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Description :
Description du siège de la ville allemande de Breslau (Silésie) par l'Armée Rouge à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Description of the siege of the german city of Breslau (Silesia) by Red Army at the end of World War Two.
Descrizione dell'assedio della città tedesca di Breslau (Slesia) ad opera dell'Armata Rossa alla fine della Seconda Guerra Mondiale.
Description du siège de la ville allemande de Breslau (Silésie) par l'Armée Rouge à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Description of the siege of the german city of Breslau (Silesia) by Red Army at the end of World War Two.
Descrizione dell'assedio della città tedesca di Breslau (Slesia) ad opera dell'Armata Rossa alla fine della Seconda Guerra Mondiale.
Description du siège de la ville allemande de Breslau (Silésie) par l'Armée Rouge à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Description of the siege of the german city of Breslau (Silesia) by Red Army at the end of World War Two.
Descrizione dell'assedio della città tedesca di Breslau (Slesia) ad opera dell'Armata Rossa alla fine della Seconda Guerra Mondiale.
Le 17 janvier 1945 lArme Rouge, qui a cinq jours plus tt rompu le
front allemand en Pologne, arrive devant Cracovie aprs un bond de 150 km. Autant dire, pour reprendre une clbre formule datant du prcdent conflit mondial, quelle nest plus gure qu cinq tapes de Berlin. Toute lAllemagne semble devoir brve chance cder devant le rouleau compresseur sovitique. Toute ? Non. Sur la route de la capitale allemande une ville, pourtant prise au dpourvu par la soudaine avance de lennemi et bientt encercle par celui-ci, a dcid de rsister jusquau bout, de refuser lide mme de capitulation. Cette ville, cest Breslau. Breslau, capitale de la Silsie et hier bastion du communisme et qui, due, sest donne au national-socialisme, faisant aujourdhui rempart contre celui-l. Breslau, forteresse au sens moderne du terme voulue par Hitler et o la rsolution de la population civile rsister linvasion nest pas moindre que celle des militaires. Les divisions du I er Front dUkraine ne vont en effet pas tarder se casser les dents sur cet os quelles croyaient navoir qu ronger avant de se jeter dans la course vers Berlin, se montrant incapable de conqurir plus que quelques centaines de mtres de gravas autant que dempcher le pont arien qui constitue le dernier lien des assigs avec lextrieur. Cest, lenvers, Stalingrad-surOder : le 7 mai Breslau rsiste encore et toujours lenvahisseur... Cest un rcit palpitant que nous livre Jacques Bressler dans le premier et unique ouvrage en franais sur ces quatre-vingt jours mconnus et hroques se droulant au cur de lhiver est-europen et dans une mer de flammes ne du bombardement intensif de la ville par obus au phosphore. Rien ne manque pour reconstituer latmosphre de ces jours terribles : la guerre urbaine et les oprations militaires bien sr (lauteur donne les numros dunits allemandes et sovitiques et les noms de leurs commandants) mais aussi les hsitations des stratges sovitiques sur la tactique et les moyens adopter ; la vaillance des dfenseurs de 12 77 ans ; le rle de la population civile et celui des administrations, ces dernires fonctionnant encore un stade avanc des oprations ; le courage des infirmires, dont plusieurs sont dcores pour leurs mrites ; la volont des autorits religieuses, tant catholiques que protestantes, de mettre un terme le plus rapide possible aux effusions de sang ; laction clandestine des cellules communistes, toujours prtes trahir et diffuser la propagande de lennemi ; la chasse aux dfaitistes, qui ne laisse personne labri ; lappel aux viols de masse lancs depuis Moscou par Ilya Erhenbourg, ancien responsable politique au sein des Brigades Internationales aux temps de la Guerre Civile espagnole et qui sera largement entendu aprs la signature de larmistice. Car cest aprs la suspension des hostilits que le plus dur calvaire commence... Stphane Bottero