYSIQUE
DANS SES RAPPORTS
AVEC LE MONDE DES AMES
ET CELUI DES ESPRITS
Le règne minéral
Le règne végétal
Le règne animal
Le règne humain
Ouverture d'esprit
De ce qui précède, nous pouvons déjà déduire
quelle sera la première qualité que devra déve-
lopper toute personne désireuse d'acquérir la vi-
sion personnelle des réalités supérieures. C'est
l'abandon de l'esprit sans arrière-pensée et sans
parti pris à toutes les manifestations de la vie
humaine comme aussi à celles du monde extérieur
à l'homme. Si nous appliquons a priori à un fait
quelconque un jugement précédemment acquis.
LE SENTIER DE LA CONNAISSANCE 203
Sentiment objectif
Par cet exercice l'homme devient apte à accueil-
lir en lui-même tout ce qui l'entoure. Mais à cette
réceptivité doit s'ajouter une juste appréciation
des choses et des êtres. Tant que nous inclinons
à nous surestimer aux dépens du monde qui nous
entoure, nous nous barrons l'accès à toute connais-
sance supérieure. Quiconque s'abandonne, devant
toute chose, devant tout événement de la vie, au
plaisir ou à la peine qu'il éprouve, est victime de
cette présomption. Car son plaisir et sa peine ne
lui apprennent rien sur les choses, mais seulement
206 THÉOSOPHIE
Pensée rigoureuse
Ainsi le chercheur acquiert les moyens de lais-
ser agir sur lui l'essence même des êtres qui l'en-
tourent, sans être gêné par sa propre personna-
lité. Mais il faut encore qu'il s'adapte de façon
convenable au monde spirituel environnant. En
tant qu'être pensant, il a droit de cité dans ce
monde. Mais il n'en sera réellement le citoyen que
lorsqu'il conformera ses pensées aux lois éternel-
les du Vrai, auxquelles obéit le monde spirituel.
Car ce n'est qu'ainsi que ce monde pourra agir
sur lui et se révéler à lui. On n'atteint pas la vérité
en s'abandonnant aux pensées qui traversent sans
cesse le moi. Car ces pensées prennent alors la
210 THÉOSOPHIE
Volonté impersonnelle
Le chercheur doit appliquer à l'action les mê-
mes règles qu'à la pensée. Ses actes doivent obéir
aux lois éternelles de la Beauté et de la Vérité,
sans que sa nature personnelle vienne en trou-
bler le cours. Ces lois doivent pouvoir lui donner
la direction à suivre. S'il entreprend une activité
quelconque parce qu'il l'a reconnue juste et si son
sentiment personnel n'y trouve pas de satisfaction,
le chercheur n'a pas le droit de l'abandonner pour
cela. Il ne doit pas davantage la poursuivre, pour
la seule raison qu'elle lui procure de la joie, s'il
découvre qu'elle ne concorde pas avec les lois éter-
nelles du Beau et du Vrai.
Dans la vie journalière, nos actions sont géné-
ralement déterminées par le plaisir ou l'avantage
que nous espérons personnellement en retirer.
Nous imposons ainsi au courant de la vie du mon-
de des directions propres à notre personnalité.
Nous ne réalisons pas le Vrai que prévoient les
lois du monde spirituel, mais nous nous laissons
mener par notre caprice. On n'agit en accord avec
le monde spirituel que lorsqu'on obéit à ses seules
lois. Les actions qui ne découlent que de la per-
sonnalité ne donnent point naissance à des forces
pouvant servir de base à la connaissance spiri-
tuelle. Le chercheur ne peut pas se contenter de
se demander : Qu'est-ce qui me procurera l'avan-
tage ou le succès ? Il doit ajouter : Qu'ai-je re-
214 THÉOSOPHIE
Calme et confiance
Si le chercheur observe les lois que nous ve-
nons d'indiquer, les expériences de l'âme qui con-
cernent le monde spirituel revêtiront pour lui une
forme tout à fait nouvelle. Elles cesseront de n'être
que des expériences intérieures, n'ayant de sens
que pour lui seul. Elles deviendront des percep-
tions psychiques des mondes supérieurs. Dans son
âme, tous les sentiments, le plaisir et la peine, la
douleur et la joie peuvent devenir des organes pa-
reils aux yeux et aux oreilles physiques, organes
qui ne sont pas simplement doués d'une vie pro-
pre, mais qui transmettent d'une façon imperson-
nelle les impressions extérieures. Le chercheur
parviendra ainsi au calme et à la confiance né-
cessaires à l'investigation des mondes spirituels.
Une grande joie ne le fera plus seulement exulter,
elle pourra être pour lui l'annonciatrice de certai-
216 THÉOSOPHIB
Le principe éternel
Vouloir la liberté
Ainsi une possibilité s'ouvre à lui de ne plus
subir les seules influences imprévisibles du monde
extérieur sensible qui sollicitent en tous sens sa
volonté. La connaissance qu'il a acquise lui permet
de plonger son regard dans la nature éternelle des
choses. La transformation de son monde intérieur
lui donne la faculté de percevoir cette nature éter-
nelle. Voici certaines pensées qui prennent encore
pour lui une importance particulière : Quand, de
par sa propre volonté, il se détermine à l'action,
il a conscience de le faire en conformité avec la
nature éternelle des choses, ir les choses expri-
ment en lui leur être éternel. Il agit donc dans le
220 THÈOSOPHIB
***
;Û
Achevé d'imprimer par V ^ ^ O Corlet, Imprimeur, S.A.
14110 Condé-sur-Noireau (France)
N° d'Imprimeur : 9629 - Dépôt légal : mars 1995
Précédent dépôt : octobre 1992
Imprimé en C.E.E.