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Introduction :
2 exemples d’actualité :
Le jury du tribunal de New York a jugé Vivendi coupable des 57 chefs d'accusation dans le
procès sur l'information financière du groupe entre 2000 et 2002. Mais il a relaxé Jean-Marie
Messier, qui était aux commandes à l'époque. Vivendi, qui risque de devoir payer 9,3 milliards
de dollars d'indemnités, fera appel.
C'est à n'y rien comprendre. Après deux semaines de délibérations, les jurés américains ont
délivré vendredi soir un verdict surprise dans la « class action » (action en nom collectif)
contre Vivendi. Le groupe français de communication a été déclaré coupable des cinquante-
sept chefs d'accusation, mais ceux qui dirigeaient le groupe au moment des faits ont été
relaxés. Le jury du tribunal du district sud de Manhattan a ainsi blanchi Jean-Marie Messier,
l'ex-PDG, et Guillaume Hannezo, son directeur financier d'alors, dans cette affaire.
Les plaignants de ce procès, démarré le 5 octobre à New York, accusaient Vivendi et ses ex-
dirigeants d'avoir trompé les actionnaires entre octobre 2000 et août 2002, avec une
communication financière qui aurait caché la réalité de la situation du groupe. Le Vivendi
Universal d'alors avait mené une stratégie d'acquisition très agressive, source d'un
endettement important et de tensions sur la trésorerie.
Source : www.latribune.fr/.../vivendi-coupable-messier-blanchi.html
I - Un historique :
Document 1 :
Vivendi Universal n'a pas toujours été le grand groupe de divertissement et de Nouvelles technologies
que nous connaissons aujourd'hui. Son ancêtre , la Compagnie Générale des Eaux, remonte à la moitié
du 19ème siècle.
1961 : Modernisation
La CGE effectue un programme de rénovation et de modernisation de ses usines de la banlieue
parisienne, permettant ainsi de doubler la capacité de distribution.
B:
Le premier siècle d'existence de la CGE repose sur une politique d'implantation territoriale autour des
grandes villes, principalement en France, mais également en Europe. Durant toute cette période, la
CGE apprend à gérer des relations de long terme avec des élus politiques dans le cadre des marchés
publics. Dans ce secteur d’activité, le taux de rentabilité des activités n’est pas forcément très élevé
car le but n’est pas de maximiser le profit à court terme, mais de dégager des cash flows stables sur le
long terme. Cela conduit la CGE à limiter sa profitabilité pour ne pas menacer ses rentes de positions
qui consolident sa réputation dans la durée, avec des contrats renouvelables tous les 20 ou 30 ans. Elle
développe ainsi des compétences relationnelles dans un métier (financement d’infrastructures, gestion
de fichier d’abonnés, administration de réseaux) qu'elle déclinera ensuite dans de nombreux domaines
d'activités, grâce à sa réputation. L’identité du groupe s’affirme progressivement dans le culte de la
discrétion et de l'efficacité, associé à la notion d'intérêt public.
Dans un second temps, la CGE prend des participations en amont et en aval de son activité d'origine.
Par exemple, au cours de la crise pétrolière des années 70, l’énergie hydraulique est apparue comme
une solution de remplacement. La CGE entreprend alors de développer un pôle industriel de services
liés à l’énergie. Au fur et à mesure, elle présente alors le profil traditionnel de l'entreprise verticalement
intégrée qui cherche à réaliser des économies d'intégration, mesurées entre autres par les prix de
cession que se consentent mutuellement des entités juridiques distinctes rattachées à un même
groupe.
Au cours des années 80, la CGE opère une diversification conglomérale en prenant position dans des
activités hétérogènes dénuées de toute complémentarité technique : la communication, la santé, la
restauration, le BTP, l’immobilier. Cette stratégie est tirée par la demande (stratégie Pull). Elle résulte
de besoins manifestés par les élus locaux dans le contexte d’une loi de décentralisation qui leur
confèrent de nouvelles prérogatives sur la gestion des services publics.
Source : http://www.numilog.com/package/extraits_pdf/e224781.pdf
Questions :
1. Sur quel marché se développe à l’origine la Compagnie Générale des Eaux ? Montrez qu’elle
développe au départ une stratégie de concentration horizontale tant au niveau national
qu’international
2. Quelles sont les contraintes inhérentes à ce type de marché d’après le doc B ? La maximisation
du profit à court terme prônée sur le marché de concurrence pure et parfaite est-elle applicable
ici ?
3. Montrez dans un second temps que l’entreprise va réaliser une intégration verticale dont vous
expliciterez les différentes phases.
4. A partir des années 70, montre que l’entreprise opère une diversification qui reste cependant
limitée et qui répond à deux logiques explicitées dans le doc B
Document 2 :
A:
La Compagnie Générale des Eaux se développe dans de nouveaux métiers sous la présidence de Guy
Dejouany. En 1983, elle participe à la création de Canal +, la première chaîne de télévision payante en
France. Dans les années 1990, elle commence à investir dans les télécommunications et les médias et,
en 1996, elle crée Cegetel, une société de téléphonie fixe et mobile, possédant les marques Tam Tam
(pager), Le 7 (téléphone) et SFR (mobile).
En 1996, Guy Dejouany choisit comme successeur une personne extérieure au groupe : Jean-Marie
Messier.En quatre ans, Jean Marie Messier nommé PDG de la Compagnie Générale des Eaux se sépare
de dizaines d'activités (l'immobilier, les travaux publics, la restauration scolaire, les cliniques...), qui
représentent environ 23 milliards d'euros et, avant la fusion avec Universal, réalise des acquisitions ou
multiplie les investissements pour un montant comparable.
"A la base de cette stratégie, il y a d'abord une conviction profonde : le XXe siècle a été le
siècle de l'industrie, le XXIe sera celui des services. Un produit l'emportera sur la
concurrence grâce à la plus-value d'utilisation, au sens large, qu'il apportera au client. Sous
cet angle, la communication venait compléter l'environnement", écrit-il.
En 1997 : la Générale des eaux ramène ses parts à 51 % dans l’entreprise du BTP SGE
En 2000 : la Générale des eaux sort du capital de la SGE qui prend le nom de Vinci qui rachète alors le
groupe GTM au groupe Suez.
Les acquisitions sont aussi nombreuses pour élargir le pôle communication de l’entreprise.
- Au moment où la CGE devient Vivendi, elle fusionne avec le groupe Havas, auquel elle est
associée depuis la création de Canal Plus en 1984.
- En juin 1999, Vivendi absorbe Pathé, le groupe de Jérôme Seydoux. La bulle dite des "nouvelles
technologies" commence à prendre du volume, tous les grands groupes surinvestissent.
- Ainsi, au second semestre de l’année 2000, Messier réalise un coup de maître dans l’acquisition
de contenus à travers la fusion Vivendi / Canal + / Seagram.Le géant canadien de
communication et de spiritueux possède en effet les studios et les disques Universal,
permettant ainsi au groupe français de mettre un pied à Hollywood. Messier a indéniablement
su faire de son groupe un leader mondial de la communication, comparable à AOL Time Warner
La stratégie de Jean-Marie Messier est claire : créer des synergies au sein du groupe en mariant
contenus (musique, films, jeux vidéos) et contenants (canaux de distribution européens, SFR et Canal
+), afin que chaque consommateur puisse regarder un match de football ou écouter un disque sur son
téléphone portable.
Dans le même temps, le géant de la communication surfe sur la vague technologique, en lançant le
premier portail Internet européen Vizzavi, en partenariat avec Vodafone, toujours dans le souci de
fournir au consommateur les produits du catalogue Vivendi à travers le plus de canaux de distribution
possible.
- Les activités de presse d'Havas seront regroupées en 2001 dans le pôle Vivendi Universal
Publishing (VUP). À ces activités seront adjointes celles d'édition, avec l’acquisition de Houghton
Mifflin, éditeur basé à Boston, et apportant à Vivendi une position prépondérante sur le marché
des manuels scolaires.
- Enfin, en décembre 2001, VU conclue une alliance stratégique avec EchoStar Communications,
comblant ainsi le vide stratégique qui lui était le plus fréquemment reproché, en apportant à
l'ensemble des programmes que fabriquent des filiales telles qu'Universal Studios et Canal Plus
des débouchés cruciaux outre-Atlantique. Il aligne ainsi sa stratégie et ses moyens sur des
concurrents tels qu'AOL Time Warner, Viacom, Disney et autres Fox, tous propriétaires de
multiples chaînes et canaux de distribution audiovisuels aux Etats-Unis. Le rachat du réseau de
télévisions câblées d’USA Networks vient parfaire la position du groupe aux Etats-Unis.
Voilà le groupe propulsé n° 1 mondial du cinéma, de la musique et des jeux, n° 3 de l'édition. Un géant
est né.
Source : http://projetscours.fsa.ulaval.ca/gie-64375/Vivendi/
B:
Acteur politique incontournable dans ses relations avec les collectivités locales, poids lourd social avec
ses 380 000 salariés, Vivendi Universal incarne toutes les révolutions économiques dont la société
française subit les effets depuis plus de 150 ans. Par les métiers qu'elle exerce depuis 1853, date de sa
création, elle se situe en effet à la croisée des chemins de toutes les mutations qui ont marqué l'essor
du capitalisme industriel puis patrimonial. Dès le XIXe siècle, elle prend une part active à la révolution
industrielle sous l'étiquette de la Compagnie Générale des Eaux, au même titre que les compagnies
ferroviaires. Elle accompagne ainsi la création et le développement du tissu industriel, dont l'essor
dépend des réseaux de transport et de distribution d'eau. Au XXe siècle, elle continue de jouer un rôle
moteur dans l'économie en participant activement à l'aménagement du territoire au niveau des flux
migratoires et démographiques. Son action contribue en particulier, à l'urbanisation des villes au
détriment des campagnes, puis à la reconstruction du pays après guerre. Au début du XXIe siècle, les
besoins de la société évoluent à nouveau sous l'effet de la mondialisation, avec la réduction du temps
de travail, et avec l'utilisation répandue de l'informatique. Les enjeux majeurs de la société s'orientent
alors vers les réseaux de transport et de stockage de l'information, pour permettre aux entreprises de
gagner en productivité et pour offrir davantage de loisirs et de communications aux particuliers. À
nouveau, Vivendi Universal participe à cette révolution de l'information en s'engageant dans les
nouveaux métiers de la communication : E-commerce, téléphonie mobile, télévision à péages En
définitive, cette évolution historique, de l'alimentation en eau vers "l'alimentation des esprits", n'est
pas si désordonnée qu'elle n'y paraît au premier abord. N'est il pas dans la vocation de Vivendi
Universal d'être en mesure de transporter rapidement et en toute sécurité un service (de l'eau, des
images, des informations) pour faciliter l'activité des entreprises ou pour améliorer les conditions de vie
aux particuliers, en leur apportant plus de confort, en les divertissant et en les associant au progrès
technique en marche ?
Source : Vivendi Universal : les leçons de l'histoire"de Christophe Assens
IV – La situation aujourd’hui
Document 4 :
Structure actionnariale au 31 décembre 2008
Au 31 décembre 2008, le capital social de la société s’élève à 6 436 085 909 euros divisé en 1 170 197 438
actions. Le nombre de droits de vote correspondant, compte tenu des actions d’autocontrôle, s’élève à 1 170
117 874.
% du % des droits de
Actionnaires
capital vote
Source : http://www.vivendi.com/vivendi/Structure-actionnariale
Questions :
1. Caractérisez la forme de concentration développée aujourd’hui par Vivendi. Les craintes
développées P.Musso ont-elles été vérifiées ?
2. Caractérisez la structure de l’actionnariat. Que pouvez-vous en conclure :
• sur la nationalité de l’entreprise ?
• Est-elle Opable ?
Document 5 :
A : Vivendi devient le leader mondial du jeu vidéo
Les discussions avec Vivendi ont démarré en novembre 2006, plus d'un an avant l'annonce des
fiançailles. Robert A. Kotick, président d'Activision, a été séduit par cette «opportunité unique du
marché» qui permet à l'éditeur américain de rejoindre le groupe français qui contrôle «les activités de
loisirs interactifs incluant World of Warcraft (WoW), un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur,
très prisé».
Activision apporte ce qui manque au groupe français : des jeux pour consoles et des programmes pour
une plus vaste audience, comme Guitar Hero, et les séries Tony Hawk pour un surf virtuel, mais
également des jeux plus traditionnels (Call of Duty, James Bond). Ainsi le futur numéro un mondial,
devant l'américain Electronic Arts, renforce-t-il son offre afin de conserver sa place de champion.
Enfin, Vivendi se trouve devant une autre difficulté. Détenteur de 52,2 % du capital, il aura du mal à
acquérir le solde. L'OPA prévue sur 15,8 % du capital s'annonce décevante car le prix d'offre fixé à
27,50 dollars est inférieur de 15 % au cours de Bourse actuel. Le titre du groupe américain a été tiré
par des bonnes prévisions et un marché porteur. Au total, le chiffre d'affaires 2008 du nouveau
numéro 1 mondial est estimé à 4,3 milliards de dollars pour un bénéfice net de 305,6 millions de
dollars, 20 % au-dessus des estimations initiales.
Source : le Figaro
B:
Neuf Cegetel : SFR va pouvoir racheter Neuf Cegetel
Bercy a donné son feu vert au rachat par l’opérateur de téléphonie mobile SFR de Neuf Cegetel. Le
rachat porte sur les 28,45 % du capital que détient Louis Dreyfus, deuxième actionnaire de Neuf
Cegetel. A l’issue de cette première étape, SFR détiendra 68,13 % du capital. Le montant de la
première étape de cette opération, lancée en décembre 2007, est estimé à 2,07 milliards d’euros.
Il s’agit là d’un premier pas dans la création d’un acteur de poids face à France Télécom. Car la
nouvelle société, qui pèsera 12 milliards d'euros de chiffre d’affaires, sera le premier opérateur
alternatif en Europe, c’est-à-dire non issu des opérateurs historiques. En comparaison, France Télécom
a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires de 53 milliards d’euros.
Présent sur tous les réseaux, la nouvelle société compte 19 millions de clients mobiles et 3,6 millions
de clients Internet haut débit. Avec 10 000 collaborateurs, le groupe est présent sur tous les secteurs,
grand public, entreprises et marché de gros.
En contrepartie de ce feu vert, le groupe Vivendi, maison mère de l’opérateur SFR, et ses filiales ont
pris « de nouveaux engagements » à l’issue d'une « instruction très détaillée du dossier » et de «
discussions serrées » avec Bercy, a déclaré Jean-Bernard Lévy, président du directoire de Vivendi.
Selon les premiers éléments, la nouvelle société devra ouvrir ses réseaux fixes et mobiles aux acteurs
qui voudraient entrer sur le marché. Un geste qui confirme « nos engagements sur les offres de MVNO
(opérateur mobile virtuel, ndlr) », a souligné le dirigeant.
Le groupe devra aussi s’engager à accueillir un « éventuel distributeur de télévision indépendant » qui
« n’est pas dans le groupe Vivendi et qui ne dépend pas d’opérateurs télécoms dominants », a-t-il
déclaré.
Enfin, Vivendi devra distribuer huit nouvelles chaînes sur l’ADSL (Paris Première, Teva, Jimmy, Ciné
Cinéma Famiz, trois chaînes M6 Music et Fun TV), une disposition qui devrait permettre aux
concurrents de mieux moduler leur offre. Déjà au moment de la fusion entre CanalSat et TPS, le groupe
avait dû rendre accessibles sept chaînes mais cette offre n’avait pas satisfait les fournisseurs d’accès
Internet qui estimaient ne pas être en mesure de faire des offres commerciales satisfaisantes.
Source : Dépêche AFP
C:
Vivendi est le résultat d'une longue tradition de rachats dans le domaine de la musique, du téléphone
et de la télévision. Le groupe signale que ces domaines sont beaucoup plus proches qu'il n'y paraît, la
convergence numérique les rapproche chaque jour un peu plus (TV et musique sur les téléphones par
exemple
Un groupe comme Vivendi peut trouver plusieurs raisons de racheter ses concurrents et de chercher à
grandir :
• Vivendi doit réaliser des économies d'échelle :
- La source d'économies d'échelle porte sur les coûts de production qui doivent
baisser.
- Les investissements en infrastructures dans la téléphonie sont très élevés. La
fusion entre SFR et Neuf Cegetel seront amortis sur un plus grand nombre
d'abonnés.
- Les mêmes designers peuvent alternativement travailler sur les graphismes des
différents jeux chez Vivendi games ou Activision par exemple. Il en est de même
des ingénieurs informatiques qui vont diffuser les innovations faites sur un des jeux
à l'ensemble du groupe. Le matériel peut également servir sur plusieurs projets.
- Les échanges technologiques entre Vivendi games et Activision ou entre SFR et
Neuf Cegetel sont évidents puisqu’on travaille sur les mêmes types de produits.
• Le poids sur le marché.
- Les grands groupes peuvent imposer des habitudes de consommation. Free
telecom, un concurrent de Neuf, a par exemple imposé le prix des « box » à 30 €
par mois en France. (Rien n’oblige les concurrents de pratiquer le même prix, mais
celui-ci devient « normal » pour le consommateur et s’impose par habitude).
Vivendi game semble être en mesure d’imposer ses prix dans le domaine des jeux
(World of Warcraft…)
- Il devient inenvisageable pour une grande enseigne de la distribution en France
(Carrefour, Casino…) de se passer des jeux vidéos de Vivendi Games. Alors que de
telles enseignes pourraient parfaitement décider de ne pas référencer l'unique
produit d'une petite entreprise qui refuserait d'accorder des marges importantes au
distributeur.
La position de leader mondial sur un marché est donc de plus en plus recherchée.
Source : http://artic.ac-besancon.fr/s_e_s/entmarch/chrono.htm
Questions :
1. Quelle était la faiblesse de Vivendi sur les deux activités avant qu’elle ne mette en œuvre ses
opérations ?
2. A partir du cours et du diaporama, donnez un nom à chacune des deux opérations
3. Quels sont les intérêts de ces deux opérations pour Vivendi ?
Document 6 :
Cliquez sur : Télécharger les slides de présentation des résultats de Vivendi (pdf)
Source : http://www.vivendi.com/vivendi/Profil-du-groupe
Questions :
1. Quelle est la situation de Vivendi sur ses différents marchés en 2009 ?
2. Analysez les différents indicateurs financiers (après les avoir définis) qui traduisent la santé du
groupe :
• Leur répartition par secteurs d’activités
• Leur évolution
3. Le groupe est-il fortement endetté, investit-il ?
4. Quelle est l’évolution du cours des actions , quelle est la politique de distribution des
dividendes ?