une mtonymie particulire pour laquelle la relation entre le terme donn et le terme voqu
constitue une inclusion ou une dpendance, matrielle ou conceptuelle.
La synecdoque est essentiellement quantitative1, alors que la mtonymie est qualitative.
Lorsqu'elle exprime le plus pour le moins , elle est habituellement
dite gnralisante,croissante ou expansive (ex. : le tout pour la partie) ; dans le cas
inverse (ex. : la partie pour le tout), elle est
dite particularisante, dcroissante ou restrictive.Stylistiquement, la synecdoque
gnralisante tend vers l'abstraction, alors que la synecdoque particularisante tend vers le
pittoresque.
N.B.
dans le sens exactement oppos, comme chez Henri Morier 1, ce qui ne simplifie pas
la comprhension du concept On s'en tiendra ici aux dfinitions ci-dessus.
La synecdoque peut exploiter divers types de relations conceptuelles, dont la liste varie
selon les auteurs. On peut mentionner, avec Fontanier2, les types suivants (les exemples
ont t ajouts) :
Type de relation
Partie tout
(synecdoque
rfrentielle)
Espce genre
(synecdoque
smique)
Nombre
Singulier
pluriel
Dtermin
indtermin
Concret
abstrait
Nom propre
nom commun
(antonomase)
Remarques
Une large tradition range dans la mme catgorie la mtonymie, trope complexe obtenu
par la conjonction de deux synecdoques, et les tropes simples que sont les
synecdoques . Dans le cas de la mtonymie, les deux termes sont en effet unis par un