actif financier (actions, obligations, plans d’épargne…) ou d’un actif corporel (immeuble, terrain) sans participer directement à l’activité économique (exemples : les loyers perçus de la propriété immobilière ;les fermages pour la location des terres ;les dividendes reçus pour les actionnaires )
Revenu disponible : Le revenu disponible correspond au revenu dont dispose les ménages après redistribution pour consommer et épargner. Les revenus primaires vont être affectés par les politiques de protection sociale et de redistribution des revenus de l’Etat.
si on étudie les inégalités de salaire entre les 10 % les mieux payés et les 10 % les moins bien payés, on remarque que les inégalités ont baissé : en 2003 les 10 % de salariés les mieux rémunérés gagnaient près de 10 fois plus que les 10 % de salariés les moins bien payés, en 2007 cet écart n'est que de 7,2
si on étudie maintenant les inégalités selon la CSP, on note là aussi que les inégalités de salaire se sont réduites : en 2003 le salaire médian des cadres représentait 3,3 fois celui des ouvriers, en 2007 le rapport n’est plus que de 3
en revanche quand on regarde les inégalités de salaire selon sexe, on se rend compte que les écarts restent les mêmes : en 2003 le salaire médian des hommes représentait 1,2 fois le salaire médian des femmes, en 2007 l'écart est toujours le même
Le patrimoine est un stock ; il désigne l'ensemble des biens que possède un agent économique à un moment donné Les inégalités de patrimoine sont beaucoup plus fortes que les inégalités de salaire. Ainsi les 10 % des ménages qui possèdent les patrimoines les plus faibles possèdent 0 % du patrimoine total en France ; en revanche les 5 % des ménages qui ont les patrimoines les plus élevés détiennent 60 % du patrimoine total. Ainsi le montant moyen du patrimoine moyen détenu par les 5 % les plus riches est 2000 fois plus grand que celui des5 % des ménages sur le patrimoine
On note alors que la redistribution des revenus réduit bien les inégalités de revenu. Ainsi, le salaire des 10% les mieux payés est de 7.2 fois plus élevé que celui des 10% les moins bien payés. En revanche, après redistribution, le revenu disponible des 10% les plus riches est en 1997 3.5 fois plus élevé que celui des 10% les plus modestes. Cette tendance à la réduction des inégalités de revenu disponible est durable, puisque depuis 1997 le rapport interdécile du revenu disponible diminue : de 3.5 en 1997 à 3.39 en 2007.
l'impôt progressif : le taux d’imposition n'est pas unique, mais s'accroît avec l’augmentation du revenu. Ainsi, plus le revenu est élevé, plus la part des impôts dans le revenu est forte. Cet impôt assure donc une réduction des inégalités. C’est le cas de l'impôt sur le revenu
l’impôt proportionnel ou neutre : dans ce cas quel que soit le revenu, le taux d’imposition reste le même ; quel sue soit le revenu, la part des impôts adns le revenu reste la même ; les inégalités ne bougent pas ; c’est le cas de la CSG
L'objectif de la protection sociale en France est d’assurer un minimum de revenu pour permettre à tous de se développer. C’est donc une logique de solidarité nationale qui doit assurer une cohésion sociale. La protection sociale repose sur une double logique :
La polémique sur le double salaire d'Henri Proglio – sa rémunération annuelle devait s'élève à quelque 2 millions d'euros par an : 1,6 million de la part d'EDF et 450 000 euros de la part de Veolia- a mis en évidence les inégalités de salaire : la rémunération nette d’un salarié payé au SMIC est à peu près 1000 euros.
Cependant le salaire n’est qu’une forme du revenu que l’on peut définir comme ressource régulièrement percue (flux) qui n’est pas la contrepartie d’une diminution de patrimoine. Il existe en effet plusieurs formes de revenu : les revenus primaires et les revenus de transfert. On note des inégalités importantes de revenu primaire que les mécanismes de redistribution tentent de réduire.
La première concerner les revenus du travail dont le principal est le salaire. Ensuite, nous trouvons les revenus mixtes des indépendants qui apportent à la fois leur travail et leur capital dans l’entreprise.La dernière forme consiste en revenus de la propriété ou du patrimoine. Ce sont des revenus que reçoit le propriétaire d’un actif financier (actions, obligations, plans d’épargne…) ou d’un actif corporel (immeuble, terrain) sans participer directement à l’activité économique (exemples : les loyers perçus de la propriété immobilière ; les fermages pour la location des terres ;les dividendes reçus pour les actionnaires )
On remarque ainsi que quelle que soit l'année, le salaire médian des hommes est toujours supérieur au salaire médian des femmes pour les 25 55 ans : en 2007 le salaire médian des hommes représentait 1.2 fois celui des femmes. Pour la catégorie socio- professionnelle, on note que plus la CSP exige un niveau de diplôme élevé, plus le salaire est fort : en 2007, le salaire des cadres représentait 3 fois le salaire médian des ouvriers.
Entre 2003 et 2007 les inégalités de salaire ont évolué différemment selon le critère pris en compte. si on étudie les inégalités de salaire entre les 10 % les mieux payés et les 10 % les moins bien payés, on remarque que les inégalités ont baissé : en 2003 les 10 % de salariés les mieux rémunérés gagnaient près de 10 fois plus que les 10 % de salariés les moins bien payés, en 2007 cet écart n'est que de 7,2.Si on étudie maintenant les inégalités selon la CSP, on note là aussi que les inégalités de salaire se sont réduites : en 2003 le salaire médian des cadres représentait 3,3 fois celui des ouvriers, en 2007 le rapport n’est plus que de 3. En revanche quand on regarde les inégalités de salaire selon sexe, on se rend compte que les écarts restent les mêmes : en 2003 le salaire médian des hommes représentait 1,2 fois le salaire médian des femmes, en 2007 l'écart est toujours le même
A ces inégalités de salaire se rajoutent les inégalités de revenu du capital. Ces revenus seront d’autant plus forts que le montant du patrimoine qui désigne l'ensemble des biens que possède un agent économique à un moment donné sera élevé.
Ainsi les 10 % des ménages qui possèdent les patrimoines les plus faibles possèdent 0 % du patrimoine total en France ; en revanche les 5 % des ménages qui ont les patrimoines les plus élevés détiennent 60 % du patrimoine total. Ainsi la part du patrimoine total détenue par les 5 % les plus riches est 11 fois plus grande que la part des par les 15 % des ménages sur le patrimoine (66 divisés par 0,06).
Le premier est l'impôt progressif : le taux d’imposition n'est pas unique, mais s'accroît avec l’augmentation du revenu. Ainsi, plus le revenu est élevé, plus la part des impôts dans le revenu est forte. Cet impôt assure donc une réduction des inégalités. C’est le cas de l'impôt sur le revenu