2
Avant les années 90 : moins de 10 cas par an
à Garmisch
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20 à 35 cas par an dans un hôpital universitaire
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Jusqu’à la fin de la décennie 70-80, le pourcentage
de fractures du rachis dorsolombaire dans les
accidents de sports d’hiver reste quasi confidentiel
entre 0,04 et 1,67 % dans beaucoup d’hôpitaux
alpins.
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Depuis 1990 :La statistique française de
Médecins de montagne à partir de 1992 coïncide
avec celle de Robert Johnson avec des chiffres en
augmentation à 4,5 %
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A Moûtiers nous atteignons le chiffre de 89
hospitalisés en 1993 dans les 2 services de
chirurgie.
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L’éventail thérapeutique de ces fractures du rachis
DL sans troubles neurologique est large
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Le traitement fonctionnel, qui s’adresse aux
fractures stables avec un tassement corporéal
antérieur jugé tolérable, consiste à maintenir et
renforcer en permanence une lordose au moyen
des muscles postérieurs
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Il s’agit d’une véritable méthode de traitement et
non d’un abandon thérapeutique.
Un protocole rigoureux est nécessaire, il ne peut
être proposé qu’à des patients avertis et
sélectionnés.
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Oui Non Oui
Couché à plat dos, jambes tendues Genoux fléchis, coussin sous la tête
Exercice de pontage (comme les lutteurs)
sans oreiller, sans potence
appui talon-nuque
Manœuvre de retournement
Assiette surélevée Assiette trop basse, dos rond
sans cyphoser les lombes
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TRAITEMENT FONCTIONNEL
DES FRACTURES DU RACHIS DORSOLOMBAIRE
(Phase hospitalière)
Jours>
Exercices au lit
Ex. respiratoires
Décubitus Petit pont épaules-sacrum
dorsal Grand pont nuque-talons
Contraction des m. abdominaux
Retournement
Décubitus Position du sphinx (repas, TV)
ventral Contr. des m. paravertébraux
Lever
Assis au bord du lit
Lever en déc. D. = monolithique
Lever en déc. V. = boussole
Station debout
Assis sur chaise
Repas à table
Douche
Habillage
WC
Kiné debout
m.à j. sept.1997 CH67
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Lever boussole
Cl. Toubeau
14
Cl. Toubeau
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D’autres cas de même gravité
anatomopathologique ont été traités par un corset
simple en lordose, par exemple des enfants.
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LEM 1994
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Les bandes de résine trouvent là une excellente
indication, permettant des appareils plus légers et
plus faciles à entretenir que le plâtre.
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Réduction / décubitus ventral
20
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Réduction / décubitus dorsal
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Réduction avec traction axiale
René Louis
A. Sicard
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Mallet-Guy Bouillat 1936
Maigne
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N’ayant pas les moyens d’acquérir un cadre de
Cotrel, nous avons adapté des accessoires de
Braun à une table à plâtre à lamelles de plexiglas
héritée de mon prédécesseur le Dr Lécroart (utile à
plusieurs autres usages)
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Les pieds sont fixés.
Noter la perfusion : bien qu’il ne s’agisse pas d’une
intervention sous anesthésie générale, la présence
continue d’un anesthésiste compatissant et dévoué
sachant jouer avec finesse de la pharmacopée
antalgique et relaxante est une condition
essentielle de la réussite du processus qui reste
toujours « sportif ».
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Un contrôle radioscopique de profil, (avec prise de
clichés grâce à l’imprimante) s’assure de la réalité
de la réduction du tassement avant de supprimer la
position de réduction.
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Radiographie de contrôle.
Noter sur la photo que l’on a ici utilisé un soulève-malade pour lordoser.
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Réduction / suspension verticale
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A noter cependant la perfusion pour l’apport
antalgique et tranquillisant, éventuellement une
action contre une lipothymie toujours possible et
pas toujours au moment opportun.
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Selon un certain courant d’idées, on ne guérit
jamais d’avoir porté un corset plusieurs semaines
ou mois : séquelles psychologiques, musculaires,
ostéoporotiques
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Watson-Jones
Böhler
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Ici encore, nos patients sont munis d’instructions
de rééducation précises et de fiches de suivi.
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Ici encore, nos patients sont munis d’instructions
de rééducation précises et de fiches de suivi.
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Ici encore, nos patients sont munis d’instructions
de rééducation précises et de fiches de suivi.
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Hartshill 90
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L’atteinte du mur postérieur est un degré de gravité fondamental pour les
indications thérapeutiques. Elle ne conduit pas forcément à une fixation
sanglante.
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A noter que même un certain recul du mur
postérieur ne signifie pas automatiquement une
indication d’ostéosynthèse, des débords dans le
canal médullaire ayant régressé après
consolidation sous corset dans certaines
expériences.
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CASUISTIQUE DU SERVICE
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Voici une analyse de nos cas limitée à 54
hospitalisations en 1993 et 1994.
Une autre série moutiéraine présentée au 16è
congrès de la SITEMSH à Val d’Isère en 1984 faisait
état de 36 fractures aux sports d’hiver
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La série de 1984 comportait (sur 36 cas) :
- 18 Tts fonctionnels
- 9 corsets avec réduction
- 8 mutations en service spécialisé
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Cette série comporte une grande majorité de cas bénins :
contrairement aux fractures des membres, presque toutes
les fractures du rachis sont envoyées à l’hôpital le plus
proche , car :
- un bilan radiographique précis est nécessaire pour
l’orientation thérapeutique et est exigé par les organismes
d’assistance avant transfert ;
- il s’agit de patients un peu encombrants, ne pouvant être
mis debout sans formalités ;
- leur traitement orthopédique quel qu’il soit est peu
gratifiant et peu revendiqué par les confrères …
A noter une situation peu apparente sur cette série mais
qui a été vécue plusieurs fois : celle du patient équipé d’un
corset réalisé avec soin et transpiration mutuelle, parfois
tard le soir ou un dimanche, et qui en est « débarrassé »
quasiment en urgence par le confrère qui assure la suite ;
ou celle d’un autre, patiemment formé au traitement
fonctionnel selon les règles, dirigé d’urgence en salle de
plâtre dès son retour !
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Algorithme de nos orientations actuelles.
En cas de refus de traitement primaire sur place, un
séjour d’au moins 48 h est nécessaire pour
réalisation du bilan clinique et radiologique et
organisation du retour.
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Le transfert d’images vers le neurochirurgien de
garde à Grenoble, réalisable techniquement grâce
au dynamisme de Lucien Cadoz ( un des premiers
installés en France ) représente un progrès certain.
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Porté sur Power Point en janvier 2008 à partir des diapositives originales
Utilisation autorisée pour usage scientifique non commercial, sous réserve de citation des sources
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