I. La monnaie.
Introduction
Cela a été changé car c'est plus facile de déterminer la valeur, l'équivalence.
L'argent est: - une liquidité extrême
- un lien social (identité)
- unité de compte (valeur des biens)
- instrument de réserve de valeur
Doc 10 p.56. La monnaie autrefois été une monnaie marchandise (troc = échange de biens).
Puis monnaie métallique (= en certaine quantité, on pesait petits bouts d'or et d'argent)
Puis les pièces (frappées du sceau du Roi) qui avait une valeur en elle même, intrinsèque.
Ensuite la monnaie papier qui est plus divisionnaire que la pièce, elle n'a pas de valeur en
elle même.
Ensuite vint les cartes de crédit puis les chèques. Ce qui entraine la création de comptes en
banques permettant d'utiliser les chèques. C'est une monnaie scripturale.
- La monnaie marchandise (bétail, coquillage), ces biens avaient pour inconvénient le prob de
transport, la valeur intrinsèque, le prob de division.
- La monnaie métallique (l’or et l’argent): ces métaux ont une valeur intrinsèque et symbolisent la
domination. La quantité de métaux précieux diminuant avec le développement de l’activité
économique.
Doc 11 p.57 - La monnaie papier: Au départ les billets qui représentaient la monnaie papier étaient
convertible en or. Puis on lui a applique les cours légal. La monnaie a le pouvoir d’éteindre une dette,
c’est le pouvoir libérateur. Petit à petit le peuple prend confiance et le billet devient inconvertible. On
lui applique le cour force (cour force = cour légale)
p.52 - La monnaie scripturale (Les dépôts bancaires dans les compte courant ou compte-chèques):
constitue des dépôts a vue dans les banques. Cette monnaie est transféré d'un compte a un autre par un
simple jeu d'écriture. Elle circule par l'intermédiaire de divers instruments (chèques, virements,
prélèvements, cout)
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- La monnaie divisionnaire (pièces ou monnaie métalliques), ainsi que la monnaie papier s'appelle la
monnaie fiduciaire.
- Les formes de monnaie sont marquées par un processus de dématérialisation de la monnaie
(Transformation des flux papiers en flux numériques).
~ Les billets de banques sont émis par la banque centrale.
~ La monnaie divisionnaire est émise par le trésor public.
- La banque centrale européenne va décider du taux d'intérêt et diriger la banque centrale française par
exemple.
- c'est un instrument de mesure de la valeur ou une unité de compte: la monnaie permet d'évaluer
les marchandises qui sont échangées. Elle permet donc de fixer un prix.
- un instrument d'échange: c'est un moyen de transaction. Elle doit être accepte par tous en échange
de n'importe quelle bien.
- un instrument de réserve de valeur: la monnaie doit conserver son pouvoir d'achat a travers les
temps. On px donc reporter ces achats dans le temps en thésaurisant ou en épargnant.
Pour que cette fonction soit remplie, il faut que le pouvoir d'achat soit conserve.
La monnaie est liée au pouvoir: elle permet au pouvoir politique d'affirmer son autorité. Par exemple,
l'euro est une volonté du pouvoir politique. La monnaie fournie aussi a son détenteur du pouvoir
d'achat, c’est à dire du pouvoir sur les Hommes.
La masse monétaire mesure la quantité de monnaie en circulation. Au sens strict, seul la monnaie
liquide (fiduciaire et compte a vue) permettent de réaliser directement des paiements. Mais les agents
peuvent aussi détenir de la monnaie
--- Liquide (compte a terme), on parle de quasi monnaie. La banque centrale européenne prend en
compte 3 agrégats:
~~ M1, M2, M3 inclut l'un dans l'autre et classe par ordre de liquidité décroissante
M1: billets, pièces et dépôts a vue (Un dépôt "à vue" est un dépôt, rémunéré ou non, dont les fonds
peuvent être retirés partiellement ou totalement à tout instant. )
M2: M1 + les dépôts a termes inferieurs ou égaux a deux ans et les dépôts assortis d'un préavis (le
livret jeune ou le CODEVI, le livret A et bleus, le compte d'épargne logement, le livret d'épargne
populaire...)
M3: M2 plus les instruments négociables sur le marche monétaire émis par les institutions financières
monétaires (IFM), et qui représentent des avoirs dont le degré de liquidité est élevé avec peu de risque
de perte de capital en cas de liquidation (ex: OPCVM monétaire, certificat de dépôt, créances inférieur
ou égale à deux ans).
M4: M3 plus les Bons du Trésor, les billets de trésorerie et les bons à moyen terme émis par les sociétés
non financières.
Les billets de banques et les pièce de monnaie ne constituent qu'une fraction de la monnaie en
circulation, la monnaie scripturale en représente maintenant plus de 90%. Si la banque centrale produit
la monnaie fiduciaire, les banques commerciales créent la monnaie scripturale en accordant des crédits
sous l'égide des banques centrales.
Le niveau de la masse monétaire est important parce qu'il a un impact direct sur l'inflation selon
l'équation:
MV = PQ
Ou M représente la masse monétaire, v la "vélocité de la monnaie" (le nombre de fois qu'une unité
monétaire change de main chaque année, P le prix moyen des produits vendus chaque année et Q la
quantité moyenne vendu chaque année
Si la masse monétaire augmente plus vite que la croissance du PNB, il est probable que l'inflation va
suivre.
Les principaux acteurs de la création de la monnaie sont les banques monétaires et centrales. Les
banques créer de la monnaie de trois façons différentes:
a) L’octroi de crédit sous forme de prêt par une banque commerciale a son client conduit a
l'augmentation d'un montant égal de la masse monétaire, quand les banques accordent plus de credit
quel n'ont de dépôt de leur client.
En contrepartie du prêt accorde, la banque crédite le compte du bénéficiaire qui dispose alors de
monnaie scripturale par un simple jeu d'écriture. Le crédit accordé fait apparaitre sur un compte une
somme qui n'existait pas auparavant. On dit que la banque créer de la monnaie a partir de rien.
Le bénéficiaire du crédit pourra utiliser cette monnaie soit sous forme fiduciaire ou scripturale.
Réciproquement à la création monétaire, le remboursement d'un crédit conduit a la destruction de la
quantité de monnaie correspondante.
b) la création de monnaie
Chaque fois que l'on convertie une devise étrangère en monnaie nationale on créer de la monnaie.
Il y a décalage entre dépense et recette de l'état. Il devra emprunter en cas de déficit budgétaire. Pour
cet emprunt l'état émet des bon du trésors
La politique monétaire peut chercher à relancer la croissance. On distingue deux principales théories:
- La théorie monétariste: qui considère que la quantité de monnaie en circulation n'a pas d'autre effet
que de fixer le niveau général des prix sans actions directe sur l'économie réelle. Il faut que la quantité
de monnaie corresponde le plus possible aux besoins des transactions de l'économie réel pour ne pas
perturber le bon fonctionnement de l'économie.
- La théorie keynésienne: parle d'une économie monétaire de production pour mettre en évidence le
rôle essentiel des décisions monétaires dans le processus de la croissance économique. Ce sont les
crédits bancaires qui impulsent l'activités productive et approvisionne le circuit économique.
2 Le financement de l’économie
- L’économie national est confronte au problème de financement de l’activité de tous les S.I qui la
composent. L’équilibre financier des SI n’est pas automatique (ménages, SF, ISBLSM dégagent en
général une capacité financière car leur épargne ou ressource sont supérieures a leurs
investissements).
- D’autres secteurs (SNF, Adm) ont le plus souvent un BF car l’épargne est inferieure a
l’investissement
- Cela s’explique par le fait que les ménages très prudent ou inquiets face a l’avenir vont accumuler
une épargne record.
- Les entreprises devant leur scepticisme sur la croissance à venir investissent peu et utilisent leurs
profits pour se désendetté. Les Adm laissent leur déficit se creuser pour financer les infrastructures
et aussi soutenir l’activité économique.
- Banques
(Financement indirect)
Dit indirect lorsqu’un intermédiaire financier s’interpose entre l’agent a BF et celui a CF
(financement intermedié). L’institution financière collecte des ressources auprès de ceux qui ont
des excédents et effectue des prêts au profit de ceux qui ont des déficits. Ensuite l’agent a BF à
une dette envers l’état. S’il réussit à rembourser cela signifie la réussite économique du projet.
(Doc 10 et 12 page 76-77)
En claire tout système financier est caractérisé par la combinaison de trois mécanismes :