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Rareté
Caractéristique du monde.
Remarque : biens abondants dans langage courant peut-être rare en économie car cette notion
est relative.
Économie est dite "la science des choix" car hommes ont des besoins qu’on ne peut satisfaire
qu’avec des biens rares et limités.
2 types :
Actuellement, aucune économie ne suit que l’un ou l’autre système car même les économies de
marché sont sous contrôle étatique.
Dans économies de marché, les entreprise pas rentables font faillite : c'est le système et il n’y a
pas d’aide.
** Que produit on ? **
** Qui produit ? **
** Problème de redistribution. **
État a toujours eu un système fiscal (impôts) = prélèvements pour financer les activités
régaliennes de l’état (sécurité interne (police), sécurité externe (armée) et justice)
Fin 2nde GM = protection sociale selon Keynes : prélèvements sur salaires (impôts, cotisations
sociales) = aides, prestations sociales, couvre les "Grands risques de la vie" (maladie, vieillesse,
perte emploi, avoir des enfants)
Pour Keynes, demande fait l’offre, la détermine donc il faut augmenter les revenus pour
augmenter la consommation.
Remarque : dans revenus, il y a la consommation, l’épargne, etc. . .
D’où état redistribue pour égaliser la consommation et l’uniformiser.
On utilise le système des déciles pour comparaison et faire une moyenne. (en enlevant les 10%
les plus et les – riches)
Mondialisation
Perte de la notion de marché national
Problèmes : délocalisations, capitaux vers étrangers, firme multinationales, dégradations
conditions de travail. .
MAIS AUSSI : Avantages : implantations de nouvelles entreprises, capitaux étrangers vers
nous, firmes multinationales, développement pays pauvres. . .
FIN INTRO
Demande et offre déterminent le prix qui sont eux-mêmes des signaux pour les agents.
Dans n contexte de concurrence avec entreprises « preneuses de prix ».
La demande
Def de la demande
Quantité d’un bien qu’un agent décide d’acheter à un prix donné.
Prix et demande sont lié : la demande est fonction décroissante du prix. (quand hausse prix,
baisse demande)
Remarque : y = prix // x = demande (x pièces demandées)
Def de l'offre
Production d’une entreprise et la mise sur le marché de sa production.
Il y a corrélation de l'offre et du prix : quand le prix augmente, l'offre aussi car profits.
Le prix incite entreprises à produire.
Le prix
Prix et quantités d'équilibre déterminé par jeu offre/demande sur le marché : régulation par
tâtonnements.
P1 = surplus car moins de demande que d'offre = stocks = baisse prix et vice versa pour P2
(pénurie)
Pénurie ou surplus ne sont donc que temporaires.
Adam Smith : auteur classique qui distinguait la valeur d'usage (utilité du produit) et d échange
(prix).
= Paradoxe : Pas de lien entre les deux types de valeurs :
V.U. = différentes utilités selon les biens d'où 1 classification subjective des biens (ex : air =
bien nécessaire à V.E. Nulle)
Cependant, utilité d'un bien = objectivité, varie selon individus
D'où passage à la subjectivité.
Demande détermine prix cause lien avec le coût marginal d'un produit qui détermine le prix
minimum de vente.
Évolution :
De 45 à 71, peu de variations
1971 : Prix pétrole brut = 14$
1974 : 35$
1980 : 79$
1986 : 20$
1999 : 12$ (remarque : < prix de 71)
2001 – 2004 : 30$
juillet 2008 : 141,23$
6 août 2008 : 118, 10$
= Variations importantes d'où relativité du prix réel du pétrole : on agit en fonction de
l'inflation.=
Analyse :
** Acteurs ? Offre/Demande de ce marché ? **
Offre : 70's, pétrole abondant, exploitable facilement et peu coûteux. Moyen-Orient, Afrique,
Amérique du Sud.
D'où prix faibles, d'où produit attractif // Pays producteurs ont beaucoup de pouvoirs et
s'unissent avec le CARTEL de l'OPEP : marché de concurrence oligopolistique où les
producteurs s'entendent sur les prix et fixent des quotas de production pour la baisser et
augmenter prix pour faire pression sur pays consommateurs :
France : 80% pétrole importé = choc pétrolier de 73-83 = inflation et conséquences sur toute
l'économie.
90's : Cartels disloqués.
Demande : inélastique à court terme mais + élastique à long terme
73-80 : Trop cher : recherche d'énergies substituai d'où baisse demande et hausse offre
(nouveau gisements)
juillet 08 : Pourquoi cette fluctuation ?
Offre limitées par réserves mais demande explose. Demande liée au développement
économique (Chine, Inde)
D'où hausse prix du pétrole : phénomènes de spéculation.
Introduction à l’économie – Cours 3 14/10/08
L'importance de l'élasticité prix varie selon les revenus. Hausse prix de 1% = baisse 1% de la
demande.
Déduction :
Avec une baisse de prix unitaire, recette de la firme ne varie pas car augmentation du prix
sera parfaitement compensé par le prix de la demande.
Si faible élasticité (entre 0 et 1), la recette de l'entreprise augmente car hausse prix = hausse
profits sans baisse de la demande.
Si la demande est élastique (>1), l'entreprise va perdre l'argent si le prix augmente car la
demande baissera .
Si le prix baisse et que élasticité de l'offre est forte, la baisse en % du prix augmente les
quantités demandées. La recette de l'entreprise augmente même si le prix baisse.
Cas pratique d'application : La taxation du tabac
État intervient pour fixer les prix avec taxes. POURQUOI ?
Signal fort de la volonté de baisser la consommation (cause maladies prises en charges par
collectivité) = prix =
** De combien faut il augmenter le prix pour baisser la consommation ? **
= Problème d'élasticité sur la demande.
80's : pouvoirs publics réduisent consommation cause succession de petites augmentations.
Constat : 10% de + du prix du paquet = - 4% de consommation = Demande rigide
90's : pouvoirs publics plus stricts : fortes augmentations ponctuelles
Constat : + 40% prix = - 30% consommation = progression de 0,8% de l'élasticité.
** Faible élasticité de la demande du tabac ? **
Dépendance au tabac le rend indispensable.
Substitution ? (cigare, pipe, tabac roulé) = impossible cause tout le tabac est taxé.
Mais : pas d'harmonisation européenne d'où prix différents selon pays = Création d'un marché
parallèle, marché noir. Les chiffres officiels de consommation sont favorisés.
Baisse TVA artisanat (19,6% à 5,5%) = + demande > baisse du prix + relance activités
artisanales. Idem restos.
Qui paie la taxe ? Vendeur = intermédiaire qui reverse la taxe à l'état sur le prix de vente.
Consommateurs ? Dépend de l'élasticité prix demande :
+ demande rigide, + la taxe est payée par consommateurs cause hausse prix baisse pas
demande
Si demande élastique, hausse taxe= hausse prix = baisse consommation donc
producteurs prennent la taxe en charge.
** De combien faut il augmenter la quantité offerte (en %) quand le prix varie d'un certain % ?
**
Élasticité prix de l'offre :
Variation en % de la quantité offerte / Variation en % du prix
O1 : Si le prix augmente, l'offre augmente
O : Si le prix baisse, l'offre baisse
** Quels sont les déterminants de l'élasticité de l'offre ? **
Disponibilité et coût des facteurs de production (jusqu'à leur saturation)
Coût des facteurs de production : ils limitent l'élasticité de l'offre car offre est + élastique sur
le long terme
(temps d'adaptation, d'élaboration, etc...)
Jeu de l'élasticité de l'offre et de la demande établit le prix. Sur le marché, les deux éléments
interviennent :
On parle d'équilibre = satisfaction des deux côtés. Il existe des marchés déséquilibrés : pénurie
et excédents.
Prix baisse par le jeu de la demande sauf quand ce sont des prix administrés (=prix fixé par
état). Il substitue au marché pour fixer le prix : on parle de plancher.
Ex : P1 : fixation du SMIC : on ne tient plus compte de l'offre et de la demande, l'état se
substitue aux mécanismes du marché. En mettant un prix plancher, il y a déséquilibre. SMIC =
Chômage (excédent)
P2 : fixation du prix du logement. Demande très > offre.
Fraction de l'offre = les loueurs ont des placements immobiliers. S'ils n'obtiennent pas les
revenus qu'ils attendent = ils placent ailleurs (en bourse). Ce qui décide un individu c'est
l'intérêt qu'il a d'épargner plutôt que de consommer. S'il place, c'est que cela rapporte. Suite à
l'encadrement du prix des loyers, le revenu du capital baisse. Certains vendent leur
logement et font placements
Risque de moins bien entretenir leur capital car leur revenu baisse → raréfaction sur le
marché.
Prix plafond et prix plancher → vise à limiter le jeu du marché = Situation de
déséquilibre en surplus ou pénurie.
Par conséquent, l'équilibre n'est pas acquis grâce à l'intervention de l'état.
Existence d'autres alternatives comme allocations.
ex : pour le logement (aides personnalisées : allocation logement pour étudiants)
Introduction à l’économie – Cours 4 21/10/08
Le choix du consommateur
I) La contrainte budgétaire
Revenu
Temps (avant la mort)
Choix (préférence d'achat d'un produit x plutôt que d'un autre
Interprétation :
En général, quand revenu augmente, demande augmente → résultat positif
Cependant, différents rythmes et pas toujours vrai : demande peut augmenter + ou – vite
que le revenu.
eRd > 1 → quand revenu augmente de 10%, demande augmente de + de 10% = produits de
luxe
eRd = 1 → _____________________________________________ 10%
eRd comprise entre 0 et 1 → ____________________________ de - de 10%
eRd < 0 → _________________________ , baisse demande = biens inférieurs (utilisation faute
de mieux)
eRd = 0 → _________________________ , demande stagne.
→ hausse prix sans hausse revenu a reserré la contrainte du budget = effet revenu
ex : baisse pouvoir d'achat due à augmentation prix et pas du revenu.
Si baisse TVA sur restauration, baisse prix du restaurant
Cependant, effet revenu dépend de la place du produit dans le coefficient budgétaire du ménage
ex : * sel → si hausse ou baisse prix, peu d'effet du revenu car sel est peu cher et très peu
important dans budget ménage.
* essence → si hausse prix, effet revenu important. De plus, effet revenu + important
car pas de produit de substitution :
Effet de « substitution »
Quand hausse prix → remplacement du produit par un autre moins cher et équivalent (ou
presque)
ex : hausse essence → hausse utilisation des vélos
hausse beurre → hausse utilisation margarine
+ il existe de substitut, + cet effet joue et l'élasticité est forte
Or sur marché, prix ne varient pas, en principe, selon quantités possédées car il se fixe selon
demande / offre :
Prix d'équilibre sur courbe = prix qui détermine la demande
Remarque : courbe d'Um idem courbe de demande = corrélation : en fonction de l'Um, la
demande varie
Hachures sur schéma = « surplus du consommateur » = il était prêt à payer plus que le prix
d'équilibre.
Les profits et les coûts de l'entreprise
I) Le facteur travail
Quantité de facteur L utilisé et niveau de production = Fonction de production
ex : mise en relation du nombre d'heures travaillées ou de salarié embauchés et production
** L'entreprise sait qu'à partir du point A, elle cessera d'employer ou d'augmenter le temps de
travail **
** car après, la production décroît **
Def des rendements décroissants
Chaque unité produite supplémentaire de facteur travail = hausse production + faible que celle
qui la précède ou moins que proportionnelle à l'augmentation du facteur de production utilisé
La firme concurrentielle
COURT TERME
Une entreprise cherche d'abord à maximiser son profit total puis son profit unitaire. L'entreprise
va chercher à produire tant que la dernière unité produite lui rapporte plus que ce qu'elle lui
coûte. On dira alors que le profit marginal est nul. C'est au moment où le profit marginal est nul
que le profit total est au maximum.
A partir de ces données, l'entreprise peut mesurer son profit.
Unitairement, le profit = Coup moyen - coup marginal.
Le chiffre d’affaire = Prix x quantités vendues
Profit = ÇA - coûts de production (facteurs de production matières premières, production
intermédiaire, salaires, capitaux)
Une entreprise peut maximiser son profit en augmentant son ÇA ou en diminuant ses dépenses.
Schéma d’une entreprise sur un marché de CP
Si entreprise veut augmenter son prix, en CP, elle perdra ses consommateurs
Si demande est élastique : le prix (qui est égal à la demande) est égal aussi à la recette moyenne
(prix unitaire) et à la recette marginale.
Définition Recette marginale : Ce que rapporte la vente d’une unité supplémentaire.
Donc prix = demande = recette moyenne = recette marginale
Si le marché dégage du profit, autrement dit si chaque entreprise fait du profit, cela va attirer de
nouvelles entreprises et donc l’offre va augmenter (la condition de libre entrée joue).
Cela entraîne des modifications des différents éléments du marché.
Il y a alors modification de la courbe d’offre, diminution du prix d’équilibre ainsi que des
nouvelles quantités à produire et le profit de chacune des entreprises se réduit.
Néanmoins, le marché dégage toujours du profit laissant place à de nouvelles entrées jusqu’au
niveau où le profit devient nul.
Le profit est nul lorsque le coût moyen marginal est égal au coût moyen qui est égal à la recette
marginale qui est égale à la recette moyenne.
Le profit est nul lorsque l’entreprise rémunère tous ses facteurs de production (travail et capital)
mais qu’elle ne dégage pas de surplus au-delà. Tout surplus est qualifié de rente économique ;
c’est un surplus financier qui ne se justifie pas économiquement parlant. Il peut également être
appelé surprofit.
La concurrence parfaite est efficace au sens de l’efficience maximale : l’entreprise produit dans
des conditions d’économie parfaites des produits rares.
La rente est éliminée à long terme par la condition de libre entrée en concurrence parfaite, mais
elle demeure possible dans toutes les structures de marché qui ne sont pas en concurrence
parfaite. Beaucoup d’entreprises souhaitent être dans ce cas.
I Le monopole
Dans le monopole pur, une seule entreprise fournit l’ensemble du marché et il n’y a pas de
substituts.
La condition de maximisation du profit est identique quelle que soit la structure du marché : en
monopole ou en concurrence.
Le niveau de production est déterminé de la même manière : à l’égalité entre la recette
marginale et le coût marginal.
La différence essentielle entre le monopole et la concurrence parfaite c’est que le monopole
n’est pas preneur de prix : il peut le fixer mais dans une certaine mesure : dans la limite de la
demande qui s’adresse à lui.
En monopole, si l’entreprise représente le monopole à elle toute seule, la demande qui s’adresse
à elle est celle qui s’adresse au marché.
La demande est décroissante en fonction du prix : elle est inélastique.
Si la demande baisse en fonction du prix, pour vendre une unité supplémentaire, il faut
légèrement baisser le prix.
La recette marginale sera toujours inférieure à la courbe de demande.
Dans la situation de monopole, l’entreprise n’a pas la liberté totale de fixer son prix : il se fixe
selon la condition de maximisation du profit. En monopole, le profit est durable : rien ne peut
permettre de l’éliminer.
Compte tenu du fait que la concurrence est absente et qu’il y a source de gaspillage, la rente, le
surprofit durable que rien ne viendra éliminer est le profit pur.
Par rapport à la concurrence parfaite, le monopole produit moins qu’il ne produirait en
concurrence pour dégager des profits plus importants. Il produit moins en quantité à des prix
plus élevés ce qui lui assure une rente pure de long terme.
La rente peut se justifier dans certains cas ; par exemple la rechercher où il s’agit d’un
réinvestissement.
Dans tous les pays, il existe des commissions de la concurrence, des lois anti-trust qui sont là
pour combattre le monopole non naturel puisqu’il est inefficace économiquement parlant.
Dans certains secteurs, il existe des monopoles naturels. Dans les secteurs où l’investissement
est extrêmement important, il serait absurde de vouloir que plusieurs entreprises produisent le
même bien (implantation de réseaux comme EDF, SNCF).
On peut alors justifier le monopole puisqu’il est naturel.
Le gouvernement nationalise (rend public) ces entreprises de manière à ce que a rente profite à
la collectivité.
En monopole, si l’entreprise veut augmenter ses ventes, il doit baisser ses prix donc toute unité
supplémentaire vendue rapporte moins que la précédente. Le monopoleur fixe ses prix et non
pas le marché cependant, il doit se conformer à la demande et réguler son coût moyen.
Le coût marginal et la recette marginale doivent être égaux pour que le profit soit maximum. A
ce prix, le profit réalisé sur chaque unité est égal à la différence entre le coût unitaire de
production et le prix de vente qu’il faut multiplier par les quantités vendues pour avoir le profit
total.
En situation de monopole, l’entreprise peu aussi former une barrière à l’entrée en empêchant
d’autres entreprises d’entrer sur le marché afin de conserver son profit. = rente de monopole :
c'est elle qui pousse les entreprises à tenter d’innover afin de se trouver en situation de
monopole.
II La concurrence monopolistique
Grand nombre de petites et moyennes entreprises (atomisation du marché) mais les produits
sont différenciés.
Ex : du marché de la coiffure à Évry : de quel type de marché parle-t-on ?
Marché atomisé (beaucoup de salon de coiffure à Évry) = offre atomisée
Service n’est pas homogène dans la mesure où le service est différencié par la qualité
(produits utilisés, personnel employé, formation du personnel, …), l’accueil (sale, mauvais
quartier, …), offre un café ou un cadeau, une carte de fidélité etc…
Donc en tant que consommateur, on s’attache à tel salon de coiffure en dépit du prix élevé.
= stratégie de différenciation entraine une petite situation de monopole car il se crée une
fidélisation de la clientèle malgré le prix.
C'est cela la concurrence monopolistique qui dégage une petite rente, à modérer (car sinon le
client partira)
Ce type de marché est très répandu actuellement. Ceci donne lieu à une rente grâce au pouvoir
des entreprises de fixer le prix (à relativiser).
Un marché se défini par les acteurs qui s’y trouvent (s’ils sont les même partout ou s’ils sont
différents en fonction du lieu)
Entreprise peut également pratiquer la discrimination par les prix :
Définition discrimination par les prix
Pour un même produit ou service, à coût de production identique, l’entreprise pratique des prix
différents selon le client. (En fonction de l’âge, de la situation, des revenus, des abonnements,
des réductions, etc.)
Ce qui se trouve au dessus du prix d’équilibre correspond à ce que les gens sont prêts à payer
pour le produit = on parle du surplus du consommateur cependant, l’entreprise peut également
réduire les tarifs pour les nécessiteux.
L’entreprise doit segmenter son marché en fonction des différences d’élasticité de la demande
d’un marché à un autre (ex : âge sur marché du transport : personnes en activité ont une
demande moins élastique car ils doivent se déplacer pour travailler, or jeunes ou vieux peuvent
changer de moyen, renoncer, il y a la famille, les amis, pas obligés d’aller vite, pas beaucoup
d’argent, etc.)
Remarque : impossible de baisser tous les tarifs car il n’y aurait pas de maximisation des
profits.
Le coût de production du service ne varie pas quelque soit le degré d’utilisation (ex : rame de
train coute la même chose à la SNFC quelque soit le nombre de voyageurs dedans.)
Garantie de rente à long terme.
Barrière à l’entrée :
• Importance des capitaux requis pour entrer sur le marché.
• Brevets d’invention que déposent les entreprises ont pour objet de protéger une
découverte et donne à l’entreprise le monopole temporaire de l’exploitation du produit. =
assurance d’une rente temporaire.
= mesures gouvernementales.
• Facteurs de production essentiels (ex : un seul propriétaire de mines de diamants)
• Information délivrée (ex : coca cola garde sa place car il garde sa recette)
• Monopole naturel : montre qu’il existe des cas dans lesquels le monopole est préférable à
la concurrence : une seule entreprise produit à des coûts de production moyens inférieurs
à ce que pourrait faire plusieurs entreprises (ex : SNCF : monopole naturel car il faut une
grosse infrastructure (rails) et donc deux entreprise seraient superflues. // Industrie
automobile (Renault et Peugeot-Citroën) : bipolarité meilleure car si trop de producteurs,
gaspillage et coûts de production plus élevés.)
C'est le seul cas où le monopole semble économiquement justifié
Le monopole n’est pas toujours pérenne dans le temps : il ne dure pas éternellement.
Ex : innovations dépassent les entreprises en monopole
Prix prédateurs = Entreprises en monopole baissent parfois leur prix en dessous du coût de
production du nouvel entrant (qui menace sa situation de monopole) afin d’éviter aux
entreprises d’entrer. = pratique illégale mais difficilement visible
Les capacités excédentaires = Installation de capacités productive en surnombre par rapport à la
demande actuelle afin d’avoir une réserve de biens qui agit comme une menace à l’égard des
entrants potentiels (s’ils rentrent, l’entreprise met sa réserve sur la marché et augmente l’offre
Prix limite = faire croire aux entrants potentiels que les coûts marginaux sont faibles et qu’elle
pourra baisser ses prix en cas d’entrée de nouveaux producteurs sur le marché.
I) La concurrence oligopolistique
Définition :
Marché ou l’on observe un petit nombre de très grandes entreprises.
Ex : automobile, téléphonie mobile…
Ces marchés sont proches du monopole avec une note de concurrence (s’il y a bien concurrence
et non pas alliance)
En effet, création fréquente de cartels de grandes entreprises qui agissent collectivement en se
partageant les profits : entente entre ces entreprises au sujet des prix, quotas de production
(limite production pour augmenter prix et donc profits), de façon à ne pas être en concurrence et
à « partager » le monopole
Ex : cartel de l’OPEP : exploitation de pétrole au MO principalement au XIX-XXème
siècles. Américains exploitent ceux-ci mais OPEP a voulu récupérer leurs ressources naturelles
en matière première.
Les pays exportateurs de pétrole (peu) se réunissent et prennent conscience de leur pouvoir =
formation du cartel : 70’s, ils décident de réduire la production = prix x 4.
Cependant, ça a marché car demande rigide (pas de substituts)
But : impact politique et économique = profits importants.
Chaque membre doit coopérer avec les autres et respecter les quotas de production pour le bon
fonctionnement du cartel = c'est leur fragilité dans le temps car s’ils produisent plus ils peuvent
avoir plus de profits
Situation de ce marché met en œuvre des stratégies différentes des autres marchés car les
entreprises n’ont pas de démarches complètement indépendantes : toujours conditionnées par
les autres entreprises du secteur
Ex : grande entreprise lance une grande campagne de pub = les autres vont faire pareil afin de
conserver leur part de marché et leurs clients
C'est pourquoi les entreprises forment des cartels : afin de préserver leur part de marché et de
rendre la concurrence moins rude au niveau des prix = rente en terme de profit = illégal
(Ex : Orange, SFR et Bouig au sujet du prix des texto)
Ces marchés ne sont pas efficaces du point de vue économique à cause de la recherche
personnelle de rentes qui est inutile dans le sens où elles ne servent pas à rémunérer le travail
ou le capital.
Il y a donc dans tous les états des Politiques qui luttent contre ça, nommées anti trust ou de
concurrence, mises en place par pouvoirs publics et visant à limiter les positions dominantes sur
les marchés, les ententes ou cartels contre le consommateur, etc.
Rôle difficile car difficile de prouver, difficile de condamner (appels incessants et reconduits).
Cependant, les politiques de concurrence ne s’attaquent jamais aux monopoles naturels car ils
sont plus efficaces (et favorise la rente qui est alors socialisée, mise au profit de la collectivité).
Théorie de Schumpeter : Les grandes entreprises capables de dégager beaucoup de profits sont
également de gros investisseurs : ceci leur donne la possibilité de financer des projets de
recherche et développement qu’aucune PME peut mettre en œuvre donc sans elles pas de R&D,
et pas d’innovation ni d’investissements.
C'est ce qu’il appelle « possibilité de changement évolutif »
I) Le marché du travail
• Tout individu qui offre son travail sur le marché fait un arbitrage entre travail et loisirs en
sachant que les individus ont toujours une préférence pour les loisirs. Choix entre
consommation et loisirs.
Choix varie selon offre et demande sur le marché, salaires etc.
Variation des salaires ont deux effets :
* Quand hausse revenu, niveau de vie plus élevé d’où les individus vont moins travailler
pour plus de loisirs = effet de revenu
* Quand hausse revenu, modification des conditions d’arbitrage entre travail et loisirs
avec l’idée que le sacrifice d’une heure de loisirs = plus de consommation de biens ou
services = effet de substitution
Pour l’offre, Ces deux effets jouent beaucoup et en même temps et peuvent se neutraliser. Donc
toute variation de salaire a un effet ambigu sur l’offre de travail
L’économie de marché :
Efficacité et limites
I Les limites
A) Répartition des revenus difficile
Un marché peut être efficace mais inégalitaire dans la distribution des revenus = problème
d’insécurité qui ne sont pas propices au fonctionnement des marchés.
Individus tous différents = principe d’équité difficile à définir.
Si la demande ne consomme pas toute la production = déséquilibre et réduction des productions
= baisse production
Donc état DOIT intervenir pour redistribuer les revenus = redistribution par prestations
sociales.
B) Un fonctionnement pas toujours synonyme de croissance :
Instabilité conjoncturelle
Définition croissance :
Hausse PIB c'est à dire hausse des sommes des valeurs ajoutées de toutes les entreprises qui
produisent sur le territoire Français.
Définition Récession :
Taux de croissance diminue 6 mois de suite. = diminution relative (baisse de la croissance)
Définition dépression :
Taux de croissance négatif = diminution absolue (pas de croissance)
On parle des aléas de la conjoncture économique. On peut donc dire que l’économie de marché
n’est pas toujours en croissance === justification de l’intervention de l’état pour stabiliser la
croissance
• Marché produit toujours externalités négatives et pas assez de positives car faire attention
aux autres = précautions = coûts supplémentaires.
• Remarque : R&D = externalités positives = rentes de monopole pendant un temps grâce
aux brevets car sinon permet aux autres d’économiser : ÉTAT protège les entreprises du
plagia.
R&D n’a quasiment que des externalités positives donc état le prend à sa charge car doit
profiter à tout le monde. Marché a toujours un but de rentabilité à court ou moyen terme. Donc
toutes les activités qui nécessite une infrastructure lourde pour pouvoir fonctionner ne peuvent
pas amortir cet investissement qu’à long ou très long terme (ex : SNCF) d’où intervention de
l’état.
Quand équipements sont amortis, on peut envisager de privatiser les activités prises en charge
par l’état.
De même que l’évolution technologique peut démanteler le monopole de l’état (ex :
informations par internet, etc.)
E) Les biens non privatifs par nature
Biens qui ne peuvent pense être l’objet d’une appropriation privée : on ne peut exclure
quelqu’un de l’utilisation. Même prix selon qu’il y ait beaucoup ou pas d’utilisateur. Plus il ya
d’utilisateur, moins le coût moyen est élevé.
Seuls les contribuables (par impôts) ont payé pour déneigement mais on ne peut pas interdire
aux autres usagers de passer sur la route.
On ne peut pas individualiser ces services car on ne peut pas les tarifer.
Les biens collectifs ne sont jamais fournis par entreprises
Importance des biens collectifs : Santé et éducation même s’ils ne sont pas purement collectifs
(mutuelle personnalisée = paiement de services aux prix du marché)
Pays prennent ceci en charge à différent degré.
Intervention de l’état :
µ directe (quand il devient producteur de services : ex : santé, SNCF)
µ indirecte (ex : incitation des agents à se comporter comme l’état le souhaite (incitations
fiscales avec réductions d’impôts si emploi de jeunes ou handicapés ou incitations par
subventions // pouvoir réglementaire : faire lois = injonction, contrainte à faire quelque chose :
lois des 35h) de l’état
De tout temps, l’état intervient pour imposer des règles du jeu du marché (ex : interdiction de
s’associer entre concurrents) == Rigidifie le marché ce qui peut entrainer sa perte (ex : SMIC,
35h,…)
* RMI = pour ceux qui n’ont jamais travaillé. Minimum de survie (~moitié du SMIC) =
Conséquences : aides + RMI = découragement des individus à travailler = trappes à inactivité =
on propose de gagner de l’argent en ne travaillent pas mais mise en place d’une perte
d’allocations si refus de 2 propositions d’emploi.
* Intervention de l’état = déséquilibre mais état est motivé par la politique et élection électorale
donc gouvernements cherchent à obtenir des voies en plaisant au peuple.
Cycle électoral plus court que cycles économique donc conséquences d’une politique sur
gouvernement actuel et futur.
État prend en compte économie, social et politique.
* Production par état = plus couteuse que en entreprises car plus de moyen pour l’état. De plus,
état n’a pas la pression de faire faillite, il peut se tromper et ne pas être rentable car pas de
concurrence, pas de faillite, etc.
Seule sanction = élections tous les 5ans, que l’on peut arranger.
Contrôle de l’utilisation des fonds publics par la Cour des comptes qui évalue le gaspillage
étatique. Elle dénonce les abus publics.