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Épreuve composée n° 1 Première ESB
Cette épreuve comprend trois parties.1 – Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de lensei!nement obli!atoire." – Pour la partie " (#tude dun document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarc$emét$odolo!ique ri!oureuse de présentation du document, de collecte et de traitement linformation.% – Pour la partie % (&aisonnement sappu'ant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le suet 
en développant un raisonnement *
en exploitant les documents du dossier *
 en faisant appel à ses connaissances personnelles *
 en composant une introduction, un développement, une conclusion. ++ sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de lexpression et du soin apporté à la présentation.
Première partie : Mobilisation des connaissances
1.Présentez les différents types de revenus primaires en donnant des exemples ?
(% points)
Les revenus primaires sont les revenus qui sont immédiatement reçus par les agents économiques en rémunération desfacteurs de production (travail et capital). n distingue ! types de revenus primaires "
les revenus d’activité ou revenus du travail
 qui rémun#rent les agents économiques ayant fourni leur forcede travail. $xemple le salaire
 
les revenus du capital ou revenus de la propriété
 qui sont des revenus provenant de la propriété des %iensou de placements financiers. $xemple& les loyers& les dividendes
les revenu mixtes
 " certains revenus sont ' la fois des revenus du travail et du capital. insi& les entrepreneursindividuels qui sont propriétaires de leur entreprise utilisent un outil de travail pour mettre en uvre leur activité. $xemple& le %énéfice d*un agriculteur.
+.,onnez un exemple montrant les effets contradictoires de l-action des instances de socialisation.
(% points)
La socialisation est opérée par de nom%reux agents de socialisation. raditionnellement on distingue "
les agents de socialisation dont l*action est directe et dont c*est une des fonctions explicites " la famille& l*école.
des milieux de socialisation dont l*influence est indirecte et qui contri%ue ' la formation de l*individu sansqu*une volonté explicite de socialisation soit mise en uvre " le groupe des pairs& l*entreprise& les média& lemilieu social. r& les instances d*intégration peuvent développer des mod#les de socialisation contradictoires
Les messages& valeurs et normes vé/iculés par les différentes instances de socialisation aux enfants ne sont pas tou0ours identiques. Par exemple& l*école va développer comme valeur la culture& le respect de la langue&comme normes l*exigence d*un travail sérieux et rigoureux. Les médias& avec les émissions de téléréalité vontdévelopper une toute autre image " est valorisée la superficialité& la %eauté extérieure& le refus de la /iérarc/ie.
Les mét/odes de socialisation peuvent aussi varier " l*école et la famille recourent ' la socialisation par application de récompenses et de sanctions " l*enfant est puni quand il ne se conforme pas aux comportements sou/aités. $n revanc/e& le groupe de pairs utilise plus le 0eu qui est une socialisation par l*expérimentation
Deuxième partie : Étude d’un document
(4 points)
 pr#s avoir présenté le document& vous mettrez en évidence les facteurs qui influencent la pro%a%ilité dedevenir cadre ou professions intermédiaires
.
e diagramme en %2tons est issu de la derni#re parution de l*$tat de l*$cole. /aque année& le 3inist#re del*$ducation 4ationale pu%lie un rapport donnant les c/iffres clés du syst#me scolaire. et extrait du rapport d*octo%re
 
+516 donne la pro%a%ilité de devenir cadre ou professions intermédiaires un ' 15 ans apr#s la fin de la formationinitiale en fonction de ! crit#res " le dipl7me de l*individu& son origine sociale et son sexe.
es ! varia%les influencent la pro%a%ilité de devenir cadres ou P8 "
Le dipl7me influence la pro%a%ilité de devenir cadres ou P8 " plus le dipl7me est élevé& plus la c/ance dedevenir cadre ou P8 augmente " 9:; des /ommes et 95; des femmes ayant un dipl7me du supérieur long sontdevenus cadres ou P8 contre <; des /ommes et 9; des femmes non %ac/eliers
L*origine sociale 0oue aussi " ' dipl7me équivalent& la pro%a%ilité de devenir cadre ou P8 est tou0ours plus fortequand l*individu a un p#re cadre ou P8 plut7t qu*ouvrier et employé. 99; des 0eunes dipl7més du supérieur long dont le p#re est cadre ou P8 sont devenus cadres ou P8& alors que c*est seulement le cas pour =6; desenfants d*employés ou d*ouvriers. L*origine sociale 0oue d*autant plus que le niveau de dipl7me de l*individuest élevé " pour un dipl7me du supérieur long& un enfant de cadre ou de P8 a 1.+ fois plus de c/ances dedevenir cadre ou P8 qu*un enfant d*ouvrier ou d*employé. Pour les non %ac/eliers& c*est +.! fois plus dec/ances
Le sexe a aussi une influence " quel que soit le niveau de dipl7me& les /ommes ont une pro%a%ilité plus grandede devenir cadre ou P8 que les femmes " 9:; des /ommes qui ont un dipl7me du supérieur long deviennentcadres ou P8 contre 95; des femmes. Les écarts sont plus grands pour les niveaux élevés de dipl7me& puisque pour les non %ac/eliers& <; des /ommes et 9; des femmes sont devenus cadres ou P8.
es ! facteurs n*ont pas la m>me influence " c*est le dipl7me qui a l*influence la plus importante. $n effet& un/omme dipl7mé du supérieur a pr#s de 15 fois plus de c/ances de devenir cadres ou P8 qu*un /omme nondipl7mé. *est le sexe qui a le moins d*influence " au maximum un écart de : points entre les /ommes et lesfemmes pour la pro%a%ilité d*accéder au statut de cadres ou de P8.
es facteurs se cumulent "
L*origine sociale et le dipl7me s*a0outent " >tre dipl7mé et enfant de cadres de P8 sont des atouts alorsqu*>tre enfant d*ouvrier et non dipl7me sont des /andicaps " 99; des enfants de cadres ou de P8 ayant undipl7me du supérieur long sont devenus cadres contre = ; des enfants d*ouvriers ou d*employés non %ac/eliers.
omme le dipl7me et le sexe " il vaut mieux >tre un /omme dipl7mé du supérieur long qu*une femmenon dipl7mée " 9:; des /ommes dipl7més du supérieur long sont devenus cadres ou P8 contre 9; desfemmes non %ac/eli#res.
 roisième partie : !aisonnement s’appu"ant sur un dossier documentaire #
10 points
$En %uoi le P&B est'il un indicateur pertinent mais limité pour mesurer la création de ric(esses ) *ousrépondre+ , cette %uestion , l’aide du dossier documentaire et de vos connaissances-
$urostat& l*organisme
 
européen de statistiques demande& dans ces nouvelles normes& aux instituts nationaux decompta%iliser l*-économie souterraine& notamment le trafic de drogue et la prostitution dans leur calcul du produitintérieur %rut (P8). ertains pays tels la elgique& la @randeAretagne& l-8talie vont suivre cette recommandation.3ais cette décision de quantifier l-économie souterraine est loin de faire l-unanimité& puisqu* en Brance& l-8nsee lerefuse.ette polémique s*explique par la nature du P8& qui est la somme des valeurs a0outées. elleAci doit& en effet& mesurer la création de ric/esses. Le pro%l#me est qu*elle ou%lie des éléments qui le rendent donc moins efficace. Le P8 resteun indicateur utile pour mesurer la création de ric/esses& mais elle a toutefois des limites
&-.e P&B / un indicateur %ui permet de mesurer e00icacement la création deric(esses
-2u’est'ce'%ue le P&B )
La valeur a0outée est la mesure de la création de ric/esses d*une entreprise. La valeur de la production ne mesure pasla ric/esse créée par l*entreprise. $n effet& lorsqu*une entreprise produit& elle utilise des %iens et des services créés par d*autres entreprises. Les %iens et services détruits ou transformés par une entreprise lors de la production s*appelle des
 
consommations intermédiaires (ou capital circulant). e sont des ric/esses qui ont été produites par d*autresentreprises. Pour o%tenir la ric/esse créée par une entreprise& il faut retirer de la valeur de la production la valeur desconsommations intermédiaires. n o%tient alors la valeur a0outée.$n a0outant les Cdes agents économiques créant des ric/esses sur le territoire national& on o%tient le P8.
B-.e P&B sert , mesurer la création de ric(esses
1-3n indicateur %ui résume la création de ric(esses
Le P8 représente ainsi la ric/esse monétaire créée une année donnée dans un territoire donné. 8l se définit comme lavaleur des %iens et services produits dans une économie et qui sont disponi%les pour les emplois finals. u sens strict&il correspond ' la somme des valeurs des %iens et services issus de la production d*unités résidant ' l*intérieur d*unterritoire& et qui sont disponi%les pour des emplois finals. 8l a donc une expression monétaire.
4-Et %ui prend en compte une 5rande partie des créations de ric(esse
Le P8 prend en compte tout ce qui est considéré comme de la création de ric/esses par la société. ette définition part du principe qu*est considéré comme ric/esse tout %ien ou service qu*un individu ou une collectivité est pr>t ' payer. La C int#gre alors les activités marc/andes qui sont vendues sur un marc/é ' un prix supérieur ' :5; du coDt de production. 3ais la C inclut aussi la production non marc/ande qui est distri%uée gratuitement ou vendue ' un prix inférieur ':5; du coDt de production. elleAci est o%tenue ' partir de facteurs de production marc/ands et est financée par les prél#vements o%ligatoires. ette production non marc/ande pose un pro%l#me d*évaluation par la C& car elle n*a pasde prix& elle n*a donc pas de valeur monétaire et ne peut >tre évaluée par le c/iffre d*affaires. Pour pouvoir toutefoisintégrer la production non marc/ande dans la C& les compta%les nationaux vont évaluer la production non marc/ande' son coDt de production
6-3ne bonne mesure d’une certaine 0orme de ric(esse
La Cpart donc d*une certaine conception de la ric/esse " elle est matérielle et %asée sur une production tou0ours plusgrande de %iens et services. ette conception est datée et correspond ' l*époque oE a été créée la C. $lle est née apr#sla seconde guerre mondiale. Les infrastructures sont détruites& le niveau de production est tr#s %as. L*o%0ectif essentielde la population est donc de disposer de %iens et services qui leur permettront de satisfaire leurs %esoins. $n effet& dansles années :5& la population connaFt des conditions de vie difficiles du fait des conséquences de la guerre " logementsen fai%le nom%re et de mauvaise qualité& rationnement de la nourriture& G,ans ces conditions& l*o%0ectif de la population est d*avoir plus de %iens et de ric/esses pour satisfaire des %esoins essentiels. insi& l*analogie entreric/esse matérielle et %on/eur va apparaFtre.r& depuis plus de H5 ans& le contexte socioAéconomique a c/angé& ce qui a généré une nouvelle conception de laric/esse ' laquelle ne peut répondre le P8 $n plus& d#s le départ& le P8 ou%liait certaines formes de ric/esses et ensurestime d*autres..
&&-.es limites du P&B en tant %ue mesure de la création des ric(esses
-Des limites structurelles 1-3n oubli de certaines créations de ric(esses

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