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Au départ il faut un fait, i.e., une infraction. Il faut que ce fait soit commun
par les autorités de police.
La loi du 10 juillet 2000 a créé l’art. 4-1 du code de procédure pénale qui
permet désormais au juge pénal d’engager la responsabilité civile de
l’auteur relaxé. C’est une nouveauté car avant il y avait l’identité de la faute
pénale et civile. Ex : l’auteur indirect d’une faute simple sera relaxé mais
condamne civilement.
La loi du 10 août 2007 a institué les peines planchées, dans le but de lutter
contre la récidive.
La loi du 25 octobre 2009 « loi pénitentiaire », qui est venue modifier l’art.
505 du code de la procédure pénal, concernant le droit d’appel du procureur
général, suite à la condamnation par la CEDH. Ce qui est curieux, c’est que
l’art. a été modifié par une loi qui ne concernait en rie le domaine du
procureur.
- L’art. 2 CEDH protège le droit à la vie. Cet article a été invoqué dans
l’affaire CEDH « Vo c/France ».
La CEDH peut être saisie soit par un recours interétatique, soit par recours
individuel. Pour que la requête soit jugée, il faut qu’elle soit recevable
(différent du bien fondé de l’action), i.e., lorsque les conditions procédurales
sont respectées. La requête recevable est ensuite analysée sur son bien
fondé. Pour que la requête soit recevable il faut agir dans les 6 mois à partir
de la date de la décision interne définitive, et après épuisement des voies
de recours internes.
Une fois saisie, la CEDH si l’arrêt est de condamnation, l’état sera condamné
à verser une réparation au requérant. Cependant ces arrêts n’ont pas
l’autorité de la chose jugée, i.e., elle n’oblige pas l’état à modifier sa
législation, ni la chambre criminelle de la cour de cassation à opérer un
revirement de jurisprudence, du moins en théorie. Cependant, souvent
lorsque la France est condamnée elle opère soit un revirement de
jurisprudence soit une modification législative. Il y a plusieurs arrêts ayant
eu ces effets :
o Crim. 14 oct. 2009 – avait cnsidéré que le fait que les arrêts
d’assise non motivés n’étaient pas contraires à la CEDH