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ALBERT DE ROCHAS
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Lëttreouverte à M. Jules Bois.
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ALBERT DE ROCHAS
SCIENCE
2' SÉRIE
Lettre ouverte à M. Jules Bois.
Les localisationS cérébrales.
Les actions psychiques des contacts, des onctions
et des émanations.
La lévitation du corps humain.
PARIS
LIBRAIRIE DES SCIENCES PSYCHOLOGIQUES
42, RUE SAINT-JACQUES, 42
1904
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LES
Cher monsieur,
Vous m'avez fait l'honneur de me demander,
pour le Matin, à votre retour de l'Inde, un
exposé de l'état actuel de la science psychique
en Europe, en distinguant ce qui était certain
. de ce qui était douteux.
Je vais essayer de satisfaire votre désir; mais,
en ces matières délicates, il serait outrecuidant
de porter un jugement définitif sur des phéno-
mènes qu'on n'a pu étudier soi-même aussi sou-
vent et aussi longtemps qu'il serait nécessaire.
Je me bornerai donc à. vous donner, sur un
8 LES FRONTIÈRES DE LA SCIENCE
SUGGESTION
L'EXTÉRIORISATION DE LA SENSIBILITÉ
I:EXTÉRIORISATION DE LA MOTRICITÉ
ET LES TABLES TOURNANTES.
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'1
LETTRE OUVERTE A M. JULES DOIS 17
doute à cet égard qu'ici il ne s'agit plus comme
dans l'extériorisation de la sensibilité' d'une
impression ressentie par le sujet' seul mais d'un
phénomène visible et contrôlable par tous les
spectateurs.
TaIltque les mouvements n'ont pas été obte-
nus sans contact, on était en droit de les expli-
quer par la théorie des mouvements inconscients.
Aujourd'hui, cette théorie ne .peut . plus ètre
considérée comme suffisante et il est clair que,
dans, le cas des tables tournantes, il intervient
souvent une force encore non définie.
LATÉLÉPATHlE ET L'ENVOUTEMENT
2
18 LE~ FRONTIÈRES DE LA SCIENCE
LA LÉVITATION
lI~TÉRIALJSATIO~S ET F'ANTOMES.
LES ESPRITS.
RÉSUMÉ.
Albert de ROCHAS.
LES LOCALISATIONS CÉRÉBRALES
.... ...
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...
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l<'IG. 7. "- CORRESPONDANCE El'TRE I.ES LOCALISATIONS CÉRÉBR.\.I,ES ·ET l,ES SUTURES
DU CRANE, d'après une épreuve radiographique publiée par le journal
La Radiographie -sept, 1891).
42 LES FRONTIÈRES DE LA SCIENCE
11
LES LOCALISATIONS CÉRÉBRALES 55
totale par l'imposition de la main droite, je
réveille, comme l'ont indiqué MM. Binet et
Féré, séparément chacun des sens dont l'exer-
cice est suspendu, par la friction du point du
crâne correspondant.
Il y a une loi plus générale à laquelle se rat-.
tache cette observation. Quand le sujet est très
sensible, il suffit d'augmenter progressivement
la pression pour produire successivement la
catalepsie, le somnambulisme et la léthargie de
I'organe sur lequel on agit;à raide des frictions
on fait repasser l'organe par les mèmes phases
pour le ramener à l'état normal. Je presse, par
exemple, le point 140u 15, le membre actionné
se soulève d'abord en prenant la raideur cata-
leptique; si la pression continue, le membre
retombe, il éprouve des fourmilleme:uts, et on
peut alors lui .donner la suggestion d'exécuter
un mouvement déterminé à une époque déter-
minée; le mouvement s'exécutera, comme il a
été dit, sans que le sujet en ait conscience. La
pression continuant encore, le sujet cesse d'avoir
la sensation de son membre qui est complète-
ment inerte 'et sensible. On obtiendra des phé-
nomènes analogues en pressant de plus en plus
le point correspondant à un sens, tel que le
n° 9 du côté droit; l'œil droit commencera par
devenir presque insensible à la lumière, puis il
. deviendra suggestible et enfin le sujet n'aura
plus conscience de cet organe.
Une friction sur les points commence par
annuler les effets produits par la pression et,
56 LE~ FRONTIÈRES DE LA SCIENCE
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LES LOCALISATIONS CÉRÉBRALES G9
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LES LOCALISATIONS CÊRÉBPiALES 73
7
102 LES FRONTIÈRES DE LA SCIENCE
Valériane
Laurier.
D'aprèsPlvtarQHe'(2),qniétaitgrand-prètre
cl'Apollon,quan<ilap~~hie' çç Delphes vAuiait
rendre des .or:lcl.~~,el1e .s'y 'préparait "par I~
jeûne, par des abluti9ns' .dans l'ea~i de la fon-
Plantes dih~rses.
. Diamanl,or, étain.
II
1. N° de Février 1.03.
LA LÉVITATION DU CORPS HD:\1AIN 123
Séance. du 4aotlt1897.
«. Présents : ~usapia, 'n~dium ,; , MII)3 A... ;:
M.Maxwel1(f);M. dcfl()ntaud.;:Nt Denucé, doc-
'teur en médecine; l\f.. Pr.avocat.
Pro DeM.
D"D. DeF.
E.
~al'iiCh:f/IiU~""iP"I'a<!IlIJ.JhY",,(uIaiur!!f .-;!UnW
S.Ic.eph a CUPd'tiru> in. lU"ftrll.<l'.
liju.s rel atlniranJam .,edent .~~ t'l''' expr:ftâm.
Emi,,':',!c R"ev':'Sinè'ipi Ff.wiq S. R .E: .Cardinali Gltisio
Seraplrici e"l'um 01'dUJir p,.~/g'L' .mwjlùentù.nr:u,
Ba"'""ilfino,.~ C"mm1lUakJ . "h~.",,""',ime :Jfer~~. .
fd"f'!'lrdd(t".,. ~fJrI· PnJ/wnkIlÙeJ;,..,:.,·J;':.I;-6,.
FIG. 19.
158 J,ES FRONTIÈRES DE LA SCIEl'\CE
FIG. 21.
164 LES FRONTIÈRES DE LA SCIENCE
H
166 LES FRONTIÈRES DE LA SCIENCE
III
}<'IG. 2~.
LA LÉVITATION DU CORPS HUMAIN 1i5
cisme (Psych. Stud., 4, 24, 24i), Un jour, lors d'une de ses lévi-
tations, saint Joseph de Cupertino retomba sur le sol. Le Frère
Junipero se précipita vers lui; il ne put empêcher la chute,
mais il raconta que le corps du ..saint lui avait paru léger
comme un. fétu de paille (Gœanss.. II, 25i). Joseph de Cuper-
tino, malade depuis l'âge de i ans, s'hahltua dès cette époque
à l'abstinence par esprit de mortification. Pendant le carême
des Franciscains, du 6 janvier au 10 février, il ne mang-eait
qu'une fois par semaine. Durant les six autres semaines du
carême, il mangeait le dimanche et le jeudi, quelques herbes
amères, quelques fèves ou fruits; et ne prenait rien les autres
jours. Iltombait en extase cataleptique à l'église en entendant
certains chants, certaines musiques. Il mourut à 60 ans.
176 LES FRONTIÈRES DE LA SCIENCE
IV
12
-
182 LES FRONTIÈRES DE LA SCIENCE
1 ZœLL~BI\. Wissenschaftl.Ablz:m(1'z.4!7..459.
LA LÉVITATION DU CORPS HUMAIN '183
PREMIÈRE DISPOSITION
FIG. 25.
196 LES FnONTIÈRES DE LA SCIENCE
FIG. 27.
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Fw.28.
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i~\ FIG. 29.
des yeux qui l'observaient, le sujet eût pu por-
ter un instant ses doigts en avant de l'arête de
la bande, il est f.]Cile de se convaincre, par un
simple calcul de proportion (fig. 27), que, pour
faire descendre l'index jusqu'à neuf livres, il
aurait dû produire du côté de b un effort supé-
rieur à son poids tout entier, ce qui est inad-
missible pour un homme assis.
200 ) LES FRONTIÈRES DE LA SCIF;NCE
DEUXIÈME DISPOSITION
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FIG. 30.
FIG. 31.
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202 LES FRONTIÈRES DE LA SCiENCE
TROISIÈME DISPOSITION
QUATRIÈME DISPOSITION
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FIG. 34.
206 LES FRONTIÈRES DE LA SCIENCE
VI